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Je passais voir comment tu vas... | Scylla
Mer 3 Oct 2018 - 15:17
« Bonjour... »
Je m'étais permis de m'absenter d'Hungcalf. Même si j'avais un cours, ou deux, ou trois,... peu importe. C'était une belle après-midi, je m'étais promis de venir, et je savais que je devais être de retour au soir pour le cours privé avec Agrippa. Cours privé... Tu parles ! Elle me menait clairement la vie dure, dans l'unique but que je réussisse mon concours. Et je ne comprenais toujours pas pourquoi !
Mais là, la réalité s'était rappelé à moi. Alors au diable le cours de Rosebury. Plus tôt dans la semaine, j'avais appris des ragots. En général je n'aime pas les écouter, mais malheureusement, ces bruits de couloirs étaient pour une fois fondés. En partie au moins. Une partie que je voulais vérifier. Pas à cause d'une curiosité malsaine ou parce que je me laissais avoir par une envie de céder à l'indiscrétion la plus totale, non. Mais parce que l'objet de cette rumeur, c'était Scylla.
Et non, Scylla n'était pas ce que j'appellerais une amie. Ni une personne pour qui j'avais de l'affection. Ni quelqu'un que je détestais. Ni quelqu'un que je haïssais. Scylla, c'était Scylla. Tout simplement. C'était la cousine d'Elia, une cousine assez proche de ce que j'avais compris. Et quelqu'un qui était présent à nos fiançailles. Et franchement pas quelqu'un qui avait l'air antipathique.
« J'ai appris pour ce qu'il s'est passé pendant l'été. Alors, j'ai eu envie de venir te voir. »
C'était elle qui était venu ouvrir. Et je n'étais pas venu accompagner cette fois. D'ailleurs, je n'étais jamais venu ici. Enfin bref, le fait était là. Même si ça avait été Sasha qui avait fait ce qu'elle avait fait, j'aurais été le voir. Pour être sur qu'elle allait bien. Pour m'en assurer de mes propres yeux, me faire un avis, donner cet avis à Elia si elle le demandait... Oui, bon, aussi pour continuer à faire croire à tout un chacun que notre but, c'était d'être ensemble.
On ne se méprend pas. J'avais adoré ma soirée avec elle. Vraiment adoré. Et je savais qu'il y en aurait d'autres, nous étions fiancés après tout. Mais cela ne remettait rien en question.
« Je n'ai pas eu le temps vraiment de t'acheter un cadeau, mais j'ai vu une chocolatrie sur la route. Alors j'ai pris ça, en espérant que tu aimes... »
Oui, bon j'avoues. C'était facile. Combien de femmes n'aiment pas le chocolat ? Mais il y en avait quand même. Et puis, la boutique était de type sorcière. Les pralines seraient donc ensorcelés.
« J’espère que je ne te déranges pas. »
Je m'étais permis de m'absenter d'Hungcalf. Même si j'avais un cours, ou deux, ou trois,... peu importe. C'était une belle après-midi, je m'étais promis de venir, et je savais que je devais être de retour au soir pour le cours privé avec Agrippa. Cours privé... Tu parles ! Elle me menait clairement la vie dure, dans l'unique but que je réussisse mon concours. Et je ne comprenais toujours pas pourquoi !
Mais là, la réalité s'était rappelé à moi. Alors au diable le cours de Rosebury. Plus tôt dans la semaine, j'avais appris des ragots. En général je n'aime pas les écouter, mais malheureusement, ces bruits de couloirs étaient pour une fois fondés. En partie au moins. Une partie que je voulais vérifier. Pas à cause d'une curiosité malsaine ou parce que je me laissais avoir par une envie de céder à l'indiscrétion la plus totale, non. Mais parce que l'objet de cette rumeur, c'était Scylla.
