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cours n°1 de DCFM | étude des poisons
Jeu 19 Avr 2018 - 19:28
Étude des poisons
Toutes les choses sont poison,
et rien n’est sans poison ;
seule la dose fait qu’une
chose n’est pas poison.
et rien n’est sans poison ;
seule la dose fait qu’une
chose n’est pas poison.
Assise derrière ton bureau, les yeux rivés sur tes photographies poussiéreuses, tu ne remarques pas les étudiants – arrivés au compte-goutte – prendre place dans ta salle. Pourtant, ces derniers ne manquent pas de faire du bruit en traînant leurs pieds et en tirant leurs chaises sur le parquet usé de l’amphithéâtre … Mais tu es bien trop absorbée par tes clichés, Mina. Ceux-là même que tu tiens entre tes mains et que tu comptes présenter à ton auditoire – un peu plus tard dans la matinée. Car une fois n’est pas coutume, n’est-ce pas ? Tu aimes illustrer tes cours par quelques images saisissantes. Tu prends même un certain plaisir à voir leurs yeux s’écarquiller sur des images peu conventionnelles – des photographies qui, tu l’espères, ne manqueront pas de marquer leurs esprits. À cette idée, un semblant de sourire vient se nicher au creux de tes lèvres, cependant que tu lèves enfin la tête pour mieux dévisager ton assemblée. « Bonjour à toutes et tous ». Tes doigts glissent sur l’arête des photographies et tu te lèves lentement de ton fauteuil pour mieux rejoindre le tableau qui se trouve derrière ton bureau.
Le silence s’installe immédiatement dans la salle. Tous te regardent attentivement. « Bien. Vous connaissez tous l’Aconit, cette merveilleuse plante que l’on appelle tue-loup, n’est-ce pas ? » D’un coup de baguette, tu fais virevolter une illustration de l’aconitum napellus et la fixe sur le panneau mural. « L’Aconitum Napellus est connu depuis l'Antiquité pour l'activité toxique de ses alcaloïdes puisqu'on l'utilisait généralement pour la chasse ou pour empoisonner l'eau potable. Mais savez-vous quelle est l’histoire originelle de cette plante ? » Tu te tournes de trois-quarts et interroges du regard les étudiants qui s’enfoncent subitement dans leurs chaises. « Une légende moldue, grecque de surcroît, raconte que l’Aconit a été contaminée par la bave empoisonnée des crocs du Cerbère, chien féroce à trois têtes gardant l'entrée des enfers et ramené sur Terre par Hercule. Depuis, elle serait utilisée par les sorciers pour leurs propriétés maléfiques … Fascinant, non ? » Un sourire non feint se dessine sur ton visage tandis que tu remets nonchalamment une mèche de tes cheveux en place. « Les moldus ont une imagination débordante … » Ironises-tu
Une fois dans le creux de ta main, tu fais tournoyer le petit flacon en verre entre tes doigts et examines d’un œil critique le liquide violacé qui sommeille là depuis déjà des mois. Si la robe est belle et la texture plus que ravissante, tu sais à quel point ce merveilleux fluide est dangereux. Tu le sais, car tu en as déjà fait l’expérience. « Une goutte de ce poison suffirait à nous tuer. » Finis-tu par déclarer sans une once d’émotion dans la voix. « Heureusement pour nous, pauvres mortels, nous connaissons un antidote capable de tromper la mort … » Un sourire sarcastique tord tes lèvres fines cependant que tes yeux, remplis de malice, se plissent sous l’effet de la concentration. « Qui peut me dire quelle est la potion qui contre les effets de ce poison ? Et quels sont les symptômes d’un empoisonnement à l’Aconit ? » Tu fronces les sourcils et attends silencieusement une réponse de la part de tes étudiants tout en croisant machinalement tes bras autour de ta taille. Tu sais que la plupart d’entre eux n’en ont pas la moindre idée. Néanmoins, tu comptes sur tes élèves les plus brillants pour t’apporter une réponse argumentée et digne d’intérêt.
- Spoiler:
- ■ Cours ouvert à tous les étudiants ayant défense contre les forces du maldans leur cursus ou en option.
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Re: cours n°1 de DCFM | étude des poisons
Mer 9 Mai 2018 - 10:49
Troisième cours de la journée pour notre cher summerbee : défense contre les forces du mal.
Cette matière aurait pu être attrayante et attendue si elle n'était pas juste avant le repas du midi.
