- Margaret RoseburyThe Devil wears blue
- » parchemins postés : 916
» miroir du riséd : Jessica Chastain
» crédits : Angie
» multinick : Jules, Caël et Verena
» âge : 46 ans
» situation : Célibataire
» année d'études : .
» profession : Professeure de Sciences Politiques et Magiques & Directrice des Lufkin
» particularité : Legilimens
» nature du sang : Sang-pur
» gallions sous la cape : 1569
Quand les (mauvais) esprits se rencontrent [Deirdre McDougall]
Ven 22 Juin 2018 - 20:55
L'année scolaire touchait à sa fin, et c'est avec un brin de nostalgie ou plutôt de vague à l'âme qu'Evangeline se dirigeait de son pas rapide et sonore vers la bibliothèque. Les vacances scolaires n'étaient définitivement pas sa période préférée, depuis son départ forcé du Ministère de la Magie suite au changement de majorité, car c'était la seule période de l'année où elle n'avait pas de travail. Evangeline était ce genre de gemme pour qui le travail était essentiel ,elle ne savait pas vivre sans, au Ministère, elle avait toujours quelque chose à faire et ne prenait jamais véritablement de vacances, préférant mettre à profit ses périodes de congés pour rendre visite à des collègues à l'étranger et toujours continuer à approfondir les relations entre les différents ministères de la magie. Mais depuis son limogeage et son arrivée à Hungcalf, elle avait découvert le sens du mot vacances, la véritable définition de ce mot. Et une chose était sûre elle n'aimait pas ce terme loin de là. C'était sûrement le fait de côtoyer ses élèves chaque jour de l'année qui lui provoquait ce manque dès le mois de juillet arriver, ou encore cette sensation de ne plus avoir de but peut-être. Oh certes, elle pouvait toujours compter sur ses vieilles amies avec qui elle pouvait parler potins et gossip, ou côtoyer un ou deux collègues avec lequel elle parvenait à s'entendre, ce qui n'était pas une mince affaire tant son caractère et sa personnalité était décriée au sein de l'université. Mais voilà à quoi se résumer ses vacances : du papotage, des ragots, et rien d'autre. Certes, elle en profitait pour faire des recherches sur sa discipline, à retravailler le programme de sa matière pour trouver de nouveaux séminaires pouvant intéresser les élèves, mais ce n'était pas pareil. C'était comme si sa vie était en pause. Heureusement, il lui restait la lecture, et elle s'entendait suffisamment bien avec le bibliothécaire pour pouvoir emprunter certains livres durant l'été même lorsque la bibliothèque était fermée, autant dire qu'elle empruntait alors une quantité formidable d'ouvrages, la bibliothèque d'Hungcalf étant parfois plus riche que Fleury et Bott, ce qui n'était pas peu dire quand on connaissait la diversité de références de la célèbre librairie.
Justement, ce jour-là, Evangeline venait rendre un ouvrage sur la montée des mouvements socialistes dans les ministères de la magie slaves et voir ce qu'elle pourrait emprunter dans les riches rayonnages de la bibliothèque. Comme elle s'y attendait, il y avait du monde dans la bibliothèque, l'ambiance était studieuse avec les examens de fin d'année qui arrivaient. Une fois ceux-ci terminés, certains étudiants quitteraient définitivement Hungcalf, comme par exemple la si mignonne et parfaite Sapphire McBee, et tous les élèves de dixième année. Les autres feraient la fête dans un bar non loin de l'université ou dans les locaux même de l'établissement, avant de se séparer pour l'été, et elle ne les retrouverait qu'à la rentrée suivante. N'était-elle plus que cela ? Un vieux meuble que l'on dépoussière à la rentrée et que l'on oublie le temps d'un été ? Comme ces vieilles écharpes en laine tricotée que les sorciers affectionnent l'hiver et qu'ils abandonnent dans un coin de leur armoire surchargée à l'approche du printemps, ne s'y intéressant alors qu'au retour des premiers vents frais – ce qui pouvait être assez tôt en Ecosse on pouvait en convenir. C'est dans cette humeur assez mélancolique qu'Evangeline remit son livre au bibliothécaire avant de se diriger vers un des rayonnages qu'elle affectionnait tout particulièrement : l'histoire de la monarchie sorcière en Europe jusqu'au XVIIIème siècle. Un ouvrage que peu d'élèves consultait malheureusement, même s'il se trouvait en face d'un autre rayonnage sur l'approfondissement en sortilèges avancés. C'est en regardant dans cette direction, la main posée sur la tranche rugueuse et ancienne d'un grimoire sur la Cour de Madeleine l'Intransigeante, une reine sorcière française du XIVème siècle, que son regard sévère et sans émotion se posa sur le dos d'un de ses collègues. Elle ne le reconnut pas immédiatement, ce qui l'étonna. Elle pouvait parfois se montrer un peu hautaine, ce qu'on lui reprochait souvent, mais son goût des ragôts l'amenait en général à connaître ses collègues, et elle dut prendre plusieurs minutes avant d'identifier le nouveau surveillant, Deirdre McDougall. Elle ne le connaissait pas plus que cela, ce dernier étant arrivé au mois de mai à Hungcalf. Rattrapée par son passé mondain et son narcissisme d'un autre temps, la dame s'avança dans sa direction et l'interpella.