Et non, Scylla n'était pas ce que j'appellerais une amie. Ni une personne pour qui j'avais de l'affection. Ni quelqu'un que je détestais. Ni quelqu'un que je haïssais. Scylla, c'était Scylla. Tout simplement. C'était la cousine d'Elia, une cousine assez proche de ce que j'avais compris. Et quelqu'un qui était présent à nos fiançailles. Et franchement pas quelqu'un qui avait l'air antipathique.
« J'ai appris pour ce qu'il s'est passé pendant l'été. Alors, j'ai eu envie de venir te voir. »
C'était elle qui était venu ouvrir. Et je n'étais pas venu accompagner cette fois. D'ailleurs, je n'étais jamais venu ici. Enfin bref, le fait était là. Même si ça avait été Sasha qui avait fait ce qu'elle avait fait, j'aurais été le voir. Pour être sur qu'elle allait bien. Pour m'en assurer de mes propres yeux, me faire un avis, donner cet avis à Elia si elle le demandait... Oui, bon, aussi pour continuer à faire croire à tout un chacun que notre but, c'était d'être ensemble.
On ne se méprend pas. J'avais adoré ma soirée avec elle. Vraiment adoré. Et je savais qu'il y en aurait d'autres, nous étions fiancés après tout. Mais cela ne remettait rien en question.
« Je n'ai pas eu le temps vraiment de t'acheter un cadeau, mais j'ai vu une chocolatrie sur la route. Alors j'ai pris ça, en espérant que tu aimes... »
Oui, bon j'avoues. C'était facile. Combien de femmes n'aiment pas le chocolat ? Mais il y en avait quand même. Et puis, la boutique était de type sorcière. Les pralines seraient donc ensorcelés.
« J’espère que je ne te déranges pas. »
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Re: Je passais voir comment tu vas... | Scylla
Mer 3 Oct 2018 - 22:28
Les tourtereaux sont bien installés dans leur petit nid d'ailleurs. Thomas est parti à Hungcalf pour faire sa journée de travail. La jeune femme à passe sa matinée à faire des biscuits. Sa main à été bien lourde sur le sel. Quelques coquilles d'oeufs donnent du croustillant. La cuisson n'a pas été fameuse. Si bien que, les biscuits sont coulants à l'intérieur et carbonisés à l'extérieur.
On devrait changer le four.
Parce que bien sûr, c'est la faute du four. Ce n'est pas du tout parce qu'elle a passé son temps en visio avec Niamh au lieu de surveiller la cuisson. Elle met les gâteaux, encore comestibles. Selon elle. Dans un saladier, après qu'ils aient refroidit.
On toque à la porte. Elle va ouvrir avec sa tenue de mémère. Elle est vêtue d'un tee-shirt piqué à Thomas et d'un legging. Avec son ventre bien rond, fermer ses pantalons est devenu une utopie. Elle a attaché ses cheveux à l'arrache avec un élastique. En guise de maquillage, elle porte... rien du tout, elle a eu la flemme. Le look sexy a laissé sa place au look « je fais ce que je peux pendant qu'on prend mon bide pour un ring de boxe».
C'est donc avec l'air d'un zombie qu'elle accueille Victor à la porte. La dernière fois qu'elle a vu le jeune homme. Le fiancé de sa cousine. Elle n'arrive toujours pas à s'y faire à ce mot. Bref, la dernière fois c'était avant le drame. Pour le coup, elle n'avait pas été des plus joviales.
- Bonjour Victor, c'est gentil de passer me voir.
Elle est étonnée de ne pas voir Elia l'accompagner. Ses deux neurones se connectent alors. Si elle n'est pas là, c'est parce qu'elle est en cours.
- Tu n'auras pas de problèmes avec tes professeurs au moins ?
Elle n'est pas encore maman, qu'elle s'inquiète déjà. Ça lui passe vite. Le jeune homme a apporté des chocolats. Scylla est parfaitement corruptible, en particulier avec ce qui fait du bien aux papilles gustatives.
- Je ne pouvais pas rêver mieux que des pralinés.