C'était donc avec un estomac qui commençait à se digérer lui-même qu'Ayden se rendit dans l'amphithéâtre.
Jetant un oeil dans la salle, il se trouva une place vers le milieu. C'était bien le milieu, on était ni trop loin pour être remarquable, ni trop près pour pouvoir papillonner tranquillement si jamais le cours s'avérait être barbant. Il avait trouvé le bon spot le Aydou, et ne comptait pas la céder de sitôt.
Après avoir sorti ses parchemins et son encre qu'il posa distraitement sur sa table, il concentra enfin son regard sur la professeure Templeton qui semblait un peu trop concentrée sur les images qu'elle tenait entre les mains pour que ça ne paraisse pas suspect. Mais après tout, tous les enseignants de cette matière semblaient bizarres ou avaient un pet au câble. A croire que c'était ce qui était recherché dans le CV de ces personnes. Enfin, ça ne dépasserait jamais les profs de divination qui eux, avaient plus qu'une simple araignée au plafond !
Saluant avec entrain l'élève qui était venu s'asseoir à côté de lui, il ne put entamer la conversation puisque ce fut au même moment que miss Templeton décida de saluer la foule, signe annonciateur qu'il valait mieux la fermer au risque de se prendre un doloris au cul. Et ça, ça faisait plus mal que des hémorroïdes, et Ayden préféra ne pas tenter le diable.
Le cours du jour portait sur l'Aconit, une plante que le jeune homme connaissait bien vu qu'il avait déjà été amené à en faire pousser dans le cadre d'un de ses travaux, mais aussi pour son petit plaisir personnel. Autant dire qu'Ayden était en bon chemin pour s'ennuyer et se focaliser un peu trop sur son ventre criant famine durant l'heure.
S'affaissant un peu plus dans son siège afin de prendre une position un peu plus confortable, il commença à gribouiller sur son parchemin en ignorant la professeure faire son spitch sur l'historique de l'Aconit qu'il connaissait déjà. Il fallait dire que la botanique c'était son domaine. Alors revoir encore et toujours des choses qu'il avait déjà apprises de lui-même, c'était chiant.
Ce qui le sorti de son petit monde fut le silence soudain qui s'était installé dans l'amphithéâtre. Interrogeant son voisin du regard, ce dernier lui répéta la question que venait de poser l'enseignante. Connaissant l'animal, Ayden savait que cette dernière ne lâcherait pas le morceau tant qu'il n'y aurait pas eu au moins une réponse. Et la faim se faisant plus pesante et voulant vite finir le cours, le summerbee se sacrifia au nom de ses camarades et leva la main, oubliant presque son désir profond de cacher ses grandes connaissances des plantes aux gens. Comme quoi la faim transformait les gens.
"Un empoisonnement à l'Aconit provoque principalement la paralysie des systèmes vitaux comme la respiration ou la circulation jusqu'à la mort. On peut aussi éprouver d'autres symptômes comme des fourmillements, des sensations de brûlures, des vertiges, des vomissements, des crampes convulsives, l'hypersalivation, une mydriase, etc... Mais ça découle presque tout de la paralysie."
Sentant qu'il avait oublié quelque chose, la petite fiole violette qui virevoltait entre les doigts de son enseignante lui rappela qu'il y avait aussi une histoire de guérison.
"Par contre, pour la potion, j'en ai aucune idée. Un antidote aux poisons communs ou rares peut-être ? En tout cas faut agir vite parce qu'après ingestion, on meurt dans les 15 à 45 minutes."
Il fallait dire que contrairement aux plantes, les potions n'étaient pas la matière de prédilection du garçon, et de loin. Mais il devait bien y avoir un fana de chaudron dans l'assemblée pour connaître la réponse, non ?
Cette matière aurait pu être attrayante et attendue si elle n'était pas juste avant le repas du midi.
C'était donc avec un estomac qui commençait à se digérer lui-même qu'Ayden se rendit dans l'amphithéâtre.
Jetant un oeil dans la salle, il se trouva une place vers le milieu. C'était bien le milieu, on était ni trop loin pour être remarquable, ni trop près pour pouvoir papillonner tranquillement si jamais le cours s'avérait être barbant. Il avait trouvé le bon spot le Aydou, et ne comptait pas la céder de sitôt.
