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(melvi); the edge of tonight
Jeu 21 Juin 2018 - 16:49
melrose & levi
the edge of tonight
La fin de l'année, les vacances d'été, c'est vraiment pas la joie pour un garde-chasse. Tu te tapes tout le domaine à parcourir en long en en large et en travers, à recenser les espèces présentes, à gérer les reproductions, à baguer les nouveaux-nés. Foutue saison des amours. T'avais pas signé pour ça toi, t'avais signé pour du sang et des combats, des batailles à mains armés contre des braconniers mal intentionnés. Tu parles. Personne va venir chasser ici, encore moins en plein milieu du mois de juin. Soupir. Tu refermes ton carnet dans lequel tu gardes la trace de toutes les espèces qui passent sur le domaine et tu caresses Cerbère sur le haut de la tête. « Allez viens mon grand, on y va. » Y a bien qu'avec lui que t'es sympa. Tu refermes la cabane, empoche la clé. Ton chien suit tes pas, obéissant seulement parce que tu daignes lui donner à bouffer de temps en temps. En soi, tu sais bien que c'est pas vrai, qu'un lien s'est crée entre vous au fil des mois. Mais comme pour tout, tu veux pas l'avouer. Tu lèves la tête et, à travers les feuilles, t'aperçois un ciel clair parsemé d'étoiles. La nuit est tombée depuis un moment, les étudiants doivent être couchés ou dehors en train de se soûler, et personne t'attend chez toi. L'occasion rêvée de squatter les murailles à la recherche de nouvelles constellations, seul sous le manteau étoilé. Tu grimpes tout en haut, ton chien qui te suit toujours comme une ombre, et tu t'allonges sur les pierres encore chaudes, les bras sous la tête et le regard émerveillé. Tu pourrais rester des heures comme ça, dans le silence, à observer la voûte céleste. Mais Cerbère se met à gronder et tu sais que vous êtes plus seuls. Tu te relèves sur un coude pour voir qui c'est qui a le culot de venir vous importuner, et tu restes bouche bée. « Levi. » La voix qui craque et le regard qui fusille. Casse-toi, va-t-en de ma vie. T'es pas sûr qu'il comprenne un jour à quel point il a pu te blesser en partant sans rien dire.
@levi dalsgaard
- InvitéInvité
Re: (melvi); the edge of tonight
Ven 22 Juin 2018 - 11:18
the edge of tonight
Levi & Melrose
L'immensité de la voûte céleste noire le délivrant de l'étouffante étreinte du jour, le Grymm se sentait enfin libre. Le clairon des heures de cours avait sonné depuis bien longtemps, sauf pour les courageux qui suivaient l'astronomie. Une perte de temps aux yeux de Levi, qui ne jurait que par sa propre expérience. Les étoiles, les planètes, les trous noirs, tout ce qui faisait le charme de cette science ne méritaient pas d'être rabaissé au niveau de simple matière scolaire. C'était énorme, trop vaste pour que l'homme, sorcier fut-il, puisse prétendre le comprendre et l'enseigner. L'homme n'était qu'un grain de sable dans cette mer de constellations et de nébuleuses, mais il se prétendait maître de tout. Même de la planète sur laquelle il vivait. Parfois, cette simple pensée arrachait des rires ironiques au joueur de Quidditch, tellement le contraste était présent entre l'homme, maître de rien, et la Terre, merveille spatiale et gardienne de la vie.
Minuit approchant, il s'était rendu sur le campus de l'université. La tête dans les étoiles, Levi savait tout de même garder les pieds sur terre, et si l'on pouvait facilement s'imaginer le contraire, le gamin avait quelques priorités. Sa clope passerait après le renard dont il s'était fait un ami ici, dans le parc et la forêt qui bordait le domaine d'Hungcalf. Une brave bête, qui côtoyait créatures magiques et dragons à l'occasion, quand sa curiosité le poussait un peu trop près des enclos. Même si Levi laissait le bien nommé Ifrit vivre sa vie et gambader où bon lui semblait, il ne s'inquiétait pas des lézards géants : le canidé avait plus peur du vieux Helsing que des bêtes en elles-même, et par un coup du sort dont l'étudiant profitait indirectement, le prof de dragonologie semblait toujours dans les parages quand la bête allait mettre son nez dans la carrière.
