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charlie - hair all a mess and eyes lit up.
Dim 4 Nov 2018 - 0:21
Je suis une Summerbee| personnage inventé
« Un pied dans la nature, un pied dans la ville, elle existe à la frontière de deux mondes, entre l’ancien et le nouveau, survivant malgré tout. »
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MY STORY IS NOT LIKE THE OTHERS
Elle sent comme les plantes sous la pluie, quelque chose de frais et de doux dans la manière qu’elle a de vous parler et de vous traiter. Ses carnets sont pleins de dessins, de photos, de remèdes de grand-mère venus des quatre coins du monde. Elle distribue à ses amis des sachets d’infusions préparés avec soin lorsqu’ils se sentent tristes ou malades. Elle n’hésite pas à rappeler comme il est important de prendre soin de soi, de boire suffisamment d’eau et de manger ses cinq fruits et légumes par jour. Elle est jeune comme une pousse à peine germée, mais son âme est vieille comme le monde.
Charlie a passé son enfance avec ses parents, accrochées au dos de son père, pendue aux lèvres savantes de sa mère, à dormir dans des avions, des trains, des bateaux, toujours blottie entre les sacs à dos fournis, avec comme couverture un pull déposé sur elle avec amour. L’école, elle, se faisait avec régularité, avec assiduité, avec les derniers livres sortis. Sa mère lui répétait que ça lui servirait, et faisait de l’apprentissage un jeu qui fonctionnait, peut être aussi parce que Charlie était vive et avide d’apprendre. Cela ne l’empêchait pas de jouer avec les enfants de son âge, lorsqu’elle en croisait, mais construire des amitiés stables resta pendant longtemps une capacité qu’elle n’avait pas. Elle grandit à la frontière entre deux mondes, celui des moldus, par son père, et celui de la magie par sa mère. Elle grandit comme un petit animal sauvage et farouche, dans la nature, ne croisant le monde de la ville que brièvement, temporairement, lors d’escales ou de courtes pauses.
Elle était un genre de renardeau au pelage emmêlé et tressé d’herbes folles, aux vêtements boulochés et raccommodés maintes fois entre le moment où elle les mettait pour la première fois et celui où ses parents en achetaient des nouveaux, à l’escale d’après. Elle grandit comme de la mauvaise herbe jusqu’au jour de la chouette fatidique. Vint l’heure de la césure. Incertaine quant à ce qu’elle devait ressentir, excitée de se faire des amis de son âge, d’apprendre tout ce qu’elle n’avait encore pu apprendre, mais apeurée de se retrouver dans un endroit sombre et uniforme où elle ne pourrait plus se cacher pour jouer entre les hautes herbes, grimper aux arbres, aux maisons, à tout ce qui lui tombait sous les yeux. Car la chose que Charlie aimait le plus, c’était grimper, à tout, à n’importe quoi. Ses pieds, qu’ils soient nus ou chaussés, trouvaient sans mal les prises dans les murs, les parois, les écorces.
Londres, le bruit, la foule, tout cela l’effrayait. Elle était de nouveau nerveuse devant tout ces gens, plus qu’elle ne se souvenait en avoir vus serrés dans le même espace. Soudain, une oasis, un havre de calme et de paix, différentes baguettes passant entre ses mains devant le regard doux d’un homme déjà très âgé. Les choses que Charlie aimait le plus dorénavant, c’était grimper et les baguettes. Les premiers temps à l’école, même une fois le choc de la séparation passé, furent compliqués. Elle fonçait tête la première dans le danger et les ennuis, pour ensuite le regretter. Sa loyauté lui jouait des tours et elle apprenait lentement à discerner les vrais amis des autres. Malgré ses rires et sa gentillesse, il y avait quelque chose de nerveux en elle, cependant, dans sa manière de sursauter au moindre son. Si on la surprenait en faute ou en rêverie, elle s’immobilisait complètement, semblant incapable de décider entre fuir et feuler. Finalement, un sourire éclairait son visage. Et devant une expression tendre ou le frôlement d’une main aux gestes doux, elle s’attendrissait, devenait protectrice, pansant les plaies des membres de sa tribu. Elle s’intéressait à tout, apprenait vite ; les réponses aux interros étaient passées sous les tables à ses amis, elle travaillait d’arrache pied, ses trouvailles mélangeant magie et science, les questions posées trop souvent sujets de gronderies par des professeurs n’ayant clairement pas, selon elle, étudié le sujet. Son sourire, provocateur, ne demandait qu’à ce qu’on lui prouve qu’elle avait tort.
