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Animal. Natural. Femal. [Terminé]
Mar 18 Sep 2018 - 17:03
[Lundi 24 septembre]
Cette journée de mi-septembre était très belle. Comme chaque matin puisque je dormais très mal, je suis partie à la première heure pour aller à la ferme des Bird. J’avais comme à mon habitude aider dans les diverses tâches avant de me rendre à l’université. Faire un peu mon sport matinal avec la nature et les animaux me faisait du bien, et j’étais constamment de bonne humeur depuis que Levius m’avait autorisé à le faire. Aujourd’hui en plus, je n’avais cours que la matinée. J’allais pouvoir me détendre et réviser un peu dans les champs de la ferme l’après-midi, avant de rentrer chez moi pour me changer et de me rendre au Rainbow pour mon emploi à mi temps.
Et c’est donc en mangeant une salade dans mon tupperwear que j’avais préparé le matin que j’arrivais à la ferme des Bird juste après. Assise au milieu du pré pour les chevaux, sous un arbre, je profitais de me détendre, profitant du soleil et de la fraicheur que le vent procurait. Au loin, je pouvais apercevoir les équidés brouter tranquillement. Dans le champ d’à côté, il y avait les moutons. De temps à autre, une poule traversait en agitant ses plumes, elle était chez elle et elle le savait.
C’était difficile de se remettre à réviser dans une ambiance pareille, c’était pourtant ce qui me motivait le plus, mais aujourd’hui, j’avais du mal. Il y avait des jours avec et des jours sans. Cette fois, c’était un jour sans. Mon été tout pourri m’avait un peu coupée du monde et je devais avouer avoir du mal à reprendre le rythme universitaire, ce qui ne m’était jamais arrivée auparavant. Mais j’avais confiance, une fois bien dans le bain, j’allais redevenir l’élève studieuse que j’ai toujours été. Je ne pouvais pas me détourner de mon objectif, sinon, ma rupture aurait été vaine, et ça, je ne pouvais tout simplement pas l’accepter ni même le concevoir.
Gardant mon journal sur les dragons ouverts, je me permettais de bailler aux corneilles après avoir terminé de manger… et cette ambiance nature était bien trop tentante. Ni une, ni deux, je me laissais tomber sur le côté en fermant les yeux. La sensation de l’herbe changea autour de moi. Mon ouïe plus fine me permettait d’entendre des bruits qui ne m’étaient pas accessibles l’instant d’avant. Mon nez, bien plus développé me permettait de humer les différentes odeurs tranquillisantes de la ferme non loin. Sous ma forme animagus, je me sentais toujours bien et apaisée, mais je devais reconnaître que les séances que je faisais avec Levius pour calmer mes terreurs me faisaient aussi le plus grand bien.
Je me laissais transporter par l’ambiance environnante, et je me sentais happer par la noirceur d’une sieste tranquille et méritée, jusqu’à ce qu’un petit couinement me parvint. Ce n’était rien qui appartenait à la ferme, et j’avais très peu entendu ce bruit pour le négliger. Ouvrant les yeux, je me redressais en me mettant assise, sentant le vent léger remuer mes longs poils noirs et blancs. Utilisant mon flair hors du commun, je me hissais sur mes quatre pattes puis, truffe au sol, je suivais l’odeur qui me parvenait. J’adorais ça, toutes les différentes particules d’odeur entraient directement dans mon système olfactif pour être aussitôt traduites par mon cerveau. Un peu comme un bilingue changerait de langue sans s’en rendre compte lorsqu’il parle. C’était une sensation agréable dans le sens où je ne voyais que du positif à flairer de la sorte…et plus je m’approchais, plus l’odeur me rappelait quelque chose, ou plutôt, quelqu’un. C’était comme si j’avais déjà connu ça quelque part, mais qu’une autre odeur prédominait.
Et c’est ainsi que je tombais nez à nez avec un charmant petit hérisson, auteur du petit sifflement que j’avais entendu plus tôt. J’adorais ces bestioles, elles devenaient rares de nos jours, et pouvoir en voir et en observer c’était toujours une superbe occasion pour moi, même si l’animal en question n’était pas magique. Je voulais y poser ma truffe pour essayer de comprendre la légère odeur que je ressentais derrière celle du hérisson, mais ce dernier se mit en boule et me piqua. D’un bond, je reculais en secouant la tête. Les yeux fermés, c’est lorsque j’entendais un nouveau petit cri de terreur de l’animal que j’eu un flash.
Me redressant bien haut sur mes pattes, je penchais la tête sur le côté.
Sterenn ?
Était-ce possible que cet énergumène humain qui était mon amie puisse être animagi ?
M’approchant encore une fois pour renifler profondément, évitant les piques de la petite bête, à présent, j’en étais sûre. C’était elle. Mais qu’est-ce qu’elle pouvait bien faire chez les Bird ?
Si joyeuse de la revoir néanmoins, nous ne nous étions pas revues depuis la dernière fois au Rainbow, je sautillais sur place, tapant le sol de mes deux pattes antérieures, pour lever le postérieur en remuant la queue. Un appel au jeu en langage canin. Mais puisque le hérisson ne se dépliait pas, je choisissais ma seconde option : aboyer.
Je tournais autour de mon amie tatouée en bondissant et en aboyant à tue-tête tout en l’invitant à jouer, la queue battante de droite à gauche avec énergie. Aller 'Renn !! Joue, c’est moi !
Cette journée de mi-septembre était très belle. Comme chaque matin puisque je dormais très mal, je suis partie à la première heure pour aller à la ferme des Bird. J’avais comme à mon habitude aider dans les diverses tâches avant de me rendre à l’université. Faire un peu mon sport matinal avec la nature et les animaux me faisait du bien, et j’étais constamment de bonne humeur depuis que Levius m’avait autorisé à le faire. Aujourd’hui en plus, je n’avais cours que la matinée. J’allais pouvoir me détendre et réviser un peu dans les champs de la ferme l’après-midi, avant de rentrer chez moi pour me changer et de me rendre au Rainbow pour mon emploi à mi temps.
Et c’est donc en mangeant une salade dans mon tupperwear que j’avais préparé le matin que j’arrivais à la ferme des Bird juste après. Assise au milieu du pré pour les chevaux, sous un arbre, je profitais de me détendre, profitant du soleil et de la fraicheur que le vent procurait. Au loin, je pouvais apercevoir les équidés brouter tranquillement. Dans le champ d’à côté, il y avait les moutons. De temps à autre, une poule traversait en agitant ses plumes, elle était chez elle et elle le savait.
C’était difficile de se remettre à réviser dans une ambiance pareille, c’était pourtant ce qui me motivait le plus, mais aujourd’hui, j’avais du mal. Il y avait des jours avec et des jours sans. Cette fois, c’était un jour sans. Mon été tout pourri m’avait un peu coupée du monde et je devais avouer avoir du mal à reprendre le rythme universitaire, ce qui ne m’était jamais arrivée auparavant. Mais j’avais confiance, une fois bien dans le bain, j’allais redevenir l’élève studieuse que j’ai toujours été. Je ne pouvais pas me détourner de mon objectif, sinon, ma rupture aurait été vaine, et ça, je ne pouvais tout simplement pas l’accepter ni même le concevoir.
Gardant mon journal sur les dragons ouverts, je me permettais de bailler aux corneilles après avoir terminé de manger… et cette ambiance nature était bien trop tentante. Ni une, ni deux, je me laissais tomber sur le côté en fermant les yeux. La sensation de l’herbe changea autour de moi. Mon ouïe plus fine me permettait d’entendre des bruits qui ne m’étaient pas accessibles l’instant d’avant. Mon nez, bien plus développé me permettait de humer les différentes odeurs tranquillisantes de la ferme non loin. Sous ma forme animagus, je me sentais toujours bien et apaisée, mais je devais reconnaître que les séances que je faisais avec Levius pour calmer mes terreurs me faisaient aussi le plus grand bien.
Je me laissais transporter par l’ambiance environnante, et je me sentais happer par la noirceur d’une sieste tranquille et méritée, jusqu’à ce qu’un petit couinement me parvint. Ce n’était rien qui appartenait à la ferme, et j’avais très peu entendu ce bruit pour le négliger. Ouvrant les yeux, je me redressais en me mettant assise, sentant le vent léger remuer mes longs poils noirs et blancs. Utilisant mon flair hors du commun, je me hissais sur mes quatre pattes puis, truffe au sol, je suivais l’odeur qui me parvenait. J’adorais ça, toutes les différentes particules d’odeur entraient directement dans mon système olfactif pour être aussitôt traduites par mon cerveau. Un peu comme un bilingue changerait de langue sans s’en rendre compte lorsqu’il parle. C’était une sensation agréable dans le sens où je ne voyais que du positif à flairer de la sorte…et plus je m’approchais, plus l’odeur me rappelait quelque chose, ou plutôt, quelqu’un. C’était comme si j’avais déjà connu ça quelque part, mais qu’une autre odeur prédominait.
Et c’est ainsi que je tombais nez à nez avec un charmant petit hérisson, auteur du petit sifflement que j’avais entendu plus tôt. J’adorais ces bestioles, elles devenaient rares de nos jours, et pouvoir en voir et en observer c’était toujours une superbe occasion pour moi, même si l’animal en question n’était pas magique. Je voulais y poser ma truffe pour essayer de comprendre la légère odeur que je ressentais derrière celle du hérisson, mais ce dernier se mit en boule et me piqua. D’un bond, je reculais en secouant la tête. Les yeux fermés, c’est lorsque j’entendais un nouveau petit cri de terreur de l’animal que j’eu un flash.
Me redressant bien haut sur mes pattes, je penchais la tête sur le côté.
Sterenn ?
Était-ce possible que cet énergumène humain qui était mon amie puisse être animagi ?
M’approchant encore une fois pour renifler profondément, évitant les piques de la petite bête, à présent, j’en étais sûre. C’était elle. Mais qu’est-ce qu’elle pouvait bien faire chez les Bird ?
Si joyeuse de la revoir néanmoins, nous ne nous étions pas revues depuis la dernière fois au Rainbow, je sautillais sur place, tapant le sol de mes deux pattes antérieures, pour lever le postérieur en remuant la queue. Un appel au jeu en langage canin. Mais puisque le hérisson ne se dépliait pas, je choisissais ma seconde option : aboyer.
Je tournais autour de mon amie tatouée en bondissant et en aboyant à tue-tête tout en l’invitant à jouer, la queue battante de droite à gauche avec énergie. Aller 'Renn !! Joue, c’est moi !
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Re: Animal. Natural. Femal. [Terminé]
Mar 18 Sep 2018 - 18:48
Tu es bien loin d'Hungcalf et de ta colocation. Il y a des champs à perte de vue. Tu essayes de savoir le pourquoi du comment tu es là. Après avoir mis du temps à faire chauffer ton unique neurone, tu as résolu le mystère : au cours d'une soirée à boire comme des tonneaux percés avec des potes, vous avez fini par vous dire « chiche on transplane au pif». Déjà que sobre, tu n'es pas des plus raisonnable, alors cette idée vraiment supide, a été pour toi, un coup de génie. Pour un peu avec tes potes, vous auriez pu finir desartibulés. En parlant de tes potes. Mais où sont-ils ?
Ils sont tous partis et te voilà seule, perdue dans la cambrousse. Bon, tu n'en tient pas rigueur, tu as déjà fait le coup de la «disparition» en soirée. Tu regardes autour de toi, l'endroit est cool. Et si tu en profitais pour te reposer un peu ?
Tu prends ta forme d'animagus. C'est que n'importe qui pourrait venir. Sous ta forme humaine, nul doute que si on te voyait, tu aurais dû donner des explications. Tu n'es pas en état pour ça. Bref, c'est en tant que hérisson que tu trouve un endroit pour finir ta nuit. Tranquillou sur une motte de terre.
Tu dors si bien que tes rêves te font couiner dans ton sommeil. Quand soudain, tu te réveilles en sursaut et tombe nez à nez, ou plutôt museau à museau avec un gros chien noir. Un monstre géant pour toi, sous ta forme. Ni une, ni deux, ton instinct de défense se met en route. Tu te roules en boule, le chien qui s'est approché pour te renifler se reçoit des coups de piques sur le museau.
L'animal ne te laisses pas tranquille. Bien au contraire, il se met même à aboyer sur toi. Tu va te faire bouffer, c'est ce que tu imagines. C'est qu'il aboie fort, très fort. D'un air de défi tu regarde le gros chien pour l'intimider. Seulement voilà, en tant que hérisson pipou, c'est loin d'être crédible. Tu décides alors de prendre tes pattes à ton cou en creusant le sol super vite. Ton passage laisse apparaître des galeries qui vont dans tous sens dans le champs. Tu finis par sortir du sol, tête l'a première, museau en avant. C'est alors que tu fais un arrêt sur image. Devant toi, se trouve Abigail, ta camarade ethelred, coupine d'une soirée mémorable au Rainbow.
- Aby ?! Qu'est-ce que tu fais ici ?
- Iiiiiik iiiiiik iiiiiik ?! Iiiiik iiiiik.
Ça va être difficile de te comprendre sous ta forme animale. Tu reprends ta forme humaine. Tu te rappelle alors d'un léger détail de ta soirée de la veille. Pendant ta cuite, tu avais fait tomber le haut... Et le bas. Te voilà donc en sous-vêtements en plein milieu de nul part. Tu es loin d'être pudique, là n'est pas la question. Seulement voilà, tu n'aurais peut être pas dû mettre une culotte avec des petits coeurs dessus. Mais bordel où est ce que tu as bien pu mettre tes fringues ?
Ils sont tous partis et te voilà seule, perdue dans la cambrousse. Bon, tu n'en tient pas rigueur, tu as déjà fait le coup de la «disparition» en soirée. Tu regardes autour de toi, l'endroit est cool. Et si tu en profitais pour te reposer un peu ?
Tu prends ta forme d'animagus. C'est que n'importe qui pourrait venir. Sous ta forme humaine, nul doute que si on te voyait, tu aurais dû donner des explications. Tu n'es pas en état pour ça. Bref, c'est en tant que hérisson que tu trouve un endroit pour finir ta nuit. Tranquillou sur une motte de terre.
Tu dors si bien que tes rêves te font couiner dans ton sommeil. Quand soudain, tu te réveilles en sursaut et tombe nez à nez, ou plutôt museau à museau avec un gros chien noir. Un monstre géant pour toi, sous ta forme. Ni une, ni deux, ton instinct de défense se met en route. Tu te roules en boule, le chien qui s'est approché pour te renifler se reçoit des coups de piques sur le museau.
