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Re: billet doux (kashmiri) - terminé.
Mar 23 Oct 2018 - 22:18
« billet doux »
Si la jolie libraire acceptait son aide, l’important pour Kashmiri Sanahuja était avant tout qu’elle soit maîtresse de la situation. Durant l’espace d’une seconde, il hésita. Il se rendait compte qu’il allait découvrir Evelyn Blackwood sous un tout autre jour, sous un angle bien plus difficile à admettre. Pourtant, s’il voulait la jeune femme, il savait très bien qu’il devrait l’accepter avec le passé dont elle était porteuse. D’ailleurs, en évoquant ce sujet de l’acceptation, le brun se disait qu’il n’avait jamais aimé une telle façon de voir les choses. Pour lui, se dire que l’on ‘’accepte’’ quelqu’un, c’est déjà penser que cette personne est défaillante sur plusieurs points. Selon Kashmiri, aimer, ça n’est pas accepter. Au contraire, aimer c’est embellir ce qui est déjà présent, faire progresser son ou sa partenaire. Une vision plutôt optimiste au final, peut-être même un peu niaise, mais peu importe, il s’agit de sa façon de voir les relations amoureuses.
Quelque part au fond de lui, il essayait de relativiser la mise en garde de la jeune femme. Il tentait d’entrevoir cette odyssée des souvenirs comme une découverte de différentes mélodies, quelque chose de poétique en somme. Cette vision lui permettait surtout de se protéger, de ne pas être trop dans l’appréhension – ou plutôt de l’être un peu moins. Une modalité qui l’angoissait déjà tout particulièrement était le fait de ne pas obtenir de résultats rapidement. Il savait bel et bien que ce travail serait coûteux pour la petite femme, sur le plan psychique en premier lieu. Aussi, cela engagerait la fierté et la confiance d’Evie, ce qui était tout autant non négligeable. Beaucoup de paramètres à prendre en compte qui ne rendraient pas la tâche simple.
Sa façon de l’enlacer alors qu’il l’étreignait avec tendresse semblait le rassurer. Ils parviendraient à combattre les démons et autres fantômes du passé de la jeune femme. Il le savait, il en était sûr désormais. Cela prendrait le temps qu’il faudra, mais ils arriveront à leur fin. Il cligna doucement des yeux en guise d’une affirmative à sa réponse. Oui, elle déciderait de tout, c’est un impératif sur lequel il ne reviendra pas. Pour son bien à elle. L’homme laissa aller légèrement sa tête en arrière lorsque les fines phalanges de la Blackwood passaient dans ses cheveux. Ce contact était doux et profondément significatif de la tendresse qu’elle éprouvait pour lui. La voir l’observer d’une telle façon, avec ce regard admiratif, tout cela le berçait littéralement. Le Lufkin est ce genre de personne qui a besoin d’être regardé, admiré de la sorte, avec une lueur toute particulière dans les yeux. Est-ce que cette lueur reflète déjà un soupçon d’amour ? Il laissa s’échapper un léger rire à sa dernière réplique.
- Je ne compte pas m’enfuir. Pas encore du moins, souffla-t-il avec humour. Dans ce cas, je viendrais te chercher demain, après ma journée, lorsqu’il y aura moins de monde pour nous voir.
Un silence parcouru la scène. Que devait-il faire exactement ? Partir ? Là, de suite ? La laisser seule ? S’en aller tout aussi solitaire ? Un sourire légèrement crispé se dessina sur les lèvres charnues du libano-espagnol qui reprit alors la parole de sa voix doucereuse et posée.
- Est-ce que … Est-ce que je dois partir pour ce soir ? demanda-t-il très sérieusement.
Quelque part au fond de lui, il essayait de relativiser la mise en garde de la jeune femme. Il tentait d’entrevoir cette odyssée des souvenirs comme une découverte de différentes mélodies, quelque chose de poétique en somme. Cette vision lui permettait surtout de se protéger, de ne pas être trop dans l’appréhension – ou plutôt de l’être un peu moins. Une modalité qui l’angoissait déjà tout particulièrement était le fait de ne pas obtenir de résultats rapidement. Il savait bel et bien que ce travail serait coûteux pour la petite femme, sur le plan psychique en premier lieu. Aussi, cela engagerait la fierté et la confiance d’Evie, ce qui était tout autant non négligeable. Beaucoup de paramètres à prendre en compte qui ne rendraient pas la tâche simple.
