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la douceur de sentir la fin de soirée (charlie)[Terminé]
Mer 14 Nov 2018 - 17:33
la douceur de sentir la fin de soirée
Charlie & Fauve
« Le foyer, la lueur étroite de la lampe, la rêverie avec le doigt contre la tempe et les yeux se perdant parmi les yeux aimés, l’heure du thé fumant et des livres fermés. »
Tenue ❅ Une soirée relaxante s'offrait à la fille Vinter, rassurée d'être vendredi soir et de ne pas avoir cours de danse ni son job étudiant le lendemain. Cette fois-ci la blonde pouvait en profiter pour se reposer, réellement se reposer et profiter de son temps libre, qui était souvent consacré à ses activités hors de l'université Hungcalf. Cela faisait sept années que Fauve y étudiait et parfois, elle aimait ne plus y penser, elle qui avait toujours autant d'a priori sur les lieux scolaires, était heureuse à l'idée de rentrer chez elle. Elle faisait partie de ces personnes qui aimait marcher, musardait dans la ville afin de rentrer chez elle, face à d'autres personnes qui utilisaient la magie pour transplaner ou qui étaient pressées de rentrer. Le temps avait beau se rafraîchir et le soleil s'éclipsait pour laisser place d'ici quelques heures son amant, la lune, Fauve prenait son temps, les mains rentrées dans les poches de son manteau. Ses cheveux étaient coiffés d'ondulations et d'une coiffure vintage, comme à son habitude, son style atypique qui lui avait permis de se trouver malgré quelques regards étonnés, elle qui semblait bloquer dans une autre époque et qui ne désirait pas en sortir.
Les clés de son appartement glissèrent entre ses doigts et elle déverrouillait la porte du logement toujours chauffé grâce à un sortilège puis refermait la porte derrière elle. Premièrement, la femme se débarrassait de son manteau, de son sac, de ses gants, de son petit chapeau et de son foulard ainsi que de ses chaussures pour être à l'aise. Tout fut rangé rapidement dans son immense dressing, où une pièce lui était consacrée puis Fauve prit une douche et enfilait une robe un peu plus légère, avec des petits chaussons douillets. Ce soir, la sorcière accueillait une amie et elle se devait de préparer quelques mets afin de la recevoir convenablement, passer une soirée sympathique à deux, comme à l'époque où elles partageaient le même dortoir. Fauve préparait des petits gâteaux et des cakes salés, ainsi que des pizzas surgelées aux fromages, vu qu'elle était végétarienne, la femme ne possédait rien à base de viande et de poisson. Elle terminait tous les préparatifs et déposait le tout sur la table basse en bas du canapé et s'y installait en regardant la télévision, un reportage sur le monde, ses petits bijoux et coins de paradis.
La sonnette retentit dans l'appartement et la petite blonde venait ouvrir la porte à son amie, la faisant rentrer à l'intérieur avec cet adorable sourire aux lèvres. « Tu es en retard, Rice. » Elle croisait ses bras contre sa poitrine et ne cessait pas de sourire malgré tout, d'un côté Fauve était rassurée de s'être faite des amis vu sa peur phobique des autres depuis Poudlard. Fauve retournait s'asseoir contre le canapé tout en faisant signe à Charlie, appuyant son bras contre le dossier du meuble, son menton contre son poing fermé. « Qu'est-ce qui t'a pris autant de temps ? » Elle déposait son regard bleu dans le sien, un air taquin dans ce dernier. « Qu'est-ce qui est plus important que moi ? » Demandait la jeune femme, ironique, rentrant peu à peu dans l'humour de sa douce Charlie.
Les clés de son appartement glissèrent entre ses doigts et elle déverrouillait la porte du logement toujours chauffé grâce à un sortilège puis refermait la porte derrière elle. Premièrement, la femme se débarrassait de son manteau, de son sac, de ses gants, de son petit chapeau et de son foulard ainsi que de ses chaussures pour être à l'aise. Tout fut rangé rapidement dans son immense dressing, où une pièce lui était consacrée puis Fauve prit une douche et enfilait une robe un peu plus légère, avec des petits chaussons douillets. Ce soir, la sorcière accueillait une amie et elle se devait de préparer quelques mets afin de la recevoir convenablement, passer une soirée sympathique à deux, comme à l'époque où elles partageaient le même dortoir. Fauve préparait des petits gâteaux et des cakes salés, ainsi que des pizzas surgelées aux fromages, vu qu'elle était végétarienne, la femme ne possédait rien à base de viande et de poisson. Elle terminait tous les préparatifs et déposait le tout sur la table basse en bas du canapé et s'y installait en regardant la télévision, un reportage sur le monde, ses petits bijoux et coins de paradis.
La sonnette retentit dans l'appartement et la petite blonde venait ouvrir la porte à son amie, la faisant rentrer à l'intérieur avec cet adorable sourire aux lèvres. « Tu es en retard, Rice. » Elle croisait ses bras contre sa poitrine et ne cessait pas de sourire malgré tout, d'un côté Fauve était rassurée de s'être faite des amis vu sa peur phobique des autres depuis Poudlard. Fauve retournait s'asseoir contre le canapé tout en faisant signe à Charlie, appuyant son bras contre le dossier du meuble, son menton contre son poing fermé. « Qu'est-ce qui t'a pris autant de temps ? » Elle déposait son regard bleu dans le sien, un air taquin dans ce dernier. « Qu'est-ce qui est plus important que moi ? » Demandait la jeune femme, ironique, rentrant peu à peu dans l'humour de sa douce Charlie.
(c) DΛNDELION
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Re: la douceur de sentir la fin de soirée (charlie)[Terminé]
Ven 16 Nov 2018 - 17:05
Malgré son rendez vous avec Fauve, Charlie était restée discutée longuement après les cours avec son professeur de botanique d’un livre qu’elle avait lu sur les arbres anti-gravité que faisait pousser un sorcier au Népal. Même si l’enseignant avait d’abord ri à la suggestion de Charlie d’utiliser ce type de bois pour faire des baguettes, il y avait ensuite prêté une nouvelle attention. Une baguette qu’on ne pourrait pas faire tomber au sol ou qui pourrait être plus efficace pour de nombreux sortilèges, comme bien évidemment Wingardium Leviosa mais aussi d’autres, cela n’était pas une idée si farfelue. La discussion était très intéressante, sauf qu’à la fin Charlie s’était rappelé qu’elle était pressée par le temps. Elle avait donc détalé dans les couloirs après avoir salué le professeur, et s’était précipité jusqu’à sa chambre.
Là, elle avait enfilé un pantalon étroit noir à taille haute aux jambes légèrement retroussées, dans lequel elle avait rentré une chemise un peu trop grande pour elle, rajoutant par dessus un manteau en laine épaisse mais plutôt fluide noir sur lequel des lignes blanches dessinaient des carreaux. Elle enfila ses boots, attrapa la boite de patacitrouilles qu’elle avait réservées pour l’occasion, et se dirigea vers l’extérieur du campus en marchant aussi vite que ses jambes le lui permettaient. Ayant franchi le portail, elle transplana dans un ‘crac’ sonore, pour se retrouver devant chez Fauve. Elle monta les marches quatre à quatre et une fois arrivée sur le pallier, prit deux minutes pour reprendre son souffle avant de sonner. Ses cheveux étaient ébouriffés et ses joues rouges mais à part ça, elle était à peu près présentable.
Lorsque la porte s’ouvrit, révélant la jeune femme blonde au look vintage, Charlie sourit, son regard comme toujours légèrement décalé afin de ne pas croiser celui de Fauve. Autant lorsqu’elle était plus jeune on s’était moqué d’elle pour ça, ou bien on l’avait trouvé bizarre, juste parce qu’elle n’était pas à l’aise avec le fait de regarder les gens dans les yeux la plupart du temps (bon, ça et ses compétences sociales proches de zéro), autant en grandissant les gens pour la plupart acceptaient cela comme un trait supplémentaire de sa personnalité loufoque mais charmante. Ainsi donc, elle fit un sourire en biais, n’ayant de contact visuel avec son amie que part des petits coups d’œil courts.
Fauve plaisanta sur son retard, comme si c’était quelque chose d’inhabituel, et Charlie répondit aussi sur le ton de l’humour. « Une magicienne n’est jamais en retard, ni en avance d’ailleurs. Elle arrive précisément lorsqu’elle l’a décidé. » Cela faisait quelques années qu’elles se connaissaient maintenant, Fauve était donc habituée aux frasques de la drôle de sorcière. Elles entrèrent toutes deux dans l’appartement que Charlie embrassa du regard. Certes, l’endroit était charmant, néanmoins l’époque où elles vivaient toutes les deux lui manquait atrocement. Elles ne passaient plus autant de temps ensemble à présent, et cela peinait la jeune femme. Elle détailla sa silhouette d’un coup d’œil discret, suivant les lignes harmonieuses et élégantes avec intérêt, puis elle s’interrompit brusquement lorsque Fauve s’adressait à elle, plongeant ses yeux dans ceux de Charlie, qui eut beaucoup de mal à empêcher ses joues de s’empourprer, et détourna rapidement le regard, comme à son habitude. « Ah, tu me connais, toujours en vadrouille… J’étais encore en train de m’attirer des ennuis. » C’était faux, mais depuis le temps qu’elles se connaissaient, Fauve avait eu l’occasion d’être spectatrice d’un certain nombre de ses aventures, ou du moins des retours de celles ci, et l’avait plus d’une fois aidée à panser ses plaies. Peut être était-ce comme ça que ce béguin pour elle était né. Charlie ne saurait dire.
Elle eut un nouveau sourire en biais lorsque la jeune femme blonde l’interrogea une nouvelle fois, toujours sur le ton de la plaisanterie. « Allons, rien du tout, tu sais bien que tu es ma priorité numéro un. » Répondit-elle du tac au tac, avec un clin d’œil rapide. « C’est d’ailleurs pour ça que j’ai ramené de quoi compléter le délicieux en-cas que tu as préparé », annonça-t-elle avant de tendre la boite de patacitrouilles qu’elle avait encore à la main.
Elle se débarrassa de son manteau qui alla, d’un coup de baguette, se percher sur le portemanteau, et se laissa tomber dans le canapé dans une posture peu élégante. « J’espère que tu as prévu assez, je suis tellement affamée que je pourrais manger un Re’em entier. » Elle eut un petit rire et se vautra encore un peu plus dans le canapé, retirant également ses chaussures en poussant sur le talon avec la pointe du pied opposé. Charlie pouvait faire beaucoup de choses quand quelqu’un lui plaisait, mais faire attention à ses manières ne lui venait en général même pas à l’esprit. Ce n’était pas pour rien qu’en terme de romance, elle n’était pas particulièrement douée ou prolifique. Mais à vrai dire, ça ne la dérangeait pas. Ce qui la dérangeait, en revanche, c’était de ne pas être honnête avec Fauve. Elle lui jeta un nouveau regard en coin, aussi discrètement que possible, et eut un nouveau sourire en biais. « Alors, qu’est-ce que tu as prévu ce soir ? » Elle ne précisa pas qu’elle avait du travail dans la matinée et qu’elle devait donc rentrer à une heure raisonnable, parce que ce n’était pas important. Ce qui était important c’était le temps qu’elle passait avec l’adorable Fauve.
lumos maxima
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Re: la douceur de sentir la fin de soirée (charlie)[Terminé]
Sam 17 Nov 2018 - 18:18
la douceur de sentir la fin de soirée
Charlie & Fauve
« Le foyer, la lueur étroite de la lampe, la rêverie avec le doigt contre la tempe et les yeux se perdant parmi les yeux aimés, l’heure du thé fumant et des livres fermés. »
Tenue ❅ Fauve aimait passer du temps avec ses amis maintenant qu’elle n’était plus intimidée et insultée. Bien que ce passé avait laissé de profondes traces en elle avec un nombre important de traumatises, la blonde était plus rayonnante que jamais et se montrait constamment sous son meilleur jour, radieuse et souriante. Elle était ainsi la Vinter, essayant de se reconstruire après avoir été détruite à plusieurs reprises. Alors l’étudiante chérissait ces moments d’intimités et de partages avec ceux qui étaient importants pour elle, savourant le fait de l’être en retour et d’être considérée, non moquée. C’était avec son habituel sourire que la jeune femme avec son style atypique rentrait chez elle, pleine de joie et d’excitation à l’idée de se retrouver seule avec son ancienne camarade de chambre. Charlie l’avait considérablement aidé dès sa première année et Fauve lui en serait toujours redevable, ses attentions ayant profondément touché la sorcière.
La Summerbee s’était douchée puis habillée d’une robe plus légère et fluide, qui ne serait pas encombrante ou étouffante pour le reste de la soirée. Elle s’était aussi mise aux fourneaux, préparant de quoi calmer leur appétit et tenir toute la soirée ensemble, sans que l’une ne meurt de soif ou de faim. D’ailleurs, la blonde sortait le pack de bières et quelques bouteilles d’alcool un peu plus fort, avec de l’eau pour boissons, Fauve avait toujours aimé l’alcool bien qu’elle n’en consommait pas régulièrement. Ensuite, la blonde avait attendu son amie qui avait du retard, peut-être lui était-il arrivé une de ses nombreuses péripéties qui n’arrivait qu’à elle ? Cela n’étonnait guère Fauve, qui s’était habituée aux aventures rocambolesques de Charlie.
Le bruit de la sonnette de l’appartement de Fauve retentit et elle se levait immédiatement pour venir lui ouvrir la porte, souriante comme à son habitude. Elle ne se gênait pas pour lui faire remarquer son retard, sur un ton humoristique, la blonde était sans filtre et il lui était impossible de mentir ou de taire ses pensées, cela faisait partie de son charme. Au sujet des ennuis, l’étudiante riait en haussant les épaules : « Pourquoi est-ce que cela ne m’étonne pas ? » Non, rien d’inhabituel lorsque l’on connaissait la fille Rice. Elle la fit ensuite rentrer dans le salon après s’être débarrassée de ses affaires et Fauve la regardait agir, le fait que la blonde regardait toujours les autres dans les yeux était déstabilisante et la sorcière l’avait rapidement compris lorsqu’elle avait rencontré Charlie. « Je sais que je suis ta priorité. » Lança Fauve en saisissant le paquet que lui tendait l’autre étudiante, paquet qu’elle déposait avec les autres plats sur la table basse face au canapé.
Tandis que Charlie se laissait tomber sur le sofa, Fauve s’asseyait, de cette élégance folle qu’elle avait toujours eue, sur le canapé en pliant ses jambes ensemble, le dos contre le dossier. Puis, son regard déviait sur Charlie lorsque cette dernière évoquait son appétit monstrueux. « J’ai de quoi satisfaire ton appétit avant que tu ne t’en prennes à une créature innocente. » Elle lui désignait du regard ce qu’elle avait préparé et prit une tranche d’un cake courgette et chèvre dont la blonde raffolait ainsi qu’une bière décapsulée. Fauve se tournait par la suite vers Charlie et glissait sa bière jusqu’à ses lèvres charnues buvant un coup avant de répondre. « Je ne sais pas mais sûrement profiter de ta présence. » Elle lui glissait ceci avec un large sourire, sa paume contre une de ses cuisses. « Est-ce que tu as des envies particulières, Cha ? » Fauve buvait à nouveau, sans quitter sa partenaire du regard, d’ailleurs sa paume venait glisser dans la longue et fine chevelure de la Summerbee, d’un geste tendre et affectueux.
