- InvitéInvité
Lol [Ayden]
Sam 25 Aoû 2018 - 18:39
Je n'étais pas bien depuis deux ou trois jours. La rupture de mon couple m'avait anéantie. Je restais prostrée devant ma télévision, sans énergie aucune, totalement déprimée. Je ne sortais que pour aller travailler le soir, ou pour aller acheter à manger, à l'emporter. Je grignotais ensuite en pleurant devant un film. Je n'arrivais pas à passer à autre chose, je n'arrivais pas à me faire à l'idée que cette magnifique histoire était terminée, et surtout, qu'elle avait duré si peu de temps. Nous nous aimions, nous étions faites l'une pour l'autre, et pourtant, le destin en avait décidé autrement.
Mon regard brun foncé vint se poser sur la photo encadrée et posée sur ma table de chevet. Nous l'avions prise lors de notre séjour en Allemagne. Nous étions bien, ensemble, sans se soucier du regard des autres. L'image vivante par la magie démontrait tout l'amour que nous avions l'une pour l'autre, et je n'arrivais pas à m'en défaire. C'était l'un des rares souvenirs que j'avais d'elle, et de l'existence de mon couple.
Mais c'est en me réveillant ce matin que je décidais enfin que je devais bouger un peu, ou tout du moins, faire quelque chose pour me changer les idées. Et pour ça, il n'y avait pas de miracle, il fallait que je vois des gens. Des amis, sur qui je pouvais compter. Thomas en avait déjà fait partie, car il était le seul avec qui je pouvais parler ouvertement de ma rupture, du fait qu'il était gardien du secret de notre amour. À présent, je sentais le besoin de véritablement me changer les idées, de rire, et de redevenir légère. Il n'y avait qu'un moyen à cela.
Mollement, je me relevais pour aller jusqu'au salon et attraper un bout de parchemin et ma plume, puis je commençais à écrire. Je n'aimais pas téléphoner, même à ma sœur ou à mes parents, et George avait besoin d'exercice. Je demandais à mon contact s'il était disponible aujourd'hui pour une rencontre. Je l'invitais chez moi en lui donnant mon adresse. À la fin, je signifiais qu'il pouvait venir à l'heure qui lui convenait, simplement qu'il me le confirme. Encore une fois, je n'avais pas envie de sortir des quatre murs de mon appartement.
Cherchant mon hibou sur son perchoir, je l'envoyais à Ayden. Il était mon meilleur ami, et je savais que je pouvais compter sur lui lorsque j'avais besoin de rire et de ne plus prendre la vie au sérieux. C'était un trait que j'appréciais chez le Summerbee. Et à présent, nous partagions bien plus de chose ensemble que lorsque nous avions passé du temps ensemble à Inverness, à s'envoyer des farces et attrapes dans le magasin en question.
Une fois le message envoyé, je me décidais à aller prendre une douche et à m'habiller simplement, d'une jupe assez longue pour cacher mes cicatrices sur les cuisses, et d'un top découvrant mes épaules. Jamais posé bien loin, un pull léger trônait sur mon canapé. J'allais l'enfiler dès que mon ami arriverait.
En attendant, je me rendais à la cuisine pour commencer quelques petites pâtisseries. Autant déprimer intelligemment, je confectionnais des douceurs sucrées au chocolat. Ça me changeait momentanément les idées, et mon goût prononcé pour le chocolat n'en était que plus rassasié.
C'est la main dans mon sac de farine que j'entendais sonner à ma porte, interrompant le fil de mes pensées. Je m'époussetais rapidement les mains, gardant toutefois des marques blanches de farine, notamment sur une joue. J'attrapais mon pull au passage pour m'en vêtir puis j'allais ouvrir à mon invité qui venait d'arriver.
Mon regard brun foncé vint se poser sur la photo encadrée et posée sur ma table de chevet. Nous l'avions prise lors de notre séjour en Allemagne. Nous étions bien, ensemble, sans se soucier du regard des autres. L'image vivante par la magie démontrait tout l'amour que nous avions l'une pour l'autre, et je n'arrivais pas à m'en défaire. C'était l'un des rares souvenirs que j'avais d'elle, et de l'existence de mon couple.
Mais c'est en me réveillant ce matin que je décidais enfin que je devais bouger un peu, ou tout du moins, faire quelque chose pour me changer les idées. Et pour ça, il n'y avait pas de miracle, il fallait que je vois des gens. Des amis, sur qui je pouvais compter. Thomas en avait déjà fait partie, car il était le seul avec qui je pouvais parler ouvertement de ma rupture, du fait qu'il était gardien du secret de notre amour. À présent, je sentais le besoin de véritablement me changer les idées, de rire, et de redevenir légère. Il n'y avait qu'un moyen à cela.
Mollement, je me relevais pour aller jusqu'au salon et attraper un bout de parchemin et ma plume, puis je commençais à écrire. Je n'aimais pas téléphoner, même à ma sœur ou à mes parents, et George avait besoin d'exercice. Je demandais à mon contact s'il était disponible aujourd'hui pour une rencontre. Je l'invitais chez moi en lui donnant mon adresse. À la fin, je signifiais qu'il pouvait venir à l'heure qui lui convenait, simplement qu'il me le confirme. Encore une fois, je n'avais pas envie de sortir des quatre murs de mon appartement.
Cherchant mon hibou sur son perchoir, je l'envoyais à Ayden. Il était mon meilleur ami, et je savais que je pouvais compter sur lui lorsque j'avais besoin de rire et de ne plus prendre la vie au sérieux. C'était un trait que j'appréciais chez le Summerbee. Et à présent, nous partagions bien plus de chose ensemble que lorsque nous avions passé du temps ensemble à Inverness, à s'envoyer des farces et attrapes dans le magasin en question.
Une fois le message envoyé, je me décidais à aller prendre une douche et à m'habiller simplement, d'une jupe assez longue pour cacher mes cicatrices sur les cuisses, et d'un top découvrant mes épaules. Jamais posé bien loin, un pull léger trônait sur mon canapé. J'allais l'enfiler dès que mon ami arriverait.
En attendant, je me rendais à la cuisine pour commencer quelques petites pâtisseries. Autant déprimer intelligemment, je confectionnais des douceurs sucrées au chocolat. Ça me changeait momentanément les idées, et mon goût prononcé pour le chocolat n'en était que plus rassasié.
C'est la main dans mon sac de farine que j'entendais sonner à ma porte, interrompant le fil de mes pensées. Je m'époussetais rapidement les mains, gardant toutefois des marques blanches de farine, notamment sur une joue. J'attrapais mon pull au passage pour m'en vêtir puis j'allais ouvrir à mon invité qui venait d'arriver.
- InvitéInvité
Re: Lol [Ayden]
Mar 28 Aoû 2018 - 21:09
Les cheveux retenus en arrière sous forme d'un chignon, une salopette de jardinier ainsi que des gants pleins de terre, Ayden profitait de la semaine de flottement avant la reprise des cours pour s'adonner à son passe-temps favoris : la botanique.
Entre ses escapades en Roumanie, son séjour plus ou moins mouvementé au Kelpie's camp, ainsi que les premières réunions du club qu'il avait monté avec son amie, le jeune homme avait un peu mis de côté tous ces végétaux qu'il idolâtrait tant.
S'essuyant le front après avoir refait une petite beauté à une Tentacula vénéneuse qui s'était trouvée être plus récalcitrante que prévue, Ayden se permit de souffler un peu en ramassant sans hâte les résidus de branches et épines au sol.
Au même moment, un hibou assez imposant vint se poser à côté de lui. N'étant pas du genre à recevoir la visite d'animaux autres que Baudruche, et autrement que pour se faire agresser, le summerbee eut le réflexe de reculer d'un pas. Le volatile quant à lui, fit de même en sa direction.
Il en découla ainsi une espèce de jeu du chat et de la souris entre l'oiseau et le garçon qui, après une examination rapide de l'animal, se rendit compte qu'il s'agissait du hibou d'Abigail, et que ce dernier tenait un parchemin dans sa patte.
Soulagé que le tas de plume ne soit pas là pour le molester, Ayden se prit tout de même deux-trois coups de bec de la part de Georges pour l'avoir fait courir, mais le jeune homme ne s'en formalisa pas plus que ça.
Dépliant le papier, il reconnut l'écriture de la jeune fille qui lui proposait de passer la voir quand il le souhaitait dans la journée.
Pourtant, quelque chose ne collait pas dans l'invitation. Certes, elle semblait tout à fait normale au premier abord, mais quand on connaissait bien la personne, on s'apercevait facilement qu'il manquait la petite fleur caractéristique que la jeune femme avait tendance à laisser à côté de son prénom en fin de message. De plus, le style d'écriture semblait lui aussi un poil différent. Il n'arrivait à vraiment à l'expliquer, juste que ça lui donnait un ressenti qui n'allait pas avec la personnalité joyeuse d'Abigail.
Peut-être qu'elle n'allait pas bien ? C'était donc une mission pour super-deden ! Et il savait exactement quel genre de remède il y avait au coup de blues : pizza, pot de glace, et alcool !
Ne perdant pas une seconde, Ayden prit à peine le temps de rentrer enfiler des vêtements plus appropriés, de récupérer les fameux produits miracles et de s'envoler à l'adresse correspondante.
Devant le palier, il n'hésita pas une seconde et sonna sans détour.
Il ne dut pas attendre bien longtemps pour que son amie vienne lui ouvrir, légèrement recouverte par endroits de farine, comme si elle s'était battue contre sa cuisine.
L'image mentale qui en découla lui fit échapper un petit rire amusé et il vint essuyer la joue d'Abigail avec son pouce.
"Eh bien, ta cuisine se rebelle ?"
Puis il se pencha lentement afin de lui embrasser le front.
"Comment tu vas miss ?"
Entre ses escapades en Roumanie, son séjour plus ou moins mouvementé au Kelpie's camp, ainsi que les premières réunions du club qu'il avait monté avec son amie, le jeune homme avait un peu mis de côté tous ces végétaux qu'il idolâtrait tant.
S'essuyant le front après avoir refait une petite beauté à une Tentacula vénéneuse qui s'était trouvée être plus récalcitrante que prévue, Ayden se permit de souffler un peu en ramassant sans hâte les résidus de branches et épines au sol.
Au même moment, un hibou assez imposant vint se poser à côté de lui. N'étant pas du genre à recevoir la visite d'animaux autres que Baudruche, et autrement que pour se faire agresser, le summerbee eut le réflexe de reculer d'un pas. Le volatile quant à lui, fit de même en sa direction.
Il en découla ainsi une espèce de jeu du chat et de la souris entre l'oiseau et le garçon qui, après une examination rapide de l'animal, se rendit compte qu'il s'agissait du hibou d'Abigail, et que ce dernier tenait un parchemin dans sa patte.
Soulagé que le tas de plume ne soit pas là pour le molester, Ayden se prit tout de même deux-trois coups de bec de la part de Georges pour l'avoir fait courir, mais le jeune homme ne s'en formalisa pas plus que ça.
Dépliant le papier, il reconnut l'écriture de la jeune fille qui lui proposait de passer la voir quand il le souhaitait dans la journée.
Pourtant, quelque chose ne collait pas dans l'invitation. Certes, elle semblait tout à fait normale au premier abord, mais quand on connaissait bien la personne, on s'apercevait facilement qu'il manquait la petite fleur caractéristique que la jeune femme avait tendance à laisser à côté de son prénom en fin de message. De plus, le style d'écriture semblait lui aussi un poil différent. Il n'arrivait à vraiment à l'expliquer, juste que ça lui donnait un ressenti qui n'allait pas avec la personnalité joyeuse d'Abigail.
Peut-être qu'elle n'allait pas bien ? C'était donc une mission pour super-deden ! Et il savait exactement quel genre de remède il y avait au coup de blues : pizza, pot de glace, et alcool !
Ne perdant pas une seconde, Ayden prit à peine le temps de rentrer enfiler des vêtements plus appropriés, de récupérer les fameux produits miracles et de s'envoler à l'adresse correspondante.
Devant le palier, il n'hésita pas une seconde et sonna sans détour.
Il ne dut pas attendre bien longtemps pour que son amie vienne lui ouvrir, légèrement recouverte par endroits de farine, comme si elle s'était battue contre sa cuisine.
L'image mentale qui en découla lui fit échapper un petit rire amusé et il vint essuyer la joue d'Abigail avec son pouce.
"Eh bien, ta cuisine se rebelle ?"
Puis il se pencha lentement afin de lui embrasser le front.
"Comment tu vas miss ?"