Elle invite le jeune homme a passer le seuil de sa demeure et l'accompagne jusqu'au salon.
- Tu ne me déranges pas ne t'en fais pas. Tu veux un café ? Un thé ? Un chocolat chaud. Installes-toi, j'arrive.
Elle prépares les différentes boissons et revient au salon. Elle n'a pas oublié le saladier de biscuits en guise d'accompagnement. Une fois les tasses servies, elle se pose sur le fauteuil.
- Alors comment vas-tu depuis la dernière fois ?
On devrait changer le four.
Parce que bien sûr, c'est la faute du four. Ce n'est pas du tout parce qu'elle a passé son temps en visio avec Niamh au lieu de surveiller la cuisson. Elle met les gâteaux, encore comestibles. Selon elle. Dans un saladier, après qu'ils aient refroidit.
On toque à la porte. Elle va ouvrir avec sa tenue de mémère. Elle est vêtue d'un tee-shirt piqué à Thomas et d'un legging. Avec son ventre bien rond, fermer ses pantalons est devenu une utopie. Elle a attaché ses cheveux à l'arrache avec un élastique. En guise de maquillage, elle porte... rien du tout, elle a eu la flemme. Le look sexy a laissé sa place au look « je fais ce que je peux pendant qu'on prend mon bide pour un ring de boxe».
C'est donc avec l'air d'un zombie qu'elle accueille Victor à la porte. La dernière fois qu'elle a vu le jeune homme. Le fiancé de sa cousine. Elle n'arrive toujours pas à s'y faire à ce mot. Bref, la dernière fois c'était avant le drame. Pour le coup, elle n'avait pas été des plus joviales.
- Bonjour Victor, c'est gentil de passer me voir.
Elle est étonnée de ne pas voir Elia l'accompagner. Ses deux neurones se connectent alors. Si elle n'est pas là, c'est parce qu'elle est en cours.
- Tu n'auras pas de problèmes avec tes professeurs au moins ?
Elle n'est pas encore maman, qu'elle s'inquiète déjà. Ça lui passe vite. Le jeune homme a apporté des chocolats. Scylla est parfaitement corruptible, en particulier avec ce qui fait du bien aux papilles gustatives.
- Je ne pouvais pas rêver mieux que des pralinés.
Elle invite le jeune homme a passer le seuil de sa demeure et l'accompagne jusqu'au salon.
- Tu ne me déranges pas ne t'en fais pas. Tu veux un café ? Un thé ? Un chocolat chaud. Installes-toi, j'arrive.
Elle prépares les différentes boissons et revient au salon. Elle n'a pas oublié le saladier de biscuits en guise d'accompagnement. Une fois les tasses servies, elle se pose sur le fauteuil.
- Alors comment vas-tu depuis la dernière fois ?
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Re: Je passais voir comment tu vas... | Scylla
Jeu 4 Oct 2018 - 23:07
- Tu n'auras pas de problèmes avec tes professeurs au moins ?
J'affirmais que non de la tête. Hungcalf n'était pas ainsi après tout. Tu te présentais ou non au cours, les profs ne te poursuivaient pas. L'opinion, bien souvent, était qu'un élève absent ne réussirait pas de toute façon. Et chaque élève était adulte. Mais quand bien même j'en aurais eu, le cours que je manquais était lié au cursus de Justice Magique. Et ce cursus, c'était la volonté de mon père, pas la mienne.
- Je ne pouvais pas rêver mieux que des pralinés.
Et j'en étais ravi, clairement. Un sourire sincère fendit mon visage, alors qu'elle prenait la boite. Ce n'était peut-être pas un cadeau réfléchi, mais la voir contente de celui-ci était finalement le meilleur remerciement qui existe. Et alors qu'elle m'installait, je n'eus pas le temps de répondre à sa question suivante, qu'elle était déjà partie dans la cuisine, préparer et mettre les petits plats dans les grands. C'en était presque gênant, au regard de son état.