Sa façon de l’enlacer alors qu’il l’étreignait avec tendresse semblait le rassurer. Ils parviendraient à combattre les démons et autres fantômes du passé de la jeune femme. Il le savait, il en était sûr désormais. Cela prendrait le temps qu’il faudra, mais ils arriveront à leur fin. Il cligna doucement des yeux en guise d’une affirmative à sa réponse. Oui, elle déciderait de tout, c’est un impératif sur lequel il ne reviendra pas. Pour son bien à elle. L’homme laissa aller légèrement sa tête en arrière lorsque les fines phalanges de la Blackwood passaient dans ses cheveux. Ce contact était doux et profondément significatif de la tendresse qu’elle éprouvait pour lui. La voir l’observer d’une telle façon, avec ce regard admiratif, tout cela le berçait littéralement. Le Lufkin est ce genre de personne qui a besoin d’être regardé, admiré de la sorte, avec une lueur toute particulière dans les yeux. Est-ce que cette lueur reflète déjà un soupçon d’amour ? Il laissa s’échapper un léger rire à sa dernière réplique.
- Je ne compte pas m’enfuir. Pas encore du moins, souffla-t-il avec humour. Dans ce cas, je viendrais te chercher demain, après ma journée, lorsqu’il y aura moins de monde pour nous voir.
Un silence parcouru la scène. Que devait-il faire exactement ? Partir ? Là, de suite ? La laisser seule ? S’en aller tout aussi solitaire ? Un sourire légèrement crispé se dessina sur les lèvres charnues du libano-espagnol qui reprit alors la parole de sa voix doucereuse et posée.
- Est-ce que … Est-ce que je dois partir pour ce soir ? demanda-t-il très sérieusement.
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Re: billet doux (kashmiri) - terminé.
Mer 24 Oct 2018 - 11:50
billet doux
Kashmiri & Evelyn
« Ainsi le jeune amant, seul, loin de ses délices, s’assied sous un mélèze au bord des précipices. Et là, revoit la lettre où, dans un doux ennui, sa belle amante pleure et ne vit que pour lui. Il savoure à loisir ces lignes qu’il dévore ; il les lit, les relit et les relit encore, baise la feuille aimée et la porte à son cœur. »
Evelyn espérait changer ou accorder moins d'importance au passé, grandir et avancer sans se retourner, peut-être embellir le laid de ces dernières années. Elle ignorait ce qui allait se passer demain, Evie craignait de se livrer mais pourtant, la libraire ne pouvait plus s'enfuir, c'était terminé. Il ne fallait plus qu'elle se laisse envahir par ses pensées sombres ou repenser à ses moments de faiblesse ainsi que d'arrêter de décevoir, blesser son entourage. La Blackwood ne serait plus la même demain, ou du moins, elle espérait profondément ne pas le perdre, eux, cette relation qui était à deux doigts de changer, ce lien fort qui unissait leurs deux êtres, cette fusion naturelle, bercée de poésie et de sentiments naissants.
Le sujet était devenu un peu plus léger, en proie à la plaisanterie de par la sorcière. Elle s'était calmée, ses larmes n'étaient plus, sa tendresse était revenue au galop, signe de son affection particulière envers le typé. Evie n'était que très peu tendre dans sa vie quotidienne, elle qui avait parfois des allures de brute, de femme incontrôlable et torturée, se révélait sous un autre jour, des caractéristiques qu'elle n'avait que très peu mises en avant. Pourtant, la brune était toujours attentive face à ses amis, ils n'étaient pas très nombreux à vrai dire. C'était avec délicatesse que la sorcière s'était mise à caresser sa longue et lisse chevelure, d'un regard admiratif. Evie était cette personne qui donnait beaucoup, mais qui ne recevait pas grand-chose en retour, à force la brune s'y était habituée, mais la tendance semblait s'être inversée depuis que le brun était rentré dans sa vie. Il lui accordait une attention différente de celle de son meilleur ami, une bienveillance et un calme dont la tornade avait besoin pour se canaliser.
