- InvitéInvité
I believed no one heard me !
Mer 4 Juil 2018 - 16:26
L'animalerie l'un de mes endroits préférés pour me relaxer, beaucoup d'animaux se côtoyaient et restés en liberté, ce qui était un atout pour moi comme ça Newt et Aurora pouvait sortir de mon sac sans trop de soucis. De plus, je n'avais pas à m'expliquer sur la présence de deux nouveaux occupants, je pouvais tout simplement dire que c'était des nouveaux venus sans aucun problème.
En rentrant dans la salle, j'étais seule ce jour-là, il faut dire je venais soit très tôt, soit très tard pour qu'il n'y est pas trop de suspicions. Ce jour-là, je m'étais levé un peu plus tôt et discrètement je m'étais faufilé dans l'animalerie. Je vérifiais que j'étais bien seule et j'ouvrais mon sac. Newt ne se fit pas attendre de rejoindre ses autres compagnons Niffler, tandis qu'Aurora elle fit sa petite toilette journalière avant d'aller rejoindre les autres fées.
Ce serait tellement mieux si nous pouvions lire dans leurs pensées pour qu'il ait le meilleur environnement possible, mais surtout de savoir tout ce qu'ils sont besoins. Il n'avait pas l'air d'être malheureux avec moi, loin de là, ils semblaient plus qu'enchantés de faire partie de mon aventure au sein d'Hungcalf. Je vous jure, deux petits voyous ces deux-là. Je les laissais divaguer à leurs occupations et parcourais un peu plus ce si grand espace.
Je passais à côté d'un Fwooper, heureusement qu'il avait un charme de silence sur lui. J'eus l'occasion ou le malheur d’entendre l'un des leurs pousser sa chansonnette, quel horrible son cet oiseau peut produire. Je passais ensuite à côté d'un Jarvey qui m'accueillait avec deux, trois insultes. Toujours aussi charmant.
Plusieurs petites fées vinrent autour de moi et se mirent à rire. Je rigolais avec elles ne sachant pas de quoi elles parlaient, mais elles avaient l'air d'être dans un gros débat. J'en profitais alors pour admirer ces petites créatures, on ne les entendait pas parler malheureusement. En revanche, je pouvais toujours m'amuser à dire à haute voix de quoi elles parlaient, du moins essayer.
-Ça fait tellement longtemps que je ne t'ai pas vue.
-Tu m'as trop manquée. Au fait tu as entendu la dernière nouvelle, j'ai entendu que Rebecca sortait avec Tim, j'étais choquée.
C'était marrant cinq minutes de faire ça, par contre ça devait vraiment être bizarre si quelqu'un était là à m'écouter imaginer les conversations des fées. En parlant de celles-ci, elles se mirent à rire et à s'envoler un peu plus loin. Je les regardais faire pour entendre à nouveau le Jarvey m'insulter, du moins était-ce moi cette fois-ci ?
- InvitéInvité
Re: I believed no one heard me !
Mer 4 Juil 2018 - 17:59
J'avais mal en me réveillant. Terriblement mal. Mon corps entier me tirait, d'autant plus la peau de ma nuque et de mon dos. La sensation d'être cousue au lit m'arrachait une grimace de douleur alors que je me redressais pour m'asseoir. Avec mon état de fatigue, je devinais qu'il n'était pas bien tard. Encore une fois, je n'avais presque pas pu trouver le sommeil cette nuit. Ça devenait pénible, et j'avais beau prendre les potions qu'on m'avait prescrites, j'avais l'impression de ne pas pouvoir me sortir de cette mauvaise passe. Fort heureusement que je n'étais plus seule dans l'université, ce qui pouvait paraître contradictoire alors que la quasi-totalité des personnes présentes étaient parties pour leurs vacances, ou au camp. Quel dommage, j'aurai aimé m'y rendre.
Un fin sourire tendre vint élargir mes lèvres à cette pensée.
En fait non. Je préférais être ici, et passer du temps avec elle. Il nous fallait profiter avant de nous cacher d'autant plus aux yeux de tous. C'est donc avec le plus de silence possible et le plus de précaution dont je pouvais être capable dans mon état que je me levais, attrapais mes habits et sortais de la pièce.