- InvitéInvité
Re: Lol [Ayden]
Mar 28 Aoû 2018 - 21:54
À voir le jeune homme sur le palier de ma porte m'apportait bien plus de baume au cœur que ce que j'aurai pu croire ou imaginer. J'en déduisais que c'était bon signe, et son baiser sur mon front, en dehors du fait qu'il me fait rougir, acheva de me rendre un peu plus sereine pour le reste de la journée. Avant cet instant, je ne pensais plus pouvoir bénéficier d'une certaine proximité avec quiconque, en dehors d'Aileas, mon cerveau ayant amputé la sensation que j'avais d'être dans les bras d'Adoración. Je le laissais donc essuyer ma joue légèrement rosie tout en levant mes yeux sur lui en souriant.
- Non, mais mes cupcakes, tu n'imagines même pas. De vrais rebelles. Heureusement que tu es là pour me prêter main forte. Entre, fais comme chez toi.
Je me déplaçais légèrement sur le côté pour libérer le passage, puis je fermais la porte derrière nous. L'entrée était petite et après quelques pas, donnait directement sur le salon. Sur la gauche il y avait un tapis pour y poser les chaussures, il y avait déjà une ou deux paires m'appartenant, ainsi qu'un petit meuble où je rangeais des babioles, preuve en était que dessus il y avait mes clés. Le mur de droite était recouvert des bibliothèques que j'avais pu remplir de mes livres. J'avais réussi à donner un coup de collier après le passage de Thomas pour terminer d'emménager. Évidemment, il restait des détails, mais le plus gros avait été fait.
Le salon était donc décoré d'un canapé, d'une table basse et du meuble TV, avec la TV bien sûr. Il y avait sur le mur du fond à gauche de nouvelles bibliothèques, puis au fond, la cuisine ouverte. Cette dernière possédait un frigo, un four, un micro-onde et des plaques électriques, le tout déguisé par mon activité pâtissière du moment. Il y avait beaucoup d'objets moldu, révélant mon côté sang-mêlé. Une fois situé au milieu du salon, tout à fait à gauche se trouvait la salle de bain avec une douche, les toilettes et même une machine à laver le linge, le mur communiquant avec l'entrée. Et pour finir, entre la cuisine et la salle de bain se trouvait ma chambre.
Laissant Ayden fouiller ce qu'il voulait fouiller sans m'en préoccuper parce que j'avais confiance en lui, je retournais à ma recette de cupcakes.
En dehors des bibliothèques, l'appartement n'était pas encore beaucoup décoré. Il y avait simplement un tableau, à côté de la télévision, une photographie d'un dragon, un Maghyar à pointes pour être exact. Celui-ci prenait son envol pour sortir du cadre, ou cracher du feu dans la direction de celui qui observait le tableau avec la véhémence propre à cette race. Le meuble TV contenait un lecteur DVD et Blue-Ray ainsi que diverses consoles moldues comme les Playstations 2 et 3, une Xbox One ainsi que les Nintendu Wii U et Switch. Je n'étais pas une grande geek du jeu vidéo, mais j'appréciais y passer du temps occasionnellement pour me détendre et me changer les idées de mes autres activités.
Prenant conscience que je n'avais pas répondu à la seconde question de mon camarade, je levais les yeux vers lui.
- Je vais… plus ou moins bien. Enfin, ça va passer, j'imagine. Et toi ? Comment tu vas depuis la dernière fois ?
Je lui souriais amicalement et enchaînais.
- Tu voudrais boire quelque chose ? J'ai de l'eau, du jus de pomme, du thé, du sirop... heu... du lait...
Détournant le regard, je voyais George revenir, et se poser sur le rebord de la fenêtre, sans doute avait-il fait un détour d'oiseau avant de rentrer. Il regardait Ayden en plissant des yeux comme s'il l'accusait de quelque chose, puis il allait sur son perchoir, juste à côté du canapé. Mes yeux, brillant d'une lueur amusée, valsèrent un instant entre mon Grand-Duc et le jeune homme, devinant qu'il s'était passé quelque chose entre eux lorsque le volatil avait délivré mon message. Néanmoins, je ne cherchais pas à savoir quoi. Je savais qu'Ayden n'avait pas spécialement la fibre animalière. C'était aussi quelque chose que j'appréciais chez lui, son malaise avec les bêtes, je le trouvais attachant. Après tout c'est ce qui nous avait rapproché.
- Non, mais mes cupcakes, tu n'imagines même pas. De vrais rebelles. Heureusement que tu es là pour me prêter main forte. Entre, fais comme chez toi.
Je me déplaçais légèrement sur le côté pour libérer le passage, puis je fermais la porte derrière nous. L'entrée était petite et après quelques pas, donnait directement sur le salon. Sur la gauche il y avait un tapis pour y poser les chaussures, il y avait déjà une ou deux paires m'appartenant, ainsi qu'un petit meuble où je rangeais des babioles, preuve en était que dessus il y avait mes clés. Le mur de droite était recouvert des bibliothèques que j'avais pu remplir de mes livres. J'avais réussi à donner un coup de collier après le passage de Thomas pour terminer d'emménager. Évidemment, il restait des détails, mais le plus gros avait été fait.
Le salon était donc décoré d'un canapé, d'une table basse et du meuble TV, avec la TV bien sûr. Il y avait sur le mur du fond à gauche de nouvelles bibliothèques, puis au fond, la cuisine ouverte. Cette dernière possédait un frigo, un four, un micro-onde et des plaques électriques, le tout déguisé par mon activité pâtissière du moment. Il y avait beaucoup d'objets moldu, révélant mon côté sang-mêlé. Une fois situé au milieu du salon, tout à fait à gauche se trouvait la salle de bain avec une douche, les toilettes et même une machine à laver le linge, le mur communiquant avec l'entrée. Et pour finir, entre la cuisine et la salle de bain se trouvait ma chambre.
Laissant Ayden fouiller ce qu'il voulait fouiller sans m'en préoccuper parce que j'avais confiance en lui, je retournais à ma recette de cupcakes.
En dehors des bibliothèques, l'appartement n'était pas encore beaucoup décoré. Il y avait simplement un tableau, à côté de la télévision, une photographie d'un dragon, un Maghyar à pointes pour être exact. Celui-ci prenait son envol pour sortir du cadre, ou cracher du feu dans la direction de celui qui observait le tableau avec la véhémence propre à cette race. Le meuble TV contenait un lecteur DVD et Blue-Ray ainsi que diverses consoles moldues comme les Playstations 2 et 3, une Xbox One ainsi que les Nintendu Wii U et Switch. Je n'étais pas une grande geek du jeu vidéo, mais j'appréciais y passer du temps occasionnellement pour me détendre et me changer les idées de mes autres activités.
Prenant conscience que je n'avais pas répondu à la seconde question de mon camarade, je levais les yeux vers lui.
- Je vais… plus ou moins bien. Enfin, ça va passer, j'imagine. Et toi ? Comment tu vas depuis la dernière fois ?
Je lui souriais amicalement et enchaînais.
- Tu voudrais boire quelque chose ? J'ai de l'eau, du jus de pomme, du thé, du sirop... heu... du lait...
Détournant le regard, je voyais George revenir, et se poser sur le rebord de la fenêtre, sans doute avait-il fait un détour d'oiseau avant de rentrer. Il regardait Ayden en plissant des yeux comme s'il l'accusait de quelque chose, puis il allait sur son perchoir, juste à côté du canapé. Mes yeux, brillant d'une lueur amusée, valsèrent un instant entre mon Grand-Duc et le jeune homme, devinant qu'il s'était passé quelque chose entre eux lorsque le volatil avait délivré mon message. Néanmoins, je ne cherchais pas à savoir quoi. Je savais qu'Ayden n'avait pas spécialement la fibre animalière. C'était aussi quelque chose que j'appréciais chez lui, son malaise avec les bêtes, je le trouvais attachant. Après tout c'est ce qui nous avait rapproché.
- l'appartement:
- InvitéInvité
Re: Lol [Ayden]
Sam 8 Sep 2018 - 13:45
La réplique de la jeune fille concernant la pseudo contre-attaque des cupcakes le fit rire. Dans tous les cas, s'il rébellion de pâtisseries il y avait, Ayden serait plus que ravit de venir en aide à son amie, et ce même en sachant qu'il n'était pas très doué en ce qui concernait la cuisine en général.
Mettant de côté son plan défensif contre la nourriture, le summerbee entra dans l'appartement et ne put contenir un sifflement d'émerveillement. C'était tellement grand pour une personne ! Lui qui avait l'habitude de cohabiter avec deux autres personnes dans la petite chambre étudiante que leur prodiguait l'académie, il devait bien avouer ne plus être habitué à des espaces de vie aussi grands.
Aussi en profita-t-il, après avoir retiré ses chaussures, une petite inspection en règle. Cela pouvait paraître malpoli et pas très respectueux de fouiner dans tous les recoins, mais il devait bien avouer que sa curiosité prenait le dessus.
Et il fallait dire qu'il adorait ça, Ayden, de visiter les lieux qui lui étaient inconnus. Et puis, une maison reflétait un peu la personnalité de celui qui l'habitait. C'était donc tout à fait normal du point de vue du jeune homme de vouloir en connaître tous les recoins. Un peu comme pour se rapprocher de son amie en quelque sorte.
En parlant d'amie, le fait qu'Abi portait un petit pull le surprit. En fait, il n'y avait pas vraiment fait attention au départ, trop accaparé par les traces de farine sur son visage. Mais il était vrai qu'il était encore un peu tôt pour porter ce genre de vêtement, non ? Mais après coup, le jeune homme se souvint que les filles étaient plutôt du genre frileuses et n'alla pas chercher plus loin. Il préféra se reconcentrer plutôt sur toute la collection de consoles qui s'offraient à lui, se disant qu'il passerait peut-être plus souvent que ce qu'il ne pensait déjà le faire.
Distraitement, et pendant qu'il commença à zieuter ce qui se trouvait dans la bibliothèque, il répondit assez vaguement à la question de la jeune fille :
"Ca va. J'ai pu régler certaines choses qui devaient être faites."
Il ne souhaitait pas spécialement s'étendre sur ce sujet. Sa petite cavalcade en Roumanie ne concernait que lui et Thomas et il souhaitait que leur discussion reste entre eux, au moins jusqu'à ce que le summerbee considère le sujet comme clos. Et cela passait avant tout par mettre au clair cette histoire montée sur un énorme mensonge.
Heureusement, son amie ne sembla pas se formaliser de tant de mystère et enchaîna en lui proposant quelque chose à boire.
"Commençons par un peu d'eau !"
L'alcool viendrait plus tard. Sûrement avec les biscuits ou les cochonneries pleines de graisses qu'il avait apporté.
Au même moment, le piaf d'Abigail pointa le bout de son bec en pénétrant l'appartement et le fixant avec une intensité qui ne plaisait pas spécialement au garçon qui prit soin de rester à une distance raisonnable. Les coups du hibou ne lui avaient certes pas fait mal, mais il ne souhaitait pas pour autant réitérer l'opération.
Prenant grand soin d'effectuer un grand tour, Ayden se rapprocha tranquillement de la jeune fille, et vint se poser à côté d'elle qui était à nouveau affairé dans la création de cupcakes récalcitrants.
La regardant faire sans rien dire, il ne voulait pas prendre d'initiative tant que sa charmante hôte ne lui donnerait pas d'indications sur ce qu'il pouvait possiblement faire.
Au lieu de ça, il préféra rebondir sur la réponse un peu ambiguë qu'Abigail lui avait donnée un peu plus tôt.
"Qu'est-ce qui ne va pas ?"
Mettant de côté son plan défensif contre la nourriture, le summerbee entra dans l'appartement et ne put contenir un sifflement d'émerveillement. C'était tellement grand pour une personne ! Lui qui avait l'habitude de cohabiter avec deux autres personnes dans la petite chambre étudiante que leur prodiguait l'académie, il devait bien avouer ne plus être habitué à des espaces de vie aussi grands.
Aussi en profita-t-il, après avoir retiré ses chaussures, une petite inspection en règle. Cela pouvait paraître malpoli et pas très respectueux de fouiner dans tous les recoins, mais il devait bien avouer que sa curiosité prenait le dessus.
Et il fallait dire qu'il adorait ça, Ayden, de visiter les lieux qui lui étaient inconnus. Et puis, une maison reflétait un peu la personnalité de celui qui l'habitait. C'était donc tout à fait normal du point de vue du jeune homme de vouloir en connaître tous les recoins. Un peu comme pour se rapprocher de son amie en quelque sorte.
En parlant d'amie, le fait qu'Abi portait un petit pull le surprit. En fait, il n'y avait pas vraiment fait attention au départ, trop accaparé par les traces de farine sur son visage. Mais il était vrai qu'il était encore un peu tôt pour porter ce genre de vêtement, non ? Mais après coup, le jeune homme se souvint que les filles étaient plutôt du genre frileuses et n'alla pas chercher plus loin. Il préféra se reconcentrer plutôt sur toute la collection de consoles qui s'offraient à lui, se disant qu'il passerait peut-être plus souvent que ce qu'il ne pensait déjà le faire.
Distraitement, et pendant qu'il commença à zieuter ce qui se trouvait dans la bibliothèque, il répondit assez vaguement à la question de la jeune fille :
"Ca va. J'ai pu régler certaines choses qui devaient être faites."
