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ivre d'inconscience ☽
Lun 3 Déc 2018 - 0:09
Je suis une wright | scénario de @sasha muller
« Je crois en la magie, je suis née et j’ai grandi à un moment magique, dans une ville magique, parmi des magiciens. La plupart des gens ne se rendaient pas compte
de la magie qui nous entoure. Mais moi je le savais. »
de la magie qui nous entoure. Mais moi je le savais. »
WIZARD CARD INFORMATIONS ingénieuse - secrète - loyale - obstinée - grande gueule - hautaine - ambitieuse - conflictuelle - appliquée - déterminée - patiente - courageuse - cynique - joueuse - enfantine. | ©️ schuylers ◈ alicia vikander |
MY STORY IS NOT LIKE THE OTHERS
cinq petits jasmins ; Un verre s’écrase au sol pour se disloquer en plusieurs diamants, et si tu ne pleures guère, ceux-ci font office de larmes ; s’éparpillant un peu partout dans la chambre d’hôpital. Tu as mal. Trop mal. Tu as atteint l’échéance, le zéro tant attendu par certains. Enfant, tu écrases la peluche au creux de tes bras, et le dragon s'étouffe dans ta poitrine ; accusant le choc de tes battements de cœur si rude. « Tout va bien, poussin ? », un sourire caresse ses lèvres. Elle a ton cœur au bord des lèvres, au bord de tes rêves. Tu lui accordes alors un sourire, les yeux noisettes brillant faussement d'une lueur douce, tendre. Tu l'aimes tendrement, merveilleusement. Simple cœur d'enfant qui s'envole vers celui de sa mère. Simple imbécile trop épris pour décrire les méandres de sa folie. Il ne faut pas l'inquiéter. Il ne faut surtout pas que le monde découvre l’atrocité qui vient de se produire ; car tu le sais malgré tes joues bouffies par une jeunesse encore fraîche : Dieu s'est trompé. Peut-être qu'il a bu lui aussi comme papa. Maman va mourir. Elle est malade qu'on dit. Alors tu feintes au milieu de ces adultes. Au milieu de cette chambre d’hôpital où des mœurs millénaires se rejoignent. Tu dissimules ta douleur, tu fais taire les hurlements de ton cœur, cachant avec ton pull ce myocarde devenu un fléau, le tien. « Ça va. » Le sourire explose dans tes prunelles, ravivant tes yeux doux ; la comédie dans toute sa splendeur. L'enfance est jalonnée de délicatesses en caresses ; de déni aussi, ne supportant pas que ton monde s'effondre. « Alors viens … Viens-le voir de plus près. » Agrippant un peu plus 'Boubou' le dragon, c'est Lucas qui te pousse pour contempler d'un peu plus près la huitième merveille du monde. Les cheveux de jais en bataille, tu regardes un peu émerveillé, un peu troublé aussi ce joli bébé. « Il ne va pas te manger ! » Tu approches de ta maman. Et du haut de tes cinq ans, tu ouvris très, très grand la bouche, dans un o parfait. « Waow. », ta petite voix fluette résonne, douce et chaude et … « Jazmin ? », la voix de ta mère grimpe dans les aiguës, elle n'est plus qu'un souvenir lointain, gelé. Elle n'est plus qu'une brise familière qui t'effleure, qui t’agrippe au visage. Et la peluche tombe, s'écrase à tes pieds alors que tu portes tes doigts à ta gorge, que tu sentes l'air se tarifier. Maman va mourir parce qu'elle a mit au monde Tomas ; ton petit frère. C'est ce que tu penses, ce qu'on t'as dit de croire.
