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Au plaisir de te revoir ✻ CalebB. & EllenC.
Mer 9 Mai 2018 - 22:39
AU PLAISIR DE TE REVOIR
L’herbe sous mes pieds, je profite des derniers rayons du soleil de la journée. Loin du tumulte des étudiants j’apprécie la sérénité des lieux. Assise sur un banc, un morceau de parchemin sur les genoux, je griffonne des symboles qui n’ont de sens que pour moi ; bientôt il me faudrait quitter les lieux. N’étant pas réellement un membre du personnel, je n’avais pas de raison d’élire domicile à l’université ou du moins pas de raison valable. Le calme environnant de la tombée du jour était agréable, bientôt il ferait plus froid et toutes les formes et les couleurs changeraient pour des images et des teintes plus inquiétantes. Mais pour l’heure le ciel incandescent donnait une couleur orangée à la statue de Merlin.
Une brise légère caresse ma nuque dégagée. Les cheveux attachés en un chignon lâche, le contact de l’air sur ma peau me fait frissonner. Il est temps de partir. J’enfile d’un geste léger mes chaussures et commence à ranger le morceau de papier noirci dans une pochette qui se trouve à côté de moi. En ouvrant cette poche je tombe sur une missive, reçue quelques semaines plutôt. J’en parcours les mots appris par cœur et m’attarde sur la dernière phrase. « Au plaisir de te revoir. » À sa simple lecture, la phrase me fait sourire. Je laisse glisser mes doigts sur l’encre séchée et en une inspiration je me prends à rêver à des retrouvailles.
Rapidement je secoue la tête pour faire fuir cette chimère. Je referme l’étui plat et le colle contre mon cœur et alors que je m’apprête à transplaner, je jette un dernier regard sur le domaine et sur la l’immense bâtisse qui accueille l’université. Mon cœur fait alors un bon dans ma poitrine. La fatigue me jouait-elle des tours ? « Caleb ? » Articulais-je. Le son de ma voix est à peine audible, les battements de mon cœur m’assourdissent à présent. Nos échanges épistolaires m’avaient aidé à tenir bon. Il avait été d’un soutien inestimable et notre amitié s’était renforcée par la force des choses. Le sourire aux lèvres je m’approche de lui, espérant que sa silhouette ne s’évapore pas avec la brume du soir.
Une brise légère caresse ma nuque dégagée. Les cheveux attachés en un chignon lâche, le contact de l’air sur ma peau me fait frissonner. Il est temps de partir. J’enfile d’un geste léger mes chaussures et commence à ranger le morceau de papier noirci dans une pochette qui se trouve à côté de moi. En ouvrant cette poche je tombe sur une missive, reçue quelques semaines plutôt. J’en parcours les mots appris par cœur et m’attarde sur la dernière phrase. « Au plaisir de te revoir. » À sa simple lecture, la phrase me fait sourire. Je laisse glisser mes doigts sur l’encre séchée et en une inspiration je me prends à rêver à des retrouvailles.
Rapidement je secoue la tête pour faire fuir cette chimère. Je referme l’étui plat et le colle contre mon cœur et alors que je m’apprête à transplaner, je jette un dernier regard sur le domaine et sur la l’immense bâtisse qui accueille l’université. Mon cœur fait alors un bon dans ma poitrine. La fatigue me jouait-elle des tours ? « Caleb ? » Articulais-je. Le son de ma voix est à peine audible, les battements de mon cœur m’assourdissent à présent. Nos échanges épistolaires m’avaient aidé à tenir bon. Il avait été d’un soutien inestimable et notre amitié s’était renforcée par la force des choses. Le sourire aux lèvres je m’approche de lui, espérant que sa silhouette ne s’évapore pas avec la brume du soir.
©Pando
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Re: Au plaisir de te revoir ✻ CalebB. & EllenC.
Lun 14 Mai 2018 - 17:04
Le cœur ne connaît ni temps ni distance
Tes journées se suivent mais ne se ressemblent pas. Tu as une vie remplie, par tes cours, tes étudiants curieux, la colocation où vous passez de bons moments. Tu te sens bien, à ta place pour la première fois depuis longtemps. Tu commences à trouvé ton rythme et doucement ta vie te plait. Aujourd'hui est ton jour de repos, tu ne devrais pas être là, mais tu es revenus pour soigner un des Petit-Duc de la volière, le pauvre s'est froissé une aile et il nécessite une attention particulière. Vu le peu de temps que tu comptes passer à l'université, tu as laissé Rufus avec les autres. Il est bien plus sage depuis que vous avez emménagés tous les deux dans cette colocation animalière, il tolère bien plus facilement ton absence. Tu traverses le parc et arrive dans la cours intérieure de l'université, une silhouette s'y trouve déjà, une silhouette familière qui te réchauffe le coeur. Tu ne pensais pas la voire ici. Ellen ?! Elle s'approche et je vais à sa rencontre passant mes bras autours de ses épaules, un large sourire étirant mes lèvres. Qu'est-ce que tu fais ici ? Heureuse rencontre. Elle est ton amie depuis longtemps. Vous vous êtes rencontrés à de nombreuses occasions, son mariage fût l'une d'entre elle. C'était une belle journée, malgré qu'il ne reste plus que des cendres de cette union à l'heure actuelle. Après son divorce, tu as été une épaule solide pour elle, toujours présent, malgré la distance, vos missives étaient régulières, elles devenaient une sources de réconfort et de sourire. Sa plume réchauffait ton cœur dans les plaines glacées du Canada, aujourd'hui tu ressens la même sensation de plaisir tandis que tes lèvres déposent un baiser sur sa joue. tu es toujours aussi belle ! Indéniable vérité, elle est belle, tu sais le reconnaître. Son regard à toujours su captiver le tiens et c'est avec un enthousiasme sincère que tu la regardes. Tu n'imaginais pas la croiser ici, mais tu es heureux de faire des heures supplémentaire.
