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Dhercy ~ Un coup de chiffon et ça repart
Mer 8 Aoû 2018 - 9:05
Dhan était un adepte du dimanche matin. Ce dernier n'impliquait pas forcément une grasse matinée, bien que l'une d'entre elles, en charmante compagnie, n'était jamais de refus, mais il appréciait également d'être simplement au calme chez lui, prendre le temps de déjeuner sans avoir mille choses à faire. La plupart du temps, il s'installait dans la cuisine, sur l'un des tabourets qui encadraient l'ilôt central, ou encore sur l'avancée molletonnée qui entourait la grande fenêtre, un café ou un thé à la main. Parfois, il allumait la radio pour mettre un peu de musique, mais il préférait, de loin, jouir du silence largement manquant tout au long de sa semaine à l'université. Il lui arrivait de lire le journal du jour, ou même de faire des mots croisés en mordillant un crayon à papier plus vieux que le monde, comme un petit vieux qui s'accroche à quelques bribes de connexions neuronales. Non vraiment, Dhan était un fervent adepte de la sacro sainte matinée dominicale. Quelle dommage qu'il n'y en ait qu'une par semaine, et que Mercy Donovan fusse sa collocataire.
Dhan avait découché la veille, oui, bon, il l'avouait, mais c'était loin d'être une histoire scabreuse : il était retourné à Londres, chez ses parents, pour une cousinade un peu trop arrosée qui l'avait empêché de produire la moindre goutte de magie avant que la dernière goutte d'alcool soit évacuée de son organisme. Conséquences, il était donc rentré tard dans la soirée, ou plutôt tôt dans la matinée : le soleil se levait à peine, son réveil n'avait pas encore sonné dans le vide dans sa chambre. La clé grinça dans la serrure, et Dhan grimaça en sentant une résistance alors qu'il poussait la porte. Un signe, mauvaise signe, vilain présage de ce qu'il risquait de trouver de l'autre coté. Une grande inspiration, et il poussa la porte de l'épaule, écartant au passage un sac à main si lourd qu'il devait contenir des briques, des détritus de repas à emporter, une pile de vêtements et d'autres objets que les yeux fatigués de Dhan se refusaient à identifier. L'appartement semblait avoir été traversé par une tornade: il y en avait de partout, sur le sol, la table, en haut des meubles qu'il avait choisi et agencé avec soin pour faire du salon un endroit à la fois confortable et pratique. Dans l'évier de la cuisine agonisaient des canettes de bière, une bouteille de vin, en tout cas trop de boisson pour un seul homme, ou une seule femme. Le grand brun soupira, passant la main sur la peau froissée de fatigue de son visage, enfonçant pouce et index contre ses paupières.Pourtant, l'aveuglement temporaire ne changea rien à la situation quand il rouvrit les yeux : c'était le bordel, un bon gros bordel comme dans ses pires cauchemars de maniaque de la propreté et de l'ordre, un calvaire que la fatigue ne suffisait pas à occulter. Oh bien sur, il aurait pu bailler et décider qu'il s'occuperait de tout cela dans l'après midi, une fois la gueule de bois passée. Seulement voilà, jamais il ne pourra trouver le repos en connaissance de ce qui se trouvait derrière la porte. Il allait devoir agir, et certainement pas seul. Il enjamba d'autres artefacts qui jonchaient le sol du couloir pour se rendre jusqu'à la porte close qui dissimulait la chambre de sa colocataire : Mercy Donovan, la seule, l'unique, et heureusement, parce que l'équilibre de monde ne pourrait supporter deux engeances de cet acabit. Il l'adorait, Mercy, ce n'était pas la question, mais il n'allait décemment pas la laisser s'en sortir à si bon compte. Parce qu'il n'y avait que deux choses qui pouvaient retourner un appartement avec autant d'efficacité : un troupeau d'éruptifs et Mercy. Aux dernières nouvelles, il n'y avait pas d'éruptifs dans cette partie de la ville.
- Mercy, Mercy, Mercy, je me doute que tu es là, dans quel état et dans quelle compagnie, je m'en moque, mais il est hors de question que l'appartement reste comme ça. MERCY !
Oui, il devait à peine être six heures du matin. Non, il n'avait aucun scrupule à la réveiller à une heure aussi matinale. C'était une sorcière, nom d'une pipe, elle aurait pu arranger tout ça en trois coups de baguette avant de dormir, si elle voulais être sur de ne pas être réveillée par la maniaquerie incarnée au petit jour. Quoi qu'à voir l'état général de l'habitation, peut être n'était elle pas en état de tenir sa baguette droite hier au soir. ça promettait.
Dhan avait découché la veille, oui, bon, il l'avouait, mais c'était loin d'être une histoire scabreuse : il était retourné à Londres, chez ses parents, pour une cousinade un peu trop arrosée qui l'avait empêché de produire la moindre goutte de magie avant que la dernière goutte d'alcool soit évacuée de son organisme. Conséquences, il était donc rentré tard dans la soirée, ou plutôt tôt dans la matinée : le soleil se levait à peine, son réveil n'avait pas encore sonné dans le vide dans sa chambre. La clé grinça dans la serrure, et Dhan grimaça en sentant une résistance alors qu'il poussait la porte. Un signe, mauvaise signe, vilain présage de ce qu'il risquait de trouver de l'autre coté. Une grande inspiration, et il poussa la porte de l'épaule, écartant au passage un sac à main si lourd qu'il devait contenir des briques, des détritus de repas à emporter, une pile de vêtements et d'autres objets que les yeux fatigués de Dhan se refusaient à identifier. L'appartement semblait avoir été traversé par une tornade: il y en avait de partout, sur le sol, la table, en haut des meubles qu'il avait choisi et agencé avec soin pour faire du salon un endroit à la fois confortable et pratique. Dans l'évier de la cuisine agonisaient des canettes de bière, une bouteille de vin, en tout cas trop de boisson pour un seul homme, ou une seule femme. Le grand brun soupira, passant la main sur la peau froissée de fatigue de son visage, enfonçant pouce et index contre ses paupières.Pourtant, l'aveuglement temporaire ne changea rien à la situation quand il rouvrit les yeux : c'était le bordel, un bon gros bordel comme dans ses pires cauchemars de maniaque de la propreté et de l'ordre, un calvaire que la fatigue ne suffisait pas à occulter. Oh bien sur, il aurait pu bailler et décider qu'il s'occuperait de tout cela dans l'après midi, une fois la gueule de bois passée. Seulement voilà, jamais il ne pourra trouver le repos en connaissance de ce qui se trouvait derrière la porte. Il allait devoir agir, et certainement pas seul. Il enjamba d'autres artefacts qui jonchaient le sol du couloir pour se rendre jusqu'à la porte close qui dissimulait la chambre de sa colocataire : Mercy Donovan, la seule, l'unique, et heureusement, parce que l'équilibre de monde ne pourrait supporter deux engeances de cet acabit. Il l'adorait, Mercy, ce n'était pas la question, mais il n'allait décemment pas la laisser s'en sortir à si bon compte. Parce qu'il n'y avait que deux choses qui pouvaient retourner un appartement avec autant d'efficacité : un troupeau d'éruptifs et Mercy. Aux dernières nouvelles, il n'y avait pas d'éruptifs dans cette partie de la ville.
