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[averti] Là où nos sens s'éveillent |ft Svein
Sam 29 Déc 2018 - 22:43
/!\ Note pour le lecteur. Ce rp est à caractère explicite. Âmes sensibles s'abstenir.
@Svein Haugen
Là où nos sens s'éveillent
Six mois auparavant. Elle fuit. Elle a besoin de calme, qu'on la laisse un peu tranquille. C'est rare, mais c'est la faute à son frère qu'elle vient de croiser dans les couloirs, en train d'essayer de planifier un coup foireux, comme toujours. Elle lui a mis une baffe, ne pouvant pas retenir ses émotions. Air hautain sur le visage, c'était la première fois qu'elle osait faire ça. Et pas de petit-ami à l'horizon pour prendre sa défense, cette fois. Peu importe. Elle en a voulu à son ego d'avoir fait ça, et en même temps, ça lui avait fait un bien fou. Sauf que son frère était assez en rogne pour avoir envie de se venger. La Lufkin se précipite alors dans les couloirs, dans le but de regagner la salle commune de sa maison où elle pourra se poser tranquillement. Seulement voilà, les escaliers semblent n'en faire qu'à leur tête et refusent catégoriquement de la laisser rejoindre sa chambre. Poussant un soupir agacé, elle observa autour d'elle, main sur la baguette en espérant trouver uns subterfuge pour s'en sortir. Sauf que l'escalier a cessé de bouger, et dirige la jeune femme au premier étage. Tant pis, elle trouvera un autre moyen de regagner sa chambre. Elle s'engouffre finalement dans le couloir, quelques Pokeby se demandant ce qu'elle pouvait bien faire si près de leur salle commune. Ne leur accordant aucun regard, la danoise poursuivit son chemin jusqu'à ce qu'une porte lui face face et l'intrigue. Elle n'était jamais venue ici, elle ignorait complètement ce qui s'y cachait, et ce, malgré ses courtes années ici. Elle ouvrit la porte et s'y engouffra, avec l'intuition qu'elle avait trouvé la salle sur demande. Cependant, la couleur des murs et la chaleur qui régnaient ici lui firent rapidement comprendre où elle avait atterri. La salle ardente. Elle avait entendu quelques rumeurs à son sujet. Cette salle avait tendance à révéler des passions et désirs enfouis. Et bien qu'elle était certaine de ne pas en avoir véritablement d'autre que celui de devenir Auror, elle se rendit vite compte en contemplant les murs rouges qu'elle s'était trompé. C'était comme si elle s'était droguée. Ses muscles se détendaient déjà, son esprit semblait soudainement s'embrumer. Cette chaleur qu'elle n'avait alors jamais ressentie jusque là s'immisçait dans chaque pore de sa peau. Un premier réflexe s'imposa à elle : retirer cette queue de cheval pour laisser sa chevelure retomber sur ses épaules. Puis se limiter de cette cape encombrante pour révéler son tee-shirt et son pantalon. Elle laissa à côté sa baguette avant de se rendre compte qu'elle n'était pas seule ici. « Es-tu une illusion ? » On dit souvent qu'ici, seul, les illusions sont les seules maîtresses, alors elle préfère demande. Mais quand elle se retourne, ce sentiment s'évanouit en voyant dans cette même pièce un homme fait de chair et d'os. Elle se pince les lèvres malgré elle, l'observe longuement, le souffle coupé. « Je me sens... Si bien. » lance-t-elle sans aucune raison, passant une main dans ses cheveux d'une manière trop exagérée pour qu'elle puisse se reconnaître. Elle avance de quelques pas pour le voir de plus près, et admirer la beauté de son visage. Ses boucles qui tombent autour de son visage lui font un drôle d'effet, et elle sourit, le regard plus brillant que jamais. Pourquoi avait-elle refusé tant de choses à un homme, déjà ? Elle n'en avait plus la réponse et s'en moquait grandement. « Tu n'as pas chaud ? Ce tissu te colle à la peau. Enlève-le, tu seras peut-être plus à l'aise. » dit-elle, haussant un sourcil alors qu'elle pose une main délicate sur l'épaule du jeune homme, qu'elle ne connait même pas. Plus rien n'a d'importance, tant elle plane. C'est un sentiment agréable, trop pour être balayé d'un seul revers de la main. Au diable les bonnes manières. Elle s'approche un peu plus pour mieux sentir son parfum l'enivrer. Plongeant son regard dans le sien, elle se demandait s'il pouvait alors ressentir tout ce qui l'habitait elle, de manière plutôt inhabituelle. Elle avait envie de l'embrasser. De caresser sa peau indéfiniment, de frissonner à chacun de leurs souffles emmêlés. Un besoin charnel, qui, pour la première fois de sa vie, elle ne pouvait pas contrôler.