Il ne souhaitait pas spécialement s'étendre sur ce sujet. Sa petite cavalcade en Roumanie ne concernait que lui et Thomas et il souhaitait que leur discussion reste entre eux, au moins jusqu'à ce que le summerbee considère le sujet comme clos. Et cela passait avant tout par mettre au clair cette histoire montée sur un énorme mensonge.
Heureusement, son amie ne sembla pas se formaliser de tant de mystère et enchaîna en lui proposant quelque chose à boire.
"Commençons par un peu d'eau !"
L'alcool viendrait plus tard. Sûrement avec les biscuits ou les cochonneries pleines de graisses qu'il avait apporté.
Au même moment, le piaf d'Abigail pointa le bout de son bec en pénétrant l'appartement et le fixant avec une intensité qui ne plaisait pas spécialement au garçon qui prit soin de rester à une distance raisonnable. Les coups du hibou ne lui avaient certes pas fait mal, mais il ne souhaitait pas pour autant réitérer l'opération.
Prenant grand soin d'effectuer un grand tour, Ayden se rapprocha tranquillement de la jeune fille, et vint se poser à côté d'elle qui était à nouveau affairé dans la création de cupcakes récalcitrants.
La regardant faire sans rien dire, il ne voulait pas prendre d'initiative tant que sa charmante hôte ne lui donnerait pas d'indications sur ce qu'il pouvait possiblement faire.
Au lieu de ça, il préféra rebondir sur la réponse un peu ambiguë qu'Abigail lui avait donnée un peu plus tôt.
"Qu'est-ce qui ne va pas ?"
- InvitéInvité
Re: Lol [Ayden]
Dim 9 Sep 2018 - 12:00
C'est avec un petit sourire amusé que je regardais le Summerbee retourner l'entier de mon appartement pour tout observer. Ça ne me dérangeait pas venant de lui, je le connaissais bien à présent, et je savais qu'il faisait ça parce qu'il était très curieux et qu'il désirait, sans doute, mieux me connaître. Pourtant, il n'y avait rien de guère surprenant chez moi. La presque totalité de mes livres traitaient des dragons, la décoration restaient très simple et sommaire pour le moment, en dehors de ce tableau avec le Maghyar. Exposé sur une étagère, il y avait toutefois la photo encadrée d'Adoración en ma compagnie. C'était un cliché que nous avions pris lors de notre séjour en Allemagne, et la magie animant nos deux personnes démontraient la complicité et l'amour que nous avions l'une pour l'autre. Que nous avons toujours malgré notre rupture. C'était l'un des rares souvenirs matériel que j'avais de notre union, si ce n'était pas le seul. Néanmoins, je n'étais pas inquiète qu'Ayden puisse regarder la photo et la contempler. Le Fidelitas étant toujours en place, protégeant mon ex couple, le jeune homme ne pouvait pas se douter que nous étions amoureuses, pas même en nous voyant nous embrasser dans le cadre. Le puissant sortilège gardant le secret allait empêcher cette déduction au jeune homme, et pour le moment, je ne le regrettais pas. Je ne l'avais pas invité pour parler d'Adora et de ma peine de cœur. Au contraire, je voulais surmonter tout ça, avec lui. J'ignorais cependant combien de temps j'allais pouvoir lui cacher la vérité.
Alors que son regard trainait sur mes bibliothèques, je souriais à nouveau en entendant comment il se sentait. C'est avec un peu d'amertume que je songeais que, décidément, nous avions tous eu à régler certaines choses cet été. Il y avait mon accident, mon couple, mon voyage en Roumanie pour retrouver Thomas, puis ma rupture. 2018 était de loin l'été le plus ignoble que j'avais pu passer de ma vie. Et puisque je ne désirais pas en parler pour le moment, je ne questionnais pas davantage mon invité, ça ne me regardait pas. Nous avions toujours respecté nos petits secrets, ça n'allait pas changer aujourd'hui. Il n'y avait pas de raison que quoique ce soit change entre nous aujourd'hui d'ailleurs.
À sa demande, je pivotais vers l'évier pour lui remplir un verre d'eau puis le lui rapporter avant de retourner à mes cupcakes. Je le laissais venir à mes côtés, comme s'il attendait que je lui donne des instructions, pourtant, je n'en faisais rien, restant plongée dans mon travail. Je ne l'avais pas invité pour qu'il mette lui aussi la main à la pâte après tout, mais pour qu'il puisse se détendre.
- J'ai passé un été pourri, c'est difficile encore maintenant.
Quittant le chocolat que j'étais en train de remuer avec une spatule des yeux, je le regardais un peu tristement avant de reprendre un air amusé et serein.
- T'avoir avec moi ça me change les idées.
Et comme pour joindre le geste à la parole, je sortais la spatule pleine de chocolat de mon récipient et je venais la lui coller sur le nez, le barbouillant par ce geste. Je ne pus m'empêcher alors de retenir un rire. Avec Ayden, j'étais incapable de retenir les conneries qui me passaient par la tête, je les faisais, sans limite et sans barrière, parce que je savais qu'il faisait de même avec moi et qu'il ne le prendrait pas mal.
Alors que son regard trainait sur mes bibliothèques, je souriais à nouveau en entendant comment il se sentait. C'est avec un peu d'amertume que je songeais que, décidément, nous avions tous eu à régler certaines choses cet été. Il y avait mon accident, mon couple, mon voyage en Roumanie pour retrouver Thomas, puis ma rupture. 2018 était de loin l'été le plus ignoble que j'avais pu passer de ma vie. Et puisque je ne désirais pas en parler pour le moment, je ne questionnais pas davantage mon invité, ça ne me regardait pas. Nous avions toujours respecté nos petits secrets, ça n'allait pas changer aujourd'hui. Il n'y avait pas de raison que quoique ce soit change entre nous aujourd'hui d'ailleurs.
À sa demande, je pivotais vers l'évier pour lui remplir un verre d'eau puis le lui rapporter avant de retourner à mes cupcakes. Je le laissais venir à mes côtés, comme s'il attendait que je lui donne des instructions, pourtant, je n'en faisais rien, restant plongée dans mon travail. Je ne l'avais pas invité pour qu'il mette lui aussi la main à la pâte après tout, mais pour qu'il puisse se détendre.
- J'ai passé un été pourri, c'est difficile encore maintenant.
Quittant le chocolat que j'étais en train de remuer avec une spatule des yeux, je le regardais un peu tristement avant de reprendre un air amusé et serein.
- T'avoir avec moi ça me change les idées.
Et comme pour joindre le geste à la parole, je sortais la spatule pleine de chocolat de mon récipient et je venais la lui coller sur le nez, le barbouillant par ce geste. Je ne pus m'empêcher alors de retenir un rire. Avec Ayden, j'étais incapable de retenir les conneries qui me passaient par la tête, je les faisais, sans limite et sans barrière, parce que je savais qu'il faisait de même avec moi et qu'il ne le prendrait pas mal.
- InvitéInvité
Re: Lol [Ayden]
Ven 14 Sep 2018 - 16:01
Le fait que son amie lui dise clairement que ça n'allait pas fort le confortait dans les déductions qu'il avait eues le matin même devant la lettre qu'il avait reçue. Mais contrairement à lui, tout n'avait pas l'air de s'être plus ou moins stabilisé dans une tranquillité précaire.
Pourtant, elle essaya de le rassurer, mais quoi qu'elle dise, il ne pouvait s'enlever son regard triste de la tête. Il ne savait pas ce qui avait pu se passer, mais s'il apprenait que quelqu'un lui avait fait du mal, le gentil summerbee risquait de se transformer en typhon ravageant tout sur son passage. Et honnêtement, il ne souhaitait pas en arriver là et espérait qu'il ne s'agissait pas de ça.
Dans tous les cas, il était déterminé à lui changer les idées, comme elle le disait. Et en cela il se félicitait d'avoir apporté tout l'attirail culinaire pour passer une après-midi devant des films, des jeux, ou encore sur la console. Pour Ayden, il n'y avait rien de mieux qu'une bonne série Netflix pour oublier tous les soucis de la vie quotidienne.
Le garçon n'eut pas le temps de pousser plus loin sa réflexion qu'il vint se faire agresser par une spatule plein de chocolat.
Tout surprit par ce geste venant de nulle part, il cligna des yeux en louchant pour regarder le méfait commis à son encontre.
Mais un sourire carnassier apparut bien vite sur son visage pendant que sa comparse se moquait gentiment de lui.
"Miss Dowell, vous cherchez encore les ennuis…"
Posant une main sur la table à côté d'eux, il s'en servit comme point d'appui pour se pencher de façon plus ou moins inquiétante vers la jeune fille, puis surenchérie :
"Je me rallie au camp des cupcakes ! Sus à l'ennemie !"
Et sans attendre une seconde de plus, Ayden se rua sur la pauvre Abigail en la prenant dans ses bras, faisant bien attention à ne surtout pas la laisser s'enfuir, et colla son nez plein de chocolat sur le visage de la jeune fille. Ainsi, il se frotta sans retenue jusqu'à lui barbouiller entièrement le visage de sa propre farce. L'arroseur arrosé en quelque sorte !
Puis, reculant d'un pas avec le sourire aux lèvres, Tolkien put admirer son œuvre : son amie avait maintenant la figure pleine de traces marron, comme pour les parodies de militaires en tenue de camouflage qui se peignait le visage pour se fondre dans le décor.
Lui et son pif venaient de produire du grand art dont il était fier, il allait sans dire.
Mais il ne pouvait se contenter d'en rester là, et se permit de titiller un peu la jeune fille d'une voix suave et un poil joueuse :
"La "raclée" de la dernière fois ne t'a pas suffi pour savoir qu'on ne défie pas impunément le grand Ayden Tolkien ?"
Se mordant la lèvre pour essayer de ne pas sourire comme un idiot, il se recula légèrement pour prendre une pause de défi. Les hostilités enfantines étaient lancées.
Pourtant, elle essaya de le rassurer, mais quoi qu'elle dise, il ne pouvait s'enlever son regard triste de la tête. Il ne savait pas ce qui avait pu se passer, mais s'il apprenait que quelqu'un lui avait fait du mal, le gentil summerbee risquait de se transformer en typhon ravageant tout sur son passage. Et honnêtement, il ne souhaitait pas en arriver là et espérait qu'il ne s'agissait pas de ça.
Dans tous les cas, il était déterminé à lui changer les idées, comme elle le disait. Et en cela il se félicitait d'avoir apporté tout l'attirail culinaire pour passer une après-midi devant des films, des jeux, ou encore sur la console. Pour Ayden, il n'y avait rien de mieux qu'une bonne série Netflix pour oublier tous les soucis de la vie quotidienne.
Le garçon n'eut pas le temps de pousser plus loin sa réflexion qu'il vint se faire agresser par une spatule plein de chocolat.
Tout surprit par ce geste venant de nulle part, il cligna des yeux en louchant pour regarder le méfait commis à son encontre.
Mais un sourire carnassier apparut bien vite sur son visage pendant que sa comparse se moquait gentiment de lui.
"Miss Dowell, vous cherchez encore les ennuis…"
Posant une main sur la table à côté d'eux, il s'en servit comme point d'appui pour se pencher de façon plus ou moins inquiétante vers la jeune fille, puis surenchérie :
"Je me rallie au camp des cupcakes ! Sus à l'ennemie !"
Et sans attendre une seconde de plus, Ayden se rua sur la pauvre Abigail en la prenant dans ses bras, faisant bien attention à ne surtout pas la laisser s'enfuir, et colla son nez plein de chocolat sur le visage de la jeune fille. Ainsi, il se frotta sans retenue jusqu'à lui barbouiller entièrement le visage de sa propre farce. L'arroseur arrosé en quelque sorte !
Puis, reculant d'un pas avec le sourire aux lèvres, Tolkien put admirer son œuvre : son amie avait maintenant la figure pleine de traces marron, comme pour les parodies de militaires en tenue de camouflage qui se peignait le visage pour se fondre dans le décor.
Lui et son pif venaient de produire du grand art dont il était fier, il allait sans dire.
Mais il ne pouvait se contenter d'en rester là, et se permit de titiller un peu la jeune fille d'une voix suave et un poil joueuse :
"La "raclée" de la dernière fois ne t'a pas suffi pour savoir qu'on ne défie pas impunément le grand Ayden Tolkien ?"
Se mordant la lèvre pour essayer de ne pas sourire comme un idiot, il se recula légèrement pour prendre une pause de défi. Les hostilités enfantines étaient lancées.
- InvitéInvité
Re: Lol [Ayden]
Ven 14 Sep 2018 - 17:53
Riant aux éclats, je ne prenais pas peur face aux menaces proférées de mon ami. Je n'étais pas plus inquiète que ça, car je savais qu'il ne me ferait pas grand mal et qu'il ne serait pas offensé de ce que je lui faisais.
