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Unconditionally [Fauve][Terminé]
Lun 19 Nov 2018 - 17:29
Le crépitement du transplanage fut accompagné d'un éternuement. Penchée en avant, la main devant ma bouche, je papillonnais des yeux tout en essayant de retrouver mes repères dans mon propre salon. J'avais été malade une dizaine de jours, alitée chez mes parents, et si je n'avais pas protesté, j'y serai encore. Mais je ne pouvais pas me permettre de rester absente plus longtemps, ne serait-ce que pour mes études, et surtout pour celles que je faisais en Amazonie. Fort heureusement, j'en revenais à l'instant, rassurée avec les notes des responsables de la réserve. J'étais fière des les avoir briefé sur ce que je recherchais. Et les dragonnets se portaient bien et semblaient m'avoir reconnu. Je n'en demandais pas plus pour le moment. Je me concentrerai sur eux dès le week-end lorsque mon retard universitaire serait rattrapé.
En parlant de l'université, je me mettais à l'action. Traversant mon salon, je rassemblais rapidement mes affaires en les enfonçant dans mon sac à dos, le tout en faisant chauffer de l'eau dans ma bouilloire. Puisque je n'étais pas totalement rétablie, je devais davantage faire attention à moi et à mes prises de médicaments. Ce n'était jamais agréable mais depuis les années, j'étais habituée. C'était devenu une routine pour moi. Une fois mon thé mis dans mon thermos, je me dirigeais vers l'une des nombreuses étagères remplies de livres qui décoraient mon chez moi pour ouvrir un coffret en bois aux jolies dorures. Je glissais ma main dans l'entrebâillement sans ouvrir le couvercle totalement, attrapais quelque chose à l'intérieur avec vivacité, puis l'enfonçait dans la poche de ma veste polaire.
Une fois toutes mes affaires rassemblées, je transplanais une nouvelle fois jusqu'au portail de l'université. Un nouvel éternuement vint perturber le calme automnal, avant d'être accompagné d'un petit bruit de trompette, signe que je me mouchais.
J'avais mal au crâne, sans doute serais-je mieux allongée dans mon lit, mais il n'en était pas question, j'allais déprimer si tel était le cas. Puis, maintenant que les dragonnets amphyptères avaient bénéficié de mes soins, c'était à présent au tour des créatures magiques de Hungcalf. J'appréciais beaucoup rester à l'animalerie, à observer les différentes espèces et à essayer de nouveaux remèdes. Maintenant que j'avais accès à la ferme des Bird, je pouvais davantage me concentrer sur des potions et des pommades. Je faisais toujours attention que les animaux ne soient pas blessés ou lésés durant mes essais évidemment.
Ainsi, je marchais aussi vite que mes petites jambes le pouvaient jusqu'au bâtiment universitaire. Dans les couloirs, je montais jusqu'au premier étage, camouflée sous la capuche de ma veste et de mon pull, emballée dans mon écharpe et mes gants. Je ressemblais sans doute au bonhomme Michelin mais en femme, et je n'en avais cure. Si je ne faisais pas attention à moi, j'allais à nouveau gravement tomber malade.
Une fois arrivée à l'animalerie, je m'autorisais à retirer ma veste, mes gants et mon écharpe pour les poser sur le dossier d'une chaise. Attrapant dans la poche ce que j'avais sorti de la boite plus tôt, j'ouvrais la paume de ma main pour libérer un petit dragon miniature, un Magyar à pointes pour être exacte. Ces reproductions miniatures étaient inoffensives même si elles pouvaient cracher des flammes. Pour celui-ci, je lui avais momentanément inactivé sa poche à feu afin d'éviter tout risque à l'animalerie. Ma passion pour ces créatures était telle que je commençais à ressentir le besoin d'en être entourée en permanence. Laissant donc mon dragon miniature voleter autour de moi, je retroussais les manches de mon épais pull sans sortir ma tête de ma capuche. J'étais si habituée à être recroquevillée dans mes vêtements que je ne faisais même plus attention lorsque j'étais cachée dedans, comme maintenant.
Tranquillement, l'une des lanières de mon sac passée sur mon épaule droite, je me dirigeais par habitude dans un coin tranquille de l'animalerie.
Ici, je relevais mon regard brun foncé vers quelques nids placés en hauteur, constitués principalement de larges feuilles épaisses. Avec un fin sourire, je me hissais sur la pointe des pieds. Être passionnée de magizoologie en faisant 1 mètre 55 n'était pas des plus aisés suivant la situation, mais j'arrivais toujours à faire avec. De ma voix douce et enfantine, je regardais en direction de l'intérieur du nid, même si je ne le voyais pas.
- Coucou, comment ça va ?
Mon sourire s'élargit tandis que je voyais des poils argentés s'agiter un peu. Patiente, j'attendais que la créature se révèle à moi, ce qui ne tarda pas. Un Demiguise me fixait de ses grands yeux ronds aux airs mélancoliques. Il pencha un peu la tête de côté, comme surpris de me voir ici.
- Oui désolée, j'ai été absente plusieurs jours. Tu permets qu'on regarde tes blessures ?
Je lui tendais la main pour qu'il vienne s'y crocher. Je passais tellement de temps dans cet endroit que la plupart des animaux me connaissaient et j'avais pu tisser des liens plus ou moins forts avec eux. Ce Demiguise me faisait confiance, car je le suivais depuis son arrivée à l'université. Victime de braconnage, je lui avais apporté mon aide sous les instructions du professeur des Soins Aux Créatures Magiques. L'animal, naturellement méfiant, hésita un peu avant de venir s'appuyer sur mon bras puis mon épaule avant de s'accrocher solidement, ses deux pattes avant sur le haut de mon crâne, sur le tissu de mon pull gris.
Être en compagnie des animaux me détendait particulièrement, ainsi, je ne me souciais pas d'être seule dans l'animalerie ou que quelqu'un puisse m'espionner. La plupart des élèves me prenaient pour une folle à parler de la sorte aux créatures magiques, mais je m'en fichais. J'étais profondément persuadée qu'ils pouvaient comprendre ce que je disais, ou tout du moins, ressentir mes intentions par ma voix. J'avais un don avec les animaux, magiques ou non, et je m'en servais sans en abuser, avec cette douceur qui me personnifiait si bien. Fouillant dans la poche intérieure de mon pull, je sortais un fruit et le tendait au Demiguise.
- Tiens, cadeau. Pour me faire pardonner de ne pas avoir été là ces derniers jours.
Lorsque l'animal eut attrapé le fruit, je laissais échapper un léger gloussement tandis que mon Magyar miniature continuait de me tourner autour en lâchant quelques menus rugissements. Tranquillement et parfaitement à l'aise, je me rendais alors vers une table dans l'intention de continuer ce pourquoi j'étais présente ici.
@Fauve Vinter
En parlant de l'université, je me mettais à l'action. Traversant mon salon, je rassemblais rapidement mes affaires en les enfonçant dans mon sac à dos, le tout en faisant chauffer de l'eau dans ma bouilloire. Puisque je n'étais pas totalement rétablie, je devais davantage faire attention à moi et à mes prises de médicaments. Ce n'était jamais agréable mais depuis les années, j'étais habituée. C'était devenu une routine pour moi. Une fois mon thé mis dans mon thermos, je me dirigeais vers l'une des nombreuses étagères remplies de livres qui décoraient mon chez moi pour ouvrir un coffret en bois aux jolies dorures. Je glissais ma main dans l'entrebâillement sans ouvrir le couvercle totalement, attrapais quelque chose à l'intérieur avec vivacité, puis l'enfonçait dans la poche de ma veste polaire.
Une fois toutes mes affaires rassemblées, je transplanais une nouvelle fois jusqu'au portail de l'université. Un nouvel éternuement vint perturber le calme automnal, avant d'être accompagné d'un petit bruit de trompette, signe que je me mouchais.
J'avais mal au crâne, sans doute serais-je mieux allongée dans mon lit, mais il n'en était pas question, j'allais déprimer si tel était le cas. Puis, maintenant que les dragonnets amphyptères avaient bénéficié de mes soins, c'était à présent au tour des créatures magiques de Hungcalf. J'appréciais beaucoup rester à l'animalerie, à observer les différentes espèces et à essayer de nouveaux remèdes. Maintenant que j'avais accès à la ferme des Bird, je pouvais davantage me concentrer sur des potions et des pommades. Je faisais toujours attention que les animaux ne soient pas blessés ou lésés durant mes essais évidemment.
Ainsi, je marchais aussi vite que mes petites jambes le pouvaient jusqu'au bâtiment universitaire. Dans les couloirs, je montais jusqu'au premier étage, camouflée sous la capuche de ma veste et de mon pull, emballée dans mon écharpe et mes gants. Je ressemblais sans doute au bonhomme Michelin mais en femme, et je n'en avais cure. Si je ne faisais pas attention à moi, j'allais à nouveau gravement tomber malade.
Une fois arrivée à l'animalerie, je m'autorisais à retirer ma veste, mes gants et mon écharpe pour les poser sur le dossier d'une chaise. Attrapant dans la poche ce que j'avais sorti de la boite plus tôt, j'ouvrais la paume de ma main pour libérer un petit dragon miniature, un Magyar à pointes pour être exacte. Ces reproductions miniatures étaient inoffensives même si elles pouvaient cracher des flammes. Pour celui-ci, je lui avais momentanément inactivé sa poche à feu afin d'éviter tout risque à l'animalerie. Ma passion pour ces créatures était telle que je commençais à ressentir le besoin d'en être entourée en permanence. Laissant donc mon dragon miniature voleter autour de moi, je retroussais les manches de mon épais pull sans sortir ma tête de ma capuche. J'étais si habituée à être recroquevillée dans mes vêtements que je ne faisais même plus attention lorsque j'étais cachée dedans, comme maintenant.
Tranquillement, l'une des lanières de mon sac passée sur mon épaule droite, je me dirigeais par habitude dans un coin tranquille de l'animalerie.
Ici, je relevais mon regard brun foncé vers quelques nids placés en hauteur, constitués principalement de larges feuilles épaisses. Avec un fin sourire, je me hissais sur la pointe des pieds. Être passionnée de magizoologie en faisant 1 mètre 55 n'était pas des plus aisés suivant la situation, mais j'arrivais toujours à faire avec. De ma voix douce et enfantine, je regardais en direction de l'intérieur du nid, même si je ne le voyais pas.
- Coucou, comment ça va ?
Mon sourire s'élargit tandis que je voyais des poils argentés s'agiter un peu. Patiente, j'attendais que la créature se révèle à moi, ce qui ne tarda pas. Un Demiguise me fixait de ses grands yeux ronds aux airs mélancoliques. Il pencha un peu la tête de côté, comme surpris de me voir ici.
- Oui désolée, j'ai été absente plusieurs jours. Tu permets qu'on regarde tes blessures ?
Je lui tendais la main pour qu'il vienne s'y crocher. Je passais tellement de temps dans cet endroit que la plupart des animaux me connaissaient et j'avais pu tisser des liens plus ou moins forts avec eux. Ce Demiguise me faisait confiance, car je le suivais depuis son arrivée à l'université. Victime de braconnage, je lui avais apporté mon aide sous les instructions du professeur des Soins Aux Créatures Magiques. L'animal, naturellement méfiant, hésita un peu avant de venir s'appuyer sur mon bras puis mon épaule avant de s'accrocher solidement, ses deux pattes avant sur le haut de mon crâne, sur le tissu de mon pull gris.
Être en compagnie des animaux me détendait particulièrement, ainsi, je ne me souciais pas d'être seule dans l'animalerie ou que quelqu'un puisse m'espionner. La plupart des élèves me prenaient pour une folle à parler de la sorte aux créatures magiques, mais je m'en fichais. J'étais profondément persuadée qu'ils pouvaient comprendre ce que je disais, ou tout du moins, ressentir mes intentions par ma voix. J'avais un don avec les animaux, magiques ou non, et je m'en servais sans en abuser, avec cette douceur qui me personnifiait si bien. Fouillant dans la poche intérieure de mon pull, je sortais un fruit et le tendait au Demiguise.
- Tiens, cadeau. Pour me faire pardonner de ne pas avoir été là ces derniers jours.
Lorsque l'animal eut attrapé le fruit, je laissais échapper un léger gloussement tandis que mon Magyar miniature continuait de me tourner autour en lâchant quelques menus rugissements. Tranquillement et parfaitement à l'aise, je me rendais alors vers une table dans l'intention de continuer ce pourquoi j'étais présente ici.
@Fauve Vinter
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Re: Unconditionally [Fauve][Terminé]
Mer 21 Nov 2018 - 12:21
unconditionally
Abigail & Fauve
« Marbre, perle, rose, colombe, tout se dissout, tout se détruit ; la perle fond, le marbre tombe, la fleur se fane et l’oiseau fuit. »
Tenue ❅ C'était une journée calme aujourd'hui pour l'enfant unique des Vinter, alors elle s'était réveillée tranquillement cette matinée, un doux repos apaisant pour la jeune blonde qui était exténuée par ses cours, la danse ainsi que son job étudiant. Quelle idée d'enchaîner autant de choses par jour mais la sorcière tenait à être indépendante et s'assurer elle-même. Elle était différente de ces sangs-purs, ou ceux qui ne l'étaient pas, qui abusaient de l'argent de leurs parents en ne faisaient rien, éternels « Tanguy ». C'était son point de vue et Fauve l'assumait, elle préférait être active et être fière de sa réussite personnelle plutôt que de rester dans les jupons de sa mère. Ainsi, la jeune femme n'avait qu'une heure de cours ce matin et elle avait prévu de se rendre à l'animalerie de l'université comme à son habitude. Fauve avait hâte de retrouver le Porlock qu'elle avait réussi à apprivoiser ainsi qu'un Niffleur marron, une petite femelle adorable et timide.