The Daily Prophet ; décembre 2004, Jazmin Trejo, fille de politicien du même nom est entré à Ilvermorny.
douze petits jasmins ; 'La danseuse étoile sera Jazmin' Des astres plus brillants que le soleil naissent dans ton regard à l'entente de ces mots si attendu, si désirés, par cette petite fille rêveuse que t'as toujours été. Tu as ton petit cœur qui tambourine fort dans ta cage thoracique, l'adrénaline qui coule encore dans tes veines après une performance exceptionnelle ; et les cristallines prêtent à s'élancer sur tes joues encore enfantines. Tu es Joie et Fierté à la fois. C'est un rêve, un rêve qui s'accomplit dès ce soir. Enfin. Tu touches le summum, tu atteins l'apogée d'une carrière qui commence à peine. Ou pas. Tout ça, ce n'est que dans ta tête, pauvre gamine. Petite Alice des temps modernes, t'as été éjectée du monde des merveilles. Ce n'est pas Jazmin qui brillera vendredi soir, mais la grosse Lara. Tu redescends bien vite, la réalité te rattrape ; tant insidieuse que douloureuse. Tu te prends une gifle ; forte et violente. C'est la baleine qu'ils ont choisie, et tu la détestes pour t'avoir volé la vedette. Dans ton regard, les astres deviennent nébuleuses, tandis que le marron de tes pupilles s'assombrit d'une couleur encore plus sombre en la regardant se pavaner. T'es jolie d'apparence, belle, c'est vrai, mais t'es bien laide à l'intérieur ; tu le sais. La jalousie envenime ta salive. « Boule de suif, vraiment ? » Elle te fait marmonner des choses inaudibles pour tout le monde, sauf pour cette colère que tu nourris, là, caché bien au fond et qui te pourrit la beauté d'âme. Colère qui bout, brûle tes veines, saccage toutes pensées. Pensées qui d'ailleurs se pervertissent à mesure que tu l'observes elle, et son hideux sourire. Grosse et laide ; voilà ce qu'elle est. Pourquoi elle ? Pourquoi elle ? Pourquoi elle ?! Litanie qui devient poison. Chaque pensée n'est dédiée qu'à cette garce que t'imagines déjà étalée sur le sol, en bas de l'escalier … Avec une ou deux jambes cassées. Elle souffre, et tu souris. Oh t'es horrible, jolie poupée. C'est vrai. Le pire c'est que tu le sais, mais ce n'est pas de ta faute, non. C'est celle de cette ambition dévorante, de tes rêves de grandeurs que toutes ces idiotes te volent à chaque spectacle depuis trop longtemps déjà. Tu l'as remarqué, la passion de la danse te dévore. Mange ta chaire, morceau par morceau, rogne tes os … Se délecte de ton âme. Tu te mords la lèvre. T'as cette envie de pleurer ; doux mélange d'une colère sourde et d'une amère déception ; mais tu ne le fais pas. T'es trop fière pour montrer tes larmes. Il faut que tu sortes. Vite. Tu te changes rapidement et tu te jettes littéralement dehors. Il pleut à torrent, mais tu t'en fiche. Pluie ou larmes, ton visage est humide. Tu cries de frustration, et tu te jures que la prochaine, elle sera pour toi cette victoire. « Ton père t'as interdit de pleurer je te rappelle ... » Petite étoile qui deviendra soleil. Il te caresse les joues, ses doigts récoltant précieusement l'élixir fait de tes larmes et d'une pluie froide. C'est là, sans doute, que tu l'aimes le plus ton Elios. Il prend soin de toi, souhait silencieux d'une petite fille qu'on a toujours délaissée.
The Daily Prophet ; juin 2008, Lazaro Trejo annonce les fiançailles de son unique fille pour la sixième fois.
