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La gourmandise est un vilain défaut (libre)
Lun 10 Déc 2018 - 16:14
Libre & Ambroise Jones
La gourmandise est un vilain défaut
13H30 + Les fêtes de Noël arrive, je dois pensé à faire les cadeaux pour mes proches. Alors, lorsque la pause de midi arrive, je part directement au magasin la plume en sucre avant la reprise du boulot, je me permet une rapide échappatoire. Je n'aie plus de famille, du moins du coté de mes parents. Je leur en veux tellement de m'avoir délaissé au profit d'Elena, jamais je ne leur pardonnerais d'avoir préféré ma sœur à moi. Elle aussi indirectement elle est responsable de cette situation. Nos relations ne sont pas au beau fixe et, honnêtement, je n'en aie rien à faire s'ils fêtent noël ou pas sans moi, de toute manière avec ce que j'avais en cadeaux. Ils font ce qu'ils veulent, je m'en fiche, ce n'est guère plus de mon ressort, vu qu'apparemment ils ont l'air d’être fort dépité que leur fils sois un non magique, pourquoi me préoccuperais-je de leur sort ? Je ne veux plus jamais les revoir, ils sont rayés de ma vie. J'ai d'autre chat à fouetté, pas de temps à perdre avec des sottises !
Je hoche la tête pour chassé ses sombres pensées et je jette un œil a la sublime vitrine de la plume en sucre. Ils ont mis le paquet pour la vitrine on dirait niveau décoration de noël. Je pousse la porte, la clochette sonne. Une toute jeune vendeuse, je dirais une vingtaine d'année, habillée en lutine de noël, un petit chapeau pointu accroché dans sa chevelure d'un noir de jais se poste devant moi, toute pimpante. Elle porte du fard à paupière vert, du mascara rouge, un sourire aussi étiré que les guirlandes accrochées à la vitrine se dessine sur ses lèvres rehaussée de rouge à lèvre a paillette. Elle me mit directement un panier vert dans les mains sans que je n’eus le temps d'ouvrir la bouche pour dire quoi que ce soit.
-Bonjour monsieur, que désirez-vous ? Vous savez que au bout de cinq articles, les deux moins chers sont offerts !
-Bonjour ma chère mademoiselle, je viens de rentré à l'instant, si j'ai besoin de quelque chose je vous le dirais c'est entendu. Ah oui et je n'aime pas qu'on pousse ainsi les gens à la consommation ! rétorquais-je d'une voix calme mais néanmoins légèrement teintée de froideur pour lui faire comprendre que je n'apprécie point ce genre de tactique commerciale. Surtout qu'il fallait tout de même avoué que c'était de l'arnaque, vu que c'était les friandises les moins chères qui sont offertes. Les plus chères sont au prix normal. En gros, tout est bon pour essayé de faire craché des gallions aux personnes.
Je n'aime guère qu'on me saute dessus, encore moins cette manière outrancière de pousser les gens à l'achat comme ça, je sais qu'à la Plume Magique ils ont parfois cette tendance, vu qu'étant un amateur de chocogrenouilles je fréquente souvent ce magasin, même si je ne suis pas injuste, je sais que ce n'est pas la faute des vendeurs mais des patrons, la petite perdit son sourire et devait aussi pensé que j'étais un sombre imbécile ou du moins un connard profond, il faut dire que j'ai un peu cette réputation ici. Je fais le tour de la boutique et fini par opté pour un coffret de patacitrouilles pour Grace, un coffret de sucres d'orges qui changent de parfums pour Juliet. Pour les autres je n'avais pas trop d'idées mais je reviendrais, après tout je n'avais pas la baguette sous la gorge noël était dans quinze jours d'ici là ils risquent probablement de recevoir des nouveautés, je sentais bien le regard bien appuyé de la vendeuse sur moi, certainement a t'elle l'espoir que j'en achète trois supplémentaires. Cela me mettait mal à l'aise mais mon visage reste d'une neutralité totale. Au fond de moi je croisais les doigts pour qu'aucuns visages connus ne rentre dans la boutique pour apercevoir ce que j'achetais.
-Auriez-vous l'obligeance de cessez de me regardé de la sorte, mademoiselle ?
A peine eu-je fini de prononcé ces mots que la petite clochette de la porte d'entrée tintinnabula.
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Re: La gourmandise est un vilain défaut (libre)
Mar 11 Déc 2018 - 14:21
La gourmandise est un vilain défaut
juliet & ambroise
Quand je repense à ma première arrivée à Hungcalf, je revois Grace, Fynn, Victor et moi fou de joie, se tenant lapar la main pour franchir les portes de notre nouvelle vie, Victor et moi partant chez les jaunes, Grace et Fynn chez les violets. Nous étions si… passionnés ! Rien ne pouvait nous atteindre. Je sentais ce nouveau vent de liberté soufflé sur ma vie, je voyais tout ce qui n’avait jamais été à ma hauteur, j’entendais toutes ces voix crier de part et d’autre pour promouvoir leurs clubs et être dans cette foule, cette fourmilière me donnait des papillons dans le ventre. J’étais entourée de mes amis, j’étais amoureuse, j’avais une valide pleine à ras bord de beaux vêtements et j’allais pouvoir suivre ma voie, voguer vers mes rêves… mais tout ça, c’était il y a un an. Et quand j’y repensais, je ne pouvais plus y croire. Comment en une seule année tant de choses avaient bien pu arriver ?
Dès mon retour les choses avaient été différentes. Mes amis m’avaient demandé où j’étais, ce qui s’était passé, pourquoi je ne les avais pas prévenu, pourquoi je ne leur avait pas donné de nouvelles, tant de questions qui me replongeaient dans le gouffre intense de ma souffrance intérieur. Alors je fuyais. Je n’étais pas courageuse, et je n’avais jamais prétendu l’être d’ailleurs. Chacun savait que j’avais déjà une trouille montre à devoir plonger mes mains dans un pot de terre de peur d’y croiser un ver de terre alors je ne jouais pas les filles fortes, je n’aurais pas eu l’air crédible une seconde. Mais ils étaient là, je le savais. Je savais qu’ils m’écouteraient patiemment si je leur demandais. Mère aussi me soutenait maintenant. Je sentais qu’elle avait de la peine pour moi et qu’elle voulait ressouder notre lien encore fragile mais… comment lui parler ? Comment oser regarder les gens qui m’aimaient dans les yeux alors que je les avais lâchement abandonnés ? Ils me pardonnaient. Et dans le fond, je crois que c’était le plus dur. Parce que je savais au fond de moi que je ne le méritais pas.