Fronçant les sourcils alors que je tirais sur mes cicatrices pour m'habiller, je réussissais tant bien que mal à me préparer. Ma nuit avait presque été blanche à cause de mes cauchemars et je craignais lui avoir fait subir la même chose. La chambre était devenue trop étroite à mon esprit, il me fallait prendre l'air pour me calmer. Je devais réussir à me détendre un peu avant de retourner la rejoindre. Quand bien même elle pouvait prétendre le contraire, je ne souhaitais pas lui imposer mes états d'âme constamment. Une fois préparée et aussi fraîche que possible, avec de jolies cernes encerclant mes yeux, je sortais dans les couloirs.
La chaleur n'était pas encore trop insupportable, et c'était tant mieux. Habillée d'un pantalon et d'un t-shirt manches longues doublés d'un pull à col roulé, je craignais tout de même de transpirer sensiblement… néanmoins, je refusais de me découvrir davantage pour le moment. La vue de mon corps mutilé m'était difficilement supportable, je ne voulais pas qu'on puisse porter un jugement dessus. Je préférais être atteinte des moqueries des autres parce que je m'habillais comme en plein hiver.
Comme à mon habitude, munie d'un carnet de note, je déambulais silencieusement dans les couloirs, reprenant mes repères comme si ça faisait des années que je n'étais plus venue ici. Comme quoi, un événement pouvait tout chambouler, et pour le coup, je n'en avais pas vécu qu'un seul. J'aurai aimé me rendre dehors et pouvoir prendre véritablement un bol d'air, mais je n'avais pas le cœur à sortir. Déjà je ne souhaitais pas trop m'éloigner d'elle, et ensuite je préférais rester dans la sécurité de l'université. Ainsi, je savais parfaitement où je pouvais me rendre pour être bien. Il y avait toujours besoin d'aide là-bas. Ça allait être une merveilleuse idée pour moi de me changer les idées et me rendre utile tout en révisant l'un de mes cours préférés.
Poussant les portes menant à l'animalerie, un sourire se dessina sur mon visage en retrouvant les odeurs et les sons que produisaient les nombreuses créatures présentes dans les lieux. J'aimais venir dans cet endroit, pourtant c'était trop rare. J'étais alors intimement persuadée que j'allais tout de suite me sentir mieux et oublier mes tracas du moment durant le temps que je passerais ici. Passant mes doigts dans le pelage d'un Fléreur qui passait par là, je continuais ma route afin de m'orienter vers les créatures ayant besoin d'attention particulière. En passant à côté d'un Jarvey, je lui souriais avec un regard amusé alors qu'il m'adressait de douces paroles grossières. J'aimais bien ces créatures étranges. De plus, avec son masque, il me semblait le reconnaitre et c'est avec des gestes calmes et précis que je l'attrapais pour l'examiner. Il avait bien cicatrisé depuis ma dernière visite, j'en étais heureuse. En le reposant par terre non sans me faire traiter de crâne d'œuf, je le regardais me fuir, amusée. Continuant ma route, mon carnet en main, mon regard fut attiré par la présence de quelqu'un là où se trouvaient habituellement les fées. Tiens. Intriguant que je ne sois pas la seule de si bonne heure, et surtout durant les vacances et le camp. Haussant légèrement un sourcil, je m'approchais de l'inconnue, un peu timidement, mais avec un sourire. Je ne tenais pas particulièrement à débuter une conversation, pourtant il me semblait l'avoir déjà vue, chez les Dandelions.
- Bonjour. Je pensais être la seule lève-tôt
Un fin sourire tendre vint élargir mes lèvres à cette pensée.
En fait non. Je préférais être ici, et passer du temps avec elle. Il nous fallait profiter avant de nous cacher d'autant plus aux yeux de tous. C'est donc avec le plus de silence possible et le plus de précaution dont je pouvais être capable dans mon état que je me levais, attrapais mes habits et sortais de la pièce.
Fronçant les sourcils alors que je tirais sur mes cicatrices pour m'habiller, je réussissais tant bien que mal à me préparer. Ma nuit avait presque été blanche à cause de mes cauchemars et je craignais lui avoir fait subir la même chose. La chambre était devenue trop étroite à mon esprit, il me fallait prendre l'air pour me calmer. Je devais réussir à me détendre un peu avant de retourner la rejoindre. Quand bien même elle pouvait prétendre le contraire, je ne souhaitais pas lui imposer mes états d'âme constamment. Une fois préparée et aussi fraîche que possible, avec de jolies cernes encerclant mes yeux, je sortais dans les couloirs.