seize petits jasmins ; Trémolo dans le cœur lorsqu'il t'embrasse, et glisse ses mains dans le brun de tes cheveux. Le marron qui se mélange au noisette de ses yeux, ton esprit s’égare, se perd peu à peu dans son regard. Ne dit-on pas que les yeux sont les fenêtres de l'âme ? Tu te demandes alors s'il peut le voir, ce 'truc' caché, bien enfouit dans tes pupilles fatiguées. Laid et vil, noir et difforme. Ton monstre. Celui qui te définit ; celui qui te pousse à danser jusqu'à l'épuisement, celui là même qui te corrompt les pensées, noircie tes desseins. Celui qui creuse le vide. Il est rare qu'il se dévoile, tapis dans l'ombre, il se cache toujours. Or, il est inutile de le faire avec Elios. Il sait qui tu es, ce que tu as été ; et devine ce que tu deviendras un jour. Il est comme ça le beau brun. Proche, sans doute un peu trop. « Tu peux rester ici si ça ne se calme pas. » Vraiment ? Les mots t'atteignent, pansent tes gros bobos ; c'est que t'es encore une gamine malgré tes airs de grande fille. T'as besoin de soutien, de piliers. De gens comme lui. Non. Juste de lui. « Alors que la pluie tombent en torrent, et que l'orage gronde. » Un souhait que tu délivres de vive voix sans rougir. Il le sait, cet appartement est ton havre de paix, le temple d'Olimpia ; déesse de pacotille. Tu veux rester avec lui toute la nuit, qu'il apaise ton mal-être, ta colère. Plus qu'un caprice d'enfant, c'est un besoin virulent. Immensurable colère ; indéniable peine. « Mon père a encore voulu me marier. » De glace, tu restes de ces fantasmes que personne n'apprivoisent réellement. On murmure que tu es princesse des enfers, des hivers. Tu n'as de cœur pour la cruauté dont te voile ton nom. Sans cesse associé à ton père, on te dit portrait craché dans tes yeux trop noisettes et tes cheveux de jais. Certains te courtisent alors que pour d'autres tu n'es qu'une hantise. Ni bonne, ni pire qu'une autre, tu te drapes de l'ivoire de tes mensonges pour réclamer la paix dans tes tourments. Tu te veux comme le vent, intouchable, insaisissable, et surtout libre. Ou presque. « Personne n'attrape le vent. » Une vérité, un absolu. Un rappel. Tu hausses les épaules, des étoiles dans les yeux. « J'ai fait capoter le dîner. » Encore. Ce n'est pas le premier. Il te regarde un brin de malice dans les yeux, front contre contre, il te dit « Qu'est-ce que t'as fait cette fois ? » Petit sourire au coin des lèvres. « J'ai dit à madame Tupper que j'étais vaginalement très sociable. » Éclats de rires. C'est que t'es grande gueule, tu n'as pas froid aux yeux. Petite peste.
The Daily Prophet ; décembre 2010, Jazmin Trejo, entre finalement à l'université d'Hungcalf bien loin de son Amérique natale. Désireuse de s'éloigner de papa ?
dix-neuf petits jasmins ; La page suivante s'ouvre sur un éclat de rire. Le premier d'une longue série, le retour à la vie. Une carte de vœux datée à l'année passée. Un retour aux sources pour la poupée évincée. Tu caresses la vue derrière vous du bout de l'index, celle que tu savoures à chaque réveil sur tes buildings adorés. Le décor est différent mais la composition familiale reste inchangée, les souvenirs se sont amassés et les rides se sont accumulées mais le lien reste immuable au gré des années. Vous avez connu vos passages à vide et vos instants de silences mais vous avez toujours été plus forts que le bordel de la vie. Vous êtes encore là après les épreuves affrontées, plus soudés qu'avant. Ton frère, Tomas, t'as suivi à l'autre bout du monde pour s'assurer que t'étais hors de danger, il a construit sa vie à ta portée. Fidèle compagnon de route au sourire ravageur et aux conquêtes accumulées dans un hommage familial. Ton père t'as laissé partir sous bonne escorte, s'est contenté de vous financer une nouvelle maison loin de celle qui vous a vu grandir, loin de celle qui t'avais vu trébucher, et tu t'es contentée de suivre les traces familiales en rédigeant pour les dirigeants du monde des discours utopistes dans lesquels tu as fini par t'oublier. Des monologues sans fin pour des assoiffés de pouvoir, bien loin des considérations que tu prends plaisir à décortiquer. T'as suivi les pas de ton père en exerçant ton pouvoir dans l'ombre. Tu ne retiens pas ton sourire face aux possibilités du cliché, aux portes ouvertes et celles qu'il te reste à enfoncer. Et puis, la porte de ta chambre s'ouvre sur ton frère te sommant de te magner. L'album de souvenirs se referme sous la surprise, te rappelant que tu as un présent à écrire et des pages blanches à remplir.