Un rire franchissait la barrière de ses croissants de chairs suite à la réplique du Lufkin. « Pas encore, je suis rassurée. » Elle savait que la journée de demain serait très importante et sûrement que la brune prendrait le temps de se reposer au lieu de travailler, histoire de remettre en place ses pensées dévastatrices. La femme n'avait pas peur, mais pour autant, un sentiment d'appréhension l'avait saisie. C'était déstabilisant mais jusqu'à aujourd'hui, cela avait été le seul à réfléchir à comment soigner ses maux.
Un sourire malicieux venait étirer ses pulpes rouges et elle se séparait de Kashmiri l'espace d'un instant pour attraper une de ses mains. Cet air de malice avait également imprégné son regard clair et tout en déposant un tendre baiser sur le dessus de sa main, Evie lui répondit : « Non, ce n'est pas la bonne question... » Cette fois-ci, Evelyn plantait son regard dans le sien en déposant un second baiser plus lent, puis reprit de sa douce voix : « C'est plutôt, est-ce que tu as envie de rester ? » La libraire ne pouvait pas s'empêcher d'afficher un air satisfait, constatant qu'ils avaient tous les deux la même envie de rester jusqu'au lendemain ensemble.
Le sujet était devenu un peu plus léger, en proie à la plaisanterie de par la sorcière. Elle s'était calmée, ses larmes n'étaient plus, sa tendresse était revenue au galop, signe de son affection particulière envers le typé. Evie n'était que très peu tendre dans sa vie quotidienne, elle qui avait parfois des allures de brute, de femme incontrôlable et torturée, se révélait sous un autre jour, des caractéristiques qu'elle n'avait que très peu mises en avant. Pourtant, la brune était toujours attentive face à ses amis, ils n'étaient pas très nombreux à vrai dire. C'était avec délicatesse que la sorcière s'était mise à caresser sa longue et lisse chevelure, d'un regard admiratif. Evie était cette personne qui donnait beaucoup, mais qui ne recevait pas grand-chose en retour, à force la brune s'y était habituée, mais la tendance semblait s'être inversée depuis que le brun était rentré dans sa vie. Il lui accordait une attention différente de celle de son meilleur ami, une bienveillance et un calme dont la tornade avait besoin pour se canaliser.
Un rire franchissait la barrière de ses croissants de chairs suite à la réplique du Lufkin. « Pas encore, je suis rassurée. » Elle savait que la journée de demain serait très importante et sûrement que la brune prendrait le temps de se reposer au lieu de travailler, histoire de remettre en place ses pensées dévastatrices. La femme n'avait pas peur, mais pour autant, un sentiment d'appréhension l'avait saisie. C'était déstabilisant mais jusqu'à aujourd'hui, cela avait été le seul à réfléchir à comment soigner ses maux.
Un sourire malicieux venait étirer ses pulpes rouges et elle se séparait de Kashmiri l'espace d'un instant pour attraper une de ses mains. Cet air de malice avait également imprégné son regard clair et tout en déposant un tendre baiser sur le dessus de sa main, Evie lui répondit : « Non, ce n'est pas la bonne question... » Cette fois-ci, Evelyn plantait son regard dans le sien en déposant un second baiser plus lent, puis reprit de sa douce voix : « C'est plutôt, est-ce que tu as envie de rester ? » La libraire ne pouvait pas s'empêcher d'afficher un air satisfait, constatant qu'ils avaient tous les deux la même envie de rester jusqu'au lendemain ensemble.
(c) DΛNDELION
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Re: billet doux (kashmiri) - terminé.
Jeu 25 Oct 2018 - 19:35
« billet doux »
Changer. Les personnes qui viennent jusqu’à Kashmiri dans le cadre de son internat ont pour la plupart cet objectif. Modifier plutôt que vivre avec. Transformer, métamorphose un état actuel qui s’avère compliqué, paradoxal ou encore source de souffrance. S’il ne leur garantissait pas des résultats absolus au bout de quelques séances, il leur promettait toujours un bilan au bout d’au moins cinq à six séances afin de faire le point sur la progression réalisée. Souvent, les personnes sont tellement aux prises avec leur problématique personnelle qu’ils en oublient les changements positifs qu’ils effectuent par eux-mêmes. Il était donc un appui privilégié pour cette reconnaissance et cette valorisation.