L'animal ne te laisses pas tranquille. Bien au contraire, il se met même à aboyer sur toi. Tu va te faire bouffer, c'est ce que tu imagines. C'est qu'il aboie fort, très fort. D'un air de défi tu regarde le gros chien pour l'intimider. Seulement voilà, en tant que hérisson pipou, c'est loin d'être crédible. Tu décides alors de prendre tes pattes à ton cou en creusant le sol super vite. Ton passage laisse apparaître des galeries qui vont dans tous sens dans le champs. Tu finis par sortir du sol, tête l'a première, museau en avant. C'est alors que tu fais un arrêt sur image. Devant toi, se trouve Abigail, ta camarade ethelred, coupine d'une soirée mémorable au Rainbow.
- Aby ?! Qu'est-ce que tu fais ici ?
- Iiiiiik iiiiiik iiiiiik ?! Iiiiik iiiiik.
Ça va être difficile de te comprendre sous ta forme animale. Tu reprends ta forme humaine. Tu te rappelle alors d'un léger détail de ta soirée de la veille. Pendant ta cuite, tu avais fait tomber le haut... Et le bas. Te voilà donc en sous-vêtements en plein milieu de nul part. Tu es loin d'être pudique, là n'est pas la question. Seulement voilà, tu n'aurais peut être pas dû mettre une culotte avec des petits coeurs dessus. Mais bordel où est ce que tu as bien pu mettre tes fringues ?
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Re: Animal. Natural. Femal. [Terminé]
Mar 18 Sep 2018 - 21:09
Je reprenais forme humaine en voyant le petit hérisson me fuir comme s’il avait le diable au cul. Elle ne m’avait sûrement pas reconnue et pensait être pourchassée par un redoutable prédateur. Ça me fit comme un choc électrique, car je savais mieux que personne ce que ça faisait. Alors, en voyant le petit museau allongé du hérisson, je voyais dans son regard qu’elle avait percuté. Son cri me fit sourire, je ne parlais pas le hérisson, mais je croyais deviner dans son intonation qu’elle me reconnaissait. Puis, je la laissais prendre forme humaine, mais initialement à genoux, les coudes posés dans l’herbe, je sursautais en atterrissant sur les fesses, les mains me soutenant dans mon dos. Avec des yeux arrondis comme des soucoupes, je la fixais, ahurie.
- Bordel Sterenn tu fous quoi à poil ?
Ce qu’elle faisait là était devenu bien secondaire, et sa culotte à cœurs me prouvait encore une fois à quel point elle était fleur bleue malgré ses airs de camionneuse russe. De plus, cette femme était peut-être la seule, avec Aileas, à me faire perdre ma bonne éducation de langage et à parler comme un charretier. Me redressant pour poser mes mains devant moi, je reprenais.
- Où est-ce que tu as mis tes habits ?
En l’observant mieux, et devant ses nombreux tatouages, je croyais voir un peu de terre, comme si elle avait passé la nuit dehors. Qu’est-ce qu’elle avait fait encore ? Je savais qu’elle avait une vie bien moins tranquille que la mienne et qu’elle devait être habituée à dormir sous les ponts, ou en l’occurrence, les buissons, toutefois, je ne pouvais m’empêcher de me sentir légèrement inquiète. Je voulais bien comprendre que ça pouvait être une forme d’amusement, mais elle, n’en était-elle pas arrivée au point où elle appelait à l’aide sans s’en rendre compte ?
Je connaissais guère son histoire, mais c’était le sentiment que son comportement m’évoquait. Le plus étrange, c’est que j’avais l’impression de la comprendre et d’être proche d’elle. Après tout, j’aurai moi aussi pu agir de la même manière, j’y avais été à deux doigts en plus, non seulement après mon accident, mais d’autant plus après ma rupture. Mais au fond, qui étais-je pour lui parler de tout ça et lui demander de se confier à moi ? Après tout, nous n’avions fais que partager une soirée au Rainbow ensemble, aussi mémorable soit elle. Nous avions toutes les deux gagnés une amitié, tout du moins, j’avais la prétention de le croire, car je considérais Sterenn comme une amie depuis. Ce qui engendrait davantage mon inquiétude.
- Est-ce que tu as besoin d’aide ?
- Bordel Sterenn tu fous quoi à poil ?
Ce qu’elle faisait là était devenu bien secondaire, et sa culotte à cœurs me prouvait encore une fois à quel point elle était fleur bleue malgré ses airs de camionneuse russe. De plus, cette femme était peut-être la seule, avec Aileas, à me faire perdre ma bonne éducation de langage et à parler comme un charretier. Me redressant pour poser mes mains devant moi, je reprenais.
- Où est-ce que tu as mis tes habits ?
En l’observant mieux, et devant ses nombreux tatouages, je croyais voir un peu de terre, comme si elle avait passé la nuit dehors. Qu’est-ce qu’elle avait fait encore ? Je savais qu’elle avait une vie bien moins tranquille que la mienne et qu’elle devait être habituée à dormir sous les ponts, ou en l’occurrence, les buissons, toutefois, je ne pouvais m’empêcher de me sentir légèrement inquiète. Je voulais bien comprendre que ça pouvait être une forme d’amusement, mais elle, n’en était-elle pas arrivée au point où elle appelait à l’aide sans s’en rendre compte ?
Je connaissais guère son histoire, mais c’était le sentiment que son comportement m’évoquait. Le plus étrange, c’est que j’avais l’impression de la comprendre et d’être proche d’elle. Après tout, j’aurai moi aussi pu agir de la même manière, j’y avais été à deux doigts en plus, non seulement après mon accident, mais d’autant plus après ma rupture. Mais au fond, qui étais-je pour lui parler de tout ça et lui demander de se confier à moi ? Après tout, nous n’avions fais que partager une soirée au Rainbow ensemble, aussi mémorable soit elle. Nous avions toutes les deux gagnés une amitié, tout du moins, j’avais la prétention de le croire, car je considérais Sterenn comme une amie depuis. Ce qui engendrait davantage mon inquiétude.
- Est-ce que tu as besoin d’aide ?
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Re: Animal. Natural. Femal. [Terminé]
Mar 18 Sep 2018 - 23:01
Des cuites, tu en as pris. Et plus d'une fois. Te retrouver dans des situations rocambolesques, ce n'est pas la première fois que ça t'arrive.
Aby a l'air surprise quand elle te voit. Pour ne pas dire, complètement abasourdie. Elle te demande ce que tu fais à poil. Elle a l'air inquiète. C'est avec un sourire sur le visage que tu lui répond :
- Aaaah mais c'est rien ça, t'inquiètes pas. J'ai fait une petite soirée hier avec quelques potes... Dans le délire on transplané et on s'est desapé pour rigoler...
À moins que ça ne soit l'inverse. À vrai dire, tu ne te souviens pas de toute la soirée. Tu as tellement fumé et picoler que les événements sont sans doute en bordel dans ta tête au niveau du timing. Refaire le film de ta soirée est une épreuve. Rien que d'y penser, ça te donne un mal de crâne du tonnerre.
- Ce matin je me suis réveillée, il n'y avait plus personne. Je suis pas sûre qu'on ait tous transplané au même endroit. On était tous ronds comme des coings.
Pas sûr que ce que tu dis arrive à calmer les inquiétudes de ton amie. Quand elle te demandes où sont tes habits, tu en as strictement aucune idée. Il faudrait déjà que tu te souviennes à quel moment, tu les as enlevés.
- Alors là j'en ai aucune idée. J'ai trop la tête dans le cul pour réfléchir. Mais t'inquiètes pas, c'est pas la première fois que ça arrive. C'est rien.
Elle te demandes si tu as besoin d'aide. Pour le coup tu as bien besoin de mettre des vêtements sur toi. Et aussi d'un bon café. Histoire de te remettre les idées en place. Ce qui risque d'être compliqué quand même.
- Tu sais où est ce que je pourrais trouver des fringues ? Et du Kawa ? En fait on est où ici ?
Tu te souviens qu'au cours de votre soirée mémorable au Rainbow, Aby t'as dit être amoureuse. Vous étiez tellement dans un état de sobriété plus qu'avancé, que tu n'a pas réussi à savoir pour qui ton amie à des sentiments.
- Oh merde je suis con, en fait t'es venue voir ton amour ? Vous avez fait une petite escapade dans les bosquets ! Coquinette va !
C'est peut être pour ça qu'elle a été aussi surprise de te voir ici. Si ça se trouve tu as cassé un bon moment.
Aby a l'air surprise quand elle te voit. Pour ne pas dire, complètement abasourdie. Elle te demande ce que tu fais à poil. Elle a l'air inquiète. C'est avec un sourire sur le visage que tu lui répond :
- Aaaah mais c'est rien ça, t'inquiètes pas. J'ai fait une petite soirée hier avec quelques potes... Dans le délire on transplané et on s'est desapé pour rigoler...
À moins que ça ne soit l'inverse. À vrai dire, tu ne te souviens pas de toute la soirée. Tu as tellement fumé et picoler que les événements sont sans doute en bordel dans ta tête au niveau du timing. Refaire le film de ta soirée est une épreuve. Rien que d'y penser, ça te donne un mal de crâne du tonnerre.
- Ce matin je me suis réveillée, il n'y avait plus personne. Je suis pas sûre qu'on ait tous transplané au même endroit. On était tous ronds comme des coings.
Pas sûr que ce que tu dis arrive à calmer les inquiétudes de ton amie. Quand elle te demandes où sont tes habits, tu en as strictement aucune idée. Il faudrait déjà que tu te souviennes à quel moment, tu les as enlevés.
- Alors là j'en ai aucune idée. J'ai trop la tête dans le cul pour réfléchir. Mais t'inquiètes pas, c'est pas la première fois que ça arrive. C'est rien.
Elle te demandes si tu as besoin d'aide. Pour le coup tu as bien besoin de mettre des vêtements sur toi. Et aussi d'un bon café. Histoire de te remettre les idées en place. Ce qui risque d'être compliqué quand même.
- Tu sais où est ce que je pourrais trouver des fringues ? Et du Kawa ? En fait on est où ici ?
Tu te souviens qu'au cours de votre soirée mémorable au Rainbow, Aby t'as dit être amoureuse. Vous étiez tellement dans un état de sobriété plus qu'avancé, que tu n'a pas réussi à savoir pour qui ton amie à des sentiments.
- Oh merde je suis con, en fait t'es venue voir ton amour ? Vous avez fait une petite escapade dans les bosquets ! Coquinette va !
C'est peut être pour ça qu'elle a été aussi surprise de te voir ici. Si ça se trouve tu as cassé un bon moment.
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Re: Animal. Natural. Femal. [Terminé]
Mer 19 Sep 2018 - 12:00
Décidément, le détachement dont pouvait faire preuve Sterenn sur les choses qui me paraissaient si évidentes et essentielles me dépassaient réellement. Une petite soirée "pour rigoler". Non je ne comprenais pas, c'était au-delà de ma capacité de compréhension, mais je ne jugeais pas pour autant. Je pouvais comprendre que sur le moment, avec l'alcool, s'était sans doute super… cela dit, transplaner en étant sobre était déjà dangereux, alors ivre. Sterenn devait véritablement donner des cheveux blancs à ses proches. Je me contentais donc de la regarder en clignant des paupières, un peu incrédule par son récit. Ce n'était franchement pas quelque chose que je ferai moi-même… enfin cela dit, je faisais face à des dragons sans ressentir la moindre once de peur, était-ce mieux ? Je n'en étais pas convaincue.
Elle essayait tant bien que mal de me rassurer, et je devais dire que ça ne fonctionnait pas vraiment très bien, pourtant, j'arrivais à passer outre. Ce n'était pas mes affaires et je n'avais pas à m'en mêler. La providence l'avait faite atterrir aux abords de la ferme des Bird alors que je m'y trouvais. Ce n'était peut-être pas uniquement un hasard.
- Heu… non pas vraiment… ici il n'y a qu'une vieille et un garçon…
Répondais-je à sa demande d'habits, et je sentais mes joues devenir rouge lorsqu'elle me parlait de mon amoureux et d'une potentielle partie de jambes en l'air dans les buissons. Dans d'autres circonstances ça aurait pu me faire rire, mais je remarquais que ma réponse portait du coup totalement à confusion.
De plus, la situation actuelle faisait que cette plaisanterie me donnait davantage envie de pleurer que de rire. J'entretenais une relation bien trop étroite avec Ayden, Levius m'avait avoué ses sentiments, tout ça alors que j'étais incapable d'oublier mon premier amour que j'avais dû quitter par des circonstances à mon avis dramatique. Je savais qu'il fallait que je passe à autre chose, mais savoir que j'attirais autant les garçons malgré moi me mettait dans une situation particulièrement délicate, d'autant plus que je les appréciais et les estimais tous les deux. Les faire souffrir n'était pas envisageable, et pourtant, je l'avais déjà fait. Je me maudissais profondément.
Je regardais la tatouée, un peu gênée en me mordant la lèvre.
- Non rien à voir… c'est heu… fini ça…
C'était toujours difficile de le dire. Il est vrai que j'avais hurlé en pleine rue, totalement ivre à la sortie du Rainbow, que j'étais amoureuse. Grâce au ciel je n'avais pas dit de qui. Mais reconnaître que j'avais rompu malgré la situation et notre amour respectif, c'était un peu comme me le répéter et l'accepter, lentement. Il fallait bien que je me fasse une raison même si c'était douloureux. J'étais de toute façon condamnée à l'aimer toute ma vie, de cela j'étais certaine.
Une idée me traversa alors l'esprit pour aider la jeune femme, pourtant, j'hésitais. Mais je ne pouvais pas me résoudre à la laisser ainsi. Alors, je retirais mon propre T-shirt gris. Il sentait un peu la paille et les chevaux, mais je venais avec des habits peu dommages pour travailler à la ferme. De plus, la taille était très grande car en-dessous, je portais un top noir. Je n'étais donc pas totalement nue, et si le vêtement était trop grand pour moi, il était probablement à la bonne taille pour Sterenn.
Le seul problème étant que mon T-shirt gris avait été enchanté par Fiona, ainsi, mon apparence était camouflée. Ce n'était pas le cas de mon top noir, ainsi, dès que je retirais le tissu, c'était comme si je me retirais une cape d'invisibilité, ou une seconde peau. Les imposantes cicatrices furent révélées à ma compagne Ethelred. Elles me parcouraient les épaules jusqu'aux coudes. Certaines se devinaient vers mes clavicules. Mes cheveux attachés haut sur ma tête pour que je sois à l'aise durant le travail à la ferme révélait ma nuque qui avait été lacérée et meurtrie bien plus que le reste. Le tout longeait mon dos mais disparaissait sous le noir du top. Sans pour autant me formaliser, comme si c'était normal, espérant que Sterenn ne me juge pas, je lui tendais mon haut gris.
