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Watching TV shows doesn't create psycho killers | ft Octave
Mar 4 Déc 2018 - 21:12
Watching TV shows doesn't create psycho killers
Soirée comme une autre, enfin presque, pour une étudiante aussi sage qu’elle. Elle a pris l’habitude de sortir la nuit, soit pour prendre l’air, soit pour s’éclipser à une soirée hors de l’école avec Eve. Elle a jamais fait ça de sa vie, c’est comme si elle vivait une seconde adolescence. Ce soir, en revanche, c’était une sortie comme les autres. Elle a lâché Larke pour que la chouette puisse profiter de l’air frais, et elle l’avait suivi un peu au hasard, déambulant à travers le château. Maintenant, elle traînait dans les parcs, et elle avait le temps de réfléchir à tout ce qu’il pouvait bien lui passer par la tête. Sandwich carnivore entre les doigts, elle déguste son premier repas de la nuit, ses chaussures crissant légèrement sur les pierres fraîches. L’automne était encore là mais l’air frais de l’hiver n’avait pas attendu son départ pour faire son entrée sur scène. Ce détail ne dérangeait pas la rouquine, bien au contraire. Les températures basses lui rappelaient non sans mal la Russie dans laquelle elle avait grandi ces dernières années. Cela faisait quatre ans qu’elle avait quitté le sol russe pour celui américain. Même si le choc des cultures avait été présent, elle s’était sentie ici plus épanouie que jamais, et sa chouette pouvait en témoigner. Vinnie la laissait s’échapper pendant des heures pour qu’elle puisse prendre l’air, et passait son temps à s’inquiéter de son non retour. La chouette était vieille, elle savait qu’elle devrait s’en détacher un jour ou l’autre et plus le temps passait, plus cette heure arrivait à grand pas. Comme ressentant l’inquiétude de sa maîtresse, Larke revint vers elle pour se poser quelques instants sur son épaule avant de reprendre son vol. La jeune femme avait cessé sa course, observant désormais le ciel qui s’étendait sous ses yeux. D’ici, on avait une vue imprenable sur la galaxie. Ce soir aurait été un cours parfait pour l’astronomie, mais elle n’avait pas pris cette option. Le ciel ne l’intéressait pas plus que ça, contrairement à d’autres. Probablement parce qu’elle préférait planifier son avenir sur Terre, où son père pouvait encore prendre soin d’elle pour ses courtes années à vivre. Souvent, elle pense à le rejoindre dans sa maison à Inverness. Il vit seul, dans un pavillon trop grand pour lui. Quatre années auparavant, il avait intimé à sa fille de plutôt choisir une chambre à l’école. Parce que c’était plus pratique pour elle, et qu’elle devait se faire de nouveaux amis. Il l’avait dit avec une lueur de tristesse dans le regard. Quand elle sera Auror, elle vivra avec lui.
« Chut, tu vas nous faire repérer. Ce que tu peux être pire que Wolf quand tu t’y mets... »peste-t-elle à l’intention de la chouette qui a jugé que c’était le bon moment de couiner pour se faire remarquer. Un coup d’œil autour d’elles, elle vérifie que personne ne les suit. Que ce soit un professeur ou un élève aux intentions relativement mauvaises. Elle pourrait passer un sale quart d’heure. Un coup d’œil à sa montre, et le sentiment de sécurité s’installe à nouveau dans ses veines. Elle reprend sa marche silencieusement, sa respiration formant quelques nuages dans l’air qui s’évaporent au bout de quelques secondes. Elle marche dans le noir pour ne pas attirer l’attention. Et puis, de toute façon, c’est pas si grave parce qu’elle a prévu de rentrer rapidement pour n’inquiéter personne. Rapidement, le mot est faible, quand on a du sang de vampire dans les veines. « Bon sang, Laerke ! » La Tengmalm est décidément anxieuse ce soir, un comportement qui ne lui ressemble pas, et qui inquiète la Lufkin. Soupir pendu aux lèvres, elle observe une silhouette chancelante dans le parc. A moins que ce ne soit elle qui se balance sur ses jambes de droite à gauche. Elle se fige, fronçant les sourcils à l’idée que ce ne soit un professeur qui a remarqué son départ de la chambre. Qu’ils soient compréhensibles si c’est le cas, ne pas pouvoir dormir est un vrai supplice quand on est coincé dans une pièce pour huit heures. Faut trouver de quoi s’occuper, et elle a bientôt épuisé le stock de devoirs à faire et de livres à lire. Comme si ça suffisait pas, la chouette de Tengmalm se précipite vers la personne qui avance vers là. Elle commence à lui tourner autour en piaillant, se faisant passer pour une chauve-souris. Pas étonnant, vu sa petite taille. On frôle la catastrophe. La semi-vampire avance dans l’ombre des arbres, jusqu’à apercevoir de plus près celui qui se tient là. Juste un élève, vu sa petite carrure. Elle ne sait pas ce qu’il lui prend mais elle le regarde se faire embêter par Laerke, et quand elle estime que ça suffit, elle fait un signe désespéré à l’animal avant de surgir, oubliant momentanément que, contrairement à elle, tout le monde n’est pas doté de nyctalopie.