La Summerbee s’était douchée puis habillée d’une robe plus légère et fluide, qui ne serait pas encombrante ou étouffante pour le reste de la soirée. Elle s’était aussi mise aux fourneaux, préparant de quoi calmer leur appétit et tenir toute la soirée ensemble, sans que l’une ne meurt de soif ou de faim. D’ailleurs, la blonde sortait le pack de bières et quelques bouteilles d’alcool un peu plus fort, avec de l’eau pour boissons, Fauve avait toujours aimé l’alcool bien qu’elle n’en consommait pas régulièrement. Ensuite, la blonde avait attendu son amie qui avait du retard, peut-être lui était-il arrivé une de ses nombreuses péripéties qui n’arrivait qu’à elle ? Cela n’étonnait guère Fauve, qui s’était habituée aux aventures rocambolesques de Charlie.
Le bruit de la sonnette de l’appartement de Fauve retentit et elle se levait immédiatement pour venir lui ouvrir la porte, souriante comme à son habitude. Elle ne se gênait pas pour lui faire remarquer son retard, sur un ton humoristique, la blonde était sans filtre et il lui était impossible de mentir ou de taire ses pensées, cela faisait partie de son charme. Au sujet des ennuis, l’étudiante riait en haussant les épaules : « Pourquoi est-ce que cela ne m’étonne pas ? » Non, rien d’inhabituel lorsque l’on connaissait la fille Rice. Elle la fit ensuite rentrer dans le salon après s’être débarrassée de ses affaires et Fauve la regardait agir, le fait que la blonde regardait toujours les autres dans les yeux était déstabilisante et la sorcière l’avait rapidement compris lorsqu’elle avait rencontré Charlie. « Je sais que je suis ta priorité. » Lança Fauve en saisissant le paquet que lui tendait l’autre étudiante, paquet qu’elle déposait avec les autres plats sur la table basse face au canapé.
Tandis que Charlie se laissait tomber sur le sofa, Fauve s’asseyait, de cette élégance folle qu’elle avait toujours eue, sur le canapé en pliant ses jambes ensemble, le dos contre le dossier. Puis, son regard déviait sur Charlie lorsque cette dernière évoquait son appétit monstrueux. « J’ai de quoi satisfaire ton appétit avant que tu ne t’en prennes à une créature innocente. » Elle lui désignait du regard ce qu’elle avait préparé et prit une tranche d’un cake courgette et chèvre dont la blonde raffolait ainsi qu’une bière décapsulée. Fauve se tournait par la suite vers Charlie et glissait sa bière jusqu’à ses lèvres charnues buvant un coup avant de répondre. « Je ne sais pas mais sûrement profiter de ta présence. » Elle lui glissait ceci avec un large sourire, sa paume contre une de ses cuisses. « Est-ce que tu as des envies particulières, Cha ? » Fauve buvait à nouveau, sans quitter sa partenaire du regard, d’ailleurs sa paume venait glisser dans la longue et fine chevelure de la Summerbee, d’un geste tendre et affectueux.
(c) DΛNDELION
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Re: la douceur de sentir la fin de soirée (charlie)[Terminé]
Dim 18 Nov 2018 - 2:02
Les deux jeunes femmes échangèrent quelques plaisanteries avant d’aller s’installer sur le canapé, devant la table basse recouverte de mets divers et variés. Charlie s’affala comme à son habitude et ne put s’empêcher d’observer Fauve qui s’asseyait avec élégance. Dieu que cette fille était délicate, Charlie aurait pu en pleurer. Néanmoins, elle continua la conversation, évoquant le fait qu’elle aurait pu avaler globalement n’importe quelle créature assez grosse qui passerait à sa portée, et son amie la rassura sur le fait qu’elle avait prévu assez à manger. En jetant un coup d’œil aux diverses préparations, la grande blonde n’eut pas de souci à la croire. « Effectivement, j’ai eu tort de douter de tes talents de maîtresse de maison et de protectrice des animaux qui risqueraient de tomber entre mes griffes… » rétorqua-t-elle sur le ton de la plaisanterie. De toute façon, Fauve s’occupait toujours d’elle avec tendresse et elle tentait de le lui rendre, mais soupçonnait que c’était tout cela qui l’avait faite tomber dans son propre piège. « Ne tombe pas sous mon charme, hein, en général les hétéros ne peuvent pas me résister » avait elle plaisanté alors que les deux jeunes femmes ne se connaissaient pas encore depuis très longtemps. Elle s’était faite prendre à son propre piège. Néanmoins, elle n’arrivait pas à faire comme d’habitude lorsque quelqu'un lui plaisait, lancer le sujet sur la table l’air de rien, et passer à autre chose. Peut être parce qu’elle avait peur de perdre l’amitié de son ancienne colocataire, alors qu’il lui semblait qu’elles avaient créé quelque chose de précieux avec le temps. Néanmoins, il faudrait bien qu’un jour elle se résigne à lui dire la vérité.
Charlie imita Fauve et se saisit également d’une bière, qu’elle porta directement à ses lèvres, aspirant la mousse et laissant le breuvage rafraîchissant la désaltérer. Elle réussit à ne pas s’étouffer aux paroles suivantes de la blonde. Clairement, elle regrettait d’avoir instauré ce genre de jeu avec elle. Ou alors Fauve était comme ça naturellement, avec tout le monde. Elle n’aurait sû dire. Mais à force, son crush lui faisait davantage remarquer ce genre de comportement. Lorsqu’elle l’interrogea sur ses « envies », Charlie eut le plus grand mal à se retenir de rétorquer quelque chose comme « ouais, là tout de suite coller ma bouche contre ta bouche», mais elle y parvint et se contenta d’un sourire de traviole. « Rien de spécial. Tu avais une idée ? » parvint-elle à articuler. Lorsque la ravissante jeune femme passa sa main dans ses cheveux, elle essaya de se rappeler qu’avant d’avoir le béguin pour elle, elle n’aurait jamais trouvé ça bizarre. Mais bon dieu, les hétéros faisaient tout le temps des trucs comme ça. Elle tenta de se détendre, repliant un genou sous elle, se tournant légèrement vers Fauve, fixant son regard légèrement de côté par rapport au visage de la demoiselle, ce qui était, dans son cas, ce qu’on pouvait obtenir de plus proche d’un vrai regard en face. Ce que faisait Fauve, la manière dont elle se comportait, était certainement parfaitement innocente. Non, se dit Charlie, le problème c’était elle et sa perception tordue des choses. Elle et son malaise quant au contact physique. Mais sa ravissante ancienne colocataire était affectueuse. Elle ne pouvait pas s’en plaindre.
« Tu as fait quelque chose de nouveau avec tes cheveux ? » demanda-t-elle de but en blanc, plus pour arrêter de se perdre dans ses pensées qu’autre chose. « Ça te va bien, en tout cas. » Oui, allez Charles, s’encourageait-elle mentalement, comporte toi normalement et tout va bien se passer. Elle prit une nouvelle gorgée de sa bière ainsi qu’une tranche de cake qu’elle porta à sa bouche, savourant la préparation. « C’est délicieux, tu es vraiment un cordon bleu », déclara-t-elle avec un sourire, la bouche toujours à demie pleine. Elle finit la tranche en question en quelques bouchées, ses joues remplies de nourriture la faisant ressembler pendant un instant à un boursouf. Elle termina de mâcher et reprit une gorgée de bière pour faire passer le tout, avant d’appuyer son coude sur le dossier du canapé et son menton sur sa paume. « Alors, qu’est-ce que tu racontes ? Quoi de nouveau au travail, la danse, tout ça ? » Elle eut un sourire et s’autorisa même à regarder la jeune femme dans les yeux rapidement avant d’explorer la pièce du regard, tout en tendant l’oreille. Même si cela l’avait peut être déstabilisée les premières fois, Fauve savait à présent que ce n’était pas parce qu’elle ne la regardait pas qu’elle ne l’écoutait pas.
lumos maxima
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Re: la douceur de sentir la fin de soirée (charlie)[Terminé]
Dim 18 Nov 2018 - 9:48
la douceur de sentir la fin de soirée
Charlie & Fauve
« Le foyer, la lueur étroite de la lampe, la rêverie avec le doigt contre la tempe et les yeux se perdant parmi les yeux aimés, l’heure du thé fumant et des livres fermés. »
Les deux femmes ne perdaient pas plus de temps et venaient s’installer sur le confortable canapé du salon, face à la table garnie de mets divers et variés afin de se remplir la panse. La blonde avait toujours aimé être derrière les fourneaux, par passion et non par obligation car même si Fauve était d’une gentillesse incomparable, son caractère bien trempé faisait qu’elle ne supportait pas le sexisme et qu’elle ne pouvait pas s’empêcher de leur faire fermer leur bouche. Pourtant, l’étudiante le faisait toujours avec le sourire, laissant les autres sceptiques face à ses attentions. Fauve avait cette chance de se faire comprendre facilement, caractère qu’elle avait développé après Poudlard et même si parfois il lui était plus aisé de se laisser marcher dessus, la blonde craignait de revivre une même situation que dans le passé. Profond traumatisme qui travaillait encore et toujours la sorcière, encore suivie par un psychologue mais c’était un secret que tout le monde ignorait.
Fauve riait à la remarque de son amie, elle, fervent défenseur des animaux et des créatures. Elle avait toujours pris soin d’eux et de ses amis, ce côté affectueux qui plaisait aux autres, disons que Fauve aimerait qu’on s’occupe d’elle par moments mais cette tendresse, cette douceur, elle s’occupait d’eux avec plaisir parce que la blonde aimait sincèrement son entourage. La paume de l’étudiante venait claquer sans grande violence la cuisse de Charlie en lui disant : « Je vais t’apprendre moi, à douter de mes talents. » Elle fit ensuite glisser sa bière jusqu’à ses lèvres et en but quelques gorgées, déposant ensuite la bouteille en verre contre la table basse. « Absolument pas. » Tant que la blonde profitait de la présence de son amie, elle était heureuse et se portait bien. C’est ainsi que sa paume glissait dans la chevelure de son amie, qu’elle caressait délicatement, ses doigts glissant dans ses longs et fins cheveux. Beauté divine.
Elle redressait son regard vers celui de Charlie puis, fixait ses traits sans gêne, un éternel sourire aux lèvres. L’étudiante hochait négativement la tête. « Non, je les ai seulement détachés et ils sont encore un peu humides. » Son carré blond n’était absolument pas coiffé comme d’habitude vu que Fauve sortait de la douche et qu’elle s’était décoiffée et démaquillée. Elle se disait seulement que Charlie était intimidée et que cette dernière cherchait à détourner la conversation. « Merci. » Ses doigts glissaient désormais contre la joue de Charlie puis Fauve s’en éloignait en reprenant de quoi manger. Il était vrai que Fauve était parfois un peu trop avenante ou tactile mais elle ne comprenait pas comment une simple amie pouvait en être embarrassée alors qu’avant, ce n’était pas le cas. La blonde avait peut-être fait quelque chose qui avait blessé Charlie, elle l’ignorait.
« J’ai un spectacle la semaine prochaine, avec un solo à la clé. » Lançait la sorcière à son amie tout en buvant à nouveau. Cependant, une toute autre question lui brûlait les lèvres. Fauve se penchait vers elle en posant ses paumes contre le canapé. « Est-ce que j’ai fait quelque chose de mal ? » Elle la fixait de son regard bleu. « Tu es différente avec moi ces derniers temps. » Fauve marquait une pause. « Lorsque je te touchais, cela ne te dérangeait pas et là... » Sa paume glissait contre son bras jusqu’à sa joue, tournant le visage de son ancienne colocataire vers elle, la forçant à la regarder. « Tu rougis, tu perds tes moyens, tu m’évites alors que cela ne te gênait pas avant, quand on dormait ensemble. » Fauve avait toujours eu besoin de compagnie et de réconfort, chose qu’elle ne trouvait plus chez Charlie et ceci la désolait. « Alors, dis-moi si je t’ai blessé au lieu de m’éviter, s’il te plaît. » La blonde la fixait de son regard tendre, laissant retomber lentement sa paume contre le canapé en maintenant une proximité entre leurs visages. « J’ai besoin de toi. »
Fauve riait à la remarque de son amie, elle, fervent défenseur des animaux et des créatures. Elle avait toujours pris soin d’eux et de ses amis, ce côté affectueux qui plaisait aux autres, disons que Fauve aimerait qu’on s’occupe d’elle par moments mais cette tendresse, cette douceur, elle s’occupait d’eux avec plaisir parce que la blonde aimait sincèrement son entourage. La paume de l’étudiante venait claquer sans grande violence la cuisse de Charlie en lui disant : « Je vais t’apprendre moi, à douter de mes talents. » Elle fit ensuite glisser sa bière jusqu’à ses lèvres et en but quelques gorgées, déposant ensuite la bouteille en verre contre la table basse. « Absolument pas. » Tant que la blonde profitait de la présence de son amie, elle était heureuse et se portait bien. C’est ainsi que sa paume glissait dans la chevelure de son amie, qu’elle caressait délicatement, ses doigts glissant dans ses longs et fins cheveux. Beauté divine.
Elle redressait son regard vers celui de Charlie puis, fixait ses traits sans gêne, un éternel sourire aux lèvres. L’étudiante hochait négativement la tête. « Non, je les ai seulement détachés et ils sont encore un peu humides. » Son carré blond n’était absolument pas coiffé comme d’habitude vu que Fauve sortait de la douche et qu’elle s’était décoiffée et démaquillée. Elle se disait seulement que Charlie était intimidée et que cette dernière cherchait à détourner la conversation. « Merci. » Ses doigts glissaient désormais contre la joue de Charlie puis Fauve s’en éloignait en reprenant de quoi manger. Il était vrai que Fauve était parfois un peu trop avenante ou tactile mais elle ne comprenait pas comment une simple amie pouvait en être embarrassée alors qu’avant, ce n’était pas le cas. La blonde avait peut-être fait quelque chose qui avait blessé Charlie, elle l’ignorait.