vingt-cinq petits jasmins et plus ; Tu danses, tu virevoltes sur la scène ; tes petits chaussons d'un blanc immaculé caressant avec grâce ce parquet que t'as toujours rêvé de fouler. Ton jupon s'affole avec douceur, avec rythme ; bercé par cette mélodie jouée au piano, celle que tout le monde connaît. Le lac des cygnes, de Tchaïkovski. Tu es belle, tu souffres pour l'être. Sous les chaussons, tes pieds sont meurtris par plusieurs heures d'entraînements ; dans l'espoir vain de devenir cette étoile plus lumineuse qu'une nébuleuse. Tandis que ce corps presque filiforme que tu bouges sur chaque note de musique, dissimule une 'maladie'. Celle qui s'accroche, te câline jour et nuit ; te creuse le ventre et l'esprit. Le vide. C'est ironique, n'est-ce pas ? T'as cette envie depuis toute petite qu'on te voit, qu'on t'adule pour chaque pas de danse, chaque enchaînement ; alors que tu disparais à vu d’œil, les espoirs se faisant la malle en même temps que les émotions et sentiments 'superflus'. Délicieuse ballerine, naïade du spectacle ; qui croirait que sous la gracieuse se cache le plus laid des vices ? La coquille se veut jolie, mais l'intérieur n'est que chaos. T'es ravagée comme fille. L'asthénie, tu la supprimes de ta vie, tu ne peux pas te le permettre pour rester parfaite. C'est que tu vas tomber de haut. Dans quelques années il va débarquer, tu ne vas pas le voir venir cet astéroïde ; cette grande courge parée des couleurs de la maison des Ethelred.
The Daily Prophet ; septembre 2018, Jazmin Trejo attend un heureux événement ; mais qui est le père ?
The Daily Prophet ; décembre 2004, Jazmin Trejo, fille de politicien du même nom est entré à Ilvermorny.
douze petits jasmins ; 'La danseuse étoile sera Jazmin' Des astres plus brillants que le soleil naissent dans ton regard à l'entente de ces mots si attendu, si désirés, par cette petite fille rêveuse que t'as toujours été. Tu as ton petit cœur qui tambourine fort dans ta cage thoracique, l'adrénaline qui coule encore dans tes veines après une performance exceptionnelle ; et les cristallines prêtent à s'élancer sur tes joues encore enfantines. Tu es Joie et Fierté à la fois. C'est un rêve, un rêve qui s'accomplit dès ce soir. Enfin. Tu touches le summum, tu atteins l'apogée d'une carrière qui commence à peine. Ou pas. Tout ça, ce n'est que dans ta tête, pauvre gamine. Petite Alice des temps modernes, t'as été éjectée du monde des merveilles. Ce n'est pas Jazmin qui brillera vendredi soir, mais la grosse Lara. Tu redescends bien vite, la réalité te rattrape ; tant insidieuse que douloureuse. Tu te prends une gifle ; forte et violente. C'est la baleine qu'ils ont choisie, et tu la détestes pour t'avoir volé la vedette. Dans ton regard, les astres deviennent nébuleuses, tandis que le marron de tes pupilles s'assombrit d'une couleur encore plus sombre en la regardant se pavaner. T'es jolie d'apparence, belle, c'est vrai, mais t'es bien laide à l'intérieur ; tu le sais. La jalousie envenime ta salive. « Boule de suif, vraiment ? » Elle te fait marmonner des choses inaudibles pour tout le monde, sauf pour cette colère que tu nourris, là, caché bien au fond et qui te pourrit la beauté d'âme. Colère qui bout, brûle tes veines, saccage toutes pensées. Pensées qui d'ailleurs se pervertissent à mesure que tu l'observes elle, et son hideux sourire. Grosse et laide ; voilà ce qu'elle est. Pourquoi elle ? Pourquoi elle ? Pourquoi elle ?! Litanie qui devient poison. Chaque pensée n'est dédiée qu'à cette garce que t'imagines déjà étalée sur le sol, en bas de l'escalier … Avec une ou deux jambes cassées. Elle souffre, et tu souris. Oh t'es horrible, jolie poupée. C'est vrai. Le pire c'est que tu le sais, mais ce n'est pas de ta faute, non. C'est