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(samilla #3) everything that kills me.
Dim 19 Aoû 2018 - 18:38
everything that kills me.
EXORDIUM.
Makes me feel alive. La main sur son crâne étourdi, elle ouvrait progressivement les yeux. Le poids de la soirée de la veille ralentissait son éveil. La lutte contre les courbatures, elle étendait ses bras frêles vers le plafond de la chambre. Les iris brunes s’ouvraient au monde, une vision floue comme si un voile avait recouvert son regard. Les tempes douloureuses et le front qui brûle. Non, elle n’était pas malade. Non, ce n’était pas habituel. Elle s’élançait juste dans un monde qu’elle ne connaissait pas et dont elle devait accepter les conséquences. Les soirées, l’alcool, les rires. Elle délaissait petit à petit les nuits tranquilles auxquelles elle s’était primairement accoutumée pour l’agitation nocturne. Nilla aimait déjà sortir. Enfin, lorsqu’elle sortait. Elle était ce genre de personnes à se coucher tôt pour se lever tôt et à ne s’autoriser que quelques écarts. Elle choisissait les soirées, préférant celles où il y avait le plus de monde. Non pas parce qu’elle profiterait de l’organisation démesurée, mais plutôt pour voir tout ceux qu’elle appréciait. La Quintana aimait sans trop s’impliquer. Elle restait un peu à l’écart, à observer, avant de se lancer véritablement. Pratique qui la rassurait car même si elle s’y montrait parfois, il y avait toujours cette gêne qui l’envahissait. Une ambiance qu’elle jugeait superficielle et sans fond, sans raison. Elle ne parlait pas des anniversaires, des galas, des fins de semestre,… mais plutôt des soirées ponctuelles, organisées sur un coup de tête. S’amuser pour s’amuser. Ce concept la faisait sourire à chaque fois. Elle le trouvait léger, presque ridicule. Elle troquait volontiers sa place pour aller directement se coucher. Pour elle, ce n’était pas compatible avec sa manière de se comporter, et pourtant. Si seulement elle savait qu’elle allait en être adepte.
Une nécessité nouvelle qui la menait vers des matinées difficiles. Le contrecoup des cocktails un peu trop concentrés, la cervelle en ébullition. C’est ce qu’elle cherchait, pour oublier. Le goût de la tequila encore en bouche, elle finit par se redresser. L’obscurité luttait contre les rayons flamboyants qui traversaient la pièce, mettant en lumière le linge froissé et les vêtements au pied du lit. Dès lors qu’elle posa son regard sur le désordre, son téléphone frémissait. Depuis maintenant quelques jours, elle était injoignable. Non pas qu’elle ne prenait pas son téléphone avec elle. Elle ne prenait plus la peine de répondre. Une déconnexion qui se voulait bienfaitrice. Elle pensait qu’en se coupant un moment de son entourage, elle prendrait du temps pour réfléchir sur elle-même, se recentrer sur elle. Ça faisait longtemps qu’elle ne l’avait pas fait. Nilla, elle était du genre à se préoccuper de son prochain plutôt que de ses propres soucis. Elle avait besoin d’être égoïste, pour une fois. Elle avait besoin de scinder l’image du manipulateur, de la dissocier de son affect. Et tous les moyens étaient bons pour y parvenir. Tendant sa main vers l’appareil, elle découvrit les tentatives de son meilleur-ami, Samwell. Une semaine. Une semaine où la brune ne lui avait pas donné de nouvelles. Pas d’appel, pas un seul message. Presque un record car même quand l’Atlantique les séparait, la Quintana trouvait le moyen de correspondre avec lui régulièrement. Il devait s’inquiéter, très certainement. Alors qu’elle défilait les notes sur l’écran, le dernier texte vint la réveiller définitivement. Je passe chez toi demain à la première heure, lui avait-il écrit la veille. La première heure. Ça l’alarma aussitôt. Elle quitta hâtivement son lit, prit les premiers vêtements qu’elle trouvait. Le voir dans cet état ? Jamais.
Dans sa colocation sur Academy Street, sa chambre était plutôt bien placée car en face de la salle de bain. Pratiquement toujours la première debout, elle profita du sommeil général pour en prendre possession. Le visage fatigué, les paupières légèrement plissées. Elle eut tout juste le temps d’enfiler un jean, un pull un peu trop large et arranger au mieux sa coiffure qu’on toquait à la porte. Ça ne pouvait être que lui. Elle parcourait le reste de l’habitation jusqu’à la surface séparatrice. La main sur la poignée froide, elle soupira avant de l’ouvrir. « Salut Sammy. », amorça-t-elle avec un sourire face au garçon. S’il voulait voir qu’elle était en vie, elle l’était bien.