« J’ai un spectacle la semaine prochaine, avec un solo à la clé. » Lançait la sorcière à son amie tout en buvant à nouveau. Cependant, une toute autre question lui brûlait les lèvres. Fauve se penchait vers elle en posant ses paumes contre le canapé. « Est-ce que j’ai fait quelque chose de mal ? » Elle la fixait de son regard bleu. « Tu es différente avec moi ces derniers temps. » Fauve marquait une pause. « Lorsque je te touchais, cela ne te dérangeait pas et là... » Sa paume glissait contre son bras jusqu’à sa joue, tournant le visage de son ancienne colocataire vers elle, la forçant à la regarder. « Tu rougis, tu perds tes moyens, tu m’évites alors que cela ne te gênait pas avant, quand on dormait ensemble. » Fauve avait toujours eu besoin de compagnie et de réconfort, chose qu’elle ne trouvait plus chez Charlie et ceci la désolait. « Alors, dis-moi si je t’ai blessé au lieu de m’éviter, s’il te plaît. » La blonde la fixait de son regard tendre, laissant retomber lentement sa paume contre le canapé en maintenant une proximité entre leurs visages. « J’ai besoin de toi. »
(c) DΛNDELION
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Re: la douceur de sentir la fin de soirée (charlie)[Terminé]
Dim 18 Nov 2018 - 14:48
Alors qu’elles continuaient à échanger des plaisanteries, Charlie ne pouvait s’empêcher d’observer Fauve à la dérobée. Cette fille avait, à peu de choses près, tout pour elle. Ça commençait, à force, à devenir compliqué de faire comme si de rien n’était lorsque la danseuse se montrait tactile et affectueuse. Charlie détourna tant bien que mal la conversation vers la coiffure de Fauve, et se sentit un peu bête lorsque la jeune femme précisa qu’ils étaient juste un peu humides. Elle qui ne prenait qu’assez peu soin de sa crinière et la laissait en général voler aux quatre vents, ou bien l’attachait nonchalamment pour des raisons pratiques, elle avait été persuadée que dans la légère ondulation de la chevelure de son amie, il y avait quelque chose qui avait été fait exprès mais non, même pas. C’était naturel. God, elle était bien trop parfaite. Charlie ne put s’empêcher de tressaillir lorsque Fauve lui caressa la joue du bout des doigts. Bon dieu, Charlie, concentre toi. Tu vas finir par rendre la situation gênante, si ce n’est pas déjà le cas. Elle s’efforça à respirer normalement lorsque la ravissante jeune femme éloigna sa main. Il fallait qu’elle lui dise. Il fallait vraiment qu’elle lui dise.
Alors que la grande blonde l’interrogeait sur les évènements qui marquaient sa vie, la demoiselle au look vintage expliqua qu’elle avait une représentation. « Oh, c’est vrai. Ça m’était sorti de la tête. Je viendrai te voir, si tu veux ! » Lança la summerbee d’un ton enjoué. Elle prit une gorgée de bière et fut immédiatement prise au dépourvu par la question de Fauve, manquant de s’étouffer avec sa boisson. Merde, c’était si visible que ça ? Elle avait fait pourtant de son mieux, mais elle aurait dû savoir que cela ne suffirait pas. Son amie était intuitive, et elle plutôt mauvaise pour ce qui était des conventions sociales déjà en temps normal, la faute à une enfance passée à crapahuter par monts et par vaux, sans cercle social stable. Mais alors, là… « Ah, non c’est pas… C’est pas ça… » Hasarda-t-elle en fuyant le regard bleu de la jeune femme. « C’est pas du tout de ta faute, c’est moi qui… » Elle cherchait une excuse, quelque chose à dire pour justifier son comportement étrange. Par Merlin, elle était vraiment très près… C’était tentant, et en même temps même elle savait que ça serait totalement inapproprié. Ceci dit, peut être qu’il valait mieux arrêter les frais et tout déballer ?
Charlie tenta un sourire de traviole, son cœur battant à toute vitesse dans sa cage thoracique. « Euh… Tu te souviens quand je t’ai dit de ne pas tomber sous mon charme quand on s’est rencontrées ? » Elle hésita. « C’était une blague à l’époque. » Son souffle se raccourcissait et ses mains étaient prises d’un imperceptible tremblement. « Mais, euh… J’ai déconné. Disons juste que j’ai pas suivi mon propre conseil. » C’était peut être un peu trop cryptique. Autant dire réellement les choses, non ? C’était certainement mieux. « Ce que j’essaie de te dire, euh… C’est que ça fait un moment que j’ai du mal à te voir seulement comme une amie. » Ses joues étaient rouges de honte et elle fixait les jointures de ses mains posées sur le canapé. « Désolée. J’attends absolument rien de toi, mais j’imagine qu’il valait mieux que je te dise les choses avant que tu ne penses vraiment que j’étais en colère contre toi. » Bon. La bombe était lâchée. Maintenant restait à voir l’impact qu’elle aurait. « Je comprendrai si tu veux que je parte, » articula-t-elle. Certes, Charlie était une habituée des lignes flous, des amitiés avec un peu plus si affinités, des réveils dans le lit de personnes qu’elle considérait comme des amis et avec qui elle reprenait, en général sans difficulté, une relation ordinaire. Mais avec Fauve, c’était un peu différent. Peut être parce qu’elle était plus proche d’elle que de la plupart des autres gens qu’elle connaissait.
« Tu te rappelles la fois où je suis rentrée en sang parce que j’étais persuadée qu’un poireau aurait le même effet sur un kappa qu’un concombre ?» Elle eut un petit rire. « Je m’étais complètement plantée. Mais tu t’es même pas moquée de moi. T’as désinfecté toutes les morsures sans rien dire. Je crois que c’est là que j’ai compris. » Ce n’était pas la seule fois où Charlie s’était attiré des ennuis et que Fauve avait été là pour l’aider à se remettre sur pattes, mais clairement, c’était un souvenir qui lui était cher. Alors que la jeune femme au regard azur avait appliqué pansements, désinfectant et autres produits, ça avait frappé Charlie en pleine poitrine. Ce n’était pas juste de l’amitié qu’elle ressentait pour elle.
lumos maxima
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Re: la douceur de sentir la fin de soirée (charlie)[Terminé]
Dim 18 Nov 2018 - 15:44
la douceur de sentir la fin de soirée
Charlie & Fauve
« Le foyer, la lueur étroite de la lampe, la rêverie avec le doigt contre la tempe et les yeux se perdant parmi les yeux aimés, l’heure du thé fumant et des livres fermés. »
Fauve était incapable de garder pour elle ce qu’elle pensait et bien que la femme n’était pas blessante de par sa douceur et son côté tendre, parfois elle était un peu trop directe et embarrassait les autres. On pardonnait rapidement à cette poupée, qui ne cherchait rien d’autre que de l’attention en retour, elle qui avait longtemps été victime des autres, un objet de haine. Alors la blonde ne pouvait pas s’empêcher de confier son avis sur leur relation à son amie Charlie, elle qui semblait de plus en plus mal à l’aise avec elle. Au départ, Fauve pensait que la Summerbee lui en voulait d’avoir quitté le dortoir et de s’être, en quelque sorte, « éloignée » de leur cocon et des habitudes qu’elles partageaient. Elles ne partageaient plus le même lit ni les mêmes conversations et cela peinait la jeune Vinter qui se sentait encore aujourd’hui responsable.
Alors que la blonde s’approchait d’elle afin de lui confier ce qui la chagrinait, la réaction de Charlie ne manquait pas de chambouler Fauve qui se reculait légèrement. Pour autant, l’étudiante l’écoutait avec attention, son regard tendre posé sur Charlie bien qu’elle continuait d’esquiver son regard. La sorcière était de ceux qui écoutait avec passion et attention tout ce qu’on lui disait, de cette douceur folle dont seule Fauve avait le secret et pourtant, elle semblait perdue lorsque Charlie se confiait finalement à son ancienne colocataire. La danseuse avait toujours été incapable d’être amoureuse, traumatisée par ses années d’intimidation alors elle ne parvenait plus à comprendre les sentiments amoureux des autres. Elle était bloquée, son estime de soi inexistante était à l’origine de ce blocage pourtant Fauve ne se refusait pas les coups d’un soir, hommes ou femmes, ami ou non, légèrement plus jeunes ou plus âgés, elle ne s’interdisait rien. Mais lorsqu’il s’agissait d’amour, Fauve était dans l’incompréhension la plus totale.
Pourtant, Fauve restait sans voix face aux révélations de son amie et son inquiétude se lisait sur son visage. Qu’est-ce qu’elle pouvait bien lui dire ? Elle ne comprenait pas. Alors la blonde fut rassurée de l’entendre continuer sur un de leurs souvenirs, celui où Fauve avait une énième fois prit soin d’elle, lui avait évité une affreuse douleur alors l’étudiante ne pouvait pas s’empêcher de sourire. « Oui, je m’en souviens. Tu étais rentrée en sang, tu avais du mal à tenir sur tes jambes alors j’ai passé la nuit à te soigner et à veiller sur toi afin que tu ne manques de rien. » Fauve terminait sa bière et laissait un long silence entre elles, le temps d’un instant avant de poser sa paume sur la cuisse de Charlie. « Ne pars pas. » Elle plongeait un instant son regard dans le sien, rare échange visuel entre elles.
« Si tu avais envie de coucher avec moi, pourquoi est-ce que tu n’as rien dit ? » Chose qui devait arriver, Fauve n’avait pas compris la nature des sentiments de Charlie et pensait qu’elle avait seulement une attirance envers elle, l’envie de partager plus en profondeur le même lit le temps d’une soirée. Elle pinçait ses lèvres. « Tu sais pourtant que je n’ai pas d’orientation particulière, non ? » Ou peut-être que Charlie l’ignorait, étant donné que Fauve abordait très peu ce sujet. Elle lui avait juste dit qu’elle était incapable de ressentir des sentiments amoureux pour quelqu’un ou peut-être pas. Fauve glissait une mèche blonde derrière son oreille et se mettait à caresser lentement la cuisse de Charlie vue la proximité entre leurs corps, son regard bleu dans le sien.
Alors que la blonde s’approchait d’elle afin de lui confier ce qui la chagrinait, la réaction de Charlie ne manquait pas de chambouler Fauve qui se reculait légèrement. Pour autant, l’étudiante l’écoutait avec attention, son regard tendre posé sur Charlie bien qu’elle continuait d’esquiver son regard. La sorcière était de ceux qui écoutait avec passion et attention tout ce qu’on lui disait, de cette douceur folle dont seule Fauve avait le secret et pourtant, elle semblait perdue lorsque Charlie se confiait finalement à son ancienne colocataire. La danseuse avait toujours été incapable d’être amoureuse, traumatisée par ses années d’intimidation alors elle ne parvenait plus à comprendre les sentiments amoureux des autres. Elle était bloquée, son estime de soi inexistante était à l’origine de ce blocage pourtant Fauve ne se refusait pas les coups d’un soir, hommes ou femmes, ami ou non, légèrement plus jeunes ou plus âgés, elle ne s’interdisait rien. Mais lorsqu’il s’agissait d’amour, Fauve était dans l’incompréhension la plus totale.
Pourtant, Fauve restait sans voix face aux révélations de son amie et son inquiétude se lisait sur son visage. Qu’est-ce qu’elle pouvait bien lui dire ? Elle ne comprenait pas. Alors la blonde fut rassurée de l’entendre continuer sur un de leurs souvenirs, celui où Fauve avait une énième fois prit soin d’elle, lui avait évité une affreuse douleur alors l’étudiante ne pouvait pas s’empêcher de sourire. « Oui, je m’en souviens. Tu étais rentrée en sang, tu avais du mal à tenir sur tes jambes alors j’ai passé la nuit à te soigner et à veiller sur toi afin que tu ne manques de rien. » Fauve terminait sa bière et laissait un long silence entre elles, le temps d’un instant avant de poser sa paume sur la cuisse de Charlie. « Ne pars pas. » Elle plongeait un instant son regard dans le sien, rare échange visuel entre elles.
« Si tu avais envie de coucher avec moi, pourquoi est-ce que tu n’as rien dit ? » Chose qui devait arriver, Fauve n’avait pas compris la nature des sentiments de Charlie et pensait qu’elle avait seulement une attirance envers elle, l’envie de partager plus en profondeur le même lit le temps d’une soirée. Elle pinçait ses lèvres. « Tu sais pourtant que je n’ai pas d’orientation particulière, non ? » Ou peut-être que Charlie l’ignorait, étant donné que Fauve abordait très peu ce sujet. Elle lui avait juste dit qu’elle était incapable de ressentir des sentiments amoureux pour quelqu’un ou peut-être pas. Fauve glissait une mèche blonde derrière son oreille et se mettait à caresser lentement la cuisse de Charlie vue la proximité entre leurs corps, son regard bleu dans le sien.
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Re: la douceur de sentir la fin de soirée (charlie)[Terminé]
Dim 18 Nov 2018 - 16:24
Respirer était particulièrement difficile. Peut être parce qu’en l’occurrence, ce n’était pas juste déclarer une attirance purement physique à quelqu’un qu’elle appréciait mais dont elle n’était pas tellement proche. Là, c’était autre chose. Fauve était certainement son amie la plus intime. Elles avaient dormi dans les bras l’une de l’autre, s’étaient confiées, avaient eu de longues conversations parfois sans queue ni tête. Fauve prit part à la réminiscence de cette fameuse nuit où Charlie était rentrée honteuse, la queue entre les jambes, couvertes de griffures et de morsures après que sa tentative de poireau protecteur ait échoué. Bien sûr, ce n’était pas la seule fois ou quelque chose du genre lui était arrivé, que Fauve l’ait sû ou non. Elle s’était cassé le nez en tentant de récupérer une branche de saule cogneur, et après un moment à le laisser saigner et gonfler, le temps de reprendre ses esprits, elle l’avait réparé avec un Episkey parfaitement exécuté.
Lorsque Charlie proposa de quitter les lieux au cas où la gêne aurait été trop intense entre les deux jeunes femmes, Fauve posa sa main sur sa cuisse et elle se figea, incapable même d’éviter les yeux bleus de la jeune fille qui cherchaient les siens. Charlie soupira lorsque Fauve évoqua le sexe, et détourna le regard, massant la base de sa nuque d’une main légèrement moite. « non, mais, c’est pas ça… » Fauve insistait, précisant qu’elle n’avait pas d’orientation spécifique, ce qui fit hausser un sourcil à la jeune femme qui oubliait sa gêne le temps d’un instant. « Euh… Non. Je savais pas. Si tu me l’as dit, je l’ai oublié. » Mais elle n’avait aucun souvenir que son amie ait évoqué ce sujet. Et pourtant, elles avaient parlé de choses et d’autres. Mais pas de ça. Si Charlie était très vocale quant à son attirance ambidextre, en revanche Fauve n’y avait jamais fait allusion devant elle. Lorsque la ravissante jeune femme commença à caresser sa cuisse, Charlie eut pendant un instant envie d’envoyer la caution et la raison balader.
