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Quand le mensonge prend l'ascenseur, la vérité prend l'escalier [Agrilina][Terminé]
Dim 23 Sep 2018 - 22:48
Mardi 18 septembre 2017
Tu es à la bibliothèque pour réviser les notes que tu as pris en études des Moldus. Si tu estimes cette matière inutile, pour la sang pure que tu es, elle fait, néanmoins, partie de ton cursus. Tu ne peux donc pas la mettre de côté. Une fois tes révisions faites, tu retourne dans ta chambre. D'un coup de baguette, tu fais le ménage. On pourrait manger à même le sol dans ton dortoir. C'est alors qu'un parchemin volant tombe sur ton bureau. Ton regard s'assombrit soudainement.
Venez immédiatement dans mon bureau. Aucune formule de politesse, si ce n'est cet impératif et la signature à la fin. Nul besoin d'être devin pour que tu comprenne que cette missive n'inaugure rien de bon pour toi. Ne pas aller à cet entretien est tentant. Mais ce serait une terrible erreur. Les conséquences seraient pires encore.
Si Agrippa Skinner, ta belle-mère est une femme qui cache beaucoup de secrets, tu es bien placée pour savoir que ne pas venir à l'une de ses entrevues serait des plus malvenu et suicidaire. La Matriarche Skinner n'est pas de ces femmes à qui l'on peut faire faux bonds.
Tu n'as que quelques mètres à faire pour aller jusqu'au bureau de la professeur de potions. Plus tu avances et plus tu ressens une boule au ventre. Cette angoisse grandit au fur et à mesure de tes pas qui claquent sur le sol.
Une fois arrivée à destination, tu prends ta respiration, tu souffles un bon coup. Courage Lina. Tu ne pourras pas échapper longtemps à ce rendez-vous. Plus tu attendras, plus ce sera difficile. Tu frappes sur la porte en bois. Trois coups secs.
La porte s'ouvre alors. Tu t'avances. Comme un condamné va à l'échafaud. Tu as l'impression d'étouffer. Tu sens ton palpitant battre sous l'effet de l'anxiété. Oppressée, tu manques de perdre pied, de t'écrouler sur le sol. Nouvelle respiration pour ne pas faillir. Tu te lances enfin.
- Madame Skinner.
Une crainte se ressent dans l'intonation de ta voix. Ton regard parcourt rapidement la salle pendant quelques secondes. La pièce à été aménagée par ta belle-mère. Il s'en dégage une grande sévérité. Il n'y à aucun échappatoire. Aucune porte de sortie. La porte se referme derrière toi. Tu dois juste attendre.
Bienvenue en Enfer Lina !
Tu es à la bibliothèque pour réviser les notes que tu as pris en études des Moldus. Si tu estimes cette matière inutile, pour la sang pure que tu es, elle fait, néanmoins, partie de ton cursus. Tu ne peux donc pas la mettre de côté. Une fois tes révisions faites, tu retourne dans ta chambre. D'un coup de baguette, tu fais le ménage. On pourrait manger à même le sol dans ton dortoir. C'est alors qu'un parchemin volant tombe sur ton bureau. Ton regard s'assombrit soudainement.
Venez immédiatement dans mon bureau. Aucune formule de politesse, si ce n'est cet impératif et la signature à la fin. Nul besoin d'être devin pour que tu comprenne que cette missive n'inaugure rien de bon pour toi. Ne pas aller à cet entretien est tentant. Mais ce serait une terrible erreur. Les conséquences seraient pires encore.
Si Agrippa Skinner, ta belle-mère est une femme qui cache beaucoup de secrets, tu es bien placée pour savoir que ne pas venir à l'une de ses entrevues serait des plus malvenu et suicidaire. La Matriarche Skinner n'est pas de ces femmes à qui l'on peut faire faux bonds.
Tu n'as que quelques mètres à faire pour aller jusqu'au bureau de la professeur de potions. Plus tu avances et plus tu ressens une boule au ventre. Cette angoisse grandit au fur et à mesure de tes pas qui claquent sur le sol.