Elle avait ondulé sa chevelure blonde et s'était maquillée comme à son habitude, un rouge vibrant recouvrant ses pulpes charnues. Une fois prête, Fauve avait transplané jusqu'à l'université, chose qu’elle faisait très peu. Elle était cette personne qui aimait marcher, profiter du temps, une rêveuse dans l'âme. Le cours était une de ses options, la littérature magique, cours que l'étudiante appréciait énormément. Tout ce qui touchait aux livres passionnait la petite Summerbee. Sa filière regroupait toutes ses passions : le cours de SACM et de botanique, l'astronomie un peu moins mais ses options compensaient ceci. Fauve ne s'était jamais sentie aussi bien dans un milieu scolaire, revivant sans cesse le harcèlement à Poudlard dans son esprit, encore fragile par rapport à cette période.
Le cours s'était déroulé normalement et la blonde était rapidement partie, sans prendre le temps de saluer ses quelques amis. En réalité, elle était beaucoup trop excitée à l'idée de retrouver ses deux petits compagnons adorés que la fille Vinter en oubliait la politesse mais qu'importe, après tout la femme était parfois… Incomprise de par ses agissements. Ses pas la guidaient facilement à l'animalerie, fermant la porte imposante derrière elle. Une silhouette familière se dessinait devant son regard bleu et elle dit, de sa voix éternellement douce : « Étonnant de te retrouver ici, Abi. » Elle souriait doucement et retirait son gilet, le déposant sur son cartable au sol. Fauve s'approchait des caisses où se trouvaient les créatures, heureuse d'être reconnue par ces dernières. Après tout, cela faisait sept ans que la sorcière venait ici. Son regard curieux cherchait le Porlock nommé Gendry et le Niffleur, qui ne tardèrent pas à s'approcher de la petite étudiante. « Bonjour à vous. » Tandis que le Niffleur venait sur son épaule et jouer avec sa chevelure blonde, le Porlock venait chercher quelques caresses. Cette créature était vraiment timide et craignait les hommes. Alors, la sorcière avait été touchée par son caractère, il lui ressemblait en quelque sorte. Elle se penchait vers lui et lui tendait la moitié d'une pomme, l'autre étant adressée au Niffleur.
Fauve s'approchait ensuite d'Abigail et s'installait à ses côtés, un petit sourire aux lèvres. « Qu'est-ce que tu fais de beau aujourd'hui ? » Elle déposait son regard clair sur sa camarade. Les deux femmes se ressemblaient beaucoup concernant les créatures magiques bien qu'Abigail préférait les dragons, Fauve elle, rêvait d'être guérisseur de ces créatures incomprises par bon nombre de personnes.
Elle avait ondulé sa chevelure blonde et s'était maquillée comme à son habitude, un rouge vibrant recouvrant ses pulpes charnues. Une fois prête, Fauve avait transplané jusqu'à l'université, chose qu’elle faisait très peu. Elle était cette personne qui aimait marcher, profiter du temps, une rêveuse dans l'âme. Le cours était une de ses options, la littérature magique, cours que l'étudiante appréciait énormément. Tout ce qui touchait aux livres passionnait la petite Summerbee. Sa filière regroupait toutes ses passions : le cours de SACM et de botanique, l'astronomie un peu moins mais ses options compensaient ceci. Fauve ne s'était jamais sentie aussi bien dans un milieu scolaire, revivant sans cesse le harcèlement à Poudlard dans son esprit, encore fragile par rapport à cette période.
Le cours s'était déroulé normalement et la blonde était rapidement partie, sans prendre le temps de saluer ses quelques amis. En réalité, elle était beaucoup trop excitée à l'idée de retrouver ses deux petits compagnons adorés que la fille Vinter en oubliait la politesse mais qu'importe, après tout la femme était parfois… Incomprise de par ses agissements. Ses pas la guidaient facilement à l'animalerie, fermant la porte imposante derrière elle. Une silhouette familière se dessinait devant son regard bleu et elle dit, de sa voix éternellement douce : « Étonnant de te retrouver ici, Abi. » Elle souriait doucement et retirait son gilet, le déposant sur son cartable au sol. Fauve s'approchait des caisses où se trouvaient les créatures, heureuse d'être reconnue par ces dernières. Après tout, cela faisait sept ans que la sorcière venait ici. Son regard curieux cherchait le Porlock nommé Gendry et le Niffleur, qui ne tardèrent pas à s'approcher de la petite étudiante. « Bonjour à vous. » Tandis que le Niffleur venait sur son épaule et jouer avec sa chevelure blonde, le Porlock venait chercher quelques caresses. Cette créature était vraiment timide et craignait les hommes. Alors, la sorcière avait été touchée par son caractère, il lui ressemblait en quelque sorte. Elle se penchait vers lui et lui tendait la moitié d'une pomme, l'autre étant adressée au Niffleur.
Fauve s'approchait ensuite d'Abigail et s'installait à ses côtés, un petit sourire aux lèvres. « Qu'est-ce que tu fais de beau aujourd'hui ? » Elle déposait son regard clair sur sa camarade. Les deux femmes se ressemblaient beaucoup concernant les créatures magiques bien qu'Abigail préférait les dragons, Fauve elle, rêvait d'être guérisseur de ces créatures incomprises par bon nombre de personnes.
(c) DΛNDELION
- InvitéInvité
Re: Unconditionally [Fauve][Terminé]
Mer 21 Nov 2018 - 16:41
Alors que je prenais place à une table, le Demiguise sur mes épaules, je détournais le regard lorsque du mouvement m'interpella. Un sourire tranquille s'afficha sur mon visage aux paroles de la Summerbee. Voilà sept ans que nous nous côtoyions régulièrement dans l'animalerie, et je connaissais son père de renom. Il m'était toujours intéressant de partager avec cette jeune femme, nous étions complémentaires en quelques sortes lorsqu'il s'agissait des animaux. C'était toujours très enrichissant pour moi, et il était vrai que ma timidité m'empêchait la plupart du temps de réellement partager sur le sujet. Avec Fauve, j'avais appris à me sentir à l'aise, et c'est avec une œillade bienveillante que je la regardais s'occuper d'un Niffleur et d'un Porlock.
Avec le temps, j'avais deviné que nous avions toutes les deux le même rapport avec les animaux. Nous étions toutes les deux sensibles aux besoins de chacun et à leur bien-être. Bien sûr c'était quelque chose de fondamental dans les études de Soins aux créatures magiques, mais tous les élèves n'avaient pas la même empathie. Avec elle, je me reconnaissais un peu et je me sentais davantage proche qu'avec d'autres étudiants.
Sans m'attarder sur sa tenue vestimentaire, je lui répondais sur un ton léger, amical et quelque peu plaisantin.
- Étrange n'est-ce pas ?
Sans me défaire de mon sourire, j'invitais le Demiguise à s'installer sur la table devant moi tandis que je prenais un tabouret en bois pour m'y asseoir. Laissant Fauve à ses occupations, j'observais l'animal devant moi avec une grande attention, les yeux légèrement plissés sous la concentration.
- Bien… montre-moi…
Avec délicatesse, je venais écarter les poils nacrés du petit animal de mon index et mon majeur pour révéler une longue et profonde coupure qui lui traverse tout le flanc gauche.
C'est à ce moment que la jeune femme solaire vint se joindre à moi. Sa proximité ne me dérangeait pas puisque j'étais habituée, cependant, je ne lui répondais pas immédiatement, concentrée sur mon observation. Avec une grande précaution, je tâtais la plaie sur toute sa longueur avant de tout relâcher. Je fouillais alors dans la poche de mon pull d'une main pour en sortir un nouveau fruit tout en abaissant ma capuche de mes doigts libres, révélant alors tout à fait mon visage et ma tête, me donnant un petit air décoiffé, accentuant davantage mes traits de jeune d'adolescente. Donnant le fruit à l'animal, je répondais à mon interlocutrice.
- Il a été victime de braconnage. Je suis en charge de le soigner.
Alors que le Demiguise mangeait son fruit, j'écartais à nouveau le pelage pour lui montrer la plaie. Les poils autour avaient été rasés pour éviter les risques d'infections, mais les poils plus hauts étaient si longs qu'ils cachaient la blessure.
- C'était purulent quand il est arrivé ici. Ce n'est presque plus gonflé, donc je vais continuer le traitement que je lui donne.
À ses mots, je me baissais pour attraper mon sac à dos et en sortir une petite boite ronde métallique tandis que mon Magyar miniature vint se poser sur mon crâne en poussant un petit rugissement, l'air victorieux et princier sur ce sommet. Imperturbable, je dévissais le couvercle de ce que je venais sortir de mon sac pour y révéler une pommade aux couleurs orange vifs. Il était clair que la concoction était maison. En ramassant un peu sur le bout de l'index et du majeur, je commençais à soigneusement en appliquer sur la blessure. En pleine confiance, le Demiguise ne bougeait pas d'un pouce.
Avec le temps, j'avais deviné que nous avions toutes les deux le même rapport avec les animaux. Nous étions toutes les deux sensibles aux besoins de chacun et à leur bien-être. Bien sûr c'était quelque chose de fondamental dans les études de Soins aux créatures magiques, mais tous les élèves n'avaient pas la même empathie. Avec elle, je me reconnaissais un peu et je me sentais davantage proche qu'avec d'autres étudiants.
Sans m'attarder sur sa tenue vestimentaire, je lui répondais sur un ton léger, amical et quelque peu plaisantin.
- Étrange n'est-ce pas ?
Sans me défaire de mon sourire, j'invitais le Demiguise à s'installer sur la table devant moi tandis que je prenais un tabouret en bois pour m'y asseoir. Laissant Fauve à ses occupations, j'observais l'animal devant moi avec une grande attention, les yeux légèrement plissés sous la concentration.
- Bien… montre-moi…
Avec délicatesse, je venais écarter les poils nacrés du petit animal de mon index et mon majeur pour révéler une longue et profonde coupure qui lui traverse tout le flanc gauche.
C'est à ce moment que la jeune femme solaire vint se joindre à moi. Sa proximité ne me dérangeait pas puisque j'étais habituée, cependant, je ne lui répondais pas immédiatement, concentrée sur mon observation. Avec une grande précaution, je tâtais la plaie sur toute sa longueur avant de tout relâcher. Je fouillais alors dans la poche de mon pull d'une main pour en sortir un nouveau fruit tout en abaissant ma capuche de mes doigts libres, révélant alors tout à fait mon visage et ma tête, me donnant un petit air décoiffé, accentuant davantage mes traits de jeune d'adolescente. Donnant le fruit à l'animal, je répondais à mon interlocutrice.
- Il a été victime de braconnage. Je suis en charge de le soigner.
Alors que le Demiguise mangeait son fruit, j'écartais à nouveau le pelage pour lui montrer la plaie. Les poils autour avaient été rasés pour éviter les risques d'infections, mais les poils plus hauts étaient si longs qu'ils cachaient la blessure.
- C'était purulent quand il est arrivé ici. Ce n'est presque plus gonflé, donc je vais continuer le traitement que je lui donne.
À ses mots, je me baissais pour attraper mon sac à dos et en sortir une petite boite ronde métallique tandis que mon Magyar miniature vint se poser sur mon crâne en poussant un petit rugissement, l'air victorieux et princier sur ce sommet. Imperturbable, je dévissais le couvercle de ce que je venais sortir de mon sac pour y révéler une pommade aux couleurs orange vifs. Il était clair que la concoction était maison. En ramassant un peu sur le bout de l'index et du majeur, je commençais à soigneusement en appliquer sur la blessure. En pleine confiance, le Demiguise ne bougeait pas d'un pouce.
- InvitéInvité
Re: Unconditionally [Fauve][Terminé]
Dim 25 Nov 2018 - 12:17
unconditionally
Abigail & Fauve
« Marbre, perle, rose, colombe, tout se dissout, tout se détruit ; la perle fond, le marbre tombe, la fleur se fane et l’oiseau fuit. »
Rendez-vous presque quotidien depuis sept années maintenant à l'animalerie pour la jeune femme, elle qui avait une relation particulière comme une poignée d'élèves avec les créatures magiques ne pouvait pas manquer ce rendez-vous. Cependant, Fauve trouvait cela dommage que certaines des créatures soient enfermées et pas en liberté dans un lieu aménagé de l'école, certains avaient ce luxe de pouvoir se balader mais d'un certain côté, la blonde comprenait ce choix. L'école n'était jamais à l’abri d'une invasion de petites créatures qui pouvaient tout ravager sur leur passage. Un petit sourire venait étirer ses pulpes rouges à cette pensée et en pénétrant dans la salle, la jeune femme fit une remarque avec son éternel ton taquin à Abigail, pas pour le moins étonnée de la retrouver ici. « Vraiment étonnant, je ne m'y attendais pas. » Un petit rire quittait la frontière de ses pulpes puis la Summerbee s'approchait de l'endroit où se situaient le Porlock et le Niffleur que la danseuse avait réussi à apprivoiser afin de s'occuper d'eux, les couvant d'affection.
Après s'être occupée de ses nouveaux compagnons, la Vinter s'approchait de son amie et prenait place à ses côtés, s'intéressant à ce qu'elle faisait. La blonde eut les larmes aux yeux lorsque l'Ethelred évoquait le braconnage dont avait été victime le Demiguise et encore plus lorsque la petite brune lui montrait la plaie. « C'est bien pour cette raison que je veux devenir guérisseur et protéger toutes les créatures des personnes mal attentionnées... » Sa voix s'était faite discrète, comme un murmure, une confession légère mais la fille était réellement outrée par le braconnage et le fait de blesser des créatures innocentes. Son regard bleu suivait ainsi les gestes de l'étudiante, elle qui avait toujours été curieuse s'intéressait à la pommade qu'Abi appliquait sur la plaie. Elle prenait avec la plus grande précaution la boîte métallique et attendait qu'elle termine l'application avant de demander, d'un regard pétillant, avide de connaissance : « Quels sont les composants ? » Fauve la sentait et finissait par la reposer, déposant son visage contre l'intérieur de sa paume délicate. Le Niffleur dont elle s'était occupée avait trouvé refuge contre ses cuisses et grimpait sur son épaule pour jouer avec les cheveux blonds de la Norvégienne, ce qui la faisait sourire. « Est-ce que tu as besoin de mon aide pour faire quelque chose ? » Ajoutait Fauve en caressant du bout de son doigt frêle, le pelage marron du Niffleur, qui était très calme.