Elle la laissa faire quelques instants, puis poussa un grognement de frustration sourd, et posa sa main sur celle de l’élégante demoiselle. « Attends, attends. » Son souffle était court et elle cherchait à rassembler ses idées en des paroles cohérentes. « J’ai pas envie de coucher avec toi. » Merde. Elle racontait n’importe quoi. « Enfin, si, enfin je vais pas dire que l’idée m’a pas traversé l’esprit. » Ce n’était pas vraiment beaucoup mieux. « Mais c’est pas juste ça. Si c’était juste ça, je te l’aurais dit direct. Tu sais comment je suis. » Le fait qu’elle papillonnait de lit en lit n’était pas un secret pour celle qui avait partagé son dortoir pendant plusieurs années. « J’ai pas juste envie de toi physiquement. Je te trouve extraordinaire. » Elle pouvait sentir son visage rougir, ses oreilles chauffer et se tortilla un peu sur son coussin, cherchant ses mots. « Tu es juste… Tu es attentionnée, douce, intelligente, drôle… Sans mentionner le fait que tu es ravissante, et que j’hésiterais pas un seul instant à me battre contre plus fort que moi pour te protéger si y’avait besoin. » Elle reprit son souffle, hésitante. Elle savait que Fauve et l'amour, c'était un peu compliqué. Néanmoins, elle voulait être parfaitment honnête. « De là à dire que je suis amoureuse de toi, y’a qu’un pas… Que je ne pense pas franchir. Mais je sais pas si coucher ensemble serait sage, du coup. » Est-ce qu’elle était réellement en train de saboter son occasion de finir dans le lit de Fauve Vinter, et ce de manière non platonique ? On aurait bien dit. Mais elle aurait d’autres crush dans sa vie, d’autres occasions de coucher avec des gens. Son amitié avec Fauve était plus importante, et là, tout de suite, elle n’était pas certaine qu’écouter ce que lui disait sa libido était l’option la plus sage, à long terme.
lumos maxima
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Re: la douceur de sentir la fin de soirée (charlie)[Terminé]
Dim 18 Nov 2018 - 17:02
la douceur de sentir la fin de soirée
Charlie & Fauve
« Le foyer, la lueur étroite de la lampe, la rêverie avec le doigt contre la tempe et les yeux se perdant parmi les yeux aimés, l’heure du thé fumant et des livres fermés. »
Elle la regardait d’un air confus dont Fauve ne pouvait pas se cacher. Effectivement, elle n’y comprenait strictement rien et quand bien même la blonde essayait avec tout ce qu’elle avait pour comprendre, la sorcière était confuse. Pour une simple aventure d’un soir, Charlie lui aurait dit, non ? Ou alors s’était-elle plantée tout le long en pensant connaître son amie ? Cela étonnait la Fauvette qui fronçait ses sourcils, un air un peu plus perplexe étirait ses traits. Dans la panique, peut-être que Charlie voyait Fauve comme une parfaite petite hétérosexuelle alors que la blonde goûtait à tout malgré les apparences de fille sage. Peut-être que cela l’avait bloqué et qu’elle était responsable de cette situation ? Elle l’ignorait.
Fauve s’éloignait un peu trop brusquement et rompit tout contact physique avec Charlie lorsque cette dernière éclairait un peu plus ses propos, propos que la jeune sorcière n’avait pas compris, la subtilité et Fauve, une si grande histoire. Désormais, la blonde paraissait apeurée, prise de diverses émotions et pourtant, elle continuait d’écouter son amie, la laissant vider son sac afin de se soulager. Les compliments mettaient encore plus mal à l’aise l’étudiante et elle ignorait quoi faire, prise de panique. « Je ne comprends pas. » Bien sûr que la Summerbee comprenait mais pourtant, le fait d’être aimée de cette manière paraissait incompréhensible aux yeux de la petite norvégienne. Non, personne ne pouvait ressentir quelque chose pour elle ou du moins c’est de quoi la sorcière s’était persuadée toute sa vie. « Ce que je veux dire c’est que... Tu ne peux pas avoir de tels sentiments pour moi. » Et Fauve refusait de lui faire du mal puisque ce n’était vraiment pas réciproque, d’où le malaise. « Tu ne peux pas. »
Sa langue humidifiait ses lèvres nues et Fauve laissait un long silence prendre place. Elle n’avait décidément rien compris depuis le début. Si Charlie allait de lit à lit sans s’attacher, Fauve ne pensait pas qu’un jour cette dernière puisse s’attacher d’une manière non amicale à la danseuse, c’était impensable. Et pourtant. Elle se sentait mal. Vraiment mal. Montée de stress et de panique face à cette situation qui lui échappait. Bordel. Fauve avait besoin de drogue. Maintenant. Son corps se mettait à trembler nerveusement, impossible pour elle de faire descendre la pression, tout lui échappait : son amitié avec Charlie et ses sentiments, alors que Fauve ne pouvait rien lui offrir, rien d’autre qu’une ou plusieurs nuits mais c’était prendre bien trop de risques. Le risque de l’amour. « Je ne peux rien t’offrir d’autre et je ne veux pas te faire du mal. » Lançait Fauve qui perdait de plus en plus le contrôle de son corps. Elle était habituée, Charlie, des crises de sa douce pourtant jamais la femme n’en avait été la source principale. Il fallait bien un début.
Fauve se levait sur ses jambes tremblantes et avançait comme elle le pouvait jusqu’à sa chambre pour récupérer de quoi fumer de l’herbe. Rien n’était facile et rien que d’ouvrir le tiroir de sa table de chevet était difficile, tenir le papier et la consommation encore plus. Alors elle s’asseyait sur son lit, tremblante, son visage déformé par la crise qui la submergeait, ses doigts roulaient avec peine son joint, seule chose pouvant l’apaiser. Misérable.
Fauve s’éloignait un peu trop brusquement et rompit tout contact physique avec Charlie lorsque cette dernière éclairait un peu plus ses propos, propos que la jeune sorcière n’avait pas compris, la subtilité et Fauve, une si grande histoire. Désormais, la blonde paraissait apeurée, prise de diverses émotions et pourtant, elle continuait d’écouter son amie, la laissant vider son sac afin de se soulager. Les compliments mettaient encore plus mal à l’aise l’étudiante et elle ignorait quoi faire, prise de panique. « Je ne comprends pas. » Bien sûr que la Summerbee comprenait mais pourtant, le fait d’être aimée de cette manière paraissait incompréhensible aux yeux de la petite norvégienne. Non, personne ne pouvait ressentir quelque chose pour elle ou du moins c’est de quoi la sorcière s’était persuadée toute sa vie. « Ce que je veux dire c’est que... Tu ne peux pas avoir de tels sentiments pour moi. » Et Fauve refusait de lui faire du mal puisque ce n’était vraiment pas réciproque, d’où le malaise. « Tu ne peux pas. »
Sa langue humidifiait ses lèvres nues et Fauve laissait un long silence prendre place. Elle n’avait décidément rien compris depuis le début. Si Charlie allait de lit à lit sans s’attacher, Fauve ne pensait pas qu’un jour cette dernière puisse s’attacher d’une manière non amicale à la danseuse, c’était impensable. Et pourtant. Elle se sentait mal. Vraiment mal. Montée de stress et de panique face à cette situation qui lui échappait. Bordel. Fauve avait besoin de drogue. Maintenant. Son corps se mettait à trembler nerveusement, impossible pour elle de faire descendre la pression, tout lui échappait : son amitié avec Charlie et ses sentiments, alors que Fauve ne pouvait rien lui offrir, rien d’autre qu’une ou plusieurs nuits mais c’était prendre bien trop de risques. Le risque de l’amour. « Je ne peux rien t’offrir d’autre et je ne veux pas te faire du mal. » Lançait Fauve qui perdait de plus en plus le contrôle de son corps. Elle était habituée, Charlie, des crises de sa douce pourtant jamais la femme n’en avait été la source principale. Il fallait bien un début.
Fauve se levait sur ses jambes tremblantes et avançait comme elle le pouvait jusqu’à sa chambre pour récupérer de quoi fumer de l’herbe. Rien n’était facile et rien que d’ouvrir le tiroir de sa table de chevet était difficile, tenir le papier et la consommation encore plus. Alors elle s’asseyait sur son lit, tremblante, son visage déformé par la crise qui la submergeait, ses doigts roulaient avec peine son joint, seule chose pouvant l’apaiser. Misérable.
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Re: la douceur de sentir la fin de soirée (charlie)[Terminé]
Dim 18 Nov 2018 - 19:33
En voyant le visage de Fauve changer, son expression douce se transformant doucement en une autre, comparable à celle d’une biche prise dans les phares d’une voiture, Charlie sentit la panique monter en elle. Oh, non. Qu’est-ce qu’elle avait foutu. En voulant être honnête, elle faisait peur à son amie. Elle exprima son incompréhension et Charlie fut prise de court, ne sachant que répondre, sa gorge soudainement sèche et sa verve habituellement si vive refusant de lui donner une réponse à faire. « Je… » Fauve ne la laissa pas terminer, exprimant un rejet qui ne se voulait évidemment pas méchant, mais qui blessa la sorcière, parce que ce n’était pas juste un rejet, mais la négation de ce qu’elle ressentait. Les deux jeunes femmes restèrent à se regarder en chiens de faïence pendant un moment. Charlie essayait de retrouver ses esprits à tâtons. La dernière chose qu’elle voulait était mettre son amie en porte à faux.
Charlie réalisa, avec horreur, que la jeune femme montrait les premiers signes d’une crise, et la culpabilité lui fit l’effet d’un uppercut. « Non, écoute, je suis désolée. Je voulais pas te le dire. Mais je voulais pas te mentir non plus… » Fauve s’excusait, expliquant ne pas être capable de lui donner plus que quelques nuits sensuelles. Charlie se rapprocha légèrement d’elle, tout en gardant une distance. Elle ne voulait pas que la blonde pense qu’elle attendait quoi que ce soit d’elle. « Fauve. Attends. Je n’attends rien de toi. Ton amitié me suffit. Je voulais juste être honnête. Tu n’es pas obligée de faire quoi que ce soit. Je sais que je ne peux pas saisir ce que tu ressens, mais je ne veux surtout pas que tu penses que je m’imagine quoi que ce soit. » Elle hésitait à la toucher. Elle ne savait pas exactement comment gérer ces crises, ce qui marchait une fois pouvait être totalement inefficace la fois d’après.
Fauve se leva et Charlie resta dans le canapé, la tête entre les mains, rongée par l’idée que cette crise, elle en était responsable. Elle et son idée de toujours être honnête. Elle aurait mieux fait de mentir. Ce crush finirait par passer, comme tous les autres. Elle aurait pu attendre que ça s’atténue, faire semblant pendant quelques temps encore. En entendant son amie trafiquer quelque chose dans sa chambre, elle se leva également. Elle ne voulait pas la laisser seule en proie à la panique. Elle était responsable de la situation, alors autant essayer d’améliorer les choses. Elle resta un instant sur le pas de la porte, hésitante, mais voyant la jeune femme galérer à rouler son herbe récréative, ou plutôt calmante dans ce cas précis, elle s’approcha, s’agenouillant face à elle. « Je peux ? » Elle se saisit du joint et rattrapa le roulage maladroit de ses doigts experts, le rendant à la jeune femme et l’allumant d’un coup de baguette.
Effectivement, l’herbe était une des rares choses qui marchaient quasiment à tous les coups. Toujours à genoux devant la norvégienne, elle murmura d’une voix douce. « Fauve. Je suis désolée. Vraiment désolée. J’ai déconné, les choses n’auraient pas du se passer comme ça. Je ne veux vraiment pas te mettre dans une situation inconfortable. Ton amitié compte bien plus que tout le reste pour moi. Je n’attends rien de toi que tu ne puisses me donner. » Elle ne savait pas vraiment quoi ajouter. « C’est sûrement juste un crush. Ça va passer. Tout redeviendra comme avant. Ok ? » Elle se sentait au bord des larmes, mais se mordit fort l’intérieur de la joue pour ne pas pleurer. « Je suis vraiment désolée. Je voulais pas que ça te fasse ça. J'aurais dû me taire. » Elle caressa la joue de la jeune femme, se forçant à la regarder dans les yeux. « Ça n’a pas besoin de changer quoi que ce soit entre nous. Ce qui m’importe le plus c’est ton amitié. » Elle resta là, un peu embarrassée, sans savoir quoi faire ou quoi dire, puis prit une inspiration. « Je peux te prendre dans mes bras ? J’aime pas te voir comme ça, encore moins quand c’est de ma faute, mais je sais pas quoi faire pour t’aider. » Bon, elle avait plus ou moins joué toutes ses cartes maintenant.
lumos maxima
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Re: la douceur de sentir la fin de soirée (charlie)[Terminé]
Dim 18 Nov 2018 - 22:53
la douceur de sentir la fin de soirée
Charlie & Fauve
« Le foyer, la lueur étroite de la lampe, la rêverie avec le doigt contre la tempe et les yeux se perdant parmi les yeux aimés, l’heure du thé fumant et des livres fermés. »
Elle n'aurait jamais dû se réfugier dans la drogue. Jamais. Maintenant, c'était trop tard pour faire marche arrière, Fauve était accro à cette merde. D'autant plus que la blonde pouvait en avoir si facilement, alors qu'elle ne consommait que de la drogue, cette connerie lui permettait de se calmer lorsque les crises prenaient trop d'ampleur. Fauve avait encore du mal à gérer ses émotions bien qu'elle y travaillait avec son psychologue. Ce n'était pas facile tous les jours mais pourtant, la sorcière avait l'impression d'évoluer. Enfin, Fauve l’espérait. Cependant, ce n'était pas le cas actuellement. Les révélations de Charlie chamboulaient la petite norvégienne qui ne savait ni quoi dire ni comment agir, elle était mal à l'aise et embarrassée. Elle n'avait rien vu venir alors l'étudiante était déboussolée et cela se voyait. Alors, la danseuse prit la fuite, ayant trop besoin de sa consommation pour se calmer.
Fauve arrivait, tremblante et misérable, dans sa chambre et s'agenouillait devant sa table de chevet afin de récupérer son matériel. Elle était tremblante et n'arrivait à rien faire, sa précieuse herbe tombait sur le parquet, ses ongles déchiraient la feuille et cela l'angoissait encore plus de ne pas réussir. Son esprit repassait en boucle les exercices de respiration qui étaient censés la calmer à la place de la drogue et pourtant, Fauve était trop faible pour le moment, son défaut était de ne jurer que par les substances illicites et nocives. Désormais sur le lit, la femme roulait tant bien que mal son bijou tandis que Charlie arrivait dans la pièce chaleureuse. Elle lui roulait son joint et lui allumait, totalement dépendante, la blonde ne perdait pas plus de temps pour tirer dessus un long moment avant de recracher lentement la fumée en l'air.
Les mots de Charlie, Fauve les écoutait à moitié, son esprit divaguait entre sa crise et la drogue, plus rien n'était très clair lorsque la Summerbee arrêtait de parler et que Fauve finissait de fumer. De longues minutes étaient passées et sa crise était plus ou moins passée bien qu'elle avait toujours cet air terrifié sur ses traits. La sorcière ne lui avait même pas répondu pour le câlin et se contentait de la fixer, à genoux face à elle, cette femme brisée par la société. Ses doigts glissaient sur sa petite robe et baissait les yeux, jouant un instant avec le bas du tissus rose poudré. Redressant par la suite son regard, la jeune blonde glissait sa paume contre la joue de Charlie, une terrible envie de l'embrasser lorsqu'elle croisait son regard. Sa main tremblait toujours et comme si sa vie en dépendant, la fille Vinter venait embrasser Charlie, sans rien dire, un baiser, une envie, ses deux paumes contre ses joues.