- Mercy, Mercy, Mercy, je me doute que tu es là, dans quel état et dans quelle compagnie, je m'en moque, mais il est hors de question que l'appartement reste comme ça. MERCY !
Oui, il devait à peine être six heures du matin. Non, il n'avait aucun scrupule à la réveiller à une heure aussi matinale. C'était une sorcière, nom d'une pipe, elle aurait pu arranger tout ça en trois coups de baguette avant de dormir, si elle voulais être sur de ne pas être réveillée par la maniaquerie incarnée au petit jour. Quoi qu'à voir l'état général de l'habitation, peut être n'était elle pas en état de tenir sa baguette droite hier au soir. ça promettait.
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Re: Dhercy ~ Un coup de chiffon et ça repart
Mer 8 Aoû 2018 - 16:28
UN COUP DE CHIFFON ET ÇA REPART
Samedi 28 avril 2018
- Mercy, Mercy, Mercy, je me doute que tu es là, dans quel état et dans quelle compagnie, je m'en moque, mais il est hors de question que l'appartement reste comme ça. MERCY !
Un grognement, inaudible de l’autre côté de la porte. Voilà ta réponse à Dhan. T’as mal au crâne Mercy. Une migraine pas possible. Toi, t’as abusé sur la binouze et autres mauvais alcools. Tu rabats ta couverture sur ta tête, peu désireuse de te lever, alors que les événements, flous de la veille te reviennent en mémoire.** « Hey Mercy ! Cap ou pas cap de boire cette girafe à toi seule en étant en équilibre sur les mains ? » « Cap, bien sûr ! Qu’est-ce que tu crois ! » Déjà bien imbibée, tu as joint le geste à la parole. Titubant sur tes mains, tu as bu les trois litres de liquide sans t’arrêter. Tout ce dont tu te souviens, c’est que ce n’était pas de la bière en fait. Après, ta mémoire est un véritable trou. Tu ne sais plus ce qu’il s’est passé.**
Tu ne sais même pas comment tu as regagné ton lit. Mais ce qui est sûr, c’est que tu y es. Tu tâtonnes machinalement à côté de toi, pour te rendre compte qu’il n’y a personne. C’est un soulagement, qui n’explique cependant pas comment tu es arrivée là. Le début de la soirée, en tout cas, tu t’en souviens…** « Hey, Dean, Linda, ça vous dit une soirée posée ? Mon coloc est pas là ce soir ! » « Oh ! Cool ! On ramène ce qu’il faut ! » Ce que tu n’avais pas prévu, car pour une fois, t’étais sérieuse en parlant d’une soirée posée, c’était qu’ils allaient débarquer avec des potes, dont les trois-quarts que tu ne connaissais pas, et avec une montagne d’alcool. Heureusement, t’es pas du genre prise de tête. Tu prends comme ça vient. Tu as précisé qu’il ne fallait rien casser. Les objets fragiles – appartenant pour la plupart à Dhan – tu les as mis dans la chambre de celui-ci. Pour le reste, les autres ont poussé les meubles et tu as juste eu le temps d’insonoriser l’appartement pour ne pas déranger les voisins avant qu’ils ne mettent la musique à fond et que l’alcool ne commence à couler. Une véritable fête signe des sauteries des Beer Flop à l’université. Les roulages de pelle en moins.**
Alors que Dhan continue de tambouriner à la porte de ta chambre, tu grognes un peu plus fort avant d’attraper ton oreiller et de l’envoyer mollement – pourtant au maximum de tes forces à l’heure actuelle sur la porte – « C’est pas l’heure ! » marmonnes-tu. Au fond, tu ne sais même pas quelle heure il est. Tes yeux sont littéralement collés l’un à l’autre. Comme s’il y avait de la glu. Un tour potache que certains auraient pu jouer, c’est sûr et certain. Tu tournes dans ton lit, tournant le dos à la porte, bien décidée à ignorer ton colocataire et ses envies de ménage. Une lubie digne d’une femme enceinte… songes-tu en commençant à te rendormir malgré le bruit.
- InvitéInvité
Re: Dhercy ~ Un coup de chiffon et ça repart
Mer 29 Aoû 2018 - 23:18
Sans fausse modestie, Dhan se considérait sincérement comme un colocataire arrangeant. Il était bien plus soigneux que la plupart des hommes, consciencieux du bien être de ce qui partageaient son lieu de vie. Il n'était pas franchement bruyant, et quand il rentrait tard, il prenait garde de ne pas faire de bruit, lançant des Silencio à tout va pour faire taire la douche, les portes, le parquet, bref, tout ce qui pouvait trahir sa présence à une heure indue. Il ne rechignait pas à faire les corvées, à la moldue quand il en avait le temps, d'un coup de baguette quand il était pressé, et ne détestait pas cuisiner non plus. Sans être le plus grand des cordons bleus, il avait quelques spécialités qui valaient le détour, chargés d'épices indiennes et de saveurs exotiques. Tenez, par exemple, Dhan ne jurait que par le lait de coco, dans ses plats comme en cosmétique, c'était d'ailleurs excellent pour la peau et sa barbe légendaire. Mais ça, c'était une autre histoire, qu'il se fera un plaisir de vous raconter plus tard.