Codage par Libella sur Graphiorum
@Svein Haugen
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Re: [averti] Là où nos sens s'éveillent |ft Svein
Dim 30 Déc 2018 - 23:41
« Voguant au désespoir murmure le glaive, en l’océan limpide qu’il ose embrasser. Le glas perce les vents et les chairs en un ultime râle avant que n’hurle le silence », mes sourcils se fronçaient lentement avant de fermer le bouquin en douceur. Est-ce malsain de trouver de la beauté en des mots inspirant la mort, le silence, le froid ? Levant maladroitement les yeux au ciel, plissant les sourcils pour en observer les nuages, je voyais tant le gris que le gris se montrait à moi et tandis que les trompettes de l’apocalypse en mon esprit me hurle d’arrêter de flâner, mon corps, lui, s’égare, hermétique à son environnement…
Et pourtant. Cet ordre était simple. “Lève-toi” et il obéit… Bien. C’est étrange comme de si petits gestes pouvant paraître parfois anodin ont le don de me redonner un semblant de motivation. Un demi-sourire s’en manifestait aux commissures fines de mes lèvres, m’approchant de l’arbre sur lequel j’étais reposé pour en caresser doucement l’écorce, comme pour le remercier d’avoir accueilli mon poids, celui de mes mots, des notes que j’ai pu émettre avec la guitare que j’attrapais du bout des doigts, bref, le réceptacle de ma vie et d’une part de ses péchés.
J’en suis désormais persuadé et conscient, la seule partie de la journée que je parviens à apprécier se manifeste actuellement… Je suis perdu. Réflexion amusante. Personne n’aime être perdu, n’avoir le contrôle sur rien, même pas le temps, je n’ai aucune idée de l’heure qu’il est, de par où je suis arrivé jusqu’ici… Ainsi je laissais mes pas me guider, comme intuitifs. Hors de la forêt, d’abord. Au château, ensuite. Je n’étais pas connu pour déambuler partout dans celui-ci comme je ne déambulais pas non plus partout à Durmstrang à l’époque, le parfait inconnu, en somme, à peu de choses proches.
La suite est-elle donc étonnante ? Je me suis encore perdu. C’est en regardant entre deux couloirs que je souriais en passant ma main sur mon front, ivre de cette folie de rien. L’architecture à le mérite d’être belle… Effleurant la roche des murs du bout des doigts, son usure attirait particulièrement mon attention avant que je ne secoue la tête jusqu’à cette porte qui attirait inéluctablement mon attention. Un enchantement ? Je doute qu’il s’agisse d’un maléfice au sein du château…
Le destin est un sale con.
Cette réflexion fut sûrement la plus amusante alors que j’ouvrais la porte pour en découvrir cette salle, vide, évoluant dedans en posant lentement l’instrument dans un coin de mur pour en explorer les murs du bout des doigts. Cet endroit m’inspire… Une mélodie d’amour circule en mon esprit alors que… Non, pas une mélodie d’amour… Une mélodie érotique.
Reprenant peu à peu prise au travers de mes observations, c’est en me retournant que je découvrais ces cheveux d’automne tomber en cascade le long des épaules de la jeune femme qui me faisait face. Rêve lucide ? Peut-être, qu’importe ? Quelle est la nuance entre un rêve et la réalité si ce n’est l’expression de l’inconscient… ?
Suis-je une illusion ? La question avait le mérite de se poser… Levant le bout des doigts pour observer cette main, jouant lentement du poignet pour vérifier ces dires avant de relever les yeux vers elle pour constater sa réflexion.
« Je me posais la même question à… Ton sujet... »
Elle se sentait bien ? C’est vrai qu’à y songer, moi aussi… Son charme me hurlait des tas de phrases que je gardais dans un coin de ma tête, alors que, l’écart entre nous se rompait inéluctablement. Ce petit moi en mon esprit haussait les épaules alors que je me contentais de la contempler, immobile, m’efforçant à demeurer immobile, garder contenance, une part de mystère. Bien évidemment, cela servait à la séduction.