Changer. Pour aller de l’avant et progresser. C’est ce que semblait vouloir la petite libraire, et c’est ce dans quoi l’homme s’engageait par ses mots. Est-ce qu’il pouvait encore rebrousser chemin ? Sûrement pas. Est-ce qu’il l’aurait fait s’il le pouvait ? Encore moins. Sanahuja a depuis toujours un grand sens moral qu’il ne compte pas défier aujourd’hui, et encore moins demain.
Il ne put retenir un sourire suite à sa réponse. Non, pas encore. C’était assez intéressant qu’ils puissent plaisanter autour de ce sujet-là, dans la mesure où cela représentait en même temps la plus grande peur de la charmante Blackwood. Étonnant, mais en même temps signe de confiance du fait d’un certain apaisement de la brune vis-à-vis de cette question. L’esquisse de l’étudiant était à la fois amusée mais aussi et surtout rassurante. Il n’en dit pas plus, se disant que son sourire suffirait à faire comprendre à la jeune femme qu’il resterait bel et bien à ses côtés et qu’il ne trahirait pas leur engagement.
Son regard s’intensifia lorsqu’il sentit ses lèvres se poser sur le dos de sa main. Il ferma ses paupières le temps de quelques secondes, profitant de ce contact doux et sensuel. Leurs regards se croisaient de nouveau, insistants. Il ne put se retenir de mordre sa lèvre inférieure au deuxième baiser, plus lent, certainement aussi plus appuyé. Dans un autre contexte, un tel geste aurait pu le rendre complètement dingue.
- Eh bien, dans ce cas … Il laissa volontairement courir un silence. Je pense avoir envie de rester auprès de toi, Evie, prononça-t-il de sa voix suave et joliment accentuée.
Sur ce, il releva délicatement les deux mains de la jolie brune qu’il saisit dans les siennes pour les apporter vers son visage. Il y déposa un doux baiser, quoique plus appuyé pour sa part.
Changer. Pour aller de l’avant et progresser. C’est ce que semblait vouloir la petite libraire, et c’est ce dans quoi l’homme s’engageait par ses mots. Est-ce qu’il pouvait encore rebrousser chemin ? Sûrement pas. Est-ce qu’il l’aurait fait s’il le pouvait ? Encore moins. Sanahuja a depuis toujours un grand sens moral qu’il ne compte pas défier aujourd’hui, et encore moins demain.
Il ne put retenir un sourire suite à sa réponse. Non, pas encore. C’était assez intéressant qu’ils puissent plaisanter autour de ce sujet-là, dans la mesure où cela représentait en même temps la plus grande peur de la charmante Blackwood. Étonnant, mais en même temps signe de confiance du fait d’un certain apaisement de la brune vis-à-vis de cette question. L’esquisse de l’étudiant était à la fois amusée mais aussi et surtout rassurante. Il n’en dit pas plus, se disant que son sourire suffirait à faire comprendre à la jeune femme qu’il resterait bel et bien à ses côtés et qu’il ne trahirait pas leur engagement.
Son regard s’intensifia lorsqu’il sentit ses lèvres se poser sur le dos de sa main. Il ferma ses paupières le temps de quelques secondes, profitant de ce contact doux et sensuel. Leurs regards se croisaient de nouveau, insistants. Il ne put se retenir de mordre sa lèvre inférieure au deuxième baiser, plus lent, certainement aussi plus appuyé. Dans un autre contexte, un tel geste aurait pu le rendre complètement dingue.
- Eh bien, dans ce cas … Il laissa volontairement courir un silence. Je pense avoir envie de rester auprès de toi, Evie, prononça-t-il de sa voix suave et joliment accentuée.
Sur ce, il releva délicatement les deux mains de la jolie brune qu’il saisit dans les siennes pour les apporter vers son visage. Il y déposa un doux baiser, quoique plus appuyé pour sa part.
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- Spoiler:
- Je pense que tu peux terminer ce RP ? comme ça je débute le prochain
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Re: billet doux (kashmiri) - terminé.