Fauve arrivait, tremblante et misérable, dans sa chambre et s'agenouillait devant sa table de chevet afin de récupérer son matériel. Elle était tremblante et n'arrivait à rien faire, sa précieuse herbe tombait sur le parquet, ses ongles déchiraient la feuille et cela l'angoissait encore plus de ne pas réussir. Son esprit repassait en boucle les exercices de respiration qui étaient censés la calmer à la place de la drogue et pourtant, Fauve était trop faible pour le moment, son défaut était de ne jurer que par les substances illicites et nocives. Désormais sur le lit, la femme roulait tant bien que mal son bijou tandis que Charlie arrivait dans la pièce chaleureuse. Elle lui roulait son joint et lui allumait, totalement dépendante, la blonde ne perdait pas plus de temps pour tirer dessus un long moment avant de recracher lentement la fumée en l'air.
Les mots de Charlie, Fauve les écoutait à moitié, son esprit divaguait entre sa crise et la drogue, plus rien n'était très clair lorsque la Summerbee arrêtait de parler et que Fauve finissait de fumer. De longues minutes étaient passées et sa crise était plus ou moins passée bien qu'elle avait toujours cet air terrifié sur ses traits. La sorcière ne lui avait même pas répondu pour le câlin et se contentait de la fixer, à genoux face à elle, cette femme brisée par la société. Ses doigts glissaient sur sa petite robe et baissait les yeux, jouant un instant avec le bas du tissus rose poudré. Redressant par la suite son regard, la jeune blonde glissait sa paume contre la joue de Charlie, une terrible envie de l'embrasser lorsqu'elle croisait son regard. Sa main tremblait toujours et comme si sa vie en dépendant, la fille Vinter venait embrasser Charlie, sans rien dire, un baiser, une envie, ses deux paumes contre ses joues.
(c) DΛNDELION
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Re: la douceur de sentir la fin de soirée (charlie)[Terminé]
Lun 19 Nov 2018 - 13:22
Charlie était totalement désemparée face à cette situation qu’elle avait provoqué sans le vouloir. Fauve s’était reculée, s’éloignant d’elle comme si elle avait peur, pour s’enfuir dans la pièce d’à côté. Sans savoir quoi faire, la britannique était restée immobile un moment à se flageller intérieurement, avant de rejoindre son amie et de l’aider à rouler son joint. Charlie ne portait aucun jugement sur ce genre de consommation, elle même pratiquait ce genre de choses de temps en temps, elle avait même expérimenté avec d’autres plantes, pour des effets divers et variés. Elle tentait de rassurer Fauve par des mots choisis, avec hésitation et application. La dernière chose qu’elle voulait, c’était blesser la norvégienne avec les sentiments qu’elle avait développés accidentellement, sans le vouloir. Elle restait agenouillée aux pieds de Fauve comme une condamnée attendant la sentence qui allait finir par tomber. Elle lui avait proposé de l’enlacer, mais la ravissante blonde ne répondant pas, elle s’était retenue. Pendant les crises d’angoisse qu’elle pouvait avoir, parfois juste être touchée pouvait avoir des effets particulièrement négatifs.
Elles restèrent ainsi de longues minutes en silence, tant et si bien que Charlie ne sentait plus ses pieds qui étaient repliés sous ses jambes. Fauve jouait avec le tissus de sa robe et la grande blonde cherchait ses mots, sans trop savoir ce qui pourrait aider son ancienne colocataire à se sentir mieux. Elle garda le nez pointé vers le sol pendant un moment, rassemblant ses esprits, avant de relever la tête pour tenter de trouver de nouvelles paroles rassurantes. Son regard croisa celui de son amie, et les mots moururent dans sa gorge avant qu’elle n’arrive à prononcer quoi que ce soit, ses lèvres bougeant dans le vide. Les prunelles bleues de la norvégienne l’avaient totalement désarmée et elle se retrouvait totalement dépourvue, incapable de dire quoi que ce soit. Lorsque Fauve posa sa paume contre sa joue, la britannique vint poser sa main sur celle de la jeune femme, comme pour intensifier le contact et tenter d’atténuer les tremblements qui parcouraient les doigts de la demoiselle. Elle ne s’attendait pas vraiment à plus et lorsque Fauve l’embrassa, son cœur rata un battement.
Le contact était délicat, ses lèvres douces, et Charlie se laissa emporter dans l’instant, rendant son baiser à la jeune femme. Son cœur tambourinait dans sa cage thoracique, sa main libre venant caresser la chevelure blonde de Fauve. Elle se fit violence pour ne pas se laisser emporter. C’était suffisant. Plus serait dangereux. Finalement, le baiser se défit, naturellement, et Charlie respira de nouveau. Elle avait envie de pleurer et eut du mal à se retenir, ses yeux se bordant de larmes. Elle respira un grand coup, se redressant légèrement. « Merci. » Ce n’était certainement pas la meilleure chose à dire mais rien d’autre ne lui venait. Elle se redressa un peu plus, et prit Fauve dans ses bras, déposant un baiser en haut de son front. « Désolée. » Si seulement les choses ne s’étaient pas passées comme ça. Si seulement elle avait réussi à ne pas dévlopper ce stupide crush. Tout aurait été beaucoup plus simple. Mais quelque part, étant données les circonstances, ça ne s’était pas si mal passé. Son amie n’avait pas l’air de la détester. Du moins pas pour l’instant. Peut être qu’après suffisamment de temps, les choses entre elles redeviendraient normales, quand ce béguin se serait atténué. Quelque part, l’avoir avoué rendrait sûrement le processus plus simple. Du moins, c’est ce qu’elle espérait. Elle libéra Fauve de son étreinte et demanda d’une voix un peu faible : « Je peux faire quelque chose pour que tu te sentes mieux ? » Elle n’avait pas vraiment grand chose d’autre à offrir, songea-t-elle en soupirant. Elle était peut être la dernière personne que Fauve aurait eu envie de voir là, tout de suite.
lumos maxima
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Re: la douceur de sentir la fin de soirée (charlie)[Terminé]
Lun 19 Nov 2018 - 15:09
la douceur de sentir la fin de soirée
Charlie & Fauve
« Le foyer, la lueur étroite de la lampe, la rêverie avec le doigt contre la tempe et les yeux se perdant parmi les yeux aimés, l’heure du thé fumant et des livres fermés. »
Charlie n'avait pas mis longtemps à débarquer dans la chambre de Fauve, cette dernière était occupée et concentrée à rouler un joint, histoire de calmer cette foutue crise de panique. La blonde n'en était toujours pas guérie et même si désormais, il lui arrivait de se calmer seule, sans drogue, cela n'avançait pas assez vite à son goût. Ce que l'étudiante désirait ? Être maîtresse de ses émotions, les contrôler et ne plus être à leur merci, ne plus être cette personne fragile et incapable de maîtriser ses émotions un peu trop fortes, comme le stress, la gêne et tous ses autres sentiments qui pourrissaient clairement la vie de la Vinter. Fauve avait pourtant trouvé le courage d'en parler à ses amies Pina et Sakiko, avec Charlie, elles qui avaient déjà vu Fauve dans ses pires états de panique. Elle n'en avait pas honte à leurs côtés, pourtant la blonde ne pouvait pas s'empêcher de penser qu'elle était un fardeau, ce handicap, celle qui ralentissait les autres et pourrissait leur vie, ce truc néfaste en résumé.
Fauve terminait son joint et l'écrasait dans le cendrier présent sur sa table de chevet, la respiration plus calme bien que son air demeurait perturbé, perplexe et encore sous le choc de ses révélations, la sorcière ne savait pas où se mettre ni quoi dire. Alors, ses doigts tremblants jouaient nerveusement avec le bas de sa fine robe, mal à l'aise face à son amie à genoux face à elle. Puis, le temps passait et son regard bleu retrouvait celui de Charlie, ainsi que sa paume fébrile sa douce peau, sa petite joue rebondie. Quelques secondes passèrent avant que Fauve ne vienne l'embrasser en se baissant légèrement vers elle, ses lèvres saisissant celles de l'autre Summerbee, d'un geste doux en premier temps. Contact tendre contre les lèvres douces de son ancienne colocataire, sa deuxième main glissait contre sa nuque alors que la Fauvette mouvait sensuellement ses lèvres contre celles de son amie.
Elle ignorait ce qui lui avait pris lorsque ses pulpes charnues quittèrent naturellement celles de Charlie, son regard bleu trouvait immédiatement celle avec qui elle venait de partager ce baiser. Ses yeux croisèrent l’humidité et l'émotion dans le regard de sa partenaire, alors Fauve n'ajoutait rien et glissait simplement son front contre le sien, son souffle chaud et emballé suite à cet échange langoureux. Ce baiser avait apaisé la petite blonde et pourtant, la danseuse était incapable de formuler des phrases correctes pour le moment, se contentant de regarder douloureusement son amie qui l'enlaçait désormais. Ses bras retombèrent contre ses cuisses et venaient un peu plus tard encercler la fine taille de Charlie. « Reste avec moi, ce soir. » Se contentait de répondre Fauve en se reculant, ses paumes s'appuyant en arrière sur le lit, beaucoup plus calme. « Comme avant. »
Fauve terminait son joint et l'écrasait dans le cendrier présent sur sa table de chevet, la respiration plus calme bien que son air demeurait perturbé, perplexe et encore sous le choc de ses révélations, la sorcière ne savait pas où se mettre ni quoi dire. Alors, ses doigts tremblants jouaient nerveusement avec le bas de sa fine robe, mal à l'aise face à son amie à genoux face à elle. Puis, le temps passait et son regard bleu retrouvait celui de Charlie, ainsi que sa paume fébrile sa douce peau, sa petite joue rebondie. Quelques secondes passèrent avant que Fauve ne vienne l'embrasser en se baissant légèrement vers elle, ses lèvres saisissant celles de l'autre Summerbee, d'un geste doux en premier temps. Contact tendre contre les lèvres douces de son ancienne colocataire, sa deuxième main glissait contre sa nuque alors que la Fauvette mouvait sensuellement ses lèvres contre celles de son amie.
Elle ignorait ce qui lui avait pris lorsque ses pulpes charnues quittèrent naturellement celles de Charlie, son regard bleu trouvait immédiatement celle avec qui elle venait de partager ce baiser. Ses yeux croisèrent l’humidité et l'émotion dans le regard de sa partenaire, alors Fauve n'ajoutait rien et glissait simplement son front contre le sien, son souffle chaud et emballé suite à cet échange langoureux. Ce baiser avait apaisé la petite blonde et pourtant, la danseuse était incapable de formuler des phrases correctes pour le moment, se contentant de regarder douloureusement son amie qui l'enlaçait désormais. Ses bras retombèrent contre ses cuisses et venaient un peu plus tard encercler la fine taille de Charlie. « Reste avec moi, ce soir. » Se contentait de répondre Fauve en se reculant, ses paumes s'appuyant en arrière sur le lit, beaucoup plus calme. « Comme avant. »
(c) DΛNDELION
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Re: la douceur de sentir la fin de soirée (charlie)[Terminé]
Mar 20 Nov 2018 - 1:35
Lorsque les lèvres des deux jeunes femmes se séparèrent, Charlie reprit conscience que le monde réel existait autour d’elle. Elles restèrent un instant front contre front avant que la jeune femme ne se décide à tenter une forme de communication approximative. Elle remerciait Fauve, sans être sûre que c’était la chose appropriée à faire. Puis elle l’embrassait sur le front, la prenait dans ses bras. S’excusait. Tout ça était inhabituel pour elle qui normalement voletait d’histoire intime en histoire intime sans s’attarder, intéressée par tout mais retenue par rien. Elle avait l’impression d’avoir mis le pied dans un plan d’eau sans en connaître la profondeur, qui s’avérait plus importante qu’elle ne l’avait envisagé. Il était plus sage pour elle de rester sur le rivage. Si partir à l’aventure et se mettre en danger ne lui faisait pas peur, là il ne s’agissait pas seulement d’elle. Et l’enjeu était trop important.
Néanmoins, Fauve semblait s’être à peu près calmée. C’était déjà ça. La britannique était soulagée. Elle desserra ses bras, et interrogea son ami sur ce qu’elle pouvait faire pour aider, ce qui était probablement la meilleure option étant donné qu’elle était totalement désarmée. Ce fut au tour de la norvégienne d’envelopper la taille de la jeune femme de ses bras. Charlie prit une sourde inspiration. Au moins, elle ne l’avait pas totalement effrayée. Quand son amie lui demanda de rester, la grande blonde ne songea même pas un seul instant à ses obligations du lendemain matin et hocha la tête. Ça lui avait manqué aussi. Elle répondit dans un souffle « Bien sûr. » à vrai dire, à cet instant précis, Fauve lui aurait demandé de sauter d’un pont qu’elle l’aurait fait, si ça pouvait la réconforter. Elle caressa la chevelure claire de la norvégienne du bout des doigts avec un léger sourire. « Mais tu devrais manger un peu plus avant. Je sais bien que tu n’es que délicatesse et douceur, mais tu n'as rien avalé et tu ne peux pas survivre seulement avec de la bière et de l’herbe. »
Elle se recula de quelques pas avant de tourner le dos à la jeune femme et de retourner dans le salon, où elle tourna en rond un instant en se massant l’arrête du nez pendant un instant. Elle avait frôlé la catastrophe. Non mais qu’est-ce qui lui avait prit de tout déballer comme ça ? Certes, ça allait l’aider à passer à autre chose. Mais c’était aussi égoïste. Elle repensait à l’expression sur le charmant visage de la jeune femme, et un frisson parcourut son échine. Non mais quelle abrutie. Elle avait failli tout faire foirer. Elle se rassit sur le canapé et but une large quantité de bière avant de se forcer à reprendre son souffle et de fourrer de la nourriture dans sa bouche, qu’elle eut du mal à apprécier tant son estomac était noué, et qu’elle engloutissait plus pour se changer les idées qu’autre chose. « Tu veux regarder quelque chose ? Histoire de se distraire ? » lança-t-elle à tout hasard, sans savoir si son amie avait récupéré ses facultés de communication ou si elle était toujours dans un état de quasi mutisme.
lumos maxima
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Re: la douceur de sentir la fin de soirée (charlie)[Terminé]
Mer 21 Nov 2018 - 12:53
la douceur de sentir la fin de soirée
Charlie & Fauve
« Le foyer, la lueur étroite de la lampe, la rêverie avec le doigt contre la tempe et les yeux se perdant parmi les yeux aimés, l’heure du thé fumant et des livres fermés. »
Le contact avait été doux, délicat puis un peu plus sensuel, un unique baiser qui avait calmé les tourments de la petite blonde. Elle avait agi sans réfléchir, par pulsion, évidement Fauve était consciente qu'elle n'aurait peut-être pas dû embrasser une personne qui avait des sentiments ou une attirance pour elle. Alors, la femme s'en voulait un petit peu mais elle ne disait rien et se contentait de fixer son amie. Ces contacts visuels lui avaient manqué et elle comprenait petit à petit pourquoi cette dernière n'avait pas cessé de fuir ses gestes et son regard clair. Fauve lui demandait de rester suite à sa demande, elle voulait dormir avec elle, comme les deux femmes le faisaient à l'époque où elles partageaient la même chambre. Ainsi, elle s'asseyait à nouveau sur le lit après s'être légèrement relevée pour enlacer Charlie, glissant ses paumes chaudes contre ses cuisses pâles. Les doigts délicats de l'étudiante venaient caresser sa chevelure claire, d'un geste tendre et délicat. « Je sais, ne t'en fais pas. » Fauve la rassurait, bien sûr qu'elle allait continuer de manger maintenant que la situation était devenue un peu plus stable et moins stressante, elle se devait de rassurer son amie même si l'appétit n'était plus très présent.