celle de cette ambition dévorante, de tes rêves de grandeurs que toutes ces idiotes te volent à chaque spectacle depuis trop longtemps déjà. Tu l'as remarqué, la passion de la danse te dévore. Mange ta chaire, morceau par morceau, rogne tes os … Se délecte de ton âme. Tu te mords la lèvre. T'as cette envie de pleurer ; doux mélange d'une colère sourde et d'une amère déception ; mais tu ne le fais pas. T'es trop fière pour montrer tes larmes. Il faut que tu sortes. Vite. Tu te changes rapidement et tu te jettes littéralement dehors. Il pleut à torrent, mais tu t'en fiche. Pluie ou larmes, ton visage est humide. Tu cries de frustration, et tu te jures que la prochaine, elle sera pour toi cette victoire. « Ton père t'as interdit de pleurer je te rappelle ... » Petite étoile qui deviendra soleil. Il te caresse les joues, ses doigts récoltant précieusement l'élixir fait de tes larmes et d'une pluie froide. C'est là, sans doute, que tu l'aimes le plus ton Elios. Il prend soin de toi, souhait silencieux d'une petite fille qu'on a toujours délaissée.
The Daily Prophet ; juin 2008, Lazaro Trejo annonce les fiançailles de son unique fille pour la sixième fois.
seize petits jasmins ; Trémolo dans le cœur lorsqu'il t'embrasse, et glisse ses mains dans le brun de tes cheveux. Le marron qui se mélange au noisette de ses yeux, ton esprit s’égare, se perd peu à peu dans son regard. Ne dit-on pas que les yeux sont les fenêtres de l'âme ? Tu te demandes alors s'il peut le voir, ce 'truc' caché, bien enfouit dans tes pupilles fatiguées. Laid et vil, noir et difforme. Ton monstre. Celui qui te définit ; celui qui te pousse à danser jusqu'à l'épuisement, celui là même qui te corrompt les pensées, noircie tes desseins. Celui qui creuse le vide. Il est rare qu'il se dévoile, tapis dans l'ombre, il se cache toujours. Or, il est inutile de le faire avec Elios. Il sait qui tu es, ce que tu as été ; et devine ce que tu deviendras un jour. Il est comme ça le beau brun. Proche, sans doute un peu trop. « Tu peux rester ici si ça ne se calme pas. » Vraiment ? Les mots t'atteignent, pansent tes gros bobos ; c'est que t'es encore une gamine malgré tes airs de grande fille. T'as besoin de soutien, de piliers. De gens comme lui. Non. Juste de lui. « Alors que la pluie tombent en torrent, et que l'orage gronde. » Un souhait que tu délivres de vive voix sans rougir. Il le sait, cet appartement est ton havre de paix, le temple d'Olimpia ; déesse de pacotille. Tu veux rester avec lui toute la nuit, qu'il apaise ton mal-être, ta colère. Plus qu'un caprice d'enfant, c'est un besoin virulent. Immensurable colère ; indéniable peine. « Mon père a encore voulu me marier. » De glace, tu restes de ces fantasmes que personne n'apprivoisent réellement. On murmure que tu es princesse des enfers, des hivers. Tu n'as de cœur pour la cruauté dont te voile ton nom. Sans cesse associé à ton père, on te dit portrait craché dans tes yeux trop noisettes et tes cheveux de jais. Certains te courtisent alors que pour d'autres tu n'es qu'une hantise. Ni bonne, ni pire qu'une autre, tu te drapes de l'ivoire de tes mensonges pour réclamer la paix dans tes tourments. Tu te veux comme le vent, intouchable, insaisissable, et surtout libre. Ou presque. « Personne n'attrape le vent. » Une vérité, un absolu. Un rappel. Tu hausses les épaules, des étoiles dans les yeux. « J'ai fait capoter le dîner. » Encore. Ce n'est pas le premier. Il te regarde un brin de malice dans les yeux, front contre contre, il te dit « Qu'est-ce que t'as fait cette fois ? » Petit sourire au coin des lèvres. « J'ai dit à madame Tupper que j'étais vaginalement très sociable. » Éclats de rires. C'est que t'es grande gueule, tu n'as pas froid aux yeux. Petite peste.