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Re: Au plaisir de te revoir ✻ CalebB. & EllenC.
Ven 18 Mai 2018 - 22:27
AU PLAISIR DE TE REVOIR
Alors que mes pas me portent vers lui un sourire immense se dessine sur mes lèvres. Mon visage entier irradie de bonheur. Je n’avais pas éprouvé cette sensation depuis des années maintenant. Je répète alors bêtement « Caleb ? » Je ne parviens pas à y croire. « Je suis si heureuse de te voir. » Lui dis-je simplement. Ce n’est que lorsque nous nous étreignons qu’enfin je réalise qu’il est bien là. Je ferme les yeux un instant et prends le temps de sentir son odeur, chaque détail me permettant d’appuyer la réalité de sa présence ici.
Enfin lorsque ses lèvres s’attardent sur ma peau je ne peux m’empêcher de tressaillir. Peut-être que la fraicheur de la nuit tombée y est également pour quelque chose. Je finis par rouvrir les yeux et je les plonge immédiatement dans son regard acier qui m’avait tant manqué. Je profite de chaque seconde comme dans l’angoisse de me rendre compte que tout cela n’est qu’une lubie de mon esprit, un songe. Son compliment me fait rougir malgré moi, impossible de masquer ma gêne à ce moment-là. « Toi tu as changé. Tu es plus musclé. » Je lui réponds sur le ton de la moquerie comme nous avions l’habitude d’échanger lorsque nous nous retrouvions il y a quelques années. Ce ton me permettait d’étouffer et de faire taire ce que je ressentais réellement. Sentiment inavouable.
Dès le jour de notre rencontre nous avions sympathisé et nous aimions nous taquiner tels des enfants espiègles. Je ne le quittais toujours pas du regard. « Alors comme ça tu es rentré et tu ne m’as rien dit ! » Le ton faussement déçu et la mine boudeuse j’attends qu’il me raconte tout ce qui c’était passé dans sa vie depuis notre dernière correspondance. « Je n’arrive pas à croire que tu sois vraiment là. » Impossible de retenir ces mots. Je le détaille de la tête aux pieds, il a fière allure.
Enfin lorsque ses lèvres s’attardent sur ma peau je ne peux m’empêcher de tressaillir. Peut-être que la fraicheur de la nuit tombée y est également pour quelque chose. Je finis par rouvrir les yeux et je les plonge immédiatement dans son regard acier qui m’avait tant manqué. Je profite de chaque seconde comme dans l’angoisse de me rendre compte que tout cela n’est qu’une lubie de mon esprit, un songe. Son compliment me fait rougir malgré moi, impossible de masquer ma gêne à ce moment-là. « Toi tu as changé. Tu es plus musclé. » Je lui réponds sur le ton de la moquerie comme nous avions l’habitude d’échanger lorsque nous nous retrouvions il y a quelques années. Ce ton me permettait d’étouffer et de faire taire ce que je ressentais réellement. Sentiment inavouable.
Dès le jour de notre rencontre nous avions sympathisé et nous aimions nous taquiner tels des enfants espiègles. Je ne le quittais toujours pas du regard. « Alors comme ça tu es rentré et tu ne m’as rien dit ! » Le ton faussement déçu et la mine boudeuse j’attends qu’il me raconte tout ce qui c’était passé dans sa vie depuis notre dernière correspondance. « Je n’arrive pas à croire que tu sois vraiment là. » Impossible de retenir ces mots. Je le détaille de la tête aux pieds, il a fière allure.
©Pando
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Re: Au plaisir de te revoir ✻ CalebB. & EllenC.
Mer 23 Mai 2018 - 10:14
Le cœur ne connaît ni temps ni distance
c'est peut-être ce qu'il y a de plus agréable à ton retour : les retrouvailles. Ces moments que tu prends avec chaque personne de ton passé que tu croises. Ombre furtive d'une vie antérieure ou présence bien réelle, quoiqu'il en soit, tu es heureux de la retrouver, ta précieuse amie. La brune frissonne et observateur, comme toujours, tu passes un bras autour de ses épaules, tu veux ma veste, le temps que je te raccompagne ? Gentleman jusqu'au bout pas vrai ? Ses joues rosissent légèrement à la suite de ton compliment et tu souris simplement, étonné, intrigué, avant d'hausser les épaules quand elle affirme que toi, tu as changé. Peut-être ! sourire énigmatique sur ton visage, tu es un piètre menteur Caleb, tu sais que tu as changé, en mieux, l'exercice quotidien auquel tu as soumis ton corps durant trois années n'y est pas étrangé. Tu n'as jamais été le sportif, ce gars musclé qui attire le regard, alors qu'aujourd'hui, c'est une autre histoire.