Le Grymm retrouva rapidement le renard, celui-ci attendant paisiblement assis à côté de l'étang. Peut-être avait-il vu les écailles d'un poisson refléter l'argent des rayons lunaires, mais flemmard comme le type qui lui tenait parfois compagnie les soirs de pleine lune - et il ne parlait pas de Thomas - le canidé respirait la paresse de mettre ne serait-ce que le museau à la surface de l'eau. Après avoir lâché quelques croquettes et biscuits que l'on destinerait aux chiens, les deux compères vagabondèrent, telles des âmes en peine, sur la propriété de l'école. Le sommeil, Morphée ou peu-importe son nom, avait doté Levi d'une certaine résistance à la fatigue, résistance durement acquise après des années à s'accoutumer de boissons énergisantes en tout genre. En plus de son penchant pour la délinquance et l'illégalité des vies nocturnes. Au fil des mois, il était venu à chercher moult excuses pour sa part de responsabilité dans les affaires d'Inverness, mais il fallait dire ce qui était: la soif d'argent était plus forte que tout. La vie lui ayant craché à la gueule dès les premières secondes, il avait trouvé un moyen de lui renvoyer au centuple et d'être une ordure, d'un certain point de vue. Son esprit errant tout comme ses jambes, ces dernières s'étaient comme dirigées d'elles-même vers les remparts du château. Il n'avait même pas remarqué qu'il était rentré dans le bâtiment à un moment, c'est dire que ses affaires l'absorbaient.
Quand il aperçut une silhouette au loin, il soupira. Le hasard avait fait fort ce soir. Melrose et sa crinière de fumée, éternellement flanqué de l'honorable Cerbère, défiait le sommeil autant que lui. C'est Ifrit qui trahit leur présence d'un jappement qui ne passa pas inaperçu aux oreilles du chien, alors que le Grymm songeait à faire demi-tour, comme à chaque fois qu'il apercevait le garde-chasse depuis leurs retrouvailles inopinées. "Levi." Le moment redouté frappe, et il gronde d'une voix qui sonne, malgré les années qui l'ont forgée, comme dans ses souvenirs. Le renard reste caché derrière ses combats boots timberland, craignant la présence inquisitrice du dogue noir qui sonna l'alarme quelques secondes auparavant.
Tiraillé entre l'envie d'aller s’asseoir après sa longue marche le long du campus et celle de rester le plus loin possible du fumeur, il laissa sa tête tomber, feignant la fatigue. Sauf que cette dernière est réellement présente: Levi est fatigué. De ce jeu qu'ils jouent tous les deux sans réellement s'en rendre compte. Il a tout gâché il y a de ça des années, et il en est bien conscient. Il ne cherche aucune excuse, à ce niveau là. C'est juste... compliqué au possible. "Mel'," lâche-t-il dans un soupir en relevant la tête et en affrontant enfin le regard presque meurtrier du garde-chasse. Malgré tout, il tient peut-être là une occasion de faire avancer les choses. En mieux ou en pire, peu lui importe. Mel, c'est son meilleur pote. Point à la ligne. Ce n'est surement pas l'impression qu'il donne, à ce moment précis, mais il est prêt à fournir des efforts pour ce mec là. Et s'il est condamné à perdre Mel, ou a déclencher une guerre entre eux comme à leurs débuts, et bien il l'acceptera. La vie n'offre que très rarement des deuxièmes chances, de vraies deuxièmes chances. Alors c'est pessimiste malgré ses espoirs qu'il se rapproche, s'arrêtant tout de même à bonne distance de l'homme et de son chien, et qu'il allume lui aussi une cigarette. Quand son regard glisse en contre-bas vers Melrose, il n'y a qu'un seul mot, maître de ses pensées. Désolé. Le seul mot qu'il semble impossible de prononcer, celui qu'il n'a employé pas plus d'une dizaine de fois au cours de ses vingt-six années d'existence. "Tout va comme tu veux ?" La question de trop, celle à ne pas poser parmi une myriades d'autres qu'il se serait abstenu de demander. Mais qui ne tente rien n'a rien. Et entre nous, si le garde-chasse venait à lui refaire le visage.. Il l'aurait mérité.
Minuit approchant, il s'était rendu sur le campus de l'université. La tête dans les étoiles, Levi savait tout de même garder les pieds sur terre, et si l'on pouvait facilement s'imaginer le contraire, le gamin avait quelques priorités. Sa clope passerait après le renard dont il s'était fait un ami ici, dans le parc et la forêt qui bordait le domaine d'Hungcalf. Une brave bête, qui côtoyait créatures magiques et dragons à l'occasion, quand sa curiosité le poussait un peu trop près des enclos. Même si Levi laissait le bien nommé Ifrit vivre sa vie et gambader où bon lui semblait, il ne s'inquiétait pas des lézards géants : le canidé avait plus peur du vieux Helsing que des bêtes en elles-même, et par un coup du sort dont l'étudiant profitait indirectement, le prof de dragonologie semblait toujours dans les parages quand la bête allait mettre son nez dans la carrière.