Si bien que la voix retombe, le rideau aussi. Cette salle m’a pris au piège, et je le ressentais, mais n’est-ce pas là la transcendance même de la liberté ? Une mélodie à la fois douce et agressive, contrastée, contradictoire, hurlait en moi, alors que je sentais presque mon coeur battre, demeurant ainsi jusqu’à son contact, souriant lentement à celui-ci. En d’autres circonstances, je l’aurais presque trouvé indécente, de même pour le sens des sons qui sortent de ses lèvres.
Mais pas ici.
Je me contentais, au gré de son contact, de réduire l’espace entre nous, l’une de mes mains venant effleurer ses hanches après avoir lentement repoussé son t-shirt pour laisser ma peau au contact de la sienne, me rapprochant inéluctablement après m’être penché en avant pour m’approcher du creux de son oreille, comme pour entrer dans la confidence et créer un sentiment d’intimité, de confiance, laissant naître par le creux de ma chemise un torse à la fois rude et doux, légèrement dessiné par la musculature sans pour autant en être creusé.
« Le fait que ce contact soit possible doit prouver que nous sommes réels, n’est-ce pas… ? »
Abandonne, Svein, hurlait cette voix intérieure, alors que je laissais mon souffle s’étendre le long de son oreille, de son cuir chevelu, de son cou… Inutile de lutter plus longtemps, malgré l’envie, je n’y parviens pas… Il reste cependant un combat intérieur que je peux mener et certainement emporter.
« Cela dit, tu semble la plus en urgence de te rafraîchir, tu est un peu rouge. » fis-je alors que ma seconde main venait se nicher à son autre hanche pour empoigner le tissu en une douceur certaine pour le soulever en une douceur certaine afin de l’aider à s’en débarrasser.
Et pourtant. Cet ordre était simple. “Lève-toi” et il obéit… Bien. C’est étrange comme de si petits gestes pouvant paraître parfois anodin ont le don de me redonner un semblant de motivation. Un demi-sourire s’en manifestait aux commissures fines de mes lèvres, m’approchant de l’arbre sur lequel j’étais reposé pour en caresser doucement l’écorce, comme pour le remercier d’avoir accueilli mon poids, celui de mes mots, des notes que j’ai pu émettre avec la guitare que j’attrapais du bout des doigts, bref, le réceptacle de ma vie et d’une part de ses péchés.
J’en suis désormais persuadé et conscient, la seule partie de la journée que je parviens à apprécier se manifeste actuellement… Je suis perdu. Réflexion amusante. Personne n’aime être perdu, n’avoir le contrôle sur rien, même pas le temps, je n’ai aucune idée de l’heure qu’il est, de par où je suis arrivé jusqu’ici… Ainsi je laissais mes pas me guider, comme intuitifs. Hors de la forêt, d’abord. Au château, ensuite. Je n’étais pas connu pour déambuler partout dans celui-ci comme je ne déambulais pas non plus partout à Durmstrang à l’époque, le parfait inconnu, en somme, à peu de choses proches.
La suite est-elle donc étonnante ? Je me suis encore perdu. C’est en regardant entre deux couloirs que je souriais en passant ma main sur mon front, ivre de cette folie de rien. L’architecture à le mérite d’être belle… Effleurant la roche des murs du bout des doigts, son usure attirait particulièrement mon attention avant que je ne secoue la tête jusqu’à cette porte qui attirait inéluctablement mon attention. Un enchantement ? Je doute qu’il s’agisse d’un maléfice au sein du château…
Le destin est un sale con.
Cette réflexion fut sûrement la plus amusante alors que j’ouvrais la porte pour en découvrir cette salle, vide, évoluant dedans en posant lentement l’instrument dans un coin de mur pour en explorer les murs du bout des doigts. Cet endroit m’inspire… Une mélodie d’amour circule en mon esprit alors que… Non, pas une mélodie d’amour… Une mélodie érotique.
Reprenant peu à peu prise au travers de mes observations, c’est en me retournant que je découvrais ces cheveux d’automne tomber en cascade le long des épaules de la jeune femme qui me faisait face. Rêve lucide ? Peut-être, qu’importe ? Quelle est la nuance entre un rêve et la réalité si ce n’est l’expression de l’inconscient… ?