La chaleur n'était pas encore trop insupportable, et c'était tant mieux. Habillée d'un pantalon et d'un t-shirt manches longues doublés d'un pull à col roulé, je craignais tout de même de transpirer sensiblement… néanmoins, je refusais de me découvrir davantage pour le moment. La vue de mon corps mutilé m'était difficilement supportable, je ne voulais pas qu'on puisse porter un jugement dessus. Je préférais être atteinte des moqueries des autres parce que je m'habillais comme en plein hiver.
Comme à mon habitude, munie d'un carnet de note, je déambulais silencieusement dans les couloirs, reprenant mes repères comme si ça faisait des années que je n'étais plus venue ici. Comme quoi, un événement pouvait tout chambouler, et pour le coup, je n'en avais pas vécu qu'un seul. J'aurai aimé me rendre dehors et pouvoir prendre véritablement un bol d'air, mais je n'avais pas le cœur à sortir. Déjà je ne souhaitais pas trop m'éloigner d'elle, et ensuite je préférais rester dans la sécurité de l'université. Ainsi, je savais parfaitement où je pouvais me rendre pour être bien. Il y avait toujours besoin d'aide là-bas. Ça allait être une merveilleuse idée pour moi de me changer les idées et me rendre utile tout en révisant l'un de mes cours préférés.
Poussant les portes menant à l'animalerie, un sourire se dessina sur mon visage en retrouvant les odeurs et les sons que produisaient les nombreuses créatures présentes dans les lieux. J'aimais venir dans cet endroit, pourtant c'était trop rare. J'étais alors intimement persuadée que j'allais tout de suite me sentir mieux et oublier mes tracas du moment durant le temps que je passerais ici. Passant mes doigts dans le pelage d'un Fléreur qui passait par là, je continuais ma route afin de m'orienter vers les créatures ayant besoin d'attention particulière. En passant à côté d'un Jarvey, je lui souriais avec un regard amusé alors qu'il m'adressait de douces paroles grossières. J'aimais bien ces créatures étranges. De plus, avec son masque, il me semblait le reconnaitre et c'est avec des gestes calmes et précis que je l'attrapais pour l'examiner. Il avait bien cicatrisé depuis ma dernière visite, j'en étais heureuse. En le reposant par terre non sans me faire traiter de crâne d'œuf, je le regardais me fuir, amusée. Continuant ma route, mon carnet en main, mon regard fut attiré par la présence de quelqu'un là où se trouvaient habituellement les fées. Tiens. Intriguant que je ne sois pas la seule de si bonne heure, et surtout durant les vacances et le camp. Haussant légèrement un sourcil, je m'approchais de l'inconnue, un peu timidement, mais avec un sourire. Je ne tenais pas particulièrement à débuter une conversation, pourtant il me semblait l'avoir déjà vue, chez les Dandelions.
- Bonjour. Je pensais être la seule lève-tôt
- InvitéInvité
Re: I believed no one heard me !
Ven 6 Juil 2018 - 11:11
J'eus comme une mini crise cardiaque quand une voix derrière moi se fit entendre. Je me retournais brusquement pour voir une jeune femme que je reconnaissais des Dandelions. Malheureusement son nom ne me revenait pas en tête.
-Tu m'as fait peur !
Les petites fées rigolaient de plus belle, tandis que le Jarvey accueillait chaleureusement notre nouvelle invitée. Je voyais également deux, trois Niffler la scruter du regard pour apercevoir ne serait-ce que l'ombre d'un précieux ornement.
-Excuse, moi. Bonjour, je ne pensais pas que quelqu'un serait ici de si bonne heure.
Je m'excusais pour mon impolitesse, même si la jeune femme m'avait fait peur, il fallait tout de même rester polie. De plus, je ne pensais pas que c'était dans son intention de me prendre au dépourvu.
-Ton visage m'est familier, on se connaît des Dandelions non ?
C'était une façon de lui demander son nom sans vraiment lui demander. Disons que c'était dix fois mieux de poser la question comme ça que de lui dire que j'avais complètement zappé son prénom.