Le Grymm retrouva rapidement le renard, celui-ci attendant paisiblement assis à côté de l'étang. Peut-être avait-il vu les écailles d'un poisson refléter l'argent des rayons lunaires, mais flemmard comme le type qui lui tenait parfois compagnie les soirs de pleine lune - et il ne parlait pas de Thomas - le canidé respirait la paresse de mettre ne serait-ce que le museau à la surface de l'eau. Après avoir lâché quelques croquettes et biscuits que l'on destinerait aux chiens, les deux compères vagabondèrent, telles des âmes en peine, sur la propriété de l'école. Le sommeil, Morphée ou peu-importe son nom, avait doté Levi d'une certaine résistance à la fatigue, résistance durement acquise après des années à s'accoutumer de boissons énergisantes en tout genre. En plus de son penchant pour la délinquance et l'illégalité des vies nocturnes. Au fil des mois, il était venu à chercher moult excuses pour sa part de responsabilité dans les affaires d'Inverness, mais il fallait dire ce qui était: la soif d'argent était plus forte que tout. La vie lui ayant craché à la gueule dès les premières secondes, il avait trouvé un moyen de lui renvoyer au centuple et d'être une ordure, d'un certain point de vue. Son esprit errant tout comme ses jambes, ces dernières s'étaient comme dirigées d'elles-même vers les remparts du château. Il n'avait même pas remarqué qu'il était rentré dans le bâtiment à un moment, c'est dire que ses affaires l'absorbaient.
Quand il aperçut une silhouette au loin, il soupira. Le hasard avait fait fort ce soir. Melrose et sa crinière de fumée, éternellement flanqué de l'honorable Cerbère, défiait le sommeil autant que lui. C'est Ifrit qui trahit leur présence d'un jappement qui ne passa pas inaperçu aux oreilles du chien, alors que le Grymm songeait à faire demi-tour, comme à chaque fois qu'il apercevait le garde-chasse depuis leurs retrouvailles inopinées. "Levi." Le moment redouté frappe, et il gronde d'une voix qui sonne, malgré les années qui l'ont forgée, comme dans ses souvenirs. Le renard reste caché derrière ses combats boots timberland, craignant la présence inquisitrice du dogue noir qui sonna l'alarme quelques secondes auparavant.
Tiraillé entre l'envie d'aller s’asseoir après sa longue marche le long du campus et celle de rester le plus loin possible du fumeur, il laissa sa tête tomber, feignant la fatigue. Sauf que cette dernière est réellement présente: Levi est fatigué. De ce jeu qu'ils jouent tous les deux sans réellement s'en rendre compte. Il a tout gâché il y a de ça des années, et il en est bien conscient. Il ne cherche aucune excuse, à ce niveau là. C'est juste... compliqué au possible. "Mel'," lâche-t-il dans un soupir en relevant la tête et en affrontant enfin le regard presque meurtrier du garde-chasse. Malgré tout, il tient peut-être là une occasion de faire avancer les choses. En mieux ou en pire, peu lui importe. Mel, c'est son meilleur pote. Point à la ligne. Ce n'est surement pas l'impression qu'il donne, à ce moment précis, mais il est prêt à fournir des efforts pour ce mec là. Et s'il est condamné à perdre Mel, ou a déclencher une guerre entre eux comme à leurs débuts, et bien il l'acceptera. La vie n'offre que très rarement des deuxièmes chances, de vraies deuxièmes chances. Alors c'est pessimiste malgré ses espoirs qu'il se rapproche, s'arrêtant tout de même à bonne distance de l'homme et de son chien, et qu'il allume lui aussi une cigarette. Quand son regard glisse en contre-bas vers Melrose, il n'y a qu'un seul mot, maître de ses pensées. Désolé. Le seul mot qu'il semble impossible de prononcer, celui qu'il n'a employé pas plus d'une dizaine de fois au cours de ses vingt-six années d'existence. "Tout va comme tu veux ?" La question de trop, celle à ne pas poser parmi une myriades d'autres qu'il se serait abstenu de demander. Mais qui ne tente rien n'a rien. Et entre nous, si le garde-chasse venait à lui refaire le visage.. Il l'aurait mérité.