C’est pour cette raison que j’étais partie faire un tour en ville. Prendre de la distance, respirer sans sentir leurs regards sur moi. J’étais comme le vilain petit canard et même si c’était sans doute faux, je ne pouvais m’empêcher d’imaginer qu’on parlait sur moi, qu’on se moquait ou qu’on lançait des ragots sur ce qui m’était arrivé. J’étais stressée. En temps normal je partais au centre artistique pour danser et me vider l’esprit mais en arrivant sur place, je découvrais que le centre était fermé. Avec tous les évènements, j’en avais oublié que nous approchions des fêtes et que forcément, les horaires se restreignaient. J’aimais aller au centre, déjà parce que j’avais bien repéré les horaires où il n’y avait presque personne et donc, c’était plus facile pour moi d’oublier les autres, mais aussi parce que j’y passais des moments de calme en présence du propriétaire qui n’avait pas la moindre once de jugement dans le regard. J’étais bien. Vraiment bien. Il me donnait cette sensation de n’être jugé que sur ce que je faisais maintenant sans prendre en compte mes erreurs passées. Le moment présent. J’en avais besoin. Mais visiblement, ça ne serait pas aujourd’hui.
Je marchais dans les rues d’Inverness, mon sac de sport sur une épaule et me dirigeais vers la ruelle sorcière. Maintenant que j’étais là, c’était peut-être l’occasion de voir les décorations qu’ils avaient mises en place pour Noël. La rue était en effet incroyablement bien décorée. Chaque décoration semblait être vivante et transportait magie et espoir vers la foule qui s’agglutinait devant les magasins. J’imaginais que je serais terrifié par tant de monde mais finalement, j’étais plutôt à l’aise. Il y avait tellement de personnes que je me fondais complètement dans la foule. Cet élan de confiance en moi me poussait alors vers la boutique de friandises. Tous les noëls des montagnes de dessert étaient commandés pour le jour de Noël mais finalement nous n’en mangions presque pas. Impressionner. C’était le seul mot que père maitrisait vraiment. Et puis de toute manière, j’avais toujours été plus ou moins interdite de dessert… il fallait que je garde une ligne parfaite pour donner une belle image de la famille. Être belle, svelte et obéissante. Voilà ce qu’était mon Noël. Bien entendu, j’avais déjà fondu sur des chocogrenouilles à poudlard mais jamais à l’excès. Je crois que dans le fond, j’étais trop habitué à ne jamais en manger que je me restreignais toute seule. Mais devant ces montagnes de friandises, je craquais. Et si je m’en achetais une pour une fois ? Juste une.
Je poussais la porte de la boutique et une vendeuse fonça directement sur moi, un sourire large sur les lèvres avec un petit panier en osier pour y mettre mes futurs achats. « Bonjour Mademoiselle ! Bienvenue à la plume en sucre ! N’oubliez pas notre promotion de Noël, pour cinq achats effectués, les deux moins chers vous seront offerts ! » Wouaw. Je restais sans voix devant cette femme si énergique qui attendait visiblement une réponse tandis qu’elle me tendait avec un sourire presque forcé le panier. « C'est très aimable mais… je ne pense pas acheter autant de fria… » Elle me coupait immédiatement, reprenant, comme appris par cœur, son texte de vente. « Je suis certaines que vous avez plein de cadeaux de Noël à faire ! Regardez, nous faisons des paniers tout prêtsspécialement pour l’occasion, ne passez pas à côté ! » je prenais son panier, un peu forcée, et approuvais très mal à l’aise. « Oui, oui sans doute… je vais aller voir ça. » Heureuse de son petit effet, elle me poussa vers les paniers dont elle m’avait parlé. « Si vous avez la moindre question…
- Je vous tiens au courant ! aucun souci. Merci. »
Je regardais un peu autour de moi, cherchant un endroit où poser l’encombrant panier quand mon regard croisa celui d’Ambroise. Voilà pourquoi le centre était fermé. Je retrouvais un sourire sincère et un peu mal à l’aise tandis que je m’approchais de lui. « Bonjour Ambroise, vous aussi vous vous êtes fait happer par cette incroyable vendeuse ?»
Dès mon retour les choses avaient été différentes. Mes amis m’avaient demandé où j’étais, ce qui s’était passé, pourquoi je ne les avais pas prévenu, pourquoi je ne leur avait pas donné de nouvelles, tant de questions qui me replongeaient dans le gouffre intense de ma souffrance intérieur. Alors je fuyais. Je n’étais pas courageuse, et je n’avais jamais prétendu l’être d’ailleurs. Chacun savait que j’avais déjà une trouille montre à devoir plonger mes mains dans un pot de terre de peur d’y croiser un ver de terre alors je ne jouais pas les filles fortes, je n’aurais pas eu l’air crédible une seconde. Mais ils étaient là, je le savais. Je savais qu’ils m’écouteraient patiemment si je leur demandais. Mère aussi me soutenait maintenant. Je sentais qu’elle avait de la peine pour moi et qu’elle voulait ressouder notre lien encore fragile mais… comment lui parler ? Comment oser regarder les gens qui m’aimaient dans les yeux alors que je les avais lâchement abandonnés ? Ils me pardonnaient. Et dans le fond, je crois que c’était le plus dur. Parce que je savais au fond de moi que je ne le méritais pas.
C’est pour cette raison que j’étais partie faire un tour en ville. Prendre de la distance, respirer sans sentir leurs regards sur moi. J’étais comme le vilain petit canard et même si c’était sans doute faux, je ne pouvais m’empêcher d’imaginer qu’on parlait sur moi, qu’on se moquait ou qu’on lançait des ragots sur ce qui m’était arrivé. J’étais stressée. En temps normal je partais au centre artistique pour danser et me vider l’esprit mais en arrivant sur place, je découvrais que le centre était fermé. Avec tous les évènements, j’en avais oublié que nous approchions des fêtes et que forcément, les horaires se restreignaient. J’aimais aller au centre, déjà parce que j’avais bien repéré les horaires où il n’y avait presque personne et donc, c’était plus facile pour moi d’oublier les autres, mais aussi parce que j’y passais des moments de calme en présence du propriétaire qui n’avait pas la moindre once de jugement dans le regard. J’étais bien. Vraiment bien. Il me donnait cette sensation de n’être jugé que sur ce que je faisais maintenant sans prendre en compte mes erreurs passées. Le moment présent. J’en avais besoin. Mais visiblement, ça ne serait pas aujourd’hui.
