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Dragons in the blood [Sakiko]
Mar 27 Nov 2018 - 14:25
Dragons in the blood
sakiko kaneko
La pluie dégringolait sur le visage de Hina tendit qu'elle courait le plus vite possible dans les rue de Myrddin Wyllt. En ce samedi matin de novembre, les rues du quartier sorcier étaient quasiment vides, sans compter le temps qui ne donnait clairement pas envie de sortir de chez soit. Et pourtant, malgré le temps maussade et la pluie, Hina était bel et bien dehors. Elle rabattit la capuche de son sweat, qui était tombée à cause du vent, sur le dessus de sa tête.
Quel temps de chien!
Heureusement qu'elle avait une bonne raison pour aller dehors à 10h du matin. Pour elle qui avait horreur de se lever tôt, ça avait été un supplice. Surtout un jour de weekend. Et lorsqu'elle avait vu le temps dehors, avec le brouillard et le soleil tout juste levé, elle avait du trouver le courage de quitter sa chambre, habillée plus que chaudement, pour se rendre à Iverness. Elle n'avait croisé quasiment personne dans les couloirs de l'université et encore moins dans le village. D'un côté ça l'arrangeait, elle n'avait aucune envie de discuter à cette heure-ci avec quelqu'un sous la pluie, surtout qu'elle était déjà en retard. Elle se rendait au salon de tatouage de sa cousine pour son premier tatouage. Elle y avait mûrement réfléchi, autant au choix de son dessin qu'au fait même de se faire tatouer.
Après s'être roulé rapidement une cigarette à l'abri de la devanture d'un bureau de poste, elle reprit sa route en fumant tranquillement. Elle jetta un coup d’œil à sa montre : 10h40. Bon, elle avait prévu de rejoindre Sakiko à 10h30, elle était clairement en retard mais pas trop trop. Et puis elle était presque arrivée. Deux rues plus tard, elle aperçut enfin le salon de tatouage. Elle s'arrêta rapidement afin de remettre ses cheveux mouillés en place, puis elle poussa la porte et entra.
Quel temps de chien!
Heureusement qu'elle avait une bonne raison pour aller dehors à 10h du matin. Pour elle qui avait horreur de se lever tôt, ça avait été un supplice. Surtout un jour de weekend. Et lorsqu'elle avait vu le temps dehors, avec le brouillard et le soleil tout juste levé, elle avait du trouver le courage de quitter sa chambre, habillée plus que chaudement, pour se rendre à Iverness. Elle n'avait croisé quasiment personne dans les couloirs de l'université et encore moins dans le village. D'un côté ça l'arrangeait, elle n'avait aucune envie de discuter à cette heure-ci avec quelqu'un sous la pluie, surtout qu'elle était déjà en retard. Elle se rendait au salon de tatouage de sa cousine pour son premier tatouage. Elle y avait mûrement réfléchi, autant au choix de son dessin qu'au fait même de se faire tatouer.
Après s'être roulé rapidement une cigarette à l'abri de la devanture d'un bureau de poste, elle reprit sa route en fumant tranquillement. Elle jetta un coup d’œil à sa montre : 10h40. Bon, elle avait prévu de rejoindre Sakiko à 10h30, elle était clairement en retard mais pas trop trop. Et puis elle était presque arrivée. Deux rues plus tard, elle aperçut enfin le salon de tatouage. Elle s'arrêta rapidement afin de remettre ses cheveux mouillés en place, puis elle poussa la porte et entra.
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- InvitéInvité
Re: Dragons in the blood [Sakiko]
Ven 30 Nov 2018 - 17:24
Dragons in the blood
Ink on the skin,
dragon's scales in the veins.
☾☾ Bon, il est vrai que tu n'es pas vraiment du type matinal, mais tu es tellement hyperactive que même si tu as fait la fête jusqu'à l'aube la veille, tu n'arrives pas à rester au lit, surtout si tu as quelque chose à faire. Et ouais t'as boulot, un samedi matin, et même si certains peuvent voir ça comme le pire qui puissent leur arriver, toi malgré les contraintes que cela peut avoir, c'était avant tout ta passion, tu t'y rendais donc avec plaisir, et puis bon faut bien payer le loyer. Tu te prépares sans traîner malgré ta gueule de bois qui te fait ressembler à un bulldog qui s'est pris violemment un mur, histoire d'être à l'heure pour ta première cliente. Surtout que ce n'était pas une cliente ordinaire, c'était ta plus jeune cousine pour qui tu as une affection particulière, en même temps qu'est-ce qui n'est pas particulier chez toi, telle est la question. Mais ce qui te faisait le plus plaisir, c'est qu'elle t'avait choisi pour son premier tatouage, une étape toujours cruciale, selon toi, le premier tatouage a toujours une signification toujours plus importante si évidemment on y pense sérieusement et qu'on le veut vraiment. C'est une des choses que tu aimais dans ton boulot, voir l'excitation et l'appréhension du premier se mélanger, comme si tu étais spectatrice à chaque fois d'une nouvelle aventure. Enfin, bref, il est temps de partir. Et dès que tu poses ton pied dehors, tu entends le clapotis continu de l'eau suivi d'un plouf, ton pied se retrouvant en pleine mer. くそねえ!/Merde ! Evidemment, il fallait qu'il pleuve. D'un geste exaspéré et vif de ta baguette, un parapluie se dessine au-dessus de ta tête. Maintenant, en plus de la gueule de bois, tu tire la tronche en raccord avec le gris terne des rues. Tu aimes beaucoup le bruit de la pluie mais quand t'es chez toi, pas à l'extérieur, surtout pas dès le matin, le mauvais temps et le froid, ça te déprime. Toi, ta saison c'est l'été. Mais bon, pour te donner du courage tu roules en deux secondes une cigarette, ouais ce geste est maintenant instinctif chez toi, et tu poursuis ta route bien décidée. Tu arrives enfin au salon, qui est fermée, tu es la première il faut croire, tu as l'honneur de faire l'ouverture. Tu donnes une pichenette à ton mégot qui s'en va aller vivre sa vie de son côté, avant d'ouvrir et d'entrer dnas le salon. Tu jettes un oeil à l'heure. 10h, parfait, just in time. Tout est silencieux, tu n'aimes pas ça, toi t'aimes la vie, alors tu mets en place les machines pour éviter de te faire bouffer par la solitude, et puis tes jambes bougent toutes seules de toute façon. Ton regard se repose encore une fois sur l'heure. 10h33, ah les jeunes toujours en retard, ça ne respectent même plus leurs aînés. Un rire étouffé s'échappe des tes lèvres face à tes propres pensées. Les minutes sont intenables pour toi, tu te mets à te demander à ce qu'elle pouvait bien vouloir comme tatouage, tu te perds dans ton imagination, accoudée sur la machine à tatouer. Mais finalement le bruit de la porte qui s'ouvre vient te sauver de ton tourment. Enfin la voilà. « やほ従兄ちゃん。Toujours à l'avance dis moi. Heureusement, que je suis de la famille. Alors dis moi tout. Prête pour sauter le pas derrière le dos de papa et maman ? » Un sourire malicieux hausse les coins de tes lèvres. Même avec ta famille, tu ne pouvais pas t'empêcher d'être provocante et joueuse. Mais tu aimais Hina comme une petite soeur, et Hina le savait, Kiko, tu es pas maman poule, tu es maman tigresse ou maman ours, tu aimes avec une brutalité maladroite.
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