Monsieur McDougall je présume ? Evangeline Rosebury, Directrice des Lufkin et professeure de Sciences politiques et magiques. Nous n'avions pas encore été présentés il me semble. Vous trouvez ce que vous cherchez?
@Deirdre McDougall
“Si vous voulez des discours, demandez à un homme. Si vous voulez des actes, demandez à une femme.” ▵ endlesslove.
La Dame ne fait pas demi-tour. ▵
- InvitéInvité
Re: Quand les (mauvais) esprits se rencontrent [Deirdre McDougall]
Mer 4 Juil 2018 - 0:59
quand les ( mauvais ) esprits se rencontrent
Silencieusement, presque religieusement tes doigts parcourent la tranche des livres entreposés par ordre alphabétique. Dans cet antre de calme tu as l’impression d’être à ta place. Tu esquisses un sourire moqueur en lisant les titres des livres que tu as déjà dévorés. Depuis ton arrivée tu n’as de cesse d’apprendre. La connaissance est le plus puissant pouvoir. Tous ces étudiants te dévisagent et tu les laisses croire qu’ils sont plus intelligents que toi qui n’a pas fait d’étude. Non, en effet, tu as appris seul. Tu n’as pas eu le choix. Aujourd’hui tu as choisi d’étudier les sortilèges avancés. Tu as pris la décision de mettre de côté l’art des potions quelques temps, le bruit court que des ingrédients ont disparus et il est impensable qu’on retrouve le coupable. Toi.
Ta main passe alors sur la tranche de sortilèges impardonnables et inqualifiables. Il va sans dire que tu connais déjà très bien les sortilèges impardonnables. Tu en connais les incantations, les effets mais aussi les risques encourus en cas d’utilisation. Cela dit les sortilèges inqualifiables sont si nombreux que ce grimoire doit bien avoir des choses à t’apprendre. Alors que tu allais t’en saisir une voix féminine te coupe dans ton élan. Tu fronces les sourcils et reconnait la voix du professeur de sciences politiques et magiques pour l’avoir déjà entendue dans la grande salle. Tu mets alors ce masque qui te définit si bien, masque de froideur et impassible et te retourne vers la vieille femme. « Professeur Rosebury. » Tu la salues simplement avec un hochement de tête respectueux tout en croisant tes mains dans ton dos. « Ravi de faire votre connaissance. » Tu forces un peu ton sourire comme il convient de faire. Rapidement celui-ci s’efface.
Tu connais la réputation de cette femme, elle n’est d’ailleurs plus à faire entre son passé au ministère et les cours qu’elle dirige d’une main de fer à l’université depuis plusieurs années maintenant. Tu dois avouer qu’elle pourrait t’impressionner si elle n’avait pas dépassé la soixantaine. « Je pense en effet avoir trouver un livre qui pourrait correspondre à mes lectures. » Tu lèves le bras vers un livre que tu as déjà lu sortilèges et enchantements scandinaves et le retire de son étagère. Tu ne souhaites pas qu’elle sache vers quoi tes penchants de vengeance te dirigent. Tu regardes derrière elle le rayon de l’histoire de la monarchie sorcière en Europe, tout un programme. Tu avais envie de lui asséner une réplique acerbe comme tu en avais le don. Pourquoi lire ses ouvrages ? N’étiez vous pas aux premières loges ? Facile. Au lieu de cela tu engages la conversation, finalement vu son expérience elle a peut-être des choses à t’apprendre. « Madeleine l’Intransigeante ? » Prononces-tu en voyant l’ouvrage décalé. « Femme d’esprit et de valeur, l’ouvrage est bien écrit mais ne lui rend pas vraiment hommage. » En effet l’histoire de la magie n’a que peu de secrets pour toi, après tout pour maîtriser un art il faut en connaître ses racines.
Ta main passe alors sur la tranche de sortilèges impardonnables et inqualifiables. Il va sans dire que tu connais déjà très bien les sortilèges impardonnables. Tu en connais les incantations, les effets mais aussi les risques encourus en cas d’utilisation. Cela dit les sortilèges inqualifiables sont si nombreux que ce grimoire doit bien avoir des choses à t’apprendre. Alors que tu allais t’en saisir une voix féminine te coupe dans ton élan. Tu fronces les sourcils et reconnait la voix du professeur de sciences politiques et magiques pour l’avoir déjà entendue dans la grande salle. Tu mets alors ce masque qui te définit si bien, masque de froideur et impassible et te retourne vers la vieille femme. « Professeur Rosebury. » Tu la salues simplement avec un hochement de tête respectueux tout en croisant tes mains dans ton dos. « Ravi de faire votre connaissance. » Tu forces un peu ton sourire comme il convient de faire. Rapidement celui-ci s’efface.