Je marchais dans les rues d’Inverness, mon sac de sport sur une épaule et me dirigeais vers la ruelle sorcière. Maintenant que j’étais là, c’était peut-être l’occasion de voir les décorations qu’ils avaient mises en place pour Noël. La rue était en effet incroyablement bien décorée. Chaque décoration semblait être vivante et transportait magie et espoir vers la foule qui s’agglutinait devant les magasins. J’imaginais que je serais terrifié par tant de monde mais finalement, j’étais plutôt à l’aise. Il y avait tellement de personnes que je me fondais complètement dans la foule. Cet élan de confiance en moi me poussait alors vers la boutique de friandises. Tous les noëls des montagnes de dessert étaient commandés pour le jour de Noël mais finalement nous n’en mangions presque pas. Impressionner. C’était le seul mot que père maitrisait vraiment. Et puis de toute manière, j’avais toujours été plus ou moins interdite de dessert… il fallait que je garde une ligne parfaite pour donner une belle image de la famille. Être belle, svelte et obéissante. Voilà ce qu’était mon Noël. Bien entendu, j’avais déjà fondu sur des chocogrenouilles à poudlard mais jamais à l’excès. Je crois que dans le fond, j’étais trop habitué à ne jamais en manger que je me restreignais toute seule. Mais devant ces montagnes de friandises, je craquais. Et si je m’en achetais une pour une fois ? Juste une.
Je poussais la porte de la boutique et une vendeuse fonça directement sur moi, un sourire large sur les lèvres avec un petit panier en osier pour y mettre mes futurs achats. « Bonjour Mademoiselle ! Bienvenue à la plume en sucre ! N’oubliez pas notre promotion de Noël, pour cinq achats effectués, les deux moins chers vous seront offerts ! » Wouaw. Je restais sans voix devant cette femme si énergique qui attendait visiblement une réponse tandis qu’elle me tendait avec un sourire presque forcé le panier. « C'est très aimable mais… je ne pense pas acheter autant de fria… » Elle me coupait immédiatement, reprenant, comme appris par cœur, son texte de vente. « Je suis certaines que vous avez plein de cadeaux de Noël à faire ! Regardez, nous faisons des paniers tout prêtsspécialement pour l’occasion, ne passez pas à côté ! » je prenais son panier, un peu forcée, et approuvais très mal à l’aise. « Oui, oui sans doute… je vais aller voir ça. » Heureuse de son petit effet, elle me poussa vers les paniers dont elle m’avait parlé. « Si vous avez la moindre question…
- Je vous tiens au courant ! aucun souci. Merci. »
Je regardais un peu autour de moi, cherchant un endroit où poser l’encombrant panier quand mon regard croisa celui d’Ambroise. Voilà pourquoi le centre était fermé. Je retrouvais un sourire sincère et un peu mal à l’aise tandis que je m’approchais de lui. « Bonjour Ambroise, vous aussi vous vous êtes fait happer par cette incroyable vendeuse ?»
(c) DΛNDELION
@Ambroise Jones
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Re: La gourmandise est un vilain défaut (libre)
Mar 11 Déc 2018 - 17:55
Libre & Ambroise Jones
La gourmandise est un vilain défaut
La personne qui entra dans la boutique fut Juliet, assez rapidement je me hâte de caché les coffrets de sucreries dans le panier donné par la vendeuse. J'observe avec une certaine ardeur arctique la jeune vendeuse de tout à l'heure réitéré son petit manège avec la petite. Petite qui semble, elle aussi, très mal à l'aise par ces simagrées commerciales. Elle semble toute chose avec son panier dans les mains. Elle fini par me croisé dans les rayons, émerveillée par toutes les sucreries présentes dans la boutique.
« Bonjour Ambroise, vous aussi vous vous êtes fait happer par cette incroyable vendeuse ?»
Oh que oui, plus que oui elle m'a littéralement sauté dessus avec son long sourire de commerçante.
-Bonjour à vous miss Juliet, oui, cette incroyable vendeuse comme vous dites, miss, elle m'a servi les mêmes simagrées commerciales à moi aussi.
Cette petite jeune fille est frêle, fragile comme tout, elle me fait pensé aux figurines de papiers que créer autrefois certains amis moldus au collège ou j'étais scolarisé durant mon adolescence, ou bien à un petit papillon aux ailes fragiles.
-Les deux articles les moins chers sont offerts, quelle vaste plaisanterie que ce marketing commercial, si encore c'était les articles les plus chers qui étaient offerts cela aurait donné plus de crédit.
Je vous avoue que le regard de la vendeuse commence sérieusement à me pesé sur la nuque, je le sens sur nous et c'est vraiment très très très lourd. Ou alors c'est à cause de vols qu'elles agissent ainsi ? Craignent-t'elles de se faire voler ou bien ? Parce que la ça devient très insistant et cela ne me plait pas du tout. Mais mon visage n'exprima pas d'émotions, Ambroise, reste stoïque !
- Mais c'est ici qu'on trouve les meilleures sucreries du monde magique highlanders !
A la caisse, deux vendeuses plus âgées, l'une la trentaine, l'autre la cinquantaine, toute les deux habillées et maquillées à l’identique de la jeunette de tout à l'heure discutait entre elles avec justement la plus jeune qui nous à sauté dessus a peine la clochette sonnée, et on peut dire qu'elles se faisaient bien entendre.
-Non j'y crois pas, t'as servi le mec avec du gel dans les cheveux ? Mon dieu, non d'un hypogriffe, il est ultra désagréable ! s'exclame la plus jeune d'une trentaine d'année.
-Il vient souvent mais alors lui il est aussi froid qu'un iceberg et d'une amabilité franchement, encore plus aimable qu'un détraqueur ! J'aime pas le servir ! s'exclame la dame d'une cinquantaine d'année
-Hé les filles vous savez quoi ? D'après les rumeurs que j'ai glané parmi les clients il parait que c'est un cracmol, oui vous savez les gens dénués de magie qui naissent de parents sorciers, après je ne sais pas si c'est vrai ose dire celle d'une trentaine d'année.
-Ah ouais ça explique certainement pourquoi il est aussi aigri... jaloux de nous les sorciers sans doute... s'exclame la petite de vingt ans en gloussant.
Je suis donc au cœur des discussions, des rires de ces trois là, comme c'est merveilleux je n'en demandais pas temps. Mes yeux se posent sur elles, j'y met toute la froideur dont je suis capable, leurs joues prennent une teinte cramoisie elles vaquent à leur occupation. Je les ignore, je ne compte pas perdre mon temps avec ces trois là cela serait du gâchis, pour retourné mon attention sur ma protégée, sans doute plus talentueuse que ces trois harpies et qui, elle, mérite largement plus mon attention.
