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They did it again {{les ex-pouffy
Mer 22 Aoû 2018 - 16:23
Mardi 7 août, soir
J’avais l’impression de ne plus rien contrôler à ma vie. Elle était, littéralement sans dessus-dessous. Déjà en juillet, Juliet et Fynn m’avaient vue débarquer, complètement échevelée et vêtue de mon drap par-dessus ma tenue de nuit – je commençais à comprendre comment mes parents avaient pu apprendre ce qu’il s’était passé. Ca ne m’avait pas frappée immédiatement, mais à présent, cela faisait sens ! N’importe qui pouvait m’avoir vue traverser ainsi le Kelpie’s Camp et avait pu voir ensuite l’homme sortir de ma tente – affolée d’avoir trouvé un inconnu dans mon lit. Aujourd’hui, un mois plus tard, ce n’était pas mieux. Le jour de mon anniversaire, je me découvrais un fiancé inconnu. Un contrôle de ma vie que j’aurais préféré ne jamais voir arriver. J’aurais, certes, pu aller voir ma sœur et mon frère jumeau. Mais Fàolan, en ce moment, faisait des rages de dents terribles et je n’avais pas envie d’embêter Holly avec ça. Et… Je la trouvais pas mal nerveuse, aussi. Elle n’avait vraiment pas besoin de mes états d’âme. Quant à mon frère… Il était déjà à couteaux tirés avec nos parents, je n’avais pas envie d’en rajouter une couche. Même si je ne comprenais pas les trois quarts de leurs réactions et que je leur en voulais pour plein de choses – Holly et Fàolan en tête – j’essayais de ne pas envenimer les choses. Je savais aussi que c’était la raison principale pour laquelle j’allais accepter la proposition de Théodore essayer de faire connaissance. Comme il disait, ça n’engageait à rien, mais… J’étais tout de même bouleversée.
Je courus à perdre haleine jusqu’à la cabine qu’elles partageaient et dans laquelle je venais de temps en temps. Mes cheveux, qui avaient été attachés, ne l’étaient plus. Je devais sans nul doute avoir l’air d’une folle pour changer mais je n’en avais cure. L’impression des gens sur moi ne pouvait pas être pire que celle qu’ils avaient déjà… Et puis j’étais habillée, cette fois, en plus. Donc, ce n’était pas pire. Même si les larmes ruisselaient le long de mes joues. Des larmes que j’étais parvenue à contenir devant lui. J’avais fait ma fiérote, même si je n’en menais pas large. Mais je n’avais pas trop voulu qu’il me voit pleurer. Juste cette larme isolée, ça avait été suffisant. Si je m’étais laissée allée, je ne me serais jamais arrêtée. Et je n’avais pas envie qu’il se sente encore plus mal que c’était déjà le cas.
Je déboulai finalement dans la petite clairière où se trouvait la cabane et entrai sans même frapper. C’étaient Juliet et Fynn… Je m’imaginais mal trouver l’une ou l’autre en plein ébat amoureux. « Fynn ! Juliet ! » appelai-je d’un ton déchirant. On aurait, presque, pu croire que j’étais à l’article de la mort. Et par certains côtés, c’était à peu près ça, en fait. Mon cœur l’était, en tout cas. Il était littéralement aux abois. Je me laissai tomber par terre sur le pas de la porte en prenant ma tête entre mes mains, les épaules secouées de lourds sanglots. C’était tellement trop pour mon pauvre petit cœur…
[à coder]
@fynn o'ceallaigh @juliet skinner
J’avais l’impression de ne plus rien contrôler à ma vie. Elle était, littéralement sans dessus-dessous. Déjà en juillet, Juliet et Fynn m’avaient vue débarquer, complètement échevelée et vêtue de mon drap par-dessus ma tenue de nuit – je commençais à comprendre comment mes parents avaient pu apprendre ce qu’il s’était passé. Ca ne m’avait pas frappée immédiatement, mais à présent, cela faisait sens ! N’importe qui pouvait m’avoir vue traverser ainsi le Kelpie’s Camp et avait pu voir ensuite l’homme sortir de ma tente – affolée d’avoir trouvé un inconnu dans mon lit. Aujourd’hui, un mois plus tard, ce n’était pas mieux. Le jour de mon anniversaire, je me découvrais un fiancé inconnu. Un contrôle de ma vie que j’aurais préféré ne jamais voir arriver. J’aurais, certes, pu aller voir ma sœur et mon frère jumeau. Mais Fàolan, en ce moment, faisait des rages de dents terribles et je n’avais pas envie d’embêter Holly avec ça. Et… Je la trouvais pas mal nerveuse, aussi. Elle n’avait vraiment pas besoin de mes états d’âme. Quant à mon frère… Il était déjà à couteaux tirés avec nos parents, je n’avais pas envie d’en rajouter une couche. Même si je ne comprenais pas les trois quarts de leurs réactions et que je leur en voulais pour plein de choses – Holly et Fàolan en tête – j’essayais de ne pas envenimer les choses. Je savais aussi que c’était la raison principale pour laquelle j’allais accepter la proposition de Théodore essayer de faire connaissance. Comme il disait, ça n’engageait à rien, mais… J’étais tout de même bouleversée.