Tu connais la réputation de cette femme, elle n’est d’ailleurs plus à faire entre son passé au ministère et les cours qu’elle dirige d’une main de fer à l’université depuis plusieurs années maintenant. Tu dois avouer qu’elle pourrait t’impressionner si elle n’avait pas dépassé la soixantaine. « Je pense en effet avoir trouver un livre qui pourrait correspondre à mes lectures. » Tu lèves le bras vers un livre que tu as déjà lu sortilèges et enchantements scandinaves et le retire de son étagère. Tu ne souhaites pas qu’elle sache vers quoi tes penchants de vengeance te dirigent. Tu regardes derrière elle le rayon de l’histoire de la monarchie sorcière en Europe, tout un programme. Tu avais envie de lui asséner une réplique acerbe comme tu en avais le don. Pourquoi lire ses ouvrages ? N’étiez vous pas aux premières loges ? Facile. Au lieu de cela tu engages la conversation, finalement vu son expérience elle a peut-être des choses à t’apprendre. « Madeleine l’Intransigeante ? » Prononces-tu en voyant l’ouvrage décalé. « Femme d’esprit et de valeur, l’ouvrage est bien écrit mais ne lui rend pas vraiment hommage. » En effet l’histoire de la magie n’a que peu de secrets pour toi, après tout pour maîtriser un art il faut en connaître ses racines.
©Pando
- Margaret RoseburyThe Devil wears blue
- » parchemins postés : 916
» miroir du riséd : Jessica Chastain
» crédits : Angie
» multinick : Jules, Caël et Verena
» âge : 46 ans
» situation : Célibataire
» année d'études : .
» profession : Professeure de Sciences Politiques et Magiques & Directrice des Lufkin
» particularité : Legilimens
» nature du sang : Sang-pur
» gallions sous la cape : 1569
Re: Quand les (mauvais) esprits se rencontrent [Deirdre McDougall]
Jeu 12 Juil 2018 - 20:10
Tu es incorrigible, et tu le sais. Tu n’as jamais eu ta langue dans ta poche et ce n’est pas aujourd’hui que cela allait changer, ce surveillant était nouveau alors il ne méritait aucun traitement de faveur, tu n’en avais jamais eu pour personne, ce n’est pas aujourd’hui que ça allait commencer. Ce serait manquer à ta réputation de femme autoritaire, sèche et même légèrement revêche. Tu savais pourtant que ton caractère d’acier ne plaisait pas à tous, mais ça n’avait jamais été ton but de toute façon. Non, toi ce que tu aimes c’est la vérité, brute et nue, sans aucun artifice, et c’est en brusquant les gens qu’on l’obtenait le plus facilement, alors aller directement à la rencontre de cet homme. Ce dernier allait justement s’emparer d’un ouvrage, mais il semble être interrompu par ta voix, aurait-il quelque chose à cacher à la grande Evangeline Rosebury ? Peut-être, c’est ce que la suite te dirait. Pourtant, c’est un visage placide et impassible qu’il te sert, comme si aucune émotion n’avait jamais traversé son visage. Croyait-il vraiment te berner ? Tu étais devenue maîtresse dans l’art de la dissimulation, c’est cela la politique, un jeu d’être et de paraître, où l’image est parfois plus importante que le discours, tu l’as souvent appris à tes dépends au début, mais c’est fini depuis longtemps. C’est désormais toi qui fige toute émotion de ton visage pour ne jamais être démasquée. Alors forcément, quand tu en vois un autre utiliser ce stratagème, tu le grilles rapidement. Il semble pourtant humble et respectueux. Enfin un homme qui sait où est sa place, ça change
C’est un plaisir réciproque Monsieur McDougall. Surtout dans ce sanctuaire… Il est rare de voir un simple surveillant curieux de nature, vos prédécesseurs n’ont malheureusement pas inscrit cette qualité dans leur carrière.
Tu es avenante, non par sympathie, tu exècres ce mot, non il n’est que de façade, tu sais depuis longtemps qu’une vieille dame qui sourit paraît moins agressive qu’une vieille pie revêche. Mais pourtant, il faut se méfier de l’eau qui dort comme dit l’adage. Mais au fond, tu sens qu’il n’est pas comme les autres. Tu retrouves cette atmosphère si particulière de faux semblant puant l’hypocrisie, comme l’odeur de rance que dégage les cadavres cachés dans les placards. Il prétend s’intéresser aux sortilèges et enchantements scandinaves. Soit, un choix original, mais ce que tu lis en lui ne te plaît pas. Oui, c’est ton habitude, tu uses toujours de ton don de legilimencie avec ceux que tu rencontres pour la première fois. Les sonder pour mieux les manger, c’est ta devise. Pour qui se prenait-il ? Ce n’était pas un petit jeunot sot et puceau qui allait pouvoir te manquer de respect comme ça. Alors tu choisis de creuser un peu plus avant de trouver ce que tu cherches.