Après s'être occupée de ses nouveaux compagnons, la Vinter s'approchait de son amie et prenait place à ses côtés, s'intéressant à ce qu'elle faisait. La blonde eut les larmes aux yeux lorsque l'Ethelred évoquait le braconnage dont avait été victime le Demiguise et encore plus lorsque la petite brune lui montrait la plaie. « C'est bien pour cette raison que je veux devenir guérisseur et protéger toutes les créatures des personnes mal attentionnées... » Sa voix s'était faite discrète, comme un murmure, une confession légère mais la fille était réellement outrée par le braconnage et le fait de blesser des créatures innocentes. Son regard bleu suivait ainsi les gestes de l'étudiante, elle qui avait toujours été curieuse s'intéressait à la pommade qu'Abi appliquait sur la plaie. Elle prenait avec la plus grande précaution la boîte métallique et attendait qu'elle termine l'application avant de demander, d'un regard pétillant, avide de connaissance : « Quels sont les composants ? » Fauve la sentait et finissait par la reposer, déposant son visage contre l'intérieur de sa paume délicate. Le Niffleur dont elle s'était occupée avait trouvé refuge contre ses cuisses et grimpait sur son épaule pour jouer avec les cheveux blonds de la Norvégienne, ce qui la faisait sourire. « Est-ce que tu as besoin de mon aide pour faire quelque chose ? » Ajoutait Fauve en caressant du bout de son doigt frêle, le pelage marron du Niffleur, qui était très calme.
(c) DΛNDELION
- InvitéInvité
Re: Unconditionally [Fauve][Terminé]
Dim 25 Nov 2018 - 13:38
La situation du Demiguise était certes triste, mais je ne m'étais pas attendue à ce que mon interlocutrice ait une telle compassion envers lui. Je me sentais alors un peu coupable de l'avoir rendue si triste alors que mon objectif avait été au contraire de lui insuffler joie et espoir. En effet, si la créature était à présent à l'université, c'était pour son bien, sa santé s'améliorait de jour en jour et il semblait heureux de vivre ici. Il pouvait aller où bon lui semblait, contrairement à d'autres enfermés en cages. Je préférais toujours voir la condition des animaux dans leurs milieux naturels, qu'ils puissent être libres. Néanmoins, les voyages étaient onéreux pour l'école, et il fallait bien apprendre d'une manière ou d'une autre. Il en allait de même pour les moldus en études vétérinaire… et les moldus, eux, n'avait pas la capacité d'offrir des cages ou des aquariums agrandis par magie.
Ici, les animaux étaient certes enfermés, mais une fois que nous avions pénétrés dans leur lieu de vie ou de séjour, il était aisé de se rendre compte qu'ils ne manquaient pas spécialement d'espace. Il était toujours mieux de pouvoir les étudier dans un endroit qui imitait au mieux leurs conditions de vie sauvage. Ça permettait ainsi aux élèves de l'université d'être mieux préparés lorsqu'ils allaient quitter les lieux, les diplômes en poche. C'était quelque chose que je comprenais sans trop de difficulté.
Ainsi compatissante, je regardais Fauve après avoir terminé d'appliquer la pommade au Demiguise devant nous.
- C'est aussi ce qui m'anime… mais davantage pour les dragons. Eux, on ne cherche pas à les comprendre. Enfin… pas assez.
Mes prunelles brunes foncées se posèrent sur ma camarade, un brin mélancolique. Moi qui étudiais les dragons depuis ma plus tendre enfance, j'avais entendu bien des contes et des légendes racontant l'exploit d'un preux chevalier qui vient tuer le dragon dans sa caverne. Quelle gloire y avait-t-il à retirer d'une telle situation lorsque nous restons objectifs ?
L'animal était traqué jusque chez lui, délogé, acculé puis tué. Sa dangerosité n'était en rien un bénéfice à la réussite. Dans le monde magique, là où les dragons existaient réellement, j'étais forcée de constater que ces histoires n'étaient pas que de la fiction. Seule une poignée de sorciers pensaient différemment et consacraient leurs vies à l'étude des dragons et à vouloir les défendre contre le trafic. Bien sûr, je n'étais pas encore une sorcière de renom dans le domaine de la dragonologie, je ne connaissais donc pas encore tous les professionnels de ce métier, peut-être étions-nous donc plus que ce que je pensais… mais mes nombreuses visites dans les réserves et les lieux protégés ne m'avait pas permises de penser le contraire pour le moment.
La question de la Summerbee me tira de mes pensées, me faisant cligner des paupières tandis que je revenais à moi.
- Ho heu… de l'essence de Dictame, de la valériane, de l'aubépine, de l'arnica, et d'autres plantes magiques ou non.
Je fis un petit signe de la main comme si je chassais quelque chose tout en continuant.
- Je fais des essais. Les pommades et les potions n'agissent pas forcément toujours de la même manière suivant la créature. Par exemple s'il a des poils, des écailles, la dureté de sa peau influe aussi… Du coup je fais mes recherches. Celle-ci semble plutôt bien fonctionner sur le Demiguise, mais je ne suis pas complètement satisfaite… il faut que je réussisse à l'améliorer.
Exigeante, je l'étais, et pas qu'un peu. C'était ce qui me permettait d'exceller dans les matières que j'étudiais, car je n'étais pas pointilleuse au point de me dévaloriser ou que ça prenne une telle envergure que ça en devienne démotivant.
Il y avait toujours moyen de faire mieux, j'en étais persuadée, et c'était mon principal leitmotiv concernant les créatures magiques, et surtout les dragons.
Fixant d'une œillade tendre le Niffleur sur les genoux de la jeune femme, je lui souriais avant de me relever.
- Pour lui non. Mais si tu veux, il y a un Hippogriffe blessé dans l'enclos de ces derniers. On pourrait travailler ensemble pour le soigner ? Qu'en dis-tu ?
Tendant mon bras au Demiguise, je lui laissais le temps de revenir sur mes épaules avant de le ramener jusqu'à son nid pour qu'il s'y repose. Lui offrant encore un fruit et un dernier geste de tendresse, je me tournais ensuite vers Fauve, la laissant seule juge de la suite des événements.
Ici, les animaux étaient certes enfermés, mais une fois que nous avions pénétrés dans leur lieu de vie ou de séjour, il était aisé de se rendre compte qu'ils ne manquaient pas spécialement d'espace. Il était toujours mieux de pouvoir les étudier dans un endroit qui imitait au mieux leurs conditions de vie sauvage. Ça permettait ainsi aux élèves de l'université d'être mieux préparés lorsqu'ils allaient quitter les lieux, les diplômes en poche. C'était quelque chose que je comprenais sans trop de difficulté.
Ainsi compatissante, je regardais Fauve après avoir terminé d'appliquer la pommade au Demiguise devant nous.
- C'est aussi ce qui m'anime… mais davantage pour les dragons. Eux, on ne cherche pas à les comprendre. Enfin… pas assez.
Mes prunelles brunes foncées se posèrent sur ma camarade, un brin mélancolique. Moi qui étudiais les dragons depuis ma plus tendre enfance, j'avais entendu bien des contes et des légendes racontant l'exploit d'un preux chevalier qui vient tuer le dragon dans sa caverne. Quelle gloire y avait-t-il à retirer d'une telle situation lorsque nous restons objectifs ?
L'animal était traqué jusque chez lui, délogé, acculé puis tué. Sa dangerosité n'était en rien un bénéfice à la réussite. Dans le monde magique, là où les dragons existaient réellement, j'étais forcée de constater que ces histoires n'étaient pas que de la fiction. Seule une poignée de sorciers pensaient différemment et consacraient leurs vies à l'étude des dragons et à vouloir les défendre contre le trafic. Bien sûr, je n'étais pas encore une sorcière de renom dans le domaine de la dragonologie, je ne connaissais donc pas encore tous les professionnels de ce métier, peut-être étions-nous donc plus que ce que je pensais… mais mes nombreuses visites dans les réserves et les lieux protégés ne m'avait pas permises de penser le contraire pour le moment.
La question de la Summerbee me tira de mes pensées, me faisant cligner des paupières tandis que je revenais à moi.
- Ho heu… de l'essence de Dictame, de la valériane, de l'aubépine, de l'arnica, et d'autres plantes magiques ou non.
Je fis un petit signe de la main comme si je chassais quelque chose tout en continuant.
- Je fais des essais. Les pommades et les potions n'agissent pas forcément toujours de la même manière suivant la créature. Par exemple s'il a des poils, des écailles, la dureté de sa peau influe aussi… Du coup je fais mes recherches. Celle-ci semble plutôt bien fonctionner sur le Demiguise, mais je ne suis pas complètement satisfaite… il faut que je réussisse à l'améliorer.
Exigeante, je l'étais, et pas qu'un peu. C'était ce qui me permettait d'exceller dans les matières que j'étudiais, car je n'étais pas pointilleuse au point de me dévaloriser ou que ça prenne une telle envergure que ça en devienne démotivant.
Il y avait toujours moyen de faire mieux, j'en étais persuadée, et c'était mon principal leitmotiv concernant les créatures magiques, et surtout les dragons.
Fixant d'une œillade tendre le Niffleur sur les genoux de la jeune femme, je lui souriais avant de me relever.
- Pour lui non. Mais si tu veux, il y a un Hippogriffe blessé dans l'enclos de ces derniers. On pourrait travailler ensemble pour le soigner ? Qu'en dis-tu ?
Tendant mon bras au Demiguise, je lui laissais le temps de revenir sur mes épaules avant de le ramener jusqu'à son nid pour qu'il s'y repose. Lui offrant encore un fruit et un dernier geste de tendresse, je me tournais ensuite vers Fauve, la laissant seule juge de la suite des événements.
- InvitéInvité
Re: Unconditionally [Fauve][Terminé]
Dim 25 Nov 2018 - 21:15
unconditionally
Abigail & Fauve
« Marbre, perle, rose, colombe, tout se dissout, tout se détruit ; la perle fond, le marbre tombe, la fleur se fane et l’oiseau fuit. »
Fauve écoutait et surveillait avec attention les agissements de la petite brune. Bien que la blonde avait grandit avec un père magizoologiste, elle était avide de connaissance et s'intéressait à ceux qui pouvaient lui apporter encore plus de savoir. C'est ainsi que connaître et avoir la chance d'apprendre d'Abigail était un véritable honneur pour la Summerbee, qui avait toujours été une bonne élève. Celle silencieuse, qui ne dérangeait personne et qui posait des questions pertinentes, en général la douce était appréciée par les professeurs et avait toujours de bons résultats. Alors dans ce cas, elle restait discrète et muette aux côtés d'Abigail, attendant que cette dernière finisse d'appliquer la pommade avant de la questionner afin de ne pas la distraire et tout faire rater par sa faute. « Mon père m'a appris la recette d'une pommade pour faire cicatriser et repousser plus rapidement sans trop de douleur les cornes. » Elle lui souriait et glissait son index contre le pelage du Niffleur, contente de pouvoir échanger sur un sujet que la danseuse aimait tant.
Ensuite, suite à la proposition de la petite brune, son éternel sourire illuminait son visage et elle se levait avec dynamisme de sa chaise, le Niffleur dans ses paumes chaudes. « Avec plaisir ! » Elle s'approchait de l'endroit où se situaient ses affaires et enfila son gilet puis déposait la lanière de son sac sur son épaule. « Si cela ne te gêne pas, je vais emmener mes deux amis avec moi. » Fauve affichait un sourire et s'approchait vers le Porlock qui lui tendait timidement une patte. La douce le portait afin de le déposer au sol et ce dernier venait tenir le bout de sa jupe, tandis que le Niffleur s'installait sur son sac. « Allons-y. » Elle fermait la porte derrière elle et les femmes allèrent jusqu'à l'enclos de l'Hippogriffe en question. L'animalerie disposait de quelques espaces extérieurs pour les créatures un peu plus grande et Fauve aimait cet endroit aux allures paradisiaques.
Fauve avait toujours aimé les Hippogriffes et pour cause, elle avait déjà approché celui en question, qui était malheureusement blessé. Son bec ainsi qu'une aile étaient touchés et déposant ses affaires, ses deux compagnons profitaient de l'herbe verdoyante ainsi que de la petite brise fraîche qui rafraîchissait les petites créatures. La blonde s'approchait donc et la créature la reconnut, venait se frotter contre sa petite paume. « Comment veut-tu procéder ? » Fauve rentrait dans l'enclos et câlinait un peu plus la créature qui semblait heureuse de la retrouver, bien que ses blessures faisaient de la peine à la jeune Vinter. « Est-ce que tu sais ce qui lui est arrivé ? » Ajoutait Fauve en souriant à la créature, glissant avec douceur ses doigts contre son visage.