The Daily Prophet ; décembre 2010, Jazmin Trejo, entre finalement à l'université d'Hungcalf bien loin de son Amérique natale. Désireuse de s'éloigner de papa ?
dix-neuf petits jasmins ; La page suivante s'ouvre sur un éclat de rire. Le premier d'une longue série, le retour à la vie. Une carte de vœux datée à l'année passée. Un retour aux sources pour la poupée évincée. Tu caresses la vue derrière vous du bout de l'index, celle que tu savoures à chaque réveil sur tes buildings adorés. Le décor est différent mais la composition familiale reste inchangée, les souvenirs se sont amassés et les rides se sont accumulées mais le lien reste immuable au gré des années. Vous avez connu vos passages à vide et vos instants de silences mais vous avez toujours été plus forts que le bordel de la vie. Vous êtes encore là après les épreuves affrontées, plus soudés qu'avant. Ton frère, Tomas, t'as suivi à l'autre bout du monde pour s'assurer que t'étais hors de danger, il a construit sa vie à ta portée. Fidèle compagnon de route au sourire ravageur et aux conquêtes accumulées dans un hommage familial. Ton père t'as laissé partir sous bonne escorte, s'est contenté de vous financer une nouvelle maison loin de celle qui vous a vu grandir, loin de celle qui t'avais vu trébucher, et tu t'es contentée de suivre les traces familiales en rédigeant pour les dirigeants du monde des discours utopistes dans lesquels tu as fini par t'oublier. Des monologues sans fin pour des assoiffés de pouvoir, bien loin des considérations que tu prends plaisir à décortiquer. T'as suivi les pas de ton père en exerçant ton pouvoir dans l'ombre. Tu ne retiens pas ton sourire face aux possibilités du cliché, aux portes ouvertes et celles qu'il te reste à enfoncer. Et puis, la porte de ta chambre s'ouvre sur ton frère te sommant de te magner. L'album de souvenirs se referme sous la surprise, te rappelant que tu as un présent à écrire et des pages blanches à remplir.
vingt-cinq petits jasmins et plus ; Tu danses, tu virevoltes sur la scène ; tes petits chaussons d'un blanc immaculé caressant avec grâce ce parquet que t'as toujours rêvé de fouler. Ton jupon s'affole avec douceur, avec rythme ; bercé par cette mélodie jouée au piano, celle que tout le monde connaît. Le lac des cygnes, de Tchaïkovski. Tu es belle, tu souffres pour l'être. Sous les chaussons, tes pieds sont meurtris par plusieurs heures d'entraînements ; dans l'espoir vain de devenir cette étoile plus lumineuse qu'une nébuleuse. Tandis que ce corps presque filiforme que tu bouges sur chaque note de musique, dissimule une 'maladie'. Celle qui s'accroche, te câline jour et nuit ; te creuse le ventre et l'esprit. Le vide. C'est ironique, n'est-ce pas ? T'as cette envie depuis toute petite qu'on te voit, qu'on t'adule pour chaque pas de danse, chaque enchaînement ; alors que tu disparais à vu d’œil, les espoirs se faisant la malle en même temps que les émotions et sentiments 'superflus'. Délicieuse ballerine, naïade du spectacle ; qui croirait que sous la gracieuse se cache le plus laid des vices ? La coquille se veut jolie, mais l'intérieur n'est que chaos. T'es ravagée comme fille. L'asthénie, tu la supprimes de ta vie, tu ne peux pas te le permettre pour rester parfaite. C'est que tu vas tomber de haut. Dans quelques années il va débarquer, tu ne vas pas le voir venir cet astéroïde ; cette grande courge parée des couleurs de la maison des Ethelred.