Suis-je une illusion ? La question avait le mérite de se poser… Levant le bout des doigts pour observer cette main, jouant lentement du poignet pour vérifier ces dires avant de relever les yeux vers elle pour constater sa réflexion.
« Je me posais la même question à… Ton sujet... »
Elle se sentait bien ? C’est vrai qu’à y songer, moi aussi… Son charme me hurlait des tas de phrases que je gardais dans un coin de ma tête, alors que, l’écart entre nous se rompait inéluctablement. Ce petit moi en mon esprit haussait les épaules alors que je me contentais de la contempler, immobile, m’efforçant à demeurer immobile, garder contenance, une part de mystère. Bien évidemment, cela servait à la séduction.
Si bien que la voix retombe, le rideau aussi. Cette salle m’a pris au piège, et je le ressentais, mais n’est-ce pas là la transcendance même de la liberté ? Une mélodie à la fois douce et agressive, contrastée, contradictoire, hurlait en moi, alors que je sentais presque mon coeur battre, demeurant ainsi jusqu’à son contact, souriant lentement à celui-ci. En d’autres circonstances, je l’aurais presque trouvé indécente, de même pour le sens des sons qui sortent de ses lèvres.
Mais pas ici.
Je me contentais, au gré de son contact, de réduire l’espace entre nous, l’une de mes mains venant effleurer ses hanches après avoir lentement repoussé son t-shirt pour laisser ma peau au contact de la sienne, me rapprochant inéluctablement après m’être penché en avant pour m’approcher du creux de son oreille, comme pour entrer dans la confidence et créer un sentiment d’intimité, de confiance, laissant naître par le creux de ma chemise un torse à la fois rude et doux, légèrement dessiné par la musculature sans pour autant en être creusé.
« Le fait que ce contact soit possible doit prouver que nous sommes réels, n’est-ce pas… ? »
Abandonne, Svein, hurlait cette voix intérieure, alors que je laissais mon souffle s’étendre le long de son oreille, de son cuir chevelu, de son cou… Inutile de lutter plus longtemps, malgré l’envie, je n’y parviens pas… Il reste cependant un combat intérieur que je peux mener et certainement emporter.
« Cela dit, tu semble la plus en urgence de te rafraîchir, tu est un peu rouge. » fis-je alors que ma seconde main venait se nicher à son autre hanche pour empoigner le tissu en une douceur certaine pour le soulever en une douceur certaine afin de l’aider à s’en débarrasser.
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Re: [averti] Là où nos sens s'éveillent |ft Svein
Lun 31 Déc 2018 - 10:00
Là où nos sens s'éveillent
Si elle était une illusion, ça lui aurait évité bien des problèmes. Pas de moquerie sur sa nature, pas de fabulations autour de sa chevelure. Pas de père vivant dans l’insécurité à l’idée que sa fille puisse mourir un jour devant ses yeux. Et comment pouvait-elle s’imaginer un homme comme lui en face d’elle ? Elle n’en avait certainement pas les capacité. Ou alors, elle aurait imaginé quelqu’un de… différent, à l’image de son petit-ami pour se rassurer. Pourtant, elle n’a pas de regret à toucher ce corps, à admirer sa beauté singulière, ni à se laisser envoûter par ce regard embrasé. Elle aussi semble être en feu. Sentiment ressenti une seule et unique fois, dans un rêve. Émotion fragile devenue réelle, s’emparant non seulement de son corps mais également de son âme. Instinctivement, son accent russe claque entre ses lèvres. Les langues se mélangent dans son esprit, elle est incapable de dire si elle continuer à arborer le langage anglo-saxon ou si ses origines européennes ont repris le dessus. Il attire son œil, pique davantage sa curiosité. Les angles de son visage lui semblent familiers, sans trop savoir pourquoi. Résoudre le mystère n’est pas urgent, il leur faut se garder un peu de temps. Alors, leurs corps se décident à se rapprocher, mettant en place un jeu de prédateur et de proie qui pourrait en un rien de temps dérailler. Vinnie en ressent des frissons dans toute l’échine, lorsqu’il se résout à poser une main sur sa hanche. Un soupir étrange glisse entre ses lèvres dès que leurs peaux entrent en collision. Sa main, à la fois puissante et rude, main d’homme, fait briser les limites de son imagination. Instinctivement, elle vient passer un bras autour du cou de l’étudiant, pose ses doigts sur sa nuque, titille