Rire me faisait tellement de bien… Si Thomas n'était pas venu la veille, je n'aurai sans doute pas eu l'énergie d'appeler Ayden et de passer ce moment avec lui. Encore une fois, j'étais redevable envers le dhampire. Bien sûr, je gardais ses remarques pour moi tandis que le Summerbee choisissait son camp et me sauta dessus. Tressautant légèrement sur place dans un faux mouvement de peur panique, je me laissais attraper tout en remuant dans les bras du jeune homme alors qu'il était en train de me peindre en chocolat.
Plaçant mes mains sur son visage, j'essayais de l'en empêcher, mais les rires me faisaient perdre le peu de force que j'avais. Après tout, j'avais passé plusieurs jours sans manger convenablement ni boire. Je n'avais eu que la force de sortir travailler, puis je retournais broyer du noir sur mon canapé ou dans mon lit. Déjà pas bien musclée initialement, mon corps devait maintenant se remettre de ma dépression et retrouver un peu de force… mais dans tous les cas, je me serai faite rétamée par Ayden.
Fermant les yeux, je continuais de me débattre, bien que ce soit vain, jusqu'à ce qu'il cesse enfin, sans doute après avoir jugé que je ressemblais assez au lapin de Pâques.
Je le sentais alors s'éloigner légèrement, et sa chaleur me quitta. Ce fut si surprenant à mon esprit qui avait enfin retrouvé une chaleur réconfortante et rassurante, que j'en sursautais légèrement. Rouvrant les yeux, je constatais que finalement, il n'était pas si loin, et je me sentais quelque peu rassérénée. Néanmoins, je n'en montrais rien, gardant une expression de défi.
- Tu sais très bien que je n'ai peur de rien !
Tellement de rien que je n'avais pas remarqué que lorsque je me débattais, mon pull avait légèrement glissé de mon épaule droite, révélant alors mon épaule et mon bras meurtri. Et quand bien même le Sumerbee l'aurait remarqué, moi, je n'y avais pas prêté attention. Voilà pourquoi je plongeais ma main dans le sac de farine posé sur la table avant de lui envoyer en plein visage.
Profitant de la surprise, je revenais à la charge en lui sautant dessus, m'agrippant à lui comme un koala, j'essayais de le déborder de chatouilles, le tout en poussant de petits cris victorieux.
- La revaaaannnnnche de la mini pouuuuuce !!
Rire me faisait tellement de bien… Si Thomas n'était pas venu la veille, je n'aurai sans doute pas eu l'énergie d'appeler Ayden et de passer ce moment avec lui. Encore une fois, j'étais redevable envers le dhampire. Bien sûr, je gardais ses remarques pour moi tandis que le Summerbee choisissait son camp et me sauta dessus. Tressautant légèrement sur place dans un faux mouvement de peur panique, je me laissais attraper tout en remuant dans les bras du jeune homme alors qu'il était en train de me peindre en chocolat.
Plaçant mes mains sur son visage, j'essayais de l'en empêcher, mais les rires me faisaient perdre le peu de force que j'avais. Après tout, j'avais passé plusieurs jours sans manger convenablement ni boire. Je n'avais eu que la force de sortir travailler, puis je retournais broyer du noir sur mon canapé ou dans mon lit. Déjà pas bien musclée initialement, mon corps devait maintenant se remettre de ma dépression et retrouver un peu de force… mais dans tous les cas, je me serai faite rétamée par Ayden.
Fermant les yeux, je continuais de me débattre, bien que ce soit vain, jusqu'à ce qu'il cesse enfin, sans doute après avoir jugé que je ressemblais assez au lapin de Pâques.
Je le sentais alors s'éloigner légèrement, et sa chaleur me quitta. Ce fut si surprenant à mon esprit qui avait enfin retrouvé une chaleur réconfortante et rassurante, que j'en sursautais légèrement. Rouvrant les yeux, je constatais que finalement, il n'était pas si loin, et je me sentais quelque peu rassérénée. Néanmoins, je n'en montrais rien, gardant une expression de défi.
- Tu sais très bien que je n'ai peur de rien !
Tellement de rien que je n'avais pas remarqué que lorsque je me débattais, mon pull avait légèrement glissé de mon épaule droite, révélant alors mon épaule et mon bras meurtri. Et quand bien même le Sumerbee l'aurait remarqué, moi, je n'y avais pas prêté attention. Voilà pourquoi je plongeais ma main dans le sac de farine posé sur la table avant de lui envoyer en plein visage.
Profitant de la surprise, je revenais à la charge en lui sautant dessus, m'agrippant à lui comme un koala, j'essayais de le déborder de chatouilles, le tout en poussant de petits cris victorieux.
- La revaaaannnnnche de la mini pouuuuuce !!
- InvitéInvité
Re: Lol [Ayden]
Dim 30 Sep 2018 - 19:26
La scène qui se déroulait dans la petite cuisine de l'appartement de l'Elthered semblait tout droit sorti d'un film de guerre. Entre la farine qui jonchait la surface du mobilier, contrastant avec la propreté du reste de l'habitation, et les quelques traces de chocolats sur les meubles, c'était comme s'il y avait eu un combat acharné qui s'était déroulé dans la pièce.
Dans un sens, ce n'était pas tellement faux, même si le combat avait été bref et peu intense en définitive. Cela se voyait notamment aux visages qu'arboraient les deux étudiants, presque entièrement recouvert de peintures de guerre au chocolat sur le visage.
Pourtant, cela ne semblait pas perturber le moins du monde les deux compères qui se jaugeaient à présent du regard, le sourire aux lèvres. Le moment faisait d'ailleurs penser à ce qui s'était passé lorsqu'ils étaient de sortis dans le quartier sorcier d'Inverness. Et quand on connaissait un peu les deux étudiants, on se doutait que la situation actuelle se termine exactement comme dans la boutique magique.
Et pendant que sa camarade tentait de paraître intrépide, Ayden remarqua quelque chose. Ce n'était pas grand-chose, et les événements qui allaient vite se dérouler par la suite le feront sûrement douter de ce qu'il venait de voir, mais le summerbee était certain d'avoir aperçu de larges griffures et plaies au niveau de l'épaule dénudée d'Abigail.
Néanmoins, il n'eut pas le temps de s'attarder dessus, ni même d'oser poser la question qu'il se faisait saborder par la jeune fille qui venait de lui sauter dessus à la manière d'un chat devant une proie.
L'action soudaine, et surprenante il devait bien l'avouer, le déstabilisa. Reculant d'un pas un peu branlant, il prit appuis sur le meuble juste derrière lui pendant que son autre main retenait comme il pouvait la brune contre lui.
Tout tenait aussi bien que pour la tour de Pise, jusqu'à ce que la demoiselle décide de contre-attaquer par des techniques aussi viles que lâches : des chatouilles !
Ne pouvant retenir un soubresaut, l'américain laissa échapper une espèce de gloussement plaintif, tout en lâchant celle qui lui faisait office de koala. Pourtant cette dernière ne lâcha pas prise et amplifia même la torture ! C'était bien trop pour le jeune homme qui se laissa lentement tomber au sol en essayant tant bien que mal de se débarrasser de son assaillante.
Tolkien n'allait sûrement pas laisser cet outrage impuni !
Rassemblant ce qui lui restait de force, il fit un petit roulé-boulé sur le côté en entraînant avec lui son bourreau, Ayden se retrouva maintenant en position de force, ainsi à califourchon sur son amie.
Profitant de ce petit moment déstabilisant, il se hâta d'attraper les mains d'Abigail et de les plaquer gentiment mais rapidement au-dessus de sa tête, l'immobilisant, et surtout l'empêchant d'avoir de nouveau recours aux chatouilles démoniaques.
Oh, il n'avait pas fière allure le summerbee ainsi décoré. Le chocolat, le tout saupoudré de farine, lui donnait un petit air de pain d'épice très peu intimidant. Toutefois, il arborait un sourire victorieux et un poil vantard.
"Et deuxième défaite de la mini-pouce !" Annonça-t-il fièrement. "Toujours pas envie de déposer les armes ?"
Il avait beau être en position de force et fanfaronner comme un paon, Ayden devait bien avouer qu'il n'en menait pas bien large en vérité. Cette posture et le fait d'être si proche de son amie le rendait quelque peut nerveux. Il ne savait pas bien pourquoi, mais son cœur s'était mis à battre la chamade. Probablement à cause des chatouilles plus tôt. Pourtant, il n'en était plus très sûr sur le moment. Et étrangement, il n'arrivait pas non plus à détacher son regard des jolies prunelles d'Abigail.
Weird
Il fallait qu'il se concentre sur autre chose. Et vite !
Dans un sens, ce n'était pas tellement faux, même si le combat avait été bref et peu intense en définitive. Cela se voyait notamment aux visages qu'arboraient les deux étudiants, presque entièrement recouvert de peintures de guerre au chocolat sur le visage.
Pourtant, cela ne semblait pas perturber le moins du monde les deux compères qui se jaugeaient à présent du regard, le sourire aux lèvres. Le moment faisait d'ailleurs penser à ce qui s'était passé lorsqu'ils étaient de sortis dans le quartier sorcier d'Inverness. Et quand on connaissait un peu les deux étudiants, on se doutait que la situation actuelle se termine exactement comme dans la boutique magique.
Et pendant que sa camarade tentait de paraître intrépide, Ayden remarqua quelque chose. Ce n'était pas grand-chose, et les événements qui allaient vite se dérouler par la suite le feront sûrement douter de ce qu'il venait de voir, mais le summerbee était certain d'avoir aperçu de larges griffures et plaies au niveau de l'épaule dénudée d'Abigail.
Néanmoins, il n'eut pas le temps de s'attarder dessus, ni même d'oser poser la question qu'il se faisait saborder par la jeune fille qui venait de lui sauter dessus à la manière d'un chat devant une proie.
L'action soudaine, et surprenante il devait bien l'avouer, le déstabilisa. Reculant d'un pas un peu branlant, il prit appuis sur le meuble juste derrière lui pendant que son autre main retenait comme il pouvait la brune contre lui.
Tout tenait aussi bien que pour la tour de Pise, jusqu'à ce que la demoiselle décide de contre-attaquer par des techniques aussi viles que lâches : des chatouilles !
Ne pouvant retenir un soubresaut, l'américain laissa échapper une espèce de gloussement plaintif, tout en lâchant celle qui lui faisait office de koala. Pourtant cette dernière ne lâcha pas prise et amplifia même la torture ! C'était bien trop pour le jeune homme qui se laissa lentement tomber au sol en essayant tant bien que mal de se débarrasser de son assaillante.
Tolkien n'allait sûrement pas laisser cet outrage impuni !
Rassemblant ce qui lui restait de force, il fit un petit roulé-boulé sur le côté en entraînant avec lui son bourreau, Ayden se retrouva maintenant en position de force, ainsi à califourchon sur son amie.
Profitant de ce petit moment déstabilisant, il se hâta d'attraper les mains d'Abigail et de les plaquer gentiment mais rapidement au-dessus de sa tête, l'immobilisant, et surtout l'empêchant d'avoir de nouveau recours aux chatouilles démoniaques.
Oh, il n'avait pas fière allure le summerbee ainsi décoré. Le chocolat, le tout saupoudré de farine, lui donnait un petit air de pain d'épice très peu intimidant. Toutefois, il arborait un sourire victorieux et un poil vantard.
"Et deuxième défaite de la mini-pouce !" Annonça-t-il fièrement. "Toujours pas envie de déposer les armes ?"
Il avait beau être en position de force et fanfaronner comme un paon, Ayden devait bien avouer qu'il n'en menait pas bien large en vérité. Cette posture et le fait d'être si proche de son amie le rendait quelque peut nerveux. Il ne savait pas bien pourquoi, mais son cœur s'était mis à battre la chamade. Probablement à cause des chatouilles plus tôt. Pourtant, il n'en était plus très sûr sur le moment. Et étrangement, il n'arrivait pas non plus à détacher son regard des jolies prunelles d'Abigail.
Weird
Il fallait qu'il se concentre sur autre chose. Et vite !
- InvitéInvité
Re: Lol [Ayden]
Mar 2 Oct 2018 - 18:51
Sans parvenir à arrêter de rire, je m’accrochais à Ayden comme un koala champion des chatouilles. Je restais collée à lui alors qu’il butait contre ma bibliothèque derrière lui, sans vraiment me préoccuper de lui faire du mal. Non pas que ça m’était égal, mais bien parce que j’étais certaine que ma petite taille et ma petite force n’allait pas lui faire grand-chose. Il était bien plus robuste que moi, je n’étais donc guère inquiète.
En plein victoire alors que je faisais plier le garçon sous ma torture, je savourais en amplifiant mes chatouilles sur ses côtes, m’écroulant presque contre lui. Je ne fus donc guère étonnée qu’il arrivait à attraper mes mains et me faire basculer comme un petit fétu de paille. En guerre physique, il était clair que je partais perdante, voilà pourquoi j’étais en général si discrète et peu à même de chercher les problèmes ou les confrontations.