Madeleine l’Intransigeante était une femme d’envergure, les sorcières ont toujours été méprisées et sous-estimées dans les livres de référence, il n’y a qu’à voir leurs auteurs : que des sorciers… Ou alors peut-être est-ce son attirance pour les sortilèges inqualifiables ? Bien plus intéressant que les sortilèges scandinaves si vous voulez mon avis, je crois que votre main a frôlé la couverture noire d’un ouvrage bien plus divertissant. Bien qu’il devrait se trouver en réserve, j’en toucherai un mot au bibliothécaire. On ne sait jamais ce que de tels maléfices pourraient donner entre de mauvaises mains… Vous n’êtes pas d’accord, jeune homme ?
Ta voix se veut mielleuse, mais elle devient aigre-douce en insistant sur le mot jeune, avec ce regard de dédain et de condescendance qui te caractérise. Maintenant, il sait que tu sais. Aura-t-il le courage de ses sombres centres d’intérêt ou sera-t-il comme tous les hommes ? Un simple coq préférant chanter là où la poule pond ? Si vous voulez des paroles demandez à un homme, mais si vous voulez des actes, c’est à une femme qu’il faut s’adresser. Mais la confiance est une construction nécessitant de solides fondations…
- Spoiler:
- Je me suis essayé à la deuxième personne du singulier, j'espère que ça t'ira
“Si vous voulez des discours, demandez à un homme. Si vous voulez des actes, demandez à une femme.” ▵ endlesslove.
La Dame ne fait pas demi-tour. ▵
- InvitéInvité
Re: Quand les (mauvais) esprits se rencontrent [Deirdre McDougall]
Ven 20 Juil 2018 - 1:04
quand les ( mauvais ) esprits se rencontrent
Simple. Cet adjectif qu’elle t’assène tel un coup de poignard te fait froncer les sourcils. Un mouvement si rapide qu’elle ne l’a sûrement pas vu. Humiliation. C’est ainsi que tu reçois ce mot. Simple surveillant. C’est pourtant bien ce que tu es. Tu plonges ton regard charbon dans le sien et rapidement tu as cette sensation qui te dérange. Elle lit en toi. Mais qu’elle ne croit pas que cela sera si facile. En bon stratège tu t’es préparé à cette éventualité, effectivement rien ne pouvait présager qu’un membre de la famille Skinner ne soit pas legilimens. Tu fermes alors ton esprit à celle qui essaie de s’y faire une place. Cette vieille bique ne parviendra pas à percer tes plus noirs secrets. Tu inclines légèrement la tête pour la remercier de ce qu’elle a sûrement pensé être un compliment. En effet tu ne ressembles pas à tes prédécesseurs et elle ignore encore à quel point. « Il ne s’agit pas là que de curiosité Professeur. Il s’agit d’apprendre grâce aux lectures. » Tu lui dévoiles volontiers une bride de ce qu’elle cherche à obtenir en s’insinuant dans ta tête, mais uniquement ce que tu es prêt à lui offrir. En effet tu n’es pas là que pour lire, ton but est d’en apprendre un maximum. Tu n’as pas fait d’études mais tu n’es pas idiot pour autant. Ce ne sont pas tes notes qui t’ont exclues du parcours scolaire, bien au contraire, tu aurais pu faire une carrière toute aussi brillante que la sienne. Mais cette soif de sang insatiable t’a contraint à mutiler un animal dans l’enceinte de Poudlard et ton sort en fut scellé. Expulsion.
Elle reprend sur l’intransigeante et voilà qu’elle déblatère des propos féministes. Peut-être a-t-elle raison dans le fond mais qui ça intéresse vraiment ? Si la cause des femmes, qu’elles soient sorcières ou moldues, était une priorité ça se saurait. Puis elle parle des ouvrages que tu parcourrais quelques minutes plus tôt avant qu’elle ne t’interrompe pour te saluer. Méfiance. Elle sait alors quel livre tu t’apprêtais à lire et te donne d’ailleurs un argument sur lequel tu t’appuis pour lui répondre. « Effectivement il n’a pas sa place ici, c’est exactement ce que je me disais avant votre intervention. » Tu ne relèves pas le reste de sa phrase. Son ton mielleux ne masque pas la condescendance dont elle fait preuve. Et effectivement elle pourrait être ta mère. D’ailleurs tu laisses filtrer cette constatation pour qu’elle puisse la lire si elle te sonde. Tu t’es bien renseigné sur les professeurs avant de postuler et tu connais son passé. Mère. Elle aurait pu l’être mais a préféré se débarrasser de ses enfants comme certains se libèrent d’un fardeau. Tu espères la blesser, lui renvoyer ses regrets mais aussi des doutes sur l’identité possible de ces enfants.