The Daily Prophet ; septembre 2018, Jazmin Trejo attend un heureux événement ; mais qui est le père ?
RÉSERVEZ VOTRE AVATAR
- Code:
<bottin><pris>●</pris> <b>alicia vikander</b> ━ @"jazmin trejo"</bottin>
- InvitéInvité
Re: ivre d'inconscience ☽
Lun 3 Déc 2018 - 0:33
Re bienvenue !
Bonne chance pour ce reboot !
Bonne chance pour ce reboot !
- InvitéInvité
Re: ivre d'inconscience ☽
Lun 3 Déc 2018 - 0:53
(rebienvenue)
Bon courage pour cette version =)
Bon courage pour cette version =)
- InvitéInvité
Re: ivre d'inconscience ☽
Lun 3 Déc 2018 - 9:25
Tant d'amour Merci les chats
C'est tout trouvé
Love you
Sasha Muller a écrit:Une grande courge
D'accord
Je t'aime
C'est tout trouvé
Love you
- InvitéInvité
Re: ivre d'inconscience ☽
Lun 3 Déc 2018 - 9:37
rebienvenue à toi bon courage pour la réécriture de ta fiche, que ça te donne un bon coup de boost pour la suite
- InvitéInvité
Re: ivre d'inconscience ☽
Lun 3 Déc 2018 - 9:42
J'ai hâte de voir ce que tu vas faire de ce reboot, ça envoie déjà du pâté
- InvitéInvité
Re: ivre d'inconscience ☽
Lun 3 Déc 2018 - 15:09
Hâte de voir ce reboot de Jazmin
Bon courage pour ta fichette !
Et rebienvenue à la maison, chaton
Bon courage pour ta fichette !
Et rebienvenue à la maison, chaton
- InvitéInvité
Re: ivre d'inconscience ☽
Lun 3 Déc 2018 - 17:57
Ce n'est pas vraiment un reboot, c'est une réecriture de fiche En espérant que ça vous plaise quand même.
Merci les chats
Merci les chats
- InvitéInvité
Re: ivre d'inconscience ☽
Mar 11 Déc 2018 - 20:01
ta nouvelle et grande famille
★ Le Staff de Hungcalf a l'immense plaisir de te compter parmi ses
★ Lorsque la paperasse sera enfin bouclée, tu pourras enfin commencer tes rps, faire ta fiche de liens, lire quelques annexes ou bien développer l'histoire de ton personnage dans ta bibliothèque personnelle.
★ Si le quidditch est ta passion, n'hésite pas à agrandir les rangs de l'équipe de ta maison. Tu souhaites t'investir dans un club ou une association ? Alors viens donc en rejoindre un, c'est de ce côté. Tu peux également faire un tour du côté de notre marché aux liens pour te faire des amis ! *-*
★ Si tu te cherches un copain ou une idée de RP, n'hésite pas à passer ici pour trouver un partenaire ! Et quand tu auras amassé plein de gallions, une boutique avec plein d'objets et d'avantages est à ta disposition ! *--* D'ailleurs, si tu as pris un scénario ou que tu as privilégie un groupe qui manque de membres, viens te recenser ici pour acquérir tes gallions !
★ T'es paumé ? Tu ne sais pas qui est dans quelle maison ou dans quels cours ? Tu te demandes qui sont les étudiant(e)s qui sont dans la même filière ou la même année que toi ? Tu aimerais savoir si ton voisin est un sang-pur ou un né-moldu ? Bah ne cherche plus ! Pour ça, y'a le : Référentiel de Hungcalf !
Have fun sur Hung !
PS : T'es toujours aussi parfaite mon chat J'aime ce que tu fais de ta Jazmin, j'aime ta plume, bref je t'aime Continue de nous ravir avec tes RPs, c'est tout ce que je demande
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