-Tu es venue ici, pour t'occuper des animaux également ?
C'est la première fois que je la croise à l'animalerie et puis on ne vient pas dans cet endroit pour dormir ou fumer en cachette. Ma question était stupide, mais c'était un bon moyen pour commencer la conversation. Je n'étais pas la meilleure quand il était sujet de se faire des amis, je préférais avoir des potes avec qui traînait, mais ce genre de relation ne durait jamais longtemps. Généralement c'était à cause de ma franchise et de mon insensibilité sur certains sujets.
-Je parie que tu étudies en Botanique et Magizoologie non ?
Enfin bref, j'attendais patiemment que la demoiselle en face de moi me réponde. J'essayais de changer de sujet et de penser à autre chose. Les personnes qui venaient ici étaient généralement dans cette filière et je parierai beaucoup qu'elle en faisait partie également. J'étais une exception à cette règle, mais j'avais tout de même pris les options adéquates. Je les avais surtout pris pour pouvoir éventuellement soigner Newt et Aurora en cas de problème.
- InvitéInvité
Re: I believed no one heard me !
Ven 6 Juil 2018 - 12:02
À son expression, je ne pouvais pas m'empêcher d'enfoncer ma tête dans mes épaules, timide. Je n'aimais pas me faire gronder de la sorte, qu'importe que la personne soit moins âgée que moi, ma timidité prenait toujours le dessus dans ce genre de situation. Ainsi, je venais serrer le carnet que j'avais contre ma poitrine, mes deux mains jointes contre lui, j'étais toute recroquevillée et je n'arrivais qu'à sortir un faible.
- Pardon…
Être ainsi ramassée sur moi-même réveillait les douleurs lancinantes qui étaient en sommeil depuis que je m'étais levée. Je me voyais donc dans l'obligation de sortir ma tête de mes épaules, à l'instar d'une petite tortue non sans retenir une petite grimace de douleur. Une fois les sensations de brûlures passées, je parvenais à retrouver un petit sourire timide alors que je passais mon index entre mon col roulé et mon cou en tirant le tissu de mon pull comme pour me donner un peu d'air.
- Ce n'est rien. Je ne pensais pas non plus croiser quelqu'un à cette heure… en fait… il est quelle heure ?
Je n'avais pas regardé lorsque je m'étais éveillée, trop préoccupée de ne pas la réveiller. J'espérais simplement qu'elle n'allait pas trop s'inquiéter de ne plus me voir à côté d'elle lorsqu'elle ouvrirait les yeux. Néanmoins, je la savais assez rationnelle pour ne pas s'emporter. Au pire, je recevrai une remarque en la retrouvant plus tard. Pour le moment, j'étais venue ici pour me changer les idées, et ça fonctionnait plutôt bien puisque je venais de rencontrer une personne que je connaissais de visu, mais sans plus. Il fallait bien un début à tout.
- Oui, je t'y ai déjà vue également. Abigail Dowell.
Toujours en train de serrer mon carnet contre ma poitrine, je réussissais à bouger un bras pour tendre ma main à la jeune femme en face de moi, en signe de politesse et de tranquillité. Je n'étais pas venue ici pour faire peur aux gens et encore moins pour déranger. Je voulais seulement oublier. Une fois les politesses échangées, j'étais prête à retourner de mon côté de l'animalerie, la laissant tranquille avec les fées, mais ses paroles me retinrent. Je penchais un peu la tête sur le côté en élargissant légèrement mon sourire.
- En effet. Ça faisait longtemps que je n'étais plus venue, et ce matin je me suis dit que c'était le bon moment.
Reprenant alors mon chemin, l'invitant à me suivre d'un signe du menton, je me contentais d'acquiescer comme toute réponse à sa question sur mes études. Je ne me voyais dans aucune autre branche que celle de la botanique et des magizoologistes… et peu de monde me voyait ailleurs également. Au moins, mon avenir semblait tout tracé et plutôt paisible. Tout du moins, du côté de mon métier. Concernant mes études et ma relation, ça allait sans doute être plus difficile, mais je n'en avais cure. Les sacrifices en valaient le coup.
- Et toi ?
