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Let's talk potions (Agrippa)[Terminé]
Jeu 12 Juil 2018 - 20:31
Let's talk potions
Il fait beau aujourd'hui. C'est pas la folie non plus, hein, on est encore qu'en Ecosse, mais il fait assez beau pour que je sorte de chez moi en robe, sans prendre de pull ou parapluie. Espérons que le temps restera au beau fixe. J'avais décidé de passer ma matinée à la bibliothèque. Comme activité estivale, on peut faire mieux. Mais bon, il faut se rendre à l'évidence, je suis en thèse, pas en vacances. Autant avancer au maximum pendant les périodes sans cours pour ne pas être à la ramasse à la fin de la dixième année. Du coup j'ai passé ma matinée à fouiller des livres, à noter des noms de potions, de plantes, à faire des listes. J'avais enfin réussi à trouver par où commencer les recherches : les potions. C'est un domaine que j'adore, qui ressemble à la chimie que j'étudiais jusqu'en juin, et qui pourrait peut-être être utilisé par les moldus. Ce serait quelque chose que je devrais étudier tiens, l'influence du préparateur sur la finalité d'une potion.
Après cet éclair de génie, j'avais passé une grosse heure à fouiller dans la section potions pour voir si une pareille étude avait été envisagée dans le passé. Force était de constater qu'il y en avait peu, ou alors trop faiblement étudiés. La plupart dissipaient l'idée d'une potion faite par un moldu car l'utilisation d'une baguette magique était nécessaire à la préparation de toute potion. Toute ? Il faudrait en être sûr. Après l'ouverture d'une bonne dizaine de livres de potions, il était difficile d'en trouver ne nécessitant pas l'utilisation d'une baguette. Peut-être quelqu'un de plus expérimenté pourrait m'aider là-dessus. Le professeur de potions ? Il est peut-être en vacances. Bah, j'ai qu'à tenter.
Toc, toc. Mon poing cogne gentiment sur le bois de la porte renfermant le bureau du professeur de potions. Ya plus qu'à espérer qu'il soit là. Et qu'il ne me vire pas de son bureau à cause de mon sujet de thèse.
Après cet éclair de génie, j'avais passé une grosse heure à fouiller dans la section potions pour voir si une pareille étude avait été envisagée dans le passé. Force était de constater qu'il y en avait peu, ou alors trop faiblement étudiés. La plupart dissipaient l'idée d'une potion faite par un moldu car l'utilisation d'une baguette magique était nécessaire à la préparation de toute potion. Toute ? Il faudrait en être sûr. Après l'ouverture d'une bonne dizaine de livres de potions, il était difficile d'en trouver ne nécessitant pas l'utilisation d'une baguette. Peut-être quelqu'un de plus expérimenté pourrait m'aider là-dessus. Le professeur de potions ? Il est peut-être en vacances. Bah, j'ai qu'à tenter.
Toc, toc. Mon poing cogne gentiment sur le bois de la porte renfermant le bureau du professeur de potions. Ya plus qu'à espérer qu'il soit là. Et qu'il ne me vire pas de son bureau à cause de mon sujet de thèse.
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@Agrippa Skinner
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Re: Let's talk potions (Agrippa)[Terminé]
Ven 13 Juil 2018 - 15:30
J'avais terminé de ranger mes affaires et de m'installer il y a plusieurs jours déjà. À présent j'occupais mon temps soit à découvrir les moindres pierres de l'université pour m'y sentir à l'aise et pour éviter d'être surprise par la suite, soit à préparer l'année à venir. Ce qui était certain c'est que les élèves n'allaient pas s'ennuyer avec moi. Nous allons être loin des cours ennuyeux à apprendre le Polynectar. J'allais donner de véritables sujets, et je savais par avance que j'allais devoir être strict. La plupart des élèves ne connaissait pas la moitié des ingrédients présents dans cette salle de cours, j'en étais presque certaine. Dommage, je manquais de cobaye pour en avoir le cœur net. Ça allait être un sujet parfait d'entrée en matière.
Le temps maussade d'aujourd'hui me permettait de rester au calme au sous-sol du bâtiment, au frais. Lieu étrange lorsqu'on connait mon rang et mes habitudes, pourtant ça me convenait très bien. C'était au diapason de mon humeur massacrante et de ce que je projetais. La luxure n'était pas que mon seul visage, toutefois, je savais que je devais faire profil bas. Le plus important allait d'être protéger les miens, je ne pouvais pas me laisser aller à de trop importants égards de comportement même si l'envie était bel et bien présente. Me faire renvoyer n'allait pas non plus être le but de la démarche, si j'étais présente ici c'était pour une raison très précise. Échouer avant même de commencer n'était même pas envisageable.