- Tiens, enfile déjà ça. On va aller à la ferme voir ce que je peux te trouver pour en bas. Tu es à la ferme de la famille Bird. Ce sont des amis d'enfance.
À ses mots, je me relevais sur mes pieds et la guidais jusqu'au pré où j'avais laissé mes affaires.
- InvitéInvité
Re: Animal. Natural. Femal. [Terminé]
Lun 24 Sep 2018 - 15:00
Mettre les pieds dans le plat, ce n'est pas suffisant pour toi. Tu as carrément piétiner dans la choucroute avec tes gros sabots. Tu pensais que c'était un rendez-vous coquinou avec son amoureuse, tu t'es bien fourrée le doigt dans l'oeil. C'est pas du tout le cas. C'est la maison d'un garçon et d'une mémé et en plus de ça, elle t'annonce que son histoire d'amour est terminée.
- Oh Shit ! Je suis vraiment désolée bichette.
Pour le coup, tu te sens complètement bête. Ça se voit qu'elle n'a pas encore fait le deuil de son histoire. Et là tu as remuer le couteau dans la plaie. Tu aurais dû retourner ta langue sept dans ta bouche avant de l'ouvrir.
- Un grand philosophe un jour a dit « Quand ça va pas, y a Tequila ! »
Bon pas sûr qu'un sage est vraiment dit cette citation. Mais c'est tout comme. Ce n'est qu'un détail.
Aby te passe son tee-shirt pour que tu puisse le porter. Ça t'evitera de choper un rhume des lolos. Il te fait une robe mini mini. Mais au moins tu n'es pas à moitié à oilpé. C'est alors que tu remarques des cicatrices sur ton amie.
- T'es une warrior toi !
Tu ne lui demandes pas l'origine de ces fameuses cicatrices sur son corps, si elle veut t'en parler, elle le fera.
Elle te dis que vous êtes dans la ferme de la famille Bird. Le nom te dis quelque chose. Le temps que tes deux neurones se connectent, tu te souviens où tu as entendu ce nom de famille.
- Bird... Comme Levius Bird. C'est donc lui ton ami et on est dans la ferme de sa grand-mère ?
Tu as l'impression d'avoir résolu le mystère du siècle !
- Je l'ai rencontré l'autre jour alors qu'il dessinait dans le parc de l'université. On a pas mal discuté. C'est un garçon vraiment bien, je comprends que tu sois amie avec lui. Comme quoi le monde est petit.
Vous avancez jusqu'au pré, pendant le chemin tu continues de papoter.
- On dirait pas comme ça, mais je connais bien la vie à la ferme.
Tu as souvent aidé ta tante Mabel, qui tient une ferme, à la mort de tes parents c'est elle qui t'as élevé. Pendant les vacances tu l'aidais. Tu aimes bien y retourner de temps en temps.
- J'y allais souvent dans celle de ma tante quand j'étais adolescente. Ça m'a beaucoup aidé.
La vie au grand air, il n'y a rien de tel pour se ressourcer et retrouver de l'énergie.
- Oh Shit ! Je suis vraiment désolée bichette.
Pour le coup, tu te sens complètement bête. Ça se voit qu'elle n'a pas encore fait le deuil de son histoire. Et là tu as remuer le couteau dans la plaie. Tu aurais dû retourner ta langue sept dans ta bouche avant de l'ouvrir.
- Un grand philosophe un jour a dit « Quand ça va pas, y a Tequila ! »
Bon pas sûr qu'un sage est vraiment dit cette citation. Mais c'est tout comme. Ce n'est qu'un détail.
Aby te passe son tee-shirt pour que tu puisse le porter. Ça t'evitera de choper un rhume des lolos. Il te fait une robe mini mini. Mais au moins tu n'es pas à moitié à oilpé. C'est alors que tu remarques des cicatrices sur ton amie.
- T'es une warrior toi !
Tu ne lui demandes pas l'origine de ces fameuses cicatrices sur son corps, si elle veut t'en parler, elle le fera.
Elle te dis que vous êtes dans la ferme de la famille Bird. Le nom te dis quelque chose. Le temps que tes deux neurones se connectent, tu te souviens où tu as entendu ce nom de famille.
- Bird... Comme Levius Bird. C'est donc lui ton ami et on est dans la ferme de sa grand-mère ?
Tu as l'impression d'avoir résolu le mystère du siècle !
- Je l'ai rencontré l'autre jour alors qu'il dessinait dans le parc de l'université. On a pas mal discuté. C'est un garçon vraiment bien, je comprends que tu sois amie avec lui. Comme quoi le monde est petit.
Vous avancez jusqu'au pré, pendant le chemin tu continues de papoter.
- On dirait pas comme ça, mais je connais bien la vie à la ferme.
Tu as souvent aidé ta tante Mabel, qui tient une ferme, à la mort de tes parents c'est elle qui t'as élevé. Pendant les vacances tu l'aidais. Tu aimes bien y retourner de temps en temps.
- J'y allais souvent dans celle de ma tante quand j'étais adolescente. Ça m'a beaucoup aidé.
La vie au grand air, il n'y a rien de tel pour se ressourcer et retrouver de l'énergie.
- InvitéInvité
Re: Animal. Natural. Femal. [Terminé]
Lun 24 Sep 2018 - 18:15
La réaction de mon amie à ma confidence de ne plus être en couple me fit sourire un peu tristement. Elle m’amusait, et j’arrivais à rester légère malgré la gravité de la situation à mon cœur. Toutefois, je ne voulais pas vraiment m’étendre sur ce sujet, et je ne le pouvais pas. Qui plus est, Thomas, Ayden et Levius m’avaient déjà soutenu, chacun à leurs manières. Et grâce à Levius, la douleur était sensiblement plus douce, ce qui me permit alors de secouer légèrement les épaules comme si le sujet m’était égal. Bien sûr ce n’était pas si vrai.
- Quelle jolie philosophie… mais bon je ne cours pas après la Tequila. Et ne t’inquiète pas, il faut bien que je m’y fasse un jour.
La blessure était encore ouverte, et il ne fallait pas être un savant pour le remarquer à ma moue. Lui donnant alors mon haut, je ressentais une légère angoisse à sa remarque. Nora avait eu la même réaction, et pourtant, ce n’était pas dans ces termes que je me reconnaissais. J’avais agis, sans réfléchir, sans vouloir être une héroïne, sans courage. Je voulais uniquement sauver Aislin. Mon action c’était arrêtée à ce simple fait.
- Ça n’a rien à voir avec être warrior ou non. J’ai juste de la chance d’être vivante.
Je n’en pensais pas moins, j’aurai pu mourir, j’avais perdu connaissance en sentant mon âme quitter mon corps avant d’arriver à Sainte-Mangouste.
Alors que je me redressais, je la voyais enfiler mon vêtement puis réfléchir au nom que je venais de lui citer. M’arrêtant de bouger, je la fixais avec des yeux ronds comme des soucoupes. Sincèrement ? Je ne pouvais m’empêcher de sourire très largement, à la limite du rire.
- Toi ? Tu connais Levius ?
Cette fois, je gloussais, m’imaginant alors la rencontre qui avait dû être aussi étrange qu’amusante. Connaissant les deux caractères totalement opposés de mes deux amis, j’aurai payé cher pour pouvoir y assister. Toutefois, j’étais heureuse de voir qu’elle semblait en parler en bonne condition, signifiant alors que leur conversation c’était bien passée. Sans trop savoir pourquoi, je me sentais fière de Levius.
- C’est un ami d’enfance en fait, je le connais depuis que je suis petite. C’est un peu ma deuxième maison ici.
Commençant à marcher en direction du pré, je la regardais, intriguée.
- Vraiment ? Habituée à la ferme ? Excuse-moi, je n’aurai pas pensé ça de toi. Raconte-moi.
J’étais curieuse d’en apprendre plus sur elle. Au-delà de son apparence tatouée, de ses réveils dans les buissons à moitié à poil et de tout l’alcool qui avait remplacé son sang dans son corps, j’étais persuadée qu’elle était une femme au grand cœur et pleine de ressource. Peut-être que cette hasardeuse rencontre allait mener à mieux nous connaître.
Arrivant là où je me reposais plus tôt, je rassemblais mes affaires, fermant mon journal consacré aux dragons, Sterenn ayant le temps de le voir, je l’enfonçais dans mon sac avant de poser la lanière sur mon épaule.
- Vient suis moi, on va voir ce que je peux te trouver comme pantalon, Levius doit avoir ça.
Oui parce que bon je n’allais pas lui donner les vêtements de la grand-mère, quoique l’imaginer m’arrachait un nouveau petit rire.
Puis, me rappelant que la vie de la jeune femme était mouvementée, je m’entendais lui poser une question que j’aurai peut-être préféré garder pour moi.
- Dis, ça t’es déjà arrivée d’être dans la merde niveau relation ? Genre, que plusieurs mecs te courent après ?
- Quelle jolie philosophie… mais bon je ne cours pas après la Tequila. Et ne t’inquiète pas, il faut bien que je m’y fasse un jour.
La blessure était encore ouverte, et il ne fallait pas être un savant pour le remarquer à ma moue. Lui donnant alors mon haut, je ressentais une légère angoisse à sa remarque. Nora avait eu la même réaction, et pourtant, ce n’était pas dans ces termes que je me reconnaissais. J’avais agis, sans réfléchir, sans vouloir être une héroïne, sans courage. Je voulais uniquement sauver Aislin. Mon action c’était arrêtée à ce simple fait.
- Ça n’a rien à voir avec être warrior ou non. J’ai juste de la chance d’être vivante.
Je n’en pensais pas moins, j’aurai pu mourir, j’avais perdu connaissance en sentant mon âme quitter mon corps avant d’arriver à Sainte-Mangouste.
Alors que je me redressais, je la voyais enfiler mon vêtement puis réfléchir au nom que je venais de lui citer. M’arrêtant de bouger, je la fixais avec des yeux ronds comme des soucoupes. Sincèrement ? Je ne pouvais m’empêcher de sourire très largement, à la limite du rire.
- Toi ? Tu connais Levius ?
Cette fois, je gloussais, m’imaginant alors la rencontre qui avait dû être aussi étrange qu’amusante. Connaissant les deux caractères totalement opposés de mes deux amis, j’aurai payé cher pour pouvoir y assister. Toutefois, j’étais heureuse de voir qu’elle semblait en parler en bonne condition, signifiant alors que leur conversation c’était bien passée. Sans trop savoir pourquoi, je me sentais fière de Levius.
- C’est un ami d’enfance en fait, je le connais depuis que je suis petite. C’est un peu ma deuxième maison ici.
Commençant à marcher en direction du pré, je la regardais, intriguée.
- Vraiment ? Habituée à la ferme ? Excuse-moi, je n’aurai pas pensé ça de toi. Raconte-moi.
J’étais curieuse d’en apprendre plus sur elle. Au-delà de son apparence tatouée, de ses réveils dans les buissons à moitié à poil et de tout l’alcool qui avait remplacé son sang dans son corps, j’étais persuadée qu’elle était une femme au grand cœur et pleine de ressource. Peut-être que cette hasardeuse rencontre allait mener à mieux nous connaître.
Arrivant là où je me reposais plus tôt, je rassemblais mes affaires, fermant mon journal consacré aux dragons, Sterenn ayant le temps de le voir, je l’enfonçais dans mon sac avant de poser la lanière sur mon épaule.
- Vient suis moi, on va voir ce que je peux te trouver comme pantalon, Levius doit avoir ça.
Oui parce que bon je n’allais pas lui donner les vêtements de la grand-mère, quoique l’imaginer m’arrachait un nouveau petit rire.
Puis, me rappelant que la vie de la jeune femme était mouvementée, je m’entendais lui poser une question que j’aurai peut-être préféré garder pour moi.
- Dis, ça t’es déjà arrivée d’être dans la merde niveau relation ? Genre, que plusieurs mecs te courent après ?
- InvitéInvité
Re: Animal. Natural. Femal. [Terminé]
Mar 25 Sep 2018 - 2:01
Tu écoutes Aby, elle a beau te dire qu'elle n'est pas une warrior. À tes yeux, elle est. Tu comprends qu'elle aurait pu y passer, elle a vécu une rupture avec son amoureuse. Bien que tu ais été complètement cuitée, le soir. À moins que ça ne soit le matin, où elle t'as dis être amoureuse, tu savais que ce n'était pas de la déconnade. Une telle force de caractère dans un aussi petit bout de femme, ça t'en bouche un coin. Respect. T'en à vu des plus costaud, des armoires à glaces chouiner pour moins que ça.
- Je sais pas pourquoi tu as ces cicatrices sur toi. En tout cas pour moi tu as une sacré force de caractère.
Elle semble étonnée que tu connaisses Levius, son ami d'enfance. Cette ferme est une seconde maison pour ton amie. Tu comprend pourquoi elle est si à l'aise et qu'elle sait où aller.
- En fait, j'avais été virée et mise en retenue pendant le cours de politique magique. Comme j'avais pas envie de rester enfermer dedans, je suis allée me balader dans le parc. Ton ami était en train de dessiner. J'ai voulu faire ma curieuse. Je l'ai abordé. Et puis on a bien discuté.
Tu as un petit rire amusé quand tu poursuis ton récit. Avec ton look et ton côté brut de pomme, tu avais un peu impressionnée son ami.
- Je crois bien qu'au début il a flippé en me voyant.
Aby est étonnée de ta vie à la ferme. Tu estimes que c'est le bon moment pour lui faire découvrir une nouvelle facette de toi. Celle de la Sterenn sensible.
- Mes parents et mon petit frère ainsi que mon oncle et ma tante ont eu un accident de voiture quand j'étais à Poudlard, j'avais pas encore douze ans. Ils sont morts sur le coup. À cette époque j'étais pas comme maintenant. C'est ma tante maternelle qui m'a élevée. Elle a aussi adopté Ilias. Elle tient une ferme moldue dans la campagne près de Dublin. C'est une femme vraiment patiente, avec un sacré caractère quand même. Pendant les vacances ont l'aidait aux travaux et à tenir la ferme. Ça a toujours été un plaisir.