En attendant que Mercy daigne donner signe de vie, il balaya à nouveau la pièce de vie du regard, cherchant un fil conducteur à ce paysage de désolation : à bien y regarder, il avait bel et bien l'impression qu'elle avait invité une fraternité à fêter les vacances dans leur appartement. Il tiqua en remarquant que la plupart de ses biens personnels n'étaient plus là, les tableaux n'étaient plus aux murs – murs tachés d'une étrange matière fluorescente, d'ailleurs-, la tenture indienne non plus, puis se rassura : ce n'était pas la première fois que cela arrivait, Mercy avait pris l'habitude de tout stocker dans sa chambre qu'elle fermait à double tour pour que personne ne vienne abimer ses affaires. Enfin, ça, c'était la plupart du temps. Il lui était arrivé de retrouver un ou deux types dans son lit, aussi, en train d'enlacer une bassine ou, plus excentrique, un rouleau de prédictions datant de l'empire romain. Un document précieux que Dhan avait du nettoyer de la bave du bel endormi indélicat au petit jour, ce qui avait bien fait marrer l'infirmière.
C'est toujours l'heure pour un brin de toilette ma grande !
Le ton se voulait enjoué, mais dans l'intonation semblait couver une menace dont la teneur n'était pas difficile à saisir : elle avait bien intérêt à se lever, et vite, si elle ne voulait pas qu'il la traine dans le salon dévasté par les pieds et, croyez le ou non, il en était non seulement capable, mais de plus il avait tout à fait les capacités de le faire. Il se passa la main dans les cheveux, puis sur le visage : ses yeux lui piquaient, il était fatigué, il ne révait que d'une chose, c'était bel et bien d'aller dormir lui aussi, mais il ne pourrait le faire en sachant ce qu'il y avait dans la pièce d'à coté. Il attendit encore une bonne et trop longue minute dans l'espoir de voir Mercy sortir de sa piaule, avant de murmurer d'une voix grave et pourtant parfaitement audible pour la jeune femme :
Deary, si dans dix secondes, tu n'es pas en pantoufles et peignoir devant moi prête à en découdre, prendre la totalité de ce qui recouvre le sol et les murs, je l'agglomère en une boule molle et gluante et je te l'envoie dessus. Ne me force pas à être une personne désagréable alors que je t'aime tellement.
Si ça, c'était pas de l'ultimatum... Et dire qu'à la base, il voulait simplement, simplement aller dormir, et voilà où il en était, quelle tristesse. Ça ferait rire les copains, à ne pas en douter.
En attendant que Mercy daigne donner signe de vie, il balaya à nouveau la pièce de vie du regard, cherchant un fil conducteur à ce paysage de désolation : à bien y regarder, il avait bel et bien l'impression qu'elle avait invité une fraternité à fêter les vacances dans leur appartement. Il tiqua en remarquant que la plupart de ses biens personnels n'étaient plus là, les tableaux n'étaient plus aux murs – murs tachés d'une étrange matière fluorescente, d'ailleurs-, la tenture indienne non plus, puis se rassura : ce n'était pas la première fois que cela arrivait, Mercy avait pris l'habitude de tout stocker dans sa chambre qu'elle fermait à double tour pour que personne ne vienne abimer ses affaires. Enfin, ça, c'était la plupart du temps. Il lui était arrivé de retrouver un ou deux types dans son lit, aussi, en train d'enlacer une bassine ou, plus excentrique, un rouleau de prédictions datant de l'empire romain. Un document précieux que Dhan avait du nettoyer de la bave du bel endormi indélicat au petit jour, ce qui avait bien fait marrer l'infirmière.
C'est toujours l'heure pour un brin de toilette ma grande !
Le ton se voulait enjoué, mais dans l'intonation semblait couver une menace dont la teneur n'était pas difficile à saisir : elle avait bien intérêt à se lever, et vite, si elle ne voulait pas qu'il la traine dans le salon dévasté par les pieds et, croyez le ou non, il en était non seulement capable, mais de plus il avait tout à fait les capacités de le faire. Il se passa la main dans les cheveux, puis sur le visage : ses yeux lui piquaient, il était fatigué, il ne révait que d'une chose, c'était bel et bien d'aller dormir lui aussi, mais il ne pourrait le faire en sachant ce qu'il y avait dans la pièce d'à coté. Il attendit encore une bonne et trop longue minute dans l'espoir de voir Mercy sortir de sa piaule, avant de murmurer d'une voix grave et pourtant parfaitement audible pour la jeune femme :
Deary, si dans dix secondes, tu n'es pas en pantoufles et peignoir devant moi prête à en découdre, prendre la totalité de ce qui recouvre le sol et les murs, je l'agglomère en une boule molle et gluante et je te l'envoie dessus. Ne me force pas à être une personne désagréable alors que je t'aime tellement.
Si ça, c'était pas de l'ultimatum... Et dire qu'à la base, il voulait simplement, simplement aller dormir, et voilà où il en était, quelle tristesse. Ça ferait rire les copains, à ne pas en douter.