Une fois arrivée à destination, tu prends ta respiration, tu souffles un bon coup. Courage Lina. Tu ne pourras pas échapper longtemps à ce rendez-vous. Plus tu attendras, plus ce sera difficile. Tu frappes sur la porte en bois. Trois coups secs.
La porte s'ouvre alors. Tu t'avances. Comme un condamné va à l'échafaud. Tu as l'impression d'étouffer. Tu sens ton palpitant battre sous l'effet de l'anxiété. Oppressée, tu manques de perdre pied, de t'écrouler sur le sol. Nouvelle respiration pour ne pas faillir. Tu te lances enfin.
- Madame Skinner.
Une crainte se ressent dans l'intonation de ta voix. Ton regard parcourt rapidement la salle pendant quelques secondes. La pièce à été aménagée par ta belle-mère. Il s'en dégage une grande sévérité. Il n'y à aucun échappatoire. Aucune porte de sortie. La porte se referme derrière toi. Tu dois juste attendre.
Bienvenue en Enfer Lina !
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Re: Quand le mensonge prend l'ascenseur, la vérité prend l'escalier [Agrilina][Terminé]
Lun 24 Sep 2018 - 17:14
Le journal dans les mains, je fulminais. La garce m’avait caché ça. Elle avait continué à s’allonger auprès de mon fils comme si de rien était, en toute impunité ? Ce n’était pas tolérable. Et même si ce papier à ragots disait faux, les informations ne sortaient pas du cul d’un poney. Faisant les cent pas derrière mon bureau, il m’était pour le moment impossible de m’asseoir et rester calme et tranquille. Lorsque la famille Skinner est touchée, je ne réponds plus de rien. Toutefois, ça ne m’empêchait pas de rester maitresse de mes émotions et de mon esprit. Ainsi, j’échafaudais beaucoup de suppositions mais aussi de solutions et de conclusions. En définitive ça allait être Winston qui aurait le dernier mot, mais ça m’importait peu. Dans les circonstances actuelles, je n’allais pouvoir être qu’en accord avec sa décision, car si les faits étaient avérés, je savais déjà comment il agirait.
Lorsqu’elle toqua trois fois, je me contentais d’un coup de baguette pour ouvrir la porte d’un coup sec, et le refermé brusquement derrière elle sans la moindre délicatesse… vraiment, le concierge n’allait pas apprécier devoir remettre les gons de cette porte régulièrement.
La constatant fébrile, bien plus que d’habitude à mon égard, car elle savait très bien quel genre de femme j’étais, je la foudroyai du regard en posant l’édition d’été du Chineur sur le bureau dans un bruit sourd de ma main posée à plat sur le bureau.
- Assieds-toi !
Pas bonjour, pas merci, pas merde, voulais mes explications, quitte à utiliser la manière forte. Elle savait de quoi j’étais capable, surtout lorsqu’il s’agissait de mes enfants. Voilà plusieurs mois que je la côtoyais suite au mariage d’Adriel. J’appréciais véritablement Tzvetelina, et je prenais ces informations comme une véritable trahison, mais même au-delà du nom des Skinner.
La jeune femme pouvait voir l’édition du journal à ragots avec les passages la concernant entourés plusieurs fois d’un stylo, ou d’une plume noire et épais.
- Tu m’expliques tout de suite !
Je vociférais, mais je ne hurlais pas. Mon ton était dur et autoritaire, bien plus que d’habitude, ne laissant aucune envie de me tenir tête ou de discuter mon autorité. Outre le fait que je sois plus âgée qu’elle, j’étais une enseignante, mais aussi sa belle-mère, et donc, matriarche de la famille Skinner. Cette discussion aurait été plus convenable dans un autre lieu que mon bureau à Hungcalf, mais la gravité des propos me forçaient à l’urgence.