Elle regardait la silhouette de la jolie jeune femme s'éloignait d'elle. Fauve restait assise un instant immobile et silencieuse, se remettant peu à peu de ses diverses émotions. La Vinter reprit ensuite le chemin vers le salon, regardant la cheminée du coin de l’œil qui chauffait la pièce. Fauve retrouvait sa place sur le canapé et se penchait pour terminer sa bière ainsi que prendre quelques mets, qu'elle mangeait immédiatement. Bien que l'appétit n'était plus très présent, la blonde voulait rassurer son amie après son comportement et sa crise de panique. Un long silence s'installait après la question de Charlie et l'étudiante se tournait vers elle en terminant ce qu'elle mangeait. « Écoute… Je ne voulais pas te faire peur avec ma réaction, alors je m'excuse. Je ne suis pas encore capable de me contrôler... » Fauve était toujours un peu sonnée mais elle glissait ses paumes sur celles de Charlie, avec une certaine douceur. « Je m'excuse. » Son regard bleu ne soutenait plus celui de son amie et glissait plus bas, relâchant ses paumes après un long moment avant de se remettre à manger en silence.
Puis elle dit : « Est-ce que tu veux te mettre devant la cheminée ? » La blonde souriait doucement, désignant la cheminée de son visage où se situait devant de quoi s'allonger calmement et de quoi poser de la nourriture. De plus, cela leur permettrait de se détendre un peu plus avant de se mettre au lit. « On pourrait regarder les flammes. »
Elle regardait la silhouette de la jolie jeune femme s'éloignait d'elle. Fauve restait assise un instant immobile et silencieuse, se remettant peu à peu de ses diverses émotions. La Vinter reprit ensuite le chemin vers le salon, regardant la cheminée du coin de l’œil qui chauffait la pièce. Fauve retrouvait sa place sur le canapé et se penchait pour terminer sa bière ainsi que prendre quelques mets, qu'elle mangeait immédiatement. Bien que l'appétit n'était plus très présent, la blonde voulait rassurer son amie après son comportement et sa crise de panique. Un long silence s'installait après la question de Charlie et l'étudiante se tournait vers elle en terminant ce qu'elle mangeait. « Écoute… Je ne voulais pas te faire peur avec ma réaction, alors je m'excuse. Je ne suis pas encore capable de me contrôler... » Fauve était toujours un peu sonnée mais elle glissait ses paumes sur celles de Charlie, avec une certaine douceur. « Je m'excuse. » Son regard bleu ne soutenait plus celui de son amie et glissait plus bas, relâchant ses paumes après un long moment avant de se remettre à manger en silence.
Puis elle dit : « Est-ce que tu veux te mettre devant la cheminée ? » La blonde souriait doucement, désignant la cheminée de son visage où se situait devant de quoi s'allonger calmement et de quoi poser de la nourriture. De plus, cela leur permettrait de se détendre un peu plus avant de se mettre au lit. « On pourrait regarder les flammes. »
(c) DΛNDELION
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Re: la douceur de sentir la fin de soirée (charlie)[Terminé]
Ven 23 Nov 2018 - 16:37
Après ce dont elle avait été témoin, il n’était pas question qu’elle laisse Fauve toute seule. Même si celle lui avait demandé de partir, elle aurait fait en sorte que Pina vienne lui tenir compagnie. Elle avait déjà fait, elle même, l’expérience de nuits solitaires ponctuées de crises de panique, de palpitations, et de l’impression envahissante qu’elle allait mourir là, tout de suite. Même une fois que ce genre d’émotions étaient passées, elle subsistaient dans un coin de la tête pendant parfois jusqu’à des jours. Donc bien sûr, lorsque la norvégienne lui demanda de rester, elle acquiesça sans commentaire supplémentaire, puis l’encouragea à se restaurer un peu davantage. When in doubt, eat. C’était sa philosophie. Elle se força même à donner l’exemple quand Fauve la rejoignit, enfournant une large quantité de nourriture malgré le fait que son estomac formait des nœuds marins dans son ventre. Elle ne fut même pas capable d’apprécier ce que Fauve avait préparé, car malgré la tension légèrement retombée son corps était toujours complètement crispé par la démarche qu’elle venait d’entreprendre. Finalement, elle fit descendre le tout avec plusieurs gorgées de bière en tentant de se changer les idées, en vain. Elle savait pertinemment qu’en rentrant, elle passerait un moment à donner des coups de poings dans son oreiller pour soulager sa frustration. Elle proposa à son amie de regarder quelque chose, pour se distraire, mais celle ci ne répondit d’abord pas à la question. Elles restaient dans le silence relatif de la pièce avant que Fauve ne se décide à prendre la parole. Elle s’excusait, prenait ses mains. Elle n’avait pas besoin de s’excuser. Elle dégagea l’une de ses mains de l’emprise de la blonde et la posa sur son bras. Avec ce qu’elle savait du passé de son amie, c’était évident qu’elle aurait mieux fait de la fermer. Ça ne pouvait pas bien se passer. Mais comme d’habitude, elle n’avait pas réfléchi, avait foncé bille en tête sans prendre en compte les conséquences de ses actes. « Non, t’as aucune raison de t’excuser, vraiment. C’est de ma faute. J’aurais dû me taire. Je savais que c’était une connerie au moment où j’ai ouvert la bouche. » Cette fois, la norvégienne détourna le regard en premier, ce qui était inhabituel et une moue vint tordre la bouche de Charlie.
Après un moment, Fauve proposa de se déplacer vers l’âtre et la summerbee hocha la tête. « Si tu veux. » Elle se releva du canapé et saisit les premiers plats à sa portée pour les installer plus proches du feu, procédant ainsi plusieurs fois avant de s’installer face aux flammes, ouvrant une nouvelle bière. Elle prit une gorgée, cherchant la manière la plus efficace de détendre l’atmosphère, faire que les choses soient comme avant, et faire comprendre à Fauve qu’elle ne lui en voulait pas, au contraire. Une idée lui vint. « Tiens, j’ai un truc cool à te montrer. » Elle remonta légèrement le bas de pantalon sur sa jambe droite. Quelques jours plus tôt, elle avait accidentellement pénétré sur une propriété privée et avait fait la malencontreuse rencontre d’une créature moldue ensorcelée pour servir de gardien. Malgré son passage à l’infirmerie, de longues stries entre le brun et le rose zébraient encore le bas de sa jambe. « Essaie de deviner comment j’me suis fait ça. » Elle eut un sourire taquin, ses yeux reprenant leur mouvement habituel d’évitement de contact avec ceux de son interlocutrice. « L’infirmière a dit que c’était vraiment bizarre comme blessure, et que ça mettrait encore quelques jours à s’estomper au moins, peut être même jusqu’à deux semaines. » Si ses aventures lui attiraient souvent des ennuis, au moins elles lui fournissaient aussi des anecdotes et des cicatrices plutôt intéressantes à montrer en soirées mondaines. Bon, peut être pas en soirées mondaines, de toute façon elle n’était que rarement invitée à des évènements de ce genre. Mais ce n’en était pas une, là, c’était juste une soirée entre deux amies. Alors bon. Si elle pouvait distraire Fauve avec l’histoire de ses blessures diverses et variées, ça serait très bien.
lumos maxima
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Re: la douceur de sentir la fin de soirée (charlie)[Terminé]
Dim 25 Nov 2018 - 12:56
la douceur de sentir la fin de soirée
Charlie & Fauve
« Le foyer, la lueur étroite de la lampe, la rêverie avec le doigt contre la tempe et les yeux se perdant parmi les yeux aimés, l’heure du thé fumant et des livres fermés. »
Fauve revenait lentement au salon, pièce qui avait été spectatrice, quelques minutes plus tôt de sa crise de panique face aux aveux de Charlie. D'ailleurs, en y repensant, ses mains étaient encore un peu tremblante bien que fumer avait permis à la gentille Summerbee de se calmer plus profondément. Elle retrouvait sa place sur le canapé et prenait de quoi manger afin de satisfaire la requête son amie, rares étaient les fois où les rôles étaient inversés et que c'était au tour Charlie de prendre soin de la petite danseuse. La nature inconsciente et aventurière de Charlie avait souvent inquiété la plus jeune des deux qui s'était beaucoup trop de fois retrouvée à prendre soin et veiller sur elle. Elle décidait de ne pas répondre aux excuses de la Rice, histoire de conclure l'affaire et de passer à autre chose. Fauve était cette personne qui prenait bien trop à cœur les petites et les grandes choses, ce qui la menait parfois à l'auto-destruction.
La blonde proposait ensuite à son amie de s'installer devant le feu afin de se détendre et de passer un peu plus de temps ensemble devant la chaleur du feu qui réchauffait la pièce principale. Les deux femmes faisaient des aller-retour pour ramener la nourriture et Fauve s'installait sur le fauteuil bas devant la cheminée, elle avait seulement retirer les pieds d'un canapé pour le mettre devant et être plus proche des flammes. Couvrant son corps d'une couverture polaire, elle reportait son attention sur Charlie en soupirant. Elle lui montrait une de ses dernières blessures, la manière dont elle lui montrait ressemblait totalement à une collection qu'on affichait fièrement dans un musée. La douce Fauve poussait délicatement l'épaule de Charlie en affichant un air inquiet : « Est-ce que tu peux être, juste quelques instant, responsable et pas inconsciente ? » Cela lui ressemblait totalement à la fille Vinter de réprimander sa camarade, puis elle se baissait pour admirer de son regard bleu la blessure atypique de son amie. « Je dirai une créature magique, non ? Est-ce que tu as encore essayé de t'introduire dans un lieu où tu n'avais pas le droit d'aller ? » Elle roulait des yeux et se redressait pour fixer son amie, un peu dépassée par l'insouciance de Charlie. « Fais attention s'il te plaît. Tu aurais pu perdre l'usage de ta jambe si la créature était venimeuse ou pire ! » Fauve était la plus raisonnable des deux, le cerveau du duo mais la plus faible émotionnellement, c'était d'ailleurs pour cela qu'elle paraissait toujours horrifiée en découvrant les blessures de Charlie. « Promis ? »
La blonde proposait ensuite à son amie de s'installer devant le feu afin de se détendre et de passer un peu plus de temps ensemble devant la chaleur du feu qui réchauffait la pièce principale. Les deux femmes faisaient des aller-retour pour ramener la nourriture et Fauve s'installait sur le fauteuil bas devant la cheminée, elle avait seulement retirer les pieds d'un canapé pour le mettre devant et être plus proche des flammes. Couvrant son corps d'une couverture polaire, elle reportait son attention sur Charlie en soupirant. Elle lui montrait une de ses dernières blessures, la manière dont elle lui montrait ressemblait totalement à une collection qu'on affichait fièrement dans un musée. La douce Fauve poussait délicatement l'épaule de Charlie en affichant un air inquiet : « Est-ce que tu peux être, juste quelques instant, responsable et pas inconsciente ? » Cela lui ressemblait totalement à la fille Vinter de réprimander sa camarade, puis elle se baissait pour admirer de son regard bleu la blessure atypique de son amie. « Je dirai une créature magique, non ? Est-ce que tu as encore essayé de t'introduire dans un lieu où tu n'avais pas le droit d'aller ? » Elle roulait des yeux et se redressait pour fixer son amie, un peu dépassée par l'insouciance de Charlie. « Fais attention s'il te plaît. Tu aurais pu perdre l'usage de ta jambe si la créature était venimeuse ou pire ! » Fauve était la plus raisonnable des deux, le cerveau du duo mais la plus faible émotionnellement, c'était d'ailleurs pour cela qu'elle paraissait toujours horrifiée en découvrant les blessures de Charlie. « Promis ? »
(c) DΛNDELION
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Re: la douceur de sentir la fin de soirée (charlie)[Terminé]
Dim 25 Nov 2018 - 18:32
Une fois qu’elles étaient toutes deux installées devant le feu, Charlie cherchait à distraire Fauve avec le récit d’une de ses dernières aventures. Elle dévoilait sa jambe, arborant fièrement une nouvelle cicatrice, mais l’effet n’était pas celui escompté. Le visage charmant de la norvégienne arborait un air inquiet, et le sourire de Charlie se changeait en une moue légèrement goguenarde. « Non, j’peux pas. » Dit-elle en tirant la langue. Fauve jetait un œil aux stries qui zébraient sa jambe, devinant le contexte de la blessure mais pas la nature de la créature qui l’avait provoquée. « J’étais pas sûre. Aaron a fait des tests, mais on pense que c’est une créature moldue ensorcelée. » Elle croisa les bras, l’air faussement offensé. « J’ai pas essayé de m’introduire où que ce soit ! Cet étang était à l’air libre, y’avait pas de panneau ni rien ! » Elle fit mine de réfléchir. « Bon. La présence de cette créature tendrait à prouver qu’en effet, il appartenait à quelqu’un. Mais je pouvais pas deviner ! » Fauve la connaissait suffisamment pour savoir que contre une bonne aventure, Charlie aurait aisément cédé un doigt, un pied, ou un œil, néanmoins elle continuait à la réprimander chaque fois qu’elle rentrait avec de nouvelles blessures de guerre. Son air inquiet émut la britannique, mais lorsqu’elle chercha à lui faire promettre de faire plus attention, elle eut une moue désolée et un haussement d’épaules penaud. « J’peux rien promettre… J’aime trop prendre des risques, si je commence à faire preuve de prudence pour tout, ça n’a plus aucun intérêt… » Sa moue se transforma en sourire avec une pointe d’arrogance. « Et puis, je m’en sors toujours. »
Elle avait grandi dans un environnement qui n’invitait pas à la prudence, élevée par des gens aussi inconscient qu’elle, qui non seulement ne prenaient pas en compte le danger, mais appréciaient les risques posés par certaines situations comme un avantage supplémentaire à se jeter à corps perdu à l’aventure. Ils s’en sortaient toujours, tout comme leur fille, l’absence de conséquences vraiment graves empêchant toute la famille de prendre des mesures pour se protéger. Néanmoins, l’expression de Fauve la touchait. Elle gigota légèrement, mal à l’aise. « Allons, tu sais bien qu’il m’arrivera rien. » Elle hésita. « Mais si ça peut te rassurer, je te promets de faire un peu plus attention. » Elle insista lourdement sur le un peu. Elle voulait plaisanter, mais se retint. Fauve n’avait pas l’air d’être prête à la suivre dans une joute de blagues. « Si mes parents ont pu vivre comme ça depuis qu’ils avaient vingt ans jusqu’à maintenant, sans qu’il leur arrive de trucs graves, alors moi aussi. »
À vrai dire, si on y pensait de manière objective, c’était étonnant qu’elle soit vivante. Zocha et Marc la laissaient crapahuter avec des créatures dangereuses, dans des environnements qui étaient loin d’être adaptés à son jeune âges. À tout instant, elle aurait pu basculer par dessus un rebord jusque dans un ravin, se faire happer une main ou un pied par telle ou telle créature. Mais ça l’avait forgée à être comme elle était, à aimer le risque et à perdre toute notion de survie lorsqu’elle était dans une situation excitante. « Je suis désolée. » Dit-elle sincèrement. « Je veux pas t’inquiéter. C’est juste que je sais pas vivre autrement. » C’était la vérité. Son épouvantard en était certainement la preuve. Elle caressa l’épaule de son amie. « Te préoccupe pas trop, je fais ce qui me plais, et ce qui est le plus important. » Elle lui sourit gentiment. « Tu t’arrêterais pas de danser même si c’était dangereux, où de prendre soin des autres, si ? »
lumos maxima
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Re: la douceur de sentir la fin de soirée (charlie)[Terminé]
Dim 25 Nov 2018 - 21:38
la douceur de sentir la fin de soirée
Charlie & Fauve
« Le foyer, la lueur étroite de la lampe, la rêverie avec le doigt contre la tempe et les yeux se perdant parmi les yeux aimés, l’heure du thé fumant et des livres fermés. »
Les deux amies s'installèrent désormais en face de la cheminée, leur offrant une proximité un peu plus chaleureuse que tout à l'heure où la plus jeune avait littéralement fui et s'était montrée vulnérable, encore soumise à ses émotions qu'elle ne parvenait toujours pas à gérer. Elle se maudissait intérieurement mais Fauve était en train de se convaincre de ne pas faire foirer une seconde fois la soirée où elles étaient censées se retrouver et être heureuse. Cependant, la Summerbee appréciait fortement l'effort de Charlie qui focalisait le sujet sur une de ses dernières blessures, qui inquiétait pleinement la Vinter. Elle fronçait un peu ses sourcils, un peu effrayée par la tête affreuse de cette blessure. La blonde venait pousser l'épaule de Charlie suite à sa réponse pleine d'arrogance, quand elle disait être le cerveau du duo, ce n'était pas pour rien malheureusement… « A ton avis, idiote, pourquoi mettrait-on une créature sur un terrain ? Pour le protéger ! » La blonde venait taper sa cuisse avec une force qu'elle ne s'était pas imaginée et restée un moment confuse avant de reprendre. « En général, des chiens surveillent les terrains mais à mon avis, si cela en était un, il t'aurait déchiqueté la jambe avec ses dents. » Rassurante, Fauve l'était et encore elle le faisait exprès pour tenter de calmer la folie aventurière de sa camarade.