« Un simple chocolat chaud sera parfait, rassures-toi. »
Je ne voulais pas qu'elle se dérange pour moi, mais lorsque je la vis arriver avec les tasses, et le reste, je déglutis discrètement. J'avais l'habitude, en vivant avec Holly, d'imaginer ce qu'il pouvait y avoir de pire en cuisine, mais ces biscuits ne m'inspiraient pas du tout confiance à dire vrai. Mais s'il est une chose que j'avais appris de mes parents, c'était à être bien élevé.
Je pris donc la tasse, et un biscuit.
- Alors comment vas-tu depuis la dernière fois ?
J'avais eu le temps de boire, qu'elle posait la question. Et honnetement, j'ignore pourquoi, mais j'étais heureux de ne pas devoir mordre dans ce qui semblait avoir été fait avec un amour débordant -et sans magie-. Ca me rappelait l'entrevue que j'avais eu, il y avait quelques jours avec la nouvelle prof de métamorphose : elle avait dit que faire les choses sans magie, ça avait du bon parfois. Ouais... Bah j'aurais voulu l'y voir maintenant, face à ça.
« Je vais bien. Mais c'est à toi qu'il faut demander ça, de ce que j'ai appris. »
C'était en partie vrai. Dans une large mesure. J'allais bien. J'avais certes mes problèmes, mais je n'étais pas venu pour parler de ça ou de moi. Que du contraire ! Si j'étais ici, c'est parce que j'avais appris que Scylla avait attenté à ses jours, et que je me rendais compte maintenant qu'elle était enceinte. Dès lors, j'étais encore plus inquiet pour elle.
Ecoutant la réponse, je mordais dans le biscuit...
J'espère que mon regard ne serait pas expressif de ce ressenti. Je ne voulais pas offenser mon hôte.
J'affirmais que non de la tête. Hungcalf n'était pas ainsi après tout. Tu te présentais ou non au cours, les profs ne te poursuivaient pas. L'opinion, bien souvent, était qu'un élève absent ne réussirait pas de toute façon. Et chaque élève était adulte. Mais quand bien même j'en aurais eu, le cours que je manquais était lié au cursus de Justice Magique. Et ce cursus, c'était la volonté de mon père, pas la mienne.
- Je ne pouvais pas rêver mieux que des pralinés.
Et j'en étais ravi, clairement. Un sourire sincère fendit mon visage, alors qu'elle prenait la boite. Ce n'était peut-être pas un cadeau réfléchi, mais la voir contente de celui-ci était finalement le meilleur remerciement qui existe. Et alors qu'elle m'installait, je n'eus pas le temps de répondre à sa question suivante, qu'elle était déjà partie dans la cuisine, préparer et mettre les petits plats dans les grands. C'en était presque gênant, au regard de son état.
« Un simple chocolat chaud sera parfait, rassures-toi. »
Je ne voulais pas qu'elle se dérange pour moi, mais lorsque je la vis arriver avec les tasses, et le reste, je déglutis discrètement. J'avais l'habitude, en vivant avec Holly, d'imaginer ce qu'il pouvait y avoir de pire en cuisine, mais ces biscuits ne m'inspiraient pas du tout confiance à dire vrai. Mais s'il est une chose que j'avais appris de mes parents, c'était à être bien élevé.
Je pris donc la tasse, et un biscuit.
- Alors comment vas-tu depuis la dernière fois ?
J'avais eu le temps de boire, qu'elle posait la question. Et honnetement, j'ignore pourquoi, mais j'étais heureux de ne pas devoir mordre dans ce qui semblait avoir été fait avec un amour débordant -et sans magie-. Ca me rappelait l'entrevue que j'avais eu, il y avait quelques jours avec la nouvelle prof de métamorphose : elle avait dit que faire les choses sans magie, ça avait du bon parfois. Ouais... Bah j'aurais voulu l'y voir maintenant, face à ça.