Ensuite, suite à la proposition de la petite brune, son éternel sourire illuminait son visage et elle se levait avec dynamisme de sa chaise, le Niffleur dans ses paumes chaudes. « Avec plaisir ! » Elle s'approchait de l'endroit où se situaient ses affaires et enfila son gilet puis déposait la lanière de son sac sur son épaule. « Si cela ne te gêne pas, je vais emmener mes deux amis avec moi. » Fauve affichait un sourire et s'approchait vers le Porlock qui lui tendait timidement une patte. La douce le portait afin de le déposer au sol et ce dernier venait tenir le bout de sa jupe, tandis que le Niffleur s'installait sur son sac. « Allons-y. » Elle fermait la porte derrière elle et les femmes allèrent jusqu'à l'enclos de l'Hippogriffe en question. L'animalerie disposait de quelques espaces extérieurs pour les créatures un peu plus grande et Fauve aimait cet endroit aux allures paradisiaques.
Fauve avait toujours aimé les Hippogriffes et pour cause, elle avait déjà approché celui en question, qui était malheureusement blessé. Son bec ainsi qu'une aile étaient touchés et déposant ses affaires, ses deux compagnons profitaient de l'herbe verdoyante ainsi que de la petite brise fraîche qui rafraîchissait les petites créatures. La blonde s'approchait donc et la créature la reconnut, venait se frotter contre sa petite paume. « Comment veut-tu procéder ? » Fauve rentrait dans l'enclos et câlinait un peu plus la créature qui semblait heureuse de la retrouver, bien que ses blessures faisaient de la peine à la jeune Vinter. « Est-ce que tu sais ce qui lui est arrivé ? » Ajoutait Fauve en souriant à la créature, glissant avec douceur ses doigts contre son visage.
(c) DΛNDELION
- InvitéInvité
Re: Unconditionally [Fauve][Terminé]
Lun 26 Nov 2018 - 18:22
C'était ce que j'appréciais chez Fauve, sa tranquillité, son silence, son air paisible. Elle ne me stressait pas, elle n'était pas de ce dynamisme débordant que je connaissais chez certain de mon entourage et qui, des fois, me débordait. Certes je pouvais moi aussi être animée par un feu, mais c'était bien plus rare, et il fallait que plusieurs conditions soient réunies. Ce n'était pas le cas aujourd'hui. J'étais davantage dans une humeur appliquée et bonne élève, d'autant plus que le sort de plusieurs créatures magiques étaient entre mes mains. Hors de question de ne pas être sérieuse en ces instants, c'était bien trop important.
Depuis toute petite, par le métier de ma mère, j'avais conscience de ce qu'était la vie, mais aussi de ce qu'était la mort. J'avais entendu bon nombre de ses histoires au cabinet vétérinaire lorsqu'elle rentrait, épuisée par ses nuits de garde stressantes. C'était elle, humble moldue qu'elle était, qui m'avait transmis cette passion dévorante sur les animaux, ou toutes autres créatures, magiques ou non. Ses états d'âme au décès d'un animal, ou sa grande fatigue ne m'avaient jamais inquiétée ni découragée… parce que j'avais toujours pu voir dans son regard cette flamme, cette envie de protéger autrui de la malveillance humaine, de vouloir venir en aide à des êtres qui n'avaient rien demandés et qui, bien souvent, étaient sans défense. Ce n'était pas toujours le cas en magie, toutefois, l'injustice était belle et bien présente. Je ne la supportais pas non plus. De cette compassion et de cette empathie que je tenais de ma mère était née cette envie de protéger les autres. Lorsque les élèves à Poudlard, ou même Hungcalf, me trouvaient bizarre, à ne jamais parler et rester seule dans mon coin, les animaux, eux, ne me jugeaient pas, et ils m'appréciaient pour ce que j'étais.
C'était un amour inconditionnel. Le plus pur et le plus beau.
- Les cornes ? De n'importe quelle créature ?
Relevant mon regard foncé sur la jeune femme, je fronçais les sourcils, apparemment très intéressée par ce qu'elle venait de dire, et en proie à bien des pensées.
- Et ça pourrait fonctionner sur des sabots ?
Lorsque j'étais lancée sur le sujet des Soins aux Créatures Magiques, il était difficile de m'arrêter ou de ne pas capter mon intérêt. La réputation de monsieur Vinter n'était, à mon sens, plus à refaire et travailler avec lui aurait été un honneur pour moi, même si j'appréciais davantage que ce soit en rapport avec les dragons. Je savais après tout me contenter de ce que j'avais et des opportunités qui se présentaient à moi. Ainsi, sa fille pouvait peut-être avoir une science qui m'échappait pour le moment. Et alors que je la suivais vers l'enclos des hippogriffes, après lui avoir signifié que je n'étais pas dérangée par la présence du Niffleur et du Porlok (évidemment que non), et après avoir récupéré mes affaires, je réfléchissais, observant la chevelure dorée de la Summerbee. Une idée germait dans mon esprit. Mais pour l'heure, je la gardais pour moi.
La fixant en train de s'approcher de l'individu blessé, je pénétrais à mon tour dans l'enclos, non sans un petit signe de la tête en direction de l'animal. Même s'il me connaissait moi aussi, avec ces créatures, j'avais toujours ce respect du premier contact, et je n'arrivais pas à m'en défaire. C'était une manie que j'appréciais réserver aux hippogriffes lorsque j'en côtoyais.
Sans m'approcher davantage puisqu'il était contre Fauve, je me contentais de l'observer dans son ensemble en soupirant un peu à la question de la jeune femme.
- Je n'en suis pas certaine… ma théorie est qu'il a dû se prendre dans des filets, ce qui a abîmé son aile et son bec. Qui plus est, le filet devait être contondant pour faire des dégâts aussi importants…
Le bec, une partie de l'encolure, le flanc, la patte antérieure et l'aile de l'animal avaient été blessés. C'était un drame non négligeable. L'aile avait du mal à s'en remettre, et plus je venais le visiter, plus je me demandais s'il allait pouvoir voler à nouveau un jour. Je gardais ce diagnostic pour moi, m'attardant alors sur le bec, ce qui eut pour effet de me rapprocher enfin. Là où le trou de la narine se formait, le creux était bien plus important, une partie non négligeable ayant été arrachée. Pour le nourrir, ce n'était donc pas idéal.
- Nous pouvons peut-être commencer par son bec ? En essayant de poser une sorte de prothèse à la forme de son bec pour reconstituer ce qu'il manque ? Ou une pâte qui durcirait… qu'en dis-tu ?
Depuis toute petite, par le métier de ma mère, j'avais conscience de ce qu'était la vie, mais aussi de ce qu'était la mort. J'avais entendu bon nombre de ses histoires au cabinet vétérinaire lorsqu'elle rentrait, épuisée par ses nuits de garde stressantes. C'était elle, humble moldue qu'elle était, qui m'avait transmis cette passion dévorante sur les animaux, ou toutes autres créatures, magiques ou non. Ses états d'âme au décès d'un animal, ou sa grande fatigue ne m'avaient jamais inquiétée ni découragée… parce que j'avais toujours pu voir dans son regard cette flamme, cette envie de protéger autrui de la malveillance humaine, de vouloir venir en aide à des êtres qui n'avaient rien demandés et qui, bien souvent, étaient sans défense. Ce n'était pas toujours le cas en magie, toutefois, l'injustice était belle et bien présente. Je ne la supportais pas non plus. De cette compassion et de cette empathie que je tenais de ma mère était née cette envie de protéger les autres. Lorsque les élèves à Poudlard, ou même Hungcalf, me trouvaient bizarre, à ne jamais parler et rester seule dans mon coin, les animaux, eux, ne me jugeaient pas, et ils m'appréciaient pour ce que j'étais.
C'était un amour inconditionnel. Le plus pur et le plus beau.
- Les cornes ? De n'importe quelle créature ?
Relevant mon regard foncé sur la jeune femme, je fronçais les sourcils, apparemment très intéressée par ce qu'elle venait de dire, et en proie à bien des pensées.
- Et ça pourrait fonctionner sur des sabots ?
Lorsque j'étais lancée sur le sujet des Soins aux Créatures Magiques, il était difficile de m'arrêter ou de ne pas capter mon intérêt. La réputation de monsieur Vinter n'était, à mon sens, plus à refaire et travailler avec lui aurait été un honneur pour moi, même si j'appréciais davantage que ce soit en rapport avec les dragons. Je savais après tout me contenter de ce que j'avais et des opportunités qui se présentaient à moi. Ainsi, sa fille pouvait peut-être avoir une science qui m'échappait pour le moment. Et alors que je la suivais vers l'enclos des hippogriffes, après lui avoir signifié que je n'étais pas dérangée par la présence du Niffleur et du Porlok (évidemment que non), et après avoir récupéré mes affaires, je réfléchissais, observant la chevelure dorée de la Summerbee. Une idée germait dans mon esprit. Mais pour l'heure, je la gardais pour moi.
La fixant en train de s'approcher de l'individu blessé, je pénétrais à mon tour dans l'enclos, non sans un petit signe de la tête en direction de l'animal. Même s'il me connaissait moi aussi, avec ces créatures, j'avais toujours ce respect du premier contact, et je n'arrivais pas à m'en défaire. C'était une manie que j'appréciais réserver aux hippogriffes lorsque j'en côtoyais.
Sans m'approcher davantage puisqu'il était contre Fauve, je me contentais de l'observer dans son ensemble en soupirant un peu à la question de la jeune femme.
- Je n'en suis pas certaine… ma théorie est qu'il a dû se prendre dans des filets, ce qui a abîmé son aile et son bec. Qui plus est, le filet devait être contondant pour faire des dégâts aussi importants…
Le bec, une partie de l'encolure, le flanc, la patte antérieure et l'aile de l'animal avaient été blessés. C'était un drame non négligeable. L'aile avait du mal à s'en remettre, et plus je venais le visiter, plus je me demandais s'il allait pouvoir voler à nouveau un jour. Je gardais ce diagnostic pour moi, m'attardant alors sur le bec, ce qui eut pour effet de me rapprocher enfin. Là où le trou de la narine se formait, le creux était bien plus important, une partie non négligeable ayant été arrachée. Pour le nourrir, ce n'était donc pas idéal.
- Nous pouvons peut-être commencer par son bec ? En essayant de poser une sorte de prothèse à la forme de son bec pour reconstituer ce qu'il manque ? Ou une pâte qui durcirait… qu'en dis-tu ?
- InvitéInvité
Re: Unconditionally [Fauve][Terminé]
Ven 30 Nov 2018 - 20:16
unconditionally
Abigail & Fauve
« Marbre, perle, rose, colombe, tout se dissout, tout se détruit ; la perle fond, le marbre tombe, la fleur se fane et l’oiseau fuit. »
Fauve parlait naturellement avec Abigail, parfois il lui arrivait de se forcer à trouver une conversation lorsque les silences devenaient embarrassants. Avec Abi, cela avait toujours été diffèrent puisqu'elles avaient une même passion et des connaissances à partager, c'était bien plus facile qu'avec certaines personnes. Ainsi, la belle n'avait pas peur de partager quelques secrets avec sa camarade, notamment sa pommade qui pouvait réparer un peu plus rapidement une corne endommagée mais les questions d'Abi n'étaient pas idiotes et elle réfléchissait un peu avant de lui répondre. « Sur n'importe quelle créature, oui. » Elle se mettait à sourire tendrement, appuyant son visage contre sa paume. « Je pense que cela peut réparer les matières dures comme les becs, les sabots et les cornes. » Abigail et elle avaient du mal à s'arrêter une fois qu'elles étaient lancées sur les créatures magiques.
Puis lorsque la petite brune lui proposait d'aller soigner un hippogriffe, elle n'hésitait pas un seul instant. Dès que cela concernait son futur travail, Fauve était déterminée et très motivée. Cela se voyait par la rapidité avec laquelle elle se rhabillait et prenait ses affaires en présence de ses deux petits camarades. Une fois dehors, les deux profitaient du temps et de la petite brise qui faisait onduler les brins d'herbes verdoyants. Fauve s'avançait vers l'hippogriffe qu'elle connaissait déjà et le câlinait tout en questionnant Abigail. Elle détestait voir des créatures blessées et c'était bien pour cette raison que Fauvette voulait les soigner plus tard. « Est-ce que je peux appliquer ma pommade sur son bec ? Je pense qu'elle a parfaitement de quoi le soulager. » Elle adressait un petit sourire à Abigail puis retournait vers son sac afin de sortir le petit bocal en verre.
« Je pense qu'on pourrait fabriquer quelque chose pour combler son aile, une sorte de prothèse qui pourrait l’apaiser en attendant de trouver une solution, non ? » Elle présentait sa pommade à Abigail et lui détaillait la composition. « Est-ce que tu peux le caresser lorsque je l'applique, s'il te plaît ? » Fauve s'approchait avant de l'appliquer délicatement contre le bec de l'animal. « J'espère que cela va l'apaiser ! » Elle adressait un énième sourire à la jeune femme et rangeait son petit pot de verre dans la poche de son sac. « Est-ce que tu as une idée de matériaux pour la prothèse ? » Demandait la Summerbee, déposant de petites caresses sur le plumage de la créature.
Puis lorsque la petite brune lui proposait d'aller soigner un hippogriffe, elle n'hésitait pas un seul instant. Dès que cela concernait son futur travail, Fauve était déterminée et très motivée. Cela se voyait par la rapidité avec laquelle elle se rhabillait et prenait ses affaires en présence de ses deux petits camarades. Une fois dehors, les deux profitaient du temps et de la petite brise qui faisait onduler les brins d'herbes verdoyants. Fauve s'avançait vers l'hippogriffe qu'elle connaissait déjà et le câlinait tout en questionnant Abigail. Elle détestait voir des créatures blessées et c'était bien pour cette raison que Fauvette voulait les soigner plus tard. « Est-ce que je peux appliquer ma pommade sur son bec ? Je pense qu'elle a parfaitement de quoi le soulager. » Elle adressait un petit sourire à Abigail puis retournait vers son sac afin de sortir le petit bocal en verre.
