- InvitéInvité
Wow ! so awsome, so powerfull [Terminé]
Dim 2 Sep 2018 - 9:23
Revenir entre les murs de l'université après ma rupture était réellement une torture. J'y avais passé une majeure partie de mon temps cet été, et mes pieds me menèrent machinalement non loin de la salle de cours de Sortilèges. Lorsque je le remarquais enfin, je réussissais à m'arrêter et à rester interdite pendant plusieurs secondes. Au loin, je fixais cette porte que j'avais tout poussé, pour derrière, y trouver l'amour, la joie et le bonheur… et tout ceci avait pris fin si brutalement que mon cœur et mon être tout entier n'en étaient pas encore remis.
Aujourd'hui, ce n'était pourtant pas ici que je voulais me rendre et ça avait été un automatisme qui me faisait souffrir dès le matin. Super… ça allait être une journée de merde, je le sentais bien.
Pivotant sur moi-même en venant m'essuyer d'un revers de main une larme qui naissait au coin de mon œil, je prenais la direction de l'infirmerie. La raison de mon retour à Hugcalf ce matin.
Les couloirs étaient toujours aussi vides des élèves encore en vacances. Tant mieux, je souhaitais rester discrète sur ma condition. Évidemment, je me doutais que la rumeur de mon attaque n'avait pas pu être totalement contenue, et j'allais devoir m'en accommoder, tout comme de ma rupture... Je savais toutefois comment me cacher, je l'avais fait toute ma vie avec ma très grande timidité. De plus, je n'attirais pas les regards par mes stigmates puisque j'étais habillée avec des vêtements longs, bien que légers. C'est donc avec un collant noir, mon mini short, un T-shirt noir et mon pull à capuche noir que je poussais la porte de l'infirmerie. J'avais chaud ainsi vêtue, mais voilà depuis le mois de juin que s'était ainsi. J'avais fini par me faire une raison. Une élève Pokeby, et douée dans le textile, me venait en aide, mais pour le moment elle travaillait encore sur le projet. Et moi, j'avais besoin de mes potions et de mes onguents maintenant.
Je me surprenais moi-même à venir ici de mon plein gré. Durant des semaines, ça avait été Adoración qui me poussait à venir. Non pas que je ne souhaitais pas me soigner, mais parce que je n'y pensais tout simplement pas. Ma santé n'était pas ce qui me préoccupait le plus dernièrement. Mais à présent, je devais bien reconnaître que je n'avais plus le choix.
Mes terreurs m'empêchaient de dormir convenablement, j'étais sans cesse fatiguée depuis bien trop longtemps. Bien que célibataire, je voulais continuer à plaire, et pourquoi pas, plaire à Ayden, car même si nous n'étions qu'amis, notre relation en était devenue que plus étrange ces derniers jours. Mes craintes, mon accident, le fait que je n'osais plus prendre ma baguette, ma rupture, tout ça faisait que j'avais des maux de tête réguliers par tant de problèmes, moi qui avais eu une vie davantage insignifiante durant vingt-cinq ans. Il me fallait donc éliminer des éléments pour réussir à reprendre le cours de mon existence en main. Et ça commençait par ma guérison.
Ainsi, munie du peu de courage qui me restait, je me présentais au comptoir en tendant le petit bout de parchemin faisant office d'ordonnance. Ce n'était pas la première fois que je venais ici cet été. Le, ou la, médicomage en service ce matin n'allait donc pas être surpris de me voir et de voir ce dont j'avais besoin, car c'était tout de même particulier. Enfin… j'espérais qu'il ne soit pas surpris… Je voulais en finir vite et rentrer chez moi pour me réfugier derrière un pot de glace.
Aujourd'hui, ce n'était pourtant pas ici que je voulais me rendre et ça avait été un automatisme qui me faisait souffrir dès le matin. Super… ça allait être une journée de merde, je le sentais bien.
Pivotant sur moi-même en venant m'essuyer d'un revers de main une larme qui naissait au coin de mon œil, je prenais la direction de l'infirmerie. La raison de mon retour à Hugcalf ce matin.
Les couloirs étaient toujours aussi vides des élèves encore en vacances. Tant mieux, je souhaitais rester discrète sur ma condition. Évidemment, je me doutais que la rumeur de mon attaque n'avait pas pu être totalement contenue, et j'allais devoir m'en accommoder, tout comme de ma rupture... Je savais toutefois comment me cacher, je l'avais fait toute ma vie avec ma très grande timidité. De plus, je n'attirais pas les regards par mes stigmates puisque j'étais habillée avec des vêtements longs, bien que légers. C'est donc avec un collant noir, mon mini short, un T-shirt noir et mon pull à capuche noir que je poussais la porte de l'infirmerie. J'avais chaud ainsi vêtue, mais voilà depuis le mois de juin que s'était ainsi. J'avais fini par me faire une raison. Une élève Pokeby, et douée dans le textile, me venait en aide, mais pour le moment elle travaillait encore sur le projet. Et moi, j'avais besoin de mes potions et de mes onguents maintenant.
Je me surprenais moi-même à venir ici de mon plein gré. Durant des semaines, ça avait été Adoración qui me poussait à venir. Non pas que je ne souhaitais pas me soigner, mais parce que je n'y pensais tout simplement pas. Ma santé n'était pas ce qui me préoccupait le plus dernièrement. Mais à présent, je devais bien reconnaître que je n'avais plus le choix.
Mes terreurs m'empêchaient de dormir convenablement, j'étais sans cesse fatiguée depuis bien trop longtemps. Bien que célibataire, je voulais continuer à plaire, et pourquoi pas, plaire à Ayden, car même si nous n'étions qu'amis, notre relation en était devenue que plus étrange ces derniers jours. Mes craintes, mon accident, le fait que je n'osais plus prendre ma baguette, ma rupture, tout ça faisait que j'avais des maux de tête réguliers par tant de problèmes, moi qui avais eu une vie davantage insignifiante durant vingt-cinq ans. Il me fallait donc éliminer des éléments pour réussir à reprendre le cours de mon existence en main. Et ça commençait par ma guérison.
Ainsi, munie du peu de courage qui me restait, je me présentais au comptoir en tendant le petit bout de parchemin faisant office d'ordonnance. Ce n'était pas la première fois que je venais ici cet été. Le, ou la, médicomage en service ce matin n'allait donc pas être surpris de me voir et de voir ce dont j'avais besoin, car c'était tout de même particulier. Enfin… j'espérais qu'il ne soit pas surpris… Je voulais en finir vite et rentrer chez moi pour me réfugier derrière un pot de glace.
- Spoiler:
- @Aedan Walsh voilà mon chou
- InvitéInvité
Re: Wow ! so awsome, so powerfull [Terminé]
Dim 2 Sep 2018 - 22:20
Je ne peux pas dire que l'été passe à une vitesse folle comme je peux l'entendre parfois, non pour ma part elle se résume à travailler pour avoir de l'argent et à continuer d'étudier pour ne pas perdre le niveau. Non mon été ne fut pas en aucun cas festive, je n'ai pas la chance d'avoir une famille aisée comme pour certains et d'avoir une ville je ne sais où dans le monde me permettant de voyager. Je n'envie personne, j'ai la vie que j'ai, c'est ainsi. Mes parents travaillaient tout deux très dur pour subvenir aux besoins de leurs enfants et pour cela,je leur doit beaucoup. Mes deux mois de travaille me permettrons de payer les manuels scolaire et quelques vêtements, le reste je le mets de côté comme toujours. J'entends beaucoup de personne de mon année dire que plus tard ils exerceront un métier qui sera rentable et leur permettront d'avoir une belle vie. C'est vrai,je n'avais jamais penser à cela auparavant. La filière choisie est une des plus difficile, un cursus qui demande rigueur et travail. Un métier qui sauvera des vies je l'espère.
Je n'ai pas comme la plupart des élèves, quitter l'école pour partir. Non moi je suis resté, j'ai flâner, user de la bibliothèque comme je l'entendait, emprunter des livres comme bon me semblait, lut jusqu'à tard dans la nuit. J'aime bien, c'est reposant. Comme je suis l'un des seuls à être resté, les infirmières de l'école m'ont demander de faire l'inventaire pour passer commande à l’hôpital Ste Mangouste. Me voilà donc atteler à la tâche, faire la liste de ce qu'il manque, écrire ce qu'il y à déjà. Je viens ponctuellement ici pour les aider, j'aime bien, cela ne me dérange pas et elles savent qu'elles n'ont pas à se gêner pour me demander ce genre de tâche.Je sais que cela en agacerait plus d'un, se jugeant nettement supérieur à de petites infirmières, qu'ils ont fait des études bien plus supérieur qu'elles, j'en ai que faire de leur avis. S'ils venaient à travailler dans un hôpital, ils seraient bien content de trouver des infirmières pour les aider.Enfin, peu importe.
Je suis tellement pris dans mes pensées et dans mon inventaire, que je ne fais pas tout de suite attention que je ne suis pas seul. Je pense d'abord à Miss Donovan ou Miss Campbell mais c'est ni l'une ni l'autre. C'est une jeune fille que j'ai déjà vue ici, une fille de petite taille, qui a voudrait être encore plus petite qu'elle ne l'est déjà. Son visage maintenant ne m'ait d'ailleurs pas inconnue, nous partageons un cours ensemble. Son nom me vient soudain. DowellJ'ai entendu parler d'elle, elle s'est faite attaquer par un lycan, j'avais entendu dire que ses blessures étaient assez importantes. Maintenant que j'y pense, elle est déjà venue ici. A-t-elle besoin de quelques chose ici ? Etant donné que nous manquons de beaucoup de chose, je devrais probablement lui venir en aide ?
-Tu euh...tu as besoin de quelques chose ? Je peux, peut-être t'aider ?