Une nécessité nouvelle qui la menait vers des matinées difficiles. Le contrecoup des cocktails un peu trop concentrés, la cervelle en ébullition. C’est ce qu’elle cherchait, pour oublier. Le goût de la tequila encore en bouche, elle finit par se redresser. L’obscurité luttait contre les rayons flamboyants qui traversaient la pièce, mettant en lumière le linge froissé et les vêtements au pied du lit. Dès lors qu’elle posa son regard sur le désordre, son téléphone frémissait. Depuis maintenant quelques jours, elle était injoignable. Non pas qu’elle ne prenait pas son téléphone avec elle. Elle ne prenait plus la peine de répondre. Une déconnexion qui se voulait bienfaitrice. Elle pensait qu’en se coupant un moment de son entourage, elle prendrait du temps pour réfléchir sur elle-même, se recentrer sur elle. Ça faisait longtemps qu’elle ne l’avait pas fait. Nilla, elle était du genre à se préoccuper de son prochain plutôt que de ses propres soucis. Elle avait besoin d’être égoïste, pour une fois. Elle avait besoin de scinder l’image du manipulateur, de la dissocier de son affect. Et tous les moyens étaient bons pour y parvenir. Tendant sa main vers l’appareil, elle découvrit les tentatives de son meilleur-ami, Samwell. Une semaine. Une semaine où la brune ne lui avait pas donné de nouvelles. Pas d’appel, pas un seul message. Presque un record car même quand l’Atlantique les séparait, la Quintana trouvait le moyen de correspondre avec lui régulièrement. Il devait s’inquiéter, très certainement. Alors qu’elle défilait les notes sur l’écran, le dernier texte vint la réveiller définitivement. Je passe chez toi demain à la première heure, lui avait-il écrit la veille. La première heure. Ça l’alarma aussitôt. Elle quitta hâtivement son lit, prit les premiers vêtements qu’elle trouvait. Le voir dans cet état ? Jamais.
Dans sa colocation sur Academy Street, sa chambre était plutôt bien placée car en face de la salle de bain. Pratiquement toujours la première debout, elle profita du sommeil général pour en prendre possession. Le visage fatigué, les paupières légèrement plissées. Elle eut tout juste le temps d’enfiler un jean, un pull un peu trop large et arranger au mieux sa coiffure qu’on toquait à la porte. Ça ne pouvait être que lui. Elle parcourait le reste de l’habitation jusqu’à la surface séparatrice. La main sur la poignée froide, elle soupira avant de l’ouvrir. « Salut Sammy. », amorça-t-elle avec un sourire face au garçon. S’il voulait voir qu’elle était en vie, elle l’était bien.
@samwell hamilton
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Re: (samilla #3) everything that kills me.
Jeu 23 Aoû 2018 - 22:29
Tu n’aimes pas ce sentiment qui fait de toi un homme faible sans rien pour pouvoir te situer dans le temps, et même dans l’espace alors que l’affaire Primerose est encore assez proche, tu ne peux pas penser à autre chose et même si la visite d’Avril a redonné à ton visage un sourire de courte durée tu n’arrives pas à trouver le moyen de revenir. Impossible d’être le Samwell que tout le monde connaît, seulement une coquille vide qui va peu à peu retomber dans quelque chose de malfaisant et ce n’est pas du tout ce que tu veux. Pourquoi il ne se passe rien et surtout, tu aimerais savoir ce qui pousse la jeune blonde à ne plus avoir d’interêt pour toi. Tu sais qu’elle devait partir, mais de là à te dire adieu, c’est un peu trop et ce n’est pas du tout simple à vivre. Tu viens de perdre la femme de ta vie, ta mère et voilà maintenant que ta meilleure amie ne répond plus à aucun de tes messages. Il faut croire que le destin ne veut pas de toi, il fait tout pour te mettre à l’épreuve, mais tu n’es pas assez fort pour lui tenir tête comme pourrait le faire ton père. C’est dans ces moments-là que tu aimerais vraiment en avoir un, mais tu le sais, personne n’a jamais tout ce qu’il veut dans la vie, il faut se battre pour l’obtenir et des fois de manière assez grossière. Tu avais laissé pas mal de messages sur son téléphone, tu avais même essayé de lui téléphoner à plusieurs reprises, mais rien depuis plusieurs jours. Une longue semaine sans Nilla, ce n’est pas envisageable de tenir plus. Tu avais prévenu de ton arrivée, tu comptes bien lui montrer qui tu es devenu maintenant et lui demander pourquoi elle agit comme ça à faire la morte. Ce n’est pas du tout dans sa nature. Tu frappes à la porte et découvres derrière celle-ci ce que tu n’avais jamais envie de voir, un sourire faux et un visage d’une personne qui ne prend pas du tout soin d’elle. Ce n’est pas une bonne nouvelle. « Salut Sammy. » Tu lèves doucement un sourcil sans prendre la peine de lui accorder le moindre sourire en plaçant ton portable en évidence pour pas qu’elle ne puisse le rater. « Tu sais que ça fait une semaine que j’essaie de te joindre ?! » Tu n’as pas envie de rire avec elle, tu pensais qu’elle pouvait être dans une mauvaise situation ou qu’elle n’avait pas le moyen de te dire que tout va mal depuis votre petite aventure au camping avec des araignées géantes.
Tu rentres chez elle avec les mains dans les poches pour la laisser refermer derrière vous et regardes autours de toi, ça ne peut pas être l’habitation de ta meilleure amie, elle sait mieux ranger que ça et prend plus soin de ce qui lui appartiens en temps normal. « Primerose m’a quitté. » Tu regardes la jeune femme une nouvelle fois avec des yeux sombres, tu es en colère et même si c’est rare que se soit contre une personne que tu aimes pour le coup, tu n’as pas l’intention de te gêner. « Mais tu ne pouvais pas le savoir, vu que tu fais la morte. » Tu as toujours été une vraie crapule pendant les années à Ilvermorny et tu avais réussi à changer, mais il faut croire que tout ce qu’il se passe en ce moment a pour seul effet de te faire redevenir un homme que tu avais promis d’oublier. Ça ne sert à rien d’être un gros nounours gentil avec des personnes qui ne savent pas se contrôler eux-mêmes. Tu l’aimes cette petite brunette, mais tu lui en veux tellement, elle ne peut même pas imaginer à quel point. Tu as passé les derniers jours dans la maison en Amérique qui maintenant est la tienne, un peu trop grande pour une seule personne, mais pas assez pour ton chagrin que personne n’est venu comblé à part une ex qui t’as fait souffrir bien trop souvent. Le monde ne tourne vraiment pas rond.