« Je pense qu'on pourrait fabriquer quelque chose pour combler son aile, une sorte de prothèse qui pourrait l’apaiser en attendant de trouver une solution, non ? » Elle présentait sa pommade à Abigail et lui détaillait la composition. « Est-ce que tu peux le caresser lorsque je l'applique, s'il te plaît ? » Fauve s'approchait avant de l'appliquer délicatement contre le bec de l'animal. « J'espère que cela va l'apaiser ! » Elle adressait un énième sourire à la jeune femme et rangeait son petit pot de verre dans la poche de son sac. « Est-ce que tu as une idée de matériaux pour la prothèse ? » Demandait la Summerbee, déposant de petites caresses sur le plumage de la créature.
(c) DΛNDELION
- InvitéInvité
Re: Unconditionally [Fauve][Terminé]
Ven 30 Nov 2018 - 22:46
Les informations que la jeune femme venait de me donner quant à sa pommade m'intriguaient véritablement. Une telle crème pouvait être très utile en magizoologie, et que dire de la dragonologie ? Les griffes étaient aussi composées principalement de keratine et les cornes également. Cet arrangement était intéressant, il me fallait en parler davantage avec elle, mais les hippogriffes passaient avant tout.
Mes projets pouvaient attendre dans l'immédiat, mais pas cette pauvre bête ailée. Je ne pouvais m'empêcher de la fixer intensément tout en réfléchissant. J'avais bien mes petites idées, aussi bien pour la prothèse du bec que pour son aile, mais je n'étais pas certaine de moi. C'était très complexe et je savais par avance que je n'avais pas les capacités pour y arriver. Et cette solution était aussi moldu que l'était la moitié de mon sang. Mais après tout entre nous, c'était Fauve qui voulait se spécialiser. Voilà pourquoi je ne lui faisais pas immédiatement part de mes propres idées, j'attendais ses suggestions à elle. Monsieur Helsing avait ça d'incroyable avec moi que de me mettre sans arrêt à l'épreuve, il faisait en sorte que ce n'était pas lui qui trouvait les solutions, mais bien moi. Je gardais donc le silence lorsque la jeune femme proposait sa crème, me contentant d'un simple hochement de tête accompagné d'un sourire confiant. Si elle était certaine de sa concoction je n'avais pas à la discuter. Lorsqu'elle me montrait le bocal, j'écoutais la composition avec attention. Mentalement, je notais tout pour essayer de la recomposer de mon côté plus tard.
- Oui il faudrait trouver une solution pour l'aile… je pense que le bec est prioritaire pour qu'il puisse à nouveau se nourrir convenablement.
Je me présentais devant l'animal en lui maintenant la tête légèrement penchée en avant lorsqu'elle me le demandait. Ainsi je le caressais avec une tendresse infinie, et même s'il nous faisait confiance, il fallait toujours se méfier d'un animal en soin lorsqu'il avait mal. Plutôt agile et professionnelle, je faisais en sorte d'enserrer mes petits bras autour de sa tête afin de l'immobiliser du mieux que je pouvais tout en simulant des caresses. Pour continuer à l'apaiser, j'entonnais une mélodie improvisée, sortant du fond de ma gorge, sans que je n'ai besoin d'entre-ouvrir les lèvres.
J'avais un véritable don avec les animaux, et le volatile restait calme, se laissant soigner sans le moindre problème.
- Ça l'aidera j'en suis sûre oui, je ne doute pas de tes capacités à faire des pommades pour les soigner.
Relâchant un peu la pression sur sa tête, j'observais la cavité créée par l'accident. Sans la toucher, je la pointais de l'index.
- Si ta pommade aide à faire repousser, nous devrions voir une amélioration non ? Dans combien de temps ? Tu as une idée ?
Il fallait éviter que la reconstitution ne soit trop lente. Même s'il était possible de nourrir la créature, il devait éviter de devenir trop dépendant de nous.
Reculant à nouveau de quelques pas, je revenais sur le flanc de l'hippogriffe en observant son aile. Je réfléchissais aux mots prononcés de la jeune femme solaire à côté de moi, suggérant alors mon idée.
- Un bois souple peut-être ? Je n'ai jamais fait ça avant je l'avoue… on pourrait essayer de simuler les deux grands os, avec… comme un système de poulie à l'articulation, pour renforcer les os et solidifier… ? Qu'est-ce que tu en dis ?
Mes projets pouvaient attendre dans l'immédiat, mais pas cette pauvre bête ailée. Je ne pouvais m'empêcher de la fixer intensément tout en réfléchissant. J'avais bien mes petites idées, aussi bien pour la prothèse du bec que pour son aile, mais je n'étais pas certaine de moi. C'était très complexe et je savais par avance que je n'avais pas les capacités pour y arriver. Et cette solution était aussi moldu que l'était la moitié de mon sang. Mais après tout entre nous, c'était Fauve qui voulait se spécialiser. Voilà pourquoi je ne lui faisais pas immédiatement part de mes propres idées, j'attendais ses suggestions à elle. Monsieur Helsing avait ça d'incroyable avec moi que de me mettre sans arrêt à l'épreuve, il faisait en sorte que ce n'était pas lui qui trouvait les solutions, mais bien moi. Je gardais donc le silence lorsque la jeune femme proposait sa crème, me contentant d'un simple hochement de tête accompagné d'un sourire confiant. Si elle était certaine de sa concoction je n'avais pas à la discuter. Lorsqu'elle me montrait le bocal, j'écoutais la composition avec attention. Mentalement, je notais tout pour essayer de la recomposer de mon côté plus tard.
- Oui il faudrait trouver une solution pour l'aile… je pense que le bec est prioritaire pour qu'il puisse à nouveau se nourrir convenablement.
Je me présentais devant l'animal en lui maintenant la tête légèrement penchée en avant lorsqu'elle me le demandait. Ainsi je le caressais avec une tendresse infinie, et même s'il nous faisait confiance, il fallait toujours se méfier d'un animal en soin lorsqu'il avait mal. Plutôt agile et professionnelle, je faisais en sorte d'enserrer mes petits bras autour de sa tête afin de l'immobiliser du mieux que je pouvais tout en simulant des caresses. Pour continuer à l'apaiser, j'entonnais une mélodie improvisée, sortant du fond de ma gorge, sans que je n'ai besoin d'entre-ouvrir les lèvres.
J'avais un véritable don avec les animaux, et le volatile restait calme, se laissant soigner sans le moindre problème.
- Ça l'aidera j'en suis sûre oui, je ne doute pas de tes capacités à faire des pommades pour les soigner.
Relâchant un peu la pression sur sa tête, j'observais la cavité créée par l'accident. Sans la toucher, je la pointais de l'index.
- Si ta pommade aide à faire repousser, nous devrions voir une amélioration non ? Dans combien de temps ? Tu as une idée ?
Il fallait éviter que la reconstitution ne soit trop lente. Même s'il était possible de nourrir la créature, il devait éviter de devenir trop dépendant de nous.
Reculant à nouveau de quelques pas, je revenais sur le flanc de l'hippogriffe en observant son aile. Je réfléchissais aux mots prononcés de la jeune femme solaire à côté de moi, suggérant alors mon idée.
- Un bois souple peut-être ? Je n'ai jamais fait ça avant je l'avoue… on pourrait essayer de simuler les deux grands os, avec… comme un système de poulie à l'articulation, pour renforcer les os et solidifier… ? Qu'est-ce que tu en dis ?
- InvitéInvité
Re: Unconditionally [Fauve][Terminé]
Dim 2 Déc 2018 - 18:25
unconditionally
Abigail & Fauve
« Marbre, perle, rose, colombe, tout se dissout, tout se détruit ; la perle fond, le marbre tombe, la fleur se fane et l’oiseau fuit. »
Fauve avait travaillé très tôt avec son père, concoctant certains remèdes sous ses ordres, facilitant ainsi la vie chargée de son tendre paternel. Cette petite tête blonde qui se baladait dans l'atelier de son père, qui était souvent occupé et la tête dans ses carnets, ses notes désordonnées qu'avaient appris à déchiffrer la jeune Fauvette. Elle n'était pas peu fière de présenter sa première pommade, fabriquée par ses propres soins, bien qu'elle avait déjà assisté plusieurs fois son père, c'était la première fois qu'elle avait fait quelque chose seule, sans autre aide que son cerveau. Alors lorsque la petite brune lui proposait de soigner un hippogriffe, la blonde se disait que sa pommade pouvait parfaitement convenir aux besoins de la créature magique. Demandant l'autorisation à Abigail qui avait une année de plus qu'elle, elle attendit que la brune immobile l'hippogriffe pour appliquer la crème de couleur verte sur le bec du compagnon ailé. « Le bec commencerait à guérir d'ici deux jours, mais il faut l'entourer afin qu'il ne la retire pas. Malheureusement, ce serait un peu douloureux pour lui mais efficace, j'en suis sûre. » Pour une fois, la douce avait confiance en elle.
Une fois appliquée, elle rangeait sa recette miracle dans la poche de son cartable en surveillant le niffleur et le porlock, visiblement très heureux de prendre l'air, ils se roulaient dans l'herbe en jouant ensemble. Fauve craquait, ils étaient si mignons. Ensuite, Fauve s'accroupissait légèrement pour caresser le ventre rond du niffleur, riant tout en songeant à un moyen pour aider l'aile de l'hippogriffe. « Je me souviens d'une atèle articulée moldue que portait ma mère, est-ce à quoi tu penses, Abi ? » Ce serait douloureux mais permettrait d'immobilier l'aile le temps de simuler les os de la créature. Elle grimaçait un peu, glissant sa paume contre son menton. « Il risque de souffrir mais c'est ce qu'il y a de mieux... » Fauve esquissait une moue et regardait son amie, l'air embêté qu'il souffre, comme si sa douleur n'était pas déjà trop présente. « Est-ce tu veux que j'aille chercher du bois tandis que tu rassembles le matériel ? » Demandait la jeune femme, regardant autour d'elle le domaine forestier de l'école qui regorgeait de ressources extraordinaires pour les créatures magiques.
Une fois appliquée, elle rangeait sa recette miracle dans la poche de son cartable en surveillant le niffleur et le porlock, visiblement très heureux de prendre l'air, ils se roulaient dans l'herbe en jouant ensemble. Fauve craquait, ils étaient si mignons. Ensuite, Fauve s'accroupissait légèrement pour caresser le ventre rond du niffleur, riant tout en songeant à un moyen pour aider l'aile de l'hippogriffe. « Je me souviens d'une atèle articulée moldue que portait ma mère, est-ce à quoi tu penses, Abi ? » Ce serait douloureux mais permettrait d'immobilier l'aile le temps de simuler les os de la créature. Elle grimaçait un peu, glissant sa paume contre son menton. « Il risque de souffrir mais c'est ce qu'il y a de mieux... » Fauve esquissait une moue et regardait son amie, l'air embêté qu'il souffre, comme si sa douleur n'était pas déjà trop présente. « Est-ce tu veux que j'aille chercher du bois tandis que tu rassembles le matériel ? » Demandait la jeune femme, regardant autour d'elle le domaine forestier de l'école qui regorgeait de ressources extraordinaires pour les créatures magiques.
(c) DΛNDELION
- InvitéInvité
Re: Unconditionally [Fauve][Terminé]
Lun 3 Déc 2018 - 15:31
J'écoutais les informations de la jeune femme avec une grande attention. Sa pommade semblait vraiment miraculeuse et ça ne faisait à présent aucun doute pour moi que je vienne à devoir m'en servir dans ma propre profession. Relâchant l'animal, je venais lui caresser les plumes de l'encolure, à nouveau pensive tandis que j'observais le trou formé dans son bec. Ce n'était pas beau à voir, cette pauvre bête avait réellement dû souffrir, et le fait qu'elle doive encore subir des douleurs à la guérison ne me plaisait guère. Toutefois, si les améliorations pourraient être visibles d'ici deux jours comme le prétendait la jeune femme solaire, alors ce serait un grand problème en moins. Devoir nourrir un hippogriffe avec une majeure partie de bouillie et compléments alimentaires ce n'était pas l'idéal. À vouloir soigner un problème, nous prenions le risque que d'autres s'engendrent ensuite.
- L'entourer ? Comme un bandage tu veux dire ?
Faisant glisse la lanière de mon sac à dos, je l'ouvrais avant d'y enfoncer tout le bras, jusqu'à l'épaule, démontrant alors que j'y avais placé un sortilège d'extension. Fouillant un instant, j'en ressortais un petit pot en verre. À l'intérieur s'y trouvait une poudre argentée. Du bout des doigts, je venais en prendre une pincée pour l'appliquer sur la pommade de Fauve. La créature secoua légèrement la tête avant d’éternuer, ce qui me fis sourire.
- La poudre va s'attacher à la pommade et créer une protection.
Refermant le contenant en verre, je regardais la jeune femme en haussant un sourcil.
- Pourquoi est-ce que tu dis que la guérison du bec lui ferait mal avec ta pommade ?
Je voulais être certaine de bien différencier les choses. Si la pommade engendrait des douleurs, à mon sens, elle avait besoin d'être améliorée. Un hippogriffe pouvait être approché lorsqu'il avait mal, bien que dangereux, ce n'était pas suicidaire. Un dragon en revanche c'était une autre paire de manche. Soigner l'une de ces créatures était particulièrement difficile dans le sens où ils étaient extrêmement intelligents et avaient une mémoire à toute épreuve. Si un dragon retenait avoir eu mal un jour, quelque part, avec quelqu'un, il le retenait à vie et ne pardonnait qu'en nous transformant en barbecue.