« Je vais bien. Mais c'est à toi qu'il faut demander ça, de ce que j'ai appris. »
C'était en partie vrai. Dans une large mesure. J'allais bien. J'avais certes mes problèmes, mais je n'étais pas venu pour parler de ça ou de moi. Que du contraire ! Si j'étais ici, c'est parce que j'avais appris que Scylla avait attenté à ses jours, et que je me rendais compte maintenant qu'elle était enceinte. Dès lors, j'étais encore plus inquiet pour elle.
Ecoutant la réponse, je mordais dans le biscuit...
... Et je n'aurais pas du. Ou alors, en le trempant avant dans le chocolat chaud.
J'espère que mon regard ne serait pas expressif de ce ressenti. Je ne voulais pas offenser mon hôte.
- InvitéInvité
Re: Je passais voir comment tu vas... | Scylla
Ven 5 Oct 2018 - 13:56
Scylla est rassurée de savoir que Victor n'aura pas de soucis pour avoir manquer ses cours. Bon en même temps, les étudiants restent libres. Chacun gère ses études comme il le veut. Mais bon, elle n'a pas pu s'empêcher de poser la question, ni de s'inquiéter. Si il était passé en hiver, elle aurait été capable de lui donner une petite laine et un bonnet, pour qu'il ne prenne pas froid.
Il prend un chocolat chaud, pendant qu'elle prend son énième thé de la journée. Il lui demande comment elle va depuis le drame. Elle est touchée par cette attention.
- Je vais bien, les soucis sont derrière moi. La vie poursuit son chemin. Le passé appartient au passé. Maintenant mes seules galères ce sont celles d'une femme enceinte. Que du bonheur en somme.
Tandis qu'il goûte à un de ses biscuits, faisant preuve d'un extrême courage, elle en prend un à son tour qu'elle trempe dans sa boisson chaude. Ça craque sous la dent et le goût est immonde. C'est indescriptible. La recette qui avait le maximum d'étoiles sur Marmiton est vraiment nulle, selon elle. Une vraie catastrophe !
- Ah mais ils sont complètement ratés ! J'aurais dû mettre plus de sucre. Te forces pas à les manger. Ni à me dire qu'ils sont bons.
Sa visite est une occasion d'apprendre à le connaître. Son but n'est pas de l'empoisonner ni de le rendre malade. D'un coup de baguette magique, elle ramène les gâteaux à la place qu'ils méritent : la poubelle.
- À la place, je te propose d'inaugurer la boîte de chocolats.
Boîte tentatrice qui finira vite par disparaître si elle reste entre les mains de la jeune femme. Elle en propose au jeune homme, avant d'en prendre à son tour.
Elle boit une nouvelle gorgée de son thé citron, avant de reprendre la conversation en lui souriant chaleureusement.
- On a pas vraiment eu le temps de discuter la dernière fois.
Ou plutôt, elle n'avait pas chercher à faire l'effort. L'annonce des fiançailles avaient bien eu du mal à passer. Elle pense toujours que ce mariage est une mauvaise idée, mais comme sa cousine tient à lui, elle se doit de faire un effort.
- Parles-moi un peu de toi. Tu étudies dans quel domaine ? Quelles sont tes passions, tes loisirs ?
Il prend un chocolat chaud, pendant qu'elle prend son énième thé de la journée. Il lui demande comment elle va depuis le drame. Elle est touchée par cette attention.
- Je vais bien, les soucis sont derrière moi. La vie poursuit son chemin. Le passé appartient au passé. Maintenant mes seules galères ce sont celles d'une femme enceinte. Que du bonheur en somme.
Tandis qu'il goûte à un de ses biscuits, faisant preuve d'un extrême courage, elle en prend un à son tour qu'elle trempe dans sa boisson chaude. Ça craque sous la dent et le goût est immonde. C'est indescriptible. La recette qui avait le maximum d'étoiles sur Marmiton est vraiment nulle, selon elle. Une vraie catastrophe !