Lorsqu’elle toqua trois fois, je me contentais d’un coup de baguette pour ouvrir la porte d’un coup sec, et le refermé brusquement derrière elle sans la moindre délicatesse… vraiment, le concierge n’allait pas apprécier devoir remettre les gons de cette porte régulièrement.
La constatant fébrile, bien plus que d’habitude à mon égard, car elle savait très bien quel genre de femme j’étais, je la foudroyai du regard en posant l’édition d’été du Chineur sur le bureau dans un bruit sourd de ma main posée à plat sur le bureau.
- Assieds-toi !
Pas bonjour, pas merci, pas merde, voulais mes explications, quitte à utiliser la manière forte. Elle savait de quoi j’étais capable, surtout lorsqu’il s’agissait de mes enfants. Voilà plusieurs mois que je la côtoyais suite au mariage d’Adriel. J’appréciais véritablement Tzvetelina, et je prenais ces informations comme une véritable trahison, mais même au-delà du nom des Skinner.
La jeune femme pouvait voir l’édition du journal à ragots avec les passages la concernant entourés plusieurs fois d’un stylo, ou d’une plume noire et épais.
- Tu m’expliques tout de suite !
Je vociférais, mais je ne hurlais pas. Mon ton était dur et autoritaire, bien plus que d’habitude, ne laissant aucune envie de me tenir tête ou de discuter mon autorité. Outre le fait que je sois plus âgée qu’elle, j’étais une enseignante, mais aussi sa belle-mère, et donc, matriarche de la famille Skinner. Cette discussion aurait été plus convenable dans un autre lieu que mon bureau à Hungcalf, mais la gravité des propos me forçaient à l’urgence.
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Re: Quand le mensonge prend l'ascenseur, la vérité prend l'escalier [Agrilina][Terminé]
Lun 24 Sep 2018 - 21:33
Assieds-toi. L'ordre est direct. Ta belle-mère te rappelle ton père, cette fois où il t'avait punit. Elle a cette voix qui surpasse la sévérité. Son regard sur toi, te fusille. Lina tu es dans la panade. Tu t'asseois sans dire un mot. Tu es cette petite fille prise en faute. Mais cette fois, il n'est pas question d'une bêtise d'enfant.
L'édition du Chineur frappe le bureau. Comme le marteau du juge qui donne sa sentence. Un article est entouré. Pas n'importe lequel. Pas l'horoscope. Non ce qui est entouré, te concerne particulièrement. Tu as réussi à cacher pendant plus de deux mois ce qu'il s'est passé. Manque de chance. Ta belle mère est tombée sur cet ancien numéro du Chineur.
Tu es prise au piège. Tu es loin d'être une idiote, tu n'ignores pas que si la matriarche Skinner apprend véritablement ce qu'il s'est passé, les conséquences seraient fâcheuses. Terriblement fâcheuses.
Elle te demande des explications immédiates l'étau se resserre sur toi. Tu as l'impression d'être une de ces sorcières victime de l'inquisition.
- Ce torchon à fait de nouvelles victimes. Enfin bon si ça les amuses d'inventer de sordides rumeurs.
Lina, tu commets une grave erreur.
- Je ne vous pensais pas... Adepte de ce genre de lecture.
Ce qui n'est pas faux. Ta belle-mère n'est pas ce genre de femme à aimer se nourrir des potins des étudiants. Si elle est tombée sur ce numéro, tu en es persuadé, c'est à cause d'un triste hasard.
- Quand nous sommes arrivées au Kelpie avec mon amie, il y a eu une erreur dans la répartition des logements. Une erreur d'organisation.
Là c'est encore la vérité. C'est bel et bien ce qu'il s'est passé ce jour là.
- Je me suis effectivement retrouvé à devoir cohabiter avec cet...énergumène de Haugen.
Là aussi tu ne lui ment pas.
- En ce qui concerne le reste de l'article. Tout n'est qu'extrapolation et tissu de mensonges.