Serais-ce un reproche dans sa voix ? C'est vrai que tu ne l'a pas prévenue, mais il y'a beaucoup d'autres personnes qui l'ignorent encore. Chaque jour te fait croiser de nouvelles connaissances. D'anciens visages. Alors simplement tu te dis que peut-être tu recroiseras chaque personne de manière naturelle ? Ça marche ... La preuve ce soir. Pourtant c'est bien moi ! Et je travaille ici en plus ... Et toi ? Raconte ! Sourire d'enfant curieux sur le visage, tu observes la brune avec intérêt, scrutant des réactions, tu connais ses mimiques par cœur, mais te surprends à découvrir de nouveaux traits sur ce visage pourtant familier. tu n'imagines pas comme je suis heureux de te revoir, les lettres c'est bien, mais toi c'est mieux quand même ! dis-tu malicieusement en riant. La pensée est pourtant sincère. Tu jettes un regard autour de vous avant de suggérer tu veux aller prendre un verre ou manger un bout ? Ça me ferait plaisir de passer un moment t avec toi ... Si tu n'as rien de prévu bien sûr! après tout, peut-être qu'elle est attendue l'infirmière, qu'en sais tu ?
Serais-ce un reproche dans sa voix ? C'est vrai que tu ne l'a pas prévenue, mais il y'a beaucoup d'autres personnes qui l'ignorent encore. Chaque jour te fait croiser de nouvelles connaissances. D'anciens visages. Alors simplement tu te dis que peut-être tu recroiseras chaque personne de manière naturelle ? Ça marche ... La preuve ce soir. Pourtant c'est bien moi ! Et je travaille ici en plus ... Et toi ? Raconte ! Sourire d'enfant curieux sur le visage, tu observes la brune avec intérêt, scrutant des réactions, tu connais ses mimiques par cœur, mais te surprends à découvrir de nouveaux traits sur ce visage pourtant familier. tu n'imagines pas comme je suis heureux de te revoir, les lettres c'est bien, mais toi c'est mieux quand même ! dis-tu malicieusement en riant. La pensée est pourtant sincère. Tu jettes un regard autour de vous avant de suggérer tu veux aller prendre un verre ou manger un bout ? Ça me ferait plaisir de passer un moment t avec toi ... Si tu n'as rien de prévu bien sûr! après tout, peut-être qu'elle est attendue l'infirmière, qu'en sais tu ?
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Re: Au plaisir de te revoir ✻ CalebB. & EllenC.
Mar 29 Mai 2018 - 14:57
AU PLAISIR DE TE REVOIR
Maintenant que mon esprit a enfin assimilé la réalité de la présence de Caleb, je ne peux m’empêcher de penser au trio que nous formions à l’époque où nous étions heureux. Tant de choses nous avaient éloignés les uns des autres et même malgré notre échange soutenu par courrier, il me semblait que nous avions tout à refaire. Recréer cette amitié qui m’avait tant manquée. À bien y réfléchir j’avais même l’impression qu’elle s’était muée en autre chose. Une chose qu’il m’était impossible d’admettre à moi-même pour commencer. Il passe alors son bras autour de moi, je l’en remercie en un sourire et accepte avec plaisir sa veste. C’est idiot mais je me sens comme une écolière. Une cheerleader qui aurait accepté la veste de football du garçon qui lui plait. Je ne peux empêcher mon teint de rosir à cette idée, si bien que je baisse la tête le temps de reprendre mes esprits et de chasser cette idée qui ne peut être.
Depuis qu’il a ôté sa veste j’ai bien pris garde de ne pas le détailler. Comme je lui avais fait remarquer il était plus musclé mais, et ça je ne compte pas le lui dire, il est aussi plus attirant. Bien qu’à moi, il m’ait toujours plu … Mon regard se précipite vers le sien lorsqu’il avoue travailler à Hungcalf. « Vraiment ? Je travaille ici aussi de temps en temps ? Tu es devenu professeur ? » Que m’avait-il caché d’autre ? Je pensais que nous étions honnêtes dans nos lettres et pourtant j’ai l’impression de découvrir des choses à mesure que nous échangeons. Mais ses mots parviennent à calmer ce sentiment de déception qui grandissait en moi. Il est heureux de me revoir. Ses simples mots agissent comme un baume sur mes sentiments négatifs. Lorsqu’il m’invite à aller boire un verre mon cœur s’accélère, j’attends ses retrouvailles depuis si longtemps. « Avec plaisir. Je suis libre comme l’air. » Et ce dans tous les sens du terme. Je n’ai pas choisi ces mots, ils sont sortis tous seuls comme malgré moi. Mais après tout peut-être qu’il est temps qu’il comprenne ce que j’ai tant de mal à avouer et exprimer. « Tu connais un endroit calme où l’on pourrait parler ? » Il y a tellement longtemps que je ne suis pas sorti en fin de journée juste pour discuter que j’ignore si le bar où nous avions l'habitude d'aller était encore ouvert.