Tu restes là dans le salon sans prendre la peine de t’asseoir, tu n’as même pas envie de le faire, tu as seulement le besoin d’avoir des réponses et de comprendre ce qu’il se passe alors que l’une des dernières personnes en qui tu as réellement confiance commence peu à peu à te laisser de côté. « Vous cherchez à me perdre. Je ne vois que ça. » Tu regardais la décoration même si tu as l’habitude de venir ici depuis un certain moment, c’est plus pour ne pas affronter son regard au moment ou cette dernière phrase vient de s’échapper de tes lèvres. Même si ce vous n’est plus qu’un Tu maintenant que tu as presque perdu tout le monde. Tu n’as pratiquement plus personne. C’est peut-être toi au fond, le problème.
@Nilla Quintana
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Re: (samilla #3) everything that kills me.
Dim 26 Aoû 2018 - 13:41
everything that kills me.
EXORDIUM.
« Tu sais que ça fait une semaine que j’essaie de te joindre ?! », lui avait-il dit dans l’encadrement de la porte. Le téléphone face à son visage, Nilla levait les yeux au ciel. Elle avait beau être handicapée du cœur, ses yeux se portaient très bien. Une semaine où je ne veux pas être joignable, ouais. Elle voulait éviter son entourage et ce, pour plusieurs raisons. Elle aussi, elle ne voulait pas que ses amis la voient dans cet état, la voient broyer du noir. Dans la tête des gens, elle voulait toujours être cette fille enjouée dont le sourire était tellement significatif. Elle voulait retrouver cette version d’elle mais elle savait que ça allait prendre du temps. Et encore, dans l’espoir qu’elle existe toujours. Parce que oui, il y avait cette crainte que Nilla la rêveuse soit partie au même moment qu’elle apprit la vérité sur son fiancé. La peine immense, inconsolable. Mais aussi, elle voulait entretenir cette soif de divertissement. Elle n’avait jamais fait ça auparavant, les soirées quotidiennes, les sorties nocturnes. Elle n’avait jamais eu cette ‘période’ où elle explorait ce qu’il y avait de plus nuancé en elle. Et pourtant, elle était consciente qu’elle existait, quelque part. Mais elle l’exacerbait inconsciemment, derrière cette bonne humeur caractéristique. On la voyait rarement perdre son calme, jamais lever la voix. Elle fuyait les conflits pour ne pas nourrir cette appétence du danger, de l’obscurité. Ça lui avait toujours réussi et elle était convaincue que ça pouvait marcher chez les autres. Samwell y compris. Parce qu’il était comme elle, il avait des pulsions à faire taire. Un effort pour lutter contre ce qui avait de plus superficiel chez l’être humain, la colère et la haine. Deux sentiments qui ne semblaient mener à rien, mis-à-part la solitude. Elle prônait l’altruisme et la tolérance. Pour le coup, c’est ce qui l’élevait, ce qui faisait d’elle une bonne personne. Désormais, elle ne savait pas si elle en était une. Peut-être qu’elle ne savait même plus qui elle était réellement. Peut-être qu’elle n’était que ça finalement, altruiste et tolérante. Et maintenant qu’on le lui a enlevé, elle ne saurait plus vers quoi tendre. C’est dans ces moments là que tout ce qu’on enfouissait resurgissaient. Et qu’on devenait ce que l’on a toujours combattu.
La Quintana laissa entrer son ami. La colocation n’était pas vraiment sous son meilleur jour. Si elle avait eu un peu plus de temps, elle aurait pu faire du rangement avant qu’il n’arrive. Elle pouvait clairement distinguer l’agacement sur son visage. Pas toi aussi. Elle avait l’impression de décevoir tout le monde alors qu’elle essayait tant bien que mal de se sentir mieux. Elle ne cherchait que ça, se sentir mieux. Suffisamment bien pour revenir auprès de ceux qu’elle aimait. Elle ne demandait que du temps et pourtant, c’est exactement ce qu’on lui reprochait. Et alors même qu’elle voulut répliquer, son ami vint la troubler avec sa confidence. « Primerose m’a quitté. » Coupée dans son élan, la bouche ouverte. Ses yeux s’écarquillaient quelques instants. « Quoi ? » Aux dernières nouvelles, elle croyait que ça se passait plutôt bien entre les deux. Elle l’avait vu, heureux, avec sa camarade Pokeby. Un sourire aux lèvres quasi omniprésent. Ça lui avait fait du bien de le voir comme ça, durant leurs dernières vacances au Kelpie’s camp et pourtant, tout comme elle, dès leur retour, la malchance se dressait sur leur route. Lui et cette rupture, elle avec son chagrin toujours aussi violent. « Mais tu ne pouvais pas le savoir, vu que tu fais la morte. » Elle crut halluciner. Il avait raison d’être alarmé mais pas de la faire culpabiliser. Sur le coup, elle fronça les sourcils, un soupçon de colère se manifesta de son côté. Et puis, plus rien. Elle le regardait simplement, hochant négativement la tête. « Je vais pas me disputer avec toi Sammy. » Déjà parce qu’elle ne voulait pas réveiller ses colocataires mais aussi parce qu’elle n’en avait pas la force. Elle aurait pu envers n’importe qui mais pas lui. C’est son meilleur-ami après tout.