Reculant ensuite de quelques pas, je croisais les bras pour réfléchir à l'aile de l'animal tandis que mon dragon miniature restait sur mon épaule. J'appréciais sa présence pour la simple et bonne raison que je l'avais enchanté pour que sa chaleur corporelle soit représentée, à son échelle, comme chez les vrais Magyar. Ainsi, il me tenait chaud. Détail non négligeable pour moi qui avait la santé fragile. En repensant à mes deux semaines passées aliter, je me mis à tousser légèrement. Je devais faire attention de ne pas prendre froid maintenant que nous étions dehors. Du coin de l'œil, je regardais distraitement mon amie s'amuser avec les deux petites créatures qu'elle avait emmené tout en l'écoutant.
- Que portait ta mère ? Comment ça ?
Sans véritablement attendre de réponse, je fouillais une nouvelle fois dans mon sac pour en sortir un crayon et l'un de mes nombreux journaux. L'ouvrant sur une page vierge, je me mis à esquisser rapidement mon idée afin qu'elle puisse mieux comprendre comment j'imaginais aider l'hippogriffe.
Tout en dessinant, je continuais notre dialogue.
- Pourquoi souffrirait-il de la pose d'une atèle ? Il suffit de trouver les bons matériaux, non ?
Sans relever les yeux, restant concentrée sur ce que je faisais, je questionnais encore une fois Fauve pour m'assurer que nous nous entendions bien sur le sujet. Je parlais de nos difficultés comme si elles étaient auxiliaires. Évidemment ça n'était pas le cas, et voilà notre mission principale : guérir l'animal sans qu'il ne souffre, ou tout du moins, le moins possible. Ainsi, je voulais comprendre pourquoi, d'après elle, la pose d'une prothèse pouvait venir à faire souffrir la créature ailée. Car dans ce cas-là, il serait peut-être plus sage de trouver une autre idée, ou de revoir la première pour l'améliorer.
Retournant alors mon carnet, je montrais le dessin, aux traits rapidement fait, à la jeune femme. J'avais dessiné une aile, sans doute de dragon mais les articulations étaient les mêmes sur l'hippogriffe, avec un système de cordage et de poulies.
- Oui on peut faire ça si tu veux !
Lui souriant, enjouée, je m'accroupissais pour m'asseoir en tailleur par terre, posant mon sac, le journal et le crayon à côté de moi. Je n'avais pas tout ici, mais sans doute y avait-il une majorité du matériel dans mon sac. Je l'avais depuis Poudlard, et mon père y avait directement posé le sortilège d'extension. Depuis ce jour, je ne l'avais jamais trié. Autant dire que c'était un joyeux bordel là-dedans. Il me fallait donc faire le tour de ce que j'avais pour ensuite aller chercher ce qu'il manquait.
- L'entourer ? Comme un bandage tu veux dire ?
Faisant glisse la lanière de mon sac à dos, je l'ouvrais avant d'y enfoncer tout le bras, jusqu'à l'épaule, démontrant alors que j'y avais placé un sortilège d'extension. Fouillant un instant, j'en ressortais un petit pot en verre. À l'intérieur s'y trouvait une poudre argentée. Du bout des doigts, je venais en prendre une pincée pour l'appliquer sur la pommade de Fauve. La créature secoua légèrement la tête avant d’éternuer, ce qui me fis sourire.
- La poudre va s'attacher à la pommade et créer une protection.
Refermant le contenant en verre, je regardais la jeune femme en haussant un sourcil.
- Pourquoi est-ce que tu dis que la guérison du bec lui ferait mal avec ta pommade ?
Je voulais être certaine de bien différencier les choses. Si la pommade engendrait des douleurs, à mon sens, elle avait besoin d'être améliorée. Un hippogriffe pouvait être approché lorsqu'il avait mal, bien que dangereux, ce n'était pas suicidaire. Un dragon en revanche c'était une autre paire de manche. Soigner l'une de ces créatures était particulièrement difficile dans le sens où ils étaient extrêmement intelligents et avaient une mémoire à toute épreuve. Si un dragon retenait avoir eu mal un jour, quelque part, avec quelqu'un, il le retenait à vie et ne pardonnait qu'en nous transformant en barbecue.
Reculant ensuite de quelques pas, je croisais les bras pour réfléchir à l'aile de l'animal tandis que mon dragon miniature restait sur mon épaule. J'appréciais sa présence pour la simple et bonne raison que je l'avais enchanté pour que sa chaleur corporelle soit représentée, à son échelle, comme chez les vrais Magyar. Ainsi, il me tenait chaud. Détail non négligeable pour moi qui avait la santé fragile. En repensant à mes deux semaines passées aliter, je me mis à tousser légèrement. Je devais faire attention de ne pas prendre froid maintenant que nous étions dehors. Du coin de l'œil, je regardais distraitement mon amie s'amuser avec les deux petites créatures qu'elle avait emmené tout en l'écoutant.
- Que portait ta mère ? Comment ça ?
Sans véritablement attendre de réponse, je fouillais une nouvelle fois dans mon sac pour en sortir un crayon et l'un de mes nombreux journaux. L'ouvrant sur une page vierge, je me mis à esquisser rapidement mon idée afin qu'elle puisse mieux comprendre comment j'imaginais aider l'hippogriffe.
Tout en dessinant, je continuais notre dialogue.
- Pourquoi souffrirait-il de la pose d'une atèle ? Il suffit de trouver les bons matériaux, non ?
Sans relever les yeux, restant concentrée sur ce que je faisais, je questionnais encore une fois Fauve pour m'assurer que nous nous entendions bien sur le sujet. Je parlais de nos difficultés comme si elles étaient auxiliaires. Évidemment ça n'était pas le cas, et voilà notre mission principale : guérir l'animal sans qu'il ne souffre, ou tout du moins, le moins possible. Ainsi, je voulais comprendre pourquoi, d'après elle, la pose d'une prothèse pouvait venir à faire souffrir la créature ailée. Car dans ce cas-là, il serait peut-être plus sage de trouver une autre idée, ou de revoir la première pour l'améliorer.
Retournant alors mon carnet, je montrais le dessin, aux traits rapidement fait, à la jeune femme. J'avais dessiné une aile, sans doute de dragon mais les articulations étaient les mêmes sur l'hippogriffe, avec un système de cordage et de poulies.
- Oui on peut faire ça si tu veux !
Lui souriant, enjouée, je m'accroupissais pour m'asseoir en tailleur par terre, posant mon sac, le journal et le crayon à côté de moi. Je n'avais pas tout ici, mais sans doute y avait-il une majorité du matériel dans mon sac. Je l'avais depuis Poudlard, et mon père y avait directement posé le sortilège d'extension. Depuis ce jour, je ne l'avais jamais trié. Autant dire que c'était un joyeux bordel là-dedans. Il me fallait donc faire le tour de ce que j'avais pour ensuite aller chercher ce qu'il manquait.
- Le dessin:
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Re: Unconditionally [Fauve][Terminé]
Mar 4 Déc 2018 - 20:51
unconditionally
Abigail & Fauve
« Marbre, perle, rose, colombe, tout se dissout, tout se détruit ; la perle fond, le marbre tombe, la fleur se fane et l’oiseau fuit. »
Fauve avait pour habitude de plisser les yeux lorsqu'elle était concentrée et avant d'appliquer la pommade, elle s'était mise à regarder la blessure qui était assez fraîche. La pommade risquait de piquer l'animal lorsqu'elle rentrerait en contact avec la partie lésée et cela embêtait la petite blonde bien qu'il n'y avait pas de meilleure solution. D'autant plus que le picotement ne serait pas éternel mais le temps de quelques minutes afin de bien mettre en place le traitement. Cependant, il était essentiel d'entourer le bec de la somptueuse créature d'un bandage car il lui était facile de le retirer par la suite et ceci serait une catastrophe. « Un bandage qu'il faudrait changé régulièrement. Comment pourrait-on le nourrir ? » Ceci était un autre sujet qui inquiétait Fauve et elle savait qu'Abigail trouverait facilement une idée, enfin elle espérait. « Oui, c'est un picotement lorsque la pommade rentre en contact avec la partie blessée. Ce n'est que passager, je dirai que c'est plutôt désagréable et il serait tenter de la retirer. » Elle glissait sa main contre le bas de son visage après s'être divertie avec les créatures. « L'atèle qu'elle avait lui permettait de mieux bouger la cheville tout en étant maintenue, ce n'était pas seulement immobiliser et elle ne boitait pas. Je pense que l'hippogriffe aurait besoin de ceci. Mais vu qu'il n'y est pas habitué, il faudrait l'aider afin qu'il ne panique pas. » Fauve parvenait à ressentir le mal-être des créatures par moments, c'était sûrement parce que la Summerbee était pleine de compassion et qu'elle détestait l'idée qui disait que les créatures magiques ainsi que les animaux étaient incapables de ressentir quelque chose.
Elle hochait le visage et partait sans un mot chercher du bois, leur lançant un sortilège afin de les rendre légèrement plus souples et qu'ils ne se brisent pas. Fauvette revenait quelques instants après et s'asseyait en tailleur à même la pelouse, jetant un œil au dessin de la brune. « Est-ce que tu penses qu'il va mettre beaucoup de temps à s'y habituer ? » Rien qu'en tant qu'être humain, porter un quelconque mécanisme était handicapant, elle l'avait bien vu avec sa mère, qui avait eu la chance d'être mariée à un sorcier qui avait rendu plus agile et efficace le système moldu. « J'ai rendu un peu plus souple le bois et j'ai fait ce que j'ai pu afin qu'il ne se brise pas. » Elle déposait son butin contre le sol, nouant ses cheveux blonds en arrière en essayant d'analyser le dessin de l'étudiante. « Je fais ce que tu me dis. » Précisait la jeune femme en fronçant légèrement ses sourcils.
Elle hochait le visage et partait sans un mot chercher du bois, leur lançant un sortilège afin de les rendre légèrement plus souples et qu'ils ne se brisent pas. Fauvette revenait quelques instants après et s'asseyait en tailleur à même la pelouse, jetant un œil au dessin de la brune. « Est-ce que tu penses qu'il va mettre beaucoup de temps à s'y habituer ? » Rien qu'en tant qu'être humain, porter un quelconque mécanisme était handicapant, elle l'avait bien vu avec sa mère, qui avait eu la chance d'être mariée à un sorcier qui avait rendu plus agile et efficace le système moldu. « J'ai rendu un peu plus souple le bois et j'ai fait ce que j'ai pu afin qu'il ne se brise pas. » Elle déposait son butin contre le sol, nouant ses cheveux blonds en arrière en essayant d'analyser le dessin de l'étudiante. « Je fais ce que tu me dis. » Précisait la jeune femme en fronçant légèrement ses sourcils.
(c) DΛNDELION
- InvitéInvité
Re: Unconditionally [Fauve][Terminé]
Ven 7 Déc 2018 - 18:58
Je hochais la tête d'un air entendu lorsque Fauve m'expliquait les origines de la gêne de sa pommade. C'était une amélioration évidente à apporter, tout du moins, à mon sens, si c'était évidemment possible. Qui plus est, ce n'était pas moi qui l'avais inventée, donc pour le moment je me permettais de retenir toutes les remarques qui fusaient dans mon esprit. Je préférais attendre un peu le temps que mes idées se fassent plus claires. Le but n'était pas de remettre en question les compétences de la jeune femme, je ne me serai pas permise, mais bel et bien de lui venir en aide et de pouvoir lui permettre de continuer à évoluer dans la branche qu'elle souhaitait pratiquer professionnellement plus tard. Pour le moment, je lui présentais le pot avec la poudre que je venais d'appliquer.
- Est-ce que tu connais les graines de Chia ? Lorsqu'elles sont mouillées elles secrétèrent une sorte de film entre elles. Je me suis inspirée de ça pour créer cette poudre. Regarde.
De l'index, je lui montrais alors le bec de l'hippogriffe. Là où j'avais déposé une pincée de ma concoction était visible maintenant une sorte de toile scintillante et transparente qui commençait à recouvrir la plaie.
- Ça permet d'éviter les bandages pour ce genre de cas, typiquement… mais je dois encore l'améliorer, ça ne résiste pas à la pluie par exemple…
Faisant un peu la moue, je rangeais mon bocal tout en me concentrant sur la question de l'atèle. Je réfléchissais en silence aux remarques de la Summerbee tout en fouillant dans mon sac. Une idée germa lentement à mon esprit alors que, assise par terre, je sortais divers matériaux tandis qu'elle était allée chercher des bouts de bois assez souples et solides. L'inconfort de l'animal était visible en l'observant simplement. L'atèle allait dans tous les cas lui venir en aide. Il fallait "simplement" bien s'y prendre. C'était plus facile à dire qu'à faire, j'en avais bien conscience, mais nous n'avions pas le choix, et lui non plus. Avec un sourire qui se voulait réconfortant, je lui répondais de ma voix calme et assurée, même si je ne l'étais pas vraiment.
- Je pense qu'il va vite s'habituer si on s'y prend bien oui. Nous allons faire en sorte qu'il ne panique pas. C’est-à-dire, y aller par étape. Regarde son comportement.
D'un geste du menton, j'invitais la jeune femme à observer la créature plus en détail. Tout en me relevant, je me rapprochais de l'animal tout en indiquant certaine partie avec ma main. Je commentais pour aider Fauve à mieux comprendre.
- Son aile n'est pas repliée correctement sur son flanc. En temps normal, ce sont les deux os principaux qui supportent le poids. On est d'accord là-dessus ?
Marquant une pause, je regardais la jeune femme en attendant son approbation avant de reprendre.
- Puisqu'il a mal et qu'il est blessé, il force sur d'autres muscles et d'autres os pour se soulager. Je montrais la zone avec le plat de ma main. Pour le moment ça lui convient car il a mal autrement, mais à force, il va déformer ses muscles et l'usage de son aile risque d'être définitivement perdue. L'atèle doit l'aider à s'appuyer à nouveau sur les deux branchements principaux sans pour autant engendrer de douleur ou qu'il n'agite trop l'aide. C'est là que notre travail sera important.