-Je vois et j'observe vos progrès en danse, vous êtes déjà douée mais être douée n’empêche pas la progression, quand vous êtes avec moi vous vous lâchez, devant les autres danseurs vous n'y arrivez pas. Dites vous bien qu'eux aussi ressentent la même chose que vous sur scène ! Il est fort dommage que votre art se limite à un seul spectateur !
En effet elle venait souvent aux horaires un peu creux, de sorte qu'elle se retrouvait toute seule avec moi comme spectateur. C'est tellement dommage, mais un jour ou l'autre il faudra qu'elle fasse face à ses peurs et ses craintes.
-De quoi avez vous peur, miss Juliet ? Il va falloir pourtant que vous passiez le cap du regard en public, a un moment ou un autre il faudra le faire. On ne peut pas prendre la fuite éternellement, et celle-ci ne peux pas duré.
Je l'observe longuement en espérant qu'elle entende bien ce que je veux dire par là.
-Il vous faudra passé le cap du ballet, miss Juliet !
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Re: La gourmandise est un vilain défaut (libre)
Mer 12 Déc 2018 - 15:18
La gourmandise est un vilain défaut
juliet & ambroise
Bien entendu, ce qu’elle faisait était parfaitement logique ; cette période de l’année était la plus importante pour toutes les boutiques et il fallait en profiter le plus possible. Je n’étaispas en colère contre elle et n’allais certainement pas lui reprocher son approche agressive, je comprenais. Ça ne me mettait pas plus à l’aise à le penser mais c’était mon problème, pas le sien. « Bonjour à vous miss Juliet, oui, cette incroyable vendeuse comme vous dites, miss, elle m'a servi les mêmes simagrées commerciales à moi aussi. » Ambroise lui, semblait, contrairement à moi, particulièrement en colère. Ce n’était pas le ton qu’il utilisait qui me le faisait penser, mais plutôt ses propos. Ceci-dit je me trompais peut-être. « Les deux articles les moins chers sont offerts, quelle vaste plaisanterie que ce marketing commercial, si encore c'était les articles les plus chers qui étaient offerts cela aurait donnée plus de crédit. » Oh, c’était donc leur politique commerciale qu’il n’appréciait pas. J’étais maintenant certaine qu’il était bien en colère. J’écoutais en silence ses propos et repérais que la vendeuse nous détaillait du regard. Je rougissais de gêne. Est-ce qu’elle parlait de moi avec son amie ? Peut-être nous reprochait-elle silencieusement de ne pas prendre assez d’articles… « Mais c'est ici qu'on trouve les meilleures sucreries du monde magique Highlanders ! » Je souriais enfin sincèrement et remarquais qu’il avait choisiplusieurs articles déjà. « Je vois ça ! »
Je regardais toutes les friandises proposées autour de nous. Les paniers de présentations étaient remplis à raz bord, ce qui était étonnant au vu du nombre de clients et du nombre d’articles déjà sélectionné. Ils devaient utiliser un sortilège d’auto-remplissage. « Je reconnais que je ne m’y connais pas vraiment en friandises… il faut dire que je n’en mange presque pas. Mais leurs articles donnent vraiment envie. » Un panier dégustation me donnait particulièrement envie, il était très coloré, très festif. En revanche les sucreries qu’il contenait… je n’en avais jamais entendu parler ! En même temps, en dehors des chocogrenouilles et des patacitrouilles j’étais perdu. « Mais peut-être pourriez-vous me conseiller ? Vous allez l’air de vous y connaître. »
Je remarquais alors que les caissières gazouillaient entre elles en regardant étrangement Ambroise. Quelque chose n’allait pas ? Pour une fois que ce n’était pas moi qui était au centre des discussions... J’observe en silence l’échange froid et glacial des regards entre ces femmes et mon professeur de danse sans dire le moindre mot. Je ne comprenais pas, s’il était bon client, pourquoi étaient-elles aussi… moqueuses ? La bonne logique voudrait qu’elle lui accorde une attention particulière. Du moins il me semblait. Lorsque j’allais faire les boutiques avec mère étant jeune, mère recevait toujours une coupe de champagne à son arrivée parce que les vendeuses savaient qu’elle dépenserait une fortune.
Se fichant de ces réflexions ou en tout cas, préférant les oublier, il se retourna à nouveau vers moi. Moi, en général, je fuyais. Je ne supportais pas les critiques gratuites et cruelles. Je n’étais franchement pas assez courageuse pour les affronter. « Je vois et j'observe vos progrès en danse, vous êtes déjà douée mais soyez douée n’empêche pas la progression, quand vous êtes avec moi vous vous lâchez, devant les autres danseurs vous n'y arrivez pas. Dites-vous bien qu'eux aussi ressentent la même chose que vous sur scène ! Il est fort dommage que votre art se limite à un seul spectateur ! » Oui, ces derniers temps je ne dansais plus que pour lui, et pour moi. « De quoi avez-vous peur, miss Juliet ? Il va falloir pourtant que vous passiez le cap du regard en public, à un moment où un autre il faudra le faire. On ne peut pas prendre la fuite éternellement, et celle-ci ne peutpas durer. Il vous faudra passé le cap du ballet, miss Juliet ! » Je me tortillais les mains, mal à l’aise que l’histoire des sucreries tourne maintenant autour de moi et mes problèmes avec les autres. Mais je lui devais bien une explication. « En vérité, j’ai déjà participé à de nombreuses représentations publiques. Mes parents espéraient même que je poursuive dans cette voie pour en faire ma carrière … et j’adorais ça ! » Mes mots ne collaient pas vraiment à mon attitude et j’en avais conscience alors je poursuivais : « J’ai toujours aimé faire des représentations mais… c’est…comment dire ? je préfère rester dans l’ombre maintenant. J’ai conscience que ce n’est pas sain sur le long terme, mais j’ai si peu de chose rien qu’à moi, sans jugement ni critique gratuite alors j’aimerais pouvoir profiter de ce moment rien qu’à moi aussi longtemps que possible, avant que ça aussi, on ne vient me le gâcher vous comprenez ? »
La vendeuse de tout à l’heure nous interrompis se plaçant pile entre moi et Ambroise, lui tournant le dos pour me faire face de son grand sourire. « Vous avez trouvé votre bonheur .J’ai cru voir que ce panier vous intéressé, peut-être avez-vous des questions ? Je suis là pour vous ! » Me poussant vers la table, dépassant Ambroise, je lui jetais un regard désolé. « En fait j’ai cru comprendre que mon ami était un de vos meilleurs clients et il allait justement me donner des conseils… » Serrant les dents, elle se retourna à nouveau vers lui, vexée que je semble le préférer à elle. « Oh, parfait alors. N’hésitez pas à me faire signe si jamais. » J’approuvais du visage et la regardais se diriger vers un autre groupe de personnes. Je me tournais vers lui. « Avez-vous eu des différends avec elle ? elle ne semble pas vous apprécier. »
Je regardais toutes les friandises proposées autour de nous. Les paniers de présentations étaient remplis à raz bord, ce qui était étonnant au vu du nombre de clients et du nombre d’articles déjà sélectionné. Ils devaient utiliser un sortilège d’auto-remplissage. « Je reconnais que je ne m’y connais pas vraiment en friandises… il faut dire que je n’en mange presque pas. Mais leurs articles donnent vraiment envie. » Un panier dégustation me donnait particulièrement envie, il était très coloré, très festif. En revanche les sucreries qu’il contenait… je n’en avais jamais entendu parler ! En même temps, en dehors des chocogrenouilles et des patacitrouilles j’étais perdu. « Mais peut-être pourriez-vous me conseiller ? Vous allez l’air de vous y connaître. »
Je remarquais alors que les caissières gazouillaient entre elles en regardant étrangement Ambroise. Quelque chose n’allait pas ? Pour une fois que ce n’était pas moi qui était au centre des discussions... J’observe en silence l’échange froid et glacial des regards entre ces femmes et mon professeur de danse sans dire le moindre mot. Je ne comprenais pas, s’il était bon client, pourquoi étaient-elles aussi… moqueuses ? La bonne logique voudrait qu’elle lui accorde une attention particulière. Du moins il me semblait. Lorsque j’allais faire les boutiques avec mère étant jeune, mère recevait toujours une coupe de champagne à son arrivée parce que les vendeuses savaient qu’elle dépenserait une fortune.