Tu détournes la vérité, comme une personne prête à tout pour se sauver.
- Peut être, aurais-je dû partir, quand j'ai su qu'il y avait un malentendu sur la question de l'organisation du camping. Mais... J'ai voulu me prouver que je pouvais être capable de survivre à un environnement hostile et sauvage.
Finalement c'est en parti ce qu'il s'est vraiment passé aussi.
- J'ai toujours été fidèle à votre fils Madame Skinner.
Jamais tu n'as eu la moindre relation même avant votre mariage. Un fait que ta belle-famille n'ignore pas. Ton sens du devoir et celui de l'honneur sont si ancrés en toi que tu es en train de plonger dans le mensonge. Dans l'espoir de te sauver. En vain.
L'édition du Chineur frappe le bureau. Comme le marteau du juge qui donne sa sentence. Un article est entouré. Pas n'importe lequel. Pas l'horoscope. Non ce qui est entouré, te concerne particulièrement. Tu as réussi à cacher pendant plus de deux mois ce qu'il s'est passé. Manque de chance. Ta belle mère est tombée sur cet ancien numéro du Chineur.
Tu es prise au piège. Tu es loin d'être une idiote, tu n'ignores pas que si la matriarche Skinner apprend véritablement ce qu'il s'est passé, les conséquences seraient fâcheuses. Terriblement fâcheuses.
Elle te demande des explications immédiates l'étau se resserre sur toi. Tu as l'impression d'être une de ces sorcières victime de l'inquisition.
- Ce torchon à fait de nouvelles victimes. Enfin bon si ça les amuses d'inventer de sordides rumeurs.
Lina, tu commets une grave erreur.
- Je ne vous pensais pas... Adepte de ce genre de lecture.
Ce qui n'est pas faux. Ta belle-mère n'est pas ce genre de femme à aimer se nourrir des potins des étudiants. Si elle est tombée sur ce numéro, tu en es persuadé, c'est à cause d'un triste hasard.
- Quand nous sommes arrivées au Kelpie avec mon amie, il y a eu une erreur dans la répartition des logements. Une erreur d'organisation.
Là c'est encore la vérité. C'est bel et bien ce qu'il s'est passé ce jour là.
- Je me suis effectivement retrouvé à devoir cohabiter avec cet...énergumène de Haugen.
Là aussi tu ne lui ment pas.
- En ce qui concerne le reste de l'article. Tout n'est qu'extrapolation et tissu de mensonges.
Tu détournes la vérité, comme une personne prête à tout pour se sauver.
- Peut être, aurais-je dû partir, quand j'ai su qu'il y avait un malentendu sur la question de l'organisation du camping. Mais... J'ai voulu me prouver que je pouvais être capable de survivre à un environnement hostile et sauvage.
Finalement c'est en parti ce qu'il s'est vraiment passé aussi.
- J'ai toujours été fidèle à votre fils Madame Skinner.
Jamais tu n'as eu la moindre relation même avant votre mariage. Un fait que ta belle-famille n'ignore pas. Ton sens du devoir et celui de l'honneur sont si ancrés en toi que tu es en train de plonger dans le mensonge. Dans l'espoir de te sauver. En vain.
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Re: Quand le mensonge prend l'ascenseur, la vérité prend l'escalier [Agrilina][Terminé]
Mar 25 Sep 2018 - 12:00
Je sentais ma belle – fille fébrile, et il y avait de quoi avec moi en face en colère. Même mon époux n’aimait guère me voir me mettre en colère, toutefois, c’était justifié dans ce cas précis. Si la rumeur était fondée et que cette femme avait trompé mon fils, c’était une faute extrêmement grave. Qui plus est, je ressentais une profonde déception. Tzvetelina était presque l’épouse parfaite pour Adriel, elle avait un parcoure sans faute et j’avais appris à l’apprécier à sa façon. Toutefois, en l’état actuel, je ne pouvais pas me permettre de douter un seul instant de ses propos. J’aurais aimé et préféré lui faire une confiance aveugle et j’avais le pressentiment que jusqu’à maintenant elle ne me mentait… elle ne me mentait pas trop. Je devais en avoir le cœur net.