Après avoir sorti ses parchemins et son encre qu'il posa distraitement sur sa table, il concentra enfin son regard sur la professeure Templeton qui semblait un peu trop concentrée sur les images qu'elle tenait entre les mains pour que ça ne paraisse pas suspect. Mais après tout, tous les enseignants de cette matière semblaient bizarres ou avaient un pet au câble. A croire que c'était ce qui était recherché dans le CV de ces personnes. Enfin, ça ne dépasserait jamais les profs de divination qui eux, avaient plus qu'une simple araignée au plafond !
Saluant avec entrain l'élève qui était venu s'asseoir à côté de lui, il ne put entamer la conversation puisque ce fut au même moment que miss Templeton décida de saluer la foule, signe annonciateur qu'il valait mieux la fermer au risque de se prendre un doloris au cul. Et ça, ça faisait plus mal que des hémorroïdes, et Ayden préféra ne pas tenter le diable.
Le cours du jour portait sur l'Aconit, une plante que le jeune homme connaissait bien vu qu'il avait déjà été amené à en faire pousser dans le cadre d'un de ses travaux, mais aussi pour son petit plaisir personnel. Autant dire qu'Ayden était en bon chemin pour s'ennuyer et se focaliser un peu trop sur son ventre criant famine durant l'heure.
S'affaissant un peu plus dans son siège afin de prendre une position un peu plus confortable, il commença à gribouiller sur son parchemin en ignorant la professeure faire son spitch sur l'historique de l'Aconit qu'il connaissait déjà. Il fallait dire que la botanique c'était son domaine. Alors revoir encore et toujours des choses qu'il avait déjà apprises de lui-même, c'était chiant.
Ce qui le sorti de son petit monde fut le silence soudain qui s'était installé dans l'amphithéâtre. Interrogeant son voisin du regard, ce dernier lui répéta la question que venait de poser l'enseignante. Connaissant l'animal, Ayden savait que cette dernière ne lâcherait pas le morceau tant qu'il n'y aurait pas eu au moins une réponse. Et la faim se faisant plus pesante et voulant vite finir le cours, le summerbee se sacrifia au nom de ses camarades et leva la main, oubliant presque son désir profond de cacher ses grandes connaissances des plantes aux gens. Comme quoi la faim transformait les gens.
"Un empoisonnement à l'Aconit provoque principalement la paralysie des systèmes vitaux comme la respiration ou la circulation jusqu'à la mort. On peut aussi éprouver d'autres symptômes comme des fourmillements, des sensations de brûlures, des vertiges, des vomissements, des crampes convulsives, l'hypersalivation, une mydriase, etc... Mais ça découle presque tout de la paralysie."
Sentant qu'il avait oublié quelque chose, la petite fiole violette qui virevoltait entre les doigts de son enseignante lui rappela qu'il y avait aussi une histoire de guérison.
"Par contre, pour la potion, j'en ai aucune idée. Un antidote aux poisons communs ou rares peut-être ? En tout cas faut agir vite parce qu'après ingestion, on meurt dans les 15 à 45 minutes."
Il fallait dire que contrairement aux plantes, les potions n'étaient pas la matière de prédilection du garçon, et de loin. Mais il devait bien y avoir un fana de chaudron dans l'assemblée pour connaître la réponse, non ?
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Re: cours n°1 de DCFM | étude des poisons
Ven 11 Mai 2018 - 10:53
La reprise n’avait pas été de tout repos… Après trois années passées à voyager à travers le monde, revenir en cours était loin d’être évident. Mais il n’avait pas vraiment le choix. Surtout en ce qui concernait les Défense contre les forces du mal. Après tout, les 3 années qu’Isaac avait passé à l’université après sa sortie de Poudlard n’avait pas abordé une seule notion de cette option. Il avait suivi le cursus des Arts sportifs et des cours de Médicomagie. Il avait dû travailler un an entier de son côté pour passer un examen lui permettant de changer de voie pour sa quatrième année. En bref, jusqu’à il y a peu, il n’avait rien appris qui le préparait à se défendre contre des créatures sordides ou des poisons, comme l’indiquait le parchemin qu’il tenait entre les mains. Il avait cours au premier étage, en fin de matinée. S’il ne se dépêchait pas il allait être en retard. D’après son emploi du temps ils allaient étudier les poisons. Encore un mauvais point pour lui, les potions n’étaient pas son fort. Son premier cours avec la professeure Templeton allait être long…
Il pénétra dans le vieil amphithéâtre juste avant l’horaire indiqué sur le parchemin. La professeure était assise à son bureau et tenait dans ses mains des feuilles qui ferait surement l’objet d’explication pour leur étude. La salle était déjà bien remplie. Il ne connaissait pas encore ce professeur et sa façon de gérer son cours mais si les questions qu’elles posait étaient liés à l’art des potions il valait mieux qu’il ne soit pas dans sa ligne de mire. Le fond de la classe aurait été trop suspect. Il se dirigea donc vers le milieu de la salle et pris place derrière un étudiant pour ne pas être face à l’enseignante. Il avait sincèrement envie d’apprendre mais il avait forcement des lacunes dans cette option et d’autant plus en potion. Aussi, étant donné qu’elle ne le connaissait pas de ses années précédentes, il aurait pu être un bon cobaye pour tester ses connaissances et son niveau. Au moins, il ne serait pas ménagé pour récupérer le rythme de l’université.