Je n'ai pas comme la plupart des élèves, quitter l'école pour partir. Non moi je suis resté, j'ai flâner, user de la bibliothèque comme je l'entendait, emprunter des livres comme bon me semblait, lut jusqu'à tard dans la nuit. J'aime bien, c'est reposant. Comme je suis l'un des seuls à être resté, les infirmières de l'école m'ont demander de faire l'inventaire pour passer commande à l’hôpital Ste Mangouste. Me voilà donc atteler à la tâche, faire la liste de ce qu'il manque, écrire ce qu'il y à déjà. Je viens ponctuellement ici pour les aider, j'aime bien, cela ne me dérange pas et elles savent qu'elles n'ont pas à se gêner pour me demander ce genre de tâche.Je sais que cela en agacerait plus d'un, se jugeant nettement supérieur à de petites infirmières, qu'ils ont fait des études bien plus supérieur qu'elles, j'en ai que faire de leur avis. S'ils venaient à travailler dans un hôpital, ils seraient bien content de trouver des infirmières pour les aider.Enfin, peu importe.
Je suis tellement pris dans mes pensées et dans mon inventaire, que je ne fais pas tout de suite attention que je ne suis pas seul. Je pense d'abord à Miss Donovan ou Miss Campbell mais c'est ni l'une ni l'autre. C'est une jeune fille que j'ai déjà vue ici, une fille de petite taille, qui a voudrait être encore plus petite qu'elle ne l'est déjà. Son visage maintenant ne m'ait d'ailleurs pas inconnue, nous partageons un cours ensemble. Son nom me vient soudain. DowellJ'ai entendu parler d'elle, elle s'est faite attaquer par un lycan, j'avais entendu dire que ses blessures étaient assez importantes. Maintenant que j'y pense, elle est déjà venue ici. A-t-elle besoin de quelques chose ici ? Etant donné que nous manquons de beaucoup de chose, je devrais probablement lui venir en aide ?
-Tu euh...tu as besoin de quelques chose ? Je peux, peut-être t'aider ?
- InvitéInvité
Re: Wow ! so awsome, so powerfull [Terminé]
Lun 3 Sep 2018 - 10:55
J'étais plongée dans mes pensées en attendant au comptoir. L'odeur de l'infirmerie me déplaisait, tout comme celle de l'hôpital. C'était une étrangeté que je ne m'expliquais pas puisque je la humais depuis mon plus jeune âge. Les salles de consultations et les urgences n'avaient plus vraiment de secrets pour moi, et l'attaque du loup-garou n'avait, au fond, été qu'une formalité. Toutefois, il y a des choses auxquels ont ne s'habitue pas, et, les infirmeries ou les hôpitaux en faisaient partie, entre autre. C'était d'autant plus étrange sachant que ma petite sœur suivait le cursus de médicomage, mais pour ça, il y avait une raison bien particulière. Je me laissais aller à un léger soupir avant que mon regard se reporte sur les affiches placardées sur les murs. Elles prévenaient déjà des états grippaux de cet hiver. Inutile pour moi de les lire, je les connaissais par cœur et de toute façon, ça n'allait rien changer : je tomberai malade, quoiqu'il arrive. C'était devenu une fatalité en hiver, au printemps, en automne… enfin, durant toute l'année je tombais malade pour un rien.
Ma venue ici n'en était donc qu'une parmi tant d'autres, pourtant, j'avais besoin de mes potions et de mes onguents pour soulager mes douleurs. J'avais encore un peu de réserve chez moi, mais j'aimais éviter de tomber à court. Une médicomage de Sainte Mangouste m'avait bien spécifié que je pouvais abuser de cette ordonnance si j'en ressentais le besoin. Fort heureusement, je n'étais pas du genre douillette, ni à vouloir abuser des médicaments, je savais donc me contenter de peu, et de souffrir en silence. Lorsqu'on vint me servir, je reconnaissais immédiatement le jeune homme, sans toutefois me remémorer son prénom et son nom. Nous étions ensemble aux cours de Soins Aux Créatures Magiques, Botanique et … et Sortilèges.
Un flash me fit revivre en une fraction de seconde un cours avec Adoración, puis la relation que j'avais entretenu cet été avec elle. Je sentais mon cœur se serrer horriblement ainsi que ma gorge se mettre instantanément en feu. Voilà pourquoi je me raclais la gorge avant de répondre, essayant de reprendre le contrôle de mes sentiments. Son manque d'assurance m'étonna légèrement, comme si je me voyais en miroir. Ça n'empêchait pourtant pas à ce que j'enfonce un peu la tête entre mes épaules, à l'instar d'une petite tortue.
- Bonjour, je viens chercher ce qu'il y a sur cette ordonnance. S'il te plait.
Je lui tendais mon parchemin, signé de la main du médicomage qui m'avait suivie à Sainte Mangouste ainsi que le sceau de l'hôpital en question. Je réfléchissais un instant à rajouter quelque chose. Avais-je besoin d'autre chose ?
Songeant rapidement à Ayden, je refoulais rapidement l'idée. Les potions de contraception, j'en avais déjà chez moi, et en demander ici n'était pas le meilleur endroit pour faire appel à la discrétion. J'aimais autant me rendre dans une pharmacie magique dans le quartier sorcier d'Inverness.
Levant les yeux vers le jeune homme qui me servait, je rajoutais alors d'une voix timide.
- Et ce sera tout, je crois. C'est déjà pas mal. Enfin. Je crois.
Mais tais-toi, pourquoi tu parles autant ? Comme si je joignais le geste à la parole, je le laissais prendre mon ordonnance pour vérifier tout ce qui était écrit dessus et je venais rabattre la capuche de mon sweat sur ma tête, comme pour me cacher.
Au moins comme ça, je n'avais pas froid. Mais il ne faisait pas froid. Mais j'étais protégée des courants d'air. Voilà, les courants d'air étaient dangereux pour moi. Oui.
Ma venue ici n'en était donc qu'une parmi tant d'autres, pourtant, j'avais besoin de mes potions et de mes onguents pour soulager mes douleurs. J'avais encore un peu de réserve chez moi, mais j'aimais éviter de tomber à court. Une médicomage de Sainte Mangouste m'avait bien spécifié que je pouvais abuser de cette ordonnance si j'en ressentais le besoin. Fort heureusement, je n'étais pas du genre douillette, ni à vouloir abuser des médicaments, je savais donc me contenter de peu, et de souffrir en silence. Lorsqu'on vint me servir, je reconnaissais immédiatement le jeune homme, sans toutefois me remémorer son prénom et son nom. Nous étions ensemble aux cours de Soins Aux Créatures Magiques, Botanique et … et Sortilèges.
Un flash me fit revivre en une fraction de seconde un cours avec Adoración, puis la relation que j'avais entretenu cet été avec elle. Je sentais mon cœur se serrer horriblement ainsi que ma gorge se mettre instantanément en feu. Voilà pourquoi je me raclais la gorge avant de répondre, essayant de reprendre le contrôle de mes sentiments. Son manque d'assurance m'étonna légèrement, comme si je me voyais en miroir. Ça n'empêchait pourtant pas à ce que j'enfonce un peu la tête entre mes épaules, à l'instar d'une petite tortue.
- Bonjour, je viens chercher ce qu'il y a sur cette ordonnance. S'il te plait.
Je lui tendais mon parchemin, signé de la main du médicomage qui m'avait suivie à Sainte Mangouste ainsi que le sceau de l'hôpital en question. Je réfléchissais un instant à rajouter quelque chose. Avais-je besoin d'autre chose ?
Songeant rapidement à Ayden, je refoulais rapidement l'idée. Les potions de contraception, j'en avais déjà chez moi, et en demander ici n'était pas le meilleur endroit pour faire appel à la discrétion. J'aimais autant me rendre dans une pharmacie magique dans le quartier sorcier d'Inverness.
Levant les yeux vers le jeune homme qui me servait, je rajoutais alors d'une voix timide.
- Et ce sera tout, je crois. C'est déjà pas mal. Enfin. Je crois.
Mais tais-toi, pourquoi tu parles autant ? Comme si je joignais le geste à la parole, je le laissais prendre mon ordonnance pour vérifier tout ce qui était écrit dessus et je venais rabattre la capuche de mon sweat sur ma tête, comme pour me cacher.
Au moins comme ça, je n'avais pas froid. Mais il ne faisait pas froid. Mais j'étais protégée des courants d'air. Voilà, les courants d'air étaient dangereux pour moi. Oui.
- InvitéInvité
Re: Wow ! so awsome, so powerfull [Terminé]
Lun 3 Sep 2018 - 12:48
Je me racle la gorge, l’ordonnance est assez conséquente, je suis certains de n’avoir que la moitié ici de ce qu’elle a besoin, je grimace. Je vérifie tout de même pour ne pas à la faire revenir, ce lieu semble la mettre mal à l’aise et ce n’est pas vraiment ce que je souhaite pour elle, la faire revenir dans un endroit qu’elle n’affectionne pas. Je sais ce que c’est et cela peut couper la respiration net, peut empêcher de marcher, cela peut entraîner des crises d’angoisses, un lourd stresse. Non, ce n’est pas ce que je veux. Ce qu’elle souhaite sont des formes différentes de calmant pour soulager la douleur, elle souhaite probablement dormir convenablement. Je suis embêté, je sens qu’elle pourrait cependant avoir recours à ma pommade, ce n’est pas en vente, mais c’est une combinaison de potion, de botanique et de sortilège. C’est actuellement en test à Ste Mangouste et j’en ai eu des retours positifs, cela pourrait l’aider et effacer au moins cinq de ces médicaments présente sur la liste et que je n’ai malheureusement plus en stock ici. D’un mouvement de baguette j’ouvre la minuscule porte de l’armoire à pharmacie et fait venir jusqu'à moi une fiole d’une couleur jaune, c’est fait à base de plante moldus, de l’arnica mêlée à du saule blanc, pour soulager les douleurs mélangés avec de l’aloé vera, j’y ai ajouté une potion pour la guérison ainsi qu’un sortilège contre la douleur pour rendre cet onguent plus fort encore. J’hésite à le lui proposer, elle pourrait me prendre pour un fou c’est sur, une sorte de savant enfermé dans un laboratoire de recherche…Pourtant je me retourne pour la regarder, la fiole ne suffira pas, je vais devoir lui en refaire, il faudrait que je travaille sur une pommade qui pourrait faire disparaître complètement les cicatrices…je pars déjà dans mes pensées, je ferais mieux de lui proposer avant.