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Re: (melvi); the edge of tonight
Lun 25 Juin 2018 - 15:43
melrose & levi
the edge of tonight
Son nom te laisse un goût amer dans la bouche. Tu tires une dernière taffe et écrases la cigarette à tes côtés, les genoux relevés comme une barrière de protection entre toi et l'intrus, les doigts de la main gauche enfoncés dans le pelage de nuit de ton garde du corps. La présence de Levi t'a tendu comme la corde d'un arc, envoyant des ondes de haines dans chacune de tes terminaisons nerveuses. La colère pour cacher la douleur, les prunelles qui flamboient dans l'obscurité pour masquer ton cœur en miettes. Tu lui as jamais pardonné. Mais est-ce que tu lui pardonneras un jour ? Ça te donne envie de crever, cette distance perpétuelle, cette mise à distance impersonnelle. Il te manque putain, plus que tu voudras jamais l'avouer. Tu l'observes, les yeux plissés et méfiants. Cerbère gronde encore à tes côtés. C'est pas dans ses habitudes. Mais un mouvement aux pieds du jeune homme te fait tiquer. Un renard. Tu te mords la langue pour t'empêcher de l'engueuler. C'est ni l'endroit ni le moment pour lui dire que les animaux du domaine doivent pas être apprivoisés. Y a un changement dans l'air et tu sais pas si ça va te plaire. Méfiant, tu le regardes baisser la tête, mine fatiguée et le regard qui sait plus à quoi s'accrocher. T'as trop connu ça Mel, le genre de fatigue qui affecte le corps comme l'esprit. Pourtant tu restes insensible, en retrait, sans rien dire. Il finit par relever les yeux, par trouver les tiens, si clairs, si brûlants. Y a ton surnom qui franchit la barrière de ses lèvres et t'as le cœur qui vacille, les paupières qui cillent et le corps qui se tend encore plus, si c'est possible. Y a trop de choses dans cette simple syllabe, trop de non-dits, trop de peine et de doute, trop d'amitié écrasée pour rien. Il allume sa cigarette et la flamme du briquet illumine son visage un court instant. Un visage qui te ramène des années en arrière, un visage familier que tu connaissais par cœur. Enfin tu croyais. Il te pose une question nonchalante, la question bancale, la question de trop. A croire qu'il a pas réfléchi avant d'ouvrir la bouche. Ça serait pas la première fois. Tu laisses échapper un rire qui a rien de joyeux. « Jusqu'à ce que t'arrives ouais, ça pouvait pas aller mieux. » Tu le fusilles du regard, les prunelles noires dans l'obscurité de la nuit. « Qu'est-ce que tu veux ? »
@levi dalsgaard
- InvitéInvité
Re: (melvi); the edge of tonight
Dim 22 Juil 2018 - 0:22
the edge of tonight
Levi & Melrose
Soyons honnêtes quelques secondes : Levi était une sale race. Il n'aurait été qu'un simple voyeur, extérieur à tous les non-dits entre lui-même et Melrose, il se serait contenté d'hausser les épaules, de tourner les talons et d'écrire une relation drama entre deux personnages de ses nombreuses idées d'histoires. Mais c'était lui qui était prisonnier de la toile comme un misérable insecte, n'ayant plus que le temps de regretter tous ses choix avant l'heure funeste. Si seulement ce n'était pas le garde-chasse, l'araignée qui attendait patiemment dans l'ombre qu'il pousse son dernier soupir, las de se débattre pour rien, puisque rien n'arrangerai les choses. Le capitaine des Grymms soupira, esquissant un sourire en coin au passage. Son éternel pessimisme refaisait surface aux pires moments. Chasse le naturel, il revient au galop, comme on dit en France non ? "J'aurais du rester là-bas..., murmura-t-il à personne en particulier, songeant à Montpellier, oubliant qu'il n'était pas seul, oubliant Melrose et le venin de ses paroles qui agissait tel de l'acide sur une plaie ouverte. Ça faisait mal, et il pouvait essayer de convaincre n'importe qui que c'était le genre de douleur bénéfique, celle qui fait du bien, le public ne mordrai pas. Le seul qu'il prétendait tromper, c'était lui-même. C'est tout là l'art du comique de l'ironie, sauf que lui avait parfaitement conscience du stratagème que son propre esprit élaborait pour lui mentir.