Le cours commença alors. Sans préambule, elle introduisit directement le sujet de leur cours sur les poisons : l’aconit tue-loup. Coup de chance pour le chevelu, c’était surement l’une des plantes toxiques qu’il connaissait le mieux. Avoir une amie loup-garou ça pouvait parfois servir. Elle continua son explication donnant des précisions sur ses origines et sur son incroyable capacité à tuer. Isaac griffonna quelques mots sur son cahier. Il allait devoir être attentif pour rattraper ses lacunes mais espérait bien s’en sortir durant ce cours. Mme Templeton demanda alors à la classe qu’elles étaient les effets de cette plante. Il y eu un blanc dans la salle. Isaac n’avait pas vraiment envie de prendre la parole. Il connaissait les principaux effets mais il était loin d’être confiant dans ce domaine. Ce fut l’élève derrière lequel il s’était caché qui répondit. Il donna tous les effets qu’il connaissait et en effet, c’était plus que le jeune sorcier aurait pu en donner. Mais il restait une question en attente. Quel était le remède contre ce poison. L’étudiant ne semblait pas le savoir. Isaac avait beau chercher dans sa mémoire, il ne se souvenait qu’il en existe un… Joe ne lui en avait peut-être pas parlé ou alors il l’avait oublié… Apparemment les autres étudiants étaient dans le même cas que lui. Mais leur professeure ne semblait pas pressée et attendait une réponse. Il se risqua à donner un réponse. Enfin, il s’agissait plutôt d’une question pour leur enseignant.
"Un bézoard pourrait peut-être faire effet contre le poison ?"
Il était loin d’être sûr de lui mais si personne n’avait pris l’initiative de répondre, ils auraient pu attendre longtemps. En entendant le grondement provenant de l’estomac de l’élève devant lui, il valait mieux ne pas trop faire traîner les choses.
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Re: cours n°1 de DCFM | étude des poisons
Sam 12 Mai 2018 - 22:42
Étude des poisons
Toutes les choses sont poison,
et rien n’est sans poison ;
seule la dose fait qu’une
chose n’est pas poison.
et rien n’est sans poison ;
seule la dose fait qu’une
chose n’est pas poison.
Ton regard se perd un instant au fond de la salle alors qu’une voix s’élève au milieu de celle-ci : « Un empoisonnement à l'Aconit provoque principalement la paralysie des systèmes vitaux comme la respiration ou la circulation jusqu'à la mort. On peut aussi éprouver d'autres symptômes comme des fourmillements, des sensations de brûlures, des vertiges, des vomissements, des crampes convulsives, l'hypersalivation, une mydriase, etc... Mais ça découle presque tout de la paralysie » te répond un jeune homme aux longs cheveux bruns, légèrement affaissé sur sa chaise. Tu plisses les yeux et tiques un instant sur le ton qu’il vient d’employer, mais fait rapidement abstraction de son attitude désinvolte. Ce qu’il vient de dire est juste. « Par contre, pour la potion, j'en ai aucune idée. Un antidote aux poisons communs ou rares peut-être ? En tout cas faut agir vite parce qu'après ingestion, on meurt dans les 15 à 45 minutes ». Un sourire se dessine timidement au creux de tes lippes tandis que tu laisses retomber tes bras le long de ton corps. Bien. Ce garçon semble savoir de quoi il parle. Ses connaissances sur l’Aconit sont impressionnantes et démontrent une grande connaissance des plantes … Étudie-t-il la botanique ? Tu te fais la promesse d’en savoir plus à son sujet lorsqu’un autre étudiant se risque à répondre. « Un bézoard pourrait peut-être faire effet contre le poison ? ». Ton regard dévie sur la chaise qui se trouve juste derrière celle de l’étudiant qui a pris la parole en premier.