Se fichant de ces réflexions ou en tout cas, préférant les oublier, il se retourna à nouveau vers moi. Moi, en général, je fuyais. Je ne supportais pas les critiques gratuites et cruelles. Je n’étais franchement pas assez courageuse pour les affronter. « Je vois et j'observe vos progrès en danse, vous êtes déjà douée mais soyez douée n’empêche pas la progression, quand vous êtes avec moi vous vous lâchez, devant les autres danseurs vous n'y arrivez pas. Dites-vous bien qu'eux aussi ressentent la même chose que vous sur scène ! Il est fort dommage que votre art se limite à un seul spectateur ! » Oui, ces derniers temps je ne dansais plus que pour lui, et pour moi. « De quoi avez-vous peur, miss Juliet ? Il va falloir pourtant que vous passiez le cap du regard en public, à un moment où un autre il faudra le faire. On ne peut pas prendre la fuite éternellement, et celle-ci ne peutpas durer. Il vous faudra passé le cap du ballet, miss Juliet ! » Je me tortillais les mains, mal à l’aise que l’histoire des sucreries tourne maintenant autour de moi et mes problèmes avec les autres. Mais je lui devais bien une explication. « En vérité, j’ai déjà participé à de nombreuses représentations publiques. Mes parents espéraient même que je poursuive dans cette voie pour en faire ma carrière … et j’adorais ça ! » Mes mots ne collaient pas vraiment à mon attitude et j’en avais conscience alors je poursuivais : « J’ai toujours aimé faire des représentations mais… c’est…comment dire ? je préfère rester dans l’ombre maintenant. J’ai conscience que ce n’est pas sain sur le long terme, mais j’ai si peu de chose rien qu’à moi, sans jugement ni critique gratuite alors j’aimerais pouvoir profiter de ce moment rien qu’à moi aussi longtemps que possible, avant que ça aussi, on ne vient me le gâcher vous comprenez ? »
La vendeuse de tout à l’heure nous interrompis se plaçant pile entre moi et Ambroise, lui tournant le dos pour me faire face de son grand sourire. « Vous avez trouvé votre bonheur .J’ai cru voir que ce panier vous intéressé, peut-être avez-vous des questions ? Je suis là pour vous ! » Me poussant vers la table, dépassant Ambroise, je lui jetais un regard désolé. « En fait j’ai cru comprendre que mon ami était un de vos meilleurs clients et il allait justement me donner des conseils… » Serrant les dents, elle se retourna à nouveau vers lui, vexée que je semble le préférer à elle. « Oh, parfait alors. N’hésitez pas à me faire signe si jamais. » J’approuvais du visage et la regardais se diriger vers un autre groupe de personnes. Je me tournais vers lui. « Avez-vous eu des différends avec elle ? elle ne semble pas vous apprécier. »
(c) DΛNDELION
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Re: La gourmandise est un vilain défaut (libre)
Jeu 13 Déc 2018 - 18:18
Libre & Ambroise Jones
La gourmandise est un vilain défaut
Je suis un tantinet déçu qu'elle reste sur la défensive concernant son art, après je comprenais un peu ses réticences à montrer son don pour la danse en public. Mais un tel don doit être exploité et surtout montré. Peu importe les critiques ou le jugement, quand on sais qu'on à du talent on doit le montré. Elle me parla ensuite des confiseries magiques, c'est vrai qu'étant fin gourmet en matière de sucreries enchantées je m'y connaissais un peu mais bon.. par contre je n'aime pas les sucreries moldues, mais alors pas du tout. Déjà elles sont à feu de sucre, c'est limite s'ils ont pas mis tout le sucre en poudre et elles sont moins attrayantes que les gourmandises sorcières.
-Oui mais...
Je n’eus pas le temps de répliqué que la jeune vendeuse de vingt ans se mit entre nous ! J'étouffe en moi un soupir agacé tandis qu'elle affiche un sourire très forcé. Juliet lui répond poliment, puis elle repart servir un couple qui vient de rentré avec un petit garçon.
-Disons que j'ai été trop franc avec elle et le magasin c'est vrai que je trouve que cette politique de commerce pas très crédible mais qu'est ce que je peux y redire, je suis un cracmol...
J'observe avec attention les bacs de bonbons remplis à ras bord. Sans doute un sortilège est utilisé pour qu'ils restent ainsi.
-On sens que les fêtes approchent...
Je me dirige vers la caisse pour payé, j'invite Juliet à en faire de même d'un signe de tête, je suis à la file d'attente quand le petit enfant du couple fait malencontreusement tombé par accident des chocogrenouilles en trébuchant sur son lacet défait, les créatures en chocolat se mettent à bondir sur le sol sous les hurlements des trois vendeuses.