« Chut, tu vas nous faire repérer. Ce que tu peux être pire que Wolf quand tu t’y mets... »peste-t-elle à l’intention de la chouette qui a jugé que c’était le bon moment de couiner pour se faire remarquer. Un coup d’œil autour d’elles, elle vérifie que personne ne les suit. Que ce soit un professeur ou un élève aux intentions relativement mauvaises. Elle pourrait passer un sale quart d’heure. Un coup d’œil à sa montre, et le sentiment de sécurité s’installe à nouveau dans ses veines. Elle reprend sa marche silencieusement, sa respiration formant quelques nuages dans l’air qui s’évaporent au bout de quelques secondes. Elle marche dans le noir pour ne pas attirer l’attention. Et puis, de toute façon, c’est pas si grave parce qu’elle a prévu de rentrer rapidement pour n’inquiéter personne. Rapidement, le mot est faible, quand on a du sang de vampire dans les veines. « Bon sang, Laerke ! » La Tengmalm est décidément anxieuse ce soir, un comportement qui ne lui ressemble pas, et qui inquiète la Lufkin. Soupir pendu aux lèvres, elle observe une silhouette chancelante dans le parc. A moins que ce ne soit elle qui se balance sur ses jambes de droite à gauche. Elle se fige, fronçant les sourcils à l’idée que ce ne soit un professeur qui a remarqué son départ de la chambre. Qu’ils soient compréhensibles si c’est le cas, ne pas pouvoir dormir est un vrai supplice quand on est coincé dans une pièce pour huit heures. Faut trouver de quoi s’occuper, et elle a bientôt épuisé le stock de devoirs à faire et de livres à lire. Comme si ça suffisait pas, la chouette de Tengmalm se précipite vers la personne qui avance vers là. Elle commence à lui tourner autour en piaillant, se faisant passer pour une chauve-souris. Pas étonnant, vu sa petite taille. On frôle la catastrophe. La semi-vampire avance dans l’ombre des arbres, jusqu’à apercevoir de plus près celui qui se tient là. Juste un élève, vu sa petite carrure. Elle ne sait pas ce qu’il lui prend mais elle le regarde se faire embêter par Laerke, et quand elle estime que ça suffit, elle fait un signe désespéré à l’animal avant de surgir, oubliant momentanément que, contrairement à elle, tout le monde n’est pas doté de nyctalopie.
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Re: Watching TV shows doesn't create psycho killers | ft Octave
Dim 16 Déc 2018 - 21:21
VINNIE & OCTAVE
watching tv shows dosen't create psycho killers
Dernier verre qui brûle la gorge, avalé trop rapidement. Le regard pétillant d'une Cassiopée enivrée, son sourire railleur et si caractéristique. Il n'aurait pas dû accepter son invitation. Mais c'est elle et il plie, cherchant probablement dans la présence de l'autre celle de sa soeur absente. Cassiopée n'est pas Lilas mais elle lui ressemble tant. Ils rient et sortent dans le froid, fouettés par le vent frais d'une nuit hivernale. Les joues rougies par l'alcool et le trop brusque changement de température, bras dessus, bras dessous, ricanant et chuchotant. Échangeant secrets inavouables qu'ils auront sûrement oublié pour la plupart le lendemain. Il l'abandonne devant son immeuble, baiser rapide et sourires de connivence. Elle le salue d'un bref geste de la main et il la regarde disparaitre pour se fondre dans l'ombre. Mains dans les poches, il traverse le parc de l'université. Visage enfoncé dans son écharpe grise, il ne peut s'empêcher de jeter des coups d’œil frénétiques autour de lui, étrangement angoissé - les shots le rendant probablement paranoïaque. Seuls ses pas résonnent dans le jardin silencieux et si sombre. Un brusque mouvement et il fait deux pas en arrière, levant ses yeux clairs vers la forme sombre voletant au-dessus de lui. La créature non-identifiable s'acharne, criant - ou hululant ? Serait-ce une chouette miniature ? - en dessinant de larges cercles autour de lui. Les doigts serrés autour de sa baguette, il la pointe vers le démon, incapable de se concentrer et de se focaliser. La chose virevolte bien trop vite et ses réflexes sont bien trop mauvais, entachés par la soirée. Il tente pourtant un stupéfix qui se perd et n'atteint pas sa cible le faisant jurer et chanceler. La bestiole continue son manège, imperturbable. Va-t-en créature de l’outre-tombe ! Il s'agite, pivotant et tentant de la faire fuir. Sans succès. Une ombre qu'il n'aperçoit pas. Un bruissement. Elle apparait. Son coeur se fige et il recule précipitamment, effrayé. Elle a la peau blanche et des cheveux de feu. Des pupilles trop brillantes pour être humaine. Il manque de tomber dans sa précipitation, se rattrapant de justesse, bien trop vacillant sur ses jambes. Il lève sa baguette, agressif et apeuré. Putain ! T'es qui toi ? Au diable ses jolies phrases et son éducation. Elle lui a foutu une peur bleue - et merde, il a le coeur qui bat tellement vite ! Il n'abaisse pas sa baguette, objet rassurant entre elle et lui. Parce qu'elle a surgi de nulle-part. Silencieuse et effrayante. Aura mortelle. Je te préviens tout de suite, j'hésiterai pas à me servir de ma baguette ! Il grimace, peu certain qu'annoncer ce genre de chose soit bénéfique. Mais il a du mal, le petit prince. Il a du mal à se concentrer après le trop plein de vodka. Ses yeux balaient le ciel à la recherche de la créature démoniaque. Disparue. Par la barbe de Merlin. Elle est passée où ?