Tout en marchant tranquillement et en écoutant mon interlocutrice, je baissais mes mains le long de mon corps, mon carnet toujours précieusement tenus. Je voulais prendre des notes sur l'animal que je souhaitais voir maintenant, mais je n'étais pas certaine que la jeune femme que je venais de rencontrer ait le niveau. Je voulais donc m'assurer qu'elle savait ce qu'elle faisait, et surtout, qu'elle pouvait être capable de suivre mes instructions. Je m'arrêtais donc non loin de l'enclos des hippogriffes. Je savais que l'un d'eux s'était blessé à une aile en défendant son territoire, la raison de sa présence dans l'animalerie. Ces créatures de classification XXX ne devaient pas être prises à la légère, et je ne voulais pas un nouvel accident, je n'en avais pas la force physique.
- Je dois aller examiner l'un d'eux. Est-ce que tu sais comment les approcher ?
Ça pouvait paraître étrange que je puisse poser une question pareille et que je puisse sembler si sûre de moi avec mon apparence. En effet, mon corps ayant décidé de s'arrêter de mûrir à mes 16 ans, j'avais gardé cette apparence alors que j'en avais 10 de plus. Ma voix était tranquille mais quelque peu fluette, et je n'étais pas bien grande non plus, avoisinant le mètre soixante. J'étais une petite étrangeté de la nature qui aimait les créatures dangereuses, surtout les dragons. Je savais que je perdais en crédibilité aux premiers abords, mais ça m'amusait en règle générale, car mon apparence ne représentait pas la manière dont je travaillais.
- Pardon…
Être ainsi ramassée sur moi-même réveillait les douleurs lancinantes qui étaient en sommeil depuis que je m'étais levée. Je me voyais donc dans l'obligation de sortir ma tête de mes épaules, à l'instar d'une petite tortue non sans retenir une petite grimace de douleur. Une fois les sensations de brûlures passées, je parvenais à retrouver un petit sourire timide alors que je passais mon index entre mon col roulé et mon cou en tirant le tissu de mon pull comme pour me donner un peu d'air.
- Ce n'est rien. Je ne pensais pas non plus croiser quelqu'un à cette heure… en fait… il est quelle heure ?
Je n'avais pas regardé lorsque je m'étais éveillée, trop préoccupée de ne pas la réveiller. J'espérais simplement qu'elle n'allait pas trop s'inquiéter de ne plus me voir à côté d'elle lorsqu'elle ouvrirait les yeux. Néanmoins, je la savais assez rationnelle pour ne pas s'emporter. Au pire, je recevrai une remarque en la retrouvant plus tard. Pour le moment, j'étais venue ici pour me changer les idées, et ça fonctionnait plutôt bien puisque je venais de rencontrer une personne que je connaissais de visu, mais sans plus. Il fallait bien un début à tout.
- Oui, je t'y ai déjà vue également. Abigail Dowell.
Toujours en train de serrer mon carnet contre ma poitrine, je réussissais à bouger un bras pour tendre ma main à la jeune femme en face de moi, en signe de politesse et de tranquillité. Je n'étais pas venue ici pour faire peur aux gens et encore moins pour déranger. Je voulais seulement oublier. Une fois les politesses échangées, j'étais prête à retourner de mon côté de l'animalerie, la laissant tranquille avec les fées, mais ses paroles me retinrent. Je penchais un peu la tête sur le côté en élargissant légèrement mon sourire.
- En effet. Ça faisait longtemps que je n'étais plus venue, et ce matin je me suis dit que c'était le bon moment.
Reprenant alors mon chemin, l'invitant à me suivre d'un signe du menton, je me contentais d'acquiescer comme toute réponse à sa question sur mes études. Je ne me voyais dans aucune autre branche que celle de la botanique et des magizoologistes… et peu de monde me voyait ailleurs également. Au moins, mon avenir semblait tout tracé et plutôt paisible. Tout du moins, du côté de mon métier. Concernant mes études et ma relation, ça allait sans doute être plus difficile, mais je n'en avais cure. Les sacrifices en valaient le coup.
- Et toi ?