« Vous cherchez à me perdre. Je ne vois que ça. » Comment ça ‘vous’ ? Il semblait dévasté, elle le sentait. Son cœur palpita face à l’égoïsme de son interlocuteur. Jusque-là, elle lui cachait sa peine pour éviter d’ajouter à ça à ses préoccupations. Elle en avait eu l’occasion pourtant. Lorsqu’elle apprit les motivations de son fiancé, elle l’avait croisé. Mais lui semblait tout aussi livide. Il venait d’apprendre le décès de sa mère. Et ensuite, Nilla ne voulait pas contaminer ses vacances. « Tu n’es toujours pas au courant, j’imagine. » Elle pensait qu’il finirait par comprendre de lui-même, ou que quelqu’un d’autre lui en aurait parlé depuis leur retour de l’île du Kelpy. Du fiancé intéressé qui l’avait trahie, manipulée, brisée. Rien que le fait d’y penser lui replantait le couteau au même endroit. Les mains sur le cœur, le visage affligé. Ils se ressemblaient même dans leur peine.
La Quintana laissa entrer son ami. La colocation n’était pas vraiment sous son meilleur jour. Si elle avait eu un peu plus de temps, elle aurait pu faire du rangement avant qu’il n’arrive. Elle pouvait clairement distinguer l’agacement sur son visage. Pas toi aussi. Elle avait l’impression de décevoir tout le monde alors qu’elle essayait tant bien que mal de se sentir mieux. Elle ne cherchait que ça, se sentir mieux. Suffisamment bien pour revenir auprès de ceux qu’elle aimait. Elle ne demandait que du temps et pourtant, c’est exactement ce qu’on lui reprochait. Et alors même qu’elle voulut répliquer, son ami vint la troubler avec sa confidence. « Primerose m’a quitté. » Coupée dans son élan, la bouche ouverte. Ses yeux s’écarquillaient quelques instants. « Quoi ? » Aux dernières nouvelles, elle croyait que ça se passait plutôt bien entre les deux. Elle l’avait vu, heureux, avec sa camarade Pokeby. Un sourire aux lèvres quasi omniprésent. Ça lui avait fait du bien de le voir comme ça, durant leurs dernières vacances au Kelpie’s camp et pourtant, tout comme elle, dès leur retour, la malchance se dressait sur leur route. Lui et cette rupture, elle avec son chagrin toujours aussi violent. « Mais tu ne pouvais pas le savoir, vu que tu fais la morte. » Elle crut halluciner. Il avait raison d’être alarmé mais pas de la faire culpabiliser. Sur le coup, elle fronça les sourcils, un soupçon de colère se manifesta de son côté. Et puis, plus rien. Elle le regardait simplement, hochant négativement la tête. « Je vais pas me disputer avec toi Sammy. » Déjà parce qu’elle ne voulait pas réveiller ses colocataires mais aussi parce qu’elle n’en avait pas la force. Elle aurait pu envers n’importe qui mais pas lui. C’est son meilleur-ami après tout.
« Vous cherchez à me perdre. Je ne vois que ça. » Comment ça ‘vous’ ? Il semblait dévasté, elle le sentait. Son cœur palpita face à l’égoïsme de son interlocuteur. Jusque-là, elle lui cachait sa peine pour éviter d’ajouter à ça à ses préoccupations. Elle en avait eu l’occasion pourtant. Lorsqu’elle apprit les motivations de son fiancé, elle l’avait croisé. Mais lui semblait tout aussi livide. Il venait d’apprendre le décès de sa mère. Et ensuite, Nilla ne voulait pas contaminer ses vacances. « Tu n’es toujours pas au courant, j’imagine. » Elle pensait qu’il finirait par comprendre de lui-même, ou que quelqu’un d’autre lui en aurait parlé depuis leur retour de l’île du Kelpy. Du fiancé intéressé qui l’avait trahie, manipulée, brisée. Rien que le fait d’y penser lui replantait le couteau au même endroit. Les mains sur le cœur, le visage affligé. Ils se ressemblaient même dans leur peine.
@samwell hamilton
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Re: (samilla #3) everything that kills me.