Tu ne la lâches pas du regard. Vous êtes fait du même bois, vous êtes du même acabit. Les failles sont imperceptibles pour un œil non averti. Tu guètes la moindre faiblesse, le moindre sourcillement, tressaillement. Ce masque qu’elle porte n’a pas d’effet sur toi, tu portes le même. « Peut-être pourriez-vous me conseiller des ouvrages plus intéressants. Avec votre expérience je suis certain que vous serez de bon conseil. » Un léger sourire étire tes lèvres. Toi aussi tu sais manier les mots. Sans en avoir l’air tu lui rappelles son âge avancé mais tu restes courtois et poli. Cela dit avec son caractère tu t’attends à tout.
Elle reprend sur l’intransigeante et voilà qu’elle déblatère des propos féministes. Peut-être a-t-elle raison dans le fond mais qui ça intéresse vraiment ? Si la cause des femmes, qu’elles soient sorcières ou moldues, était une priorité ça se saurait. Puis elle parle des ouvrages que tu parcourrais quelques minutes plus tôt avant qu’elle ne t’interrompe pour te saluer. Méfiance. Elle sait alors quel livre tu t’apprêtais à lire et te donne d’ailleurs un argument sur lequel tu t’appuis pour lui répondre. « Effectivement il n’a pas sa place ici, c’est exactement ce que je me disais avant votre intervention. » Tu ne relèves pas le reste de sa phrase. Son ton mielleux ne masque pas la condescendance dont elle fait preuve. Et effectivement elle pourrait être ta mère. D’ailleurs tu laisses filtrer cette constatation pour qu’elle puisse la lire si elle te sonde. Tu t’es bien renseigné sur les professeurs avant de postuler et tu connais son passé. Mère. Elle aurait pu l’être mais a préféré se débarrasser de ses enfants comme certains se libèrent d’un fardeau. Tu espères la blesser, lui renvoyer ses regrets mais aussi des doutes sur l’identité possible de ces enfants.
Tu ne la lâches pas du regard. Vous êtes fait du même bois, vous êtes du même acabit. Les failles sont imperceptibles pour un œil non averti. Tu guètes la moindre faiblesse, le moindre sourcillement, tressaillement. Ce masque qu’elle porte n’a pas d’effet sur toi, tu portes le même. « Peut-être pourriez-vous me conseiller des ouvrages plus intéressants. Avec votre expérience je suis certain que vous serez de bon conseil. » Un léger sourire étire tes lèvres. Toi aussi tu sais manier les mots. Sans en avoir l’air tu lui rappelles son âge avancé mais tu restes courtois et poli. Cela dit avec son caractère tu t’attends à tout.
©Pando
- Margaret RoseburyThe Devil wears blue
- » parchemins postés : 916
» miroir du riséd : Jessica Chastain
» crédits : Angie
» multinick : Jules, Caël et Verena
» âge : 46 ans
» situation : Célibataire
» année d'études : .
» profession : Professeure de Sciences Politiques et Magiques & Directrice des Lufkin
» particularité : Legilimens
» nature du sang : Sang-pur
» gallions sous la cape : 1569
Re: Quand les (mauvais) esprits se rencontrent [Deirdre McDougall]
Mer 8 Aoû 2018 - 19:09
Evangeline n'est pas le genre de femme à avoir peur de dire ce qu'elle pense, loin de là. Alors forcément, elle ne prend pas de gant ,quitte à vexer ou humilier les gens. Ce serait même comme si elle le faisait intentionnellement. Non qu'elle soit sarcastique, quoi qu'un peu tout de même, elle ne peut le cacher, alors forcément quand elle mentionne la fonction de Deirdre elle ne peut s'empêcher de lui rappeler que son poste est bien inférieur au sien. Evangeline voit bien que cela dérange son interlocuteur, et ce même s'il tente désespérément de fermer son esprit. Bien essayé, mais il n'est pas occlumens, et Evangeline parvient rapidement à passer au-dessus de cette maigre barrière. Apprendre grâce aux lectures ? Vous m'en direz tant. Son air semblait secret, comme s'il cachait quelque chose et Evangeline était rarement dupe. Apprendre sûrement mais apparemment il n'apprenait pas n'importe quoi.
La curiosité est le plus beau des défauts paraît-il monsieur. Même si c'est à cause de cette curiosité que l'on a accusé cette pauvre Pandore de bien des maux, là où la vraie bêtise était celle des hommes. Une amphore pour garder les malheurs et les maladies, quel maigre défense vous ne pensez pas.