C’est un jeune homme aux cheveux blonds en bataille et à la barbe imposante qui vient de te poser une question. Intéressante de surcroît. Cette fois, ton sourire se fait plus franc. Tu aimes les personnes qui osent poser des questions sans avoir peur du ridicule. Tu apprécies ceux qui ont du cran, ceux qui ne se soucient pas de ce que peuvent dirent ou penser les autres. Tes yeux bleus rencontrent les siens et tu penches la tête légèrement de côté avant de t’approcher. « Vous avez entièrement raison Monsieur Tolkien » Assures-tu en jouant à nouveau avec la fiole entre tes doigts. « Un empoisonnement à l’Aconit provoque tous ces symptômes. Quant à votre question, jeune homme » dis-tu en t’adressant au barbu, « Bien que l’idée soit bonne, je vous déconseille de tenter l’expérience. Celle-ci pourrait s’avérer fatale … ».
D’un coup de baguette magique, tu fais l’éviter la fiole au-dessus de leurs têtes et l’a fait voler à travers la classe afin que chacun puisse en voir le contenu. « Comme l’a souligné votre camarade, un antidote aux poisons communs est amplement suffisant pour soigner un empoisonnement à l’Aconit » poursuis-tu avant de rejoindre l’estrade. « Votre professeur des potions vous apprendra sûrement à le faire, si cela n’est pas déjà fait … Mais aurez-vous toujours un antidote sur vous ? Et saurez-vous reconnaître ce poison lorsqu’un mage noir aura décidé de vous supprimer ? ». Tu marques une pause et balayes froidement la salle du regard avant de reprendre la parole. « De nombreux policiers et aurors sont morts par accident ou négligence … Serez-vous l’un d’entre eux ? ». Cette fois, ta baguette se dirige vers le petit tas de photographies qui s’est amassé sur ton bureau. D’un léger et rapide mouvement du poignet, tu fais virevolter les clichés macabres qui viennent s’épingler d’eux-mêmes sur le grand tableau noir. Sur les dizaines d’images sépia affichées, on peut voir des hommes et des femmes aux visages tordus de douleur, le faciès empourpré et les pupilles dilatées. Tous sont morts empoisonnés. Les symptômes énumérés quelques minutes plus tôt sont aisément identifiables. Cela ne fait aucun doute.
« Ces pauvres gens ont été incapables de détecter ce poison à temps » reprends-tu calmement. « Mais fort heureusement, ce ne sera pas votre cas puisque je vais vous apprendre à le reconnaître… ». Tu tends ton bras vers l’assemblée et fait revenir la fiole vers toi avant de la déboucher délicatement du bout des doigts. « Pour ce faire, vous devrez ingurgiter une infime quantité d’Aconit. C’est le seul moyen de savoir quel goût à ce poison incolore et inodore. Bien entendu, vous prendrez un antidote juste après avoir détecté les saveurs du poison. Un ou une volontaire pour montrer l’exemple ? ». Tu attends sagement de voir quel courageux (ou courageuse) montrera l’exemple au reste de la classe tout en sortant une autre petite fiole de ta poche.
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Re: cours n°1 de DCFM | étude des poisons
Jeu 17 Mai 2018 - 15:02
Tandis qu’Isaac avait fini de poser sa question, il vit le regard de son professeur changer de direction pour se poser sur lui. Il était presque sur que ce n’était pas la bonne solution. Pourtant, le professeur Templeton lui offrait un sourire qui ne paressait pas lui indiquer qu’il avait donné une mauvaise réponse. Elle s’arrêta à auteur des deux jeunes hommes qui avaient donné leur avis sur les effets du poison. Elle reporta son attention un instant sur l’étudiant dont le nom était apparemment Tolkien et confirma ses dires. Elle répondit alors à la question de l’Animagus.