Mar 28 Aoû 2018 - 21:31
Elle écoute tout ce que tu as à lui dire sans trop prendre conscience de ce qu’il se passe en ce moment jusqu’à ce que tu parles de Primerose et de son départ un peu rapide dans un autre pays, elle ne savait pas et la réaction sur son visage encore une fois prouve que tu avais entièrement raison sur toute la ligne. Tu as bien fait de venir finalement et elle ne va sûrement pas te sauter au visage pour te mordre ou pour t’assassiner et qu’on retrouve le lendemain ta tête dans le journal. Cette simple idée commence à te faire sourire, mais tu n’arrêtes cependant pas de dire à la jeune femme ce que tu penses de son comportement et de sa façon de faire avec une personne qu’elle devrait aimer comme un frère. « Oui… » C’est tout ce que tu arrives à dire quand elle lâche son premier mot et commence à te regarder avec la bouche entre ouverte comme si ça n’étais pas possible pour elle que ce genre de chose puisse arriver, tu pensais la même chose, mais il faut croire le destin aime bien se moquer de toi et prendre absolument tout ce que tu aimes. C’est une habitude depuis toujours, tu ne sais même pas pourquoi. « Je ne vais pas me disputer avec toi Sammy. » Tu as envie de la prendre dans tes bras et de lui dire que tu seras toujours là pour elle, que tu comprends ce qu’elle voulait faire, mais tu n’arrives pas à le concevoir alors qu’il est impossible d’approcher d’elle pour le moment. Tu aimerais comprendre ce qu’il se passe. Tu regardes Nilla en hochant légèrement les épaules et en écarquillant les yeux comme s'il fallait qu’elle donne une explication dans la seconde, tu ne comprends pas qu’elle puisse rester silencieuse et pourtant, tu sais quand il se passe quelque chose, mais là tu n’arrives pas à reconnaître ta propre meilleure amie. « Je ne suis pas ton pote. Je suis ton frère ! » Tu ne l’es pas vraiment, mais c’est comme ci et elle devrait le savoir après toutes ces années et toutes ces paroles échangé. Elle ne devrait plus en douter maintenant.
« Tu n’es toujours pas au courant, j’imagine. » Tu t’arrêtes d’un seul coup et restes là complètement bête alors que le regard de la jeune femme commence à changer, comme si elle pouvait enfin faire tomber son masque. « Je ne sais pas quoi Nilla ? » Tu restes là sans même trouver la force de t’avancer, c’est vraiment une soirée étrange, mais au moins tu as le sentiment que cette histoire peut enfin évoluer et que ça pourrait s’arranger si elle pouvait décider de tout raconter. Tu ne demandes que ça. « Si quelque chose ne vas pas, il faut venir me voir. » C’est une évidence, mais pas pour tout le monde apparemment alors que tu trouves enfin la force d’avancer pour poser une main sur le bras de la jeune brune, comme pour l’inviter à venir se blottir dans tes bras. Tu n’es pas doué dans ce genre de situation pour faire le premier pas, et même si c’est Nilla, tu aimes que se soit elle qui vienne pleurer contre ton torse plutôt que de prendre l’initiative de le faire toi-même. Tu peux enfin voir qu’elle n’est pas bien et ce n’est pas avec son silence d’une semaine que tu pouvais deviner ce genre de chose, tu es toujours ne colère, mais cette fois ce n’est pas contre elle. Quelqu’un lui a fait du mal et il n’allait pas tarder à le regretter, tu ne laisses jamais une personne dans le besoin sans aucune aide, surtout quand cette personne et celle que tu aimes le plus dans ce monde. Il va falloir que tu sois un super héros une nouvelle fois, on commence à avoir l'habitude que tu puisses sortie cette cape pour venir en aide à tout le monde. C'est toi. C'est ta façon de faire depuis toujours et ça ne risque pas de changer.
Tu penses que cette soirée pourrait être une bonne occasion pour qu’elle puisse se confier sur ce qu’il se passe en moment dans sa vie et qui lui fait autant de peine, une femme aussi joyeuse et souriante que Nilla ce n’est pas normal qu’elle soit dans cet état. Tu pourras ensuite lui parler de Primerose, d’Avril et de tout ce qu’il se passe en ce moment, même si ça passe vite une semaine pour des meilleurs amis, c’est comparable à une éternité. Même si tu es là pour lui passer un savon il faut croire que pouvoir passer du temps avec elle-même quelques minutes et une chose qui comble ton coeur de bonheur. Tu as besoin d’elle plus que jamais. Ensemble, vous êtes invincibles.
@Nilla Quintana
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Re: (samilla #3) everything that kills me.
Sam 8 Sep 2018 - 22:13
everything that kills me.
EXORDIUM.
« Je ne suis pas ton pote. Je suis ton frère ! » Sa parole résonnait dans sa tête. Ca la chamboulait, plus qu’il ne devait le penser. Nilla replongeait aussitôt dans ses souvenirs d’enfance. Son frère aîné, son presque jumeau, qui embellissait son quotidien, qui la rassurait et qui partageait tellement avec elle. Ce même frère qui, une fois nommé comme héritier légitime des biens Quintana, lui tourna le dos. La trahison avait un goût amer, certes. La déception encore plus. Un cocktail d’émotions qui la menait directement au chagrin, à la peine. Suivaient des questionnements qui l’incriminait elle. Peut-être que c’était elle, le problème. Peut-être qu’il ne l’appréciait pas autant qu’elle. Peut-être qu’il s’était toujours joué d’elle, profitant de son innocence pour occulter l’ennui. Cette innocence, elle la garda encore longtemps et c’est finalement ce qui impactait le plus dans sa vie, négativement. Elle le prenait mal, véritablement. Et alors qu’elle se montrait fataliste pour la première fois de sa vie, il apparut. Samwell. Elle perdait son frère de sang, elle en gagnait un nouveau. Et ce dernier ne l’aurait jamais laissé tomber. Il était son meilleur-ami, son premier confident, celui vers qui elle pouvait toujours se tourner. Il était son pilier le plus précieux, surtout ici maintenant qu’elle était loin de sa famille, de son pays. Il représentait tout ce qu’elle avait toujours voulu dans son entourage. Elle l’aimait sincèrement, elle pouvait faire n’importe quoi pour lui. Même l’éviter quelques temps pour ne pas qu’il la voit, dans son état actuel. Pour le préserver de ses mauvaises pensées, pour qu’il se préoccupe un peu plus de lui. Mais la force de leur lien faisait qu’il forçait les choses et ça, ça finissait par la bouleverser. Serrant l’espace entre ses lèvres, elle acquiesçait. Ouais, il était son frère et elle en avait besoin plus que jamais. Toutefois, elle était pour l’instant beaucoup trop affectée – et prise par la gueule de bois – pour le prononcer.