-Attrapez ces grenouilles, vite ! Hiii
Sérieusement ?! Ce ne sont que des sucreries en chocolat, pas de vrais grenouilles ! Le petit se met à pleuré et à s’excuser d'avoir été maladroit. Je vais vers lui et je lui pause une main grave sur l'épaule sans mot dire, stoïque. Je ne suis pas doué pour consolé les gens en public, je préfère leur donné du réconfort dans l'ombre en leur laissant, par exemple, un paquet de mouchoir ou une citation par exemple, je ne veux pas montré que je suis ainsi en public. Sauf que là je n'aie pas de mouchoir à porté de main, la boite est au centre alors je fais avec ce que j'ai, je n'aie pas le choix. Je fais du mieux que je puis, d'une voix calme :
-Ce n'est qu'un accident, inutile de vous rongé les ongles pour cela, jeune homme ! Mais à l'avenir serrez bien vos nœuds, cela évitera ce genre de chose.
Il hoche la tête, renifle moins, c'est déjà cela.
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Re: La gourmandise est un vilain défaut (libre)
Mer 19 Déc 2018 - 17:13
La gourmandise est un vilain défaut
juliet & ambroise
Pauvre Ambroise, cette vendeuse avait vraiment l’air de le détester. « Disons que j'ai été trop franc avec elle et le magasin c'est vrai que je trouve que cette politique ne commerce pas très crédible mais qu'est-ce que je peux y redire, je suis un cracmol... » Je fronçais les sourcils. « On sent que les fêtes approchent... » Je me tournais vers la vendeuse, la voyant d’un coup d’un très mauvais œil. Pour être née dans une famille possédant ce genre de valeurs je savais qu’une fois encrée, c’était difficile de ne pas juger mais bon sang, quel rapport ? Moi je n’avais jamais adhéré à ce genre d’idéaux. « Excusez-moi, mais vous pourriez être moldus ou un elfe de maison, n’importe quel commerce se DOIT d’être respectueux envers ses clients. Et puis en quoi elle aurait le droit de vous juger sur la nature de votre sang ? C’est qu’une vendeuse ! Si elle veut entrer au mangemagot va falloir en vendre des chocogrenouilles pour se payer les études ! Et ce n’est pas en insultant ses clients qu’ils en achèteront. » Je fondais de rire mais suivais tout de même Ambroise jusqu’aux caisses. En tout cas, je n’allais rien acheter. Je n’avais pas besoin de friandises, encore moins vendu par une femme aussi détestable qu’elle.
Un petit garçon passa près de nous en courant et trébucha sur son lacet renversant par la même occasion une tonne de chocogrenouille. Je me penchais vers le petit garçon pour l’aider à se relever et voir s’il n’avait rien tandis que la vendeuse criait : « attrapez ces grenouilles, vite ! Hiii » les chocogrenouilles ? Elle me choquait. Un pauvre petit garçon était en pleurs et surement blessé et elle voulait courir après du chocolat. Je commençais à m’énerver et tandis qu’Ambroise rassurait le gamin je me plantais devant cette femme des flammes dans les yeux. « Non mais vous vous entendez ? Vous n’avez pas honte ?! Un enfant se blesse et votre priorité c’est des pauvres chocolats ?! Mais réveillez-vous un peu ! Vous vous prenez pour qui ?! » Mon monologue attira l’attention mais je ne le voyais pas tout de suite, trop occupé à crier sur cette femme, sans jamais la laisser placer un mot. « Qui pensez-vous être pour vous permettre de juger vos clients, faire pression sur eux et afficher un mépris total pour la vie d’un enfant ? Vous me dégouter. » Je voyais une vieille femme sortir d’un bureau, agacé. Sans doute étais-ce la responsable. Je la regardais dans les yeux et m’adressais à elle, de loin. « À votre place je ferai un peu plus attention au personnel que j’embauche, parce que vous venez de perdre un paquet de client. Bonne fête ! » Je tournais alors les talons, prenant le bras de d’Ambroise au passage et l’attirant dehors. Il n’avait pas payé ses chocolats ? Bah tant pis, il les aurait gratuitement, on n'aurait qu’à prendre sur la paie de cette femme.
Je marchais encore quelques mètres, le tirant derrière moi sans un mot. J’étais trop furieuse pour parler ou m’arrêter. Au bout de quelques minutes, je m’arrêtais enfin, toute tremblante et le cœur battant à tout rompre. Je ne m’étais jamais énervé de ma vie. Je m’étais toujours contenu. Et c’était… indescriptible. « Désolé. »
Un petit garçon passa près de nous en courant et trébucha sur son lacet renversant par la même occasion une tonne de chocogrenouille. Je me penchais vers le petit garçon pour l’aider à se relever et voir s’il n’avait rien tandis que la vendeuse criait : « attrapez ces grenouilles, vite ! Hiii » les chocogrenouilles ? Elle me choquait. Un pauvre petit garçon était en pleurs et surement blessé et elle voulait courir après du chocolat. Je commençais à m’énerver et tandis qu’Ambroise rassurait le gamin je me plantais devant cette femme des flammes dans les yeux. « Non mais vous vous entendez ? Vous n’avez pas honte ?! Un enfant se blesse et votre priorité c’est des pauvres chocolats ?! Mais réveillez-vous un peu ! Vous vous prenez pour qui ?! » Mon monologue attira l’attention mais je ne le voyais pas tout de suite, trop occupé à crier sur cette femme, sans jamais la laisser placer un mot. « Qui pensez-vous être pour vous permettre de juger vos clients, faire pression sur eux et afficher un mépris total pour la vie d’un enfant ? Vous me dégouter. » Je voyais une vieille femme sortir d’un bureau, agacé. Sans doute étais-ce la responsable. Je la regardais dans les yeux et m’adressais à elle, de loin. « À votre place je ferai un peu plus attention au personnel que j’embauche, parce que vous venez de perdre un paquet de client. Bonne fête ! » Je tournais alors les talons, prenant le bras de d’Ambroise au passage et l’attirant dehors. Il n’avait pas payé ses chocolats ? Bah tant pis, il les aurait gratuitement, on n'aurait qu’à prendre sur la paie de cette femme.