Dans le bénéfice du doute, je ravalais ma colère dans un profond soupir sonore. Je savais aussi que Adriel ne souhaiterait pas que je me comporte de manière colérique. Et enfin, je savais aussi que Lina me respectait, mais malgré sa servitude elle n’était pas idiote et elle me connaissait bien. Je devais donc jouer de manière plus souple avec elle. Me mettre en colère n’allais servir à rien.
Posant mes deux mains à plat sur mon bureau, je baissais la tête et soupirai pour terminer de me calmer, mais aussi pour montrer à ma belle – fille que je doutais et que je réfléchissais. C’était un peu théâtral sachant que mon plan était au clair dans mon esprit depuis avant son arrivée dans mon bureau.
De manière générale ce journal à ragot m’indifférait. Mais pour cette fois, je ne pouvais pas l’ignorer. Lorsque ma famille était en jeu, je ne pouvais pas ne pas réagir.
Attrapant ma baguette, je l’aidais avec précision. Un petit plafond transparent apparut au-dessus de nos têtes, puis les bords s’étendirent jusqu’à nous englober, comme si nous étions à présent enfermées dans une bulle. Cette histoire ne concernait pas l’université mais uniquement la famille Skinner. Ce sortilège allait ainsi protéger notre discussion, la rendant totalement sourde à qui n’était pas dans la bulle.
- Soit….
Pointant ma baguette sur mon bureau, je fis apparaître du thé et des petits gâteaux. Je servais la jeune femme et lui tenais sa tasse.
- Raconte moi tout depuis le début.
Mon calme et ma froideur retrouvées, se reprenais place sur mon bureau pour me servir à mon tour.
Dans le bénéfice du doute, je ravalais ma colère dans un profond soupir sonore. Je savais aussi que Adriel ne souhaiterait pas que je me comporte de manière colérique. Et enfin, je savais aussi que Lina me respectait, mais malgré sa servitude elle n’était pas idiote et elle me connaissait bien. Je devais donc jouer de manière plus souple avec elle. Me mettre en colère n’allais servir à rien.
Posant mes deux mains à plat sur mon bureau, je baissais la tête et soupirai pour terminer de me calmer, mais aussi pour montrer à ma belle – fille que je doutais et que je réfléchissais. C’était un peu théâtral sachant que mon plan était au clair dans mon esprit depuis avant son arrivée dans mon bureau.
De manière générale ce journal à ragot m’indifférait. Mais pour cette fois, je ne pouvais pas l’ignorer. Lorsque ma famille était en jeu, je ne pouvais pas ne pas réagir.
Attrapant ma baguette, je l’aidais avec précision. Un petit plafond transparent apparut au-dessus de nos têtes, puis les bords s’étendirent jusqu’à nous englober, comme si nous étions à présent enfermées dans une bulle. Cette histoire ne concernait pas l’université mais uniquement la famille Skinner. Ce sortilège allait ainsi protéger notre discussion, la rendant totalement sourde à qui n’était pas dans la bulle.
- Soit….
Pointant ma baguette sur mon bureau, je fis apparaître du thé et des petits gâteaux. Je servais la jeune femme et lui tenais sa tasse.
- Raconte moi tout depuis le début.
Mon calme et ma froideur retrouvées, se reprenais place sur mon bureau pour me servir à mon tour.
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Re: Quand le mensonge prend l'ascenseur, la vérité prend l'escalier [Agrilina][Terminé]
Mar 25 Sep 2018 - 13:16
La colère de ta belle-mère semble se calmer. Bien sûr, sa réaction à été vive, tu peux la comprendre, elle est une vraie lionne qui protège sa famille. L'article dans le Chineur a dû la surprendre. Voir son nom dans un tel torchon, n'est pas une partie de plaisir. Dans la vérité que tu lui as dit, il y avait un petit mensonge. Où plutôt, une omission de détails. Les plus importants. Ceux qui font toute l'histoire. Tu aurais aimé ne pas lui mentir, mais tu n'avais pas le choix. Pour une erreur, tu risques de tout perdre. Tu ne peux pas le concevoir.