« Je ne sais pas quoi Nilla ? Si quelque chose ne vas pas, il faut venir me voir. » Elle le savait, pourtant. Quand elle avait un problème quelconque, elle pouvait toujours compter sur lui. Premier confident, oui. Elle pouvait tout lui confier, sauf si ça venait à l’inquiéter plus qu’il ne le devrait. Cette année, il en avait connu des mauvais moments. Pourquoi partager les tiens alors que lui-même n’arrivait pas à gérer les siens ? Elle n’était pas égoïste, ne pouvait pas imposer ce qu’elle ressentait juste pour vider son sac. Elle ne voulait pas prendre cette responsabilité, la donnait – en quelque sorte – aux autres, ceux qu’il croiserait entre temps. Visiblement, il n’avait rien entendu sur son passif, sur ce qui la mettait dans cet état. « C’est Ogmios. » Le fiancé, qui lui avait brisé le cœur. Rien que l’évoquer, ou même essayer de l’évoquer, lui rappelait les circonstances. Elle était naïve, aveuglée par son amour. Incapable de cibler l’ambition dissimulée de celui qui faisait battre son cœur. « Il s’est foutu de moi. » Ca lui faisait du mal de le dire, surtout à Sammy. Il ne voulait pas recevoir un énième ‘je t’avais prévenue’, qu’on incrimine l’amour devant ses yeux. Ca détruisait son monde un peu plus. Elle espérait sincèrement qu’il ne réagirait pas de la sorte. Heureusement, elle le voyait s’approcher, les bras ouverts. Ses yeux se mouillèrent aussitôt et atteinte, elle finit par s’immiscer contre lui, ses bras autour du tronc, la tête contre le torse du garçon. Comme au bon vieux temps. « Je l’ai su avant qu’on parte au camp. Je pensais que ça allait passer en y revenant… » Elle marqua une pause, reprenant une respiration fébrile. « Mais non. C’est même pire. » Il pouvait certainement sentir, dans sa voix, dans son souffle, qu’elle était rongée par la souffrance. « Je suis fatiguée de pleurer. », dit-elle pour conclure sa première tirade.
« Je ne sais pas quoi Nilla ? Si quelque chose ne vas pas, il faut venir me voir. » Elle le savait, pourtant. Quand elle avait un problème quelconque, elle pouvait toujours compter sur lui. Premier confident, oui. Elle pouvait tout lui confier, sauf si ça venait à l’inquiéter plus qu’il ne le devrait. Cette année, il en avait connu des mauvais moments. Pourquoi partager les tiens alors que lui-même n’arrivait pas à gérer les siens ? Elle n’était pas égoïste, ne pouvait pas imposer ce qu’elle ressentait juste pour vider son sac. Elle ne voulait pas prendre cette responsabilité, la donnait – en quelque sorte – aux autres, ceux qu’il croiserait entre temps. Visiblement, il n’avait rien entendu sur son passif, sur ce qui la mettait dans cet état. « C’est Ogmios. » Le fiancé, qui lui avait brisé le cœur. Rien que l’évoquer, ou même essayer de l’évoquer, lui rappelait les circonstances. Elle était naïve, aveuglée par son amour. Incapable de cibler l’ambition dissimulée de celui qui faisait battre son cœur. « Il s’est foutu de moi. » Ca lui faisait du mal de le dire, surtout à Sammy. Il ne voulait pas recevoir un énième ‘je t’avais prévenue’, qu’on incrimine l’amour devant ses yeux. Ca détruisait son monde un peu plus. Elle espérait sincèrement qu’il ne réagirait pas de la sorte. Heureusement, elle le voyait s’approcher, les bras ouverts. Ses yeux se mouillèrent aussitôt et atteinte, elle finit par s’immiscer contre lui, ses bras autour du tronc, la tête contre le torse du garçon. Comme au bon vieux temps. « Je l’ai su avant qu’on parte au camp. Je pensais que ça allait passer en y revenant… » Elle marqua une pause, reprenant une respiration fébrile. « Mais non. C’est même pire. » Il pouvait certainement sentir, dans sa voix, dans son souffle, qu’elle était rongée par la souffrance. « Je suis fatiguée de pleurer. », dit-elle pour conclure sa première tirade.
@samwell hamilton
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Re: (samilla #3) everything that kills me.