délicatement ses boucles incroyables. Plus le temps passe, plus la chaleur lui fait tourner la tête. Son regard se pose un instant sur ce torse qui lui fait face, et elle se jure de lui retirer cette horrible chemise qui les sépare dès qu’elle en aura l’occasion. Dès qu’elle aura repris son souffle après que celui de cet homme ne se soit baladé le long de sa peau, et que sa voix des pays froids n’ait fini de raisonner dans son esprit. « Plus que réel. Je suis incapable d’imaginer une illusion aussi parfaite. » Parce qu’elle n’a jamais vécu un tel moment, certainement. Parce que chaque fois qu’on tentait de l’approcher, de créer un contact physique avec elle, elle se débrouillait pour fuir. Il fallait d’habitude pouvoir la dompter, et encore, elle se laissait rarement embrasser par ses amis. Même les plus proches avaient du mal à ne serait-ce que décrocher le plus innocent des câlins. Prude, vierge, innocente. Ces adjectifs lui collaient à la peau depuis quelques années déjà. Elle aurait pu devenir quelqu’un d’autre, si c’était l’éducation de sa mère qu’elle avait reçu. A ce jour, elle continuerait à mettre des chewing-gum dans les cheveux de ses camardes féminines, leurs lanceraient des sorts pour ruiner leur apparence soi disant parfaite, réduirait en miettes la virilité de ceux qui n’ont plus aucun respect pour les autres. Elle séduirait le premier homme passant par là, s’occuperait la nuit en dévorant secrètement quelques garçons. « Ah oui ? Ce doit être parce que je suis plus habituée au froid qu’à la chaleur. » susurre-t-elle, sourire ravi aux lèvres quand il retire son tee-shirt. Elle se mord la lèvre quand le tissu tombe à terre avec le reste, et le laisse admirer ce superbe soutien-gorge rouge qu’elle ne porte que rarement. Parce qu’il est trop sexy, qu’il rend sa poitrine jolie et attirante. Elle pourrait être complètement à sa merci, mais quoi de mieux que de profiter de l’événement pour l’attiser lui aussi. La jeune femme se met à déboutonner un à un les boutons de la chemise de l’ethelred, se faisant violence pour ne pas lui arracher. Après tout, il faudrait qu’il puisse ressortir de là comme si de rien était, ou les rumeurs et les ennuis commenceront. Elle passe une main curieuse sur ses pectoraux, souffle coupé d’une telle beauté. Première fois qu’elle admire véritablement un homme, et pas seulement sur une photo via écran. Sa main libre vient apprécier la texture de ses cheveux, alors que son nez vient se cache dans son cou pour s’imprégner de ce parfum épicé. Elle y dépose un baiser futile, puis se recule légèrement pour plonger son regard dans le sien. Dans ces gestes reste une lueur de Vinnie, qui ne cesse de s’extasier sur la nouveauté qui lui est proposée. « Quel est ton nom ? » demande-t-elle, ses lèvres venant frôler les siennes avant de s’enfuir inlassablement. Le silence aurait probablement été d’or, mais la jeune Lufkin tenait véritablement à avoir une réponse à cette question. Parce qu’ils étaient à Hungcalf, et qu’il y avait de grandes chances qu’ils se recroisent par hasard. Si des rumeurs naissaient, il valait mieux en savoir le plus possible sur l’homme qu’elle avait inconditionnellement séduit dans cette chambre, en proie à des joues rouges et à des soupirs qu’elle n’avait jamais poussés jusque là. Soupirs qu’elle n’entend pas, trop obnubilée par la douceur de sa chair, dont ses doigts n’arrivent pas à se défaire, mis à part pour s’accrocher à sa ceinture afin que leurs corps ne se séparent pas de suite.
Codage par Libella sur Graphiorum
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Re: [averti] Là où nos sens s'éveillent |ft Svein
Mer 2 Jan 2019 - 19:30
Une illusion aussi parfaite ? L’idée me déplaisait, en un sens, mais mon âme vibrait et mon corps semblait incapable de refléter ce mécontentement. En un aspect de silence, je demeurais avertis à ses mots, même si je n’avais qu’une envie, c’était celle de la magie de l’oubli, que nous nous enlacions dans le silence le plus pur et le plus obscur qui puisse être puisé en nous. Mon regard s’éperdait en ses courbes, sa lingerie, sa chaire, alors que machinalement mes doigts vinrent s’emparer du côté gauche de ma lèvre inférieure, mon regard se replongeant en le sien alors que je laissais lentement ma chemise tomber au sol, d’un geste sensuel.