- Ah mais ils sont complètement ratés ! J'aurais dû mettre plus de sucre. Te forces pas à les manger. Ni à me dire qu'ils sont bons.
Sa visite est une occasion d'apprendre à le connaître. Son but n'est pas de l'empoisonner ni de le rendre malade. D'un coup de baguette magique, elle ramène les gâteaux à la place qu'ils méritent : la poubelle.
- À la place, je te propose d'inaugurer la boîte de chocolats.
Boîte tentatrice qui finira vite par disparaître si elle reste entre les mains de la jeune femme. Elle en propose au jeune homme, avant d'en prendre à son tour.
Elle boit une nouvelle gorgée de son thé citron, avant de reprendre la conversation en lui souriant chaleureusement.
- On a pas vraiment eu le temps de discuter la dernière fois.
Ou plutôt, elle n'avait pas chercher à faire l'effort. L'annonce des fiançailles avaient bien eu du mal à passer. Elle pense toujours que ce mariage est une mauvaise idée, mais comme sa cousine tient à lui, elle se doit de faire un effort.
- Parles-moi un peu de toi. Tu étudies dans quel domaine ? Quelles sont tes passions, tes loisirs ?
- InvitéInvité
Re: Je passais voir comment tu vas... | Scylla
Lun 12 Nov 2018 - 22:43
- Je vais bien, les soucis sont derrière moi. La vie poursuit son chemin. Le passé appartient au passé. Maintenant mes seules galères ce sont celles d'une femme enceinte. Que du bonheur en somme.
« Rassurant. »
C'était sincère. Je n'aurais su dire pourquoi, mais j'étais réellement rassuré de l'entendre. Peut-être parce que je retrouvais chez Scylla des points communs avec Holly. Puis, elle était enceinte. Sa mort aurait pu avoir des conséquences autres.
« Je te comprends. Je me rappelle de quand Holly était enceinte de Faolan. »
Et des galères, elle avait probablement pas fini d'en connaitre. Fous étaient ceux qui pensaient que cela s'arrêtait avec l'accouchement. Mais la conversation tourna court, alors que je mordais dans ces biscuits. Et alors que la maîtresse de maison mettait en cause l'apport de sucre dans ceux-ci, je me demandais si le sucre était le seul responsable. Loin de l'offenser, je n'avais jamais vu du sucre faire disparaître des morceaux de coquilles d’œufs, mais alors que mon hôte enchaînait sur la boite de chocolats, je me contentais d'un sourire.
- On a pas vraiment eu le temps de discuter la dernière fois.
A mon grand regrets. J'étais convaincu que j'aurais préféré sa discussion à elle, plutôt qu'à bien d'autres qui cherchaient à me faire avouer mes pires secrets. Cette impression que plusieurs avaient eu sur moi, me laissant comme une empreinte inquisitoriale, c'était parfois lassant. Usant même. Toujours devoir répéter les mêmes choses, convaincre des mêmes mensonges, et...
- Parles-moi un peu de toi. Tu étudies dans quel domaine ? Quelles sont tes passions, tes loisirs ?
Ah... Peut-être pas tout compte fait. Bon sang, à quel moment j'avais perdu le contrôle de la conversation pour que ça revienne à ça. En même temps, l'impression n'était -pour une fois- pas aussi inquisitrice. C'était presque dès lors plus facile à accepter. Tant et si bien que...
« J'ai choisi les Sciences Occultes. Mon père, lui, m'a ajouté plusieurs cours de Justice Magique. »
Et j'aurais aimé que ce ne soit pas le cas. Les deux ensemble, c'était parfois dur à suivre, même pour moi. Et je ne comptais pas réaliser le rêve de ce géniteur en reprenant sa suite à la tête de l'entreprise familiale, qu'importe ce que je promettait à ce sujet.