Fauve se décalait et croisait ses bras contre sa poitrine, laissant son regard bleu admirer le mouvement gracieux des flammes qui prenaient vie grâce aux bûches de bois qui l’alimentait. « Il me tarde de te voir atrocement souffrir un de ces jours. » Bien sûr que la femme ne le pensait pas, elle avait beaucoup trop de cœur pour penser de tels mots mais assez de courage pour les prononcer. « Je ne suis pas idiote, je sais que tu ne feras jamais attention. » Elle était réellement inquiète mais ne pouvait absolument rien faire pour calmer les ardeurs de Charlie alors elle soupirait en laissant aller un petit rire. « J'essaie de ne pas m’inquiéter mais quand on tient aux autres, c'est difficile. » Douce confession amicale, accompagnée d'un délicat sourire. Cependant, à sa dernière question Fauve hochait négativement la tête. « Jamais, mais la danse ce n'est pas dangereux. Je ne risque pas ma vie en dansant et même si je me blesse, la magie m'aide alors que toi... » La blonde désignait d'un geste de menton la jambe de Charlie avec un petit rire taquin avant de déposer son visage contre son épaule. « Je te pardonne. »
Fauve se décalait et croisait ses bras contre sa poitrine, laissant son regard bleu admirer le mouvement gracieux des flammes qui prenaient vie grâce aux bûches de bois qui l’alimentait. « Il me tarde de te voir atrocement souffrir un de ces jours. » Bien sûr que la femme ne le pensait pas, elle avait beaucoup trop de cœur pour penser de tels mots mais assez de courage pour les prononcer. « Je ne suis pas idiote, je sais que tu ne feras jamais attention. » Elle était réellement inquiète mais ne pouvait absolument rien faire pour calmer les ardeurs de Charlie alors elle soupirait en laissant aller un petit rire. « J'essaie de ne pas m’inquiéter mais quand on tient aux autres, c'est difficile. » Douce confession amicale, accompagnée d'un délicat sourire. Cependant, à sa dernière question Fauve hochait négativement la tête. « Jamais, mais la danse ce n'est pas dangereux. Je ne risque pas ma vie en dansant et même si je me blesse, la magie m'aide alors que toi... » La blonde désignait d'un geste de menton la jambe de Charlie avec un petit rire taquin avant de déposer son visage contre son épaule. « Je te pardonne. »
(c) DΛNDELION
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Re: la douceur de sentir la fin de soirée (charlie)[Terminé]
Lun 26 Nov 2018 - 19:07
Quand Fauve répondit aux spéculations de Charlie quant à la nature privée de l’endroit où elle s’était dernièrement rendu, elle lui mit une tape sur la cuisse et la britannique ne retint pas un rire bref. « Mais c’était pas un chien. C’était une méduse. Une méduse moldue ! Ensorcelée ! Enfin, c’est l’hypothèse la plus probable, » précisa-t-elle. « Et puis, ma jambe est pas si blessée que ça. L’infirmière a dit que ça passerait. » Tant que les conséquences de ses aventures diverses et variées n’étaient pas réellement graves, elle ne comptait pas vraiment arrêter de faire ce qu’elle faisait déjà, à savoir aller au devant de situations parfois à la limite de l’ingérable. Mais c’était ce qui faisait qu’elle aimait sa vie. Elle continuait à fanfaronner malgré les blessures, les frayeurs, parce que ce qui lui importait en fin de compte c’était les évènements qui s’étaient déroulés.
Charlie jeta à un œil à Fauve, qui était absorbée dans l’observation des flammes dansant dans l’âtre. « il me tarde de te voir atrocement souffrir un de ces jours, » déclarait-elle avec un air un peu trop sérieux. « T’inquiète, ça finira bien par arriver. Et à ce moment là je ferai plus attention. Peut être. » Fauve enchaînait, résignée en quelque sorte à laisser Charlie partir dans ses aventures de casse-cou. Elle avait toujours été comme ça, et elle n’était pas vraiment sûre de pouvoir changer à moins que quelque chose de grave n’arrive. Les deux jeunes femmes se laissèrent aller à rire un peu, avant que Fauve ne confesse qu’elle s’inquiétait. Charlie hochait la tête sans rien dire. Elle savait que la norvégienne était particulièrement sensible. Charlie tenait à elle, comme aux autres membres de sa tribu, bon, d’accord, certainement plus. Mais elle aimait avec un détachement qu’elle savait impossible pour la plupart des gens. Si on avait besoin de son aide, elle était là. Sinon, elle menait sa propre vie. Fauve était plus attachée aux gens, moins indépendante en quelque sorte ? Même si Charlie savait pertinemment que Fauve pouvait se débrouiller, elle avait aussi conscience que la jeune fille était fragile. Elle tentait de rester le pilier, le roc qu’elle avait été plus jeune, mais son désir farouche de liberté se mettait parfois entre elle et cette volonté. « La magie m’aide aussi si je me blesse. En général. » Se défendait elle innocemment. Elle n’était pas sûre de comprendre ce que Fauve essayait de dire. Elle n’avait jamais été en danger de mort. Bon, sauf une fois. Mais c’était exceptionnel. En général elle s’en sortait avec seulement quelques égratignures, comme là.
La norvégienne posait son visage contre l’épaule de la jeune femme, précisant qu’elle la pardonnait, tirant à Charlie un sourire de traviole. « Tu peux pas me résister, voilà tout. » En évitant de déranger la blondinette, elle attrapa un peu plus de nourriture. Son appétit revenait doucement maintenant que l’ambiance se détendait. « C’est super bon, » déclara-t-elle la bouche pleine. « Je cuisine pas si mal, mais toi t’es un vrai cordon bleu. T’aurais pu faire ça comme métier. Enfin. Pas cordon bleu, mais chef quoi. » Même si le régime alimentaire de la britannique n’était pas végétarien comme celui de sa compagne, elle évitait les matières animales en général. Et sans même parler de ça, contraintes alimentaires ou non, ce qu’elle faisait était délicieux. « Ça va m’aider à reprendre des forces, comme ça on aura pas besoin de m’amputer, » plaisanta-t-elle, « même si avoue que je serais carrément stylée avec une jambe de bois, matelot ! » Elle se laissa aller à rire de nouveau, prenant une mèche de ses cheveux et la plaçant comme une moustache entre son nez et sa lèvre supérieure tandis qu’elle poussait doucement son amie du coude. « Allez va, rigole, c’est bon pour c’que t’as. » Si Charlie n’avait pas été une jeune femme de 25 ans, elle aurait pu être un oncle lourd à un repas de famille. Selon les occasions, ça pouvait être une qualité, ou un défaut.
lumos maxima
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Re: la douceur de sentir la fin de soirée (charlie)[Terminé]
Ven 30 Nov 2018 - 7:11
la douceur de sentir la fin de soirée
Charlie & Fauve
« Le foyer, la lueur étroite de la lampe, la rêverie avec le doigt contre la tempe et les yeux se perdant parmi les yeux aimés, l’heure du thé fumant et des livres fermés. »
Le sujet dérivait sur la blessure de Charlie, une nouvelle marque signant le côté aventurier et inconscient de la belle. Ceci désespérait profondément Fauve qui ne pouvait pas s’empêcher de réprimander son amie, comme le ferait une mère à sa fille. La blonde n’était pas dupe et savait pertinemment qu’elle n’avait aucune influence sur Charlie, qu’elle ne pouvait pas lui retirer sa passion pour l’inconnu et le danger comme elle ne pouvait pas retirer la danse de sa vie. D’une manière, Fauve comprenait parce qu’elle-même vivait grâce à sa passion et même si cela n’était pas aussi dangereux que Charlie, les passions gouvernaient quasiment tous nos choix. Alors, elle n’ajoutait rien afin de ne pas alimenter le sujet, préserver son amie était une priorité et Fauve refusait de l’éloigner de par son côté maman poule étouffante bien qu’elle manquait particulièrement d’humour sur ce sujet.
Déposant son visage contre l’épaule frêle de Charlie, Fauve affichait un petit sourire satisfait lorsque sa paume venait se nouer à celle de son amie. Le feu de cheminée ajoutait un côté chaleureux à la soirée et réchauffait le petit cœur fragile de la Vinter. Elle fermait un instant les yeux et riait aux propos de la femme à ses côtés. « Est-ce que tu en es vraiment sûre ? » Fauve jetait un coup d’œil au visage de Charlie. « Tu as raison, je ne peux pas te résister ! » Elle riait de bon cœur en glissant une mèche blonde derrière son oreille en caressant le dessus de sa paume du bout de ses doigts chauds. La petite blonde se redressait et remplissait un des verres d’eau, qu’elle descendait rapidement. Puis, elle revenait claquer la cuisse de Charlie, fronçant ses sourcils. « Arrête ! » Fauve était beaucoup trop sensible face aux descriptions ou blagues un peu plus gores, cela la répugnait. « Est-ce que cela t’amuse de me faire peur ? » Puis, la plus jeune eut une idée afin de se venger de son amie et reposait son verre d’eau contre le sol.
« À ton tour de deviner l’histoire de mes cicatrices. » Premièrement, la femme remontait une de ses manches et dévoilait un de ses poignets qui était parcouru de cicatrices causées par ses anciennes mutilations. « Alors ? » Fauve jetait un air de défi à son amie, un brin de colère dans ces derniers. « Est-ce que tu comprends que cela ne me fasse pas rire, Charlie ? » La danseuse baissait sa manche et gardait le silence un moment avant de dire. « Est-ce que je t’ai déjà expliqué pourquoi est-ce que j’avais si peur des piscines, de la mer et des espaces d’eaux ? » Il ne lui semblait pas alors buvant un coup pour éviter d’avoir la gorge sèche, Fauve expliqua : « Lors de ma sixième année, ils m’ont jeté dans le grand lac. J’ai failli mourir ce jour-là. » Le regard sombre, elle buvait à nouveau et croisait ensuite ses bras contre sa poitrine, pensive.
Déposant son visage contre l’épaule frêle de Charlie, Fauve affichait un petit sourire satisfait lorsque sa paume venait se nouer à celle de son amie. Le feu de cheminée ajoutait un côté chaleureux à la soirée et réchauffait le petit cœur fragile de la Vinter. Elle fermait un instant les yeux et riait aux propos de la femme à ses côtés. « Est-ce que tu en es vraiment sûre ? » Fauve jetait un coup d’œil au visage de Charlie. « Tu as raison, je ne peux pas te résister ! » Elle riait de bon cœur en glissant une mèche blonde derrière son oreille en caressant le dessus de sa paume du bout de ses doigts chauds. La petite blonde se redressait et remplissait un des verres d’eau, qu’elle descendait rapidement. Puis, elle revenait claquer la cuisse de Charlie, fronçant ses sourcils. « Arrête ! » Fauve était beaucoup trop sensible face aux descriptions ou blagues un peu plus gores, cela la répugnait. « Est-ce que cela t’amuse de me faire peur ? » Puis, la plus jeune eut une idée afin de se venger de son amie et reposait son verre d’eau contre le sol.
« À ton tour de deviner l’histoire de mes cicatrices. » Premièrement, la femme remontait une de ses manches et dévoilait un de ses poignets qui était parcouru de cicatrices causées par ses anciennes mutilations. « Alors ? » Fauve jetait un air de défi à son amie, un brin de colère dans ces derniers. « Est-ce que tu comprends que cela ne me fasse pas rire, Charlie ? » La danseuse baissait sa manche et gardait le silence un moment avant de dire. « Est-ce que je t’ai déjà expliqué pourquoi est-ce que j’avais si peur des piscines, de la mer et des espaces d’eaux ? » Il ne lui semblait pas alors buvant un coup pour éviter d’avoir la gorge sèche, Fauve expliqua : « Lors de ma sixième année, ils m’ont jeté dans le grand lac. J’ai failli mourir ce jour-là. » Le regard sombre, elle buvait à nouveau et croisait ensuite ses bras contre sa poitrine, pensive.