Les vacances à la ferme t'ont énormément aider pendant ces années difficiles de ta vie. Après qu'elle est ramassé ses affaires qui étaient resté dans le pré, elle te propose de voir pour te prêter un pantalon de Levius.
- Ce sera toujours mieux que ce que je porte sur le cul !
Il n'y a pas à dire, la culotte petits coeurs, c'est pas ce qu'il y a de mieux. Tu es quasiment certaine, que même la mamie de Levius en porte des moins ringardes. C'est alors qu'au cours de votre marche, ton amie Ethelred, te pose une question, qui te semble être une confidence. Du moins ça en à tout l'air.
- J'ai toujours été dans la merde niveau relations amoureuses. Ma plus longue ça à été avec un mec, le genre sang pur très propre sur lui. Il a essayer de me changer. Il me faisait des crises de jalousies à répétition. Alors, que de son côté il ne se gênait pas pour aller voir ailleurs. Il a même été jusqu'à essayer de me faire croire que ma cousine était nocive pour moi. Tu vois le niveau ? Et le pire c'est que comme une conne, j'ai remis le couvert avec lui récemment. Juste pour un coup mais c'est déjà trop.
Avec toi c'est hyper difficile à suivre. Tu tombes amoureuse comme tu changes de slips. Ou alors tu ne vois pas ce qu'il y a autour de toi, si bien que tu as peut être manqué des occasions en or. Tu t'arrêtes brusquement à sa dernière question, tu la fixe avec un grand sourire et un regard malicieux.
- Il y a plusieurs mecs qui sont après toi ? Et tu te demandes comment faire c'est ça ?
- Je sais pas pourquoi tu as ces cicatrices sur toi. En tout cas pour moi tu as une sacré force de caractère.
Elle semble étonnée que tu connaisses Levius, son ami d'enfance. Cette ferme est une seconde maison pour ton amie. Tu comprend pourquoi elle est si à l'aise et qu'elle sait où aller.
- En fait, j'avais été virée et mise en retenue pendant le cours de politique magique. Comme j'avais pas envie de rester enfermer dedans, je suis allée me balader dans le parc. Ton ami était en train de dessiner. J'ai voulu faire ma curieuse. Je l'ai abordé. Et puis on a bien discuté.
Tu as un petit rire amusé quand tu poursuis ton récit. Avec ton look et ton côté brut de pomme, tu avais un peu impressionnée son ami.
- Je crois bien qu'au début il a flippé en me voyant.
Aby est étonnée de ta vie à la ferme. Tu estimes que c'est le bon moment pour lui faire découvrir une nouvelle facette de toi. Celle de la Sterenn sensible.
- Mes parents et mon petit frère ainsi que mon oncle et ma tante ont eu un accident de voiture quand j'étais à Poudlard, j'avais pas encore douze ans. Ils sont morts sur le coup. À cette époque j'étais pas comme maintenant. C'est ma tante maternelle qui m'a élevée. Elle a aussi adopté Ilias. Elle tient une ferme moldue dans la campagne près de Dublin. C'est une femme vraiment patiente, avec un sacré caractère quand même. Pendant les vacances ont l'aidait aux travaux et à tenir la ferme. Ça a toujours été un plaisir.
Les vacances à la ferme t'ont énormément aider pendant ces années difficiles de ta vie. Après qu'elle est ramassé ses affaires qui étaient resté dans le pré, elle te propose de voir pour te prêter un pantalon de Levius.
- Ce sera toujours mieux que ce que je porte sur le cul !
Il n'y a pas à dire, la culotte petits coeurs, c'est pas ce qu'il y a de mieux. Tu es quasiment certaine, que même la mamie de Levius en porte des moins ringardes. C'est alors qu'au cours de votre marche, ton amie Ethelred, te pose une question, qui te semble être une confidence. Du moins ça en à tout l'air.
- J'ai toujours été dans la merde niveau relations amoureuses. Ma plus longue ça à été avec un mec, le genre sang pur très propre sur lui. Il a essayer de me changer. Il me faisait des crises de jalousies à répétition. Alors, que de son côté il ne se gênait pas pour aller voir ailleurs. Il a même été jusqu'à essayer de me faire croire que ma cousine était nocive pour moi. Tu vois le niveau ? Et le pire c'est que comme une conne, j'ai remis le couvert avec lui récemment. Juste pour un coup mais c'est déjà trop.
Avec toi c'est hyper difficile à suivre. Tu tombes amoureuse comme tu changes de slips. Ou alors tu ne vois pas ce qu'il y a autour de toi, si bien que tu as peut être manqué des occasions en or. Tu t'arrêtes brusquement à sa dernière question, tu la fixe avec un grand sourire et un regard malicieux.
- Il y a plusieurs mecs qui sont après toi ? Et tu te demandes comment faire c'est ça ?
- InvitéInvité
Re: Animal. Natural. Femal. [Terminé]
Mar 25 Sep 2018 - 15:13
Je me contentais de faire la moue à sa remarque. Je ne savais pas trop si c’était une question de force de caractère. Cependant ce n’était pas désagréable d’entendre ces compliments, et je préférais ne pas garder le secret avec Sterenn. Après tout, en parler c’était ma thérapie.
- Tu es gentille merci. J’ai rencontré un loup garou.
Avant, le dire m’était difficile, j’avais l’impression d’invoquer à nouveau la créature, j’en tremblais et fondait en larmes. Avec le travail psychologique que je faisais avec Levius je commençais à voir une réelle amélioration.
Avec respect j’écoutais tout ce qu’elle me disait. J’avais le sentiment que ça lui tenait à cœur et même si ça datait, parler du décès de sa famille était toujours un drame. Ainsi je respectait avec sincérité et je comprenais mieux sa passion de la ferme. Sa forme animagus s’expliqua facilement à mon esprit. C’était sans doute lié à tout ça.
- Je vois… désolée je ne savais pas je ne voulais pas être indiscrète.
C’était vrai, sur un sujet léger je ne pensais pas que quelque chose de si profond et lourd. Et il en allait de même pour la suite. Je fronçais un peu les sourcils en l’écoutant. Sa relation semblait malsaine et très étrange. Même si j’avais frappé fort côté exception, ma relation amoureuse avec Adora avait été saine, nous nous aimions si fort que nous en avions rompu pour ne pas gêner l’autre dans ses projets. Mais cette relation m’avait au moins appris que l’amour n’était pas que dévotion et abnégation. Dans ses propos, Sterenn me le confirma. J’eus une fine pensée pour Levius.
- Pourquoi tu es revenue si tu savais que c’était malsain ? Je veux dire… faut te protéger.
L’amour devait aller dans les deux sens et ce n’était pas fait pour souffrir. En tout cas pas uniquement, c’est ce que je croyais profondément en tout cas. Mais à son rebondissement, avec ce regard lubrique, je rougissais instantanément et me tassais, comme si je souhaitais disparaître. Il allait falloir que j’apprenne à formuler mes questions privées avec plus de tact et non pas si directement, ce n’était pas bien malin. Je me raclais la gorge, très mal à l’aise, aussi rouge qu’une tomate.
- Hein ? Mais non qu’est ce qui te fait dire ça ? Franchement enfin !
Je riais nerveusement et enchaînait en penchant la tête sur le côté
- Ouais… t’as tout juste c’est totalement ça…
Toujours rouge, je marchais tranquillement en emmêlant mes doigts ensemble, nerveuse.
- Je les respecte tout les deux je ne veux pas les faire souffrir tu vois, mais si je les repousse cs va forcément les blesser… quel merdier.
- Tu es gentille merci. J’ai rencontré un loup garou.
Avant, le dire m’était difficile, j’avais l’impression d’invoquer à nouveau la créature, j’en tremblais et fondait en larmes. Avec le travail psychologique que je faisais avec Levius je commençais à voir une réelle amélioration.
Avec respect j’écoutais tout ce qu’elle me disait. J’avais le sentiment que ça lui tenait à cœur et même si ça datait, parler du décès de sa famille était toujours un drame. Ainsi je respectait avec sincérité et je comprenais mieux sa passion de la ferme. Sa forme animagus s’expliqua facilement à mon esprit. C’était sans doute lié à tout ça.
- Je vois… désolée je ne savais pas je ne voulais pas être indiscrète.
C’était vrai, sur un sujet léger je ne pensais pas que quelque chose de si profond et lourd. Et il en allait de même pour la suite. Je fronçais un peu les sourcils en l’écoutant. Sa relation semblait malsaine et très étrange. Même si j’avais frappé fort côté exception, ma relation amoureuse avec Adora avait été saine, nous nous aimions si fort que nous en avions rompu pour ne pas gêner l’autre dans ses projets. Mais cette relation m’avait au moins appris que l’amour n’était pas que dévotion et abnégation. Dans ses propos, Sterenn me le confirma. J’eus une fine pensée pour Levius.
- Pourquoi tu es revenue si tu savais que c’était malsain ? Je veux dire… faut te protéger.
L’amour devait aller dans les deux sens et ce n’était pas fait pour souffrir. En tout cas pas uniquement, c’est ce que je croyais profondément en tout cas. Mais à son rebondissement, avec ce regard lubrique, je rougissais instantanément et me tassais, comme si je souhaitais disparaître. Il allait falloir que j’apprenne à formuler mes questions privées avec plus de tact et non pas si directement, ce n’était pas bien malin. Je me raclais la gorge, très mal à l’aise, aussi rouge qu’une tomate.
- Hein ? Mais non qu’est ce qui te fait dire ça ? Franchement enfin !
Je riais nerveusement et enchaînait en penchant la tête sur le côté
- Ouais… t’as tout juste c’est totalement ça…
Toujours rouge, je marchais tranquillement en emmêlant mes doigts ensemble, nerveuse.
- Je les respecte tout les deux je ne veux pas les faire souffrir tu vois, mais si je les repousse cs va forcément les blesser… quel merdier.
- InvitéInvité
Re: Animal. Natural. Femal. [Terminé]
Ven 28 Sep 2018 - 3:58
Un loup-garou. Ton amie, qui sur l'échelle de la mignonitude fait péter tous les scores a eu à faire à un putain de fucking loup garou. C'est autrement plus dangereux que les relous croisés en soirée.
- Whaou ! Putain c'est chaud !
Pour un peu tu en tomberait sur ton popotin. Elle t'as vraiment scotché. Tu imagines que cet épisode de sa vie est douloureux pour elle. C'est pas tout les jours qu'on rencontre un loup-garou.
- Si t'as besoin d'en parler, n'hésites pas. Et si tu ne veux pas, ce n'est pas grave. C'est comme tu veux.
Tu te confies à ton amie sur le décès de tes parents. Elle est désolée pour toi. Elle s'excuse de son indiscrétion. Pour toi, elle ne l'a pas été.
- Eh soit pas désolée bichette. Je te l'aurais bien dit un jour où l'autre.
Et il vaut mieux que ce soit maintenant, plutôt que dans une soirée festive. C'est un coup a plomber l'ambiance ce genre de révélations.
- Personne n'a rien pu faire. C'est comme ça. C'est la faute à pas'd'chance.
Après t'être confiée sur ta relation désastreuse avec ton ex. Aby te donne un conseil avisé, le genre que tu donnerait à une pote qui aurait vécu la même situation. Sauf que tu ne l'as pas du tout appliqué. Tu es une experte pour protéger tes potes. Par contre pour te protéger toi-même, c'est une autre histoire...
- Parce que c'est un bon coup...
Renn, ta finesse est légendaire. Tu laisse un petit moment de silence avant de reprendre, plus sérieusement.
- Il a été mon premier amour. Ça ne s'oublie pas. J'ai beau savoir que c'est un connard, je garde espoir qu'il ait changé. Tu vois, que les erreurs du passé restent au passé. Il m'a fait ses beaux discours. Par chance, je suis bien entourée.
Ceux qui connaissent le vrai visage de ton ex, t'ont empêché de faire la plus belle connerie de ta vie. Tu ne les remercieras jamais assez.
- Si j'étais retournée avec lui, nous ne serions pas là à papoter tranquillou.
Ton amie essaye de faire genre que sa question concernant les multiples prétendants, ne la concerne pas. À d'autres, dans le domaine du croustillant, tu es loin d'être un lapin de trois semaines. Malicieuse, tu lui réponds en riant comme un boeuf.
- Me fais pas le coup du « c'est pour un ami ».
Tu reste la fixer avec un sourcil relevé, les mains sur les hanches. Jusqu'à ce qu'elle te révèle enfin, ce dont tu savais déjà rien qu'en voyant son ait gênée et sa bouille devenue rouge pivoine. Elle fini par se confier sur le sujet.
- Bon alors, déjà qu'est ce que tu ressens pour chacun des deux ? C'est la première question à se poser, pour savoir où tu en es.
Tu te roules une clope en avance, tout en la regardant avec le sourire (Aby, pas ta roulée), à force de répéter le geste, tu peux le faire dans le noir les yeux fermés.
- Dans tous les cas il y a de la souffrance. Qu'est ce qui est pire ? Qu'ils soient blessés parce que tu leur auras mis un stop ? Ou que te t'obliges à aller dans une relation dans laquelle tu n'as pas envie d'être, juste pour ne pas les faire morfler ? Au final ça donne quoi, tout le monde souffre et vous avez perdu du temps.
Les sentiments, une vraie galère. Tu comprends qu'elle les respecte et ne veuille en faire souffrir aucun.
- Faut juste que tu sois claire avec toi même et avec eux. T'as réussi à affronter un loup garou, c'est pas deux mecs qui vont te faire peur non ? Que tu n'ais envie de rien avec eux. Ou juste du cul, t'as de compte à rendre à personne. Tant que tu leur dis franchement les choses, c'est l'essentiel. Comme ça tu leur évite de se faire des films.
Il n'y a rien de pire que le faux espoir. Celui que l'on laisse engrainer, par peur de blesser. Le seul moyen pour éviter ça : dire franchement ce que l'on ressent, que ça plaise ou non.
- Ou alors tu leur propose un combat en mankini dans la boue et comme ça tu choisi le gagnant !
Une question te taraude alors les lèvres, c'est donc avec ton tact légendaire que tu lui demandes :
- C'est qui les gars qui te courent après ?
- Whaou ! Putain c'est chaud !
Pour un peu tu en tomberait sur ton popotin. Elle t'as vraiment scotché. Tu imagines que cet épisode de sa vie est douloureux pour elle. C'est pas tout les jours qu'on rencontre un loup-garou.
- Si t'as besoin d'en parler, n'hésites pas. Et si tu ne veux pas, ce n'est pas grave. C'est comme tu veux.