Depuis qu’il a ôté sa veste j’ai bien pris garde de ne pas le détailler. Comme je lui avais fait remarquer il était plus musclé mais, et ça je ne compte pas le lui dire, il est aussi plus attirant. Bien qu’à moi, il m’ait toujours plu … Mon regard se précipite vers le sien lorsqu’il avoue travailler à Hungcalf. « Vraiment ? Je travaille ici aussi de temps en temps ? Tu es devenu professeur ? » Que m’avait-il caché d’autre ? Je pensais que nous étions honnêtes dans nos lettres et pourtant j’ai l’impression de découvrir des choses à mesure que nous échangeons. Mais ses mots parviennent à calmer ce sentiment de déception qui grandissait en moi. Il est heureux de me revoir. Ses simples mots agissent comme un baume sur mes sentiments négatifs. Lorsqu’il m’invite à aller boire un verre mon cœur s’accélère, j’attends ses retrouvailles depuis si longtemps. « Avec plaisir. Je suis libre comme l’air. » Et ce dans tous les sens du terme. Je n’ai pas choisi ces mots, ils sont sortis tous seuls comme malgré moi. Mais après tout peut-être qu’il est temps qu’il comprenne ce que j’ai tant de mal à avouer et exprimer. « Tu connais un endroit calme où l’on pourrait parler ? » Il y a tellement longtemps que je ne suis pas sorti en fin de journée juste pour discuter que j’ignore si le bar où nous avions l'habitude d'aller était encore ouvert.
©Pando
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Re: Au plaisir de te revoir ✻ CalebB. & EllenC.
Jeu 7 Juin 2018 - 17:41
Le cœur ne connaît ni temps ni distance
La joie de retrouver une amie de longue date ne peut pas se quantifié, tu retrouves son sourire, la même solarité que lors de votre dernière entre-vue avant ton départ. Elle t'a manqué, ça ne fait pas un plis et l'inverse semble être également vrai. Comme avant, tu passes ton bras autours de ses épaules quand tu sens un vent frais passer, tu es soucieux du bien-être des personnes que tu affectionnes, tu poses ta veste, jusque là inutile, sur ses épaules avec ce large sourire qui fait ta réputation, écho à son propre sourire. Tu as l'impression qu'une distance c'est crée, peut-être est-ce ton imagination, ou alors la distance à réellement changé votre relation. Tu étais pourtant persuadé qu'elle serait ravie de te revoir, tu espères qu'elle ne t'en veux pas. Tu as déjà eu difficile de te faire pardonner de ta propre fratrie, tu n'as pas envie de recommencer avec tes amis.
Le regard d'Ellen plonge dans le tiens, un semblant d'excitation semble y pointer le bout du nez quand tu annonces travailler ici, comme elle. C'est fou quand même qu'elle aussi soit là et que vous ne vous rencontriez qu'aujourd'hui, mais elle n'est pas là tous les jours, comparez à toi qui même les jours de congés vient trainer ta carcasse dans l'animalerie ou la forêt. Je suis un simple assistant, soins aux créatures magiques comme tu l'imagines, je bosse pour le ministère aussi, family business, bien que tes affaires avec le ministère n'aient rien à voir avec celles de tes parents. Heureux de la retrouver, tu n'as pas envie de la quitter trop rapidement, tu lui proposes un verre ou même un repas en fonction de sa disponibilité et c'est le coeur léger que tu lui réponds la taverne du troll est toujours sympa, on pourra discuter tranquillement et manger un bout, histoire de rattraper le temps perdu ! Tu passes à nouveau un bras autours de ses épaules, l'attirant à toi avant de vous mettres en route pour Inverness et sa petite taverne, tu es réellement heureux, tellement que tu en oublies même la visite que tu devais rendre au hibou, tant pis, il survivra, il n'a rien de grave. Et puis, ce n'est pas tous les jours qu'on retrouve une vieille amie. Une précieuse amie. Une magnifique et merveilleuse amie.
Vos pas vous mènent à la taverne, sans réfléchir et tout en bavardant de tout et de rien, tu ne te souvenais pas que sa compagnie était si agréable, bien sûr, elle a toujours été adorable, mais tu découvres une autre Ellen. Peut-être que son divorce y est pour quelque chose. En parlant de ça, tu n'as pas encore revu Phil, mais tu n'oses pas demandé de ses nouvelles, ce n'est pas le bon timing, tu n'as pas envie de noircir le tableau de vos retrouvailles. La porte de la taverne s'ouvre et vous vous installez un peu à l'écart, sur une table un peu bancale, mais tu t'en moques, elle est là et tu comptes bien en profiter. Il me semble que notre dernier tête à tête remonte à une autre vie dis-tu en riant. Peut-être pas une autre vie, mais quelques années quand même, On a pas trop changé, enfin, je n'ai pas l'impression ...
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Re: Au plaisir de te revoir ✻ CalebB. & EllenC.
Mer 13 Juin 2018 - 21:04
AU PLAISIR DE TE REVOIR
Mon regard ne quitte pas le sien, je ne peux m’en détourner. Les battements de mon cœur sont irréguliers et j’ai l’impression qu’il va me sortir de la poitrine. Le sourire toujours figé sur mon visage, j’écoute avec attention chaque mot qu’il prononce. Rattraper le temps perdu. J’ai envie de tellement plus. Il passe à nouveau son bras autour de mes épaules, je me sens bien, en sécurité. Toute la gêne que je ressentais il y a encore quelques minutes a disparu. « La taverne du troll ? Parfait. » Lui dis-je simplement. Au fond de moi j’aurais préféré que nous nous retrouvions dans un endroit moins fréquenté mais il m’était toujours impossible de reconnaître les sentiments qui grandissaient en moi.