Je marchais encore quelques mètres, le tirant derrière moi sans un mot. J’étais trop furieuse pour parler ou m’arrêter. Au bout de quelques minutes, je m’arrêtais enfin, toute tremblante et le cœur battant à tout rompre. Je ne m’étais jamais énervé de ma vie. Je m’étais toujours contenu. Et c’était… indescriptible. « Désolé. »
(c) DΛNDELION
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Re: La gourmandise est un vilain défaut (libre)
Mer 19 Déc 2018 - 21:19
Libre & Ambroise Jones
La gourmandise est un vilain défaut
Au fur et à mesure des évènements, je fus totalement ébahi du comportement de la jeune mademoiselle Skinner, sans le montré sur mon visage, j'intériorise ma stupeur. Elle, d'habitude si timide et si effacée se transforme dès maintenant en une jeune femme sortant les griffes. En faite, je m'attendais à ce qu'elle aide les vendeuses à ramassé les chocogrenouilles, j'attendais cette réaction je vous l'avoue.
« Non mais vous vous entendez ? Vous n’avez pas honte ?! Un enfant se blesse et votre priorité c’est des pauvres chocolats ?! Mais réveillez-vous un peu ! Vous vous prenez pour qui ?! »
J'ai toujours la main sur l'épaule du petit garçon qui se calme un peu. Étrangement la froideur que j'affiche semble le calmé un peu, pour une fois que mon tempérament calme quelqu'un mais il faut dire qu'à la base je n'apparait pas comme quelqu'un de sympathique
Toujours avec ma main posée sur l'épaule du petit enfant j'observe le tout d'un œil neutre sans guère hausser la voix. Soudain, elle me prends par le bras sans que je n'aie guère le temps de payé mes friandises avec mes gallions et nous filons hors du magasin.
« Désolé. »
Je reprends mon souffle, car oui j'ai le souffle court et je la regarde longuement, mon regard glacial fixant le sien pendant un long moment. Elle vient de me prouvé en un instant sa force de caractère, elle qui pourtant n'ose plus danser en public, la voici qui s'est illustrée en une femme de caractère, une femme de poigne. La danseuse qui sommeille en elle, inconsciemment, vient de se réveiller.
-Vous n'avez pas a être désolée, mademoiselle, vous avez fait ce qu'il vous semble juste, et j'avoue que c'est la première fois que je vois cette partie de vous. Vous avez plus de force en vous que vous ne le croyez vraiment, vous voyez ?
J'époussette mes vêtements, tranquillement, sereinement et calmement, une mouche passerais que cela ne me ferais aucun effet.
- Si seulement vous pouviez vous montré ainsi au Lovingblow...
Je reprends mon petit panier avec les friandises que je n'aie pas payé, par chance je n'aie rien laissé tombé par terre, je n'aie rien perdu dans la fuite.
-Mais il faudrait peut être pensé à revenir payé, non ? Je suis propriétaire du Lovingblow, je ne pense pas que cela sois bien vu, en tant que chef d'entreprise, que je m'en aille avec ma marchandise comme un voleur, miss.
Ça pourrais nuire à ma réputation, déjà pas très bonne dans ce magasin vu que j'ai la tête d'une personne aussi gelée que Jack Frost, je parle de l'elfe qui gèle, pas du personnage du film moldu d'animation les 5 légendes, déjà qu’être un cracmol suscite la révulsion de la part des plus conservateurs...
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Re: La gourmandise est un vilain défaut (libre)
Dim 30 Déc 2018 - 21:48
La gourmandise est un vilain défaut
juliet & ambroise
Mes mains tremblaient encore, mon cœur battait si fort et mon esprit avait à la fois peur et courageux. L’adrénaline. Je ne l’avais encore jamais ressentis, et bien que beaucoup m’avaient dit que c’était grisant au point de vouloir le provoquer moi je n’étais pas certaine d’être faite pour. Je me retournais vers mon professeur de danse sincèrement désolé de mon comportement indécent. Je n’avais pas été éduqué à me comporter comme ça. J’avais juste pété les plombs, et j’en avais honte. « Vous n'avez pas à être désolée, mademoiselle, vous avez fait ce qu'il vous semble juste, et j'avoue que c'est la première fois que je vois cette partie de vous. Vous avez plus de force en vous que vous ne le croyez vraiment, vous voyez ?» Je souriais faiblement. C’était gentil. Ambroise était gentil. Et patient. Deux vertus à envié. « Si seulement vous pouviez vous montrer ainsi au Lovingblow...»
Je haussais les épaules. Peut-être. Peut-être étais-je forte. Mais l’être et vouloir l’être était deux choses différentes. Ce que j’avais du mal à faire comprendre à cet homme trop généreux avec moi c’était que dans le fond, je voulais simplement disparaître. Pas briller. Simplement être transparente. Il n’était pas encore temps pour moi de rallumer les étoiles.
« Mais il faudrait peut-être penser à revenir payé, non ? Je suis propriétaire du Lovingblow, je ne pense pas que cela sois bien vu, en tant que chef d'entreprise, que je m'en aille avec ma marchandise comme un voleur, miss. » Je regardais son panier. Oui en effet. À cause de moi il risquait d’avoir des ennuis. Je me saisissais alors de son panier délicatement en souriant doucement. « Je vais les payer. C’est la moindre des choses. Vous n’êtes pas responsable et puis… je crois que je dois des excuses à cette vendeuse. Même si ses agissements n’étaient pas corrects, j’ai un peu trop haussé le ton. Si elle avait des ennuis à cause de moi… disons que je n’aimerais pas me faire une ennemie de plus. » Je me tournais vers l’horloge qui dominait le village pour me donner une idée de l’heure. « Est-ce que vous voulez que nous nous retrouvions plus tard au centre ? je vous rapporterais vos friandises. Ça vous permettrait de plus d'avoir affaire à cette odieuse femme et… » je posais ma main sur celle de mon ami. « Vous me dites que je ne devrais pas me dévaloriser mais… c’est pareil pour vous. Qu’elle vous dédaigne parce que vous n’êtes pas un sorcier est scandaleux. La valeur d’une personne ne se détermine pas à sa puissance magique. Et très franchement, vous avez bien plus de valeur qu’elle. » Je lui fis un clin d’œil. « Vous pouvez me croire, j’ai grandi dans le luxe ! Je m’y connais en chose de valeur. » Dis-je en riant.
Je haussais les épaules. Peut-être. Peut-être étais-je forte. Mais l’être et vouloir l’être était deux choses différentes. Ce que j’avais du mal à faire comprendre à cet homme trop généreux avec moi c’était que dans le fond, je voulais simplement disparaître. Pas briller. Simplement être transparente. Il n’était pas encore temps pour moi de rallumer les étoiles.
