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i won't speak of your sins (part 2)
Dim 30 Sep 2018 - 19:47
I WON'T SPEAKOF YOUR SINS (PART 2) Les couloirs des dortoirs sont calmes, une bonne chose pour Ian. Celui-ci se fraie un chemin jusqu’à la chambre de Tzvetelina, peu envieux qu’on note sa présence dans le coin bien que cela ne serait pas si incongru. Après tout, lui et la Skinner sont de la même maison, ce qui rend les choses et l’accès plus aisé sans trop devoir se justifier. Voilà bientôt deux heures qu’ils se sont séparés, le temps pour lui de préparer quelques potions pour la douleur et un onguent pour favoriser la cicatrisation. Le temps aussi pour son comparse débiteur d’aller lui chercher des bandages ainsi que des antibiotiques en prévention. Aucun risque ne doit être pris par rapport à une possible infection, surtout si la jeune femme souhaite rester discrète sur cette affaire qui la concerne. Pas qu’il s’en soucie le moins du monde, simplement plus vite elle sera remise, plus vite il pourra empocher le médaillon et retourner à ses affaires.
Il arrive finalement devant la porte, puis toque brièvement avant d’entrer sans même attendre la permission. « J’ai ce qu’il faut. Enlève tes fringues et allonge-toi sur le ventre. » annonce-t-il laconiquement et sans plus de cérémonie. « Les sous-vêtements aussi. » ajoute-t-il, parfaitement stoïque alors qu’il tire à lui d’un Accio la table basse et s’affaire à installer son attirail. Une petite bassine embarquée avec lui ne tarde pas non plus à se remplir d’eau chaude suite à un sort, puis il dépose une serviette à côté. Bandages, potions, onguent et quelques autres babioles ne tardent pas à être ordonnés d’une main d’expert, tandis qu’il la laisse se déshabiller et s’installer sans plus lui prêter attention. Des femmes nues, il en a déjà vu plein après tout. Pas besoin d’en faire un fromage, ni de se rincer l’œil comme un chien. Même si elle n’est pas repoussante si on exclut ces vilaines blessures. « J’vais nettoyer et désinfecter tes plaies. Ça risque de ne pas être agréable, mais essaie de te détendre. » En disant ça, il pense davantage à la partie nettoyage que désinfection. Il entreprend d’humidifier la serviette propre qu’il a apporté, puis commence à ôter le sang séché et les éventuelles saletés incrustées sur sa peau et ses blessures, en tapotant et frottant. Un exercice qu’il tente de garder aussi délicat que possible. Une fois les blessures nettoyées, la désinfection peut commencer. « Si tu comptes remettre le couvert, j’te préviens, faudra revenir me voir avec un autre médaillon. Je ne m’occupe que de ce que tu as là, et pas autre chose. »
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Re: i won't speak of your sins (part 2)
Dim 30 Sep 2018 - 21:42
Tu es dans ta chambre depuis deux heures maintenant. Tu as préféré y rester, ça aurait été bête que tu sois allée faire un tour et qu'il soit venu entre temps. Tu en a profité pour faire un peu de rangement. Six fois. Raisonnable selon toi. Ian arrive avec ce qu'il faut pour te soigner.
- Personne ne t'as vu ?
Il n'y a rien d'étonnant, à ce que des élèves d'une même maison se retrouvent dans une même pièce. L'époque où les garçons et les filles restent séparés est révolue. Quand bien même le règlement intérieur de l'école ne fait pas de dortoir mixte, ça reste courant. Sauf qu'on parle de toi Lina. Déjà que ta réputation va au plus mal, un peu plus et tu creuseras la terre. Avec ses mains. Histoire, de pouvoir te cacher.
Il te demande de te dévêtir et de t'allonger sur le dos. Jusque là tout va bien. Sauf qu'il rajoute que tu dois enlever tout tes vêtements. Tu n'as pas prévu ça dans tes plans. Tu t'apprêtes à protester. Sauf que c'est lui le médicomage et tu n'as pas ton mot à dire. C'est avec autant de bonne volonté et de joie qu'un supremaciste puriste qui se retrouve en plein samedi avant noël dans un supermarché moldu en heures de pointes, que tu t'exécutes. Tu va devoir refaire le ménage, il a mis un de ces fourbi dans ton organisation. Selon tes critères. Tu prends sur toi pour ne pas rouspéter.