Nous arrivons finalement au pub, elle est bondée mais il nous emmène dans un coin plus calme. Subitement je me demande de quoi il souhaite parler. Ressentirait-il la même que moi ? Le souffle court je m’installe tout en gardant encore la veste de l’assistant sur les épaules, je ne suis pas encore tout à fait réchauffée et pourtant le rouge me monte déjà aux joues. Puis il aborde notre dernier tête-à-tête. Je baisse les yeux un instant. En effet c’était une autre vie, mon divorce venait d’être prononcé et malgré tout l’amour que je portais à Philip, cela ne suffisait pas. Je finis par relever la tête, les yeux humidifiés par des larmes que je retiens. J’ai bien assez pleuré sur ce mariage. J’esquisse un sourire plus pour me redonner du courage que pour faire bonne figure. J’ai souvent craqué avec Caleb et il fut un soutien inestimable. Mais en cette soirée de retrouvailles, je refusais de pleurer et de penser aux mauvais souvenirs. « Rien ne change vraiment. On avance et on fait avec. » Mon sourire est sincère lorsque je prononce ces mots.
La serveuse vient alors prendre notre commande, je commande une bière. Je ne buvais plus la dernière fois que nous nous étions vus. J’étais plutôt accroc aux potions mais tout ça c’était loin. Depuis mon départ plus ou moins volontaire des urgences de St Mangouste et mon intégration à l’équipe de l’université, j’opérais un changement catégorique. Le début de ce changement avait été légèrement chaotique car j’avais passé de nombreuses soirées à boire. Mais certaines rencontres m’avaient permises de retrouver le droit chemin et de me libérer des règles que je m’étais imposée à moi-même dont la première était que je ne méritais pas le bonheur. Je savais maintenant que j’y avais le droit. Après le départ de la serveuse je plonge à nouveau mon regard dans le sien.
Nous arrivons finalement au pub, elle est bondée mais il nous emmène dans un coin plus calme. Subitement je me demande de quoi il souhaite parler. Ressentirait-il la même que moi ? Le souffle court je m’installe tout en gardant encore la veste de l’assistant sur les épaules, je ne suis pas encore tout à fait réchauffée et pourtant le rouge me monte déjà aux joues. Puis il aborde notre dernier tête-à-tête. Je baisse les yeux un instant. En effet c’était une autre vie, mon divorce venait d’être prononcé et malgré tout l’amour que je portais à Philip, cela ne suffisait pas. Je finis par relever la tête, les yeux humidifiés par des larmes que je retiens. J’ai bien assez pleuré sur ce mariage. J’esquisse un sourire plus pour me redonner du courage que pour faire bonne figure. J’ai souvent craqué avec Caleb et il fut un soutien inestimable. Mais en cette soirée de retrouvailles, je refusais de pleurer et de penser aux mauvais souvenirs. « Rien ne change vraiment. On avance et on fait avec. » Mon sourire est sincère lorsque je prononce ces mots.
La serveuse vient alors prendre notre commande, je commande une bière. Je ne buvais plus la dernière fois que nous nous étions vus. J’étais plutôt accroc aux potions mais tout ça c’était loin. Depuis mon départ plus ou moins volontaire des urgences de St Mangouste et mon intégration à l’équipe de l’université, j’opérais un changement catégorique. Le début de ce changement avait été légèrement chaotique car j’avais passé de nombreuses soirées à boire. Mais certaines rencontres m’avaient permises de retrouver le droit chemin et de me libérer des règles que je m’étais imposée à moi-même dont la première était que je ne méritais pas le bonheur. Je savais maintenant que j’y avais le droit. Après le départ de la serveuse je plonge à nouveau mon regard dans le sien.
©Pando
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Re: Au plaisir de te revoir ✻ CalebB. & EllenC.
Jeu 14 Juin 2018 - 9:21
Le cœur ne connaît ni temps ni distance
La taverne est chaleureuse, c'est un endroit que tu apprécies particulièrement. Ce soir encore, il y a pas mal de monde, mais tu emmènes ton amie dans un coin un peu à l'écart du bruit, de la foule, un endroit où vous serez au calme pour vos retrouvailles. Innocemment, tu fais références à votre dernière entrevue, tu n'imaginais pas que ce souvenir plongerait Ellen dans une espèce de tristesse mélancolique. Si tu ne connaissais pas la sorcière, tu n'aurais probablement rien remarqué, mais ce n'est pas le cas. Un voile de brume se pose devant ses yeux et instinctivement, ta main trouve sa joue, tandis que tes iris cherchent les siennes désolé. Tu ne sais pas de quoi au fond, est-ce de lui avoir rappelé les souffrances de son divorce, de lui avoir fait obscurcir son magnifique regard, tu sais pas, mais tu es désolé quand même, parce que tu veux que les gens auxquels tu tiens soient tous heureux, ça n'est visiblement pas le cas de la sorcière. Ça viendra. Tu hoches la tête à ses paroles, en effet, rien ne change, enfin si pour toi pas mal de choses ont changés, mais ce sont des mystères que tu gardes jalousement. Mimétique, tu lui rends un sourire aussi sincère et chaleureux que le sien. T'es bien là.