- InvitéInvité
Re: Dhercy ~ Un coup de chiffon et ça repart
Mer 19 Sep 2018 - 10:14
UN COUP DE CHIFFON ET ÇA REPART
Samedi 28 avril 2018
Tu es en passe de te rendormir, Mercy, en imaginant Dhan avec un ventre de femme enceinte, avec des lubies de femme enceinte. Tu pouffes malgré toi, songeant que t’as bien envie de faire un peu de métamorphose sur lui pour voir ce que ça donnerait réellement. Tu glisses lentement dans le sommeil, un sourire amusé sur les lèvres lorsqu’il reprend la parole. « C'est toujours l'heure pour un brin de toilette ma grande ! » Tu grognes plus fort et tu tâtonnes à la recherche de ta baguette, désireuse de faire cesser ce bruit importun. Tu te fous de la menace qui pèse derrière le ton amical de Dhan. Il ne te fait pas peur. Il ne t’a jamais fait peur et ce n’est pas aujourd’hui que ça va commencer. Tu parviens, enfin, à t’emparer de l’objet de tes désirs. Tu tentes de lancer un sourdinam muet sur la porte, pour ne plus entendre les cris de Dhan, mais échoues lamentablement. Tout ce qui sort du bout de ton médium magique, c’est un jet d’eau qui retombe sur toi comme si on t’avait renversé une bassine sur la tête. Tu pousses un cri en te mettant en position assise sur ton lit et ouvres les yeux en portant tes mains à ton crâne pour repousser en arrière tes longues mèches brunes complètement détrempées. « Putain de bordel de merde ! » cries-tu, sans te soucier de ton langage. Vous êtes entre adultes, après tout. « Fait chier ! » lances-tu encore tandis qu’il reprend la parole pour te lancer un ultimatum. Sur le coup, t’as envie de l’envoyer chier. T’es pas réveillée. T’as une gueule de bois monumentale. T’es de mauvais poil.
Néanmoins, tu sors de ton lit – qu’il faudra sécher avant que tu puisses retourner dedans – et tu vas ouvrir la porte de ta chambre sobrement vêtue de tes cheveux trempés qui cachent ta poitrine. « Merde, Dhan. Tu me fais chier. Tes affaires sont à l’abri dans ta chambre. Rien n’a été cassé. Pour le reste, ça peut attendre deux ou trois heures que j’ai dormi et décuvé. » lui dis-tu avant de refermer la porte devant son nez. Tu n’as même pas fait attention à sa tête. A dire vrai, tu n’es pas en état de remarquer quoique ce soit. Tu as bien trop mal au crâne et simplement faire les quelques pas qui séparent ton lit de la porte a été un effort considérable ce matin. Non, vraiment, tu ne tiens pas debout et tu titubes jusqu’à ton plummard, sur lequel tu t’écroules, les fesses en l’air et à l’air. Et encore… Tu as failli t’écrouler avant. Tu n’es plus qu’à demi-consciente lorsque tu entends la porte s’ouvrir derrière toi, mais tu restes sans réaction, comme la loque que tu es ce matin.
@Dhan Chaffinch désolée du délai, et de la petitesse de mon post!
- InvitéInvité
Re: Dhercy ~ Un coup de chiffon et ça repart
Jeu 4 Oct 2018 - 15:47
Le bruit de l’eau jaillissant de la baguette de Mercy de l’autre coté de la porte close fit écarquiller en grands les yeux pourtant mi clos de fatigue du jeune homme : Mais qu’est ce qu’elle foutait, encore ? Il avait bien la tentation de se saisir de la poignée de porte et d’entrer pour trouver du sens à ces bruits étranges, mais en même temps … Dieu seul savait ce qu’il pouvait trouver là bas derrière, et il n’était pas vraiment sur d’être paré à toute éventualité, en fait.
- … Tu es sure que ça va ?
En réponse, un magnifique « Putain de bordel de merde ! Fait chier ! » retentit dans tout l’appartement. A priori, le jet d’eau, ce n’était pas prévu. Dhan étouffa un éclat de rire dans un toussement goguenard à la vue d’une Mercy certes dénudée, mais avant tout trempée comme une soupe. L’effet était tellement amusant qu’il n’en écouta qu’à moitié les remontrances courroucées de la belle qui lui postillonnait au visage, ulcérée de s’être faite réveiller – navré- , et plus encore de s’être infligée une douche surprise. Il se laissa même claquer la porte au nez, non sans résister à une dernière provocation. Foutu pour foutu, de toute façon.
- On devrait le faire maintenant, pourtant, c’est pas agréable quand on est fraichement douchée de se coucher dans une maison sale …
Cherchait il les ennuis ? Assurément, il aurait capitulé d’ordinaire, mais il sentait bien qu’elle allait finir par craquer, la brunette. Elle lui ferait payer, à un moment donné mais qu’importe. Il avait si rarement le dernier mot. Dans un élan de courage frôlant l’inconscience, il ouvrit finalement la porte de la chambre du bout de l’index, découvrant le champ de bataille qu’était l’espace privé de l’infirmière. Ça et là trainait ce qui devaient être ses vêtements de la veille, de l’avant veille, de la semaine dernière qu’elle avait préféré abandonner là plutôt que de mettre dans la panière à linge, il y avait aussi quelques cannettes vide, une trousse de secours éventrée, et d’autres objets tout aussi insolites que déplacés dans une pièce destinée, à la base, au repos. Et bien sur, une énorme flaque d’eau trônait majestueusement au milieu de la pièce, petite mare sans canard qui s’étalait paresseusement sur le parquet qui n’allait pas tarder à gondoler.
- Seigneur… Nous sommes trop vieux pour ces bêtises, Mercy Deary, vraiment….
D’un geste de la main, il invoqua le peignoir de la jeune femme dans l’espoir que le contact chaud et molletonné du vêtement lui donne un peu de réconfort et de motivation à se lever, enfin. Et puis accessoirement, bien qu’il eut l’habitude des excentricité de la jeune femme, il n’était pas tout à fait à l’aise avec l’idée qu’elle vienne l’aider à faire le ménage complètement nue. Pas qu’il fut trop pudique, c’était plus Mercy qui ne l’était vraiment pas assez, parfois, surtout quand c’était pour l’embêter, lui. S’accroupissant à coté du lit de la belle – et trempée- fausse endormir, il enfonça son index dans la joue humide de cette dernière, un sourire sur les lèvre, chuchotant un lugubre :
- Je t’empêcherai de dormir tant que le salon ne brillera pas plus que notre avenir.
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le lancer de dés
★1 : Le peignoir arrive dans la chambre, mais allez savoir pourquoi, préfère atterrir d'abord dans la flaque d'eau avant d'aller recouvrir Mercy comme une serpillière. Oups
★2-4: Le peignoir arrive dans la chambre.... accompagné de tout le linge de maison, ensevelissant Mercy sous les serviettes éponges chaudes et la robe de chambre. Au moins, elle n'a pas froid !
★5-6: Le peignoir arrive dans la chambre pour envelopper Mercy d'un vêtement pudique et agréablement tiède. Quel talent.