Réussissant à le fixer, mon rire ne fit que reprendre de plus belle en voyant son état farineux et chocolaté, et j’étais certaine d’avoir la même tête, en plus d’être barbouillée jusqu’aux cheveux. Cette situation m’évoquait notre après-midi dans ce magasin de farces et attrapes que nous avions visité tous les deux lors de notre première rencontre. Ça avait été un véritable moment de joie pour moi, et s’en suivit tous les autres où j’avais pu être en présence du Summerbee souriant.
Ainsi, je me félicitais de l’avoir appelé à l’aide, car déjà, j’en venais à oublier mes problèmes. Ma séparation avec Adoración, mon accident… tout devenait bien plus léger alors que je me perdais dans nos rires partagés. Ensemble, nous étions comme des enfants, le poids de l’âge adulte et toutes les situations qui en découlaient s’allégeait et n’en devenait que plus agréable. J’appréciais véritablement cette légèreté, j’en avais besoin, comme si elle devenait salutaire, surtout en ce moment. Ainsi, essayant de me débattre, je perdais mes forces à cause du fou rire tandis que l’amérindien m’assénait de paroles victorieuses.
- J… jamais !
C’est alors que je vis le regard qu’il portait sur moi. Je l’avais déjà remarqué plusieurs fois venant du jeune homme, mais je n’avais jamais vraiment relevé. Je ne ressentais rien d’autre que de l’amitié pour lui, hélas. Hélas oui, car j’étais certaine que nous pourrions former un couple du tonnerre tous les deux.
Pourtant, je sentais mon cœur se serrer dans ma poitrine cette fois, comme si cette fois-ci, cet air me faisait quelque chose. Constater que je pouvais être désirable même après avoir été mutilée sans doute, et d’autant plus après cette rupture qui m’avait menée six pieds sous terre. Aux yeux du Summerbee au moins, je restais inchangée, ça avait quelque chose de rassurant, de réconfortant, et surtout, de doux.
Chassant rapidement ces pensées de ma tête, je clignais plusieurs fois des yeux, réalisant alors que je m’étais plongée dans son regard, avant de recommencer à m’agiter en remuant comme un vers de terre. Les bras, inutile, je n’y arrivais pas, mais mes jambes avaient encore assez de marge pour bouger. Ainsi, je donnais un coup plus grand qu’un autre, de manière non intentionnelle évidemment, mais ça eut pour effet de faire pencher le jeune homme en avant alors que je relevais la tête, prise dans mon élan pour me débattre.
C’est ainsi que nos lèvres vinrent s’unir accidentellement en un baiser volé.
Le contact me choqua, j’écarquillais grands les yeux, pourtant, je ne faisais rien pour me reculer. En réalité… ce contact fut à l’instar d’un court-circuit dans mon cerveau. Toute ma raison s’éteignit alors que mon corps fut livré à lui-même, et se mit à agir sans que je ne puisse le contrôler.
En plein victoire alors que je faisais plier le garçon sous ma torture, je savourais en amplifiant mes chatouilles sur ses côtes, m’écroulant presque contre lui. Je ne fus donc guère étonnée qu’il arrivait à attraper mes mains et me faire basculer comme un petit fétu de paille. En guerre physique, il était clair que je partais perdante, voilà pourquoi j’étais en général si discrète et peu à même de chercher les problèmes ou les confrontations.
Réussissant à le fixer, mon rire ne fit que reprendre de plus belle en voyant son état farineux et chocolaté, et j’étais certaine d’avoir la même tête, en plus d’être barbouillée jusqu’aux cheveux. Cette situation m’évoquait notre après-midi dans ce magasin de farces et attrapes que nous avions visité tous les deux lors de notre première rencontre. Ça avait été un véritable moment de joie pour moi, et s’en suivit tous les autres où j’avais pu être en présence du Summerbee souriant.
Ainsi, je me félicitais de l’avoir appelé à l’aide, car déjà, j’en venais à oublier mes problèmes. Ma séparation avec Adoración, mon accident… tout devenait bien plus léger alors que je me perdais dans nos rires partagés. Ensemble, nous étions comme des enfants, le poids de l’âge adulte et toutes les situations qui en découlaient s’allégeait et n’en devenait que plus agréable. J’appréciais véritablement cette légèreté, j’en avais besoin, comme si elle devenait salutaire, surtout en ce moment. Ainsi, essayant de me débattre, je perdais mes forces à cause du fou rire tandis que l’amérindien m’assénait de paroles victorieuses.
- J… jamais !
C’est alors que je vis le regard qu’il portait sur moi. Je l’avais déjà remarqué plusieurs fois venant du jeune homme, mais je n’avais jamais vraiment relevé. Je ne ressentais rien d’autre que de l’amitié pour lui, hélas. Hélas oui, car j’étais certaine que nous pourrions former un couple du tonnerre tous les deux.
Pourtant, je sentais mon cœur se serrer dans ma poitrine cette fois, comme si cette fois-ci, cet air me faisait quelque chose. Constater que je pouvais être désirable même après avoir été mutilée sans doute, et d’autant plus après cette rupture qui m’avait menée six pieds sous terre. Aux yeux du Summerbee au moins, je restais inchangée, ça avait quelque chose de rassurant, de réconfortant, et surtout, de doux.
Chassant rapidement ces pensées de ma tête, je clignais plusieurs fois des yeux, réalisant alors que je m’étais plongée dans son regard, avant de recommencer à m’agiter en remuant comme un vers de terre. Les bras, inutile, je n’y arrivais pas, mais mes jambes avaient encore assez de marge pour bouger. Ainsi, je donnais un coup plus grand qu’un autre, de manière non intentionnelle évidemment, mais ça eut pour effet de faire pencher le jeune homme en avant alors que je relevais la tête, prise dans mon élan pour me débattre.
C’est ainsi que nos lèvres vinrent s’unir accidentellement en un baiser volé.
Le contact me choqua, j’écarquillais grands les yeux, pourtant, je ne faisais rien pour me reculer. En réalité… ce contact fut à l’instar d’un court-circuit dans mon cerveau. Toute ma raison s’éteignit alors que mon corps fut livré à lui-même, et se mit à agir sans que je ne puisse le contrôler.
- InvitéInvité
Re: Lol [Ayden]
Dim 20 Jan 2019 - 19:58
- HO PUTAIN !
Paniquée, les yeux ronds comme des soucoupes, je fixais le Summerbee.
- Ho merde… ho merde…. Ho meeeerde !!! Je…. Ahw putain !
Je bondissais hors du lit, attrapa le haut de mon partenaire et l'enfila sans chercher à savoir s'il m'allait, évidemment, il était bien trop grand. D'un geste souple, je m'habillais de ma culotte et de mon mini short, tout en donnant des explications un peu évasives.
- Bordel on ne s'est pas protégés. Fait chier. Me précipitant vers la porte de la chambre, je m'arrêtais en regardant Ayden. Je… tu… sage. Pas bouger.
Sans en rajouter, je bondissais hors de la chambre, mais aussi hors de mon appartement sans laisser la possibilité à mon ami de me suivre. Courant comme une furie dans les rues de mon quartier, je me rendais à la première pharmacie sorcière, déboulant comme un boulet de canon. J'étais pressée, je ne voulais pas qu'il arrive d'accident, ce n'était vraiment pas le moment.
Mais voilà, avant moi, il y avait mémé, et si j'avais su qu'elle en avait pour une éternité, je l'aurai poussée… Voyant ma détresse, une seconde medicomage se décida à me servir.
C'est les bras chargés que je retournais chez moi, posant le tout à la cuisine, très peu délicate à cause de la précipitation. Sans me préoccuper de ce que faisait Ayden, j'avalais cul sec la première potion qu'on m'avait conseillée, puis la seconde, d'une traite également.
Penchée au-dessus de mon lavabo, je reprenais lentement mes esprits, la panique passée. Me passant une main sur le visage en me massant les tempes, je me redressais et cherchait le Summerbee du regard avant de le rejoindre et de lui prendre la main. Je me sentais rougir une nouvelle fois, me sentant un peu idiote. Lâchant un petit rire timide, je le regardais, gênée.
- Désolée…
- InvitéInvité
Re: Lol [Ayden]
Sam 9 Fév 2019 - 20:29
Le petit sourire gêné qu'elle lui renvoya le fit fondre.
En cet instant précis, il ne souhaitait pour rien au monde échanger sa place avec qui que ce soit, et il se considérait presque comme l'homme le plus heureux des Highlands. Son contentement n'en fut que renforcé lorsque la belle Abigail vint se blottir contre lui.
Lentement, il enroula ses bras autour d'elle et la serra tendrement contre lui.
Leurs corps nus ainsi rapprochés, le garçon avait l'impression de garder un peu cette liaison intime qu'ils avaient pu explorer plus tôt. Il pouvait même sentir les battements de cœur raisonnants dans la poitrine de la belle. Ils ralentissaient après l'effort. Il lui semblait même sentir la fatigue commencer lentement à engourdir les muscles de la jeune femme.
Il devait bien avouer que c'était un peu la même chose pour lui, même s'il désirait prolonger l'instant encore un peu, quitte à combattre Morphée pour cela.
Ayden déposa un chaste baiser sur le haut du crâne d'Abigail, puis se tortilla un peu pour embrasser ses délicieuses lèvres avant qu'elle ne parte pour le monde des rêves.
Soudainement, avant qu'il n'ait pu livrer l'ultime bisou, le summerbee fut figé dans son geste par une ethelred prise d'une crise de bougeotte. Au début, il ne comprit pas vraiment ce qui pouvait bien lui arriver, surtout quand elle le regarda avec des yeux emplis de paniques et une bouche pleine de jurons.
Dans la foulée, elle se redressa, s'habilla avec ce qui trainait au sol et se dirigea vers la sortie.
C'était peut-être stupide de sa part, mais l'américain en cet instant n'eut qu'une seule et unique pensée en assistant à la scène.
J'ai été si mauvais que ça ?
Pas qu'habituellement il prenait vraiment en compte ces histoires de performances, mais le départ précipité de sa partenaire le laissa perplexe.
Heureusement pour lui, cette dernière s'expliqua en quelques balbutiements, et tout fut soudain aussi limpide qu'un sérum de vérité. Il était vrai que dans leur "précipitation", aucun des deux n'avait pensé à se protéger. Mais avant qu'il n'ait pu dire quoi que ce soit pour rassurer sa compagne, celle-ci avait déjà disparu dans l'encadrement de la porte, et il entendit dans la foulée le claquement de celle de l'entrée.
Le summerbee se retrouva donc tout seul, allongé dans un lit qui n'était pas le sien, la bouche encore bloquée en mode "cul de poule" dans sa tentative d'affection. Il resta ainsi quelques instants puis finit par se redresser, penaud. Il aurait pu rester sagement à sa place, et suivre l'ordre d'Abigail, mais c'était dans sa nature de faire l'inverse de ce qu'on lui disait.
Ainsi se leva-t-il, s'habilla, et arpenta l'appartement pour rejoindre la cuisine. Il prépara deux cafés, et de quoi se sustenter lorsque la miss rentrerait. Chose qu'elle ne tarda pas à faire d'ailleurs. Et pendant qu'elle engloutit diverses potions dont il se doutait de leurs effets, Ayden sirotait tranquillement son kawa en la fixant avec intérêt.
Quand cette dernière termina le dernier flacon, elle sembla reprendre ses esprits. La jeune femme vint ensuite lui tenir la main, sans ôter ce petit air de gêne qui la suivait depuis un moment. Souriant doucement, le summerbee posa sa tasse, et lui rendit son sourire.
"Tu sais, j'ai beau ne pas être très doué en anatomie, je suis certain qu'un bébé ne se forme pas dans les minutes qui suivent un rapport, et ce, même si je sais que je suis quelqu'un d'exceptionnel !" Ajouta-t-il en ricanant.
Ne voulant pas embêter plus encore sa partenaire, il enchaina :
"Je nous ai fait un petit repas avec ce que j'ai trouvé dans le frigo et les placards. Ca te dit de finir la journée sur le canapé en s'empiffrant ?"
L'idée était simple, mais elle avait le mérite de souvent faire l'unanimité. Et puis, qu'est-ce qui pouvait être mieux comme activité après une partie de jambe en l'air ?
En cet instant précis, il ne souhaitait pour rien au monde échanger sa place avec qui que ce soit, et il se considérait presque comme l'homme le plus heureux des Highlands. Son contentement n'en fut que renforcé lorsque la belle Abigail vint se blottir contre lui.
Lentement, il enroula ses bras autour d'elle et la serra tendrement contre lui.