D'un signe de tête tu fais comprendre à la serveuse que tu prendras la même chose, pourquoi faire compliquer. La serveuse repart et vos regards se croisent à nouveau, tu l'observes un instant, il y a toujours ce petit quelque chose de spécial quand on retrouve quelqu'un auquel on tient. C'est agréable, grisant, mais c'est aussi inquiétant. Dis-moi, t'es heureuse ? Encore un peu plus de délicatesse la prochaine fois non ? T'es un peu cash sur ce coup, mais ça fait partie de toi aussi, le côté un peu bourru, t'es une ambivalence vivante, capable de la plus grande douceur et puis d'un coup tu plonges les pieds, les jambes et le reste dans le plat. C'est parce que c'est important pour toi de le savoir. Tu veux savoir ce que tu as manqué, tu veux savoir si elle réussit mieux que toi. Toi aussi t'as un coeur malade, brisé et tu fais comme si tout allait bien, comme si tout était normal, alors qu'en fait non. Tu crois plus en rien, tu n'es plus sûr de rien en ce moment, si ce n'est que d'ici fin juin tu seras marié ; merveilleuse nouvelle pas vrai ? Je suis content de te voir Ellen, tu m'as manqué ! dis-tu en prenant sa main dans la tienne.
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Re: Au plaisir de te revoir ✻ CalebB. & EllenC.
Jeu 21 Juin 2018 - 16:02
AU PLAISIR DE TE REVOIR
Le contact de sa main sur ma joue. Cette sensation si intense mais que je retiens. Ce sentiment si puissant qui m’envahit alors qu’il me réconforte une fois de plus. Une larme roule malgré moi sur ma joue pour s’écraser sur sa main. Je pose ma main sur la sienne en souriant, il a toujours été si attentionné avec moi. Mon regard est plongé dans le sien, je voudrai y rester pour toujours. Je l’aime. En réalisant ce qui m’arrive je prends une profonde inspiration. Maintenant que j’ai mis des mots sur mes sentiments je voudrai les lui dire mais nous sommes interrompus par la serveuse. Nos mains se séparent et nous reprenons la position d’amis.
Après le départ de la serveuse, j’hésite à me lancer, au lieu de ça je reste silencieuse. Nous nous regardons et je n’en souhaite pas plus pour le moment. Et il pose cette question. Heureuse ? Le bonheur existe-t-il vraiment ? Il me prend de court, à cet instant précis je ne sais quoi répondre. Un tas de choses se bousculent dans ma tête et je n’arrive pas à formuler des phrases. « Je ne sais pas. » C’est la seule chose qui parvient à sortir. Je ne veux pas me montrer vulnérable mais il est le seul à tout connaître de moi ou presque. Je sais que lui mentir ne servirait à rien, il finirait par savoir. « Et toi ? » Je lui pose la question un peu pour qu’on oublie de parler de moi mais aussi parce que je veux savoir comment il va. Je sais qu’il est très doué pour masquer ce qu’il ressent mais j’aperçois comme un malaise en lui et je veux qu’il se sente capable de se confier à moi. « Tu sais que tu peux tout me dire. Je ne te jugerai jamais. » Lui dis-je alors qu’il prend ma main. Je ne sais pas pourquoi je me sens obligée de le préciser, je pense qu’il sait déjà que je suis là s’il en a besoin mais parfois un rappel n’est pas de trop.
Ma main dans la sienne, mon cœur s’accélère à nouveau mais maintenant que j’ai mis des mots sur mes sentiments, je ne sens de mieux en mieux. Il ne me reste qu’à lui expliquer. « Je crois qu’ici, avec toi, je suis heureuse. » Je lui souris à nouveau en rougissant, c’est ridicule mais j’espère qu’il comprendra. Je ne suis pas prête à lui dire ces quatre mots qui changent tout. Je ne veux pas perdre notre amitié, ce lien si fort qui nous unit. Je ne veux pas le perdre, je ne le supporterais pas.
Après le départ de la serveuse, j’hésite à me lancer, au lieu de ça je reste silencieuse. Nous nous regardons et je n’en souhaite pas plus pour le moment. Et il pose cette question. Heureuse ? Le bonheur existe-t-il vraiment ? Il me prend de court, à cet instant précis je ne sais quoi répondre. Un tas de choses se bousculent dans ma tête et je n’arrive pas à formuler des phrases. « Je ne sais pas. » C’est la seule chose qui parvient à sortir. Je ne veux pas me montrer vulnérable mais il est le seul à tout connaître de moi ou presque. Je sais que lui mentir ne servirait à rien, il finirait par savoir. « Et toi ? » Je lui pose la question un peu pour qu’on oublie de parler de moi mais aussi parce que je veux savoir comment il va. Je sais qu’il est très doué pour masquer ce qu’il ressent mais j’aperçois comme un malaise en lui et je veux qu’il se sente capable de se confier à moi. « Tu sais que tu peux tout me dire. Je ne te jugerai jamais. » Lui dis-je alors qu’il prend ma main. Je ne sais pas pourquoi je me sens obligée de le préciser, je pense qu’il sait déjà que je suis là s’il en a besoin mais parfois un rappel n’est pas de trop.