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Re: Dhercy ~ Un coup de chiffon et ça repart
Jeu 4 Oct 2018 - 15:47
Le membre 'Dhan Chaffinch' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
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- InvitéInvité
Re: Dhercy ~ Un coup de chiffon et ça repart
Lun 5 Nov 2018 - 16:15
UN COUP DE CHIFFON ET ÇA REPART
Samedi 28 avril 2018
t’es de particulièrement mauvais poil ce matin, Mercy. Il faut dire que gueule de bois, réveil en fanfare et trombes d’eau sur la tête, ça fait pas bon ménage. Et l’idée de faire le ménage à 6h du matin te révulse encore plus. Là, t’as qu’une envie, Mercy: mettre la tête de Dhan dans les ordures. Et tu sais pertinemment que, s’il te force à faire ça maintenant, ça va pas le faire. Déjà, tu vas être d’une humeur massacrante pendant au moins trois jours, mais ensuite, tu sais pertinemment que ta vengeance sera terrible. et lui aussi le sait parfaitement. Aussi, tu ne comprends pas pourquoi il insiste. D’autant que faire du ménage à 6h du matin, c’est pas terrible pour les voisins. T’as pas envie de recevoir une plainte de leur part. “Va te faire… Dhan.” lui réponds-tu malgré son insistance. Tu restes polie, mais t’en penses pas moins. Même si tu doutes que ton regard soit très convainquant. Tu sais que tu dois avoir des cernes épouvantables… Après tout, tu t’es couchée il y a une heure seulement. Et t’as trop bu… Même si t’es pas allée au point de vomir. Mais t’as quand même de sacrés trous de mémoire sur la soirée de la veille. “Insiste encore, et je te roule dans le salon. Comme ça, tu ne seras plus fraichement douché et tu pourras te coucher dans une maison sale.” La menace est claire, cette fois. S’il insiste, c’est vraiment tout ce qu’il va récolter. Tu t’attends à ce qu’il capitule, et tu retournes t’affaler sur ton lit. Mais il n’a pas dit son dernier mot et un geignement sort de ta gorge à mesure que grandit la migrane sous ton crâne, causée par l’alcool, le manque de sommeil et Dhan.
Tu sais qu’il a raison sur un point, ceci dit: il est trop vieux pour ces conneries. Lui, il a passé les trente ans. Lui, c’est un daron. Toi, t’es encore jeune. T’as que 29 ans. D’ailleurs… “Au lieu de m’emmerder avec ça, t’aurais pu me souhaiter un bon anniversaire, colocataire indigne…” Parce que ton regard s’est porté vers le réveil, qui indique la date du jour: 28 avril. Ton anniversaire, c’est aujourd’hui. D’un seul coup, tu comprends mieux pourquoi ta soirée calme avec deux ou trois amis s’est transformée en fiesta d’enfer. Ils ont voulu te souhaiter un bon anniversaire… Contrairement à l’énergumène à côté de toi qui fait venir un peignoir chaud pour te recouvrir. “Tu sais ce qu’il te dit, mon avenir?” rétorques-tu en t’asseyant. Parce que tu enfiles le peignoir malgré tout. Parce qu’il est chaud et tempère le froid de l’eau sur ta peau. Mais il insiste encore et un petit sourire mauvais se dessine sur tes lèvres. “Mmmh… Je me demande si…” Tu saisis ta baguette et la fais tourner entre tes mains. T’as jamais été aussi tentée par l’Impero. Mais c’est un sortilège impardonnable. Tu l’oublies donc. Néanmoins, t’as d’autres idées, toutes aussi amusantes pour te distraire et lui faire comprendre qu’il ne faut pas qu’il t’embête aujourd’hui.
1-2: tu lances un tarentallegra qui pousse Dhan à danser de façon endiablée. Tu ris, Mercy, c’est plus fort que toi. Tu n’en peux plus.
3-4: tu lances un rictusempra. Cette fois, c’est Dhan qui se marre comme une baleine. Et tu ne le libèreras du sortilège que s’il promet de te laisser dormir
5-6: c’est un silencio que tu lances sur Dhan. Un peu de silence… Il n’y a rien de mieux pour pouvoir dormir tranquille. Et tu ajoutes d’ailleurs: “Je prendrai mon petit déjeuner au lit dans 3 heures. Merci Dhan. Bonne nuit.”
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Re: Dhercy ~ Un coup de chiffon et ça repart
Lun 5 Nov 2018 - 16:15
Le membre 'Mercy Donovan' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé de magie' : 2
'Dé de magie' : 2
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Re: Dhercy ~ Un coup de chiffon et ça repart
Ven 16 Nov 2018 - 14:36
Ils étaient par fois un peu vache l'un envers l'autre, Mercy et Dhan, mais on ne pouvait nier qu'il y avait une relation particulière entre eux. Rien de romantique, seigneur, non, mais quelque chose qui ressemblait à une filiation, bien que leurs différences physiques flagrantes clamaient le contraire. Dhan était une sorte de grand frère, la voix de la raison et de la tempérance, et Mercy une cadette qui apportait un grain de folie et de fantaisie dans leur binôme, un binôme au final plutôt bien rôdé et équilibré. La plupart du temps, en tout cas. Ils se chamaillaient de temps en temps, bien sur, mais cela ne durerait rarement plus de quelques phrases, et deux ou trois soupirs de la part de Dhan. Les menaces de Mercy étaient fréquentes, mais elle ne les mettait que rarement à exécution, Dhan préférant souvent plier en ronchonnant plutôt que d'affronter l'ire de la Wright. Mais cette fois ci, il ne cèderait pas. Allez savoir pourquoi, en ce dimanche matin, il était plus têtu qu'une mule. Grand mal lui en prit. Il n'eut pas le temps de répondre à la jeune femme sur ses propres reproches que ses jambes se mirent à le démanger désagréablement, et il fronça les sourcils, ses derniers se rejoignant presque au dessus de son nez.
Mais qu'est ce que … Ahhh !