Tu te confies à ton amie sur le décès de tes parents. Elle est désolée pour toi. Elle s'excuse de son indiscrétion. Pour toi, elle ne l'a pas été.
- Eh soit pas désolée bichette. Je te l'aurais bien dit un jour où l'autre.
Et il vaut mieux que ce soit maintenant, plutôt que dans une soirée festive. C'est un coup a plomber l'ambiance ce genre de révélations.
- Personne n'a rien pu faire. C'est comme ça. C'est la faute à pas'd'chance.
Après t'être confiée sur ta relation désastreuse avec ton ex. Aby te donne un conseil avisé, le genre que tu donnerait à une pote qui aurait vécu la même situation. Sauf que tu ne l'as pas du tout appliqué. Tu es une experte pour protéger tes potes. Par contre pour te protéger toi-même, c'est une autre histoire...
- Parce que c'est un bon coup...
Renn, ta finesse est légendaire. Tu laisse un petit moment de silence avant de reprendre, plus sérieusement.
- Il a été mon premier amour. Ça ne s'oublie pas. J'ai beau savoir que c'est un connard, je garde espoir qu'il ait changé. Tu vois, que les erreurs du passé restent au passé. Il m'a fait ses beaux discours. Par chance, je suis bien entourée.
Ceux qui connaissent le vrai visage de ton ex, t'ont empêché de faire la plus belle connerie de ta vie. Tu ne les remercieras jamais assez.
- Si j'étais retournée avec lui, nous ne serions pas là à papoter tranquillou.
Ton amie essaye de faire genre que sa question concernant les multiples prétendants, ne la concerne pas. À d'autres, dans le domaine du croustillant, tu es loin d'être un lapin de trois semaines. Malicieuse, tu lui réponds en riant comme un boeuf.
- Me fais pas le coup du « c'est pour un ami ».
Tu reste la fixer avec un sourcil relevé, les mains sur les hanches. Jusqu'à ce qu'elle te révèle enfin, ce dont tu savais déjà rien qu'en voyant son ait gênée et sa bouille devenue rouge pivoine. Elle fini par se confier sur le sujet.
- Bon alors, déjà qu'est ce que tu ressens pour chacun des deux ? C'est la première question à se poser, pour savoir où tu en es.
Tu te roules une clope en avance, tout en la regardant avec le sourire (Aby, pas ta roulée), à force de répéter le geste, tu peux le faire dans le noir les yeux fermés.
- Dans tous les cas il y a de la souffrance. Qu'est ce qui est pire ? Qu'ils soient blessés parce que tu leur auras mis un stop ? Ou que te t'obliges à aller dans une relation dans laquelle tu n'as pas envie d'être, juste pour ne pas les faire morfler ? Au final ça donne quoi, tout le monde souffre et vous avez perdu du temps.
Les sentiments, une vraie galère. Tu comprends qu'elle les respecte et ne veuille en faire souffrir aucun.
- Faut juste que tu sois claire avec toi même et avec eux. T'as réussi à affronter un loup garou, c'est pas deux mecs qui vont te faire peur non ? Que tu n'ais envie de rien avec eux. Ou juste du cul, t'as de compte à rendre à personne. Tant que tu leur dis franchement les choses, c'est l'essentiel. Comme ça tu leur évite de se faire des films.
Il n'y a rien de pire que le faux espoir. Celui que l'on laisse engrainer, par peur de blesser. Le seul moyen pour éviter ça : dire franchement ce que l'on ressent, que ça plaise ou non.
- Ou alors tu leur propose un combat en mankini dans la boue et comme ça tu choisi le gagnant !
Une question te taraude alors les lèvres, c'est donc avec ton tact légendaire que tu lui demandes :
- C'est qui les gars qui te courent après ?
- InvitéInvité
Re: Animal. Natural. Femal. [Terminé]
Ven 28 Sep 2018 - 16:03
La spontanéité de Sterenn me mit du baume au cœur, j'appréciais ses exclamations, au moins, je la savais sincère, même si je n'étais pas certaine de pouvoir me retrouver dans la même pièce qu'elle plus de 48 heures, au risque de devenir complétement marteau. Nous étions de parfaites opposées et je l'appréciais sincèrement pour ce qu'elle était, mais à petite dose. Je me contentais donc de la remercier à sa proposition. Pour le moment, je n'avais guère le besoin d'en parler plus avant. Levius était un bon psychomage et m'aidait beaucoup, ma sœur connaissait l'histoire également et je pouvais en parler à d'autres autour de moi. Je me sentais bien soutenue, et, au fond, je n'avais pas envie d'aborder ce thème avec Sterenn. Je souhaitais que nos conversations restent légères, tout du moins pour le moment.
Me dévoiler à ma consœur n'était pas vraiment le problème, juste que je ne me sentais pas la nécessité, là, maintenant, tout de suite, de lui en parler, parce que je me sentais bien en cette belle après-midi. Je ne voulais pas risquer de tout gâcher. Voilà pourquoi je hochais la tête à ses explications concernant sa famille. Je ne souhaitais pas non plus revenir là-dessus même si ses confidences me sont allées droit au cœur. Et là, elles étaient bien gardées, la jeune femme ne devait pas en douter. Elle le disait elle-même, personne n'avait rien pu faire, alors à quoi bon en discuter si elle ne s'en sentait pas le besoin ? Un peu comme moi et le loup-garou.
Fronçant un peu les sourcils lorsqu'elle en vint à me parler de son ex, j'avouais ne pas avoir vraiment tout compris. L'amour a ses raisons que la raison ignore, je le savais bien, mais de là à s'enfermer dans une cage dorée, apparemment, et soi-même fermer le cadenas à double tour ? Est-ce que l'on pouvait vraiment définir ça comme de l'amour ? Qui plus est, je n'étais pas une experte des parties de jambes en l'air, mes maigres expériences se comptaient sur les doigts d'une main, et même si certes c'était agréable, je ne voyais pas pourquoi c'était une raison pour mon amie de revenir dans les bras d'une personne qui visiblement ne lui voulait pas que du bien. Je soupçonnais qu'il y ait d'autres raisons à cela, mais que peut-être même elle n'en avait pas conscience.
- Et maintenant c'est vraiment fini ?
Je le lui demandais en tant qu'amie inquiète pour elle. De savoir qu'elle pouvait retourner dans les bras d'un telle personnage ne me rassérénait pas vraiment. Par ces paroles, je voulais simplement qu'elle sache que, si elle avait besoin d'aide, ne serait-ce qu'un endroit où crécher une nuit, il ne fallait pas qu'elle hésite à venir me voir. J'ignorais si elle allait en comprendre tout le sens, au besoin, je préciserai.
Tandis que je récupérais mes affaires, le rouge aux joues, j'écoutais la jeune femme en notant avec étonnement qu'elle me donnait un conseil sérieux et qu'elle semblait elle-même sérieuse. Elle avait raison… avais-je envie de faire perdurer pour repousser l'échéance de leur faire du mal ? Encore que, avec l'un, j'avais été claire dès le départ, et je savais que même en l'état je le faisais souffrir. Il fallait que je fasse attention à ça, car il était un garçon joyeux à la base, et je ne voulais pas que son sourire disparaisse dès qu'il posait les yeux sur moi. Sa joie et sa gaité m'aidait beaucoup à avancer dans mes problèmes actuels. Être sincère, c'est ce que j'étais toujours, et c'était ma ligne de conduite, et sa comparaison avec le loup-garou avait un je ne sais quoi d'étrangement sécurisant. Au moins ça, j'avais réussi à le faire sans qu'on vienne me conseiller, j'étais rassurée. Ouvrant la bouche pour répondre, Sterenn m'interrompait avec son idée de combat de boue.
D'abord incrédule, je la regardais en clignant plusieurs fois des paupières, avant de me mettre à rire en ayant une image absurde en tête.
- Le tout en Monokini c'est ça ? Il y aurait beaucoup de sex appeal cela dit
Continuant à pouffer en ayant l'image des deux prétendants en question, je récupérais mon sac pour me mettre à marcher dans le pré en direction de la ferme des Bird qui se dessinait à l'horizon. Réfléchissant un instant à sa question et à tout ce qu'elle venait de me dire, je décidais de me lancer dans les explications.
- Bah… j'ai été sincère avec l'un, depuis le début en fait. C'est vrai que ce n'est pas désagréable, mais pour moi, il n'y a que de l'amitié, et je ne pensais pas que la situation déborderait à ce point. Je me sens un peu dépassée… Et même si j'essaye d'être claire avec lui, je ne sais pas… c'est comme s'il continue d'espérer tu vois ?
Les conversations un peu taboues de la société devenaient très faciles à aborder en présence de Sterenn. J'ignorais un peu pourquoi, et je ne cherchais pas vraiment à le savoir. Ça me faisait du bien de pouvoir me confier à elle en l'absence d'Aislin.
- Pour l'autre… je ne sais pas, c'est un peu plus confus. Je sors d'une relation merveilleuse et la rupture a été très difficile. Je suis tombée dans les bras du premier comme pour chasser cette rupture de mon esprit… mais avec le second c'est plus… complexe. Je ne sais pas trop comment expliquer.
Lui souriant avec un peu de maladresse, j'éludais la question de l'identité des messieurs avec tact, tout du moins, à mon avis, et je continuais à avancer, observant un peu distraite les chevaux de Levius au loin. Oui… avec ce dernier tout était particulièrement compliqués, mais pourtant si simples et surtout, si différents… Je me sentais tout aussi bien en sécurité avec lui que par moment, je ne savais plus sur quel pied danser alors que je savais être la personne qui le connaissait le mieux. Des fois, ce n'était pas toujours facile, mais dans un sens, j'étais heureuse de pouvoir me rapprocher de lui dernièrement. Vraiment heureuse.
Me dévoiler à ma consœur n'était pas vraiment le problème, juste que je ne me sentais pas la nécessité, là, maintenant, tout de suite, de lui en parler, parce que je me sentais bien en cette belle après-midi. Je ne voulais pas risquer de tout gâcher. Voilà pourquoi je hochais la tête à ses explications concernant sa famille. Je ne souhaitais pas non plus revenir là-dessus même si ses confidences me sont allées droit au cœur. Et là, elles étaient bien gardées, la jeune femme ne devait pas en douter. Elle le disait elle-même, personne n'avait rien pu faire, alors à quoi bon en discuter si elle ne s'en sentait pas le besoin ? Un peu comme moi et le loup-garou.
Fronçant un peu les sourcils lorsqu'elle en vint à me parler de son ex, j'avouais ne pas avoir vraiment tout compris. L'amour a ses raisons que la raison ignore, je le savais bien, mais de là à s'enfermer dans une cage dorée, apparemment, et soi-même fermer le cadenas à double tour ? Est-ce que l'on pouvait vraiment définir ça comme de l'amour ? Qui plus est, je n'étais pas une experte des parties de jambes en l'air, mes maigres expériences se comptaient sur les doigts d'une main, et même si certes c'était agréable, je ne voyais pas pourquoi c'était une raison pour mon amie de revenir dans les bras d'une personne qui visiblement ne lui voulait pas que du bien. Je soupçonnais qu'il y ait d'autres raisons à cela, mais que peut-être même elle n'en avait pas conscience.
- Et maintenant c'est vraiment fini ?
Je le lui demandais en tant qu'amie inquiète pour elle. De savoir qu'elle pouvait retourner dans les bras d'un telle personnage ne me rassérénait pas vraiment. Par ces paroles, je voulais simplement qu'elle sache que, si elle avait besoin d'aide, ne serait-ce qu'un endroit où crécher une nuit, il ne fallait pas qu'elle hésite à venir me voir. J'ignorais si elle allait en comprendre tout le sens, au besoin, je préciserai.
Tandis que je récupérais mes affaires, le rouge aux joues, j'écoutais la jeune femme en notant avec étonnement qu'elle me donnait un conseil sérieux et qu'elle semblait elle-même sérieuse. Elle avait raison… avais-je envie de faire perdurer pour repousser l'échéance de leur faire du mal ? Encore que, avec l'un, j'avais été claire dès le départ, et je savais que même en l'état je le faisais souffrir. Il fallait que je fasse attention à ça, car il était un garçon joyeux à la base, et je ne voulais pas que son sourire disparaisse dès qu'il posait les yeux sur moi. Sa joie et sa gaité m'aidait beaucoup à avancer dans mes problèmes actuels. Être sincère, c'est ce que j'étais toujours, et c'était ma ligne de conduite, et sa comparaison avec le loup-garou avait un je ne sais quoi d'étrangement sécurisant. Au moins ça, j'avais réussi à le faire sans qu'on vienne me conseiller, j'étais rassurée. Ouvrant la bouche pour répondre, Sterenn m'interrompait avec son idée de combat de boue.
D'abord incrédule, je la regardais en clignant plusieurs fois des paupières, avant de me mettre à rire en ayant une image absurde en tête.
- Le tout en Monokini c'est ça ? Il y aurait beaucoup de sex appeal cela dit
Continuant à pouffer en ayant l'image des deux prétendants en question, je récupérais mon sac pour me mettre à marcher dans le pré en direction de la ferme des Bird qui se dessinait à l'horizon. Réfléchissant un instant à sa question et à tout ce qu'elle venait de me dire, je décidais de me lancer dans les explications.
- Bah… j'ai été sincère avec l'un, depuis le début en fait. C'est vrai que ce n'est pas désagréable, mais pour moi, il n'y a que de l'amitié, et je ne pensais pas que la situation déborderait à ce point. Je me sens un peu dépassée… Et même si j'essaye d'être claire avec lui, je ne sais pas… c'est comme s'il continue d'espérer tu vois ?
Les conversations un peu taboues de la société devenaient très faciles à aborder en présence de Sterenn. J'ignorais un peu pourquoi, et je ne cherchais pas vraiment à le savoir. Ça me faisait du bien de pouvoir me confier à elle en l'absence d'Aislin.
- Pour l'autre… je ne sais pas, c'est un peu plus confus. Je sors d'une relation merveilleuse et la rupture a été très difficile. Je suis tombée dans les bras du premier comme pour chasser cette rupture de mon esprit… mais avec le second c'est plus… complexe. Je ne sais pas trop comment expliquer.