- Je n’ai malheureusement presque plus rien en stock ici, mais j’ai à te proposer une pommade fait par mes soins qui favorise la cicatrisation, et soulage dans l’immédiat les douleurs sur les zones concernées. Si tu as des doutes sur les effets, ils sont en train d’être tester en ce moment à Ste Mangouste, je…je comprendrais que tu refuses, je ne vais pas m’en offusquer, c’est juste que cela t’éviterais un certains nombres des médicaments inscrit sur ce parchemin.
Je ne veux pas insister, quelque chose me dit que ce n’est pas la manière de procéder avec elle, elle peut être comme un savon, si on la sert trop fort, elle glisse et s’enfuit bien loin. J’ai envie d’aider cette fille, mais il va falloir être délicat. Tout ce que je ne suis pas. Je suis maladroit, j’ai un mal fou à m’exprimer et ma timidité n’arrange rien. Je la rassure pourtant d’un sourire qui se veut bien entendu bienveillant et agréable. Ma sœur m’avait dit une fois que c’était ma force, je n’ai pas l’obligation de parler pour être rassurant, un sourire peut suffire, mais est-ce que cela va aller pour elle. Je voudrais pourtant rajouter une chose avant qu’elle ne me réponde cependant.
- Je suis certains qu’en reliant la botanique, la potion et le sortilège en médicomagie pourra aider bon nombre de personne, c’est pour ça que j’ai choisis ce cursus, aider, expérimenter, soulager, si jamais tu acceptes, n’hésites pas à me dire si je dois apporter des modifications. L’odeur, l’aspect, la consistance…enfin, tu n’es pas obligé bien entendu.
J’aller partir dans des explications dans tous les sens, une fois lancée sur le domaine et sur ce qui me plaît je peux en parler pendant des heures et je ne pense pas qu’elle veuille m’entendre parler, surtout si elle souhaite partir au plus vite d’ici.
- Je n’ai malheureusement presque plus rien en stock ici, mais j’ai à te proposer une pommade fait par mes soins qui favorise la cicatrisation, et soulage dans l’immédiat les douleurs sur les zones concernées. Si tu as des doutes sur les effets, ils sont en train d’être tester en ce moment à Ste Mangouste, je…je comprendrais que tu refuses, je ne vais pas m’en offusquer, c’est juste que cela t’éviterais un certains nombres des médicaments inscrit sur ce parchemin.
Je ne veux pas insister, quelque chose me dit que ce n’est pas la manière de procéder avec elle, elle peut être comme un savon, si on la sert trop fort, elle glisse et s’enfuit bien loin. J’ai envie d’aider cette fille, mais il va falloir être délicat. Tout ce que je ne suis pas. Je suis maladroit, j’ai un mal fou à m’exprimer et ma timidité n’arrange rien. Je la rassure pourtant d’un sourire qui se veut bien entendu bienveillant et agréable. Ma sœur m’avait dit une fois que c’était ma force, je n’ai pas l’obligation de parler pour être rassurant, un sourire peut suffire, mais est-ce que cela va aller pour elle. Je voudrais pourtant rajouter une chose avant qu’elle ne me réponde cependant.
- Je suis certains qu’en reliant la botanique, la potion et le sortilège en médicomagie pourra aider bon nombre de personne, c’est pour ça que j’ai choisis ce cursus, aider, expérimenter, soulager, si jamais tu acceptes, n’hésites pas à me dire si je dois apporter des modifications. L’odeur, l’aspect, la consistance…enfin, tu n’es pas obligé bien entendu.
J’aller partir dans des explications dans tous les sens, une fois lancée sur le domaine et sur ce qui me plaît je peux en parler pendant des heures et je ne pense pas qu’elle veuille m’entendre parler, surtout si elle souhaite partir au plus vite d’ici.
- InvitéInvité
Re: Wow ! so awsome, so powerfull [Terminé]
Mar 4 Sep 2018 - 14:09
Je regarde mon interlocuteur semblant un peu gêné par quelque chose. Je penchais légèrement la tête sur le côté alors que j’étais cachée sous ma capuche. Avec les vacances d’été, beaucoup profitaient pour refaire leurs stocks, que ce soit les magasins, ou diverses réserves à l’université. Je m’en doutais car déjà, c’était logique, mais aussi parce que à la bibliothèque il y avait chaque année à cette période de nouveaux livres.
Peut-être qu’à la pharmacie c’était la même chose, car je voyais le jeune homme semblé embêter par quelque chose en lisant ma liste. Ce n’était pas la première fois que je venais ici pour me fournir, peut-être avais-je vidé le stock ? Ça ne m’étonnerait qu’à moitié, et j’espérais bientôt pouvoir y remédier puisque je travaillais sur un onguent à la Ferme des oiseaux.
C’est pourquoi, en entendant ce que le médicomage avait à me dire, je ne pouvais m’empêcher de cligner plusieurs fois des yeux avec un air indécis. Peut-être que d’un point de vue extérieure, je pouvais avoir l’air incrédule, donner l’impression que j’allais tourner les talons et m’enfuir. J’étais surtout étonnée de travailler sur une solution à mon problème, et de voir que je n’étais pas la seule à le faire. Ainsi, j’étais davantage intriguée qu’effrayée.
Pourtant, il n’était pas très bon vendeur, il semblait beaucoup hésité à me proposer sa solution, alors qu’elle était en teste à l’hôpital. Ce détail était preuve de valeur sûre à mes yeux. Néanmoins, je prenais le temps de réfléchir rapidement et de déglutir un peu avant de répondre.
- Mmmh... Qu’est-ce que tu as mis dedans ?
Je n’étais pas née de la dernière pluie, moi aussi je faisais des tests et des mélanges. Pour le moment, ça avait surtout été pour les animaux puisque je n’étais pas médicomage mais future magizoologue et surtout dragonologiste. Je me concentrais donc sur l’effet de guérison de mes mélanges davantage sur les reptiles. Je n’avais jamais rien eu avant fin juin pour me préoccuper de ma propre peau. Pourtant, depuis que j’avais accès à la ferme de Levius, avec des ingrédients difficiles à trouver, je m’en servais pour me venir en aide du mieux que je le pouvais. Je n’étais pas du genre à apprécier devoir avaler une tonne de médicament pour me soulager, même si la liste c’était réduite depuis ma sortie de Sainte Mangouste. Ainsi, savoir ce que le jeune homme mettait dans sa pommade pouvait peut-être me donner des idées, peut-être même pourrions-nous partager sur nos recherches et trouver quelque chose qui finissait par être réellement utile.
Osant enfin lui sourire, je reprenais la parole de ma voix d’adolescente.
- J’ai déjà créé quelque onguents et des pommades pour les animaux, j’aide à soigner ceux de l’animalerie. Je comprends très bien tes motivations, et si tu veux, je me propose volontiers comme cobaye. Pour tout te dire, moi aussi je cherche une solution efficace.
Levant ma main droite, je venais me pincer l’index entre mes dents sous la réflexion. Je ne pouvais pas l’emmener à la ferme, pas sans l’accord de Levius et des autres. Heureusement je connaissais par cœur les tests que j’avais déjà effectué jusqu’à aujourd’hui. Mon plus gros problème n’était pas vraiment les cicatrices, mais bien les douleurs musculaires.
- Le problème… c’est que mon mal est magique. C’est donc difficile d’y remédier.
Les blessures magiques, et surtout les maudites comme la lycanthropie, étaient particulièrement difficile à soigner. Fort heureusement, l’hôpital était parfaitement au point pour tout ceci, pourtant, j’avais des séquelles. C’était ces derniers points qui étaient pénibles à soigner, à résoudre, et surtout à vivre. Je m’étais volontairement gardée de donner les détails au jeune homme, ça ne le concernait pas, et tant que je pouvais éviter d’ébruiter mon accident, je n’hésitais pas à le faire.
Peut-être qu’à la pharmacie c’était la même chose, car je voyais le jeune homme semblé embêter par quelque chose en lisant ma liste. Ce n’était pas la première fois que je venais ici pour me fournir, peut-être avais-je vidé le stock ? Ça ne m’étonnerait qu’à moitié, et j’espérais bientôt pouvoir y remédier puisque je travaillais sur un onguent à la Ferme des oiseaux.
C’est pourquoi, en entendant ce que le médicomage avait à me dire, je ne pouvais m’empêcher de cligner plusieurs fois des yeux avec un air indécis. Peut-être que d’un point de vue extérieure, je pouvais avoir l’air incrédule, donner l’impression que j’allais tourner les talons et m’enfuir. J’étais surtout étonnée de travailler sur une solution à mon problème, et de voir que je n’étais pas la seule à le faire. Ainsi, j’étais davantage intriguée qu’effrayée.
Pourtant, il n’était pas très bon vendeur, il semblait beaucoup hésité à me proposer sa solution, alors qu’elle était en teste à l’hôpital. Ce détail était preuve de valeur sûre à mes yeux. Néanmoins, je prenais le temps de réfléchir rapidement et de déglutir un peu avant de répondre.