Pendant ce temps, les montagnes l’appelaient toujours, leur présence en arrière fond la distrayant, leurs silhouettes de pierre l’appelant en secret. Dès qu’elle en avait l’occasion, elle leur obéissait, rejoignant ses parents aux quatre coins du monde. Lorsqu’elle rentrait, ceux qui avaient besoin de mots d’encouragement savaient où la trouver. Malgré les heures de retenues, elle continuait à grimper aux toits, aux arbres, aux rochers. Quelque chose en elle, comme un noyau, semblait gravé dans la pierre. Elle souriait lorsqu’on lui rappelait qu’elle était un pilier, le soutien parfait pendant les moments difficiles. Ils souriaient, confiants, pendant qu’elle rêvait de repartir. Bientôt sa réputation la devançait : elle était l’élève qui avait été partout, une nuée de mots étrangers se déversant de sa bouche. Il y avait quelque chose d’énigmatique dans la manière dont elle observait en souriant, comme si elle s’était chuchoté à elle même une histoire drôle dont elle seule connaissait la chute.
Les autres tombaient amoureux, les couples se formaient, se défaisaient. Elle les regardait faire, le cycle de la vie se déroulant sous ses yeux. Elle passait les examens sans soucis, et une fois libérée des cours, elle repartait grimper en hauts des sommets, découvrir des endroits différents, envoyant des hiboux à ses amis sans vraiment leur rendre visite. Dans la Cordillère des Andes elle échappait de peu à la mort. Elle se jetait toujours au devant du danger sans réfléchir, avant plus tard de réaliser. Elle faisait ce voyage insensé durant un an au moins, avant de réaliser qu’elle serait à court d’argent et qu’il lui fallait donc trouver un métier. Ses parents lui proposaient de travailler avec eux. Elle refusait. Elle avait réalisé entre temps qu’elle avait besoin de fréquenter des gens de son âge. Que l’aventure pouvait attendre, au moins un peu. Il y avait autre chose qu’elle aimait. Une idée germait dans son crâne. Parcourir le monde, rassembler les ingrédients les plus rares pour faire les meilleures baguettes, jetant les sors les plus vifs et les plus puissants. Elle réalisait qu’il faudrait faire des études. Des stages. Mais ça ne lui faisait pas tellement peur.
Elle réussissait à rentrer à l’université, se mêlait à la foule des jeunes adultes, un peu perdue mais excitée à l’idée de faire des nouvelles expériences, d’apprendre dans un cadre moins castrateur. Elle travaillait avec acharnement, mais s’autorisait des aventures, qu’elles soient romantiques ou le genre à attirer des ennuis, ou les deux. Cesse d’analyser son signe astrologique pour savoir pourquoi il te traite mal, chuchotait-elle à ses amies, c’est un homme, c’est tout. Son sourire disait je peux te traiter mieux que lui. Garçons ou filles, elle avait un don pour ne pas briser les amitiés même après ces aventures, en ne faisant jamais de promesses qu’elle ne pouvait pas tenir, en ne mentant pas entre ses dents, même pour être gentille, même pour faire plaisir.
Elle décide qu'apprendre à devenir un oiseau serait à la fois utile et une manière de se libérer. Elle pourrait être discrète, s'enfuir quelquefois de ses obligations et de ce monde sédentaire qu'elle a du mal à accepter. Elle pourrait s'en servir pour aller là où personne ne va. Pour collecter les herbes les plus rares et se percher aux branches des arbres les plus hauts. La difficulté de la tâche qui s'étend devant elle ne lui fait pas peur. Après tout, apprendre a toujours été un plaisir.
Elle entend les cris des renards, perchée sur une corniche de toit, alors que l'aube se lève. Elle les écoute lui raconter le monde, leurs jappements déchirants chantant comme leur domaine, celui des champs et des prairies et des bois a changé avec le temps. Comment leurs tanières dans les sous bois à la lisière des banlieues sont recouvertes de béton et de briques. Elle pleure avec eux, ses doigts sales traçant des lignes sur les vitrines abritant les animaux empaillés, les musées, à ses yeux, plus des cimetières que quoi que ce soit d'autre. Un pied dans la nature, un pied dans la ville, elle existe à la frontière de deux mondes, entre l’ancien et le nouveau, survivant malgré tout.