"Were is the person that I know ?", disait la chanson. Introspection, disait Levi. La question, elle se posait aux deux âmes nocturnes contemplant faussement le spectacle de la lune pour éviter à l'un des deux de cracher tout ce que l'autre avait peur d'entendre. Pas maintenant, le Grymm se répétait-il souvent. "C'est pas l'bon moment, il va t'arracher la tête quoi que tu fasses, tu mérites même pas de t'expliquer." Toujours des excuses, mais aucune actions. Et pendant ce temps, les aiguilles tournent. L'heure tourne. Et qu'est-ce qu'il en résulte ? Seulement du temps perdu, et des regrets. Beaucoup de regrets. Et Dieu seul sait que Levi a juré de vivre sa vie loin de ces bouffeurs de vie. Et pourtant, le voilà, à fumer au clair de lune, avec le type qu'il croit être son meilleur ami, ce dernier souhaitant surement l'oublier, le laisser couler comme il devrait le faire. Et s'il le faisait vraiment ? Je crois que tu devrais lui en être reconnaissant, petit con, soufflait une voix caverneuse dans sa tête. Il chassa cette dernière, ne voulant pas ajouter ses délires schizophréniques aux problèmes auxquels il faisait face maintenant.
Se rappelant soudainement que le garde-chasse lui avait posé une question, il se baissa pour prendre Ifrit dans ses bras, le rouquin toujours pas décidé à faire un pas en avant. Cerbère faisait son effet, mais Levi espérait que Mel le tienne en laisse, au moins jusqu'à ce qu'il est le dos tourné. L'écossais finit par s’asseoir en tailleur à même la pierre, posant le renard au creux de ses jambes, tandis qu'il extirpait la cancéreuse à l'emprise de ses lèvres pour souffler une brume qui vint transformer la silhouette déjà noire de colère de Melrose en une apparition fantomatique. "J'suis crevé, je bois trop de café et je peux pas dormir. Content ?", répondit-il sèchement, sur le défensive. Dans une autre réalité, il aurait surement répondu par une de ses blagues douteuses, mais c'était le présent. Il n'était plus à Poudlard, à déconner avec le Gryffondor. Il était à Hungcalf, aux prises avec le garde-chasse. Et le poids de toutes ses années de remords et de mensonges faisaient la pression de mille mers sur les épaules du Grymm. Maintenant, il ne lui restait plus qu'à attendre que le barrage ne cède.
"Were is the person that I know ?", disait la chanson. Introspection, disait Levi. La question, elle se posait aux deux âmes nocturnes contemplant faussement le spectacle de la lune pour éviter à l'un des deux de cracher tout ce que l'autre avait peur d'entendre. Pas maintenant, le Grymm se répétait-il souvent. "C'est pas l'bon moment, il va t'arracher la tête quoi que tu fasses, tu mérites même pas de t'expliquer." Toujours des excuses, mais aucune actions. Et pendant ce temps, les aiguilles tournent. L'heure tourne. Et qu'est-ce qu'il en résulte ? Seulement du temps perdu, et des regrets. Beaucoup de regrets. Et Dieu seul sait que Levi a juré de vivre sa vie loin de ces bouffeurs de vie. Et pourtant, le voilà, à fumer au clair de lune, avec le type qu'il croit être son meilleur ami, ce dernier souhaitant surement l'oublier, le laisser couler comme il devrait le faire. Et s'il le faisait vraiment ? Je crois que tu devrais lui en être reconnaissant, petit con, soufflait une voix caverneuse dans sa tête. Il chassa cette dernière, ne voulant pas ajouter ses délires schizophréniques aux problèmes auxquels il faisait face maintenant.
Se rappelant soudainement que le garde-chasse lui avait posé une question, il se baissa pour prendre Ifrit dans ses bras, le rouquin toujours pas décidé à faire un pas en avant. Cerbère faisait son effet, mais Levi espérait que Mel le tienne en laisse, au moins jusqu'à ce qu'il est le dos tourné. L'écossais finit par s’asseoir en tailleur à même la pierre, posant le renard au creux de ses jambes, tandis qu'il extirpait la cancéreuse à l'emprise de ses lèvres pour souffler une brume qui vint transformer la silhouette déjà noire de colère de Melrose en une apparition fantomatique. "J'suis crevé, je bois trop de café et je peux pas dormir. Content ?", répondit-il sèchement, sur le défensive. Dans une autre réalité, il aurait surement répondu par une de ses blagues douteuses, mais c'était le présent. Il n'était plus à Poudlard, à déconner avec le Gryffondor. Il était à Hungcalf, aux prises avec le garde-chasse. Et le poids de toutes ses années de remords et de mensonges faisaient la pression de mille mers sur les épaules du Grymm. Maintenant, il ne lui restait plus qu'à attendre que le barrage ne cède.
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- InvitéInvité
Re: (melvi); the edge of tonight
Mar 28 Aoû 2018 - 21:58
RP ARCHIVÉ SUITE AU CHANGEMENT DE PERSONNAGE D'UN DES PARTICIPANTS
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