Il te demande de te détendre, généralement, quand on dit ça c'est le contraire qu'il se passe. Tu essayes tant bien que mal de te détendre pendant qu'il s'occupe de nettoyer tes plaies. La situation est plus gênante, que douloureuse pour toi. Courage Lina ! Plus vite ce sera fini, plus vite tu seras tranquille.
Tu l'écoutes, d'une oreille distraite, c'est alors qu'il te parle de remettre le couvert. Ta première réaction est de te demander pourquoi il pense ça, tu as bien le droit de replacer des fourchettes et des couteaux qui sont mal placés sur une table. Sauf qu'au vu du contexte, ça n'a absolument aucun sens. Et puis tu n'as pas l'intention de subir ça à nouveau. Que tu ais les moyens de payer ou pas.
Tu te souviens alors avoir déjà entendu cette expression au détour d'une conversation. Mais pour quel genre de femme te prend t- il ? Tu te retournes brusquement et lui demandes d'un air outré.
- Comment ?!
- Personne ne t'as vu ?
Il n'y a rien d'étonnant, à ce que des élèves d'une même maison se retrouvent dans une même pièce. L'époque où les garçons et les filles restent séparés est révolue. Quand bien même le règlement intérieur de l'école ne fait pas de dortoir mixte, ça reste courant. Sauf qu'on parle de toi Lina. Déjà que ta réputation va au plus mal, un peu plus et tu creuseras la terre. Avec ses mains. Histoire, de pouvoir te cacher.
Il te demande de te dévêtir et de t'allonger sur le dos. Jusque là tout va bien. Sauf qu'il rajoute que tu dois enlever tout tes vêtements. Tu n'as pas prévu ça dans tes plans. Tu t'apprêtes à protester. Sauf que c'est lui le médicomage et tu n'as pas ton mot à dire. C'est avec autant de bonne volonté et de joie qu'un supremaciste puriste qui se retrouve en plein samedi avant noël dans un supermarché moldu en heures de pointes, que tu t'exécutes. Tu va devoir refaire le ménage, il a mis un de ces fourbi dans ton organisation. Selon tes critères. Tu prends sur toi pour ne pas rouspéter.
Il te demande de te détendre, généralement, quand on dit ça c'est le contraire qu'il se passe. Tu essayes tant bien que mal de te détendre pendant qu'il s'occupe de nettoyer tes plaies. La situation est plus gênante, que douloureuse pour toi. Courage Lina ! Plus vite ce sera fini, plus vite tu seras tranquille.
Tu l'écoutes, d'une oreille distraite, c'est alors qu'il te parle de remettre le couvert. Ta première réaction est de te demander pourquoi il pense ça, tu as bien le droit de replacer des fourchettes et des couteaux qui sont mal placés sur une table. Sauf qu'au vu du contexte, ça n'a absolument aucun sens. Et puis tu n'as pas l'intention de subir ça à nouveau. Que tu ais les moyens de payer ou pas.
Tu te souviens alors avoir déjà entendu cette expression au détour d'une conversation. Mais pour quel genre de femme te prend t- il ? Tu te retournes brusquement et lui demandes d'un air outré.
- Comment ?!