- Mmmh... Qu’est-ce que tu as mis dedans ?
Je n’étais pas née de la dernière pluie, moi aussi je faisais des tests et des mélanges. Pour le moment, ça avait surtout été pour les animaux puisque je n’étais pas médicomage mais future magizoologue et surtout dragonologiste. Je me concentrais donc sur l’effet de guérison de mes mélanges davantage sur les reptiles. Je n’avais jamais rien eu avant fin juin pour me préoccuper de ma propre peau. Pourtant, depuis que j’avais accès à la ferme de Levius, avec des ingrédients difficiles à trouver, je m’en servais pour me venir en aide du mieux que je le pouvais. Je n’étais pas du genre à apprécier devoir avaler une tonne de médicament pour me soulager, même si la liste c’était réduite depuis ma sortie de Sainte Mangouste. Ainsi, savoir ce que le jeune homme mettait dans sa pommade pouvait peut-être me donner des idées, peut-être même pourrions-nous partager sur nos recherches et trouver quelque chose qui finissait par être réellement utile.
Osant enfin lui sourire, je reprenais la parole de ma voix d’adolescente.
- J’ai déjà créé quelque onguents et des pommades pour les animaux, j’aide à soigner ceux de l’animalerie. Je comprends très bien tes motivations, et si tu veux, je me propose volontiers comme cobaye. Pour tout te dire, moi aussi je cherche une solution efficace.
Levant ma main droite, je venais me pincer l’index entre mes dents sous la réflexion. Je ne pouvais pas l’emmener à la ferme, pas sans l’accord de Levius et des autres. Heureusement je connaissais par cœur les tests que j’avais déjà effectué jusqu’à aujourd’hui. Mon plus gros problème n’était pas vraiment les cicatrices, mais bien les douleurs musculaires.
- Le problème… c’est que mon mal est magique. C’est donc difficile d’y remédier.
Les blessures magiques, et surtout les maudites comme la lycanthropie, étaient particulièrement difficile à soigner. Fort heureusement, l’hôpital était parfaitement au point pour tout ceci, pourtant, j’avais des séquelles. C’était ces derniers points qui étaient pénibles à soigner, à résoudre, et surtout à vivre. Je m’étais volontairement gardée de donner les détails au jeune homme, ça ne le concernait pas, et tant que je pouvais éviter d’ébruiter mon accident, je n’hésitais pas à le faire.
- InvitéInvité
Re: Wow ! so awsome, so powerfull [Terminé]
Mer 5 Sep 2018 - 11:30
Je suis un piètre vendeur, je crois fort en mes onguents mais je n’arrive pas à le mettre en avant. J’ai bien fait de choisir ce cursus, je n’aurais pas pu travailler dans une boutique, bon j’en ai en job étudiant et justement cela m’aide à travailler là-dessus, sur la confiance en sois. Je soupire malgré moi, je pense que je pourrais m’agacer moi-même. Je passe ma main sur mes cheveux, un tic que ma sœur m’a fait remarquer lorsque je suis en réflexion, je le fait depuis petit apparemment. Je me reprends et la regarde de nouveau, je fais plus attention a son visage, elle paraît tellement fragile, cela n’est probablement qu’une impression, quelque chose me dit qu’elle renvoie une image assez fausse, où bien c’est moi qui me fait des idées, ou alors elle souhaite se faire discrète, toute petite, je devrais arrêter de la regarder ainsi…je me reprends pour répondre à ses questions jusque là laissé en suspend de ma part…
- Cela vient de plante moldus, je ne sais pas si tu connais, probablement si, tu peux être amenée à les utiliser pour les animaux. Il y a de l’arnica mêlée à du saule blanc, c’est pour soulager les douleurs, j’y ai ajouté de l’aloe vera. J’ai fait concocter une potion pour la guérison et enfin un sortilège contre la douleur pour que cela soit plus fort. Ton mal est magique tu dis ? Cela tombe bien nous sommes des sorciers ! Je suis certains que nous allons pouvoir trouver ce qu’il te faut et surtout trouver les bons remèdes !
Je lui fais un énorme sourire que je dois faire rarement, je suis ravi de savoir qu’elle aussi concocte des choses. Je peux donc dire que nous sommes confrère, ou plutôt qu’elle est une consœur. Certes plutôt dans le domaine animal, mais le principe est le même, nous prenons soins et prodiguons des soins. Peut-être que mes pommades peuvent marcher sur les animaux, à voir, à tester probablement, si cela peut aider, j’en serais ravi !
- Je pourrais travailler mes recherches davantage sur les différents sortilèges de guérison et de soins qu’on nous a enseignés. Je pourrais en plus faire des recherches sur des plantes et même potion pour essayer de faire quelque chose de différent et de plus fort, qui puisse fonctionner sur toi ! Il faut que je note mes idées !
Je prends mon bloc note et y note des idées qui me viennent, je note des sortilèges, différentes potion, certaines plantes qui pourraient fonctionner. J’écris vite, je ne veux surtout rien oublier de ce qui arrive, j’ai comme le cerveau en éruption, les idées fusent, les idées viennent sans en demander leurs restes, j’en suis content et ma feuille ressemble très rapidement à rien. Je suis satisfait de mes notes, je souris davantage et me rend compte que j’avais presque oublié la présence de la jeune fille, Je me gratte le haut de la tête, et lui souris gêné.
- Désolé, lorsque j’ai des idées qui viennent, je peux jusqu'à oublier tout ce qui a autour de moi. Je suis Aedan Walsh au fait, de la maison Lufkin. Je ne me suis pas présenté.
Elle doit me prendre pour un fou, un attardé ou un bêta…je lui présente ma main en guise de politesse, un minimum tout de même.
- Cela vient de plante moldus, je ne sais pas si tu connais, probablement si, tu peux être amenée à les utiliser pour les animaux. Il y a de l’arnica mêlée à du saule blanc, c’est pour soulager les douleurs, j’y ai ajouté de l’aloe vera. J’ai fait concocter une potion pour la guérison et enfin un sortilège contre la douleur pour que cela soit plus fort. Ton mal est magique tu dis ? Cela tombe bien nous sommes des sorciers ! Je suis certains que nous allons pouvoir trouver ce qu’il te faut et surtout trouver les bons remèdes !
Je lui fais un énorme sourire que je dois faire rarement, je suis ravi de savoir qu’elle aussi concocte des choses. Je peux donc dire que nous sommes confrère, ou plutôt qu’elle est une consœur. Certes plutôt dans le domaine animal, mais le principe est le même, nous prenons soins et prodiguons des soins. Peut-être que mes pommades peuvent marcher sur les animaux, à voir, à tester probablement, si cela peut aider, j’en serais ravi !
- Je pourrais travailler mes recherches davantage sur les différents sortilèges de guérison et de soins qu’on nous a enseignés. Je pourrais en plus faire des recherches sur des plantes et même potion pour essayer de faire quelque chose de différent et de plus fort, qui puisse fonctionner sur toi ! Il faut que je note mes idées !
Je prends mon bloc note et y note des idées qui me viennent, je note des sortilèges, différentes potion, certaines plantes qui pourraient fonctionner. J’écris vite, je ne veux surtout rien oublier de ce qui arrive, j’ai comme le cerveau en éruption, les idées fusent, les idées viennent sans en demander leurs restes, j’en suis content et ma feuille ressemble très rapidement à rien. Je suis satisfait de mes notes, je souris davantage et me rend compte que j’avais presque oublié la présence de la jeune fille, Je me gratte le haut de la tête, et lui souris gêné.
- Désolé, lorsque j’ai des idées qui viennent, je peux jusqu'à oublier tout ce qui a autour de moi. Je suis Aedan Walsh au fait, de la maison Lufkin. Je ne me suis pas présenté.
Elle doit me prendre pour un fou, un attardé ou un bêta…je lui présente ma main en guise de politesse, un minimum tout de même.
- InvitéInvité
Re: Wow ! so awsome, so powerfull [Terminé]
Ven 7 Sep 2018 - 14:52
Je notais mentalement avec intérêt la liste qu'il me fournissait par oral tout en plissant les yeux, gardant mon index coincé entre mes dents. Puisque mon mal était magique, et surtout maléfique, je m'étais pour le moment orientée sur des solutions sorciers. Il était vrai que j'avais sous-estimé le pouvoir des plantes moldues, et c'était une erreur que je n'allais pas reproduire à l'avenir. Moi qui était de sang-mêlé, je savais à quel point certaines plantes non magiques pouvaient avoir certaines vertus étonnantes. Pourtant, à sa conclusion je relevais les yeux sur lui, toujours cachée sous ma capuche, je clignais plusieurs fois des paupières. Par blessure magique, j'entendais que c'était maudit, mais il était vrai que ça n'avait pas été assez précis.
- As-tu pensé à la Dictame ? Ou encore une potion Wiggenweld ?
Je ne faisais que suggérer car je m'étais penchée sur ces deux options pour essayer de soigner mon mal moi-même. Il fallait un mélange qui puisse soulager les douleurs physiques mais aussi permettre une cicatrisation de la blessure magique. Ce que je précisais ensuite, reposant ma main dans ma poche.
- Ce que je voulais dire par magique, c'est que la blessure est maudite… la cicatriser est donc beaucoup plus difficile, hélas.