"Bien que l’idée soit bonne, je vous déconseille de tenter l’expérience. Celle-ci pourrait s’avérer fatale…"
Il s’était trompé et pourtant, il ne voyait pas cela comme un échec, pas avec l’intonation du professeure. L’année aurait de nombreuses choses à lui apprendre. Détachant son attention des élèves, la sorcière leva sa baguette et fit s’envoler le flacon contenant le poison mortel. Le liquide, d’une violet saisissant, aurait pu sembler inoffensif pour une personne inexpérimentée. Il avait devant lui un outil de mort puissant qui pouvait tenir au creux de sa main. C’était à la fois terrifiant et incroyable. Elle le tira de ses pensées en éloignant le poison et en reprenant la parole. Encore une fois Tolkien avait eu raison. Pourquoi n’y avait-il pas pensé ? Il se rassurait en se disant qu’il n’était pas tout à fait dans le faux non plus. Les bézoards rentraient généralement dans la fabrication des antidotes.
Continuant son cours, elle dévoila enfin les clichés qu’elle regardait avant qu’ils ne soient tous installés. Un autre coup de baguette suffit pour qu’ils s’épinglent d’eux même sur le tableau noir au fond de la salle. Les personnes qui se débattaient sur les images mouvantes avait sans aucun doute été en contacte avec l’aconit. Il pouvait associer chaque photo à un symptôme qu’il avait noté sur son cahier. Ce n’était pas beau à voir et il ne s’étonna pas de voir un ou deux élèves plus sensibles détourner le regard ou avoir un haut le coeur. S’il n’était pas friand de ce genre de chose, il n’en restait pas moins fasciné par les pouvoirs d’une chose si banale qu’une plante sauvage. Mme Templeton, continua son cours avant d’arriver à la partie pratique.
"Vous devrez ingurgiter une infime quantité d’Aconit." Il fut tellement surpris pas cette idée qu’il en lâcha sa plume et qu’il tacha sa feuille d’encre noire. "C’est le seul moyen de savoir quel goût à ce poison incolore et inodore." La proposition du professeur paraissait totalement folle et il voyait bien qu’il n’était pas le seul à le penser. Autour de lui, beaucoup d’étudiants semblaient redouter cette idée. "Bien entendu, vous prendrez un antidote juste après avoir détecté les saveurs du poison." Et si les effets étaient fulgurants ? Tolkien n’avait-il pas dit que cela pouvait nous tuer en 15 minutes ? Dans ce cas, les effets devaient commencer à être effectifs en quelques secondes… "Un ou une volontaire pour montrer l’exemple ?"
Isaac regarda le flacon quelques secondes. Ce n’était pas la première fois qu’il devait se méfier de ce poison. Il n’en connaissait peut-être pas tous les effets avant ce cours et il ne savait pas l’identifier non plus. Mais on l’avait déjà mis en garde contre les effets de l’aconit. Il avait déjà dû s’en servir. Mais pas dans l’intention d’en faire un poison. La plante, préparée autrement avait des pouvoirs de guérison très utiles. Il était par exemple possible d’en faire une potion tue-loup. Il avait déjà dû la fabriquer pour son amie maudite. Il avait réussi à ne pas se faire intoxiquer, mais ce n’était pas pour rien qu’il était indiqué partout qu’il fallait faire attention. Et maintenant, leur professeure leur demandait d’en boire ? Cela avait l’air fou… Et pourtant, l’idée l’attirait irrémédiablement. Sur un coup de tête, il leva la main et se porta volontaire en premier.
Il se redressa sous le regard des autres étudiants qui le fixèrent jusqu’à ce que leur professeure lui donne une petite fiole. Surement une dose non-mortelle du poison, espéra-t-il. Avec un peu d’appréhension, il versa le contenu sur sa langue et le garda dans sa bouche. Sans déglutir, il essaya de reconnaître les arômes de l’aconit. Mais se concentrer n’était pas évident. Des fourmillements avaient déjà commencé à parcourir sa langue et les muscles de sa mâchoire. Il avait l’impression que sa langue était de plus en plus engourdie et il sentit une goutte du liquide glisser au fond de sa gorge. Il ne put s’empêcher de tousser à cause des démangeaisons et avala le poison en même temps. Il avait néanmoins eu le temps de sentir le goût du poison. Il essaya de se souvenir de toutes ces sensations et garda le silence encore quelques instants. Puis, se raclant la gorge, il prit la parole pour donner son avis.