Je souriais à la jeune femme tout en revenant vers elle en m'accroupissant devant elle, mon Magyar à pointe miniature restant sagement sur le sommet de mon crâne. Mon regard se posait sur les différents matériaux que nous avions rassemblés. Avec un instant de réflexion en plus, je reprenais.
- As-tu déjà observé la manière dont les moldus habituent les chevaux à supporter la bride et la selle ? Ou encore les sorciers avec les Abraxans ? Nous devrions peut-être procéder de la même manière. Déjà, lui présenter les bâtons et les poser sur son aile. Regarder sa réaction puis le récompenser s'il réagit bien. Puis continuer ainsi au fur et à mesure, jusqu'à la pose complète de l'atèle. Qu'en dis-tu ?
- Est-ce que tu connais les graines de Chia ? Lorsqu'elles sont mouillées elles secrétèrent une sorte de film entre elles. Je me suis inspirée de ça pour créer cette poudre. Regarde.
De l'index, je lui montrais alors le bec de l'hippogriffe. Là où j'avais déposé une pincée de ma concoction était visible maintenant une sorte de toile scintillante et transparente qui commençait à recouvrir la plaie.
- Ça permet d'éviter les bandages pour ce genre de cas, typiquement… mais je dois encore l'améliorer, ça ne résiste pas à la pluie par exemple…
Faisant un peu la moue, je rangeais mon bocal tout en me concentrant sur la question de l'atèle. Je réfléchissais en silence aux remarques de la Summerbee tout en fouillant dans mon sac. Une idée germa lentement à mon esprit alors que, assise par terre, je sortais divers matériaux tandis qu'elle était allée chercher des bouts de bois assez souples et solides. L'inconfort de l'animal était visible en l'observant simplement. L'atèle allait dans tous les cas lui venir en aide. Il fallait "simplement" bien s'y prendre. C'était plus facile à dire qu'à faire, j'en avais bien conscience, mais nous n'avions pas le choix, et lui non plus. Avec un sourire qui se voulait réconfortant, je lui répondais de ma voix calme et assurée, même si je ne l'étais pas vraiment.
- Je pense qu'il va vite s'habituer si on s'y prend bien oui. Nous allons faire en sorte qu'il ne panique pas. C’est-à-dire, y aller par étape. Regarde son comportement.
D'un geste du menton, j'invitais la jeune femme à observer la créature plus en détail. Tout en me relevant, je me rapprochais de l'animal tout en indiquant certaine partie avec ma main. Je commentais pour aider Fauve à mieux comprendre.
- Son aile n'est pas repliée correctement sur son flanc. En temps normal, ce sont les deux os principaux qui supportent le poids. On est d'accord là-dessus ?
Marquant une pause, je regardais la jeune femme en attendant son approbation avant de reprendre.
- Puisqu'il a mal et qu'il est blessé, il force sur d'autres muscles et d'autres os pour se soulager. Je montrais la zone avec le plat de ma main. Pour le moment ça lui convient car il a mal autrement, mais à force, il va déformer ses muscles et l'usage de son aile risque d'être définitivement perdue. L'atèle doit l'aider à s'appuyer à nouveau sur les deux branchements principaux sans pour autant engendrer de douleur ou qu'il n'agite trop l'aide. C'est là que notre travail sera important.
Je souriais à la jeune femme tout en revenant vers elle en m'accroupissant devant elle, mon Magyar à pointe miniature restant sagement sur le sommet de mon crâne. Mon regard se posait sur les différents matériaux que nous avions rassemblés. Avec un instant de réflexion en plus, je reprenais.
- As-tu déjà observé la manière dont les moldus habituent les chevaux à supporter la bride et la selle ? Ou encore les sorciers avec les Abraxans ? Nous devrions peut-être procéder de la même manière. Déjà, lui présenter les bâtons et les poser sur son aile. Regarder sa réaction puis le récompenser s'il réagit bien. Puis continuer ainsi au fur et à mesure, jusqu'à la pose complète de l'atèle. Qu'en dis-tu ?
- InvitéInvité
Re: Unconditionally [Fauve][Terminé]
Sam 15 Déc 2018 - 22:12
unconditionally
Abigail & Fauve
« Marbre, perle, rose, colombe, tout se dissout, tout se détruit ; la perle fond, le marbre tombe, la fleur se fane et l’oiseau fuit. »
Il était clair que la blonde avait encore quelques lacunes dans le domaine, ayant été partagée entre les passions débordantes de ses deux parents, la jeune fille avait toujours alterné entre les créatures magiques et la danse qui rassemblaient aujourd'hui ses deux plus grandes passions. Fauve avait une alchimie particulière avec les créatures mais était une jeune femme très maladroite lorsque la pression devenait trop pesante. Elle s'estimait donc chanceuse de pouvoir apprendre d'Abi, déjà plus avancée qu'elle dans ses études et plus expérimentée. La blonde se doutait bien qu'elle passait la plupart de son temps là-dedans face à l'abeille qui touchait à tout. Elle la regardait d'un air étonné lorsque cette dernière lui présentait la composition de sa poudre. « J'ignorais qu'elles pouvaient servir pour ce but. » Et l'étudiante se coucherait beaucoup moins bête après avoir constaté son efficacité : les graines formaient une protection, remplaçant les bandages. « Je suis sûre que tu trouveras. » Elle lui adressait un sourire puis partait quelques minutes afin de récupérer du bois, les ensorcelant pour les rendre plus souple et plus résistant.
La blonde revenait vers Abigail et s'installait en tailleur, le Niffleur grimpait sur son épaule afin de regarder ce que manigançaient les deux filles. Écoutant attentivement les conseils de son aînée, Fauve analysait l'animal avec attention, hochant le visage afin d'approuver les paroles de l'Ethelred. « Je vois. Il faut l'aider à ne plus se reposer sur ses autres articulations grâce à l'atèle. » Son regard clair se posait ensuite sur les matériaux et acquiesçait à ses propos. D'un geste de baguette, Fauve faisait apparaître une boîte de gourmandises fabriquée par ses soins spécialement pour les créatures « Que dirais-tu que l'on fonctionne par alternance ? Lorsqu'une avance, l'autre le caresse afin de le détendre. Histoire d'assurer nos arrières et qu'il ne réagisse pas brutalement, non ? » Fauve était emballée mais stressée par la mise en œuvre mais elle avait suffisamment confiance en Abigail pour l'aider et la conseiller. Après tout, on ne pouvait jamais réellement prévoir la réaction de quelqu'un face à l'inconnu. « Allons-y. »
La blonde revenait vers Abigail et s'installait en tailleur, le Niffleur grimpait sur son épaule afin de regarder ce que manigançaient les deux filles. Écoutant attentivement les conseils de son aînée, Fauve analysait l'animal avec attention, hochant le visage afin d'approuver les paroles de l'Ethelred. « Je vois. Il faut l'aider à ne plus se reposer sur ses autres articulations grâce à l'atèle. » Son regard clair se posait ensuite sur les matériaux et acquiesçait à ses propos. D'un geste de baguette, Fauve faisait apparaître une boîte de gourmandises fabriquée par ses soins spécialement pour les créatures « Que dirais-tu que l'on fonctionne par alternance ? Lorsqu'une avance, l'autre le caresse afin de le détendre. Histoire d'assurer nos arrières et qu'il ne réagisse pas brutalement, non ? » Fauve était emballée mais stressée par la mise en œuvre mais elle avait suffisamment confiance en Abigail pour l'aider et la conseiller. Après tout, on ne pouvait jamais réellement prévoir la réaction de quelqu'un face à l'inconnu. « Allons-y. »
(c) DΛNDELION
- InvitéInvité
Re: Unconditionally [Fauve][Terminé]
Dim 16 Déc 2018 - 18:56
Avec bienveillance je souriais à la jeune femme qui semblait avoir compris où je voulais en venir. Le temps de soin à présent allait dépendre de l'animal. S'il se laissait faire, nous allions en avoir pour 5 minutes. S'il renâclait, nous allions pouvoir y passer des heures. Enfin, c'était aussi ça la magie de devoir travailler avec des animaux. Inutile également de lui lancer un sortilège pour le calmer, ce n'était pas dans mes habitudes. Je détestais devoir utiliser ce genre de magie, pour "forcer" un animal. J'étais justement de ces sorcières qui voulaient changer les manières de faire et d'être avec les créatures, je n'allais donc pas commencer aujourd'hui. Après tout, les moldus y arrivaient très bien sans assistance magique, il n'y avait donc aucune raison pour que nous n'y arrivions pas, d'autant plus que cet hippogriffe nous connaissait toutes les deux. Il y avait donc déjà une certaine forme de confiance établie, et il était dans un cadre qu'il connaissait et qui était sécurisant. De nouveaux bons points pour nous. J'avais déjà pu assister ma mère au cabinet vétérinaire avec des animaux blessés et stressés, ce qui les rendaient particulièrement agressifs. C'était quelque chose qu'il fallait toujours prévoir, même à l'instant pour nous deux, mais nous avions déjà des facteurs de risques écartés.
- Oui c'est une très bonne idée. Essaie de l'appâter avec tes gourmandises et moi je place l'attelle.
D'un coup de baguette magique, j'assemblais les diverses parties de notre invention, d'un air satisfait. J'étais plutôt confiante sur ce que nous allions faire. J'avais déjà vu plusieurs magizoologue utiliser ce genre de système sur d'autres créatures volantes, et même une fois sur un dragon. J'avais simplement reproduit le schéma et adapté la forme et la taille pour qu'il aille à notre compagnon à plume. Usant une nouvelle fois de l'utilisation de ma baguette, je soulevais le tout pour le faire léviter. Ainsi, je le présentais déjà à la créature pour qu'il puisse en prendre connaissance visuellement, renifler le tout et être en confiance.
- En équitation, lorsqu'on veut apprendre à un jeune cheval à accepter la selle, ou n'importe quel harnachement, on le lui présente, ça diminue le stress.
Intriguée l'hippogriffe observa ce que je lui présentais de l'attelle, tendit son aile valide d'un signe légèrement nerveux avant de lui donner un léger coup de bec, ce qui eut pour effet de me faire sourire en coin. Lorsqu'il comprit que ça n'avait rien de dangereux, je fis un signe du menton à Fauve pour qu'elle récompense l'animal.
Une fois certaine qu'il ne s'en préoccupait plus et qu'il était à nouveau détendu, je déplaçais l'attelle pour qu'elle vienne toucher la créature. Encore une fois, j'attendais jusqu'à ce qu'il ne fasse plus attention à son contact, laissant Fauve lui parler et le récompenser lorsqu'il était calme. J'inspirais longuement. Les animaux avaient cette capacité à ressentir notre stress, ça n'avait donc rien de rassurant pour eux. Avec le temps, je m'étais habituée à effectuer quelques exercices rapides afin de contrôler mes angoisses. Je bloquais simplement ma respiration quelques secondes avant de soupirer. Ça me permettait d'évacuer et de rester calme. Avec une créature telle qu'un hippogriffe, il fallait savoir rester maitre de soi. Qui plus est, je ne voulais pas transmettre mes gênes à ma cadette. Je me devais de lui montrer l'exemple. Par ailleurs, j'avais déjà vécu pire situation, inutile donc de stresser pour rien.
Ainsi, je me déplaçais sur le flanc de l'animal jusqu'à la poser cette fois contre l'aile. Concentrée, les sourcils légèrement froncés, je m'avançais tout en ayant attrapé une sangle au préalable. Avec douceur, je venais la nouer tout en surveillant la réaction de la créature.
- Oui c'est une très bonne idée. Essaie de l'appâter avec tes gourmandises et moi je place l'attelle.
D'un coup de baguette magique, j'assemblais les diverses parties de notre invention, d'un air satisfait. J'étais plutôt confiante sur ce que nous allions faire. J'avais déjà vu plusieurs magizoologue utiliser ce genre de système sur d'autres créatures volantes, et même une fois sur un dragon. J'avais simplement reproduit le schéma et adapté la forme et la taille pour qu'il aille à notre compagnon à plume. Usant une nouvelle fois de l'utilisation de ma baguette, je soulevais le tout pour le faire léviter. Ainsi, je le présentais déjà à la créature pour qu'il puisse en prendre connaissance visuellement, renifler le tout et être en confiance.
- En équitation, lorsqu'on veut apprendre à un jeune cheval à accepter la selle, ou n'importe quel harnachement, on le lui présente, ça diminue le stress.
Intriguée l'hippogriffe observa ce que je lui présentais de l'attelle, tendit son aile valide d'un signe légèrement nerveux avant de lui donner un léger coup de bec, ce qui eut pour effet de me faire sourire en coin. Lorsqu'il comprit que ça n'avait rien de dangereux, je fis un signe du menton à Fauve pour qu'elle récompense l'animal.
Une fois certaine qu'il ne s'en préoccupait plus et qu'il était à nouveau détendu, je déplaçais l'attelle pour qu'elle vienne toucher la créature. Encore une fois, j'attendais jusqu'à ce qu'il ne fasse plus attention à son contact, laissant Fauve lui parler et le récompenser lorsqu'il était calme. J'inspirais longuement. Les animaux avaient cette capacité à ressentir notre stress, ça n'avait donc rien de rassurant pour eux. Avec le temps, je m'étais habituée à effectuer quelques exercices rapides afin de contrôler mes angoisses. Je bloquais simplement ma respiration quelques secondes avant de soupirer. Ça me permettait d'évacuer et de rester calme. Avec une créature telle qu'un hippogriffe, il fallait savoir rester maitre de soi. Qui plus est, je ne voulais pas transmettre mes gênes à ma cadette. Je me devais de lui montrer l'exemple. Par ailleurs, j'avais déjà vécu pire situation, inutile donc de stresser pour rien.