Ma main dans la sienne, mon cœur s’accélère à nouveau mais maintenant que j’ai mis des mots sur mes sentiments, je ne sens de mieux en mieux. Il ne me reste qu’à lui expliquer. « Je crois qu’ici, avec toi, je suis heureuse. » Je lui souris à nouveau en rougissant, c’est ridicule mais j’espère qu’il comprendra. Je ne suis pas prête à lui dire ces quatre mots qui changent tout. Je ne veux pas perdre notre amitié, ce lien si fort qui nous unit. Je ne veux pas le perdre, je ne le supporterais pas.
©Pando
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Re: Au plaisir de te revoir ✻ CalebB. & EllenC.
Sam 7 Juil 2018 - 21:50
Le cœur ne connaît ni temps ni distance
Les gestes sont naturels, intuitifs. Tu es à l'aise avec elle, tu es sincère dans tes mots, tu es heureux d'être en sa présence et tu aimerais qu'elle puisse être heureuse dans sa vie, parce qu'à tes yeux elle le mérite. Elle est une femme belle, intelligente, douce, tu as toujours eu une très bonne entente avec elle, même si tu étais le meilleur ami de son mari, ça ne vous à jamais empêché de vous retrouvez pour profiter de la compagnie de l'autre. Son sourire t'a manqué durant ces années d'absence. Si tu lisais ses missives avec plaisirs, ce n'est rien en comparaison de ce sourire qui naît à travers les larmes qui roulent sur ses joues. La question qui traverse tes lèvres semble simple, pourtant tu vois, tu comprends à la réaction de ton amie qu'elle ne l'est pas tant que ça. La tête légèrement sur le côté tu fronces les sourcils, comment ça tu ne sais pas ? La question te revient, tentative de changer de sujet, tu hausses les épaules tout en répondant on va dire que oui. Tu ne vas pas te plaindre, ça pourrait être pire. Tu restes en retrait de ta vie, tu deviens observateur plutôt qu'acteur parce que tu as peu de te perdre. Sa main dans la tienne, tu souris en haussant les épaules, tu portes sa main à tes lèvres je sais que tu es là et j'ai de la chance de t'avoir. Tu le sais. Tu t'en rends compte. Elle fait partie des constantes de ta vie, ces personnes sur qui tu te reposes et qui compte pour toi. Tu sais que je suis là pour toi, pas vrai ? C'est le genre de phrase bateau qu'on dit, qu'on entend, des centaines de fois dans une vie, mais celle-là est vraie. Elle est importante pour toi, tu t'en rendais compte au fil des lettres qu'elle t'écrivait, tu étais inquiet quand tu n'avais pas de nouvelle de manière fréquente et c'était tant un soulagement qu'un délice quand tu voyais son écriture sur le bout de parchemin.
« Je crois qu’ici, avec toi, je suis heureuse. » Ton regard croise le sien, tu souris simplement en effectuant une pression sur sa main, que tu effleure également du bout des doigts moi aussi je suis bien là ... et tu sais quoi ? Je suis de retour définitivement alors, on pourra se voir bien plus souvent, quand tu veux d'ailleurs ! Quand tu la regardes, il y a quelque chose qui te trouble, tu ne sais pas quoi, tu n'arrives pas à identifier cette sensation, mais c'est une chose qui te pousse vers elle, une envie de rattraper le temps perdu, de la serrer contre toi pour qu'elle retrouve ce magnifique sourire et ce regard pétillant que tu lui connaissais. Elle est belle quand elle sourit, tu veux encore la voir comme ça.
« Je crois qu’ici, avec toi, je suis heureuse. » Ton regard croise le sien, tu souris simplement en effectuant une pression sur sa main, que tu effleure également du bout des doigts moi aussi je suis bien là ... et tu sais quoi ? Je suis de retour définitivement alors, on pourra se voir bien plus souvent, quand tu veux d'ailleurs ! Quand tu la regardes, il y a quelque chose qui te trouble, tu ne sais pas quoi, tu n'arrives pas à identifier cette sensation, mais c'est une chose qui te pousse vers elle, une envie de rattraper le temps perdu, de la serrer contre toi pour qu'elle retrouve ce magnifique sourire et ce regard pétillant que tu lui connaissais. Elle est belle quand elle sourit, tu veux encore la voir comme ça.
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- InvitéInvité
Re: Au plaisir de te revoir ✻ CalebB. & EllenC.
Mer 18 Juil 2018 - 0:09
AU PLAISIR DE TE REVOIR
Sa réponse évasive me pousse à me dire que lui non plus n’est peut-être pas si heureux qu’il veut bien le laisser croire. Que se passe-t-il ? Bien que notre dernier échange épistolaire date un peu, il m’avait semblé heureux et épanoui, qu’est-ce qui avait bien pu changer ? Lorsque ses lèvres touchent ma peau un puissant frisson me parcours toute entière, si intense que j’en ferme les yeux un instant. Ce contact délicat et délicieux me donne des frissons. J’aimerais qu’il poursuive, qu’il embrasse mon bras puis mon cou … Sa voix me ramène à lui. Mon regard azur plonge à nouveau dans le sien. Il dit avoir de la chance de m’avoir sans savoir que mon corps entier rêve de lui appartenir. Je sais qu’il ne me voit pas comme ça. À sa façon de me toucher, de me parler, je sens que je ne suis qu’une amie à ses yeux. Et si je ne peux en obtenir plus, je m’en satisferais. Il déclare être là pour moi lui aussi. « Je n’en ai jamais douté. » Ma réponse est simple et sincère. Caleb était de ceux sur qui on pouvait compter. Jamais il ne m’avait fait faux bond, pas même lors de mon divorce et pourtant il était un ami de Philip au départ.