Lui souriant avec un peu de maladresse, j'éludais la question de l'identité des messieurs avec tact, tout du moins, à mon avis, et je continuais à avancer, observant un peu distraite les chevaux de Levius au loin. Oui… avec ce dernier tout était particulièrement compliqués, mais pourtant si simples et surtout, si différents… Je me sentais tout aussi bien en sécurité avec lui que par moment, je ne savais plus sur quel pied danser alors que je savais être la personne qui le connaissait le mieux. Des fois, ce n'était pas toujours facile, mais dans un sens, j'étais heureuse de pouvoir me rapprocher de lui dernièrement. Vraiment heureuse.
- InvitéInvité
Re: Animal. Natural. Femal. [Terminé]
Dim 7 Oct 2018 - 19:44
Est-ce que c'est vraiment fini avec Léandre ? Tu voudrais dire que oui, puisque que c'est ce qu'il y a de mieux pour toi. Tu as beau savoir, qu'il n'est pas un garçon pour toi, que ta relation avec lui n'est pas saine. Entre dire et faire il y a un sacré fossé.
- Je voudrais te dire oui, mais à vrai dire je sais pas. Je sais que ça serait une grosse connerie de retourner avec. J'ai beau savoir que si j'ai réussi à m'en sortir une fois, ce ne sera pas forcément le cas après.
Tu fumes ta clope que tu as roulé. Ça fait un moment que tu n'as pas eu ta dose de nicotine.
- Le monokini c'est un concept intéressant.
Tu lui fais un clin d'oeil. Quand au sex-appeal des garçons en question, tu ne peux rien dire, puisque tu ne sais pas de qui il s'agit. Tu as demandé a Aby, mais elle ne t'as pas répondu. Tu ne lui redemande pas à nouveau, si elle n'a rien dit, c'est qu'elle doit avoir de bonne raison pour toi. Amusée tu ajoute à sa remarque.
- Des torses huilés ça donne un côté sexy sexy aussi. On devrait proposer un concours de Mister Ethelred à notre maison
Une idée lancée en l'air. Le sérieux de la conversation reprend ensuite le devant de la scène. Si imaginer les prétendants d'Aby en tenue mini-mini est amusante, le sujet de la discussion est profond. Tu l'écoutes avec une grande attention en hochant la tête.
- Il va finir par se décrocher le premier, tu ne penses pas ? Quand tu dis que tu essayes d'être claire avec lui, tu l'es aussi avec ta façon d'être ?
Parce qu'il y a essayer d'être clair avec quelqu'un et l'être vraiment. La nuance entre les deux n'est pas forcément évidente. Parfois les actes peuvent contredire les paroles. Une vraie galère ! Déjà que comprendre ses propres ressentis c'est pas une mince affaire. Alors ceux des autres...
- Après si tu es vraiment claire avec lui. Si il continue de s'accrocher même si tu lui dis sincèrement que tu ne veux pas plus que de passer du bon temps, bha c'est de son fait. Tu n'as pas à te sentir responsable ou une connerie de ce genre.
La vie est bien trop courte pour qu'on se prenne la tête.
D'après ce qu'elle te dis, ça à l'air plus compliqué avec le second.
- Plus complexe comment ça ? J'ai du mal à comprendre.
Tu regardes les chevaux au loin. Libres, sauvages, ça te donne un grand sourire. Ici est un endroit vraiment agréable.
- Qu'est ce que tu ressens franchement pour le second ?
Une question qui peut paraître trop directe. Mais peut être que ça pourra aider ta coupine.
- Je voudrais te dire oui, mais à vrai dire je sais pas. Je sais que ça serait une grosse connerie de retourner avec. J'ai beau savoir que si j'ai réussi à m'en sortir une fois, ce ne sera pas forcément le cas après.
Tu fumes ta clope que tu as roulé. Ça fait un moment que tu n'as pas eu ta dose de nicotine.
- Le monokini c'est un concept intéressant.
Tu lui fais un clin d'oeil. Quand au sex-appeal des garçons en question, tu ne peux rien dire, puisque tu ne sais pas de qui il s'agit. Tu as demandé a Aby, mais elle ne t'as pas répondu. Tu ne lui redemande pas à nouveau, si elle n'a rien dit, c'est qu'elle doit avoir de bonne raison pour toi. Amusée tu ajoute à sa remarque.
- Des torses huilés ça donne un côté sexy sexy aussi. On devrait proposer un concours de Mister Ethelred à notre maison
Une idée lancée en l'air. Le sérieux de la conversation reprend ensuite le devant de la scène. Si imaginer les prétendants d'Aby en tenue mini-mini est amusante, le sujet de la discussion est profond. Tu l'écoutes avec une grande attention en hochant la tête.
- Il va finir par se décrocher le premier, tu ne penses pas ? Quand tu dis que tu essayes d'être claire avec lui, tu l'es aussi avec ta façon d'être ?
Parce qu'il y a essayer d'être clair avec quelqu'un et l'être vraiment. La nuance entre les deux n'est pas forcément évidente. Parfois les actes peuvent contredire les paroles. Une vraie galère ! Déjà que comprendre ses propres ressentis c'est pas une mince affaire. Alors ceux des autres...
- Après si tu es vraiment claire avec lui. Si il continue de s'accrocher même si tu lui dis sincèrement que tu ne veux pas plus que de passer du bon temps, bha c'est de son fait. Tu n'as pas à te sentir responsable ou une connerie de ce genre.
La vie est bien trop courte pour qu'on se prenne la tête.
D'après ce qu'elle te dis, ça à l'air plus compliqué avec le second.
- Plus complexe comment ça ? J'ai du mal à comprendre.
Tu regardes les chevaux au loin. Libres, sauvages, ça te donne un grand sourire. Ici est un endroit vraiment agréable.
- Qu'est ce que tu ressens franchement pour le second ?
Une question qui peut paraître trop directe. Mais peut être que ça pourra aider ta coupine.
- InvitéInvité
Re: Animal. Natural. Femal. [Terminé]
Lun 8 Oct 2018 - 14:23
Lorsque Sterenn m'évoqua ses doutes concernant l'homme qu'elle semblait aimer malgré sa raison, je la regardais franchement en tournant ma tête tout à fait dans sa direction. Je ne connaissais pas grand-chose à l'amour, mais j'étais au moins certaine qu'il fallait au maximum éviter de souffrir, car ce n'était pas un sentiment qui avait sa place pour le chagrin. C'était ironique que je pense cela alors que, dans ma situation actuelle, j'étais prise au désarroi de ne plus voir Levius, impatiente de voir un signe de sa part pour que je puisse le rejoindre. Je m'en voulais déjà d'être venue ici aujourd'hui alors que je me l'étais interdit. C'est donc avec beaucoup de compassion mais aussi de sincérité que je précisais le fond de ma pensée.
- Et bien, la prochaine fois qu'il réapparait et que tu doutes, viens d'abord me voir, d'accord ?
Mon intention n'était évidemment pas de l'empêcher de faire ce qu'elle voulait, mais la jeune femme avait la conscience que cet homme avait une mauvaise influence sur elle. C'était déjà un premier point. Je ne voulais pas qu'elle souffre, parce que je l'appréciais vraiment, et donc, je voulais lui venir en aide. Le cœur a ses raisons que la raison ignore, je ne le savais que trop bien pour l'avoir subi énormément ces derniers temps. Je ne voulais pas souhaiter le même sort à quelqu'un que j'appréciais, et qui plus est, appartenait à la même maison universitaire que moi.
Me contentant de rire à ce qu'elle me disait concernant les monokinis et les corps huilés, j'eu d'étranges images en tête après coup. Et évidemment, m'imaginer Levius ainsi me faisait aussi bien frémir que ça m'amusait. Ce n'était absolument pas son genre. Un peu plus celui du Summerbee.
C'est donc avec un sourire fin sur le visage que j'observais les trois chevaux au loin tout en continuant de marcher, écoutant d'une oreille distraite ce que ma consœur avait à me dire. Elle n'avait pas tout tort. Ayden allait bien finir par comprendre que je ne nourrissais, hélas, aucun sentiment à son égard autre que celui de l'amitié et de la fraternité. Peut-être aussi que le fait de me voir aussi proche de Levius le calmerait… ou alors ne ferait que le blesser davantage.
À m'imaginer la scène, je ne pouvais m'empêcher de fermer un instant les paupières en un profond soupir de désarroi.
- C'est vrai que je n'ai pas été très claire avec lui dans ma façon d'être. Nous avons passé trois ou quatre nuits ensemble, à chaque fois je lui signifiais que… bah en gros, que ce n'était qu'un plan cul…
Je prenais un instant de silence, sentant ma gorge se nouer. Bien sûr je n'avais pas utilisé ces termes pour le lui dire, mais ça avait été tout aussi clair. Je n'étais absolument pas ce genre de personne et devoir le raconter me faisait particulièrement mal. Pourtant, c'était la vérité, c'était comme ça que j'avais agis avec Ayden, et j'avais honte. Déglutissant, nerveuse, je reprenais.
- J'ai honte d'avoir agis comme ça, parce que ce n'est pas moi… mais j'avais besoin de ça… de sa sécurité, tu vois ? Avec ce qui m'est arrivé… j'ai du mal à rester seule.
Pointant d'un geste rapide mes cicatrices, je lui faisais ainsi comprendre que la situation me pesait bien plus que ce que je laissais paraître. Ma rupture et mon accident m'avait indéniablement poussé dans les bras d'Ayden, à chaque fois ma tête se coupant du monde, cessant de fonctionner, comme pour ignorer ce que j'étais en train de faire. Avec Levius, la situation avait été particulièrement différente dans le sens où, même si nous n'étions plus sur terre, j'étais belle et bien maitresse de ce que je voulais faire avec lui.
Levant les yeux sur la ferme qui grossissait à mesure que nous avancions, j'osais jeter un regard en coin à la jeune femme à côté de moi. Je me mis alors à rougir un peu en réfléchissant de manière honnête à ses questionnements. Je ne pouvais pas négliger mes sentiments envers le synésthésique. Je craignais simplement que ça puisse changer quelque chose entre nous.
- Bah…hm… c'est… bien possible que… je ressente… un pti truc pour lui. Mais petit tu vois hein.
Faisant genre, je me sentais devenir aussi rouge qu'une tomate, du coup je baissais à nouveau les yeux pour river l'herbe sur notre chemin tandis que je jouais nerveusement avec mes doigts juste devant mon ventre.
- C'est… juste complexe parce que … bah je le connais depuis longtemps, on s'entend bien. Passer le cap de l'amitié… enfin ça me fait un peu peur. Je ne voudrais pas que la complicité qu'on a s'étiole.
- Et bien, la prochaine fois qu'il réapparait et que tu doutes, viens d'abord me voir, d'accord ?
Mon intention n'était évidemment pas de l'empêcher de faire ce qu'elle voulait, mais la jeune femme avait la conscience que cet homme avait une mauvaise influence sur elle. C'était déjà un premier point. Je ne voulais pas qu'elle souffre, parce que je l'appréciais vraiment, et donc, je voulais lui venir en aide. Le cœur a ses raisons que la raison ignore, je ne le savais que trop bien pour l'avoir subi énormément ces derniers temps. Je ne voulais pas souhaiter le même sort à quelqu'un que j'appréciais, et qui plus est, appartenait à la même maison universitaire que moi.
Me contentant de rire à ce qu'elle me disait concernant les monokinis et les corps huilés, j'eu d'étranges images en tête après coup. Et évidemment, m'imaginer Levius ainsi me faisait aussi bien frémir que ça m'amusait. Ce n'était absolument pas son genre. Un peu plus celui du Summerbee.
C'est donc avec un sourire fin sur le visage que j'observais les trois chevaux au loin tout en continuant de marcher, écoutant d'une oreille distraite ce que ma consœur avait à me dire. Elle n'avait pas tout tort. Ayden allait bien finir par comprendre que je ne nourrissais, hélas, aucun sentiment à son égard autre que celui de l'amitié et de la fraternité. Peut-être aussi que le fait de me voir aussi proche de Levius le calmerait… ou alors ne ferait que le blesser davantage.
À m'imaginer la scène, je ne pouvais m'empêcher de fermer un instant les paupières en un profond soupir de désarroi.
- C'est vrai que je n'ai pas été très claire avec lui dans ma façon d'être. Nous avons passé trois ou quatre nuits ensemble, à chaque fois je lui signifiais que… bah en gros, que ce n'était qu'un plan cul…
Je prenais un instant de silence, sentant ma gorge se nouer. Bien sûr je n'avais pas utilisé ces termes pour le lui dire, mais ça avait été tout aussi clair. Je n'étais absolument pas ce genre de personne et devoir le raconter me faisait particulièrement mal. Pourtant, c'était la vérité, c'était comme ça que j'avais agis avec Ayden, et j'avais honte. Déglutissant, nerveuse, je reprenais.
- J'ai honte d'avoir agis comme ça, parce que ce n'est pas moi… mais j'avais besoin de ça… de sa sécurité, tu vois ? Avec ce qui m'est arrivé… j'ai du mal à rester seule.
Pointant d'un geste rapide mes cicatrices, je lui faisais ainsi comprendre que la situation me pesait bien plus que ce que je laissais paraître. Ma rupture et mon accident m'avait indéniablement poussé dans les bras d'Ayden, à chaque fois ma tête se coupant du monde, cessant de fonctionner, comme pour ignorer ce que j'étais en train de faire. Avec Levius, la situation avait été particulièrement différente dans le sens où, même si nous n'étions plus sur terre, j'étais belle et bien maitresse de ce que je voulais faire avec lui.
Levant les yeux sur la ferme qui grossissait à mesure que nous avancions, j'osais jeter un regard en coin à la jeune femme à côté de moi. Je me mis alors à rougir un peu en réfléchissant de manière honnête à ses questionnements. Je ne pouvais pas négliger mes sentiments envers le synésthésique. Je craignais simplement que ça puisse changer quelque chose entre nous.
- Bah…hm… c'est… bien possible que… je ressente… un pti truc pour lui. Mais petit tu vois hein.
Faisant genre, je me sentais devenir aussi rouge qu'une tomate, du coup je baissais à nouveau les yeux pour river l'herbe sur notre chemin tandis que je jouais nerveusement avec mes doigts juste devant mon ventre.
- C'est… juste complexe parce que … bah je le connais depuis longtemps, on s'entend bien. Passer le cap de l'amitié… enfin ça me fait un peu peur. Je ne voudrais pas que la complicité qu'on a s'étiole.
- InvitéInvité
Re: Animal. Natural. Femal. [Terminé]
Sam 13 Oct 2018 - 12:06
- Je n'oublierai pas.
C'est ce que tu lui répond en admirant le paysage, quand elle te dis que si tu recroises ton ex, tu pourras passer la voir avant de refaire une connerie. C'est comme ça que ton neurone l'a traduit. Sa proposition te touches vraiment.