Symptôme de sa fonction d'enseignante ? Ou simple prétention de son savoir ? Peut-être bien les deux mais Evangeline avait toujours cette facilité à intégrer des notions de culture pour la moindre de ses phrases prononcées, comme si c'était naturel pour elle et en l'occurrence ça l'était. Et la curiosité était également un des défauts d'Evangeline, car aureait-elle été un bon professeur si elle n'avait pas examiné le dossier de ce nouveau surveillant dès son embauche par un directeur bien trop laxiste et tolérant ? Ou était-ce à mettre sur le compte de sa pestilence légendaire ? Toujours est-il que ses contacts au Ministère de la magie lui avaient été bien utiles, et c'est comme cela qu'elle avait découvert que le jeune homme avait été exclu de Poudlard dans sa jeunesse pour une faute très grave à Poudlard, et connaissant Poudlard la faute devait vraiment être grave. Les lignes mentionnaient un intérêt morbide pour le sang. Et on lui avait donné un poste à Hungcalf ? Quelle inconscience. Mais Evangeline ne le jugerait pas tout de suite, car on peut parfois être étonné de voir comment une amitié peut se mettre en place. Elle-même était décriée pour ses méthodes très strictes, et si cela n'avait tenu qu'à elle, elle aurait réinstauré les châtiments corporels pour les mauvais élèves, comme cette mauvaise engeance de Muller. Alors elle attendrait avant de se faire une opinion sur cet homme malgré ce sombre passé et ces sombres passions. Mais il sait réagir avec froideur, une qualité en ces temps si détraqués et décadents, où certains d'après ce qu'elle avait entendu dire utilisaient davantage la bibliothèque comme théâtre de leurs ébats putrides et honteux plutôt que pour lire... Au contraire, Evangeline comprend bien qu'il n'est pas dupe, même si elle a l'âge d'être sa mère. Une pensée à laquelle elle peine à ne pas réagir tant cela la révolte. Elle a de l'expérience certes, mais elle n'est pas si vieille que cela n'est-ce pas ? Sa mère ? Non mais pour qui se prenait-il, certes il pourrait très bien l'être vu son âge mais … Non, elle avait bien lu son dossier et il ne pouvait être ce fils abandonné il y a de cela de nombreuses années en France pour continuer à vivre sans charge supplémentaire. Un fils qu'elle n'aura jamais connu... La mélancolie manque de la gagner mais elle se reprend, elle ne peut faire passer sur son visage le moindre sentiment, ce serait indélicat de sa part. Son masque reste de marbre, de justesse, mais il ne tressaille pas un seul instant. Il tente alors un autre jeu, la séduction par les mots et par la soif de savoir. Comment ne pas y répondre ?
Tout dépend ce que vous souhaitez apprendre jeune homme. Je ne sais quel niveau a un surveillant comme vous, mais je sais que cette université compte une bibliothèque bien fournie. Je suppose que l'histoire de la monarchie sorcière ne vous intéresse pas autant que moi, alors permettez-moi plutôt de vous conseiller le très intéressant ouvrage sur L'éducation magique conservatrice. Un vrai guide spirituel pour ceux à qui l'autorité ne fait pas peur. Beaucoup parlent de sortilèges de torture concernant cet ouvrage, mais j'y vois plutôt un sorcier très créatif derrière son auteur, Septimus Coldrigde. J'adore le passage sur le sortilège d'illusion, parait-il qu'il est capable d'enfermer l'élève récalcitrant dans son pire cauchemar jusqu'à ce qu'il apprenne la discipline exigée par le lanceur de sorts. Certains ici mériteraient ce genre de leçons vous ne pensez pas ?
Un monologue, Evangeline en était une adepte attitrée, mais la passion déliait souvent les langues. Surtout sur un ouvrage qui l'avait tant inspiré dans ses plus beaux rêves, bien qu'elle n'ait jamais pu les essayer, la direction étant laxiste sur ce point...
“Si vous voulez des discours, demandez à un homme. Si vous voulez des actes, demandez à une femme.” ▵ endlesslove.
La Dame ne fait pas demi-tour. ▵
- InvitéInvité
Re: Quand les (mauvais) esprits se rencontrent [Deirdre McDougall]
Mar 23 Oct 2018 - 1:17
quand les ( mauvais ) esprits se rencontrent
En silence, tu l’écoutes. La voilà qui palabre sur la boîte de pandore. Les mythes et les légendes ne t’intéresses guère mais tu fais mine d’être captivé. Si cette histoire le laisse indifférent, le fond de ses propos est pourtant vrai. Emprisonner les maux dans une boîte, quelle hérésie. Entre les mains d’une femme qui plus est. Peu importe. La curiosité est un vilain défaut comme s’amusent à le dire les mères à leurs rejetons, du moins c’est ce que tu supposes. Mais de son côté elle semble l’apprécier. La curiosité tu n’en manques pas c’est certain mais pas pour des broutilles. La curiosité te pique lorsque l’on parle de potions ancestrales, de sortilèges à moitié disparus et que sais-je encore. Une curiosité bien placée selon toi mais qui pourrait t’attirer des ennuis si la vieille institutrice venait à parler de tes préférences à ses connaissances. Cela dit elle ne semble pas dans cette optique. Curieusement, elle semble intriguée par ta personne, ton esprit et ta répartie. Il va sans dire qu’elle s’est sûrement renseignée sur toi lors de ton arrivée à l’université, tout comme tu l’avais fait. Elle devait donc savoir pour ta septième année à Poudlard, ce n’était pas un secret mais le directeur en place à ce moment-là ainsi que les professeurs présents lors de ton éviction de l’école de magie se retenaient d’en parler, encore choqués, pour certains, par les images qu’ils avaient pu voir.