"Le goût est fort… Et particulièrement âcre. Je ne sais pas trop à quoi je pourrais l’identifier." Il réfléchit un instant pour essayer de faire un lien avec un autre produit qui aurait pu y ressembler. "Peut-être au raifort à la limite. Je comprends que si on en ait jamais goûté, ça puisse être confondu avec des épices ou autres plantes." Les picotements se faisaient un peu plus intenses. "Mais surtout, c’est la sensation qui vient avec qui est le plus dérangeant. J’ai dû prendre le poison il y a une ou deux minutes peut être et j’ai déjà l’impression qu’on a piétiné ma langue. Ça me brûle au fond de la gorge. Je n’aurais pas voulu prendre une concentration plus élevée et surtout, j’aimerais bien prendre l’antidote s’il vous plaît."
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Re: cours n°1 de DCFM | étude des poisons
Dim 20 Mai 2018 - 20:10
Comme il l'espérait, une autre personne décida de prendre la parole afin de compléter ses dires. Et d'après la sonorité de la voix ainsi que la direction de celle-ci, l'étudiant se trouvait… Oh ! Juste derrière lui !
Faisant un quart de tour sur lui-même afin de voir du plus près celui qu'il considérait déjà comme le "maitre des potions", puisque son idée de bézoard n'était pas bête du tout, le summerbee fut surpris en voyant qui se tenait dans son dos lui depuis le début du cours. Grand, cheveux longs, barbu avec un regard profond mais pas intimidant pour autant, l'homme avait tout d'un "papa grizzli" ! Mais, d'après son expérience, les gens qui ressemblaient à des ours intimidants étaient souvent les personnes les plus douces et sensibles. Un peu à la manière des oursons en guimauve : ça paraît dur à l'extérieur, alors que c'est tout mou et fondant à l'intérieur !
Mais bref, pour en revenir à sa réponse, Ayden hocha la tête en signe d'approbation. Il n'avait pas du tout pensé au bézoard et s'en était tenu aux basiques potions de soins qui guérissent tous les maux. Il fallait dire que cette matière n'était pas celle qu'il préférait au lycée, et il en était bien heureux qui son cursus ne l'oblige pas à subir plus d'explosions de chaudron. Il fallait dire qu'en dehors des végétaux, Tolkien n'était pas réputé pour sa grande habileté ni sa patience.
Maintenant que cela était dit, il fallait savoir ce qu'en pensait la professeure de tout ça. Dirigeant à nouveau son attention sur la dame, qui s'approcha tout en souriant. Etait-ce bon signe ? Rien n'était moins sûr et le jeune homme était presque pendu à ses lèvres pour enfin connaître le verdict.
…
A sa grande stupéfaction, il venait de répondre tout juste. Enfin, pour ce qui était des symptômes, ça ne l'étonnait guère puisque c'était son domaine. Par contre, avoir aussi juste pour le type de potion à utiliser alors qu'il avait dit ça de manière tout à faire aléatoire pour ne pas rester sans réponse, ça c'était surprenant. A croire que la faim le rendait intelligent !
Toutefois, il se sentait un peu mal pour son camarade de derrière qui venait de se faire contredire par madame Templeton en appuyant bien sur le fait que sa proposition était mortelle.
Afin de montrer sa compassion à son camarade, il se retourna à nouveau pendant que la petite fiole faisait le tour de la classe, et lui murmura :
"Ca restait pas con, l'idée du bézoard, ça aide pour plein de trucs"
Plein de trucs… ouais, il ne savait pas vraiment de quoi il parlait, mais il se souvenait d'un lointain cours où on lui vantait les mérites de cette petite chose.
Le summerbee aurait bien voulu continuer la conversation, mais il fut rappelé à l'ordre par l'enseignante qui les amena sur un sujet des plus sombres, le tout à coup d'images bien choquantes et la menace qu'ils se fassent un jour tous supprimer. Charmant. Ayden ne put retenir une grimace de dégoût en apercevant les photographies, quand bien même il venait de citer tous les symptômes de façon détachée.
Pourtant, il n'était pas au bout de ses surprises. En effet, la sorcière qui apparemment n'avait pas amené cette fiole comme simple support visuel, tenait à ce que quelqu'un se désigne pour goûter au fluide mortel.
L'idée était folle, insencée même. Et puis, c'était pas comme si quelqu'un allait gentiment se désign…
Suivant le regard abasourdi de l'assemblé, il fixa son voisin de derrière qui venait tout juste de se lever pour avaler le poison. Tolkien ne put s'empêcher de penser que ce type avait une sacrée paire de couilles. Ou une case en moins, au choix.