« Mais il faudrait peut-être penser à revenir payé, non ? Je suis propriétaire du Lovingblow, je ne pense pas que cela sois bien vu, en tant que chef d'entreprise, que je m'en aille avec ma marchandise comme un voleur, miss. » Je regardais son panier. Oui en effet. À cause de moi il risquait d’avoir des ennuis. Je me saisissais alors de son panier délicatement en souriant doucement. « Je vais les payer. C’est la moindre des choses. Vous n’êtes pas responsable et puis… je crois que je dois des excuses à cette vendeuse. Même si ses agissements n’étaient pas corrects, j’ai un peu trop haussé le ton. Si elle avait des ennuis à cause de moi… disons que je n’aimerais pas me faire une ennemie de plus. » Je me tournais vers l’horloge qui dominait le village pour me donner une idée de l’heure. « Est-ce que vous voulez que nous nous retrouvions plus tard au centre ? je vous rapporterais vos friandises. Ça vous permettrait de plus d'avoir affaire à cette odieuse femme et… » je posais ma main sur celle de mon ami. « Vous me dites que je ne devrais pas me dévaloriser mais… c’est pareil pour vous. Qu’elle vous dédaigne parce que vous n’êtes pas un sorcier est scandaleux. La valeur d’une personne ne se détermine pas à sa puissance magique. Et très franchement, vous avez bien plus de valeur qu’elle. » Je lui fis un clin d’œil. « Vous pouvez me croire, j’ai grandi dans le luxe ! Je m’y connais en chose de valeur. » Dis-je en riant.
(c) DΛNDELION
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Re: La gourmandise est un vilain défaut (libre)
Lun 31 Déc 2018 - 12:35
Libre & Ambroise Jones
La gourmandise est un vilain défaut
Ce n'est pas une question de gentillesse mais de professionnalisme. Je sais aussi me montrer très dur a l'occasion quand il le faut. Ainsi je me fiche que monsieur Dubois possède un talent d'animagus s'il est nul en chant. Je suis dur, très dur, des personnes se croient douée au théâtre alors que elles n'ont aucun talent pour ça. Elle pose alors sa main délicate sur la mienne avec douceur et elle m'explique que la valeur d'une personne ne dépend pas de la baguette magique qu'elle tient dans la main. Elle est loin de la vérité moi je la connais, et tout les cracmols la connaissent, je pense. Mais je cache aisément ce que je ressens derrière ce masque frigidaire que je maîtrise avec beaucoup de doigté.
-Vous avez bien raison, jeune fille mais vous savez la magie ne se marie pas toujours avec le talent. Je n'en ai strictement rien à faire que madame est Fourchelang si elle sait a peine user d'un crayon à papier pour dessiner ! Cela n'a pas d'intérêt à mes yeux !
Elle me propose ensuite de me rejoindre au Lovingblow pour m'apporter les bonbons que je n'ai pas payer. Pour m'éviter de retomber sur cette vendeuse et ses copines bien gonflées. Je ne la craint pas le moins du monde et je ne vois pas pourquoi j'eviterais cette petite bécasse et sa clique. Je jette moi aussi un oeil a l'horloge du village.
- Je vous accompagne, Miss, je ne redoute nullement ces mijorees, et puis de toute façon cela ne m'empêchera pas de revenir me servir des bonbons sorciers, si elle crois que je vais aller me servir chez les moldus elle se trompe ! Et c'est moi qui payerais ! Il n'y a pas à discuter mes ordres !
La dessus je prends miss par le bras et je rentre de nouveau dans le magasin, l'oeil gelé la tête haute comme doit l'avoir un propriétaire d'entreprise. Je sors mes gallions puis je paye sans dire un mot. Les vendeuses n'ont pas l'air ravie de nous revoir, la petite et moi, et apparemment d'après ce que je vois les chocogrenouilles ont retrouvées leurs juste place. C'était bien la peine de faire tant de simagrées pour des chocolats mouvants. Ma voix neigeuse retentit alors dans le magasin après un instant de silence.
-Tenez mesdames, voici votre monnaie, oh mais ne vous inquiétez pas je reviendrais encore et toujours me servir ici, si vous croyez que votre comportement minable va me causer des soucis c'est que vous me connaissez mal, oui très mal. Mais j'ai déjà assez user de ma salive et je vous dit au revoir, pitoyables enfants que vous êtes.
Elles baissent les yeux, rouges comme des cerises, je les devisage assez longuement, plongeant mes prunelles dans les leurs puis sans crier gare je fais volte face vers la sortie, la petite Juliet sous le bras.
- C'était bien la peine de faire tant d'esclandre pour des chocolats.
- InvitéInvité
Re: La gourmandise est un vilain défaut (libre)
Dim 13 Jan 2019 - 14:39
La gourmandise est un vilain défaut
juliet & ambroise
Si père m’avait entendu dire que je me fichais bien de la pureté du sang il aurait eu une crise cardiaque ! mais très honnêtement, beaucoup de choses avaient changé pour moi depuis mon escapade. J’avais enfin l’impression de voir les choses tel quelles étaient réellement, et entendre Ambroise approuver cette vérité me donnait un peu plus de constance. Je me sentais mûrir, grandir et m’exprimer suivant MES idées et non celles que l’on m’avait imposé. « Je vous accompagne, Miss, je ne redoute nullement ces mijorées, et puis de toute façon cela ne m'empêchera pas de revenir me servir des bonbons sorciers, si elle croit que je vais aller me servir chez les moldus elle se trompe ! Et c'est moi qui payerais ! Il n'y a pas à discuter mes ordres ! » Je souriais et le suivais jusqu’à la boutique. Là-bas tout était rentré dans l’ordre mais notre venue ne plaisait guère aux vendeuses. « Tenez mesdames, voici votre monnaie, oh mais ne vous inquiétez pas je reviendrais encore et toujours me servir ici, si vous croyez que votre comportement minable va me causer des soucis c'est que vous me connaissez mal, oui très mal. Mais j'ai déjà assez usé de ma salive et je vous dis au revoir, pitoyables enfants que vous êtes. » Ambroise tendit les pièces sur le comptoire et mal à l’aise, elles baissèrent les yeux avant d’encaisser les biens. Je pense qu’elles avaient dû faire une croix sur une partie de leur salaire pour payer nos chocolats. Elles pouvaient bien nous remercier d’être revenu payé. Mais aucune excuse ne sortie de leurs bouches et même si je n’en attendais pas vraiment, je me disais que ça aurait été au moins le minimum. Je suivais donc Ambroise dehors tandis qu’il lançait une dernière petite pique. « C'était bien la peine de faire tant d'esclandre pour des chocolats. » Je riais sans gêne à sa remarque et la cloche retentie une dernière fois sur nous alors que nous nous dirigions vers le Lovingblow.
FIN
FIN
(c) DΛNDELION
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