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Re: Watching TV shows doesn't create psycho killers | ft Octave
Mer 19 Déc 2018 - 14:43
Watching TV shows doesn't create psycho killers
Le sort aurait pu la tuer. Stupéfix. Un lancer innocent qui pourtant, aurait pu mettre fin aux jours de la pauvre chouette, si vieille que même un claquement de porte pourrait l’envoyer dans l’autre monde. Chose que Vinnie prend seulement conscience, pincement au cœur, lèvres pincées. Pourtant, elle continue son numéro, laisse le temps se débrouiller. Par chance, la taille de Laerke l’avantage. Elle virevolte, évite de justesse. Vinnie soupire, soulagée. Dans l’ombre, ses pas sont trop silencieux pour être repérables. Ses gestes trop vifs pour l’œil humain, d’autant plus lorsque ce dernier subit les désavantages de l’alcool. Pauvre homme qui ne tient même pas sur ses pieds, qui jure comme un bûcheron. Elle ne lui en veut pas. Il ne sait pas qui elle est, si elle est humaine ni même ce qu’elle fout là. Y’a que les psychopathes pour attaquer ainsi en pleine nuit. Elle doit se faire passer pour Mercredi Adams à la recherche de son prochain humain à sacrifier dans un rituel satanique. Ça ne passerait pourtant jamais à son esprit fragile. Elle ne lui répond pas, il a encore la baguette à la main et pourrait causer de sérieux dégâts. Elle n’a pas envie de se battre. Elle n’a pas non plus envie de finir à l’infirmerie, ou pire, morte. Être retrouvée, chevelure recouverte de neige, géante rouge étalée sur le tapis d’hiver, yeux rivés vers les étoiles qu’elle ne touchera jamais. Quel cauchemar ce serait pour tout le monde. Première élève à décéder dans les parcs, provoquant le chagrin et la colère de son géniteur, qui, inconsolable, mettrait fin à ses jours en regardant droit dans les yeux les rayons fiers du soleil. Elle refuse de lui faire subir cela. C’est trop tôt, il a à peine accepté de se séparer d’elle pour une année supplémentaire. « Est-ce que ça va ? » L’accent russe entre ses lèvres claque comme un fouet sur la croupe d’un cheval. Elle s’inquiète pour la santé de cet homme. Puis, quand elle observe son visage effrayé, elle se rend compte qu’elle est probablement la cause de tout cela. Elle n’a jamais pu vraiment observer le phénomène, mais on lui a déjà fait la remarque que ses yeux étaient différents en pleine nuit. Que son allure macabre et que ses mouvements incontrôlés pouvaient foutre la frousse à n’importe qui. Fille du démon, qu’on l’avait appelée quand elle était enfant. Commentaire qu’elle avait eu du mal à surmonter. Avec le recul, ils n’avaient pas tort. Voilà pourquoi elle préférait tout contrôler, tout le temps, ses émotions et les moindres mimiques de son visage. Parfaite comédienne qui, ce soir, est prisonnière d’une image qui lui a toujours collé à la peau. Elle s’avance à nouveau, se plante devant lui. Un instant, elle commence à lever la main pour la poser sur son épaule mais son geste reste en suspens. Elle recule d’un autre pas, jette un coup d’œil à son familier venant se percher sur une branche de l’arbre le plus proche. Puis elle repose ses prunelles brunes sur la silhouette qu’elle voit parfaitement en face d’elle. Sans parler de cette odeur émanant de son souffle. L’alcool. Elle recule d’encore un pas. « Je ne voulais pas te faire peur. » Elle lève les mains en l’air, un air étrangement paisible sur le visage. Bien qu’effrayer les jeunes gens est parfois son activité favorite en pleine nuit, elle n’a pas le cœur à ça, dans l’immédiat. Elle montre clairement qu’elle ne cherche pas la bagarre. « Et je ne te ferais aucun mal. Je suis élève ici. N’aie crainte, baisse ta baguette. » Elle se méfie. On ne sait jamais, un sort est si vite lancé. Il va peut-être poser des questions. Qui n’en poserait pas à sa place ? Elle a légèrement la trouille qu’il insiste. Trop habituée que ce soit pour la ridiculiser. Peur d’être percée à jour, de redevenir celle qu’elle a toujours été avant. Petite peste, petite chieuse qui ne contrôle plus ses mots. Lufkin envolée pour laisser place à la maison qu’elle avait failli intégrer. Et si jamais il est trop embêtant, elle sortira sa baguette, même si cela risque de les faire repérer, et ils auraient probablement bien des ennuis à leur retour. Après tout, il est fortement déconseillé de se promener hors des dortoirs la nuit. Elle a oublié cette règle depuis le temps qu’elle est ici. Ne s’en soucie plus, elle a une excuse. Mais lui ? C’est différent. Faites qu’il ne la jette pas de suite au Diable.