Le Tarentelallegra prit contrôle de ses cuisses, ses mollets, ses chevilles, ses genoux et pire encore – ses hanches-, s'agitant sous un buste ridiculement statique. Il étouffa un juron, alors que Mercy s'était vaguement redressée dans son lit avant de s'y écrouler à nouveau, de rire cette fois, et non de fatigue.
Mercy … J e vais... me … Casser la figure !
Essoufflé, il se concentrait pour maintenir un équilibre précaire sur ses pattes folles, ces dernières se risquant à des pas se rapprochant de ceux du hip hop, le faisant tourner sur lui même dans une absence totale de musique rendant la performance tout à fait ridicule. Dhan « dansa » ainsi de longues minutes, si tant était que l'on puisse parler de danse, alors que les éclats de rire de Mercy semblaient achever de la réveiller. Le sortilège lui sembla durer des heures – quelques minutes, en réalité-, tant et si bien qu'il tomba sur les fesses quand ses jambes revinrent enfin à la raison. Il resprit sa respiration comme après un marathon, et malgré ses sourcils froncé, les rires de la brune faisaient naitre un sourire sur ses lèvres pincés.
… Tu ne mérites même pas que je te donne un indice sur où ton cadeau est caché, espèce de sorcière !
Il prit son élan pour se redresser sur ses jambes encore cotonneuses, toujours planté devant le lit de Mercy.
Bon, faisons un deal. Tu m'aides au moins un peu, de quoi faire au moins la cuisine, le salon et le couloir, en échange, tu retournes te coucher, et après la sieste, tu as le droit au petit dej au lit, ton cadeau et je fais le repas du midi et le diner. Je ne peux pas faire mieux.
Si, il pouvait, mais il n'allait pas tout lui donner d'un coup. Il lui proposait le doigt parce qu'il savait qu'elle lui engloutira la main, alors si il souhaitait sauver son bras.
Alors, Deal ?
Mais qu'est ce que … Ahhh !
Le Tarentelallegra prit contrôle de ses cuisses, ses mollets, ses chevilles, ses genoux et pire encore – ses hanches-, s'agitant sous un buste ridiculement statique. Il étouffa un juron, alors que Mercy s'était vaguement redressée dans son lit avant de s'y écrouler à nouveau, de rire cette fois, et non de fatigue.
Mercy … J e vais... me … Casser la figure !
Essoufflé, il se concentrait pour maintenir un équilibre précaire sur ses pattes folles, ces dernières se risquant à des pas se rapprochant de ceux du hip hop, le faisant tourner sur lui même dans une absence totale de musique rendant la performance tout à fait ridicule. Dhan « dansa » ainsi de longues minutes, si tant était que l'on puisse parler de danse, alors que les éclats de rire de Mercy semblaient achever de la réveiller. Le sortilège lui sembla durer des heures – quelques minutes, en réalité-, tant et si bien qu'il tomba sur les fesses quand ses jambes revinrent enfin à la raison. Il resprit sa respiration comme après un marathon, et malgré ses sourcils froncé, les rires de la brune faisaient naitre un sourire sur ses lèvres pincés.
… Tu ne mérites même pas que je te donne un indice sur où ton cadeau est caché, espèce de sorcière !
Il prit son élan pour se redresser sur ses jambes encore cotonneuses, toujours planté devant le lit de Mercy.
Bon, faisons un deal. Tu m'aides au moins un peu, de quoi faire au moins la cuisine, le salon et le couloir, en échange, tu retournes te coucher, et après la sieste, tu as le droit au petit dej au lit, ton cadeau et je fais le repas du midi et le diner. Je ne peux pas faire mieux.
Si, il pouvait, mais il n'allait pas tout lui donner d'un coup. Il lui proposait le doigt parce qu'il savait qu'elle lui engloutira la main, alors si il souhaitait sauver son bras.
Alors, Deal ?
- InvitéInvité
Re: Dhercy ~ Un coup de chiffon et ça repart
Lun 3 Déc 2018 - 15:26
UN COUP DE CHIFFON ET ÇA REPART
Samedi 28 avril 2018
Ouais… Clairement de mauvais poil, Mercy Donovan. Même si ton humeur semble s’améliorer un peu tandis que les jambes de Dhan commencent à s’agiter en tout sens sous lui sous l’effet de ton tarentallegra. C’est qu’il est particulièrement comique, à s’agiter comme ça, ton colocataire. Il a beau avec eau la gentillesse de faire venir un peignoir bien chaud sur toi, il n’en reste pas moins qu’il t’empêche de dormir alors que t’as pris une cuite imprévue la veille au soir. Pas ta faute à toi, si tes amis ont pensé à ton anniversaire, contrairement à ton cher colocataire qui ne pense qu’à son maudit ménage ce matin. Bref. S’il se casse la figure, c’est bien fait pour lui. T’as aucune pitié ce matin. “Tu mérites pas que je fasse stopper ta folle danse…” finis-tu par lui lancer avant de, finalement, lever le sortilège. Néanmoins, tu ris, Mercy. Tu ris autant que tu le maudis en cet instant parce que oui, à force de rire devant sa petite danse ridicule et d’entendre ses cris, t’es bien réveillée, Mercy. Et ta migraine, aussi. T’as l’impression qu’un étau t’enserre le crâne et qu’il ne cesse de se resserrer encore et encore.
C’est bien simple, t’écoutes même pas lorsqu’il parle de ton cadeau. A la place, tu te prends la tête entre les mains et tu te masses les tempes en espérant faire un peu passer la douleur. Mais rien n’y fait, et le fait que Dhan reprenne la parole ne t’aide pas le moins du monde. T’as envie de hurler, de lui crier de se taire et de te foutre la paix, mais t’en fais rien. T’écoutes son blabla, regrettant de l’avoir fait danser, puisque ça l’a fait crier et que ce sont autant de lames de couteau sous ton cuir chevelu. P***** ce que ça fait mal… songes-tu en te penchant vers la table de chevet. Du petit tiroir, tu en sors un cacheton, tout ce qu’il y a de plus moldu, d’ailleurs, que tu avales sans même prendre d’eau avec. Maintenant, encore faut-il que ça fasse effet. “Deal de rien du tout. Tu crois que je suis blonde, ou quoi? Si je t’aide à faire la cuisine, le salon et le couloir, on fait tout l’appartement, en fait.” Bon… Il manque les toilettes et la salle de bains. Mais ça, tu vas bien te garder de le faire remarquer à Dhan. “Et je sais pas si t’as remarqué, mais j’ai une gueule de bois carabinée.” Au moins, t’es en état de le reconnaître. “avec une migraine qui me donne envie de t’exploser dans le mur pour ne plus entendre de bruit. Je suis de mauvais poil, aussi” A croire que t’as tes règles aussi. Il ne manquerait plus que ça, en fait. “Et non, il n’y a pas marqué “Pigeon” sur mon front.”