Leurs corps nus ainsi rapprochés, le garçon avait l'impression de garder un peu cette liaison intime qu'ils avaient pu explorer plus tôt. Il pouvait même sentir les battements de cœur raisonnants dans la poitrine de la belle. Ils ralentissaient après l'effort. Il lui semblait même sentir la fatigue commencer lentement à engourdir les muscles de la jeune femme.
Il devait bien avouer que c'était un peu la même chose pour lui, même s'il désirait prolonger l'instant encore un peu, quitte à combattre Morphée pour cela.
Ayden déposa un chaste baiser sur le haut du crâne d'Abigail, puis se tortilla un peu pour embrasser ses délicieuses lèvres avant qu'elle ne parte pour le monde des rêves.
Soudainement, avant qu'il n'ait pu livrer l'ultime bisou, le summerbee fut figé dans son geste par une ethelred prise d'une crise de bougeotte. Au début, il ne comprit pas vraiment ce qui pouvait bien lui arriver, surtout quand elle le regarda avec des yeux emplis de paniques et une bouche pleine de jurons.
Dans la foulée, elle se redressa, s'habilla avec ce qui trainait au sol et se dirigea vers la sortie.
C'était peut-être stupide de sa part, mais l'américain en cet instant n'eut qu'une seule et unique pensée en assistant à la scène.
J'ai été si mauvais que ça ?
Pas qu'habituellement il prenait vraiment en compte ces histoires de performances, mais le départ précipité de sa partenaire le laissa perplexe.
Heureusement pour lui, cette dernière s'expliqua en quelques balbutiements, et tout fut soudain aussi limpide qu'un sérum de vérité. Il était vrai que dans leur "précipitation", aucun des deux n'avait pensé à se protéger. Mais avant qu'il n'ait pu dire quoi que ce soit pour rassurer sa compagne, celle-ci avait déjà disparu dans l'encadrement de la porte, et il entendit dans la foulée le claquement de celle de l'entrée.
Le summerbee se retrouva donc tout seul, allongé dans un lit qui n'était pas le sien, la bouche encore bloquée en mode "cul de poule" dans sa tentative d'affection. Il resta ainsi quelques instants puis finit par se redresser, penaud. Il aurait pu rester sagement à sa place, et suivre l'ordre d'Abigail, mais c'était dans sa nature de faire l'inverse de ce qu'on lui disait.
Ainsi se leva-t-il, s'habilla, et arpenta l'appartement pour rejoindre la cuisine. Il prépara deux cafés, et de quoi se sustenter lorsque la miss rentrerait. Chose qu'elle ne tarda pas à faire d'ailleurs. Et pendant qu'elle engloutit diverses potions dont il se doutait de leurs effets, Ayden sirotait tranquillement son kawa en la fixant avec intérêt.
Quand cette dernière termina le dernier flacon, elle sembla reprendre ses esprits. La jeune femme vint ensuite lui tenir la main, sans ôter ce petit air de gêne qui la suivait depuis un moment. Souriant doucement, le summerbee posa sa tasse, et lui rendit son sourire.
"Tu sais, j'ai beau ne pas être très doué en anatomie, je suis certain qu'un bébé ne se forme pas dans les minutes qui suivent un rapport, et ce, même si je sais que je suis quelqu'un d'exceptionnel !" Ajouta-t-il en ricanant.
Ne voulant pas embêter plus encore sa partenaire, il enchaina :
"Je nous ai fait un petit repas avec ce que j'ai trouvé dans le frigo et les placards. Ca te dit de finir la journée sur le canapé en s'empiffrant ?"
L'idée était simple, mais elle avait le mérite de souvent faire l'unanimité. Et puis, qu'est-ce qui pouvait être mieux comme activité après une partie de jambe en l'air ?
- InvitéInvité
Re: Lol [Ayden]
Mar 12 Fév 2019 - 18:15
Les paroles du jeune homme n’eurent que pour seuls effets de me faire rougir davantage. De légèrement gênée, j’en devins rouge tomate et mon regard se fit fuyant. Détournant alors un peu le visage en clignant plusieurs fois des paupières, je ne pouvais que bégayer les premiers instants, jusqu’à ce qu’un léger sourire se forma sur mes lèvres. Ayden avait ce don de toujours me faire rire, qu’importe la situation. Je savais qu’il avait raison, c’était même une évidence, aussi dans le fait qu’il était extraordinaire, mais pourtant je n’avais pas pu m’empêcher de paniquer. Ça avait été tout nouveau pour moi et je n’avais véritablement pas envie de vivre un nouvel accident, je n’étais vraiment pas prête pour ça, tout du moins, pas tant que mes études seraient finies. Qui plus est, je préférais profiter un peu de mon diplôme et de pouvoir exercer avant de m’enchaîner à la vie maternelle.
- Je sais oui excuse moi… c’est juste que… c’était ma première fois et… Je me balançais nerveusement d’un pied à l’autre avant de reprendre sans oser relever mon regard sur lui. Et je souhaite éviter les événements inattendus pour le moment.
Pour le moment oui, car un jour, j’y songerai sûrement. Mais là, c’était bien trop tôt.
Fort heureusement, le Summerbee avait encore une fois le talent de me faire effacer ma gêne en me proposant une après-midi pour le moins aussi séduisante que lui. Hochant de la tête en approuvant, je m’armais de ma propre tasse de thé et des plats préparés. Plusieurs fois, je fis l’allé et retour entre la table basse et la cuisine pour amener de quoi garnir ce qu’avait préparé le jeune homme. À chacun des passages, mes yeux se posèrent sur la photo prise cet été en Allemagne qui ornait mon étagère. Je devais lui dire… Je devais être honnête avec lui. Il le méritait. Quel genre de personne serais-je sinon ? Quel genre de personne étais-je déjà maintenant que l’acte avait été fait et que je n’arrivais pas à ressentir cette passion amoureuse à son encontre ?
Ma gorge se noua.
C’est nerveuse que je m’asseyais enfin tout à fait sur le canapé, à ses côtés, après avoir attrapé le cadre au passage. Poussant un long soupir, la voix tremblante, je reprenais.
- Ayden… je dois t’avouer quelque chose… Mon pouce caressait nerveusement le cadre avant que je ne le retourne pour l’ouvrir. Derrière la photo se trouvait un bout de parchemin soigneusement plié. Entre mes doigts fins, je l’ouvrais, fébrile. Si je t’ai demandé de venir me voir aujourd’hui… s’était pour plusieurs raisons… mon été pourri, en plus du loup-garou, il y a ça qui en fait partie…
Par ça, je lui confiais le bout de papier. C’était la révélation du secret écrit et signé par Thomas Cioban. Avec ces mots, Ayden allait avoir accès à ce que le Fidelitas protégeait. Pendant qu’il p renait connaissance des informations, je retournais le cadre pour à nouveau révéler la photo. D’une petite voix étranglée, je continuais tant bien que mal.
- Pour la première fois de ma vie, je suis tombée amoureuse, et c’était d’elle… mais ça n’a pas duré, pour plusieurs raisons, alors que nous nous aimons… on vient de se séparer…
Même si j’avais déjà pleuré toutes les larmes de mon corps, j’arrivais à encore en sécréter aujourd’hui. Je les retenais tant bien que mal. La situation était lourde à mon cœur, je n’étais pas encore remise de cette rupture… se séparer de l’être aimer de cette manière, je ne pensais pas devoir vivre ça un jour.
Nerveuse, j’osais enfin relever mon regard sombre sur l’américain, les yeux humides par les larmes.
- Je… j’ai aimé ce que nous venons de faire tous les deux. Vraiment. Mais… mais je ne suis pas certaine d’être amoureuse de toi Ayden… je… c’est trop tôt, je ne sais plus où j’en suis… Sentant mes larmes s’échapper de mes yeux, je détournais une nouvelle fois le regard en enfouissant mon visage dans ma main droite. J’avais honte. Je suis désolée Ayden… Je ne veux pas te faire souffrir, jamais… je ne sais pas pourquoi j’ai voulu ça avec toi, je ne veux pas te donner de faux espoirs… pardon… pardon…
- Je sais oui excuse moi… c’est juste que… c’était ma première fois et… Je me balançais nerveusement d’un pied à l’autre avant de reprendre sans oser relever mon regard sur lui. Et je souhaite éviter les événements inattendus pour le moment.
Pour le moment oui, car un jour, j’y songerai sûrement. Mais là, c’était bien trop tôt.
Fort heureusement, le Summerbee avait encore une fois le talent de me faire effacer ma gêne en me proposant une après-midi pour le moins aussi séduisante que lui. Hochant de la tête en approuvant, je m’armais de ma propre tasse de thé et des plats préparés. Plusieurs fois, je fis l’allé et retour entre la table basse et la cuisine pour amener de quoi garnir ce qu’avait préparé le jeune homme. À chacun des passages, mes yeux se posèrent sur la photo prise cet été en Allemagne qui ornait mon étagère. Je devais lui dire… Je devais être honnête avec lui. Il le méritait. Quel genre de personne serais-je sinon ? Quel genre de personne étais-je déjà maintenant que l’acte avait été fait et que je n’arrivais pas à ressentir cette passion amoureuse à son encontre ?
Ma gorge se noua.
C’est nerveuse que je m’asseyais enfin tout à fait sur le canapé, à ses côtés, après avoir attrapé le cadre au passage. Poussant un long soupir, la voix tremblante, je reprenais.
- Ayden… je dois t’avouer quelque chose… Mon pouce caressait nerveusement le cadre avant que je ne le retourne pour l’ouvrir. Derrière la photo se trouvait un bout de parchemin soigneusement plié. Entre mes doigts fins, je l’ouvrais, fébrile. Si je t’ai demandé de venir me voir aujourd’hui… s’était pour plusieurs raisons… mon été pourri, en plus du loup-garou, il y a ça qui en fait partie…
Par ça, je lui confiais le bout de papier. C’était la révélation du secret écrit et signé par Thomas Cioban. Avec ces mots, Ayden allait avoir accès à ce que le Fidelitas protégeait. Pendant qu’il p renait connaissance des informations, je retournais le cadre pour à nouveau révéler la photo. D’une petite voix étranglée, je continuais tant bien que mal.
- Pour la première fois de ma vie, je suis tombée amoureuse, et c’était d’elle… mais ça n’a pas duré, pour plusieurs raisons, alors que nous nous aimons… on vient de se séparer…
Même si j’avais déjà pleuré toutes les larmes de mon corps, j’arrivais à encore en sécréter aujourd’hui. Je les retenais tant bien que mal. La situation était lourde à mon cœur, je n’étais pas encore remise de cette rupture… se séparer de l’être aimer de cette manière, je ne pensais pas devoir vivre ça un jour.
Nerveuse, j’osais enfin relever mon regard sombre sur l’américain, les yeux humides par les larmes.
- Je… j’ai aimé ce que nous venons de faire tous les deux. Vraiment. Mais… mais je ne suis pas certaine d’être amoureuse de toi Ayden… je… c’est trop tôt, je ne sais plus où j’en suis… Sentant mes larmes s’échapper de mes yeux, je détournais une nouvelle fois le regard en enfouissant mon visage dans ma main droite. J’avais honte. Je suis désolée Ayden… Je ne veux pas te faire souffrir, jamais… je ne sais pas pourquoi j’ai voulu ça avec toi, je ne veux pas te donner de faux espoirs… pardon… pardon…
- InvitéInvité
Re: Lol [Ayden]
Lun 18 Fév 2019 - 18:05
"Des événements inattendus", Ayden pouvait largement comprendre sa démarche, bien qu'un peu disproportionnée. Lui-même se voyait mal devenir papa alors qu'il se considérait lui-même comme un éternel enfant, au grand dam de ses parents qui espéraient qu'il grandisse un peu dans sa tête. Mais bon, on ne pouvait pas être à la fois un garçon plein de talents et un adulte accompli. Aussi se contenta-t-il de lui sourire doucement, amusé tout de même par la situation.
Heureusement, sa proposition de farniente organisée sembla ôter toute nervosité ou doute à la demoiselle. Le summerbee se félicita d'avoir eu cette idée. Mais après tout, c'était son grand talent de toujours trouver des diversions, et il devait bien avouer que c'était un don qu'il utilisait bien plus que n'importe qui, surtout avec son naturel à s'attirer des ennuis.
C'est donc presqu'en sifflotant qu'il aida sa compagne à transporter le repas de fortune qu'il avait préparé vers le salon. Lorsque tout sembla prêt, il ne fallait surtout pas qu'ils se relèvent pour aller récupérer quoi que ce soit, le jeune homme se posa sur le canapé et attendit qu'Abigail le rejoigne.
Il ne savait pas vraiment comment ni pourquoi, mais il lui semblait que l'atmosphère venait de passer de légère et joyeuse à pesante et gênante, sans qu'il n'en comprenne l'origine. Et il devait bien avouer que l'anxiété de sa camarade avait tendance à déteindre sur lui. Mais ce qui l'intriguait le plus était ce cadre qu'elle avait intentionnellement récupéré plus tôt, et qu'elle manipula pour en sortir un petit parchemin. Au même moment, la miss tenta de s'expliquer, mais le summerbee ne l'écoutait plus. Il lisait attentivement le parchemin en fronçant les sourcils, de peur de comprendre.