Je courus à perdre haleine jusqu’à la cabine qu’elles partageaient et dans laquelle je venais de temps en temps. Mes cheveux, qui avaient été attachés, ne l’étaient plus. Je devais sans nul doute avoir l’air d’une folle pour changer mais je n’en avais cure. L’impression des gens sur moi ne pouvait pas être pire que celle qu’ils avaient déjà… Et puis j’étais habillée, cette fois, en plus. Donc, ce n’était pas pire. Même si les larmes ruisselaient le long de mes joues. Des larmes que j’étais parvenue à contenir devant lui. J’avais fait ma fiérote, même si je n’en menais pas large. Mais je n’avais pas trop voulu qu’il me voit pleurer. Juste cette larme isolée, ça avait été suffisant. Si je m’étais laissée allée, je ne me serais jamais arrêtée. Et je n’avais pas envie qu’il se sente encore plus mal que c’était déjà le cas.
Je déboulai finalement dans la petite clairière où se trouvait la cabane et entrai sans même frapper. C’étaient Juliet et Fynn… Je m’imaginais mal trouver l’une ou l’autre en plein ébat amoureux. « Fynn ! Juliet ! » appelai-je d’un ton déchirant. On aurait, presque, pu croire que j’étais à l’article de la mort. Et par certains côtés, c’était à peu près ça, en fait. Mon cœur l’était, en tout cas. Il était littéralement aux abois. Je me laissai tomber par terre sur le pas de la porte en prenant ma tête entre mes mains, les épaules secouées de lourds sanglots. C’était tellement trop pour mon pauvre petit cœur…
[à coder]
@fynn o'ceallaigh @juliet skinner
- InvitéInvité
Re: They did it again {{les ex-pouffy
Jeu 23 Aoû 2018 - 15:59
they did it again
EXORDIUM.
Le camp arrivait à sa fin mais vraiment, je ne regrettais rien. Que ce soit toutes les activités plus bizarres, déjantés et plutôt drôle que j’avais faite, aux rencontres que j’avais expérimentées mais aussi aux aventures que nous avions vécues toutes les trois ici. De plus, j’étais contente de retrouver Fynn. Cette dernière année nous nous étions éloignée du fait qu’elle avait rejoint la maison des Pokeby et moi celle des Summerbee mais avoir pris cette cabane ensemble avait été une très bonne idée. Déjà elle avait rassuré père qu’il n’y aurait que des filles, et des filles que je fréquentais depuis assez longtemps pour que rien ne semble bizarre, mais aussi parce que nous avions pu retrouver ses moments de confidences emmitouflées sous nos couettes jusqu’au bout de la nuit. La seule chose que l’on avait un peu regrettée était que grace n’ait pas pu nous rejoindre. Elle avait sa propre tente, mais ne passait malgré tout presque autant de temps chez nous que chez elle et quand on repensait à ce qui s’était passé au début de l’été ! Lorsque je l’avais vu débarqué en petite tenue à l’aube toute décoiffée et hors d’haleine j’en rougissais encore. Un homme avait passé la nuit sous sa tente, nu ! Contre elle ! Je n’imaginais même pas le scandale qu’aurait fait père, mère et d’ailleurs n’importe lequel de mes frères si ça m’était arrivé ! Mais grace était belle et son côté vélane attirait les hommes comme des mouches, il fallait s’attendre à ce qu’au moins l’un d’eux tente un truc. Mais ce matin-là, lorsque Grace déboula comme une furie dans la cabane, ce n’était pas de la peur qui se lisait dans ses yeux, mais une tristesse profonde et inconsolable.
« Fynn ! Juliet ! » Elle se laissa tomber sur le sol et je me précipitais vers elle pour tenter de la rattraper et la prendre dans mes bras et lui caresser les cheveux comme pour la consoler un peu. « Oh grace…qu’est-ce qui se passe ? » Je lui caressais doucement et tendrement les cheveux. « Chut...chut… Calme-toi. On est là maintenant… »
« Fynn ! Juliet ! » Elle se laissa tomber sur le sol et je me précipitais vers elle pour tenter de la rattraper et la prendre dans mes bras et lui caresser les cheveux comme pour la consoler un peu. « Oh grace…qu’est-ce qui se passe ? » Je lui caressais doucement et tendrement les cheveux. « Chut...chut… Calme-toi. On est là maintenant… »
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