Un voile troublé passé sur son visage lorsque tu évoques son âge et tente de la convaincre que tu pourrais être son fils. Tu retiens un léger sourire de satisfaction, tu gardes ta victoire secrète. Visiblement même les vipères ont des points faibles et tu as trouvé le sien. Mais cette impression fugace disparait aussi vite qu’elle est apparue, serait-ce une vue de ton esprit ? Tu en viens presque à douter. Comme cet enfant qui, attendant patiemment le passage du marchant de glace, finit par entendre sa mélodie sans qu’il ne soit là. Tu esquisses un sourire lorsqu’elle parle de la monarchie puis elle attire ton attention sur un autre ouvrage qui effectivement te semble bien plus intéressant. Elle a visé juste. Tu gardes ton sourire en l’écoutant sans lui couper la parole, tu as durement appris ton éducation, des cicatrices sont encore présentes pour te le rappeler. « J’ai quelques noms en tête en effet. » Dis-tu simplement d’un air amusé. Le nom de Sasha Muller te passe à l’esprit à ce moment-là. « Malheureusement ces pratiques sont jugées barbares par les adeptes de l’amour libre et des droits des enfants. » Les hippies n’étaient pas tous des moldus, de nombreux sorciers avaient participés à des rassemblements avec eux et avaient rapporté leurs idées dans le monde magique.
À cette simple idée tu grimaces et hausse les sourcils. Malgré toi ton visage décrit ce que tu penses de tout ça. « Je me ferai un plaisir de plonger dans ces lectures. » Tu baisses légèrement la tête en guise de remerciement. Auriez-vous plus de plus en commun que ce que tu ne pensais au départ ? Te faut-il vraiment t’en faire une ennemie ? Dénoncerait-elle tes dessins si tu lui en soufflais un mot ? C’est bien trop tôt pour le dire. Certains se donnent une image froide et détachée mais sont en réalité en quête d’amour ou de gratitude. « Je crois que vous m’avez bien cerné Professeur. La légilimancie est un véritable don. » Lui dis-tu en la regardant dans les yeux. « Très précieux » Murmures-tu. Tu sais qu’elle peut lire en toi et bien que tu ais essayé d’étudier seul l’occlumancie, tu es bien loin d’être capable de la bloquer totalement. Si tu parviens à t’en faire une amie, peut-être acceptera-t-elle de t’enseigner son don.
Un voile troublé passé sur son visage lorsque tu évoques son âge et tente de la convaincre que tu pourrais être son fils. Tu retiens un léger sourire de satisfaction, tu gardes ta victoire secrète. Visiblement même les vipères ont des points faibles et tu as trouvé le sien. Mais cette impression fugace disparait aussi vite qu’elle est apparue, serait-ce une vue de ton esprit ? Tu en viens presque à douter. Comme cet enfant qui, attendant patiemment le passage du marchant de glace, finit par entendre sa mélodie sans qu’il ne soit là. Tu esquisses un sourire lorsqu’elle parle de la monarchie puis elle attire ton attention sur un autre ouvrage qui effectivement te semble bien plus intéressant. Elle a visé juste. Tu gardes ton sourire en l’écoutant sans lui couper la parole, tu as durement appris ton éducation, des cicatrices sont encore présentes pour te le rappeler. « J’ai quelques noms en tête en effet. » Dis-tu simplement d’un air amusé. Le nom de Sasha Muller te passe à l’esprit à ce moment-là. « Malheureusement ces pratiques sont jugées barbares par les adeptes de l’amour libre et des droits des enfants. » Les hippies n’étaient pas tous des moldus, de nombreux sorciers avaient participés à des rassemblements avec eux et avaient rapporté leurs idées dans le monde magique.
À cette simple idée tu grimaces et hausse les sourcils. Malgré toi ton visage décrit ce que tu penses de tout ça. « Je me ferai un plaisir de plonger dans ces lectures. » Tu baisses légèrement la tête en guise de remerciement. Auriez-vous plus de plus en commun que ce que tu ne pensais au départ ? Te faut-il vraiment t’en faire une ennemie ? Dénoncerait-elle tes dessins si tu lui en soufflais un mot ? C’est bien trop tôt pour le dire. Certains se donnent une image froide et détachée mais sont en réalité en quête d’amour ou de gratitude. « Je crois que vous m’avez bien cerné Professeur. La légilimancie est un véritable don. » Lui dis-tu en la regardant dans les yeux. « Très précieux » Murmures-tu. Tu sais qu’elle peut lire en toi et bien que tu ais essayé d’étudier seul l’occlumancie, tu es bien loin d’être capable de la bloquer totalement. Si tu parviens à t’en faire une amie, peut-être acceptera-t-elle de t’enseigner son don.