Toujours peu désireuse de donner les détails de ce qui m'était arrivé, je continuais à garder le mystère. Mais une blessure magique et maudite n'était pas anodine, et il ne fallait pas non plus la prendre à la légère. Toutefois, j'étais peut-être optimiste en parlant d'une seule blessure. Elle pouvait à elle seule s'étendre sur tout mon corps, ou alors elles étaient multiples. J'imaginais que ça dépendait du point de vue. Ce dont j'étais certaine, c'était que je souffrais véritablement, aussi physiquement que mentalement, mais que je gardais tout pour moi sans me plaindre. Ça n'allait pas me faire guérir plus vite, mais trouver du soutient là où je ne m'y attendais pas, ça, c'était une solution. Je considérais donc Aedan avec intérêt alors qu'il se proposait de faire des recherches pour moi. Ça me touchait véritablement alors que nous ne nous connaissions que de vue. Il avait l'air gentil et presque aussi timide que moi, ainsi, sa dévotion pour m'aider m'allait droit au cœur. Au fond, ça me faisait un peu peur d'être le cobaye de quelqu'un que je connaissais si peu, pourtant, il semblait motivé et si on lui avait confié l'infirmerie aujourd'hui, ce n'était pas par hasard. Pour son produit en test à Sainte Mangouste je ne pouvais pas le vérifier donc je ne prenais pas en considération ce détail. Osant un sourire, je finis par lui répondre de ma petite voix timide au timbre d'adolescente.
- Pourquoi ne travaillerions nous pas ensemble là-dessus ?
Moi aussi j'avais des connaissances, sans toutefois être au point en médicomagie. Aileas avait d'ailleurs une large longueur d'avance sur moi. Mais travailler les plantes et des solutions me passionnait, qui plus est, le faire avec lui allait me permettre d'apprendre davantage. Et enfin, j'allais pouvoir suivre ce qu'il mettait dedans sans craindre de fondre à cause d'un acide quelconque, par exemple. À ses excuses, je ne pouvais m'empêcher d'élargir mon sourire avec amusement. Je le trouvais touchant, et absolument pas pour un fou.
- Je comprends je suis comme ça aussi, des fois. Abigail Dowell de la maison Ethelred. Je suis contente de faire ta connaissances Aedan.
Engagez une conversation avec moi sur les dragons et je me transformais en véritable pipelette. Il était pourtant difficile de m'imaginer aussi ouverte et extravertie, pourtant, ça m'arrivait bien. Mais le sujet n'allait sans doute pas être abordé pour le moment, donc je restais cachée dans mon pull, sous ma capuche, au calme et tranquille.
- As-tu pensé à la Dictame ? Ou encore une potion Wiggenweld ?
Je ne faisais que suggérer car je m'étais penchée sur ces deux options pour essayer de soigner mon mal moi-même. Il fallait un mélange qui puisse soulager les douleurs physiques mais aussi permettre une cicatrisation de la blessure magique. Ce que je précisais ensuite, reposant ma main dans ma poche.
- Ce que je voulais dire par magique, c'est que la blessure est maudite… la cicatriser est donc beaucoup plus difficile, hélas.
Toujours peu désireuse de donner les détails de ce qui m'était arrivé, je continuais à garder le mystère. Mais une blessure magique et maudite n'était pas anodine, et il ne fallait pas non plus la prendre à la légère. Toutefois, j'étais peut-être optimiste en parlant d'une seule blessure. Elle pouvait à elle seule s'étendre sur tout mon corps, ou alors elles étaient multiples. J'imaginais que ça dépendait du point de vue. Ce dont j'étais certaine, c'était que je souffrais véritablement, aussi physiquement que mentalement, mais que je gardais tout pour moi sans me plaindre. Ça n'allait pas me faire guérir plus vite, mais trouver du soutient là où je ne m'y attendais pas, ça, c'était une solution. Je considérais donc Aedan avec intérêt alors qu'il se proposait de faire des recherches pour moi. Ça me touchait véritablement alors que nous ne nous connaissions que de vue. Il avait l'air gentil et presque aussi timide que moi, ainsi, sa dévotion pour m'aider m'allait droit au cœur. Au fond, ça me faisait un peu peur d'être le cobaye de quelqu'un que je connaissais si peu, pourtant, il semblait motivé et si on lui avait confié l'infirmerie aujourd'hui, ce n'était pas par hasard. Pour son produit en test à Sainte Mangouste je ne pouvais pas le vérifier donc je ne prenais pas en considération ce détail. Osant un sourire, je finis par lui répondre de ma petite voix timide au timbre d'adolescente.
- Pourquoi ne travaillerions nous pas ensemble là-dessus ?
Moi aussi j'avais des connaissances, sans toutefois être au point en médicomagie. Aileas avait d'ailleurs une large longueur d'avance sur moi. Mais travailler les plantes et des solutions me passionnait, qui plus est, le faire avec lui allait me permettre d'apprendre davantage. Et enfin, j'allais pouvoir suivre ce qu'il mettait dedans sans craindre de fondre à cause d'un acide quelconque, par exemple. À ses excuses, je ne pouvais m'empêcher d'élargir mon sourire avec amusement. Je le trouvais touchant, et absolument pas pour un fou.
- Je comprends je suis comme ça aussi, des fois. Abigail Dowell de la maison Ethelred. Je suis contente de faire ta connaissances Aedan.
Engagez une conversation avec moi sur les dragons et je me transformais en véritable pipelette. Il était pourtant difficile de m'imaginer aussi ouverte et extravertie, pourtant, ça m'arrivait bien. Mais le sujet n'allait sans doute pas être abordé pour le moment, donc je restais cachée dans mon pull, sous ma capuche, au calme et tranquille.
- InvitéInvité
Re: Wow ! so awsome, so powerfull [Terminé]
Dim 9 Sep 2018 - 10:45
- Non, je n'ai jamais pensé à prendre de la dictame et cette potion, tu fais bien de m'en parler ! Je vais le noter !
Je reprends mon bloc note, cette fois je prends mes lunettes de ma poche poitrine de ma blouse blanche,d'ailleurs, je ne sais pas pour quelle raison j'ai mis cette blouse, nous sommes en été, il n'y a personne et je n'ai donc pas besoin de l'avoir...C'est une habitude que j'ai prise en allant a Ste Mangouste. Je la regarde gêné, je lui fais un sourire et note également que sa blessure est dite "maudite", il y a eu beaucoup de personne qui ont parlé à propose de son attaque, il y a donc plusieurs rumeur a son sujet, mais je n'en n'ai que faire, si un jour elle voudra parler de ce qu'il lui ait arrivé, elle le fera d'elle même. J'ai l'impression que je ne dois pas la brusquer à propos de cela. Si un jour je gagne sa confiance, peut-être qu'elle m'en parlera, ça pourrait me faciliter les choses, mais je ferais des recherches en parallèle pour les blessures dites maudite.
- Tu es dans quelle spécialité ? Je sais que tu es en cours de botanique avec moi. Pour ma part, je n'ai pas besoin de te le dire je pense, tu as dû le deviner.
Je lui souris, je garde mes lunettes sur le nez tout en la regardant, j'ai l'impression d'être immense comparé à elle, alors que j'ai une taille assez standard pour un homme. Je viens de me rendre compte, comme je le fais souvent, que je ne répond pas systématiquement à ses questions, c'est impoli de ma part...Je repose le bloc note.
- Cela me semble une bonne idée de travailler ensemble, nous combinerons nos connaissances et surtout nous pourrons avancer plus rapidement. Je suis d'accord, sache juste que j'ai parfois...comment dire, je parle à voix haute lorsque je réfléchis, tu vas donc avoir l'impression que je te parle. Lorsque je suis lancée sur un idée, je peux être incontrôlable, disons que, tant que je n'ai pas été jusqu'au bout de la chose, il sera difficile de m'arrêter. Est-ce que...ça te va ?
Je souris de nouveau, elle va me prendre pour un dingue c'est certains, si ce n'est pas déjà fait. Mais je préfère qu'elle sache en avance comment je vais être qu'elle ne sois pas surprise. Je travaille seul d'habitude alors je n'ai pas à me préoccuper de comment je suis. Mais là si nous entamons une collaboration, au moins elle sera prévenu que je suis un peu, disons tordu ?
Je reprends mon bloc note, cette fois je prends mes lunettes de ma poche poitrine de ma blouse blanche,d'ailleurs, je ne sais pas pour quelle raison j'ai mis cette blouse, nous sommes en été, il n'y a personne et je n'ai donc pas besoin de l'avoir...C'est une habitude que j'ai prise en allant a Ste Mangouste. Je la regarde gêné, je lui fais un sourire et note également que sa blessure est dite "maudite", il y a eu beaucoup de personne qui ont parlé à propose de son attaque, il y a donc plusieurs rumeur a son sujet, mais je n'en n'ai que faire, si un jour elle voudra parler de ce qu'il lui ait arrivé, elle le fera d'elle même. J'ai l'impression que je ne dois pas la brusquer à propos de cela. Si un jour je gagne sa confiance, peut-être qu'elle m'en parlera, ça pourrait me faciliter les choses, mais je ferais des recherches en parallèle pour les blessures dites maudite.
- Tu es dans quelle spécialité ? Je sais que tu es en cours de botanique avec moi. Pour ma part, je n'ai pas besoin de te le dire je pense, tu as dû le deviner.
Je lui souris, je garde mes lunettes sur le nez tout en la regardant, j'ai l'impression d'être immense comparé à elle, alors que j'ai une taille assez standard pour un homme. Je viens de me rendre compte, comme je le fais souvent, que je ne répond pas systématiquement à ses questions, c'est impoli de ma part...Je repose le bloc note.
- Cela me semble une bonne idée de travailler ensemble, nous combinerons nos connaissances et surtout nous pourrons avancer plus rapidement. Je suis d'accord, sache juste que j'ai parfois...comment dire, je parle à voix haute lorsque je réfléchis, tu vas donc avoir l'impression que je te parle. Lorsque je suis lancée sur un idée, je peux être incontrôlable, disons que, tant que je n'ai pas été jusqu'au bout de la chose, il sera difficile de m'arrêter. Est-ce que...ça te va ?