"What the… hell" Souffla-t-il lorsqu'il prit connaissance des signataires
Ce n'est que quand il regarda la photographie que la vérité lui explosa en pleine figure, et son cœur se serra. Il se serra si fort au point qu'il manqua une respiration.
Il n'avait été qu'un remplacement. Tous ces échanges, ces caresses, ce qui venait de se passer, ça ne voulait rien dire pour la jeune fille. Elle en avait juste eu besoin. Et lui, Ayden, s'était trouvé au "bon endroit" et au "bon moment" pour satisfaire ce manque.
Ca faisait mal. Peut-être même plus que quand Cassandre était partie sans même un mot d'au revoir à son encontre, parce qu'ici, il y avait eu plus que des regards. Plus que des frôlements de corps. Plus de tout en fait.
Mais il se devait d'être fort. Il devait se souvenir qu'Abigail venait de traverser des moments plus que difficiles, et il ne pouvait pas se permettre de lui faire du mal. Elle n'avait demandé que du réconfort, et lui en avait profité pour transposer ses sentiments sur elle, égoïstement, sans penser une seule seconde que ce n'était pas réciproque. Et même s'il se sentit trahi et abattu, son affection envers la sorcière restait inchangée. Il l'aimait. Et dans cette optique, jamais il ne pourrait lui faire du mal.
Si vous aimez vraiment quelque chose, il vaut mieux lui laisser sa liberté
Alors le summerbee sourit. C'était certes un petit sourire, mais il se voulait réconfortant. Il ne pouvait être aussi solaire et joyeux que d'ordinaire, mais il ne souhaitait pas non plus rendre Abigail plus triste qu'elle ne l'était déjà.
Lentement, il tendit la main et attrapa doucement son poignet, avant de l'attirer vers lui dans un "Vient par là" presque à demi-mot. Il l'enlaça ainsi tendrement, lui faisant caler le visage au creux de son épaule.
Ainsi, elle pourrait sécher ses larmes. Ainsi, il pourrait cacher les siennes qui commençaient à perler au coin de ses yeux.
Avec sa main, il lui caressa les cheveux, et murmura des mots qu'il espérait réconfortants :
"Ne t'inquiète pas" "Je ne suis pas fâché. Je comprends…" "Ca a dû être dur pour toi… Pardon de ne pas avoir pu être là plus tôt" "Mais ça va aller. Tout passe avec le temps" "Prend tout ton temps pour pleurer, n'hésite pas, je ne partirai pas"
En fait, l'amour, c'était un peu 20% de bonheur pour 80% de merdier.
Heureusement, sa proposition de farniente organisée sembla ôter toute nervosité ou doute à la demoiselle. Le summerbee se félicita d'avoir eu cette idée. Mais après tout, c'était son grand talent de toujours trouver des diversions, et il devait bien avouer que c'était un don qu'il utilisait bien plus que n'importe qui, surtout avec son naturel à s'attirer des ennuis.
C'est donc presqu'en sifflotant qu'il aida sa compagne à transporter le repas de fortune qu'il avait préparé vers le salon. Lorsque tout sembla prêt, il ne fallait surtout pas qu'ils se relèvent pour aller récupérer quoi que ce soit, le jeune homme se posa sur le canapé et attendit qu'Abigail le rejoigne.
Il ne savait pas vraiment comment ni pourquoi, mais il lui semblait que l'atmosphère venait de passer de légère et joyeuse à pesante et gênante, sans qu'il n'en comprenne l'origine. Et il devait bien avouer que l'anxiété de sa camarade avait tendance à déteindre sur lui. Mais ce qui l'intriguait le plus était ce cadre qu'elle avait intentionnellement récupéré plus tôt, et qu'elle manipula pour en sortir un petit parchemin. Au même moment, la miss tenta de s'expliquer, mais le summerbee ne l'écoutait plus. Il lisait attentivement le parchemin en fronçant les sourcils, de peur de comprendre.
"What the… hell" Souffla-t-il lorsqu'il prit connaissance des signataires
Ce n'est que quand il regarda la photographie que la vérité lui explosa en pleine figure, et son cœur se serra. Il se serra si fort au point qu'il manqua une respiration.
Il n'avait été qu'un remplacement. Tous ces échanges, ces caresses, ce qui venait de se passer, ça ne voulait rien dire pour la jeune fille. Elle en avait juste eu besoin. Et lui, Ayden, s'était trouvé au "bon endroit" et au "bon moment" pour satisfaire ce manque.
Ca faisait mal. Peut-être même plus que quand Cassandre était partie sans même un mot d'au revoir à son encontre, parce qu'ici, il y avait eu plus que des regards. Plus que des frôlements de corps. Plus de tout en fait.
Mais il se devait d'être fort. Il devait se souvenir qu'Abigail venait de traverser des moments plus que difficiles, et il ne pouvait pas se permettre de lui faire du mal. Elle n'avait demandé que du réconfort, et lui en avait profité pour transposer ses sentiments sur elle, égoïstement, sans penser une seule seconde que ce n'était pas réciproque. Et même s'il se sentit trahi et abattu, son affection envers la sorcière restait inchangée. Il l'aimait. Et dans cette optique, jamais il ne pourrait lui faire du mal.
Si vous aimez vraiment quelque chose, il vaut mieux lui laisser sa liberté
Alors le summerbee sourit. C'était certes un petit sourire, mais il se voulait réconfortant. Il ne pouvait être aussi solaire et joyeux que d'ordinaire, mais il ne souhaitait pas non plus rendre Abigail plus triste qu'elle ne l'était déjà.
Lentement, il tendit la main et attrapa doucement son poignet, avant de l'attirer vers lui dans un "Vient par là" presque à demi-mot. Il l'enlaça ainsi tendrement, lui faisant caler le visage au creux de son épaule.
Ainsi, elle pourrait sécher ses larmes. Ainsi, il pourrait cacher les siennes qui commençaient à perler au coin de ses yeux.
Avec sa main, il lui caressa les cheveux, et murmura des mots qu'il espérait réconfortants :
"Ne t'inquiète pas" "Je ne suis pas fâché. Je comprends…" "Ca a dû être dur pour toi… Pardon de ne pas avoir pu être là plus tôt" "Mais ça va aller. Tout passe avec le temps" "Prend tout ton temps pour pleurer, n'hésite pas, je ne partirai pas"
En fait, l'amour, c'était un peu 20% de bonheur pour 80% de merdier.
- InvitéInvité
Re: Lol [Ayden]
Lun 18 Fév 2019 - 20:26
De quoi avais-je l'air ? À quoi ressemblais-je, ainsi si démunie face à ma propre stupidité ? Notre situation était très inconfortable… lui blessé par l'amour que je ne lui portais pas, et moi blessée par l'amour que j'avais perdu. Étions-nous là le reflet d'un égoïsme désespéré et d'un opportuniste piteux ? C'était une image de nous que je me refusais d'accepter, je ne voulais plus voir la vérité en face, et pourtant… et pourtant j'étais forcée de l'admettre.
Je ne savais plus où j'en étais. Tous les événements se bousculaient dans mon esprit, c'était un capharnaüm terrible et le sang qui battait mes tempes m'empêchaient de rester tranquille et de m'apaiser. J'étais perdue.
Faire souffrir Ayden était la dernière chose que je souhaitais, voilà pourquoi je lui avais fait don de la vérité. Car je n'étais pas une menteuse. Ni une manipulatrice. J'aimais profondément le Summerbee, mais pas comme j'aurai aimé être amoureuse. À mon cœur, l'image d'Adoración était encore bien trop fraiche, bien trop forte. Ce premier amour m'enchaînait la poitrine et m'empêchait de regarder quelqu'un d'autre. Même le plus extraordinaire des garçons et le plus doux des amis. Par Merlin que le destin était mal fait… pourquoi ne ressentais-je pas ce sentiment si fort à l'encontre du garçon à mes côtés ? Tout aurait été si simple. Si beau. Si joyeux. Pourquoi avait-il fallut que mes émotions soient guidées autrement ? Pourquoi ne pouvais-je pas tomber amoureuse sur ordre de ce garçon qui semblait idéal pour moi ?
Les diverses expressions de douleur et de tristesse que je lisais sur son visage me scindèrent en deux. J'en étais la seule et unique responsable. La peine n'en fut que plus grande, pourtant je contenais tant bien que mal mes larmes.
Mais lorsqu'il m'attira à lui, lorsqu'il me serra contre son torse si chaud, que j'avais pu trouver si réconfortant et protecteur un peu plus tôt, je ne pouvais m'empêcher de m'y accrocher et d'y fondre en larmes. Les deux mains sur sa nuque, je m'accrochais à lui comme à une bouée de sauvetage, bénissant les cieux qu'il soit aussi compréhensif et si attentionné à mon égard… mais ça ne fit qu'accentuer ma culpabilité. Alors, je ne réussissais qu'à lui murmurer à quel point j'étais désolée, à quel point je m'en voulais, à quel point je ne voulais pas le faire souffrir.
J'étais en miettes.
D'abord tremblante, il me fallut plusieurs minutes pour réussir à calmer mon flot de sanglots, jusqu'à réussir à respirer un peu plus normalement. Mes doigts cessèrent alors de s'enfoncer dans la peau de l'américain afin de venir lui gratifier la peau de la nuque, du dos et ses cheveux de caresses, traduisant alors au combien j'étais désolée de la situation.
Lentement, je retrouvais mon calme et mes esprits, réalisant alors dans quel merdier je m'étais fourrée… et pourtant, je n'arrivais toujours pas à me décrocher du jeune homme… car depuis son arrivée, il était mon sauveur, et je ne voulais pas qu'il parte. Jamais.
Néanmoins, je parvenais à lentement me redresser, sans pour autant me décoller de lui, pour me permettre de contempler ce visage d'ordinaire si joyeux et pétillant. Même s'il tentait de le cacher tant bien que mal, je savais que je l'avais détruit, ou tout du moins ébréché. Sur ses joues, je devinais les traces de ses propres larmes, m'enfonçant encore davantage. Me voulant douce et rassurante, je venais poser une main sur la joue du garçon avant de la glisser sur son cou puis sur le haut de son torse.
- Ayden je suis tellement désolée… Je ne sais plus où j'en suis…
Sans hésitation, et sans réfléchir, je me penchais alors en avant pour venir embrasser les joues du jeune homme, m'agrippant une nouvelle fois à son cou. Déposant de légers et furtifs baisers là où les larmes avaient coulé, j'essayais encore une fois, maladroitement, de lui montrer à quel point je m'en voulais, et que je le suppliais de me pardonner. Car il n'y avait plus que ça qui comptait pour moi. Son pardon.
Une fois ma pluie de baisers terminée, je venais coller mon visage contre celui du Summerbee tout en continuant de le gratifier de caresses légères. Situation ambiguë ? Elle l'était très clairement oui, et pourtant, je ne savais pas comment agir différemment. Le mettre à la porte ? Me condamner à l'exil ? Le laisser s'en aller et m'oublier ?
Je me sentais si seule que j'étais terrifiée à cette idée.
Alors, j'essayais de panser nos blessures, pour que notre avenir ensemble reste le plus doux possible.
Le calme revenu, l'atmosphère enfin légèrement détendue, je me permettais un profond soupir, comme pour chasser une dernière fois notre chagrin mutuel avant d'ouvrir les yeux et de fixer les plats posés sur la table, sans décoller mon visage de celui de l'américain.
- Avec tout ça maintenant tout a dû refroidir… décidément, je rate tout en ce moment…
J'avais raté mon combat contre le loup-garou. J'avais raté ma relation avec l'enseignante. J'avais raté mon amitié avec le Summerbee. J'avais fait refroidir ce qu'il avait eu la gentillesse de cuisiner. Un nouveau soupir traversa mes poumons, lourd, navré, blessé, fatigué, désemparé.
Enfin, je redressais le visage pour plonger mon regard sombre dans celui d'Ayden tout en restant dans ses bras comme s'il s'agissait d'un précieux trésor.
- Je te réchauffe ton café ?
Je ne savais plus où j'en étais. Tous les événements se bousculaient dans mon esprit, c'était un capharnaüm terrible et le sang qui battait mes tempes m'empêchaient de rester tranquille et de m'apaiser. J'étais perdue.
Faire souffrir Ayden était la dernière chose que je souhaitais, voilà pourquoi je lui avais fait don de la vérité. Car je n'étais pas une menteuse. Ni une manipulatrice. J'aimais profondément le Summerbee, mais pas comme j'aurai aimé être amoureuse. À mon cœur, l'image d'Adoración était encore bien trop fraiche, bien trop forte. Ce premier amour m'enchaînait la poitrine et m'empêchait de regarder quelqu'un d'autre. Même le plus extraordinaire des garçons et le plus doux des amis. Par Merlin que le destin était mal fait… pourquoi ne ressentais-je pas ce sentiment si fort à l'encontre du garçon à mes côtés ? Tout aurait été si simple. Si beau. Si joyeux. Pourquoi avait-il fallut que mes émotions soient guidées autrement ? Pourquoi ne pouvais-je pas tomber amoureuse sur ordre de ce garçon qui semblait idéal pour moi ?