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Re: Watching TV shows doesn't create psycho killers | ft Octave
Ven 11 Jan 2019 - 19:54
VINNIE & OCTAVE
watching tv shows dosen't create psycho killers
L'alcool monte trop à la tête et il a du mal. Du mal à se concentrer. Se focaliser sur la bestiole. Son coeur tambourine encore follement, effrayé par l'apparition soudaine de la rousse. Une rousse dont le visage ne lui est pas inconnu mais dont ses neurones alcoolisés ont du mal à mettre un nom sur ses traits de poupée. Bordel. Il cligne des yeux, grimaçant, sa baguette toujours pointée sur l'intruse - pas si intruse, il n'est pas chez lui. Elle ouvre ses lèvres et les mots sortent presque incompréhensibles. Il lui faut toute sa volonté pour passer outre l'accent slave et ses années de pratiques avec sa camarade Radoslava pour décrypter. Bien sûr que ça va ! T'as juste failli me tuer par merlin ! C'est faux et accusateur. Il abaisse pourtant légèrement sa baguette, restant incertain. N'a-t-elle pas des yeux bien trop brillants ? Une façon étrange de sa déplacer ? Trop silencieuse ? Trop... mortelle ? Fronçant les sourcils, il tente de l'observer plus attentivement, ayant du mal à la discerner dans la pénombre. Lumos. Le sort glisse entre ses lèvres, à peine murmurer, les éclairant. La lumière bien trop violente après le noir du parc l'aveugle momentanément, le temps pour ses yeux de s'habituer. Les traits de l'inconnue se font plus nets tout comme ses yeux vraiment trop lumineux. Elle semble méfiante et ça le surprend. Une chevelure rousse. Une peau de porcelaine. Une grâce inexplicable, presque surnaturelle. Minnie ? Ou Vinnie ? Ou Lucy ? Putain. Wolfgang nous parle de toi...parfois. Rarement. Il l'a peut-être entendu une ou deux fois sortir de la bouche du Von Goethe. Une allusion. Un rendez-vous. Son prénom placé dans une conversation entre eux, sans jamais vraiment s'étendre sur leur relation. Il fait un geste vague de la main, on s'en fout. Qu'est-ce que tu fais au milieu de la nuit dans le parc ? C'est illégal putain. Et pourquoi t'as les yeux qui brillent autant ? On dirait l'autre abruti de... Concierge. Thomas. Le beau-frère, il a juste envie de ricaner en y pensant, ce qu'il ne se gêne pas de faire, désinhiber. Elle a le même regard, effrayant. Le même regard que ce... demi-vampire. Il fait un pas en arrière, son talon tapant dans un caillou - parce qu'il ne peut décemment pas être tombé tout seul - perdant l'équilibre, s'écrasant avec peu de grâce, lâchant sa baguette par mégarde qui s'éteint et disparait dans le pénombre. Mon petit-ami m'attend probablement ! Si je suis pas rentré il va savoir qu'un truc pas net est arrivé. Et il est super fort en dcfm. Genre très très fort. Débit de parole anxieux et bien trop rapide. Elle lui fait peur. Il est stupidement beurré, incapable de réfléchir, se contentant de tâtonner le sol à la recherche de sa baguette perdue. Et je suis sûr que mon sang n'est pas bon, genre, je suis un Muller, il doit être trop consanguin...consanguinisé ? Et probablement trop aromatisé à la vodka. Pas du tout buvable pour un vampire.
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