Je souris de nouveau, elle va me prendre pour un dingue c'est certains, si ce n'est pas déjà fait. Mais je préfère qu'elle sache en avance comment je vais être qu'elle ne sois pas surprise. Je travaille seul d'habitude alors je n'ai pas à me préoccuper de comment je suis. Mais là si nous entamons une collaboration, au moins elle sera prévenu que je suis un peu, disons tordu ?
- InvitéInvité
Re: Wow ! so awsome, so powerfull [Terminé]
Dim 9 Sep 2018 - 19:11
Je souriais en regardant le jeune homme mettre ses lunettes pour rajouter mes suggestions. C'était toujours appréciable, en tant que timide, de voir quelqu'un prendre en considération mes idées et les noter pour peut-être s'en servir plus tard. Je ne faisais donc pas façon des mimiques de gêne qu'il avait, d'autant plus que j'avais les mêmes. Étrangement, j'avais la naïveté de croire que ce garçon pourrait peut-être m'apporter un élément manquant à ma vie actuellement, une aide inattendue par exemple, surtout en rapport avec mon accident. J'avais évidemment déjà beaucoup d'aide de ce côté, je savais que ma sœur passait des nuits blanches en recherches et Fiona avait consacré du temps sur mes habits pour m'éviter de souffrir de la chaleur. Mais maintenant, il me fallait quelque chose de concret sur moi directement, sur ma peau. Essayer de réduire tous ces maux d'une manière ou d'une autre. Non pas que j'étais soucieuse de mon apparence même si je prenais soin de moi. C'était simplement pour mieux vivre, mieux supporter le regard des autres mais aussi moins souffrir des douleurs que je ressentais encore.
- Je suis en Botanique et Magizoologie. Je me spécialise en dragonologie.
J'étais déjà douée pour ainsi dire, mais je ne m'en vantais pas. J'en apprenais tous les jours sur les dragons, et malgré la tenue régulière de mon journal et de mes cours particuliers avec monsieur Helsing, je ne me considérais pas du tout comme une professionnelle ou comme une spécialiste accomplie. Pourtant j'étudiais les dragons depuis que j'étais bébé, fascinée depuis toujours par ces créatures… et c'était quelque chose qui pouvait paraître étrange à ceux qui ne me connaissait guère. Du haut de mon mètre cinquante-cinq, il était difficile de m'imaginer face à un dragon de la taille d'un immeuble de vingt étages. Et pourtant. J'avais toujours eu beaucoup de tact et de douceur avec les animaux, un don que j'avais sûrement hérité de ma mère, même si elle était moldue. Les animaux ne me jugeaient pas, et avec eux, je pouvais être moi-même, ils m'appréciaient comme j'étais, inutile d'être timide avec eux.
J'enchainais cependant.
- Je crois que je le devine oui, ma sœur est aussi dans le cursus médicomage, elle est arrivée à Hungcalf cette année, elle a fait son entrée en cinquième.
Puis j'écoutais son monologue et je ne pouvais m'empêcher de pouffer un peu. Que croyait-il ? Que j'étais si différente ? Sans compter le club que j'avais fondé. Entre Ayden qui courait dans tous les sens tant il était émerveillé, Levius qui gérait très mal ses émotions et Aaron qui n'était absolument pas sociabilisé, je n'avais aucune crainte de pouvoir supporter Aedan comme il était, dans son entièreté, sans émettre le moindre jugement. Sortant ma main droite de mon pull, je lui montrais la paume de ma main, comme si je voulais le stopper sans pour autant l'interrompre. C'est sans me défaire de mon sourire amusé que je reprenais la parole.
- Ne t'inquiètes pas pour ça je ne suis pas du genre à m'inquiéter de ce genre de façon ou de m'en formaliser. J'ai aussi mes spécialités.
Je haussais simplement les épaules en regardant sur ma droite une fraction de seconde.
- Sois simplement toi-même, et je serai moi-même, on travaillera sûrement mieux ensemble comme ça. Ça te va ?
Je laissais un instant de silence avant de suggérer calmement.
- Donne-moi déjà ce que tu as pour aujourd'hui, et quand tu auras le reste, préviens moi et on se retrouvera quelque part pour que tu puisses me donner le tout. On en profitera pour travailler ensemble le reste ?
- Je suis en Botanique et Magizoologie. Je me spécialise en dragonologie.
J'étais déjà douée pour ainsi dire, mais je ne m'en vantais pas. J'en apprenais tous les jours sur les dragons, et malgré la tenue régulière de mon journal et de mes cours particuliers avec monsieur Helsing, je ne me considérais pas du tout comme une professionnelle ou comme une spécialiste accomplie. Pourtant j'étudiais les dragons depuis que j'étais bébé, fascinée depuis toujours par ces créatures… et c'était quelque chose qui pouvait paraître étrange à ceux qui ne me connaissait guère. Du haut de mon mètre cinquante-cinq, il était difficile de m'imaginer face à un dragon de la taille d'un immeuble de vingt étages. Et pourtant. J'avais toujours eu beaucoup de tact et de douceur avec les animaux, un don que j'avais sûrement hérité de ma mère, même si elle était moldue. Les animaux ne me jugeaient pas, et avec eux, je pouvais être moi-même, ils m'appréciaient comme j'étais, inutile d'être timide avec eux.
J'enchainais cependant.
- Je crois que je le devine oui, ma sœur est aussi dans le cursus médicomage, elle est arrivée à Hungcalf cette année, elle a fait son entrée en cinquième.
Puis j'écoutais son monologue et je ne pouvais m'empêcher de pouffer un peu. Que croyait-il ? Que j'étais si différente ? Sans compter le club que j'avais fondé. Entre Ayden qui courait dans tous les sens tant il était émerveillé, Levius qui gérait très mal ses émotions et Aaron qui n'était absolument pas sociabilisé, je n'avais aucune crainte de pouvoir supporter Aedan comme il était, dans son entièreté, sans émettre le moindre jugement. Sortant ma main droite de mon pull, je lui montrais la paume de ma main, comme si je voulais le stopper sans pour autant l'interrompre. C'est sans me défaire de mon sourire amusé que je reprenais la parole.
- Ne t'inquiètes pas pour ça je ne suis pas du genre à m'inquiéter de ce genre de façon ou de m'en formaliser. J'ai aussi mes spécialités.
Je haussais simplement les épaules en regardant sur ma droite une fraction de seconde.
- Sois simplement toi-même, et je serai moi-même, on travaillera sûrement mieux ensemble comme ça. Ça te va ?
Je laissais un instant de silence avant de suggérer calmement.
- Donne-moi déjà ce que tu as pour aujourd'hui, et quand tu auras le reste, préviens moi et on se retrouvera quelque part pour que tu puisses me donner le tout. On en profitera pour travailler ensemble le reste ?
- InvitéInvité
Re: Wow ! so awsome, so powerfull [Terminé]
Lun 10 Sep 2018 - 22:22
Je souris,parti dans mes pensées soudain, je l'imagine facilement près de plaines ou de volcan, caressant un dragon, j'imagine son visage juvénile partir dans un sourire satisfait tout en voyant sa main parcourir le dos écaillé du dragon. Je ne suis pas un spécialiste des dragons, j'ai eu quelques rudiments en soins aux créatures magiques lorsque j'avais étudié à Poudlard, j'aimais ces cours. Le professeur rendais ce moment passionnant et je ne suis pas étonné que bon nombre y ont trouvés leurs vocation. Au fond nos métiers sont similaire en cela je trouvais un point commun.
- Tu es donc amenée à l'avenir à partir à l'aventure pour voir les différents dragons qui peuple notre monde ? Je t'imagine bien auprès d'eux, répertoriant les dragons rencontrés, probablement en y faisant des esquisses, des ébauches. Je m'assois sur le lit pour la regarder, je lui souris. Je ne suis pas un montre à écailles et qui crache du feu mais je serais ravi de collaborer avec toi, peut-être que nous trouverons des choses qui pourront te servir à l'avenir aussi.
A mesure de parler avec elle, je deviens moins gêné, moins timide peut-être. Je suis plus à l'aise et je me sens capable d'avoir une conversation avec elle sans avoir peur de bégayer ou d'être gêné ou que sais-je encore, c'est déjà beaucoup. Je n'ai fais de recherches avec personne d'autres que mes fioles, mon carnet de note, mon bloc note et mes livres. Abigail veut surtout que je reste moi-même, c'est ce que je compte faire.
- Tu as une idée de l'endroit où nous pourrons établir nos expériences ? Est-ce que tu as un endroit que tu préfères ? Je n'ai pas d'endroit fétiche pour ma part, c'est comme tu le souhaites.
Je retire ma blouse, elle m'ait inutile, je la pose près de moi sur le lit dépourvu de drap. Pour le moment l'infirmerie n'est pas encore prête à recevoir, bientôt peut-être, je ne sais pas quand d'ailleurs, enfin peu importe. Mes yeux se posent à nouveau sur elle.
- Tu as une espèce de dragon que tu affectionnes plus qu'une autre ?
Je lui ai posée la question d'un coup sans réfléchir, mes mots ont dépassés ma pensée et je ne sais pas si c'est le lieu, ni le moment de discuter de cela, je ne sais pas non plus si elle voudra en parler. Je ne sais pas non plus si je peux poser cette question, je peux paraître curieux parfois, surtout lors d'un sujet bien intéressant comme celui-ci, ça a toujours fasciné je trouve, même ceux qui n'aiment pas les bêtes j'en suis certains.
-Lorsque j'étais petit je dessinais beaucoup, des plantes, des fioles, des animaux, mais je n'ai jamais réussi à faire un dragon, simplement leurs yeux, c'est ce que je préfère chez ces animaux.