Les diverses expressions de douleur et de tristesse que je lisais sur son visage me scindèrent en deux. J'en étais la seule et unique responsable. La peine n'en fut que plus grande, pourtant je contenais tant bien que mal mes larmes.
Mais lorsqu'il m'attira à lui, lorsqu'il me serra contre son torse si chaud, que j'avais pu trouver si réconfortant et protecteur un peu plus tôt, je ne pouvais m'empêcher de m'y accrocher et d'y fondre en larmes. Les deux mains sur sa nuque, je m'accrochais à lui comme à une bouée de sauvetage, bénissant les cieux qu'il soit aussi compréhensif et si attentionné à mon égard… mais ça ne fit qu'accentuer ma culpabilité. Alors, je ne réussissais qu'à lui murmurer à quel point j'étais désolée, à quel point je m'en voulais, à quel point je ne voulais pas le faire souffrir.
J'étais en miettes.
D'abord tremblante, il me fallut plusieurs minutes pour réussir à calmer mon flot de sanglots, jusqu'à réussir à respirer un peu plus normalement. Mes doigts cessèrent alors de s'enfoncer dans la peau de l'américain afin de venir lui gratifier la peau de la nuque, du dos et ses cheveux de caresses, traduisant alors au combien j'étais désolée de la situation.
Lentement, je retrouvais mon calme et mes esprits, réalisant alors dans quel merdier je m'étais fourrée… et pourtant, je n'arrivais toujours pas à me décrocher du jeune homme… car depuis son arrivée, il était mon sauveur, et je ne voulais pas qu'il parte. Jamais.
Néanmoins, je parvenais à lentement me redresser, sans pour autant me décoller de lui, pour me permettre de contempler ce visage d'ordinaire si joyeux et pétillant. Même s'il tentait de le cacher tant bien que mal, je savais que je l'avais détruit, ou tout du moins ébréché. Sur ses joues, je devinais les traces de ses propres larmes, m'enfonçant encore davantage. Me voulant douce et rassurante, je venais poser une main sur la joue du garçon avant de la glisser sur son cou puis sur le haut de son torse.
- Ayden je suis tellement désolée… Je ne sais plus où j'en suis…
Sans hésitation, et sans réfléchir, je me penchais alors en avant pour venir embrasser les joues du jeune homme, m'agrippant une nouvelle fois à son cou. Déposant de légers et furtifs baisers là où les larmes avaient coulé, j'essayais encore une fois, maladroitement, de lui montrer à quel point je m'en voulais, et que je le suppliais de me pardonner. Car il n'y avait plus que ça qui comptait pour moi. Son pardon.
Une fois ma pluie de baisers terminée, je venais coller mon visage contre celui du Summerbee tout en continuant de le gratifier de caresses légères. Situation ambiguë ? Elle l'était très clairement oui, et pourtant, je ne savais pas comment agir différemment. Le mettre à la porte ? Me condamner à l'exil ? Le laisser s'en aller et m'oublier ?
Je me sentais si seule que j'étais terrifiée à cette idée.
Alors, j'essayais de panser nos blessures, pour que notre avenir ensemble reste le plus doux possible.
Le calme revenu, l'atmosphère enfin légèrement détendue, je me permettais un profond soupir, comme pour chasser une dernière fois notre chagrin mutuel avant d'ouvrir les yeux et de fixer les plats posés sur la table, sans décoller mon visage de celui de l'américain.
- Avec tout ça maintenant tout a dû refroidir… décidément, je rate tout en ce moment…
J'avais raté mon combat contre le loup-garou. J'avais raté ma relation avec l'enseignante. J'avais raté mon amitié avec le Summerbee. J'avais fait refroidir ce qu'il avait eu la gentillesse de cuisiner. Un nouveau soupir traversa mes poumons, lourd, navré, blessé, fatigué, désemparé.
Enfin, je redressais le visage pour plonger mon regard sombre dans celui d'Ayden tout en restant dans ses bras comme s'il s'agissait d'un précieux trésor.
- Je te réchauffe ton café ?
- InvitéInvité
Re: Lol [Ayden]
Lun 25 Mar 2019 - 19:19
La journée, qui n'avait pas si mal commencé, finissait pourtant dans les sanglots et la peine. A croire que la vie ne pouvait être un long fleuve tranquille, et qu'elle ne pouvait être menée que par des vagues torrentielles implacables.
Mais l'étreinte presque silencieuse, à peine perturbée par la respiration hachée de la jeune fille, laissait l'illusion d'un paisible cadre plein de tendresse.
La scène aurait pu continuer ainsi encore un peu plus longtemps si Abigail ne venait pas de briser le silence par de nouvelles excuses; excuses qui n'avaient aucune importance aux yeux du garçon qui avait déjà tout pardonné à son amie.
"Je sais Abi. Tu n'as pas à t'excuser. Prends tout le temps qu'il te faut"
Même si la vérité avait été dure à entendre. Même si elle avait été déchirante à accepter, Ayden n'en restait pas moins compréhensif. L'aîné des Dowell venait de traverser des épreuves plus qu'éprouvante, et le fait que cette dernière soit complètement déboussolée était presque normal. Lui-même, à sa place, le summerbee ne pouvait affirmer qu'il serait resté le même après de pareils événements. Mais le mal était fait, pour l'un comme pour l'autre, et il allait falloir accepter les choses telles qu'elles étaient et aller de l'avant. Se morfondre sur le passé ne servait à rien, et Ayden le savait bien ça. Le garçon avait toujours préféré mettre de côté le passé pour mieux rebondir dans le présent. Peut-être par déni ou par peur d'avoir à affronter ses démons, mais au moins cela avait été une technique qui avait fait ses preuves jusqu'à maintenant.
Tolkien voulu lui faire part de son expérience, afin de l'aider, mais se retint bien vite face aux marques d'affection de sa camarade. Il dût prendre sur lui afin de ne pas lui rendre la pareille car, se connaissant, il aurait finit par l'embrasser à nouveau. Ces gestes, malgré tout emplis de bonnes intentions, ressemblaient presque à un cadeau empoisonné : il n'était pas raisonnable d'agir ainsi, en sachant ce qu'il venait de se passer entre eux un peu plus tôt; pourtant pour rien au monde le jeune homme ne souhaitait que ça s'arrête. Une espèce de cercle vicieux doucereux.
Aussi se contenta-t-il de fermer les yeux, et de profiter de ce qui était très probablement les derniers instants d'étroite proximité qu'ils pouvaient partager.
Peu après, Abigail se dénigra à nouveau en faisant référence aux plats froids qui gisaient piètrement sur la petite table devant eux. Il était vrai qu'après tout ça, Ayden en avait complètement oublié la nourriture. Et il en fallait beaucoup pour arriver à un tel résultat. Toutefois, cette constatation ne le chagrina pas plus que nécessaire, même s'il ne pouvait pas en dire autant de sa camarade. La proposition de café tomba par contre à point nommé, et le summerbee afficha un petit sourire en répliquant :
" Je crois qu'on en a besoin tous les deux." Le garçon la regarda se lever, prendre les tasses et se diriger vers la cuisine. Avant qu'elle n'en franchisse le seuil, il la héla "Oh, Abi. Ce ne sont que des plats, ça se réchauffe aussi, c'est pas bien grave. Et puis, ça peut se manger froid aussi. Avantage du petit déj' américain"
A ces mots, Ayden étira un peu plus son sourire en levant le pouce en l'air.
Après le petit interlude gustatif plein de graisse, la soirée passa lentement dans une atmosphère étrange, les regrets, les actes manqués, ou encore la culpabilité emplissait toujours le petit appartement.
Les deux étudiants reprirent toutefois leur conversation épineuse lorsque les émotions se firent moins vives, afin de montrer patte blanche et de ne plus avoir de secrets l'un pour l'autre.
Ayden posa notamment beaucoup de questions sur Abigail et la relation qu'elle entretenait avec la professeure. Il souhaitait connaître toute l'histoire. Sûrement que cela l'aiderait à passer à autre chose. De ce son côté, le summerbee se livra sur ses précédents amours, et plus particulièrement sur Cassandre pour qui il aurait décroché la lune à l'époque, mais qui était partie sans un mot.
Enfin, le garçon s'assura qu'Abigail sache qu'il serait toujours là pour elle, malgré ce qui venait de se passer. Que leur amitié passait avant tout, et qu'elle ne devait plus hésiter à se confier si le cœur lui disait.
Mais l'étreinte presque silencieuse, à peine perturbée par la respiration hachée de la jeune fille, laissait l'illusion d'un paisible cadre plein de tendresse.
La scène aurait pu continuer ainsi encore un peu plus longtemps si Abigail ne venait pas de briser le silence par de nouvelles excuses; excuses qui n'avaient aucune importance aux yeux du garçon qui avait déjà tout pardonné à son amie.
"Je sais Abi. Tu n'as pas à t'excuser. Prends tout le temps qu'il te faut"
Même si la vérité avait été dure à entendre. Même si elle avait été déchirante à accepter, Ayden n'en restait pas moins compréhensif. L'aîné des Dowell venait de traverser des épreuves plus qu'éprouvante, et le fait que cette dernière soit complètement déboussolée était presque normal. Lui-même, à sa place, le summerbee ne pouvait affirmer qu'il serait resté le même après de pareils événements. Mais le mal était fait, pour l'un comme pour l'autre, et il allait falloir accepter les choses telles qu'elles étaient et aller de l'avant. Se morfondre sur le passé ne servait à rien, et Ayden le savait bien ça. Le garçon avait toujours préféré mettre de côté le passé pour mieux rebondir dans le présent. Peut-être par déni ou par peur d'avoir à affronter ses démons, mais au moins cela avait été une technique qui avait fait ses preuves jusqu'à maintenant.
Tolkien voulu lui faire part de son expérience, afin de l'aider, mais se retint bien vite face aux marques d'affection de sa camarade. Il dût prendre sur lui afin de ne pas lui rendre la pareille car, se connaissant, il aurait finit par l'embrasser à nouveau. Ces gestes, malgré tout emplis de bonnes intentions, ressemblaient presque à un cadeau empoisonné : il n'était pas raisonnable d'agir ainsi, en sachant ce qu'il venait de se passer entre eux un peu plus tôt; pourtant pour rien au monde le jeune homme ne souhaitait que ça s'arrête. Une espèce de cercle vicieux doucereux.
Aussi se contenta-t-il de fermer les yeux, et de profiter de ce qui était très probablement les derniers instants d'étroite proximité qu'ils pouvaient partager.
Peu après, Abigail se dénigra à nouveau en faisant référence aux plats froids qui gisaient piètrement sur la petite table devant eux. Il était vrai qu'après tout ça, Ayden en avait complètement oublié la nourriture. Et il en fallait beaucoup pour arriver à un tel résultat. Toutefois, cette constatation ne le chagrina pas plus que nécessaire, même s'il ne pouvait pas en dire autant de sa camarade. La proposition de café tomba par contre à point nommé, et le summerbee afficha un petit sourire en répliquant :
" Je crois qu'on en a besoin tous les deux." Le garçon la regarda se lever, prendre les tasses et se diriger vers la cuisine. Avant qu'elle n'en franchisse le seuil, il la héla "Oh, Abi. Ce ne sont que des plats, ça se réchauffe aussi, c'est pas bien grave. Et puis, ça peut se manger froid aussi. Avantage du petit déj' américain"
A ces mots, Ayden étira un peu plus son sourire en levant le pouce en l'air.
Après le petit interlude gustatif plein de graisse, la soirée passa lentement dans une atmosphère étrange, les regrets, les actes manqués, ou encore la culpabilité emplissait toujours le petit appartement.
Les deux étudiants reprirent toutefois leur conversation épineuse lorsque les émotions se firent moins vives, afin de montrer patte blanche et de ne plus avoir de secrets l'un pour l'autre.
Ayden posa notamment beaucoup de questions sur Abigail et la relation qu'elle entretenait avec la professeure. Il souhaitait connaître toute l'histoire. Sûrement que cela l'aiderait à passer à autre chose. De ce son côté, le summerbee se livra sur ses précédents amours, et plus particulièrement sur Cassandre pour qui il aurait décroché la lune à l'époque, mais qui était partie sans un mot.
Enfin, le garçon s'assura qu'Abigail sache qu'il serait toujours là pour elle, malgré ce qui venait de se passer. Que leur amitié passait avant tout, et qu'elle ne devait plus hésiter à se confier si le cœur lui disait.
Fin
|
|