Tout en marchant tranquillement et en écoutant mon interlocutrice, je baissais mes mains le long de mon corps, mon carnet toujours précieusement tenus. Je voulais prendre des notes sur l'animal que je souhaitais voir maintenant, mais je n'étais pas certaine que la jeune femme que je venais de rencontrer ait le niveau. Je voulais donc m'assurer qu'elle savait ce qu'elle faisait, et surtout, qu'elle pouvait être capable de suivre mes instructions. Je m'arrêtais donc non loin de l'enclos des hippogriffes. Je savais que l'un d'eux s'était blessé à une aile en défendant son territoire, la raison de sa présence dans l'animalerie. Ces créatures de classification XXX ne devaient pas être prises à la légère, et je ne voulais pas un nouvel accident, je n'en avais pas la force physique.
- Je dois aller examiner l'un d'eux. Est-ce que tu sais comment les approcher ?
Ça pouvait paraître étrange que je puisse poser une question pareille et que je puisse sembler si sûre de moi avec mon apparence. En effet, mon corps ayant décidé de s'arrêter de mûrir à mes 16 ans, j'avais gardé cette apparence alors que j'en avais 10 de plus. Ma voix était tranquille mais quelque peu fluette, et je n'étais pas bien grande non plus, avoisinant le mètre soixante. J'étais une petite étrangeté de la nature qui aimait les créatures dangereuses, surtout les dragons. Je savais que je perdais en crédibilité aux premiers abords, mais ça m'amusait en règle générale, car mon apparence ne représentait pas la manière dont je travaillais.
- InvitéInvité
Re: I believed no one heard me !
Mer 11 Juil 2018 - 20:52
-Tu n'as pas à t'excuser ne t'en fais pas.
Un petit sourire aux lèvres, elle avait l'air encore plus crispée que moi. La timidité était un grand défaut chez moi, mais si je trouvais quelqu'un d'encore plus timide que moi, je pouvais généralement passer outre.
-Il doit être 6h30 quelque chose comme ça.
Je m'étais levée à six heures pour me laisser le temps de me réveiller un peu avant de commencer ma journée. Elle me tendit sa main et se présenta, elle m'indiqua de la suivre également, ce que je fis. Elle devait être mon aîné de quelques années, pas énormément, mais assez pour pouvoir m'apprendre des choses dont je n'avais pas encore de notion.
-Valeria Fancourt ! Et je suis dans les forces publiques, mais j'ai bien entendu pris l'option SACM.
Je la suivais devant l'enclos des hippogriffes abandonnant les petites fées et je voyais que l'un d'eux s'était salement blessé à l'aile. L'hippogriffe se retourna pour nous regarder. Je gardais mes yeux rivés dans les siens et m'inclinai légèrement faisant ainsi une petite révérence. Il en fit de même et je m'approchais de celui-ci, inspectant son aile.
-Bien sûr, je n'en avais pas eu vent que l'un s'était blessé. Comment est-ce arrivé ?
Une blessure à l'aile, s'était-il pris dans une branche ou avait-il été attaqué par l'un de ses congénères. Tellement de possibilités, si peu de réponses. Je n'avais pas encore appris à soigner les hippogriffes, mais je avais parfaitement les approcher. Nous l'apprenions également à Ilvermorny, tout comme à Poudlard à ce que j'ai pu entendre.
-Tu as certainement plus d'expériences que moi, pas que je te dise que tu es vieille hein. Mais tu as l'air de mieux connaître l'animal que moi. En revanche, j'aimerais beaucoup prendre des notes de ce que tu vas faire si cela te convient.
J'essayais de détendre l'atmosphère avec un peu d'humour espérant qu'elle ne prenne pas mal ce que je venais de lui dire. Malgré avoir l'air plus jeune, j'ai pu comprendre pendant des discussions avec les Dandelions que l'apparence ne fait pas le moine.
- InvitéInvité
Re: I believed no one heard me !
Mer 11 Juil 2018 - 23:50
6h30 du matin… j'ai failli tomber à la renverse lorsqu'elle me l'annonçait. J'avais dû dormir quoi ? 2 ou 3 heures tout au plus ? Décidément j'étais loin de retrouver ma forme d'il y a quelques semaines, et j'en soupirais, las.
Lorsqu'elle me serrait la main, je lui souriais tout en retenant son prénom dans un coin de ma tête. C'était la première fois que je rencontrais un étudiant en Forces Publiques, ou tout du moins, qu'il me le dise ouvertement. Je n'y entendais rien, alors, j'étais curieuse, comme avec tout ce que je ne connaissais pas, ou presque.