- InvitéInvité
Re: Wow ! so awsome, so powerfull [Terminé]
Mar 11 Sep 2018 - 16:35
Les paroles du jeune homme ne peuvent m’empêcher d’étirer mes lèvres en un large sourire. Tout ce qu’il disait là, je l’avais en réalité déjà vécu, et plus d’une fois. Toutefois, je n’en disais rien pour le moment, l’observant en train de s’asseoir. Je n’étais pas du genre à me vanter de faire ce que je faisais, même si je le faisais avec tact et brio. Monsieur Helsing était régulièrement très fière de moi, ce qui me donnait confiance et me motivait à davantage donner le meilleur de moi-même en dragonologie. J’étais née pour ça, ça ne faisait aucun doute, je ne pouvais donc que réussir. Mais le réussir bien, c’était mieux. Je ne vivais que pour ma passion des dragons, ça avait d’ailleurs été le drame de mon couple cet été.
- À dire vrai, je fais déjà tout ça, tous les jours Mais je serai heureuse de pouvoir le partager avec toi. Mais je te préviens, je suis chiante en ce qui concerne la dragonologie.
Et ce n’était pas peu dire. De personne timide et invisible, lorsqu’on me parlait de dragon, je me transformais en pipelette impossible à arrêter, j’étais incorrigible. Par ailleurs, je me faisais présentement violence pour ne pas retirer mon carnet de ma poche et lui montrer mes « quelques » recherches et mes « quelques » croquis. Je l’observais à présent un peu moins timide, la conversation l’ayant sans doute décoincé, et moi aussi, même si je restais repliée sous ma capuche avec obstination.
Je m’accoudais au comptoir de l’accueil en réfléchissant à sa demande. J’aurai bien pu lui proposer la ferme Bird, mais je n’avais pas envie d’y inviter un inconnu, déjà parce que ce n’était pas chez moi, et parce que je ne savais pas si les garçons seraient de mon avis concernant mon interlocuteur. C’était quelque chose que je devais voir avec le groupe, je ne pouvais pas prendre la décision seule. Néanmoins, penser à la ferme et à ses serres me donnait une idée.
- Pourquoi pas les serres de l’école ? Il y a diverses plantes, et peut-être qu’avec une autorisation nous pourrions avoir accès à la troisième ? Elle a un accès contrôlé mais je pense que à nous deux nous pouvons sans mal y avoir accès.
Je ne parlais pas de la quatrième sachant qu’elle était uniquement réservée au professeur de botanique. Et moi qui était témoin de plusieurs expérience depuis la fondation de notre club chez les Bird, je n’étais pas tout à fait certaine de vouloir mettre le nez dans cette fameuse serre à l’accès interdit.
L’observant retirer sa blouse, je pensais que nous allions en rester là… mais non. Il eut la fâcheuse, ou bonne, idée de me questionner sur mon espèce de dragon préféré. C’était le genre de question qui me mettait mal à l’aise, non pas que parler des dragons me dérangeais, mais parce que je n’en avais strictement aucune idée. Je les aimais tous… mais … peut-être bien qu’en y réfléchissant avec application j’avais un petit faible.
Ainsi, d’une expression de surprise et d’étonnement, je levais mes yeux au plafond pour réfléchir tout en me mordant la lèvre inférieure.
- Heu baheu… je ne sais pas trop… Ils sont tous fascinants à leurs façons…
Pensive encore un instant, je finissais par revenir sur lui pour répondre enfin.
- Mais mmh… peut-être le Maghyar à pointes.
Oui oui, le Maghyar. Moi, la jeune femme à l'apparence d'une ado de seize ans, j’avais un coup de cœur pour le Maghyar. Inutile d’être un expert en dragonologie pour savoir que c’était l’une des races les plus dangereuses qui puissent exister. Ma trop grande timidité faisait que j’avais un goût du risque assez prononcé de temps à autre, au grand damne de mes proches. J’étais persuadée que les Maghyar étaient simplement des créatures plus mal comprises que les autres. Un animal ne nait pas mauvais, tout comme un autre humain par ailleurs. Il le devient en grandissant. Je voulais comprendre pourquoi ils étaient aussi dangereux et méfiants, il y avait forcément une explication sur leur lieu d’habitat. J’ouvrais la bouche donc pour expliquer tout ça, et céder à ma bonne résolution de ne pas m’étendre sur le sujet, mais les nouvelles paroles d’Aedan m’interrompirent. Dans un sens, tant mieux. Ainsi, je refermais mon clapet, histoire de ne pas ressembler à une carpe hors de l’eau, puis je souriais à nouveau.
- Je ne sais dessiner que les animaux. Les hommes, ce sont des bonhommes bâtons…
Baissant les yeux sur mes mains en signe de timidité et de malaise, je me souvenais des dessins que nous partagions avec ma sœur. Elle était beaucoup plus douée pour les portraits humains que moi. Toutefois, dessiner les animaux sur le moment me permettait de voir les détails que mes yeux ne remarquaient pas tout de suite. C’était fascinant pour les études. Avec un grand sourire, je me redressais comme une enfant devant un gâteau qui allait annoncer la chose la plus géniale du monde.
- Tu savais que l’œil du cheval est aussi grand que l’œil d’une baleine ?
Ouais… super Abi, toi, tu as vraiment le sens de la répartie et du dialogue. Me rendant compte que ce que je venais de dire était aussi crétin qu’insignifiant, je me recroquevillais à nouveau sur moi-même comme pour me cacher derrière le comptoir… mais pourtant… lorsque je l’avais su, j’avais trouvé ça géniale, ça avait effectivement été l’information de l’année pour moi…
- À dire vrai, je fais déjà tout ça, tous les jours Mais je serai heureuse de pouvoir le partager avec toi. Mais je te préviens, je suis chiante en ce qui concerne la dragonologie.
Et ce n’était pas peu dire. De personne timide et invisible, lorsqu’on me parlait de dragon, je me transformais en pipelette impossible à arrêter, j’étais incorrigible. Par ailleurs, je me faisais présentement violence pour ne pas retirer mon carnet de ma poche et lui montrer mes « quelques » recherches et mes « quelques » croquis. Je l’observais à présent un peu moins timide, la conversation l’ayant sans doute décoincé, et moi aussi, même si je restais repliée sous ma capuche avec obstination.
Je m’accoudais au comptoir de l’accueil en réfléchissant à sa demande. J’aurai bien pu lui proposer la ferme Bird, mais je n’avais pas envie d’y inviter un inconnu, déjà parce que ce n’était pas chez moi, et parce que je ne savais pas si les garçons seraient de mon avis concernant mon interlocuteur. C’était quelque chose que je devais voir avec le groupe, je ne pouvais pas prendre la décision seule. Néanmoins, penser à la ferme et à ses serres me donnait une idée.
- Pourquoi pas les serres de l’école ? Il y a diverses plantes, et peut-être qu’avec une autorisation nous pourrions avoir accès à la troisième ? Elle a un accès contrôlé mais je pense que à nous deux nous pouvons sans mal y avoir accès.
Je ne parlais pas de la quatrième sachant qu’elle était uniquement réservée au professeur de botanique. Et moi qui était témoin de plusieurs expérience depuis la fondation de notre club chez les Bird, je n’étais pas tout à fait certaine de vouloir mettre le nez dans cette fameuse serre à l’accès interdit.
L’observant retirer sa blouse, je pensais que nous allions en rester là… mais non. Il eut la fâcheuse, ou bonne, idée de me questionner sur mon espèce de dragon préféré. C’était le genre de question qui me mettait mal à l’aise, non pas que parler des dragons me dérangeais, mais parce que je n’en avais strictement aucune idée. Je les aimais tous… mais … peut-être bien qu’en y réfléchissant avec application j’avais un petit faible.
Ainsi, d’une expression de surprise et d’étonnement, je levais mes yeux au plafond pour réfléchir tout en me mordant la lèvre inférieure.
- Heu baheu… je ne sais pas trop… Ils sont tous fascinants à leurs façons…
Pensive encore un instant, je finissais par revenir sur lui pour répondre enfin.
- Mais mmh… peut-être le Maghyar à pointes.
Oui oui, le Maghyar. Moi, la jeune femme à l'apparence d'une ado de seize ans, j’avais un coup de cœur pour le Maghyar. Inutile d’être un expert en dragonologie pour savoir que c’était l’une des races les plus dangereuses qui puissent exister. Ma trop grande timidité faisait que j’avais un goût du risque assez prononcé de temps à autre, au grand damne de mes proches. J’étais persuadée que les Maghyar étaient simplement des créatures plus mal comprises que les autres. Un animal ne nait pas mauvais, tout comme un autre humain par ailleurs. Il le devient en grandissant. Je voulais comprendre pourquoi ils étaient aussi dangereux et méfiants, il y avait forcément une explication sur leur lieu d’habitat. J’ouvrais la bouche donc pour expliquer tout ça, et céder à ma bonne résolution de ne pas m’étendre sur le sujet, mais les nouvelles paroles d’Aedan m’interrompirent. Dans un sens, tant mieux. Ainsi, je refermais mon clapet, histoire de ne pas ressembler à une carpe hors de l’eau, puis je souriais à nouveau.
- Je ne sais dessiner que les animaux. Les hommes, ce sont des bonhommes bâtons…
Baissant les yeux sur mes mains en signe de timidité et de malaise, je me souvenais des dessins que nous partagions avec ma sœur. Elle était beaucoup plus douée pour les portraits humains que moi. Toutefois, dessiner les animaux sur le moment me permettait de voir les détails que mes yeux ne remarquaient pas tout de suite. C’était fascinant pour les études. Avec un grand sourire, je me redressais comme une enfant devant un gâteau qui allait annoncer la chose la plus géniale du monde.