Jeu 25 Oct 2018 - 21:45
billet doux
Kashmiri & Evelyn
« Ainsi le jeune amant, seul, loin de ses délices, s’assied sous un mélèze au bord des précipices. Et là, revoit la lettre où, dans un doux ennui, sa belle amante pleure et ne vit que pour lui. Il savoure à loisir ces lignes qu’il dévore ; il les lit, les relit et les relit encore, baise la feuille aimée et la porte à son cœur. »
Depuis le début de leur correspondance, les deux bruns semblaient être sur la même longueur d'onde. Ce qui avait premièrement plu à la femme était la douceur de l'homme, sa sensibilité avec la littérature, sa poésie, son calme olympien. C'était cette personne qui était en mesure de calmer et d'apaiser les tourments d'Evie, son fort caractère, sa colère et qui était en mesure de la soutenir dans toutes les épreuves de la vie. La brune n'aurait jamais imaginé éprouver de tels sentiments pour une personne aussi différente d'elle, mais c'était bel et bien lui qui la rendait plus heureuse, plus calme et posée, ce magnifique tournant dans sa vie.
C'était peut-être la naissance de ses sentiments qui le faisait paraître parfait à ses yeux, lui qui rentrait dans le jeu de la femme et qui se laissait aller. Evelyn était sérieuse et ne voulait pas fuir, c'était terminé de fuir cette peur de tout, froussarde. Il n'était pas ce type de personne qui cachait ce qu'il ressentait et c'est d'autant plus ce qui rassurait la libraire. Il était entier et sensible, alors qu'Evie préférait garder pour elle, il la poussait, inconsciemment, à s'ouvrir. Evelyn baisait deux fois le dessus de ses mains, admirant de son regard pétillant la réaction de Kashmiri, un sourire venait étirer ses pulpes rouges. Délicieuse réaction qui flattait la petite femme, qui affichait ce même air malicieux. Elle ne répondit pas à ses mots, son regard suffisait à partager son ressenti.
A son tour d'embrasser longuement les mains de la femme, qui le regardait avec ce même air admiratif et respectueux. La chaleur de son souffle glissait contre sa peau, lui soutirant un délicieux frisson, tout le long de son dos. Un simple baiser qui animait tant de choses en elle, ce sentiment puissant, cette torride passion. Evie restait un instant ainsi et brisait cette distance entre leurs deux corps, murmurant simplement au creux de son oreille : « Je vais récupérer mes affaires. » Et en se retirant, la joueuse frôlait volontairement ses pulpes, son regard dans le sien avant de disparaître dans l'arrière-boutique.
C'était peut-être la naissance de ses sentiments qui le faisait paraître parfait à ses yeux, lui qui rentrait dans le jeu de la femme et qui se laissait aller. Evelyn était sérieuse et ne voulait pas fuir, c'était terminé de fuir cette peur de tout, froussarde. Il n'était pas ce type de personne qui cachait ce qu'il ressentait et c'est d'autant plus ce qui rassurait la libraire. Il était entier et sensible, alors qu'Evie préférait garder pour elle, il la poussait, inconsciemment, à s'ouvrir. Evelyn baisait deux fois le dessus de ses mains, admirant de son regard pétillant la réaction de Kashmiri, un sourire venait étirer ses pulpes rouges. Délicieuse réaction qui flattait la petite femme, qui affichait ce même air malicieux. Elle ne répondit pas à ses mots, son regard suffisait à partager son ressenti.
A son tour d'embrasser longuement les mains de la femme, qui le regardait avec ce même air admiratif et respectueux. La chaleur de son souffle glissait contre sa peau, lui soutirant un délicieux frisson, tout le long de son dos. Un simple baiser qui animait tant de choses en elle, ce sentiment puissant, cette torride passion. Evie restait un instant ainsi et brisait cette distance entre leurs deux corps, murmurant simplement au creux de son oreille : « Je vais récupérer mes affaires. » Et en se retirant, la joueuse frôlait volontairement ses pulpes, son regard dans le sien avant de disparaître dans l'arrière-boutique.
(c) DΛNDELION
- Spoiler:
- D'accord.
RP terminé !
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