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Re: i won't speak of your sins (part 2)
Mer 3 Oct 2018 - 11:27
I WON'T SPEAKOF YOUR SINS (PART 2) « Nan. » Une réponse laconique à l’interrogation de la demoiselle, alors qu’il s’affaire à préparer son matériel et commencer sa besogne. Il n’est pas très loquace quand il travaille, si ce n’est pour expliquer un peu ce qu’il fait de manière à ce que Lina reste tranquille, ou bien pour lâcher un sarcasme ou deux. Mais il aurait dû s’abstenir cette fois d’après sa réaction face à ses dernières paroles. Après un court délai, la jeune femme se retourne subitement vers lui, oubliant sa nudité par la même occasion. « Bah quoi ? » Il ne comprend pas pourquoi elle s’offusque soudainement alors qu’il faisait seulement allusion au fait qu’elle se soit faite molestée. Agacé de ne plus pouvoir faire son travail, il lance un regard noir à la Grymm pour l’inciter à se rallonger. Et dérive brièvement sur sa poitrine exposée aux regards, sans même y songer véritablement. Au moins, tout est intact à ce niveau-là. Il a à peine le temps de conclure sur cette pensée et de revenir au visage de Lina, qu’un objet non identifié fend l’air et vient claquer violemment sa joue droite. Le choc le fige un instant. Non mais, je rêve ? Cette pétasse vient de me frapper ? Un flot d’adrénaline tumultueuse vient agripper le poignet de la fautive, puis le second alors qu’il se penche sur elle, la plaquant contre le matelas. La mâchoire serrée et sentant une veine battre contre sa tempe, un instant ne passe avant qu’il n’ouvre la bouche pour parler sur un ton dangereusement bas : « Ecoute-moi bien, princesse précieuse. Frappe-moi encore une fois, et non seulement tu te démerderas toute seule pour te soigner, mais en plus ton petit secret risque bien de ne pas le rester très longtemps. » La colère se tasse une fois le venin craché, et il réalise alors qu’il serre suffisamment ses poignets pour lui faire mal. Son emprise disparaît tandis qu’il se redresse et récupère la serviette, toujours agenouillé au pied du lit. « Maintenant rallonge-toi et laisse-moi terminer mon travail, qu’on en finisse. »
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Re: i won't speak of your sins (part 2)
Mer 3 Oct 2018 - 21:10
Il a fallut d'un seul regard imprévu sur ta poitrine. A peine deux secondes, pour que ta main frappe sa joue brusquement. Un geste que tu regrettes aussitôt avoir fait. Sans pour autant, lui montrer. Ni lui demander pardon. Ce que tu devrais faire. Mais ta putain de fierté t'en empêches. T'es plaquée sur le lit. Sa main te serre le poignet. Ça te fais mal. Moins que ses paroles qui glissent en toi. La menace de ne pas poursuivre les soins et de révéler ton secret. Tu lui rends un sourire, contrastant avec les événements de la scène qui se joue, dans laquelle vous êtes les acteurs.
- Très bien Taylor... Je pourrais leur dire que c'est toi qui m'a fait ça...
Tu mimes avec conviction le numéro de la pauvre petite victime fragile. Celle de la brebis égarée, dévorée par le loup.
- Monsieur le Doyen...j'ai si peur...de cet étudiant ... Ian Taylor... Ce garçon est dangereux... Je vous en prie...ne le laissez pas recommencer avec d'autres...
Tu plonges ton regard de glace dans le sien, ta main, celle qui avait frappé sa joue, la caresse avec douceur. Tu rapproches ton visage du sien. Et lui sussures d'une voix doucereuse à son oreille.
- Trahis-moi et tu perdras beaucoup plus que moi à ce petit jeu, petit lapin.
Ton poison insufflé en son esprit, tu t'éloignes de lui. Serais-tu capable de mettre en oeuvre un acte aussi odieux ? Cette macabre comédie. Serais-tu capable d'accuser le grymm qui ne t'avait rien demandé avant que tu ne le sorte de ses occupations ? Celui-là même qui t'aide en ce moment. Es-tu devenu ce monstre capable du pire pour arriver à tes fins ? Serais-tu prête à jeter un innocent en pâture, juste pour protéger le vrai coupable ? Juste pour garder l'illusion de cette vie factice ?
- Ta réputation n'est déjà pas fameuse. Tu n'as pas besoin de ça en plus.
Ces dernières paroles que tu lui adresses, en ayant retrouvé ta froideur légendaire, seraient valables pour toi. Plus que pour lui.