- Tu savais que l’œil du cheval est aussi grand que l’œil d’une baleine ?
Ouais… super Abi, toi, tu as vraiment le sens de la répartie et du dialogue. Me rendant compte que ce que je venais de dire était aussi crétin qu’insignifiant, je me recroquevillais à nouveau sur moi-même comme pour me cacher derrière le comptoir… mais pourtant… lorsque je l’avais su, j’avais trouvé ça géniale, ça avait effectivement été l’information de l’année pour moi…
- InvitéInvité
Re: Wow ! so awsome, so powerfull [Terminé]
Jeu 13 Sep 2018 - 12:38
Je ne peux m’empêcher de sourire soudain à sa remarque concernant son domaine, sa vocation, sa passion. Encore une fois je l’imagine totalement différentes envers ses animaux qu’ici avec moi, un inconnu caché dans une infirmerie au lieu de profiter du peu de beau temps que nous avons ici en Ecosse.
- Si tu es aussi chiante concernant la Dragonologie que moi avec la médicomagie, on devraient bien s’entendre alors. Nos domaines sont liés et peuvent nous apporter à l’un comme à l’autre. Je suis partant pour la serre, nous devrions avoir une autorisation je pense. J’y vais régulièrement même en dehors des cours, je suppose que c’est la même chose pour toi. Pour ce qui est des dragons…je ne suis pas incollable dessus, après le Maghyar à pointe…est très connu, lorsque tu arrives dans le monde des sorciers, je pense que tu entends rapidement parler des dragons et cette espèce et une des premières que j’avais entendu plus jeune. C’est fascinant ! Avant d’arriver que mon frère arrive à Poudlard, je ne connaissais pas le monde des sorciers, chez les moldus, le dragon est un animal imaginaire, tiré de livres fantastique, un animal qui n’existe donc pas, alors t’imagine ma tête lorsque mon frère me révélait que justement ça existait !
Je souris tristement, me replonger dans mon enfance me laisse un peu nostalgique. L’époque où mon frère est entré à Poudlard a été une véritable surprise pour mes parents, mais ils n’en n’étaient pas moins fiers de lui. Moi aussi je l’étais et je rêvais secrètement de devenir à mon tour un sorcier de sa trempe. Je me souviendrais toujours du jour où ma sœur et moi avions reçu la lettre, je pense que tout le quartier à dû entendre notre joie. Acheter ma baguette, ce moment magique où tu ressens la connexion avec celle qui ne m’a jamais quitté depuis ce jour. Lorsque j’ai choisi mon uniforme, la fascination que j’ai eue en ouvrant les manuels –d’ailleurs mes parents m’ont perdu chez Fleury et Bott- l’émotion lorsque j’ai choisi mon animal, un char angora gris baptisé naïvement de « Monsieur » il aime se balader dans le parc en ce moment il doit être non loin des serres je pense. Je soupire en souriant, Poudlard est une merveilleuse école, je suis fier d’y avoir été scolarisé.
J’avais les yeux baissé, perdu dans mes pensées, perdu dans mes souvenirs joyeux de mon enfance qui ne fût pas simple, mais qui nous a permis à ma sœur et moi de forger notre volonté et notre caractère. Je remonte le regard vers elle, combien de temps je suis partit ? Un bon moment elle a l’air de ne pas savoir où se mettre, je me racle la gorge.
- Désolé, je repensais à des souvenirs d’enfance et je suis partie beaucoup trop loin dans mes pensées. Je repensais à ma première fois au chemin de traverse, un pur moment d’émotion pour ma part. Enfin bon. Revenons à toi, à nous, à notre conversation de base ! Je crois que j’ai gardé dans une valise des croquis d’animaux que je faisais, je te préviens, c’est une catastrophe mais je me plaisait à dessiner alors tu seras indulgente lorsque je te les montrerais. Je ris doucement, et écoute sa révélation sur les chevaux et les baleines. Je suis surpris. Et bien je n’ai jamais pu voir une baleine, mais je n’aurais jamais cru qu’ils avaient la même taille ! Ce ne sont pas les chevaux qui ont les yeux les plus gros du monde ? Non il me semble que c’est une espèce de calmar…Je ne sais plus.
Je me gratte le haut de mon front pour réfléchir, je ne sais plus où j’avais entendu cela, probablement un reportage à la télévision chez mes parents je pense, un reportage moldu.
- InvitéInvité
Re: Wow ! so awsome, so powerfull [Terminé]
Ven 14 Sep 2018 - 17:43
Moi qui étais timide et qui était difficile de faire parler, je constatais que lui, n'était pas en reste. Ainsi, je l'écoutais tranquillement et avec un brin d'intérêt. Il me racontait sa vie, et même si ça m'importais peu, j'avais la gentillesse de l'écouter et faire mine que ça m'intéressait. Évidemment, je n'avais rien contre le fait de faire connaissance avec quelqu'un, mais au plein milieu de l'infirmerie, ça avait un petit quelque chose de saugrenu. Enfin, je n'étais plus à ça près. Toutefois, je croyais comprendre dans ses paroles qu'il n'y avait jamais eu de sorciers dans sa famille auparavant. Il devait donc sans doute être un né-moldu, ce qui expliquait ses propos vis-à-vis des dragons. Je ne pouvais retenir un petit rire amusée avant de lui répondre.
- Je peux bien l'imaginer oui. Du coup, je me chargerai de l'autorisation comme ça la prochaine fois nous aurons tout.
Puis je le laissais se perdre dans ses pensées. Encore une fois, je ne lui en tenais pas rancune car j'étais à peu près similaire. D'autant plus ces derniers jours où mes absences étaient davantage animées par ma dépression et mes angoisses que par ma timidité. Je donnerai tout pour faire machine arrière et pouvoir retrouver dans ses bras.
C'est lorsque nous perdons quelque chose que nous nous rendons compte à quel point nous y tenions… Je ne pouvais m'empêcher de soupirer en revoyant le visage de la femme dont j'étais éperdument amoureuse devant mes yeux. Elle me manquait terriblement, et je devais faire avec. C'était mon fardeau.
Mais l'homme en face de moi avait repris ses esprits entre temps et il reprenait la parole. Clignant des yeux, rattrapée par la réalité, je voyais l'image d'Adoración s'estomper. Essayant de me concentrer sur ce qu'il disait, j'avais un peu du mal à raccrocher à la conversation. Il me parlait de dessin, et c'est encore avec un sourire poli que je répondais tranquillement.
- Je suis toujours indulgente. Je t'aiderais à t'améliorer si tu veux.
Je n'étais pas en as en dessin, les portraits humains étaient une catastrophe, en revanche, pour les animaux et la nature, j'étais plutôt douée. Mes parents me disaient toujours que j'étais capable de tout tant que j'y voyais un intérêt. Ils n'avaient pas si tort, car dessiner un animal pouvait être d'autant plus difficile qu'un être humain qui prenait la pose. Pourtant, rien à faire, c'était tous des bonhommes bâtons.
Encore une fois, j'étirais mes lèvres pour relever la réponse d'Aedan.
- C'est le calamar.
Le règne animal n'avait pas beaucoup de mystère pour moi, encore moins celui des moldus. Me baissant, j'attrapais mon sac et posait une lanière sur mon épaule, signifiant que je n'allais plus rester très longtemps. Tranquillement, mais toujours à l'abri sous ma capuche, je reprenais.
- Envoi moi un message lorsque tu auras mes médicaments. Et nous nous retrouverons à la serre, j'aurai sûrement obtenu l'autorisation d'ici là. D'acc ?
- Je peux bien l'imaginer oui. Du coup, je me chargerai de l'autorisation comme ça la prochaine fois nous aurons tout.
Puis je le laissais se perdre dans ses pensées. Encore une fois, je ne lui en tenais pas rancune car j'étais à peu près similaire. D'autant plus ces derniers jours où mes absences étaient davantage animées par ma dépression et mes angoisses que par ma timidité. Je donnerai tout pour faire machine arrière et pouvoir retrouver dans ses bras.
C'est lorsque nous perdons quelque chose que nous nous rendons compte à quel point nous y tenions… Je ne pouvais m'empêcher de soupirer en revoyant le visage de la femme dont j'étais éperdument amoureuse devant mes yeux. Elle me manquait terriblement, et je devais faire avec. C'était mon fardeau.
Mais l'homme en face de moi avait repris ses esprits entre temps et il reprenait la parole. Clignant des yeux, rattrapée par la réalité, je voyais l'image d'Adoración s'estomper. Essayant de me concentrer sur ce qu'il disait, j'avais un peu du mal à raccrocher à la conversation. Il me parlait de dessin, et c'est encore avec un sourire poli que je répondais tranquillement.
- Je suis toujours indulgente. Je t'aiderais à t'améliorer si tu veux.
Je n'étais pas en as en dessin, les portraits humains étaient une catastrophe, en revanche, pour les animaux et la nature, j'étais plutôt douée. Mes parents me disaient toujours que j'étais capable de tout tant que j'y voyais un intérêt. Ils n'avaient pas si tort, car dessiner un animal pouvait être d'autant plus difficile qu'un être humain qui prenait la pose. Pourtant, rien à faire, c'était tous des bonhommes bâtons.
Encore une fois, j'étirais mes lèvres pour relever la réponse d'Aedan.
- C'est le calamar.
Le règne animal n'avait pas beaucoup de mystère pour moi, encore moins celui des moldus. Me baissant, j'attrapais mon sac et posait une lanière sur mon épaule, signifiant que je n'allais plus rester très longtemps. Tranquillement, mais toujours à l'abri sous ma capuche, je reprenais.
- Envoi moi un message lorsque tu auras mes médicaments. Et nous nous retrouverons à la serre, j'aurai sûrement obtenu l'autorisation d'ici là. D'acc ?
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