- ps:
- je suis sincèrement désolée d'avoir mis autant de temps pour te répondre. j'espère que la réponse te conviendra malgré tout. encore désolée.
©Pando
- Margaret RoseburyThe Devil wears blue
- » parchemins postés : 916
» miroir du riséd : Jessica Chastain
» crédits : Angie
» multinick : Jules, Caël et Verena
» âge : 46 ans
» situation : Célibataire
» année d'études : .
» profession : Professeure de Sciences Politiques et Magiques & Directrice des Lufkin
» particularité : Legilimens
» nature du sang : Sang-pur
» gallions sous la cape : 1569
Re: Quand les (mauvais) esprits se rencontrent [Deirdre McDougall]
Sam 1 Déc 2018 - 10:54
Ce jeune homme semble bien poli, même si ses pensées le trahissent bien plus qu’il ne le pense. Heureusement, il ignore mes capacités de legilimens, et je ne compte pas les dévoiler aussi rapidement, il me faut le tester un peu davantage avant d’aller plus loin dans ce genre de confidences. Il a l’air d’avoir des idées assez arrêtées, mais ce qui me plait surtout est l’obscurité que je perçois dans son âme, l’obscurité peut toujours être utile… Surtout si elle est bien dirigée bien entendu, bien d’autres sorciers avaient compris cette utilité de maîtriser l’obscurité pour mieux s’établir et briller. Après tout une étoile n’est-elle pas plus brillante dans un univers d’ombres plutôt que dans un ciel éclairé ? Qui plus est, ce jeune homme est curieux, une curiosité que beaucoup jugeraient malsaines, mais toute curiosité est bonne à prendre. Il n’y a que ceux qui ne sont pas curieux qui n’avancent jamais dans la vie n’est-ce pas ? Après tout, j’étais moi-même curieuse, et je connais le passé de la majorité des employés d’Hungcalf, luttant ardemment contre l’embauche de certains de ces employés auprès de notre bien trop technocratique doyen, M. McArthur. Je savais donc très bien pourquoi Deirdre avait été évincé de l’école de magie, des raisons bien sombres qui auraient pu me conduire à ne pas vouloir l’approcher, mais je trouvais ses goûts plutôt passionnants, même si je ne partageais pas une telle violence, tout au plus une même condescendance, mais la colère n’était pas dans mon caractère, même si beaucoup pourraient en doutaient. J’étais une femme froide de tempérament et quand je m’énervais, je n’haussais jamais la voix, ça ne servait à rien, car rien n’est plus mordant que la glace là où les flammes ne font que caresser sans blesser.
Je n’aime pas que l’on me rappelle mon âge, et encore moins que l’on me parle d’enfant, car j’ai toujours dans l’esprit cet enfant un jour abandonné que je ne connaîtrais jamais … Je n’avais aucun regret, mais je ne pouvais pas en être fière, et peut-être que j’aurai pu faire des choix différents… Mais aujourd’hui la réalité était bien là, je prenais de l’âge, ou plutôt de l’expérience comme j’aimais à le dire, et pourtant je n’allais laisser aucun héritage… L’héritage est censé être important non ? Et pourtant à ma mort, personne ne reprendre mon flambeau… Pourtant, je me reprends vite et aborde le sujet des maléfices de correction. Un sujet qui semble l’intéresser au plus haut point.
Ha la politique laxiste contemporaine ne cessera de m’exaspérer… Pourtant ce genre de maléfices ne fait aucun mal visible, aucune cicatrice, aucun bleu, aucune fracture… Si seulement l’on pouvait resserrer un peu les vis de l’éducation magique, le pays ne s’en porterait que mieux.
C’était un fait avéré, resserrer la vis n’avait jamais fait de mal, le merveilleux temps des châtiments corporels n’avait jamais fait de mal aux élèves, on obtenait des adultes parfaitement équilibrés aujourd’hui, il suffisait de me regarder n’est-ce pas ? Je suis l’exemple même de la sorcière parfaitement équilibrée. Mais je vois que mon secret est percé à jour.
La legilimencie n’est pas un don mais une capacité jeune homme. Il n’y a rien de plus précieux que le mérite et la récompense du travail. Mais je suis sûr que si vous travailliez dur, avec une certaine aide, vous pourriez arriver à de très bons résultats … Il y a de nombreuses capacités qui permettent de sortir un peu de cet amas gluant des sorciers basiques sans aucun relief…
“Si vous voulez des discours, demandez à un homme. Si vous voulez des actes, demandez à une femme.” ▵ endlesslove.
La Dame ne fait pas demi-tour. ▵
|
|