Allongée sur le ventre, pendant qu'il reprend tes soins. Est-ce qu'il te fais mal ? Tu en as aucune idée. Tu serres les dents. Tes doigts accrochent violemment ton matelas. Tu ne dois pas craquer. C'est pas suffisant.Ta tête enfouie sur ton oreiller, tu laisses verser des larmes. Silencieuses. T'as pas le droit de montrer tes émotions Lina. T'as pas le droit d'être fragile. Petite Garce. Ces paroles prononcées par ton père, tournent en boucle dans ton esprit. C'est bien ce que tu es. Une abomination se cachant sous le masque de la princesse précieuse. Tôt ou tard, l'école et le monde entier saura que tu ne portes plus le nom des Skinner. Tous sauront que tu n'es plus rien. Serais-tu, véritablement, prête à emmener le grymm dans ta chute ? Si tu n'es pas une femme rongée habituellement par les scrupules, jamais tu n'a encore franchi cette foutue limite. Tu as la trouille Lina. De toi-même.
- Très bien Taylor... Je pourrais leur dire que c'est toi qui m'a fait ça...
Tu mimes avec conviction le numéro de la pauvre petite victime fragile. Celle de la brebis égarée, dévorée par le loup.
- Monsieur le Doyen...j'ai si peur...de cet étudiant ... Ian Taylor... Ce garçon est dangereux... Je vous en prie...ne le laissez pas recommencer avec d'autres...
Tu plonges ton regard de glace dans le sien, ta main, celle qui avait frappé sa joue, la caresse avec douceur. Tu rapproches ton visage du sien. Et lui sussures d'une voix doucereuse à son oreille.
- Trahis-moi et tu perdras beaucoup plus que moi à ce petit jeu, petit lapin.
Ton poison insufflé en son esprit, tu t'éloignes de lui. Serais-tu capable de mettre en oeuvre un acte aussi odieux ? Cette macabre comédie. Serais-tu capable d'accuser le grymm qui ne t'avait rien demandé avant que tu ne le sorte de ses occupations ? Celui-là même qui t'aide en ce moment. Es-tu devenu ce monstre capable du pire pour arriver à tes fins ? Serais-tu prête à jeter un innocent en pâture, juste pour protéger le vrai coupable ? Juste pour garder l'illusion de cette vie factice ?
- Ta réputation n'est déjà pas fameuse. Tu n'as pas besoin de ça en plus.
Ces dernières paroles que tu lui adresses, en ayant retrouvé ta froideur légendaire, seraient valables pour toi. Plus que pour lui.
Allongée sur le ventre, pendant qu'il reprend tes soins. Est-ce qu'il te fais mal ? Tu en as aucune idée. Tu serres les dents. Tes doigts accrochent violemment ton matelas. Tu ne dois pas craquer. C'est pas suffisant.Ta tête enfouie sur ton oreiller, tu laisses verser des larmes. Silencieuses. T'as pas le droit de montrer tes émotions Lina. T'as pas le droit d'être fragile. Petite Garce. Ces paroles prononcées par ton père, tournent en boucle dans ton esprit. C'est bien ce que tu es. Une abomination se cachant sous le masque de la princesse précieuse. Tôt ou tard, l'école et le monde entier saura que tu ne portes plus le nom des Skinner. Tous sauront que tu n'es plus rien. Serais-tu, véritablement, prête à emmener le grymm dans ta chute ? Si tu n'es pas une femme rongée habituellement par les scrupules, jamais tu n'a encore franchi cette foutue limite. Tu as la trouille Lina. De toi-même.