Après ma déclaration qu’il ne comprend pas, mais comment lui en vouloir ? Les hommes n’ont jamais su lire entre les lignes. Il resserre son étreinte autour de ma main. Ça me donne du courage. Peut-être est-il temps de jouer franc jeu, de poser cartes sur table. Et lorsqu’il déclare qu’il est de retour de façon définitive mon cœur d’emballe et ma raison me dit de me lancer. Je m’avance légèrement vers lui, ma main toujours la sienne. J’hésite et puis je me lance. « Caleb, il y a quelque chose que je dois te dire. Je n’osais pas mais maintenant je suis prête. Je t’… » Je marque une pause. Pourquoi ? Tout mon aplomb disparait. Je me redresse sur ma chaise mais il a les yeux rivés sur moi et j’ai du mal à articuler. Ses yeux si bleus et son sourire qui aujourd’hui me fait frémir. Le contact de nos mains. Je perds pied et pourtant j’essaie à nouveau. « Je t’ai… » Je me déteste à cet instant. Pourquoi me lancer si c’est pour m’arrêter en plein milieu ? Pourquoi ma bouche ne peut-elle dire que mon âme sait. « Je t’ai menti. Ma vie n’est pas vie belle que ce j’ai pu t’écrire dans mes lettres. » Mais qu’est-ce que tu fais ? Je m’insulte de tous les noms. Je me sens lâche et stupide.
Je me laisse tomber dans le fond de ma chaise et baisse les yeux. « En réalité je n’ai pas choisi de quitter les urgences de Ste Mangouste, on m’a demandé de prendre un congé. Je ne sais pas pourquoi mais je ne voulais pas te l’avouer. » Tout ça pour ça ? C’était le bon moment et je me suis dégonflée. J’ai préféré parler de mes problèmes à l’hôpital. Effectivement il n’était pas au courant. Je ne lui avais pas dit pourquoi je passais moins de temps aux urgences de Ste Mangouste et plus de temps à Hungcalf et dans le fond qui s’en souciait vraiment ? Je relève les yeux vers lui d’un air penaud. Je soupire lentement. Il ne saura pas ce que j’avais tant envie de lui dire. Et comme si ça ne suffisait pas j’ajoute. « Mais je crois que ça m’a fait du bien en réalité. Et puis ça nous donnera plus de temps pour nous voir du coup. » Le cœur en miettes je lui souris pour masquer ma peine mais je ne peux m’en prendre qu’à moi-même.
Après ma déclaration qu’il ne comprend pas, mais comment lui en vouloir ? Les hommes n’ont jamais su lire entre les lignes. Il resserre son étreinte autour de ma main. Ça me donne du courage. Peut-être est-il temps de jouer franc jeu, de poser cartes sur table. Et lorsqu’il déclare qu’il est de retour de façon définitive mon cœur d’emballe et ma raison me dit de me lancer. Je m’avance légèrement vers lui, ma main toujours la sienne. J’hésite et puis je me lance. « Caleb, il y a quelque chose que je dois te dire. Je n’osais pas mais maintenant je suis prête. Je t’… » Je marque une pause. Pourquoi ? Tout mon aplomb disparait. Je me redresse sur ma chaise mais il a les yeux rivés sur moi et j’ai du mal à articuler. Ses yeux si bleus et son sourire qui aujourd’hui me fait frémir. Le contact de nos mains. Je perds pied et pourtant j’essaie à nouveau. « Je t’ai… » Je me déteste à cet instant. Pourquoi me lancer si c’est pour m’arrêter en plein milieu ? Pourquoi ma bouche ne peut-elle dire que mon âme sait. « Je t’ai menti. Ma vie n’est pas vie belle que ce j’ai pu t’écrire dans mes lettres. » Mais qu’est-ce que tu fais ? Je m’insulte de tous les noms. Je me sens lâche et stupide.
Je me laisse tomber dans le fond de ma chaise et baisse les yeux. « En réalité je n’ai pas choisi de quitter les urgences de Ste Mangouste, on m’a demandé de prendre un congé. Je ne sais pas pourquoi mais je ne voulais pas te l’avouer. » Tout ça pour ça ? C’était le bon moment et je me suis dégonflée. J’ai préféré parler de mes problèmes à l’hôpital. Effectivement il n’était pas au courant. Je ne lui avais pas dit pourquoi je passais moins de temps aux urgences de Ste Mangouste et plus de temps à Hungcalf et dans le fond qui s’en souciait vraiment ? Je relève les yeux vers lui d’un air penaud. Je soupire lentement. Il ne saura pas ce que j’avais tant envie de lui dire. Et comme si ça ne suffisait pas j’ajoute. « Mais je crois que ça m’a fait du bien en réalité. Et puis ça nous donnera plus de temps pour nous voir du coup. » Le cœur en miettes je lui souris pour masquer ma peine mais je ne peux m’en prendre qu’à moi-même.
©Pando
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