Les histoires de coeur et de fesses, un vrai meli-mélo. Le plus souvent ce qui pourrait être simple devient compliqué. Tu l'écoutes parler de prétendant numéro un.
- Tu lui disais que c'était qu'un plan cul ? Alors où est le problème ? Tu lui as pas fait le coup de la princesse éplorée. Tu lui as dit direct tes intentions.
Elle te dis qu'elle ressent de la honte d'avoir agis comme ça et tu as l'impression qu'elle se se justifier. Pour toi, elle ne devrait pas culpabiliser.
- Ça te faisait du bien ces moments avec lui ?
Tu la comprends si bien quand elle te montre ses cicatrices. Cette peur dans le regard de l'autre. Cette peur de rester seule.
- Je comprends ce que tu peux ressentir.
Pas pour les même raisons. Mais tu sais ce que ça fait que d'avoir honte de son propre corps. Tu sais ce que ça fait d'avoir cette peur d'être seule.
- Tu ne devrais pas avoir honte. Tu n'as de comptes à rendre à personne.
Et puis en quoi prendre son pied entre adultes consentants peut être un mal ?
Elle t'explique qu'elle ressent un petit quelque chose pour prétendant numéro 2. À ses réaction tu te dis que le petit quelque chose, est peut être plus important. Tu observes ses réactions du coin de l'oeil, tandis que vous continuez à avancer jusqu'à la ferme des Bird.
- Vous êtes amis depuis longtemps ?
Tu lui demandes ça en lui souriant.
- J'ai l'impression que c'est plus simple que ça en a l'air au fait.
Tu dis ça tandis qu'une poule te frôle la jambe au passage.
- Il court après toi. Tu ressens quelque chose pour lui. Pour moi la réponse est limpide.
Tu lances un regard malicieux à ta camarade de maison.
- Pourquoi penser direct que votre complicité s'etiolerait avant de tenter quoique ce soit ? Avant même de vous laisser une chance ?
C'est ce que tu lui répond en admirant le paysage, quand elle te dis que si tu recroises ton ex, tu pourras passer la voir avant de refaire une connerie. C'est comme ça que ton neurone l'a traduit. Sa proposition te touches vraiment.
Les histoires de coeur et de fesses, un vrai meli-mélo. Le plus souvent ce qui pourrait être simple devient compliqué. Tu l'écoutes parler de prétendant numéro un.
- Tu lui disais que c'était qu'un plan cul ? Alors où est le problème ? Tu lui as pas fait le coup de la princesse éplorée. Tu lui as dit direct tes intentions.
Elle te dis qu'elle ressent de la honte d'avoir agis comme ça et tu as l'impression qu'elle se se justifier. Pour toi, elle ne devrait pas culpabiliser.
- Ça te faisait du bien ces moments avec lui ?
Tu la comprends si bien quand elle te montre ses cicatrices. Cette peur dans le regard de l'autre. Cette peur de rester seule.
- Je comprends ce que tu peux ressentir.
Pas pour les même raisons. Mais tu sais ce que ça fait que d'avoir honte de son propre corps. Tu sais ce que ça fait d'avoir cette peur d'être seule.
- Tu ne devrais pas avoir honte. Tu n'as de comptes à rendre à personne.
Et puis en quoi prendre son pied entre adultes consentants peut être un mal ?
Elle t'explique qu'elle ressent un petit quelque chose pour prétendant numéro 2. À ses réaction tu te dis que le petit quelque chose, est peut être plus important. Tu observes ses réactions du coin de l'oeil, tandis que vous continuez à avancer jusqu'à la ferme des Bird.
- Vous êtes amis depuis longtemps ?
Tu lui demandes ça en lui souriant.
- J'ai l'impression que c'est plus simple que ça en a l'air au fait.
Tu dis ça tandis qu'une poule te frôle la jambe au passage.
- Il court après toi. Tu ressens quelque chose pour lui. Pour moi la réponse est limpide.
Tu lances un regard malicieux à ta camarade de maison.
- Pourquoi penser direct que votre complicité s'etiolerait avant de tenter quoique ce soit ? Avant même de vous laisser une chance ?
- InvitéInvité
Re: Animal. Natural. Femal. [Terminé]
Sam 13 Oct 2018 - 15:16
La rude vérité dans les mots de Sterenn avait cet effet de me remettre les pendules à l'heure et de me rassurer. Certes j'avais peut-être eu un comportement ambiguë avec Ayden, mais je lui signifiais à chaque fois que je ne ressentais pas de l'amour pour lui, et ce, toujours avant. Sauf la première fois, parce que cette fois-ci avait été la première pierre jetée dans le vide qui avait déclenché l'avalanche. Je soupirai un peu avant de lui répondre.
- J'ai été la princesse éplorée après notre première fois… parce que je me suis sentie obligée de lui raconter la vérité, et de mettre les choses au clair. Ce n'était pas super glamour après un moment comme ça. Il y a sûrement mieux comme première fois.
Car oui, ma nuit avec Ayden avait aussi été ma première fois. Tout du moins, ma première fois physiquement. Car je me sentais véritablement femme que depuis quelques jours, depuis que je m'étais offerte à Levius. L'action de la chair avait été la même, la symbiose mentale tout à fait différente.
- Ça me faisait du bien, parce qu'il comblait un vide immense, même si ce n'était que temporaire… mais c'est aussi pour ça que j'ai honte. J'ai l'impression de m'être servie de lui, même si je lui ai tout raconté. Il aurait très bien pu refuser les fois suivantes et me laisser là, mais… mais ce n'est pas son genre. Il est gentil… et très franchement, tout à fait entre nous, j'aurai préféré tomber amoureuse de lui. Ça m'aurait évité bien des soucis. Maintenant... je dois lui dire que c'est fini.
Ça m'aurait évité mon chagrin d'amour avec Adoración, donc ça m'aurait évité peut-être de rencontrer le loup-garou. Ça m'aurait évité de me cacher. Ça m'aurait évité d'avoir un plan cul avec le Summerbee. Ça m'aurait évité de devoir lui dire qu'à présent tout était finit parce que j'étais irrémédiablement amoureuse de Levius. Ça m'aurait évité de devoir les mettre face à face durant nos réunions au club. Je me sentais prise au piège.
Lorsque vint le moment de parler de mon ami d'enfance, je coulais un regard timide en direction de ma consœur grise avant de lui répondre, toujours aussi franche que possible.
- Oui des années.
Pourtant sa conclusion tombait sous l'évidence. La situation n'avait pas à être compliquée, et cette fatalité me fit rougir. Nous nous aimions et nous nous étions avoué nos sentiments. Qu'est-ce qu'il y avait de difficile là-dedans ? Admettre mes sentiments envers Adoración avait été une véritable épreuve. Ceux concernant Levius n'en étaient que plus doux et authentiques.
Arrivées dans la cours de la ferme, juste en face de la maison, je fronçais les sourcils en réfléchissant à ce qu'elle venait de dire.
- Bah… même s'il faut de l'amitié pour être amoureux, ce n'est tout de même pas un sentiment similaire. Je ne sais pas, peut-être qu'on agira différemment ? Qu'on aura plus la même complicité ?
Poussant la porte d'entrée de la ferme, je laissais mon amie y pénétrer tout en observant à l'intérieur comme si c'était la première fois que je venais et que je me sentais étrangère. Lorgnant les escaliers pour monter à l'étage, je mourrai d'envie de retourner dans la chambre de Levius, mais je mettais mon mal en patience.
- Sa grand-mère est sourde, si tu la vois, parle en articulant bien, elle lira sur tes lèvres. Je reviens… ne… ne touche à rien.
Après cette dernière précision, car l'intérieur de la maison était un capharnaüm parfaitement rangé, je montais rapidement à l'étage pour fouiller dans les affaires de mon ami. Non sans trainer un peu pour m'abreuver de son illusion de présence, je trouvais un pantalon qui devait correspondre à la carrure de mon amie. Dans un dernier regard, et un dernier soupir, je ressortais pour redescendre et rejoindre la jeune femme.
- Tiens essaye celui-là. Levius n'a pas nos hanches, mais ça devrait passer.
- J'ai été la princesse éplorée après notre première fois… parce que je me suis sentie obligée de lui raconter la vérité, et de mettre les choses au clair. Ce n'était pas super glamour après un moment comme ça. Il y a sûrement mieux comme première fois.
Car oui, ma nuit avec Ayden avait aussi été ma première fois. Tout du moins, ma première fois physiquement. Car je me sentais véritablement femme que depuis quelques jours, depuis que je m'étais offerte à Levius. L'action de la chair avait été la même, la symbiose mentale tout à fait différente.
- Ça me faisait du bien, parce qu'il comblait un vide immense, même si ce n'était que temporaire… mais c'est aussi pour ça que j'ai honte. J'ai l'impression de m'être servie de lui, même si je lui ai tout raconté. Il aurait très bien pu refuser les fois suivantes et me laisser là, mais… mais ce n'est pas son genre. Il est gentil… et très franchement, tout à fait entre nous, j'aurai préféré tomber amoureuse de lui. Ça m'aurait évité bien des soucis. Maintenant... je dois lui dire que c'est fini.
Ça m'aurait évité mon chagrin d'amour avec Adoración, donc ça m'aurait évité peut-être de rencontrer le loup-garou. Ça m'aurait évité de me cacher. Ça m'aurait évité d'avoir un plan cul avec le Summerbee. Ça m'aurait évité de devoir lui dire qu'à présent tout était finit parce que j'étais irrémédiablement amoureuse de Levius. Ça m'aurait évité de devoir les mettre face à face durant nos réunions au club. Je me sentais prise au piège.
Lorsque vint le moment de parler de mon ami d'enfance, je coulais un regard timide en direction de ma consœur grise avant de lui répondre, toujours aussi franche que possible.
- Oui des années.
Pourtant sa conclusion tombait sous l'évidence. La situation n'avait pas à être compliquée, et cette fatalité me fit rougir. Nous nous aimions et nous nous étions avoué nos sentiments. Qu'est-ce qu'il y avait de difficile là-dedans ? Admettre mes sentiments envers Adoración avait été une véritable épreuve. Ceux concernant Levius n'en étaient que plus doux et authentiques.
Arrivées dans la cours de la ferme, juste en face de la maison, je fronçais les sourcils en réfléchissant à ce qu'elle venait de dire.
- Bah… même s'il faut de l'amitié pour être amoureux, ce n'est tout de même pas un sentiment similaire. Je ne sais pas, peut-être qu'on agira différemment ? Qu'on aura plus la même complicité ?
Poussant la porte d'entrée de la ferme, je laissais mon amie y pénétrer tout en observant à l'intérieur comme si c'était la première fois que je venais et que je me sentais étrangère. Lorgnant les escaliers pour monter à l'étage, je mourrai d'envie de retourner dans la chambre de Levius, mais je mettais mon mal en patience.
- Sa grand-mère est sourde, si tu la vois, parle en articulant bien, elle lira sur tes lèvres. Je reviens… ne… ne touche à rien.
Après cette dernière précision, car l'intérieur de la maison était un capharnaüm parfaitement rangé, je montais rapidement à l'étage pour fouiller dans les affaires de mon ami. Non sans trainer un peu pour m'abreuver de son illusion de présence, je trouvais un pantalon qui devait correspondre à la carrure de mon amie. Dans un dernier regard, et un dernier soupir, je ressortais pour redescendre et rejoindre la jeune femme.
- Tiens essaye celui-là. Levius n'a pas nos hanches, mais ça devrait passer.
- InvitéInvité
Re: Animal. Natural. Femal. [Terminé]
Dim 14 Oct 2018 - 9:17
Tu écoutes la confidence d'Aby en la regardant avec douceur. Tu ne te souviens pas de ta première fois. Cependant quand elle te dis qu'il y a sûrement mieux, tu ne peux t'empêcher de répliquer avec un faux air mystérieux.
- Et il y a pire crois-moi.
Bien que ce ne soit pas à propos d'une première fois, tu as connu des situations où le fail est placé bien haut. Dont une en particulier, tu lui racontes l'anecdote.
- Tu vois Sasha qui est avec nous chez les Ethelred ?
Tu laisses planer le suspens avant de poursuivre.
- Quand j'étais en seconde année, on aimait bien s'amuser de temps en temps si tu vois ce que je veux dire. Un coup pour délirer on à eu envie d'utiliser le bureau de Rosebury pour faire notre affaire. Tu vois le goût du risque, la peur de se faire surprendre...
Nouveau suspens. La tension est à son comble. Ou pas.
- Ça se passait nickel...jusqu'à ce qu'il est un sort qui se déclenche...au pire moment ! Une apparition de la vieille chouette pendant qu'on était en pleine action !
Sur le coup c'était vraiment crédible. Même si ce n'était qu'une illusion.
- Ça nous a coupé direct toute envie de recommencer à fricoter ensemble !
Ton amie te dis qu'elle aurait préféré tomber amoureuse de prétendant numéro 1. Tu remarques qu'elle culpabilise.
- L'amour ça se contrôle pas, ce serait bien trop simple sinon. Même si tu as cette impression, tu ne t'ai pas servie de lui, puisque que tu lui as dit la vérité. Si il ne t'as pas stoppé, c'est parce qu'il le voulait bien. Pas parce qu'il est gentil et je ne doute pas de sa gentillesse...
Tu imagines mal Aby trainer avec des enflures.
- Tu n'as pas à t'autoflageller. Plus vite tu lui diras, mieux tu te sentiras.
Quand l'amitié s'en mêle ce n'est pas évident. D'ailleurs ce détail rentre aussi en compte avec numéro 2.
- Peut être ou peut être pas. Personne peut le savoir. Mais si vous êtes vraiment ami, tu crois que votre complicité disparaîtrait pfiou comme ça ?
Vous êtes presque arrivée à destination. Tu rajoute avant qu'elle ouvre la porte.
- Personne peut savoir ce qu'il va arriver. Mais pour autant, est-ce une raison pour laisser défiler un possible bonheur ? Parce que la trouille est présente ?
Quand vous rentrez dans la maison, ton amie te laisse attendre le temps de chercher un pantalon à te mettre. Tu la trouves un peu longue à arriver. L'armoire de Levius est si grande que ça ? Tu n'as pourtant pas eu cette impression d'un accro au shopping quand tu l'as vu au parc. Tu attends en regardant un peu autour de toi, avec un air gênée quand même.