- Enchantée. En quoi consistent les études en Forces Publiques ?
Évidemment, j'en avais une vague idée, mais en apprendre plus de la bouche d'une étudiante n'en était que plus intéressant et riche. Tout du moins à mon goût. Marchant tranquillement jusqu'au parc des hippogriffes, je m'arrêtais à l'extérieur en attendant la réponse de mon interlocutrice à ma question, mais elle n'y répondait pas, tout du moins, pas verbalement. Je la regardais s'approcher de l'animal sans crainte, sûre d'elle. Moi, méfiante, je me tenais prête à intervenir, mais je devais reconnaître que je m'étais fait du souci pour rien en constatant que la monture ailée s'inclinait respectueusement devant la Summerbee. À croire que l'attaque que j'avais subie me rendait nerveuse pour rien. En la voyant aller inspecter l'aile, je ne pouvais m'empêcher de sourire légèrement tout en m'approchant à mon tour, saluant l'hippogriffe et également ceux les plus proches. Il n'était pas impossible que l'un d'eux veuille défendre le blessé. Ces animaux territoriaux étaient particulièrement intelligents, je m'en méfiais donc naturellement même si une fois le respect mutuel instauré il n'y avait plus grand-chose à redouter.
- C'est pour cette raison qu'il est ici. D'après ce que je sais, il a défendu son territoire et a fini par être blessé.
Observant Valeria du coin de l'œil, je ne pouvais m'empêcher de pouffer à sa remarque.
- Tu es bien la première à insinuer que je suis vieille, je devrais peut-être te remercier.
En effet, ça me changeait qu'on puisse me dire que j'étais plus âgée que quelqu'un alors que la plupart des gens me voyaient comme une adolescente.
- Prends les notes que tu veux. Je vais te montrer. Regarde ici.
Je ne pouvais pas m'en empêcher, c'était plus fort que moi lorsqu'un interlocuteur montrait de l'intérêt envers la magizoologie et les soins aux créatures magiques, je montrais et partageais. Même si je ne me sentais pas les fibres d'une enseignante, le fait d'aider divers élèves plus jeunes que moi dans des cours d'appuis, et aussi d'être une grande sœur, me rendait sans doute plus pédagogue que ce que je voulais bien admettre. Ainsi, je retirais doucement le baume collé à l'aile de l'animal pour montrer à mon interlocutrice les marques. Sans y toucher, je désignais les détails avec mon index.
- On devine des traces de griffures.
Avec délicatesse, je prenais une partie de l'aile entre mes deux mains après avoir posé mon carnet de note à terre puis j'incitais l'hippogriffe à étendre son membre. Sans forcer, je vérifiais la souplesse de l'ossature et la repousse des plumes tout en continuant mes explications.
- Tu vois ici sur l'articulation il y a aussi des marques. Soit il s'est battu contre un congénère, soit contre une autre créature. C'est difficile à dire.
Il n'y avait pas à dire, malgré mon allure de gamine, j'étais véritablement à l'aise avec les animaux. Je regrettais simplement que les dragons ne soient pas aussi facilement abordables. Relâchant l'aile de la créature, je venais le caresser à l'encolure avant de me baisser pour attraper mon carnet et vérifier mes notes de ma dernière visite. Je m'éloignais ensuite vers une petite remise que les magizoologues avaient mises en place. Il était possible d'y trouver divers objets et matériel pour les hippogriffes, dont ce qu'il fallait pour apporter les divers soins. Signant la fiche concernant l'animal en question, démontrant ainsi que j'étais venue, et à quelle heure, pour le soigner, je prenais les divers herbes et potions pour préparer un nouveau cataplasme. Je prenais le temps d'expliquer chaque composant et l'effet qu'il aura. Calmant, anti douleur, cicatrisant, etc.
Une fois le tout préparé, je revenais vers l'hippogriffe en commençant à appliquer ma mixture. Après un court instant de démonstration, je me tournais vers mon élève improvisée.
- Tu veux lui mettre toi ?
Après tout, c'est en forgeant que l'on devient forgeron.