Ainsi, il l'écouta décrire tout ce qu'il pouvait sentir après ingurgitation du produit. Il ne connaissait pas le raifort, mais il voulait bien croire ce qu'il disait, car il n'avait strictement aucune envie de goûter au poison. Courageux, mais pas suicidaire le garçon.
Puis vint le moment où tous les étudiants fixèrent la professeure lorsque leur camarade lui demanda l'antidote.
Ce n'était pas le moment de faire de blagues…
Faisant un quart de tour sur lui-même afin de voir du plus près celui qu'il considérait déjà comme le "maitre des potions", puisque son idée de bézoard n'était pas bête du tout, le summerbee fut surpris en voyant qui se tenait dans son dos lui depuis le début du cours. Grand, cheveux longs, barbu avec un regard profond mais pas intimidant pour autant, l'homme avait tout d'un "papa grizzli" ! Mais, d'après son expérience, les gens qui ressemblaient à des ours intimidants étaient souvent les personnes les plus douces et sensibles. Un peu à la manière des oursons en guimauve : ça paraît dur à l'extérieur, alors que c'est tout mou et fondant à l'intérieur !
Mais bref, pour en revenir à sa réponse, Ayden hocha la tête en signe d'approbation. Il n'avait pas du tout pensé au bézoard et s'en était tenu aux basiques potions de soins qui guérissent tous les maux. Il fallait dire que cette matière n'était pas celle qu'il préférait au lycée, et il en était bien heureux qui son cursus ne l'oblige pas à subir plus d'explosions de chaudron. Il fallait dire qu'en dehors des végétaux, Tolkien n'était pas réputé pour sa grande habileté ni sa patience.
Maintenant que cela était dit, il fallait savoir ce qu'en pensait la professeure de tout ça. Dirigeant à nouveau son attention sur la dame, qui s'approcha tout en souriant. Etait-ce bon signe ? Rien n'était moins sûr et le jeune homme était presque pendu à ses lèvres pour enfin connaître le verdict.
…
A sa grande stupéfaction, il venait de répondre tout juste. Enfin, pour ce qui était des symptômes, ça ne l'étonnait guère puisque c'était son domaine. Par contre, avoir aussi juste pour le type de potion à utiliser alors qu'il avait dit ça de manière tout à faire aléatoire pour ne pas rester sans réponse, ça c'était surprenant. A croire que la faim le rendait intelligent !
Toutefois, il se sentait un peu mal pour son camarade de derrière qui venait de se faire contredire par madame Templeton en appuyant bien sur le fait que sa proposition était mortelle.
Afin de montrer sa compassion à son camarade, il se retourna à nouveau pendant que la petite fiole faisait le tour de la classe, et lui murmura :
"Ca restait pas con, l'idée du bézoard, ça aide pour plein de trucs"
Plein de trucs… ouais, il ne savait pas vraiment de quoi il parlait, mais il se souvenait d'un lointain cours où on lui vantait les mérites de cette petite chose.
Le summerbee aurait bien voulu continuer la conversation, mais il fut rappelé à l'ordre par l'enseignante qui les amena sur un sujet des plus sombres, le tout à coup d'images bien choquantes et la menace qu'ils se fassent un jour tous supprimer. Charmant. Ayden ne put retenir une grimace de dégoût en apercevant les photographies, quand bien même il venait de citer tous les symptômes de façon détachée.
Pourtant, il n'était pas au bout de ses surprises. En effet, la sorcière qui apparemment n'avait pas amené cette fiole comme simple support visuel, tenait à ce que quelqu'un se désigne pour goûter au fluide mortel.
L'idée était folle, insencée même. Et puis, c'était pas comme si quelqu'un allait gentiment se désign…
Suivant le regard abasourdi de l'assemblé, il fixa son voisin de derrière qui venait tout juste de se lever pour avaler le poison. Tolkien ne put s'empêcher de penser que ce type avait une sacrée paire de couilles. Ou une case en moins, au choix.
Ainsi, il l'écouta décrire tout ce qu'il pouvait sentir après ingurgitation du produit. Il ne connaissait pas le raifort, mais il voulait bien croire ce qu'il disait, car il n'avait strictement aucune envie de goûter au poison. Courageux, mais pas suicidaire le garçon.
Puis vint le moment où tous les étudiants fixèrent la professeure lorsque leur camarade lui demanda l'antidote.
Ce n'était pas le moment de faire de blagues…
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