« Quant à mes passions, elle tourne autour de la magie et du dessin. »
C'est à ça que je passais le plus clair de mon temps, c'était ça qui m'arrachait les réels sourire de ma vie. Elia le savait maintenant, j'aurais volontiers échanger ce qui faisait ma vie contre une autre où j'aurais eu la chance de devenir un enchanteur ou un truc du genre. Mais tout espoir n'était pas perdu. Je n'avais pas encore renoncé à mes rêves pour m'abandonner aux désirs de mes parents.
« Elia m'a dit que toi, tu avais arrêté les cours pour te lancer dans ta vocation. »
Vocation qu'il me semblait elle partageait avec Holly. La confection d'habits, le stylisme, ce genre de choses...
Mes lèvres reprenaient encore de ce chocolat chaud, paradoxalement bon en rapport avec ce qui avait terminé à la poubelle, un instant plus tôt.
« Rassurant. »
C'était sincère. Je n'aurais su dire pourquoi, mais j'étais réellement rassuré de l'entendre. Peut-être parce que je retrouvais chez Scylla des points communs avec Holly. Puis, elle était enceinte. Sa mort aurait pu avoir des conséquences autres.
« Je te comprends. Je me rappelle de quand Holly était enceinte de Faolan. »
Et des galères, elle avait probablement pas fini d'en connaitre. Fous étaient ceux qui pensaient que cela s'arrêtait avec l'accouchement. Mais la conversation tourna court, alors que je mordais dans ces biscuits. Et alors que la maîtresse de maison mettait en cause l'apport de sucre dans ceux-ci, je me demandais si le sucre était le seul responsable. Loin de l'offenser, je n'avais jamais vu du sucre faire disparaître des morceaux de coquilles d’œufs, mais alors que mon hôte enchaînait sur la boite de chocolats, je me contentais d'un sourire.
- On a pas vraiment eu le temps de discuter la dernière fois.
A mon grand regrets. J'étais convaincu que j'aurais préféré sa discussion à elle, plutôt qu'à bien d'autres qui cherchaient à me faire avouer mes pires secrets. Cette impression que plusieurs avaient eu sur moi, me laissant comme une empreinte inquisitoriale, c'était parfois lassant. Usant même. Toujours devoir répéter les mêmes choses, convaincre des mêmes mensonges, et...
- Parles-moi un peu de toi. Tu étudies dans quel domaine ? Quelles sont tes passions, tes loisirs ?
Ah... Peut-être pas tout compte fait. Bon sang, à quel moment j'avais perdu le contrôle de la conversation pour que ça revienne à ça. En même temps, l'impression n'était -pour une fois- pas aussi inquisitrice. C'était presque dès lors plus facile à accepter. Tant et si bien que...
« J'ai choisi les Sciences Occultes. Mon père, lui, m'a ajouté plusieurs cours de Justice Magique. »
Et j'aurais aimé que ce ne soit pas le cas. Les deux ensemble, c'était parfois dur à suivre, même pour moi. Et je ne comptais pas réaliser le rêve de ce géniteur en reprenant sa suite à la tête de l'entreprise familiale, qu'importe ce que je promettait à ce sujet.
« Quant à mes passions, elle tourne autour de la magie et du dessin. »
C'est à ça que je passais le plus clair de mon temps, c'était ça qui m'arrachait les réels sourire de ma vie. Elia le savait maintenant, j'aurais volontiers échanger ce qui faisait ma vie contre une autre où j'aurais eu la chance de devenir un enchanteur ou un truc du genre. Mais tout espoir n'était pas perdu. Je n'avais pas encore renoncé à mes rêves pour m'abandonner aux désirs de mes parents.
« Elia m'a dit que toi, tu avais arrêté les cours pour te lancer dans ta vocation. »
Vocation qu'il me semblait elle partageait avec Holly. La confection d'habits, le stylisme, ce genre de choses...
Mes lèvres reprenaient encore de ce chocolat chaud, paradoxalement bon en rapport avec ce qui avait terminé à la poubelle, un instant plus tôt.
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