- :
- Pardoooooon pour ce post horrible
- InvitéInvité
Re: i won't speak of your sins (part 2)
Sam 6 Oct 2018 - 12:39
I WON'T SPEAKOF YOUR SINS (PART 2) Son contact répugne Ian. A peine glisse-t-elle sa main contre sa joue meurtrie qu’il la repousse aussi sec, indifférent à la langue de vipère qui vient lui susurrer de sombres promesses. Pour qui elle se prend cette pétasse ? Quelle idée de merde j’ai eu d’accepter de l’aider, ces snobinards à sang pur sont bien tous les mêmes. La menace le laisse de marbre : elle n’a rien que sa parole pour prouver cette fantaisie. Ouais, mais elle est née du bon côté de la barrière, elle. Constat amer qui l’amène à se dire que si on oppose sa parole à celle de la blonde, sa propre réputation et les leviers que sont l’argent et le pouvoir l’emporteront très certainement haut la main afin de lui donner tort. Et quand bien même si aucune affaire de violence ne lui est associé. Foutue garce. Je commence à en avoir marre de ces gonzesses avec des problèmes d’ego. Mais les mots de la jeune femme la trahisse alors qu’il prend conscience de ce qu’ils sous-entendent. Il ne dit rien sur le moment, méditant les mots de la blonde et sa propre réponse, tel un serpent se repliant sur lui pour mieux frapper. Alors qu’elle se tait et se rallonge enfin, il reprend ses soins, moins délicat qu’il ne l’était auparavant et tout égards envolés envers la jeune femme. « Je me demande bien ce que quelqu’un comme moi peut avoir de plus à perdre que quelqu’un comme toi… » lâche-t-il innocemment, comme un chat titillant une souris du bout de la patte avant de bondir dessus. Après tout, lui n’est qu’un orphelin ayant grandi dans la rue, tandis qu’elle est la fille d’une riche famille de sang-pur. Lui n’a absolument rien à perdre, ou si peu en comparaison. Il n’est pas stupide le Ian, et le choix des mots de Lina en dit sans doute plus long qu’elle ne le souhaite. Mais il est trop tard et elle a déjà aiguillé le Grymm sur une voie qu’elle aurait sans doute préférer garder secrète. Encore amer et agacé par la gifle et les menaces de Lina, il se penche un peu plus vers elle pour venir chuchoter son poison à son oreille. « Tu serai pas plutôt en train de bluffer, princesse ? Qu’as-tu fait de si vilain pour que quelqu’un comme moi se retrouve subitement à avoir plus à perdre que toi… ? » Elle n’aurait pas dû le provoquer, ça non. Pas en ce moment alors qu’il a des tonnes de préoccupations dans la tête et des sensations qu’il ne sait pas gérer. Cela le rend d’autant plus impulsif, imprévisible. Il a terminé de désinfecter ses plaies, ne reste plus qu’à appliquer le baume et lui passer des bandages propres. Mais il n’esquisse pas un geste en attendant sa réaction, la gardant sous son bon vouloir avant de poursuivre la suite des soins.
- InvitéInvité
Re: i won't speak of your sins (part 2)
Lun 8 Oct 2018 - 2:12
Agir sous le feu de tes émotions, ça n'a jamais été bon pour toi. Les réactions impulsives, passionnelles n'ont jamais été bénéfiques pour quelqu'un comme toi. Tu n'aurais pas dû réagir à sa remarque. Tu aurais dû t'excuser après la gifle que tu lui as donné. Ça n'aurait peut être rien changé, mais au moins ça n'aurait pas empirer ta situation. Au lieu de ça, tu as écouté ton putain d'égo. C'est ton orgueil qui cause ta défaite à ce petit jeu. Les paroles du Grymm, glissées à ton oreille, te font comprendre que tu es dans un bien mauvais pétrin.
- Tu perdras plus que moi...
Tu fermes les yeux pour essayer de trouver une issue de secours pour te sauver. En vain. Il n'y a plus d'échappatoire Lina.
- Puisque je n'ai plus rien à perdre.
Tu attends qu'il finissent les soins. Quoique au point où ça en est, il pourrait te laisser comme ça. Ça ne changera plus rien finalement. Le timbre de ta voix est différent de celui que tu utilises d'habitudes. Ce n'est plus l'intonation d'une battante que tu as, mais d'une personne qui n'a plus envie de lutter. Celui d'une âme épuisée.
- Je t'ai toujours envié quelque part au fond Ian...
Tu laisses les paroles s'échapper. Ton masque tombe. Il est trop tard pour reculer maintenant. Le mal est déjà fait.
- Parce que tu es quelqu'un de libre. Tu n'as de compte à rendre à personne. Tu peux porter des chemises immondes si tu le veux. Tu es libre d'être celui que tu veux être, de faire ce que tu veux. Personne ne décide pour toi.