La Maîtresse des Potions met une bulle autour de vous, pour garantir la confidentialité de votre discussion. Après tout, ce n'est qu'une histoire de famille non ? Nul n'a besoin de savoir ce qu'il se passe entre ces quatre-murs.
Elle fait apparaître du thé et des biscuits. Vous avez l'habitude d'en prendre ensemble. Tu ne te méfie pas d'elle en ce moment même. Si elle avait voulu se débarrasser de toi, elle l'aurait fait quand tu es entrée dans cette pièce.
La vapeur de ta tasse de thé se dégage pendant que tu le laisse infuser juste le temps qu'il faut pour qu'il soit parfait pour toi. Tu sens les effluves de jasmins et de fruits rouges qui se dégage de ta tasse. Le thé est d'une qualité exceptionnelle. Comme d'habitude.
Tu avales une gorgée de ton thé et croque dans un morceau de ton biscuit. C'est alors que Agrippa te demande de tout reprendre depuis le début. Méfiance, méfiance. Mais il est trop tard à présent.
Ta voix se fait mécanique, sans que tu puisses contrôler quoi que ce soit, tu lui racontes tout ce qu'il s'est passé au camping. Du début à la fin. Tu lui avoues ce que tu lui avais caché quelques minutes avant. Tu lui parles du bal, de la danse collée serrée avec le norvégien. De ton baiser initié par toi. Tu finis par lui avouer le pire. Ce qu'il s'est passé dans la tente lors de cette fameuse soirée. Les ressentis que tu as vécu lors de cet événements, les doutes que ça t'as provoqué sur ton mariage arrangé, tu les avoues à ta belle-mère.
La Maîtresse des Potions met une bulle autour de vous, pour garantir la confidentialité de votre discussion. Après tout, ce n'est qu'une histoire de famille non ? Nul n'a besoin de savoir ce qu'il se passe entre ces quatre-murs.
Elle fait apparaître du thé et des biscuits. Vous avez l'habitude d'en prendre ensemble. Tu ne te méfie pas d'elle en ce moment même. Si elle avait voulu se débarrasser de toi, elle l'aurait fait quand tu es entrée dans cette pièce.
La vapeur de ta tasse de thé se dégage pendant que tu le laisse infuser juste le temps qu'il faut pour qu'il soit parfait pour toi. Tu sens les effluves de jasmins et de fruits rouges qui se dégage de ta tasse. Le thé est d'une qualité exceptionnelle. Comme d'habitude.
Tu avales une gorgée de ton thé et croque dans un morceau de ton biscuit. C'est alors que Agrippa te demande de tout reprendre depuis le début. Méfiance, méfiance. Mais il est trop tard à présent.
Ta voix se fait mécanique, sans que tu puisses contrôler quoi que ce soit, tu lui racontes tout ce qu'il s'est passé au camping. Du début à la fin. Tu lui avoues ce que tu lui avais caché quelques minutes avant. Tu lui parles du bal, de la danse collée serrée avec le norvégien. De ton baiser initié par toi. Tu finis par lui avouer le pire. Ce qu'il s'est passé dans la tente lors de cette fameuse soirée. Les ressentis que tu as vécu lors de cet événements, les doutes que ça t'as provoqué sur ton mariage arrangé, tu les avoues à ta belle-mère.
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Re: Quand le mensonge prend l'ascenseur, la vérité prend l'escalier [Agrilina][Terminé]
Mar 25 Sep 2018 - 13:47
Elle ne se doute de rien, ma naïve belle – fille, et il ne faut pas croire que je ressens un quelconque plaisir de faire ce que je faisais. Tzvetalina est l’une de ces rares personnes qui avait gagné mon respect. Avait.