Ven 14 Sep 2018 - 20:45
C’est le genre de moment qui peut faire mal, mais elle n’avait jamais pris autant la peine de s’enfermer dans sa coquille sans prendre la temps de pouvoir t’en parler, même si ça ne va pas, il faut commencer par en parler à ses meilleurs amis. Pour la première fois, elle ne l’avait pas fait et c’est ça qui te fais le plus de mal, mais sûrement qu’elle avait des raisons de ne pas le faire même si tu n’arrives pas à savoir lesquelles. « C’est Ogmios. » C’est le genre de garçon que tu aimes bien et tu lui as donné toute ta confiance, il n’a quand même rien fais de stupide alors que tu avais aveuglément besoin de croire qu’il prendrait soin de Nilla jusqu’à la fin. Tu commences à lever un sourcil en regardant la jeune femme alors que peu à peu la compréhension peut se lire sur ton visage, il n’est pas l’homme que tu pensais et d’une certaine façon, c’est ta faute si tu n’as pas réussi à le voir. Tu l’as laissé s’approcher de celle que tu aimes le plus au monde, c’est impardonnable. « Je l’ai su avant qu’on parte au camp. Je pensais que ça allait passer en y revenant… » Elle vient enfin se loger dans tes bras, mais tu as bien vu ses yeux se mouiller et une première larme s’échapper sur sa joue alors qu’elle enfouie son visage contre ton torse. Tu ne sais même pas par quoi tu devrais commencer, tu avais dit à la jeune femme qu’elle n’avait rien à craindre d’un homme comme lui, il faut croire que tu ne connaissais pas ce garçon et ça commence déjà à te rendre malade de voir ta meilleure amie dans ce genre d’état. Tu poses ton menton sur le haut de sa tête et serre la jeune femme dans tes bras comme tu sais si bien le faire. Elle est presque ta seule famille, tu dois en prendre soin comme à la prunelle de tes yeux et ça prend en compte s’occuper de ceux qui vont lui faire du mal. « qu’est-ce qu’il a fait ? Je vais le tuer. » Tu sais que ça va être très compliqué pour elle d’en parler, mais tu dois comprendre ce qu’il s’est passé pour pouvoir conseiller Nilla ou pour même l’aider à trouver une solution. Si tu dois cogner ce garçon, tu aimeras savoir pourquoi et c’est à elle de lâcher les mots, vous avez toute la nuit pour en parler alors que tu n’es plus du tout énervé contre elle, tu veux seulement l’aider et lui faire retrouver le sourire. Une personne aussi géniale ne devrait pas verser de larmes, jamais.
« Je suis fatiguée de pleurer. » Tu relèves le buste et attends qu’elle regarde enfin dans ta direction avant de passer une main sur son visage pour enlever quelques larmes, tu n’aimes pas la voir comme ça. « Il n’a aucune idée de ce qu’il vient de perdre, une femme comme toi ça n’existe pas. » Tu le penses et tu sais combien tu as de la chance d’avoir une meilleure amie comme elle, capable de faire disparaître les tempêtes quand tu ne vas pas viens et de ramener le soleil dans ta vie même dans les pires moments. Encore aujourd’hui alors que tu étais là en rogne devant elle, elle n’a même pas levée la voix sur toi, elle ne pouvait tout simplement pas s’en prendre à toi. Signe d’un cœur pure, tu n’as jamais douté de ça. Tu attrapes son bras et prends place dans le canapé à ses côtés pour qu’elle puisse raconter ce qu’il se passe dans les moindres détails, du moins tu aimerais. « Explique-moi tout et demain on sort tous les deux. » Tu ne vas pas tellement lui laisser le choix, vous devez passer une journée ensemble, c’est le meilleur des remèdes conte le chagrin d’amour et elle le sait. Elle ne dira pas non, du moins, tu l’espères vraiment. Ça fait plus d’une semaine que vous n’avez rien fait, il faut rattraper ça et cette nuit vous avez sûrement des milliers de choses à vous dire. Demain soir si tu penses que c’est convenable, tu iras casser les jambes de cet imbécile d'Ogmios que tu as maintenant en horreur. Tu veux qu'elle soit rassurée et pour ça il faut faire l'habituel rituel des meilleurs potes. Tu vas lui dire que tu l'aimes et que tu seras toujours là pour elle, même si elle le sait bien évidemment.
@Nilla Quintana
- InvitéInvité
Re: (samilla #3) everything that kills me.
Jeu 27 Sep 2018 - 20:28
everything that kills me.
EXORDIUM.
Elle se lançait dans la confidence, encore une fois. Elle ne savait pas encore combien de temps elle devrait expliquer la situation à quelqu’un. A chaque fois, elle espérait que son interlocuteur allait être le dernier. Quelque part, en parlant de tout ça, ça ravivait les émotions qu’elle a ressenties au temps t, comme si elle replongeait dans la douleur qui l’avait un temps submergée. Ça continuait à la suivre aujourd’hui, et elle se résignait à laisser tout ça se manifester encore une fois. Parce qu’elle n’a plus la force de se battre, pas pour l’instant. Du coup, elle se contentait de lever les barrières, se noyer dans cette vague de chagrin. Pathétique. Et pourtant, il était là. Sammy, son meilleur-ami. Partagée entre l’agacement de le voir dans cet état et le soulagement de pouvoir compter sur lui, elle finit par le voir comme le seul pouvant la sortir de là. Mais il voulait faire sortir ce qu’elle avait au plus profond, ce qu’elle cachait et qu’elle n’espérait ne plus devoir en parler. « Qu’est-ce qu’il a fait ? Je vais le tuer. » Si ça avait été quelqu’un d’autre, Nilla aurait probablement ri. La fameux rire jaune, celui qui se déclenche nerveusement et faussement. Mais il était l’un des seuls à pouvoir la percer à jour, à déceler ce qu’elle sentait réellement. A quoi bon retarder son moment de faiblesse face à celui qui l’avait repéré bien avant qu’elle n’ouvre la bouche. Elle n’avait plus rien de la jeune femme radieuse qu’elle était avant et finalement, c’est ce qui devait alerter le plus son meilleur-ami. « C’était des fiançailles par intérêt… Et j’ai rien vu. » Nilla l’aveugle, Nilla la sotte. A force d’idéaliser, voilà où ça nous mène. Si elle devait envoyer un message à celle qu’elle était enfant, elle lui dirait certainement de se protéger, que l’amour qu’on donne aux autres pouvait se retourner contre soi. Qu’il faut être précautionneuse, attentive à de possibles faux-semblants. Ne pas oublier qu’il y avait des hypocrites partout, surtout parmi les sang-purs. Qu’il croire ceux qui t’avertissaient, qu’il faut laisser de côté son caractère têtu. Beaucoup de choses à changer, au final.