Tu n'as pas le droit à tout ça. Ta vie t'as été dictée bien avant ta naissance. Avoir le choix, une utopie pour toi.
- Tout n'est d'apparence. On nous apprend dès le plus jeune âge, à masquer ce que l'on ressent. On nous apprend à filer droit. On joue la comédie du bonheur. Ce n'est que du vent. Nous sommes les prisonniers d'une cage dorée, à laquelle on ne peut pas s'y soustraire sans en payer le prix. J'ai essayé. J'ai échoué.
Bluffer. Ce terme qu'il a employé lui-même avant que tu commences à te dévoiler à lui, est on ne peut plus judicieux. Seulement, c'est depuis toujours que tu joues un rôle.
- Ce que tu m'as soigné sont les conséquences de cette liberté à laquelle j'ai voulu goûter. Juste une seule fois. J'ai voulu voler hors de ma cage pendant un instant. La pire connerie de ma vie.
Sentiment d'injustice. S'adonner à la passion ça n'a rien d'exceptionnel. Pourtant, tu en payes le prix fort. Pour une seule et unique faute.
- J'étais fiancée bien avant ma naissance. La première fois où j'ai rencontré Adriel, c'était la veille de notre mariage. La séduction, le flirt, la passion, l'amour, on a pas le droit à ça quand on naît comme moi. Le moindre pas en dehors des clous est impardonnable. À présent je ne suis plus une Skinner. Et à l'exception d'Evguenia, je suis comme morte pour ma famille. La vie est belle n'est-ce pas ?
Finalement qu'il dévoile ton petit secret qu'est ce que ça peut changer ? Ta fierté est en miette. Tu étais princesse des glaces, tu n'es plus qu'une ombre à présent.
- Je mérite tout ce qui m'arrive, alors si tu veux dévoiler mon secret vas-y. Achèves-moi. Mais, saches que je suis désolée pour la gifle et la menace. Sincèrement. Je n'aurais pas dû.
- Tu perdras plus que moi...
Tu fermes les yeux pour essayer de trouver une issue de secours pour te sauver. En vain. Il n'y a plus d'échappatoire Lina.
- Puisque je n'ai plus rien à perdre.
Tu attends qu'il finissent les soins. Quoique au point où ça en est, il pourrait te laisser comme ça. Ça ne changera plus rien finalement. Le timbre de ta voix est différent de celui que tu utilises d'habitudes. Ce n'est plus l'intonation d'une battante que tu as, mais d'une personne qui n'a plus envie de lutter. Celui d'une âme épuisée.
- Je t'ai toujours envié quelque part au fond Ian...
Tu laisses les paroles s'échapper. Ton masque tombe. Il est trop tard pour reculer maintenant. Le mal est déjà fait.
- Parce que tu es quelqu'un de libre. Tu n'as de compte à rendre à personne. Tu peux porter des chemises immondes si tu le veux. Tu es libre d'être celui que tu veux être, de faire ce que tu veux. Personne ne décide pour toi.
Tu n'as pas le droit à tout ça. Ta vie t'as été dictée bien avant ta naissance. Avoir le choix, une utopie pour toi.
- Tout n'est d'apparence. On nous apprend dès le plus jeune âge, à masquer ce que l'on ressent. On nous apprend à filer droit. On joue la comédie du bonheur. Ce n'est que du vent. Nous sommes les prisonniers d'une cage dorée, à laquelle on ne peut pas s'y soustraire sans en payer le prix. J'ai essayé. J'ai échoué.
Bluffer. Ce terme qu'il a employé lui-même avant que tu commences à te dévoiler à lui, est on ne peut plus judicieux. Seulement, c'est depuis toujours que tu joues un rôle.
- Ce que tu m'as soigné sont les conséquences de cette liberté à laquelle j'ai voulu goûter. Juste une seule fois. J'ai voulu voler hors de ma cage pendant un instant. La pire connerie de ma vie.
Sentiment d'injustice. S'adonner à la passion ça n'a rien d'exceptionnel. Pourtant, tu en payes le prix fort. Pour une seule et unique faute.