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Re: la douceur de sentir la fin de soirée (charlie)[Terminé]
Ven 30 Nov 2018 - 16:42
Apparemment, Charlie avait réussi à détendre un peu l’atmosphère. Fauve vint prendre sa main et poser sa tête contre son épaule, ce qui soulagea la britannique qui avait vraiment peur d’avoir tout gâché entre les deux jeunes femmes. Pourtant, manifestement, elle avait fait la blague de trop. Même si elle restait hilare alors que son amie lui claquait la jambe pour la faire taire, et répondait « un peu, oui, » innocemment lorsqu’elle lui demandait si ça l’amusait de lui faire peur, lorsque la blonde remonta sa manche pour exposer son poignet, Charlie cessa brusquement de rire ou même de sourire. En croisant le regard colérique de Fauve, elle se sentit mal. Tout ce qu’elle avait voulu c’était détendre l’atmosphère, mais manifestement elle s’y était mal prise. La norvégienne évoqua ses années de harcèlement, alors qu’elles n’étaient pas encore proches, peut être parce qu’à l’époque Charlie avait un clan restreint aux rangs resserrés et qu’il était malgré tout rare qu’elle sorte de sa tribu, à part pour de rares exceptions. Elle s’en voulut, son cœur se serrant dans sa poitrine. « J’aurais dû être là. Personne n’aurait dû te laisser affronter ça toute seule, » prononça-t-elle d’une voix sombre, « je suis désolée. » Elle prit une inspiration, laissant le silence retomber un instant. « Mais tu sais aussi bien que moi que ça n’a rien à voir avec ce que moi je décide de faire de mon temps et les dangers auxquels je m'expose par ma propre volonté. » Sa voix se brisa légèrement et elle prit une inspiration et déglutit avant de continuer. « Absolument rien. » Elle lâcha la main de Fauve pour poser son poing serré sur son genou, ses ongles jouant avec le tissus épais de son pantalon.
Charlie avait été chanceuse. Aussi bizarre qu’elle fût, aussi socialement inadaptée, elle avait toujours su se défendre. Peut être qu’avoir grandi sans amis et entre des parents qui ne mâchaient pas leurs mots l’avaient aidé à savoir quoi dire et faire les quelquefois où on avait tenté de lui chercher des noises. Néanmoins, elle avait eu vaguement conscience de ce qu’il se passait autour d’elle. Bien sûr, il lui était arrivé quelques ennuis, soit parce qu’elle se plaçait en héros, voulant défendre les plus faibles à tout prix, et se retrouvant finalement victime de leurs bourreaux, soit parce qu’elle se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment. Mais ce n’avait été que des occurrences rares. Rapidement la jeune femme s’était désintéressée des rapports de force qui existaient entre les maisons, les années, les personnalités, pour se concentrer sur ses cours et l’appel des montagnes et des contrées lointaines qui retentissaient sans cesse à ses oreilles. Elle baissa le nez. « Je ne ferai plus de blagues à ce sujet. Désolée. » La dernière chose qu’elle voulait, bien sûr, c’était blesser Fauve. Elle avait échappé à la mort plus d’une fois, mais elle décida de ne pas en faire part à la jeune femme. Si elle racontait l’épisode de la cordillère des Andes, Fauve serait en colère. Et Charlie ne voulait pas qu’elle soit en colère. Elle voulait juste qu’elles arrivent à avoir une conversation normale entre elles comme c’était le cas d’habitude.
Elle se tourna vers l’âtre, observant les flammes danser avant de détourner le regard pour se concentrer sur les jointures de ses doigts qui blanchissaient au fur et à mesure qu’elle serrait le poing et le desserrait. Pourquoi fallait-il toujours qu’elle aille trop loin, heurtant les sentiments de son amie sans même le faire exprès, parfois sans même s’en rendre compte ou le voir venir. Elle cherchait un sujet pour reprendre la conversation, mais rien ne venait. Elle avait peur de gaffer et de dire encore quelque chose de maladroit qui rappellerait de douloureux souvenirs à Fauve, alors elle resta silencieuse, repliant ses genoux contre sa poitrine pour y poser son menton.
lumos maxima
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Re: la douceur de sentir la fin de soirée (charlie)[Terminé]
Ven 30 Nov 2018 - 20:51
la douceur de sentir la fin de soirée
Charlie & Fauve
« Le foyer, la lueur étroite de la lampe, la rêverie avec le doigt contre la tempe et les yeux se perdant parmi les yeux aimés, l’heure du thé fumant et des livres fermés. »
Fauve avait le don de gâcher les conversations une fois qu'elle était blessée. Cela n'était jamais arrivé avant ce soir avec Charlie, elles qui s'entendaient si bien avant, il semblait que le temps et la séparation avaient eu raison des deux amies. Elle ne savait pas vraiment ce qui lui prenait, Fauve était prise d'une colère qui ne lui ressemblait pas, elle qui était toujours aussi douce et délicate était prise d'une fougue sans pareille ce soir. Ainsi, le sujet déviait sur ses poignets, victimes de ses anciennes mutilations qui n'avaient malheureusement jamais disparu. Elle se confiait ensuite sur son accident du lac avec une certaine haine et Charlie changeait immédiatement de réaction. Comment pouvait-elle réagir différemment de toute manière ? Fauve était stupide. « Tu n'as pas à t'excuser pour eux. » Après avoir réalisé l’étendue de ses propos scandaleux, la blonde pinçait ses lèvres entre elles, embarrassée. « Je ne sais pas ce qui m'a pris. Je voulais seulement te faire comprendre que je n'aimais pas lorsque tu te blessais et… Pardon. » Elle frappait de la paume de sa main son front comme pour se réprimander, idiote qu'elle était.
Alors que Charlie se recroquevillait sur elle-même, Fauve esquissait une moue peinée et se tournait vers son amie pour l'enlacer de ses petits bras frêles. « Pardon, cela ne me ressemble pas. » Elle soupirait douloureusement et fermait ses yeux un long moment. « Ne m'en veux pas. » Fauve se retirait au bout d'un instant et embrassait longuement le front de son amie, un geste tendre d'affection et de protection à la fois. Ainsi, elle se retirait et caressait délicatement sa chevelure comme le feraient une mère et son enfant. « Est-ce que tu veux aller te coucher ? » Elle avalait sa salive et dit en humidifiant ses lippes charnues : « Je ne ferai plus de remarques sur tes blessures, je suis désolée d'être aussi étouffante mais je n'ai pas envie que tu souffres. » Soufflait Fauve dans un fin sourire en se baissant pour s'installer à nouveau sous sa couverture.
Ensuite, la Vinter se relevait et attrapait la main de Charlie, elle éteignit la lumière et reprenait le chemin de la chambre. Là-bas, elle se changeait et enfilait un pyjama, tenue plus confortable et s'installait sur son lit moelleux, tapotant le matelas afin d'inciter Charlie à venir s'allonger sous les draps chauds. Comme avant.
Alors que Charlie se recroquevillait sur elle-même, Fauve esquissait une moue peinée et se tournait vers son amie pour l'enlacer de ses petits bras frêles. « Pardon, cela ne me ressemble pas. » Elle soupirait douloureusement et fermait ses yeux un long moment. « Ne m'en veux pas. » Fauve se retirait au bout d'un instant et embrassait longuement le front de son amie, un geste tendre d'affection et de protection à la fois. Ainsi, elle se retirait et caressait délicatement sa chevelure comme le feraient une mère et son enfant. « Est-ce que tu veux aller te coucher ? » Elle avalait sa salive et dit en humidifiant ses lippes charnues : « Je ne ferai plus de remarques sur tes blessures, je suis désolée d'être aussi étouffante mais je n'ai pas envie que tu souffres. » Soufflait Fauve dans un fin sourire en se baissant pour s'installer à nouveau sous sa couverture.
Ensuite, la Vinter se relevait et attrapait la main de Charlie, elle éteignit la lumière et reprenait le chemin de la chambre. Là-bas, elle se changeait et enfilait un pyjama, tenue plus confortable et s'installait sur son lit moelleux, tapotant le matelas afin d'inciter Charlie à venir s'allonger sous les draps chauds. Comme avant.
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Re: la douceur de sentir la fin de soirée (charlie)[Terminé]
Lun 3 Déc 2018 - 21:02
Fauve s’excusait et Charlie n’était pas sûre de comprendre pourquoi. Elle n’avait rien fait. Elle avait des blessures et Charlie avait appuyé dessus sans y penser, elle qui se vantait de prendre soin de ses amis. Elle secoua la tête. « Je sais. C’est pas de ta faute. » Bien sûr que ça ne lui ressemblait pas. La britannique laissa son amie l’enlacer. « Je ne t’en veux pas. Je peux pas t’en vouloir de t'inquiéter. » Elle se sentit rougir quand Fauve lui embrassa la front mais ne la repoussa pas, elle détourna simplement le regard après quelques instants alors que la jeune femme lui caressait les cheveux. Lorsqu’elle lui proposa d’aller se coucher, Charlie haussa les épaules. « Comme tu veux. » Après un instant, elle tentait de la rassurer. « T’inquiète pas. T’es pas étouffante. C’est gentil de t’inquiéter pour moi. » Elle n’était pas sûre de comment lui expliquer. Elle ne savait pas faire autrement. Elle ne faisait pas ça pour inquiéter les autres. C’était juste que… Elle ne savait pas, à vrai dire. Elle rendit son sourire à son amie.
Fauve l’entraînait à sa suite dans sa chambre et se changeait, Charlie détournant une nouvelle fois le regard, restant dans l’encadrement de la porte, les bras ballants. « J’ai pas de pyjama, j’espère que ça te dérange pas, » expliquait-elle en retirant son jean, son pull et son soutien gorge pour se retrouver en t-shirt et culotte avant de se glisser à son tour entre les draps, restant assise dans le lit d’abord sans trop savoir quoi faire, avant de s’allonger à moitié, tassant son oreiller dans son dos. « Tu te rappelle quand on était dans la même chambre et qu’on dormait ensemble dans un lit une place parfois ? » Demanda-t-elle. « C’était bien quand même, à l’époque. » Avant. Avant quand Charlie n’avait pas ce béguin stupide qui ne pouvait mener nulle part. Avant quand être intime avec Fauve ne lui posait pas de problème. Quelque part, peut être qu’elle avait bien fait de lui dire. Au moins, maintenant, les choses allait pouvoir revenir à la normale. Elle s’installa un peu mieux, en chien de fusil, face à son amie. « À l’époque on discutait pendant des heures et je ne faisais pas de blagues stupides sur des trucs qui te blessent. » Elle soupira. « Je veux juste qu’on reste amies comme avant. Ça me suffit amplement, tant que je t’ai dans ma vie. » C’était absolument vrai. Au moment où les mots avaient franchi sa bouche, elle avait déjà fait le deuil de ses sentiments pour la jeune femme ou d’une quelconque histoire qui aurait pu avoir lieu. Elle était triste, bien sûr. Mais c’était une tristesse qui n’était pas vraiment inattendue. Le genre de tristesse qui demande simplement du temps. Le genre de tristesse qui passe et qui laisse la place à quelque chose de mieux. « Dans quelques années on rigolera sûrement en repensant à ce moment. » Elle leva la main, caressant à son tour les cheveux de Fauve affectueusement. « Je suis heureuse de te connaître, » déclara-t-elle de but en blanc dans un murmure. « Je ferai de mon mieux pour ne pas t’inquiéter à l’avenir. D’accord ? » Elle cherchait la main de Fauve sous les draps, la trouvait, la prenant dans sa paume chaude. Son amitié, ça lui suffisait déjà amplement.
lumos maxima
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Re: la douceur de sentir la fin de soirée (charlie)[Terminé]
Mar 4 Déc 2018 - 22:45
la douceur de sentir la fin de soirée
Charlie & Fauve
« Le foyer, la lueur étroite de la lampe, la rêverie avec le doigt contre la tempe et les yeux se perdant parmi les yeux aimés, l’heure du thé fumant et des livres fermés. »
Il y avait ces personnes qui agissaient avec le cerveau et d'autres avec le cœur, mais mêler les deux semblait si difficile. Fauve était de ces personnes qui agissait avec son cœur, elle était d'une bonté et d'une compassion sans pareilles, fraîchement hérité de ses parents qui étaient des amours et qui avaient ce même humour mordant et cette même taquinerie naturelle que leur poupée de glace. Son cœur était pur, plein d'amour à distribuer, lui qui avait tant été bafoué, écrasé, poignardé, elle était comme le Phénix qui renaissait de ses cendres, se renouvelant sans arrêt. Pourtant, parfois son cœur lui faisait tort et elle se retrouvait comme actuellement, à stopper net ce qui faisait rire son ami. Pour casser l'ambiance, Fauvette était douée, un prodige et elle se disait parfois qu'elle était responsable de cet éloignement entre sa personne et Charlie. La blonde l'enlaçait désormais et lui proposait d'aller se coucher dans son lit chaud et douillet, se mettant en pyjama une fois là-bas.
Elle s'allongeait au côté de Charlie, sur un côté afin de faire face à la jolie femme et affichait un petit sourire lorsque cette dernière remémorait le passé et leurs nombreuses nuits dans un foutu lit étroit. « Oh que oui je m'en souviens ! Tu prenais toute la place toi et ta fichue position de l'étoile de mer. » Fauve éclatait de rire en se rappelant de tous ces moments où elle avait tenté de retrouver un peu de place, en vain. « Et moi je suis désolée de te faire culpabiliser pour rien. » Elle affichait désormais une petite moue en glissant sa paume sous sa joue, son autre main venait délicatement se nouer à celle de son amie. « Je suis encore plus heureuse de te connaître mais par pitié… N'essaie pas de changer par rapport à moi. » Fauvette lui souriait d'une manière réconfortante et fronçait ses sourcils, prenant un air presque dramatique. « Je suis désolée de ne pas pouvoir t'aimer mais tu sais, j'ai un gros souci... » La sorcière se mit à murmurer, malicieuse. « J'aime les vieux. » Souci d'une jeune femme qui était uniquement attirée par les personnes plus âgées qu'elle et Dieu que c'était embarrassant, surtout que la plupart étaient tout sauf attirés par son petit minois de chaton apeuré. « On restera amies, peut-être pas comme avant, mais toujours amies. » Elle ne pouvait pas lui dire le contraire : évidemment que leur relation avait changé et continuerait de changer avec le temps. Pourtant, la poupée lui souriait éternellement, glissant sa paume contre sa douce joue, la couvant du regard.
Elle s'allongeait au côté de Charlie, sur un côté afin de faire face à la jolie femme et affichait un petit sourire lorsque cette dernière remémorait le passé et leurs nombreuses nuits dans un foutu lit étroit. « Oh que oui je m'en souviens ! Tu prenais toute la place toi et ta fichue position de l'étoile de mer. » Fauve éclatait de rire en se rappelant de tous ces moments où elle avait tenté de retrouver un peu de place, en vain. « Et moi je suis désolée de te faire culpabiliser pour rien. » Elle affichait désormais une petite moue en glissant sa paume sous sa joue, son autre main venait délicatement se nouer à celle de son amie. « Je suis encore plus heureuse de te connaître mais par pitié… N'essaie pas de changer par rapport à moi. » Fauvette lui souriait d'une manière réconfortante et fronçait ses sourcils, prenant un air presque dramatique. « Je suis désolée de ne pas pouvoir t'aimer mais tu sais, j'ai un gros souci... » La sorcière se mit à murmurer, malicieuse. « J'aime les vieux. » Souci d'une jeune femme qui était uniquement attirée par les personnes plus âgées qu'elle et Dieu que c'était embarrassant, surtout que la plupart étaient tout sauf attirés par son petit minois de chaton apeuré. « On restera amies, peut-être pas comme avant, mais toujours amies. » Elle ne pouvait pas lui dire le contraire : évidemment que leur relation avait changé et continuerait de changer avec le temps. Pourtant, la poupée lui souriait éternellement, glissant sa paume contre sa douce joue, la couvant du regard.
(c) DΛNDELION
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