Tu te laisses théâtralement tomber en arrière sur ton lit, une main sur le front. “Je vais mourir…”
- InvitéInvité
Re: Dhercy ~ Un coup de chiffon et ça repart
Ven 21 Déc 2018 - 9:51
Dans son coin, Dhan souriait, de ce sourire charmant qui d’ordinaire lui suffit à avoir gain de cause sur bien des sujets. Il est fatigué, lui aussi, mais il n’y peut rien, c’est au-dessus de ses forces, il refuse de laisser autant de désordre dans l’appartement avant d’aller rejoindre quelques heures les bras de Morphée. Alors oui, Mercy avait peut-être raison, il aurait pu faire tout cela cet après-midi, ou encore tout simplement lancer un ou deux sortilèges du cru, mais voilà, avec la fatigue… Il n’y avait pas forcément pensé. Et surtout, il trouvait ça un peu abusé que la jeune femme festoie jusqu’au petit matin et que cela soit à lui, absent toute la nuit, de prendre en charge la fin de la petite sauterie. Ses jambes finirent par ralentir le rythme, et, haletant, il observait la jeune femme qui riait si fort tout en grimaçant, comme si l’hilarité en était douloureuse. Elle devait avoir sacrément mal au crâne pour lui tirer une grimace aussi énorme. Il s’en voulait un peu, un touuuut petit peu, et se félicita de ne pas être légilimens. Il ne devait pas être bon d’être dans le cerveau de Mercy Donovan à cet instant précis, clairement.
- Blonde, non, vraiment, je ne me permettrai jamais ma chère, vraiment…
Et puis techniquement ce n’était pas toute la maison ! il manquait la salle de bain, leurs chambres respectives, les toilettes… Seigneur, il n’était pas allé voir les toilettes, pourvu qu’ils soient dans un état décent… Il n’était pas vraiment fan du nettoyage de tout ce qui pouvait sortir du corps d’un autre être humain. C’était Mercy qui avait l’habitude de ce genre de tache ingrate, certainement pas lui …
- Et bien si tu as la gueule de bois, peut être que la prochaine fois tu picoleras pas comme un troll de bois qui tombe sur une cargaison de whisky pur feu… Et je te préparerai une infusion made in Mama Chaffinch, celle avec l’odeur atroce mais qui élimine tous les symptomes de lendemain difficile… Mauvaise haleine inclue.
Le pire, c’était qu’il disait vraiment ça gentiment. Maladroitement, mais avec une vraie bienveillance, alors qu’il s’approchait de Mercy pour lui déposer un baiser sur le front.
- Bon anniversaire ma grande, maintenant tu te lèves, tu déploies tout ton talent d’elfe de maison et après je te fous la paix, promis, juré, craché.
Elle était en train de céder, c’était clair. Pour une fois qu’il gagnait, lui, il savourerait sa victoire, peu importait les conséquences. Il recula d’un pas, de deux, avant d’arriver à l’encadrement de la porte de la chambre. Déjà, pour lui laisser un peu d’air. Ensuite, pour être en mesure d’esquiver un nouveau sortilège si il lui en venait l’idée. Pas fou, le Chaffinch.
- Blonde, non, vraiment, je ne me permettrai jamais ma chère, vraiment…
Et puis techniquement ce n’était pas toute la maison ! il manquait la salle de bain, leurs chambres respectives, les toilettes… Seigneur, il n’était pas allé voir les toilettes, pourvu qu’ils soient dans un état décent… Il n’était pas vraiment fan du nettoyage de tout ce qui pouvait sortir du corps d’un autre être humain. C’était Mercy qui avait l’habitude de ce genre de tache ingrate, certainement pas lui …
- Et bien si tu as la gueule de bois, peut être que la prochaine fois tu picoleras pas comme un troll de bois qui tombe sur une cargaison de whisky pur feu… Et je te préparerai une infusion made in Mama Chaffinch, celle avec l’odeur atroce mais qui élimine tous les symptomes de lendemain difficile… Mauvaise haleine inclue.
Le pire, c’était qu’il disait vraiment ça gentiment. Maladroitement, mais avec une vraie bienveillance, alors qu’il s’approchait de Mercy pour lui déposer un baiser sur le front.
- Bon anniversaire ma grande, maintenant tu te lèves, tu déploies tout ton talent d’elfe de maison et après je te fous la paix, promis, juré, craché.
Elle était en train de céder, c’était clair. Pour une fois qu’il gagnait, lui, il savourerait sa victoire, peu importait les conséquences. Il recula d’un pas, de deux, avant d’arriver à l’encadrement de la porte de la chambre. Déjà, pour lui laisser un peu d’air. Ensuite, pour être en mesure d’esquiver un nouveau sortilège si il lui en venait l’idée. Pas fou, le Chaffinch.
- InvitéInvité
Re: Dhercy ~ Un coup de chiffon et ça repart
Mar 8 Jan 2019 - 11:24
UN COUP DE CHIFFON ET ÇA REPART
Samedi 28 avril 2018
Plus le temps passe et plus ton humeur s’assombrit, Mercy, et ce au fur et à mesure que ta migraine s’intensifie et que ton anglais de colocataire continue à insister sur le fait de vouloir te forcer à faire le ménage. T’as qu’une envie, c’est de le transformer en fauteuil pour t’affaler dedans et faire comme les chats ou les chiens sur les vidéos moldues: t’asseoir sur le problème. Bon… Faut pas rêver… Vu ta gueule de bois, tu risquerais de lui faire perdre des morceaux. Ca serait dommage, quand même… Quoique… Ca se tente. Tu tournes la tête vers lui debout dans l'embrasure de la porte, évaluant les possibilités de le faire. Oh et puis merde… On ne vit qu’une fois, et ça lui apprendra… songes-tu. Tu t’empares rapidement de ta baguette et lances le sortilège qui permet de transformer une personne en objet inanimé.