- J'étais fiancée bien avant ma naissance. La première fois où j'ai rencontré Adriel, c'était la veille de notre mariage. La séduction, le flirt, la passion, l'amour, on a pas le droit à ça quand on naît comme moi. Le moindre pas en dehors des clous est impardonnable. À présent je ne suis plus une Skinner. Et à l'exception d'Evguenia, je suis comme morte pour ma famille. La vie est belle n'est-ce pas ?
Finalement qu'il dévoile ton petit secret qu'est ce que ça peut changer ? Ta fierté est en miette. Tu étais princesse des glaces, tu n'es plus qu'une ombre à présent.
- Je mérite tout ce qui m'arrive, alors si tu veux dévoiler mon secret vas-y. Achèves-moi. Mais, saches que je suis désolée pour la gifle et la menace. Sincèrement. Je n'aurais pas dû.
- InvitéInvité
Re: i won't speak of your sins (part 2)
Mar 23 Oct 2018 - 18:25
I WON'T SPEAKOF YOUR SINS (PART 2) Toujours penché au-dessous de la Grym qui lui tourne le dos, leur échange à base de crachements de venin prend subitement une autre tournure qu’il n’a pas anticipé. Bah merde. J’lui ai demandé de vider son sac, elle me prend pour son psy en plus ou quoi ? Il la laisse parler sans dire un mot, toujours fixé au-dessus d’elle alors qu’il ne lui reste plus qu’à appliquer un baume et bander ses blessures. Qu’est-ce qu’elle croit, que je ne sais pas tout ça ? La jeune femme n’a rien d’exceptionnel à ses yeux. Des filles guindées comme elle, il en a vu des tas tout au long de ses études. La seule différence se présentant entre elles et Lina se résume au fait que cette dernière a mal joué ses cartes et se retrouve maintenant déchue de son trône. Un retournement de situation qu’il trouve aussi cocasse que plaisant, aussi mesquin cela soit-il. « T’as voulu jouer et t’as perdu, point barre. Ça arrive à des tas de gens tous les jours. Les personnes comme toi on juste tendance à l’oublier car vous vous pensez intouchables. La preuve en est que non. » Les mots sont secs mais sincères, dénués d’empathie. Bien qu’une part tout au fond de lui soit désolé pour la jeune femme, sa compassion ne va guère plus loin. Son corps se détend et il attrape finalement le pot d’onguent préparé par ses soins : de quoi guérir rapidement et apaiser la douleur de ses meurtrissures. « Tu ne sais pas ce que c’est d’être libre. Tu ne sais pas ce que coûte cette liberté que tu m’envies. » Il est libre, c’est vrai. Mais à quel prix, et dans quel but ? Sa vie est un immense foutoir sans attaches ou trop peu, sans rien de stable où poser les pieds. Aucune certitude, seulement des morceaux de sécurité qu’il tente d’attraper et de coller entre eux dans une mosaïque maladroite. Mais ça c’est une partie de l’iceberg que les gens comme la Skinner ne peuvent pas voir du haut de leur tour d’ivoire. « Mais tu vas devoir l’apprendre sur le tas j’imagine, puisque tu n’as plus d’autres choix. » D’une main, il répartit l’onguent sur les plaies fraîchement nettoyées de sa patiente. Puis viennent les mots de trop dans la complainte de la blonde. « Arrête ton mélodrame. Tu crois que j’ai que ça à foutre ? Les gens libres ont d’autres priorités que de détruire la vie des autres pour des raisons aussi futiles. » Sa main termine de glisser le long des meurtrissures et il repose le pot d’onguent sur la table. La bassine d’eau ayant servi à nettoyer les blessures de Tzvetelina vient maintenant lui être utile pour se laver les mains. « Je vais te mettre des bandages et ce sera tout. J’ai pris ça aussi. » Il désigne une fiole contenant plusieurs gélules sur la table basse. « Normalement l’onguent va aider à cicatriser rapidement, mais aussi anesthésier localement la douleur. Si t’as encore mal demain matin, tu prendras ça. Un à la fois, deux fois par jour. Jusqu’à ce que tu ne sentes plus rien, ou que je décide de changer de méthode. »
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