Si dire qu’elle est populaire serait exagéré, son honnêteté et sa loyauté en font quelqu’un d’apprécié. La manière dont elle prend soin de son clan n’en fait certainement pas celle qui est à la tête de la meute, mais elle peut dire sans crainte qu’on la respecte. Ses exploits sur le terrain de Quidditch et en classe la rendent fière mais elle reste douce, sa propre estime d’elle même lui suffisant sans qu’elle ait besoin d’aller chercher les louanges des autres. Même pour son cercle proche, elle reste en quelque sorte un mystère, comme un animal sauvage et farouche qu’on peut apprivoiser mais jamais domestiquer. Elle est comme en fuite, l’a été depuis un moment à vrai dire, à la recherche de quelque chose sans trop savoir quoi, l’eau des averses ruisselant sur ses épaules, infiltrant les semelles de ses chaussures jusqu’à ce qu’elle se décide à rentrer, s’installant avec une tasse de thé devant une fenêtre, regardant passer le monde qui change et avec lequel elle est prête à changer.
Chronologie :
Octobre 1993- Septembre 2004 : Charlie grandit de manière nomade, son éducation faite par correspondance et avec l’assistance de ses parents, avant de recevoir sa lettre de Poudlard.
Septembre 2004- Juin 2011 : Elle fait ses études à Poudlard, dans la maison Poufsouffle, tenant le poste d'attrapeuse de l’équipe de Quidditch de sa maison à partir de sa troisième année jusqu’à la septième où elle devient capitaine.
Juin 2011-Septembre 2012 : Ses ASPICS en poche, elle décide de partir à l’aventure et voyage notamment en Amérique du Sud, en Asie centrale et en Russie. Septembre 2012 : Elle entre à Hungcalf comm étudiante en Forces Occultes
septembre 2013 : elle intègre l’équipe de Quidditch des Summerbee comme attrapeuse.
RÉSERVEZ VOTRE AVATAR
- Code:
<bottin><pris>●</pris> <b>mia wasikowska</b> ━ @"charlie rice"</bottin>
- InvitéInvité
Re: charlie - hair all a mess and eyes lit up.
Dim 4 Nov 2018 - 0:24
Bienvenue ici avec cette fiche déjà bien remplie !
- InvitéInvité
Re: charlie - hair all a mess and eyes lit up.
Dim 4 Nov 2018 - 0:37
merci beaucoup à vous deux!
- InvitéInvité
Re: charlie - hair all a mess and eyes lit up.
Dim 4 Nov 2018 - 0:56
tu sais déjà ce que je pense de ta fiche et de ton personnage
- InvitéInvité
Re: charlie - hair all a mess and eyes lit up.
Dim 4 Nov 2018 - 0:57
Hehehe merci beaucoup et oui effectivement le message est passé
- InvitéInvité
Re: charlie - hair all a mess and eyes lit up.
Dim 4 Nov 2018 - 9:34
bienvenue jolie coeur
- InvitéInvité
Re: charlie - hair all a mess and eyes lit up.
Dim 4 Nov 2018 - 10:34
Bienvenue parmi nous Bon courage pour ta fiche et amuse toi bien avec nous
- InvitéInvité
Re: charlie - hair all a mess and eyes lit up.
Dim 4 Nov 2018 - 12:11
Bienvenue jolie nomade
- InvitéInvité
Re: charlie - hair all a mess and eyes lit up.
Dim 4 Nov 2018 - 12:32
olala quel accueil! merci beaucoup
- InvitéInvité
Re: charlie - hair all a mess and eyes lit up.
Dim 4 Nov 2018 - 13:02
Bienvenue par ici Charlie
J'aime tellement ce prénom
Bon choix de cursus
J'aime tellement ce prénom
Bon choix de cursus
- InvitéInvité
Re: charlie - hair all a mess and eyes lit up.
Dim 4 Nov 2018 - 16:40
Bienvenue ici sweetie
- InvitéInvité
Re: charlie - hair all a mess and eyes lit up.
Mar 6 Nov 2018 - 15:00
Bienvenue
Bonne chance pour la suite
Bonne chance pour la suite
- InvitéInvité
Re: charlie - hair all a mess and eyes lit up.
Mar 6 Nov 2018 - 20:54
oh la jolie Mia c'est tellement rare de la voir jouée sur les forums
bienvenue à Hungcalf
bienvenue à Hungcalf
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