- lancer de dé:
1 - échec cuisant
6 - réussite parfaite
Résultat du dé: 5: résultat presque parfait.
Dhan devient alors un fauteuil presque parfait, si ce n’est la touffe de cheveux noires sur le dessus du dossier. “Mercy 2 - Dhan 1” Tu ris, Mercy. Un rire empli de légèreté avant de venir t’asseoir en travers de Dhan-fauteuil, les jambes en travers d’un accoudoir, la tête penchée en arrière par-dessus l’autre. “Il n’y a pas à dire… Tu me prends moins la tête comme ça, très cher colocataire.” Après tout, s’il te prend pour un flan, tu peux bien faire la même chose. Tu le laisses poireauter ainsi une dizaine de minutes avant de te relever, de reprendre place sur ton lit et de lancer un “finite” qui permet à Dhan de redevenir humain. “Maintenant, finissons-en, pour que tu arrêtes de me prendre le chou. J’ai envie que tu me fiches la paix."
Ta baguette toujours à la main, tu vas dans le salon et lances un récurvite. L’avantage, c’est que la cuisine étant ouverte, elle se range dans la foulée. Tu te retournes et fais la même chose avec le couloir avant de revenir dans ta chambre et d’en lancer un troisième. Seule le string coincé sous le pied de Dhan résiste à la manoeuvre. “C’est bon? T’es content? Tu peux dégager de ma chambre, maintenant?” Tu le pousses dehors et lances, en fermant la porte derrière lui: “Pour la peine, tu t’occuperas des WC. Il n’y a pas de quoi… Oh… Et moi aussi, je t’aime.” Et tu verrouilles derrière lui à l’aide d’un sortilège de façon à ce qu’il ne puisse pas venir te déranger de la matinée. Son bon anniversaire, il peut se le mettre où il pense. Déjà que tu sais pertinemment qu’il aurait voulu que tu fasses le rangement à la méthode moldue, histoire de pas pouvoir dormir du tout
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Re: Dhercy ~ Un coup de chiffon et ça repart
Mar 8 Jan 2019 - 11:24
Le membre 'Mercy Donovan' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé de magie' : 5
'Dé de magie' : 5
- InvitéInvité
Re: Dhercy ~ Un coup de chiffon et ça repart
Dim 13 Jan 2019 - 9:05
Si Dhan s’attendait à à peu près tout de la part de sa volcanique colocataire, il était loin d’envisager que son mouvement d’humeur se traduirait par un sortilège de métamorphose sur sa propre personne. Avant même qu’il ait le temps de réagir –surprise et fatigue obligent- un éclair magique vint le frapper en pleine poitrine. La bouche en O, les yeux écarquillés, il sentit ses muscles se tordent, une sensation désagréable bien que non douloureuse, sa peau se tendre et ses yeux s’enfoncer au fond de leurs orbites. En une poignée de secondes, il se retrouvait engoncé dans une gangue de cuir marron, incapable de prononcer la moindre parole. Pour autant tous ses sens étaient encore bien en alerte : il entendait Mercy se payer sa tête, il eut l’impression qu’elle s’asseyait sur son ventre alors qu’elle se vautrait sur lui, et plissa un nez invisible en sentant les effluves d’alcool et de fumée qui collaient encore à ses cheveux et au peu de vêtements qu’elle avait. En signe de protestation, il passa de l’un de ses quatre pieds à l’autre, seul mouvement qu’il pouvait faire tout seul. Heureusement pour lui, Mercy leva le sortilège avant que le cuir commence à le gratter vraiment, lui permettant de reprendre son enveloppe humaine dans un soupir de soulagement. Il s’étira en grimaçant alors qu’elle le bousculait en passant, passant dans la cuisine et le salon comme une tornade, lançant des Récurvite à tout va. De loin, il vit les déchets voler dans les airs, les cadavres de bouteilles se jeter dans le bac de tri dans un bruit insupportable mais bienvenu. Il était du genre à préférer la méthode moldue pour le nettoyage, plus précise et satisfaisante à son gout que les sortilèges parfois incomplets, mais enfin, il avait eu ce qu’il voulait : que Mercy fasse sa part. Elle avait beau ronchonner, elle avait fini par faire ce qu’il voulait, et rien que pour ça, il accueillit la porte claquée devant son nez avec un large sourire, se passant la main dans sa chevelure décoiffée par la métamorphose.
- Repose toi bien Birthday girl…
Un baillement, et il se traina vers la salle de bain, la rangeant d’un mouvement de baguette vague avant de quitter ses vêtements prestement, et de s’enfoncer sous le jet déjà chaud de la douche. Lui aussi méritait une bonne grosse matinée de sommeil, et la coloc Donovan-Chaffinch ne rouvrirait les yeux qu’en début d’après midi. Il songea au cadeau dans son sac, sourit, bailla encore. Mercy était une vraie chipie, mais il imaginait de moins en moins sa vie sans elle. Ils étaient différents, très différents même, mais elle était ici ce qui s’apparentait pour lui le plus à de la famille. Une petite sœur casse pied. Indispensable.
- Repose toi bien Birthday girl…
Un baillement, et il se traina vers la salle de bain, la rangeant d’un mouvement de baguette vague avant de quitter ses vêtements prestement, et de s’enfoncer sous le jet déjà chaud de la douche. Lui aussi méritait une bonne grosse matinée de sommeil, et la coloc Donovan-Chaffinch ne rouvrirait les yeux qu’en début d’après midi. Il songea au cadeau dans son sac, sourit, bailla encore. Mercy était une vraie chipie, mais il imaginait de moins en moins sa vie sans elle. Ils étaient différents, très différents même, mais elle était ici ce qui s’apparentait pour lui le plus à de la famille. Une petite sœur casse pied. Indispensable.
RP FINISauf si Mercy veut rajouter un truc
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