Aby fini par descendre après certains temps. Très long selon ton ressenti intérieur. Par chance pour toi, personne ne t'a vu. Tu t'en fiche de ton apparence, mais pour autant tu ne tiens pas à ce qu'une grand mère fasse une attaque après avoir vu un morceau d'une culotte qui pourrait très bien faire partie de sa commode. Tu enfiles le pantalon de Levius. Par chance tu arrives à rentrer tes hanches. C'est à ce moment là qu'apparaît la grand mère.
- Bonjour Madame. C'est de la confiture maison ?
C'est la première chose qui t'ai passé par le crâne. Tu articules bien pour qu'elle puisse lire sur tes lèvres. Tu pries aussi pour t'en sortir de là vivante. Ta dignité elle, est déjà morte et enterrée depuis longtemps.
- Et il y a pire crois-moi.
Bien que ce ne soit pas à propos d'une première fois, tu as connu des situations où le fail est placé bien haut. Dont une en particulier, tu lui racontes l'anecdote.
- Tu vois Sasha qui est avec nous chez les Ethelred ?
Tu laisses planer le suspens avant de poursuivre.
- Quand j'étais en seconde année, on aimait bien s'amuser de temps en temps si tu vois ce que je veux dire. Un coup pour délirer on à eu envie d'utiliser le bureau de Rosebury pour faire notre affaire. Tu vois le goût du risque, la peur de se faire surprendre...
Nouveau suspens. La tension est à son comble. Ou pas.
- Ça se passait nickel...jusqu'à ce qu'il est un sort qui se déclenche...au pire moment ! Une apparition de la vieille chouette pendant qu'on était en pleine action !
Sur le coup c'était vraiment crédible. Même si ce n'était qu'une illusion.
- Ça nous a coupé direct toute envie de recommencer à fricoter ensemble !
Ton amie te dis qu'elle aurait préféré tomber amoureuse de prétendant numéro 1. Tu remarques qu'elle culpabilise.
- L'amour ça se contrôle pas, ce serait bien trop simple sinon. Même si tu as cette impression, tu ne t'ai pas servie de lui, puisque que tu lui as dit la vérité. Si il ne t'as pas stoppé, c'est parce qu'il le voulait bien. Pas parce qu'il est gentil et je ne doute pas de sa gentillesse...
Tu imagines mal Aby trainer avec des enflures.
- Tu n'as pas à t'autoflageller. Plus vite tu lui diras, mieux tu te sentiras.
Quand l'amitié s'en mêle ce n'est pas évident. D'ailleurs ce détail rentre aussi en compte avec numéro 2.
- Peut être ou peut être pas. Personne peut le savoir. Mais si vous êtes vraiment ami, tu crois que votre complicité disparaîtrait pfiou comme ça ?
Vous êtes presque arrivée à destination. Tu rajoute avant qu'elle ouvre la porte.
- Personne peut savoir ce qu'il va arriver. Mais pour autant, est-ce une raison pour laisser défiler un possible bonheur ? Parce que la trouille est présente ?
Quand vous rentrez dans la maison, ton amie te laisse attendre le temps de chercher un pantalon à te mettre. Tu la trouves un peu longue à arriver. L'armoire de Levius est si grande que ça ? Tu n'as pourtant pas eu cette impression d'un accro au shopping quand tu l'as vu au parc. Tu attends en regardant un peu autour de toi, avec un air gênée quand même.
Aby fini par descendre après certains temps. Très long selon ton ressenti intérieur. Par chance pour toi, personne ne t'a vu. Tu t'en fiche de ton apparence, mais pour autant tu ne tiens pas à ce qu'une grand mère fasse une attaque après avoir vu un morceau d'une culotte qui pourrait très bien faire partie de sa commode. Tu enfiles le pantalon de Levius. Par chance tu arrives à rentrer tes hanches. C'est à ce moment là qu'apparaît la grand mère.
- Bonjour Madame. C'est de la confiture maison ?
C'est la première chose qui t'ai passé par le crâne. Tu articules bien pour qu'elle puisse lire sur tes lèvres. Tu pries aussi pour t'en sortir de là vivante. Ta dignité elle, est déjà morte et enterrée depuis longtemps.
- InvitéInvité
Re: Animal. Natural. Femal. [Terminé]
Dim 14 Oct 2018 - 13:58
Je riais à l'anecdote de mon amie. Bien consciente qu'il pouvait y avoir pire, je regrettais tout même ce qui était arrivé entre Ayden et moi, dans le sens où ça avait compliqué les choses, et ce n'était pas ce que je désirais. Quoiqu'il en soit, je n'étais pas étonnée d'apprendre que Sterenn et Sasha avaient fricottés ensemble, ils avaient tous les deux cette réputation qui semblait leur coller à la peau. Pourtant, mon esprit s'éveilla et fit une supposition très imagée. La ferme était à présent un lieu plutôt fréquenté depuis la création de notre club de botanique. Si ma relation avec Levius devait être sérieuse, je craignais que nous puissions être surpris un jour. Même si l'idée m'amusait à l'instant, je savais que sur le moment nous serions tous les deux très gênés.
En rougissant et en continuant à ricaner, je réussissais à articuler.
- Pourquoi ça ne m'étonne pas de vous ? Et qu'est-ce que ça apporte le goût du risque ?
Mon esprit avait fait le rapprochement de fil en aiguille, et je m'entendais poser la question avant de rougir davantage. Le risque durant l'action avait-il ce secret pour rendre le tout encore plus agréable et pimenté ? Le corps déjà éprouvé à une certaine adrénaline, il n'en serait que mieux exposé de la sorte. Et puisque je supposais que ça allait pouvoir m'arriver, je préférais en savoir le plus possible. Après tout je restais encore très néophyte.
Pourtant les paroles suivantes de Sterenn eurent pour effet de me rasséréner un peu. Elle avait raison et je le savais. Ça n'empêchait que je me sentais coupable, et je craignais par avance la conversation que j'allais avoir avec le Summerbee… mais plus j'allais attendre, plus ce sera pénible. Et ses questions me confortèrent dans l'idée que mes peurs concernant Levius n'étaient pas fondées. Nous étions amis, et notre complicité ne devait pas souffrir d'une neuve relation intime, mais tout au contraire s'en renforcer. Ce que je craignais au final, c'était la particularité de Levius. Même si je savais y faire face depuis des années, ce n'était toujours qu'en tant qu'amie. Qu'allait-il en être en tant que sa compagne ? Je le savais attaché à ses habitudes, à sa solitude… la preuve en était qu'après notre nuit partagée, il ne m'avait pas recontacté. J'étais ici, à la ferme, comme une étrangère dans un pays lointain. J'avais la désagréable impression que je n'avais pas le droit d'être ici, qu'il ne voulait plus me voir parce que j'étais un poids pour lui.
- Tu as raison… c'est juste que c'est compliqué… parce que nous sommes un peu tous les deux particuliers. On va dire.
Après avoir apporté son pantalon à Sterenn, je la laissais le faufiler avec un petit sourire amusé jusqu'à ce que la grand-mère de mon compagnon n'arrive, son chapeau pointu typique de la sorcière sur la tête. Elle fronçait un peu les sourcils en voyant ma consœur mais je ne pouvais m'empêcher de rire aux paroles de cette dernière. Lui posant une main sur l'épaule, je m'excusais auprès de la vieille femme que je respectais et considérais comme ma propre grand-mère. Elle finit par hocher la tête de son petit air sévère avant de disparaître à la cuisine.
- Elle t'aime bien, je crois
Évidemment j'étais un peu ironique avant de la regarder à nouveau.
- Tu peux garder le haut et le pantalon. Tu nous rapporteras tout ça dès que tu seras fringuée avec tes propres vêtements. Ho hé, lave les hein… mais s'il te plait fait gaffe à ne surtout pas décolorer le pantalon de Levius. Il va me tuer sinon. Au sens propre comme au figuré.
En rougissant et en continuant à ricaner, je réussissais à articuler.
- Pourquoi ça ne m'étonne pas de vous ? Et qu'est-ce que ça apporte le goût du risque ?
Mon esprit avait fait le rapprochement de fil en aiguille, et je m'entendais poser la question avant de rougir davantage. Le risque durant l'action avait-il ce secret pour rendre le tout encore plus agréable et pimenté ? Le corps déjà éprouvé à une certaine adrénaline, il n'en serait que mieux exposé de la sorte. Et puisque je supposais que ça allait pouvoir m'arriver, je préférais en savoir le plus possible. Après tout je restais encore très néophyte.
Pourtant les paroles suivantes de Sterenn eurent pour effet de me rasséréner un peu. Elle avait raison et je le savais. Ça n'empêchait que je me sentais coupable, et je craignais par avance la conversation que j'allais avoir avec le Summerbee… mais plus j'allais attendre, plus ce sera pénible. Et ses questions me confortèrent dans l'idée que mes peurs concernant Levius n'étaient pas fondées. Nous étions amis, et notre complicité ne devait pas souffrir d'une neuve relation intime, mais tout au contraire s'en renforcer. Ce que je craignais au final, c'était la particularité de Levius. Même si je savais y faire face depuis des années, ce n'était toujours qu'en tant qu'amie. Qu'allait-il en être en tant que sa compagne ? Je le savais attaché à ses habitudes, à sa solitude… la preuve en était qu'après notre nuit partagée, il ne m'avait pas recontacté. J'étais ici, à la ferme, comme une étrangère dans un pays lointain. J'avais la désagréable impression que je n'avais pas le droit d'être ici, qu'il ne voulait plus me voir parce que j'étais un poids pour lui.
- Tu as raison… c'est juste que c'est compliqué… parce que nous sommes un peu tous les deux particuliers. On va dire.
Après avoir apporté son pantalon à Sterenn, je la laissais le faufiler avec un petit sourire amusé jusqu'à ce que la grand-mère de mon compagnon n'arrive, son chapeau pointu typique de la sorcière sur la tête. Elle fronçait un peu les sourcils en voyant ma consœur mais je ne pouvais m'empêcher de rire aux paroles de cette dernière. Lui posant une main sur l'épaule, je m'excusais auprès de la vieille femme que je respectais et considérais comme ma propre grand-mère. Elle finit par hocher la tête de son petit air sévère avant de disparaître à la cuisine.
- Elle t'aime bien, je crois
Évidemment j'étais un peu ironique avant de la regarder à nouveau.
- Tu peux garder le haut et le pantalon. Tu nous rapporteras tout ça dès que tu seras fringuée avec tes propres vêtements. Ho hé, lave les hein… mais s'il te plait fait gaffe à ne surtout pas décolorer le pantalon de Levius. Il va me tuer sinon. Au sens propre comme au figuré.
- InvitéInvité
Re: Animal. Natural. Femal. [Terminé]
Dim 28 Oct 2018 - 2:22
Aby semble être amusée par l'anecdote du bureau de la prof de sciences politiques magique. Pour sûre, tu en aurais rigolé à t'en faire mal au bide pendant longtemps si on t'avais raconté un événement pareil. Elle te demandes quel est l'intérêt de prendre des risques. Enfin ce que ça peut apporter.
- Ça met un peu de piment.
Là pour le coup on est sur de l'extra fort plus que sur de l'espelette.
- Après on a jamais été ensemble et ça n'a jamais été notre intention. C'était purement physique et pour nous amuser. Dans une relation stable ça n'aurait pas été la même.
Faire crac-crac sur le bureau de la vieille chouette n'était rien de plus qu'un délire. Ce genre de délire qu'on raye sur une liste ou qu'on peut sortir au jeu du je n'ai jamais.
- Et ça fait un chouette souvenir à raconter à nos petits enfants quand on sera à la maison de retraites pour sorciers des Mimosas.
Pour un gros fail, tu prends carrément bien la situation. Il vaut mieux en rire qu'en pleurer après tout. Tu écoutes Aby parler de ses affaires de coeur avec attention. Tu lui souris tout simplement avant de poursuivre.
- Te prends pas la tête bichette et advienne que pourras !
Quand la grand mère de Levius, te vois chez elle, tu sens bien la légère ironie dans la phrase d'Aby. Tu lui répond en riant.
- Je devrais m'estimer heureuse. Elle aurait pu me lancer un bocal de confiture sur la tête. Bim Headshot !
Tu écoutes les recommandations de ton amie au sujet des affaires. Pour le coup, il sera plus sage que tu demandes conseilles à Niamh pour éviter de faire une bourde en les lavant.
- Ce serait plus simple que je te les rendes à toi directement ?
Le temps est passé si vite. D'autant plus que tu as hâte de retrouver ta petite couette et ton bébé Rambo.
- Je vais pas traîner ma belle. Je te rends les affaires de Levius le plus vite possible.
Tu lui fais un bisou et un câlin avant de transplaner pour retourner au bercail. C'était une journée très intéressante. Tu es bien contente de l'avoir passé avec Aby.
- Ça met un peu de piment.
Là pour le coup on est sur de l'extra fort plus que sur de l'espelette.
- Après on a jamais été ensemble et ça n'a jamais été notre intention. C'était purement physique et pour nous amuser. Dans une relation stable ça n'aurait pas été la même.
Faire crac-crac sur le bureau de la vieille chouette n'était rien de plus qu'un délire. Ce genre de délire qu'on raye sur une liste ou qu'on peut sortir au jeu du je n'ai jamais.
- Et ça fait un chouette souvenir à raconter à nos petits enfants quand on sera à la maison de retraites pour sorciers des Mimosas.
Pour un gros fail, tu prends carrément bien la situation. Il vaut mieux en rire qu'en pleurer après tout. Tu écoutes Aby parler de ses affaires de coeur avec attention. Tu lui souris tout simplement avant de poursuivre.
- Te prends pas la tête bichette et advienne que pourras !
Quand la grand mère de Levius, te vois chez elle, tu sens bien la légère ironie dans la phrase d'Aby. Tu lui répond en riant.
- Je devrais m'estimer heureuse. Elle aurait pu me lancer un bocal de confiture sur la tête. Bim Headshot !
Tu écoutes les recommandations de ton amie au sujet des affaires. Pour le coup, il sera plus sage que tu demandes conseilles à Niamh pour éviter de faire une bourde en les lavant.
- Ce serait plus simple que je te les rendes à toi directement ?
Le temps est passé si vite. D'autant plus que tu as hâte de retrouver ta petite couette et ton bébé Rambo.
- Je vais pas traîner ma belle. Je te rends les affaires de Levius le plus vite possible.
Tu lui fais un bisou et un câlin avant de transplaner pour retourner au bercail. C'était une journée très intéressante. Tu es bien contente de l'avoir passé avec Aby.
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