Je sens de la contrariété grandir en moi comme un brasier, mais aussi une profonde déception d’apprendre la vérité. Le thé et les gâteaux offerts comme dans nos habitudes ne le sont pas, eux, habituels. Ils sont de ma cuisine privée, mais toutefois sans danger pour sa vie. Car l’envie de la voir disparaître ne m’effleure pas l’esprit. Elle n’a pas mis en danger ma famille et je sens le regret dans ses propos. Non, l’éliminer serait une délivrance, et elle méritait son châtiment.
La fixant de mon regard azuré, froid et austère, j’écoutais tout le récit avec une attention toute particulière, dans un silence de mort.
Dans la vie je partais toujours du principe que nous restons maîtres de notre destin. Lina avait eu une voie toute tracée, comme la mienne, mais je savais ce qu’il en coûterait de sortir des sentiers battus. Elle avait testé. Elle avait échoué.
Je la laissais finir de prendre son thé et ses gâteaux, me contentant de mon propre thé avec ce calme détaché et sévère. Après une dernière et brève conversation, je la congédia. Mes agissements ne devaient pas paraître suspect et j’étais certaine que la jeune femme n’allait pas se souvenir qu’elle venait de tout me raconter en détail.
J’étais redoutable, calculatrice et manipulatrice. Mal agir envers ma famille était particulièrement dangereux et je regrettais que la Bulgare n’en ai pas davantage pris compte. J’aurai aime voir mon fils continuer à vivre à ses côtés.
Une fois la jeune femme congédiée et repartie, je m’asseyait avec lourdeur sur le siège de mon bureau. Winston allait être bien moins clément que moi et je connaissais la suite des événements. Il me fallut du temps pour rassembler mes idées, lever mon sortilège de bulle et envoyer Raven à la maison des Skinner avec un parchemin signé se ma main.
Je n’étais pas fière et je ne me réjouissais pas. Mais je n’avais pas eu le choix.
Je sens de la contrariété grandir en moi comme un brasier, mais aussi une profonde déception d’apprendre la vérité. Le thé et les gâteaux offerts comme dans nos habitudes ne le sont pas, eux, habituels. Ils sont de ma cuisine privée, mais toutefois sans danger pour sa vie. Car l’envie de la voir disparaître ne m’effleure pas l’esprit. Elle n’a pas mis en danger ma famille et je sens le regret dans ses propos. Non, l’éliminer serait une délivrance, et elle méritait son châtiment.
La fixant de mon regard azuré, froid et austère, j’écoutais tout le récit avec une attention toute particulière, dans un silence de mort.
Dans la vie je partais toujours du principe que nous restons maîtres de notre destin. Lina avait eu une voie toute tracée, comme la mienne, mais je savais ce qu’il en coûterait de sortir des sentiers battus. Elle avait testé. Elle avait échoué.
Je la laissais finir de prendre son thé et ses gâteaux, me contentant de mon propre thé avec ce calme détaché et sévère. Après une dernière et brève conversation, je la congédia. Mes agissements ne devaient pas paraître suspect et j’étais certaine que la jeune femme n’allait pas se souvenir qu’elle venait de tout me raconter en détail.
J’étais redoutable, calculatrice et manipulatrice. Mal agir envers ma famille était particulièrement dangereux et je regrettais que la Bulgare n’en ai pas davantage pris compte. J’aurai aime voir mon fils continuer à vivre à ses côtés.
Une fois la jeune femme congédiée et repartie, je m’asseyait avec lourdeur sur le siège de mon bureau. Winston allait être bien moins clément que moi et je connaissais la suite des événements. Il me fallut du temps pour rassembler mes idées, lever mon sortilège de bulle et envoyer Raven à la maison des Skinner avec un parchemin signé se ma main.
Je n’étais pas fière et je ne me réjouissais pas. Mais je n’avais pas eu le choix.
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