Retraçant dans l'ordre les priorités que je ne devais pas perdre de vue dans ma tête, je réussissais à me calmer. Il y avait des jours comme ça, où on se levait du pied gauche sans véritables raisons. Expirant pour continuer sur ma lancée, j'allais apposer ma plume sur le parchemin devant moi concernant les cours lorsque j'entendais toquer à la porte d'entrée de mon appartement. Sans lever le nez de mon parchemin, je relevais des yeux menaçants en direction de la porte. Qui osait me déranger ??! Je n'avais déjà pas envie d'entendre le pet d'une souris ! Alors les élucubrations stupides de l'un de mes collègues, non merci. Pire !! Un élève. Quoique… voyons le bon côté des choses, ça allait peut-être être mon bouc émissaire pour la journée. Voyons les choses du bon côté.
Sous cet angle, je réussissais à sourire, de manière malsaine évidemment. Ne prenant même pas la peine de me relever pour aller ouvrir moi-même, je déverrouillais le battant d'un sortilège silencieux.
- Entrez. Et ne touchez à rien.
C'était exagéré, car en réalité, je n'avais presque rien amené dans cet ersatz de placard à balai qui me servait d'appartement. Car il fallait être réaliste, les pièces qui constituaient mon nouveau chez moi étaient, réunies toutes ensembles, peut-être aussi grande que la salle de bain du manoir des Skinner. Il n'y avait donc pas grand-chose à toucher en entrant ici. Mais je voulais signifier quel genre de personne j'étais à la jeune femme que je voyais à l'encadrure de la porte. Une élève sans doute. Parfait.
Poussant soigneusement les parchemins sur lesquels j'étais en train de travailler, je fixais mon interlocutrice de mon regard inquisiteur et sévère, gardant mon expression froide et fermée habituelle. Le dos droit, les mains jointes devant moi, j'attendais qu'elle soit devant mon bureau pour reprendre.
- Bonjour. Que voulez-vous ?
Le temps maussade d'aujourd'hui me permettait de rester au calme au sous-sol du bâtiment, au frais. Lieu étrange lorsqu'on connait mon rang et mes habitudes, pourtant ça me convenait très bien. C'était au diapason de mon humeur massacrante et de ce que je projetais. La luxure n'était pas que mon seul visage, toutefois, je savais que je devais faire profil bas. Le plus important allait d'être protéger les miens, je ne pouvais pas me laisser aller à de trop importants égards de comportement même si l'envie était bel et bien présente. Me faire renvoyer n'allait pas non plus être le but de la démarche, si j'étais présente ici c'était pour une raison très précise. Échouer avant même de commencer n'était même pas envisageable.
Retraçant dans l'ordre les priorités que je ne devais pas perdre de vue dans ma tête, je réussissais à me calmer. Il y avait des jours comme ça, où on se levait du pied gauche sans véritables raisons. Expirant pour continuer sur ma lancée, j'allais apposer ma plume sur le parchemin devant moi concernant les cours lorsque j'entendais toquer à la porte d'entrée de mon appartement. Sans lever le nez de mon parchemin, je relevais des yeux menaçants en direction de la porte. Qui osait me déranger ??! Je n'avais déjà pas envie d'entendre le pet d'une souris ! Alors les élucubrations stupides de l'un de mes collègues, non merci. Pire !! Un élève. Quoique… voyons le bon côté des choses, ça allait peut-être être mon bouc émissaire pour la journée. Voyons les choses du bon côté.
Sous cet angle, je réussissais à sourire, de manière malsaine évidemment. Ne prenant même pas la peine de me relever pour aller ouvrir moi-même, je déverrouillais le battant d'un sortilège silencieux.
- Entrez. Et ne touchez à rien.
C'était exagéré, car en réalité, je n'avais presque rien amené dans cet ersatz de placard à balai qui me servait d'appartement. Car il fallait être réaliste, les pièces qui constituaient mon nouveau chez moi étaient, réunies toutes ensembles, peut-être aussi grande que la salle de bain du manoir des Skinner. Il n'y avait donc pas grand-chose à toucher en entrant ici. Mais je voulais signifier quel genre de personne j'étais à la jeune femme que je voyais à l'encadrure de la porte. Une élève sans doute. Parfait.
Poussant soigneusement les parchemins sur lesquels j'étais en train de travailler, je fixais mon interlocutrice de mon regard inquisiteur et sévère, gardant mon expression froide et fermée habituelle. Le dos droit, les mains jointes devant moi, j'attendais qu'elle soit devant mon bureau pour reprendre.
- Bonjour. Que voulez-vous ?
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