Lorsqu'elle me serrait la main, je lui souriais tout en retenant son prénom dans un coin de ma tête. C'était la première fois que je rencontrais un étudiant en Forces Publiques, ou tout du moins, qu'il me le dise ouvertement. Je n'y entendais rien, alors, j'étais curieuse, comme avec tout ce que je ne connaissais pas, ou presque.
- Enchantée. En quoi consistent les études en Forces Publiques ?
Évidemment, j'en avais une vague idée, mais en apprendre plus de la bouche d'une étudiante n'en était que plus intéressant et riche. Tout du moins à mon goût. Marchant tranquillement jusqu'au parc des hippogriffes, je m'arrêtais à l'extérieur en attendant la réponse de mon interlocutrice à ma question, mais elle n'y répondait pas, tout du moins, pas verbalement. Je la regardais s'approcher de l'animal sans crainte, sûre d'elle. Moi, méfiante, je me tenais prête à intervenir, mais je devais reconnaître que je m'étais fait du souci pour rien en constatant que la monture ailée s'inclinait respectueusement devant la Summerbee. À croire que l'attaque que j'avais subie me rendait nerveuse pour rien. En la voyant aller inspecter l'aile, je ne pouvais m'empêcher de sourire légèrement tout en m'approchant à mon tour, saluant l'hippogriffe et également ceux les plus proches. Il n'était pas impossible que l'un d'eux veuille défendre le blessé. Ces animaux territoriaux étaient particulièrement intelligents, je m'en méfiais donc naturellement même si une fois le respect mutuel instauré il n'y avait plus grand-chose à redouter.
- C'est pour cette raison qu'il est ici. D'après ce que je sais, il a défendu son territoire et a fini par être blessé.
Observant Valeria du coin de l'œil, je ne pouvais m'empêcher de pouffer à sa remarque.
- Tu es bien la première à insinuer que je suis vieille, je devrais peut-être te remercier.
En effet, ça me changeait qu'on puisse me dire que j'étais plus âgée que quelqu'un alors que la plupart des gens me voyaient comme une adolescente.
- Prends les notes que tu veux. Je vais te montrer. Regarde ici.
Je ne pouvais pas m'en empêcher, c'était plus fort que moi lorsqu'un interlocuteur montrait de l'intérêt envers la magizoologie et les soins aux créatures magiques, je montrais et partageais. Même si je ne me sentais pas les fibres d'une enseignante, le fait d'aider divers élèves plus jeunes que moi dans des cours d'appuis, et aussi d'être une grande sœur, me rendait sans doute plus pédagogue que ce que je voulais bien admettre. Ainsi, je retirais doucement le baume collé à l'aile de l'animal pour montrer à mon interlocutrice les marques. Sans y toucher, je désignais les détails avec mon index.
- On devine des traces de griffures.
Avec délicatesse, je prenais une partie de l'aile entre mes deux mains après avoir posé mon carnet de note à terre puis j'incitais l'hippogriffe à étendre son membre. Sans forcer, je vérifiais la souplesse de l'ossature et la repousse des plumes tout en continuant mes explications.
- Tu vois ici sur l'articulation il y a aussi des marques. Soit il s'est battu contre un congénère, soit contre une autre créature. C'est difficile à dire.
Il n'y avait pas à dire, malgré mon allure de gamine, j'étais véritablement à l'aise avec les animaux. Je regrettais simplement que les dragons ne soient pas aussi facilement abordables. Relâchant l'aile de la créature, je venais le caresser à l'encolure avant de me baisser pour attraper mon carnet et vérifier mes notes de ma dernière visite. Je m'éloignais ensuite vers une petite remise que les magizoologues avaient mises en place. Il était possible d'y trouver divers objets et matériel pour les hippogriffes, dont ce qu'il fallait pour apporter les divers soins. Signant la fiche concernant l'animal en question, démontrant ainsi que j'étais venue, et à quelle heure, pour le soigner, je prenais les divers herbes et potions pour préparer un nouveau cataplasme. Je prenais le temps d'expliquer chaque composant et l'effet qu'il aura. Calmant, anti douleur, cicatrisant, etc.
Une fois le tout préparé, je revenais vers l'hippogriffe en commençant à appliquer ma mixture. Après un court instant de démonstration, je me tournais vers mon élève improvisée.
- Tu veux lui mettre toi ?
Après tout, c'est en forgeant que l'on devient forgeron.
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