La faille prenait vraiment en réalité. Elle était droite, dans les bras de Samwell, luttant tant bien que mal contre les larmes qui s’efforçaient de s’échapper. « Tu feras rien du tout. » Honnêtement, il en était capable, de l’affronter. De le blesser. Celui qui a brisé son cœur. Elle n’en doutait pas, mais elle ne pouvait cacher qu’il s’agissait d’une mauvaise idée. Elle-même elle avait envie de lui faire du mal, qu’il goûte ne serait-ce un soupçon de ce qu’elle a vécu et vit toujours à l’intérieur. Mais ce n’était pas son combat, à Sammy. « Te rabaisse pas à ça. » La violence n’était jamais une solution et quelque part, parmi toute la haine qu’elle tourna envers Ogmios, elle ne voulait pas qu’il soit la victime de son meilleur-ami. « Il n’a aucune idée de ce qu’il vient de perdre, une femme comme toi ça n’existe pas. » Il finit par lui arracher un sourire. Il avait toujours les bons mots pour la réconforter, ou du moins, amoindrir sa peine. C’était encore le cas maintenant. Même si dans un premier temps elle voulait l’éviter, le voir lui faisait du bien. Elle s’en voulait de l’avoir éloigné tout ce temps. Mais pour lui, pour elle, elle avait fini par s’en excuser elle-même. A quoi bon lui donner matière à broyer du noir alors que lui-même avait ses propres problèmes. « J’espère que cette femme est toujours là, quelque part. » L’événement avait été dichotomique, véritablement. Traînée sur le canapé de la colocation, elle passa une main machinale dans ses cheveux. « Explique-moi tout et demain on sort tous les deux. » Elle semblait étonnée qu’il veuille plus de détails. La majorité des personnes à qui elle se confia se contentait de la version courte. Sauf qu’elle ne savait pas par où commencer. « Avant, je veux juste te dire que je suis désolée. De pas avoir été présente pour toi alors que tu traverses une période difficile. » D’une certaine manière, elle avait été égoïste, elle se recentrait essentiellement sur elle-même. Elle avait besoin de lui faire cette déclaration, parce qu’elle avait conscience que ce début de conversation n’était qu’à sens unique. Même si elle n’était pas la plus stable émotionnellement, il pourrait toujours lui parler. « Bon. Qu’est-ce que tu veux savoir ? », dit-elle, accompagné d’un soupir. Peut-être que tout ça serait libérateur.
La faille prenait vraiment en réalité. Elle était droite, dans les bras de Samwell, luttant tant bien que mal contre les larmes qui s’efforçaient de s’échapper. « Tu feras rien du tout. » Honnêtement, il en était capable, de l’affronter. De le blesser. Celui qui a brisé son cœur. Elle n’en doutait pas, mais elle ne pouvait cacher qu’il s’agissait d’une mauvaise idée. Elle-même elle avait envie de lui faire du mal, qu’il goûte ne serait-ce un soupçon de ce qu’elle a vécu et vit toujours à l’intérieur. Mais ce n’était pas son combat, à Sammy. « Te rabaisse pas à ça. » La violence n’était jamais une solution et quelque part, parmi toute la haine qu’elle tourna envers Ogmios, elle ne voulait pas qu’il soit la victime de son meilleur-ami. « Il n’a aucune idée de ce qu’il vient de perdre, une femme comme toi ça n’existe pas. » Il finit par lui arracher un sourire. Il avait toujours les bons mots pour la réconforter, ou du moins, amoindrir sa peine. C’était encore le cas maintenant. Même si dans un premier temps elle voulait l’éviter, le voir lui faisait du bien. Elle s’en voulait de l’avoir éloigné tout ce temps. Mais pour lui, pour elle, elle avait fini par s’en excuser elle-même. A quoi bon lui donner matière à broyer du noir alors que lui-même avait ses propres problèmes. « J’espère que cette femme est toujours là, quelque part. » L’événement avait été dichotomique, véritablement. Traînée sur le canapé de la colocation, elle passa une main machinale dans ses cheveux. « Explique-moi tout et demain on sort tous les deux. » Elle semblait étonnée qu’il veuille plus de détails. La majorité des personnes à qui elle se confia se contentait de la version courte. Sauf qu’elle ne savait pas par où commencer. « Avant, je veux juste te dire que je suis désolée. De pas avoir été présente pour toi alors que tu traverses une période difficile. » D’une certaine manière, elle avait été égoïste, elle se recentrait essentiellement sur elle-même. Elle avait besoin de lui faire cette déclaration, parce qu’elle avait conscience que ce début de conversation n’était qu’à sens unique. Même si elle n’était pas la plus stable émotionnellement, il pourrait toujours lui parler. « Bon. Qu’est-ce que tu veux savoir ? », dit-elle, accompagné d’un soupir. Peut-être que tout ça serait libérateur.
@samwell hamilton (désolé du temps de réponse )
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