Ainsi, je me déplaçais sur le flanc de l'animal jusqu'à la poser cette fois contre l'aile. Concentrée, les sourcils légèrement froncés, je m'avançais tout en ayant attrapé une sangle au préalable. Avec douceur, je venais la nouer tout en surveillant la réaction de la créature.
- dé:
- 1 > L'hippogriffe ne se laisse pas faire, il en devient dangereux
2-4 > L'hippogriffe se laisse faire mais non sans mal
5-6 > L'hippogriffe reste calme
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Re: Unconditionally [Fauve][Terminé]
Dim 16 Déc 2018 - 18:56
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- InvitéInvité
Re: Unconditionally [Fauve][Terminé]
Lun 17 Déc 2018 - 6:31
unconditionally
Abigail & Fauve
« Marbre, perle, rose, colombe, tout se dissout, tout se détruit ; la perle fond, le marbre tombe, la fleur se fane et l’oiseau fuit. »
Les animaux avaient le don d’être imprévisibles et c’est ce qui plaisait à Fauve bien qu’un terme de relation humaine, la jolie n’aimait pas les mésaventures qui la faisaient sortir de sa zone de confort. Pourtant, cet aspect de son caractère contrastait avec celui que la blonde adoptait en présence des créatures magiques. Elle les trouvait fascinantes, d’une harmonie sublime, elles avaient ce quelque chose en plus que l’étudiante adorait. Pourtant, Fauve était souvent sidérée par ceux qui n’essayaient pas de les comprendre et qui leur faisaient du mal. Le braconnage était bien une chose qui ne devrait pas exister et touchait autant le monde sorcier que moldu.
Fauve suivait les indications données et en proposait même une, celle de rassurer et recomposer la bête à plume. Elle était souvent en symbiose avec les créatures qui devaient sûrement être rassurées par sa douceur et l’aura positive qui l’entourait. C’est d’un sourire fin que la fille regardait les différentes pièces assemblées par Abigail. Elle espérait sincèrement que cela marcherait. Fauve n’était qu’admiration devant ses connaissances et ses idées qui lui coupaient le souffle. L’abeille finissait par se lever et saisissait sa boîte de gourmandise. Elle s’approchait lentement de l’hippogriffe, qui, après avoir regardé le dispositif de la brune, déposait son visage contre l’épaule de Fauve qui lui tendait difficilement une gourmandise. Si l’animal réagissait mal, un coup de bec pouvait lui être fatal mais l’abeille était suffisamment active pour se dégager d’une telle situation.
Une de ses mains venait caresser lentement le pelage de l’animal tandis qu’Abigail venait de nouer une sangle de l’atèle. Même si la créature paraissait calme, le geste qui consistait à serrer le dispositif ne semblait pas lui convenir et il se mettait à s’agiter, poussant un bruit alarmant. Il se mit également à se lever sur ses pattes arrière et les filles s’écartèrent par précaution bien que le bec de l’animal sectionnait de manière peu importante l’avant-bras de Fauve. Cette dernière fit preuve de courage en s’approchant lentement de l’hippogriffe, lui tendant soigneusement ses deux mains afin qu’il vienne les sentir. Après quelques tentatives d’apaisement, la créature ailée venait lui chercher des caresses ce qui ne manquait pas de la faire sourire. « C’est bien mon beau, doucement... » Articulait la jeune femme en caressant affectueusement son visage, lui offrant une croquette.
Fauve suivait les indications données et en proposait même une, celle de rassurer et recomposer la bête à plume. Elle était souvent en symbiose avec les créatures qui devaient sûrement être rassurées par sa douceur et l’aura positive qui l’entourait. C’est d’un sourire fin que la fille regardait les différentes pièces assemblées par Abigail. Elle espérait sincèrement que cela marcherait. Fauve n’était qu’admiration devant ses connaissances et ses idées qui lui coupaient le souffle. L’abeille finissait par se lever et saisissait sa boîte de gourmandise. Elle s’approchait lentement de l’hippogriffe, qui, après avoir regardé le dispositif de la brune, déposait son visage contre l’épaule de Fauve qui lui tendait difficilement une gourmandise. Si l’animal réagissait mal, un coup de bec pouvait lui être fatal mais l’abeille était suffisamment active pour se dégager d’une telle situation.
Une de ses mains venait caresser lentement le pelage de l’animal tandis qu’Abigail venait de nouer une sangle de l’atèle. Même si la créature paraissait calme, le geste qui consistait à serrer le dispositif ne semblait pas lui convenir et il se mettait à s’agiter, poussant un bruit alarmant. Il se mit également à se lever sur ses pattes arrière et les filles s’écartèrent par précaution bien que le bec de l’animal sectionnait de manière peu importante l’avant-bras de Fauve. Cette dernière fit preuve de courage en s’approchant lentement de l’hippogriffe, lui tendant soigneusement ses deux mains afin qu’il vienne les sentir. Après quelques tentatives d’apaisement, la créature ailée venait lui chercher des caresses ce qui ne manquait pas de la faire sourire. « C’est bien mon beau, doucement... » Articulait la jeune femme en caressant affectueusement son visage, lui offrant une croquette.
(c) DΛNDELION
- InvitéInvité
Re: Unconditionally [Fauve][Terminé]
Lun 17 Déc 2018 - 16:50
Sitôt que je serrais la sangle, la réaction de l'animal avait été à prévoir. Voilà pourquoi je me reculais sans mal, usant de ma baguette pour que l'attelle reste en place et ne soit pas cassée ou déformée à cause des mouvements brusques. Si concentrée sur la préservation de notre invention, je ne prenais pas immédiatement garde que Fauve se fit blesser dans l'instant. Restant concentrée et presque imperturbable, je profitais du calme revenu pour terminer de sangler l'aile avec des gestes rapides et précis avant de reculer une nouvelle fois.
C'est en observant l'attelle en place sur l'aile, un peu à distance, que je réalisais à quel point mon cœur tambourinait dans ma poitrine. J'avais l'impression qu'il allait s'en échapper, s'en était presque douloureux… mais voilà pourquoi j'appréciais aussi la magizoologie et que je voulais travailler avec les animaux. Nous n'étions jamais à l'abri d'un quelconque problème, et y parvenir était la meilleure des récompenses. En parlant de récompense, je réussissais à détacher mon regard de l'aile pour observer la jeune femme solaire et de remarquer enfin sa blessure. Je grimaçais un peu en m'avançant vers elle, les yeux plissés par la culpabilité.
- Ho non… j'espère que ça va ?
Je m'en voulais terriblement, le but n'avait pas été qu'elle soit blessée. Lorsque je travaillais avec quelqu'un sur les animaux, surtout un cadet, je me sentais toujours un peu responsable d'eux. Je me mordais alors nerveusement la lèvre inférieure en analysant la blessure. Sans vraiment attendre de réponse de la jeune femme, je me détournais pour retourner à mon sac et attraper une petite fiole que j'avais toujours sur moi. Je lui tendais alors.
- Tiens, c'est de la Dictame.
Il en poussait à la ferme des Bird. En faire de la potion régénératrice n'était donc pas bien compliqué pour moi dans ces conditions. Je ne souhaitais pas que cette vilaine marque sur la joue de la Summerbee reste visible, ce n'était agréable pour personne et mon devoir était tout aussi bien de soulager les animaux que les personnes qui me côtoyaient. J'avais ce réflexe empathique de me préoccuper davantage la douleur des autres que de la mienne. Passant ma main devant ma bouche, je toussais un peu tout en retournant vers le flanc de l'hippogriffe pour vérifier les fixations. Préférant faire quelques derniers réglages, je souriais légèrement en constatant que tout semblait en place, et surtout fonctionnel. La position de la créature semblait moins crispée, visiblement, l'aide le soulageait grandement, il pouvait enfin reposer son aile convenablement. Souriante, je regardais Fauve.
- On dirait que ça lui fait du bien, non ?
La laissant observer et prendre conscience de ce que nous venions de faire, j'allais récupérer mon sac à dos en le remettant sur mon épaule, toussant une nouvelle fois. Je devais faire attention et ne pas rester dehors trop longtemps, même sur mon Magyar était accroché à mon épaule depuis tout à l'heure et qu'il me tenait chaud.
- Je pense que maintenant il faut le surveiller et le laisser se reposer en venant voir un peu tous les jours comme il va et si l'attelle a besoin d'être réajustée.
C'est en observant l'attelle en place sur l'aile, un peu à distance, que je réalisais à quel point mon cœur tambourinait dans ma poitrine. J'avais l'impression qu'il allait s'en échapper, s'en était presque douloureux… mais voilà pourquoi j'appréciais aussi la magizoologie et que je voulais travailler avec les animaux. Nous n'étions jamais à l'abri d'un quelconque problème, et y parvenir était la meilleure des récompenses. En parlant de récompense, je réussissais à détacher mon regard de l'aile pour observer la jeune femme solaire et de remarquer enfin sa blessure. Je grimaçais un peu en m'avançant vers elle, les yeux plissés par la culpabilité.
- Ho non… j'espère que ça va ?
Je m'en voulais terriblement, le but n'avait pas été qu'elle soit blessée. Lorsque je travaillais avec quelqu'un sur les animaux, surtout un cadet, je me sentais toujours un peu responsable d'eux. Je me mordais alors nerveusement la lèvre inférieure en analysant la blessure. Sans vraiment attendre de réponse de la jeune femme, je me détournais pour retourner à mon sac et attraper une petite fiole que j'avais toujours sur moi. Je lui tendais alors.
- Tiens, c'est de la Dictame.
Il en poussait à la ferme des Bird. En faire de la potion régénératrice n'était donc pas bien compliqué pour moi dans ces conditions. Je ne souhaitais pas que cette vilaine marque sur la joue de la Summerbee reste visible, ce n'était agréable pour personne et mon devoir était tout aussi bien de soulager les animaux que les personnes qui me côtoyaient. J'avais ce réflexe empathique de me préoccuper davantage la douleur des autres que de la mienne. Passant ma main devant ma bouche, je toussais un peu tout en retournant vers le flanc de l'hippogriffe pour vérifier les fixations. Préférant faire quelques derniers réglages, je souriais légèrement en constatant que tout semblait en place, et surtout fonctionnel. La position de la créature semblait moins crispée, visiblement, l'aide le soulageait grandement, il pouvait enfin reposer son aile convenablement. Souriante, je regardais Fauve.
- On dirait que ça lui fait du bien, non ?
La laissant observer et prendre conscience de ce que nous venions de faire, j'allais récupérer mon sac à dos en le remettant sur mon épaule, toussant une nouvelle fois. Je devais faire attention et ne pas rester dehors trop longtemps, même sur mon Magyar était accroché à mon épaule depuis tout à l'heure et qu'il me tenait chaud.
- Je pense que maintenant il faut le surveiller et le laisser se reposer en venant voir un peu tous les jours comme il va et si l'attelle a besoin d'être réajustée.
- InvitéInvité
Re: Unconditionally [Fauve][Terminé]
Mer 19 Déc 2018 - 12:41
unconditionally
Abigail & Fauve
« Marbre, perle, rose, colombe, tout se dissout, tout se détruit ; la perle fond, le marbre tombe, la fleur se fane et l’oiseau fuit. »
Alors que la pose de l’attelle se faisait en toute délicatesse et tranquillement, Abigail serrait le système ce qui surprit la créature. Elle devenait violente le temps d’un instant, blessant l’avant-bras ainsi que la joue de la plus jeune. Pourtant, la belle ne se laissait pas démonter et malgré le tiraillement causé par la blessure, Fauve essayait de calmer l’hippogriffe, prenant ouvertement le risque d’être encore plus blessée. Une fois la tension dissipée, elle revenait câliner l’animal en entourant sa nuque de ses bras frêles. « Tout va bien... » Elle lui murmurait de doux mots dans l’espoir de le calmer et le rassurer alors que la jolie lui glissait une croquette dans le bec. Une fois l’application terminée, la blonde restait un instant immobile, le lâchant petit à petit puis essuyait du revers de sa manche le sang qui coulait de sa joue.
Immédiatement, Abigail lui proposait du dictame en s’assurant que sa cadette allait bien. « Oui ne t’en fait pas. Cela me donne un côté sauvage. » Puis, la Vinter avait tellement de cicatrices sur son corps que cela ne changerait strictement rien. Elle versait une goutte du dictame contre son avant-bras et sa joue, la cicatrisation se faisait presque immédiatement, laissant une cicatrice claire sur sa peau diaphane. Puis, son attention fut attirée par la créature qui semblait beaucoup plus à l’aise, plus confortable également ce qui faisait naître un énième sourire contre les lèvres de la poupée. « Il est radieux. » Sa paume venait à nouveau caresser le plumage de l’hippogriffe. « On peut alterner. J’y vais demain puis toi après et ainsi de suite. » Affectueusement, la fille unique venait enlacer son aînée, avec une tendresse inouïe. « Merci beaucoup pour ce moment. »
Immédiatement, Abigail lui proposait du dictame en s’assurant que sa cadette allait bien. « Oui ne t’en fait pas. Cela me donne un côté sauvage. » Puis, la Vinter avait tellement de cicatrices sur son corps que cela ne changerait strictement rien. Elle versait une goutte du dictame contre son avant-bras et sa joue, la cicatrisation se faisait presque immédiatement, laissant une cicatrice claire sur sa peau diaphane. Puis, son attention fut attirée par la créature qui semblait beaucoup plus à l’aise, plus confortable également ce qui faisait naître un énième sourire contre les lèvres de la poupée. « Il est radieux. » Sa paume venait à nouveau caresser le plumage de l’hippogriffe. « On peut alterner. J’y vais demain puis toi après et ainsi de suite. » Affectueusement, la fille unique venait enlacer son aînée, avec une tendresse inouïe. « Merci beaucoup pour ce moment. »
(c) DΛNDELION
(Terminé !)
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