Je suis « un habitué » de ce monde. La luxure est un péché que je me suis accaparé il y a quelques années maintenant. Savoir me “vendre”, attiser l’envie est un fait qui me semble élémentaire, ainsi le mystère, une douceur violente, les expressions et les mouvements, tout prends de l’importance, tout prends du sens. Si je ne connaissais pas jusqu’à lors cette salle, j’avais l’habitude de vampiriser à droite à gauche… Ou au moins de séduire. Cela se ressentait aisément en mes mouvements, ni trop simples, ni trop complexe.
Son contact était doux. Peut-être moins adroit, mais doux. Je la sentais tenter, chercher, expérimenter, ça avait quelque chose de presque mignon, mais à vrai dire, cela ne me freinait en rien, je ne comptais déjà pas aller plus vite ou plus lentement, la brusquer, accélérer ou ralentir. On dit que celui qui peut battre la minute à la perfection en ressentant chaque secondes peut maîtriser l’univers. C’est peut être un peu exagéré, mais en une rencontre aussi incongrue que celle-ci, le temps est un atout de séduction précieux… Je frissonnais lentement au contact de son souffle dans mon coin, de ses mains sur mon corps, l’un de mes clignements d’oeil s’éternisant.
Pour arracher le fruit défendu, je vins lentement passer une fois séparé du vêtement mes mains à ses hanches pour l’attirer de manière assez brusque contre moi pour laisser notre peau se mêler et notre chaleur se partager, l’une de mes mains tentant l’aventure du bas de son dos, assez pour que ça soit indécent, mais pas suffisamment pour signifier que j’avais trop hâte. En cela, je l’encourageais à se mettre en avant, se montrer séduisante, je lui offrais cette possibilité de se montrer, de s’offrir ou d’essayer de prendre le dessus. Ainsi, en quête de mystère, je vins me plonger en son regard, mes pensées éparsement focalisées se centrant quelques instants sur elle.
« Ne sois pas si songeuse… Le temps est un luxe que nous pouvons nous permettre, alors profitons. »
Sous-entendu, “on verra ça plus tard, profite de l’instant présent”. Un côté bienveillant naturel qui refait surpasse, je suppose, en constatant qu’elle est un peu moins adroite que moi. Enfin. Mener la danse ne me gêne en rien je venais à la recherche du contact qu’elle avait brisé quelques instants plus tôt, mes lèvres venant lentement s’emparer des siennes, en un baiser long, bercé par le désire, et là où mon étreinte autour d’elle était plus franche et sauvage, cet échange-ci, je l’entraînais à une douceur qui rendait cet instant paradoxal, éclectique, mes prunelles se fermant alors que ma main la plus aventureuse venait acquérir ses formes au bas de son dos afin de resserrer cette étreinte au niveau de mes hanches, encore, et toujours, une expression de cette abrupte douceur.
Si l’instant pouvait paraître court, il avait en soit quelque chose d’éternel, mon esprit s’égarait alors qu’en le rompant, après avoir écarté mon visage de quelques centimètres du sien, un sourire des plus tendres se manifestant alors que mes prunelles s’écarquillaient à nouveau pour laisser naître les pierres précieuses qu’elles dissimulaient en l’instant précédent.
[Désoulée pour le temps de réponse !]
Je suis « un habitué » de ce monde. La luxure est un péché que je me suis accaparé il y a quelques années maintenant. Savoir me “vendre”, attiser l’envie est un fait qui me semble élémentaire, ainsi le mystère, une douceur violente, les expressions et les mouvements, tout prends de l’importance, tout prends du sens. Si je ne connaissais pas jusqu’à lors cette salle, j’avais l’habitude de vampiriser à droite à gauche… Ou au moins de séduire. Cela se ressentait aisément en mes mouvements, ni trop simples, ni trop complexe.
Son contact était doux. Peut-être moins adroit, mais doux. Je la sentais tenter, chercher, expérimenter, ça avait quelque chose de presque mignon, mais à vrai dire, cela ne me freinait en rien, je ne comptais déjà pas aller plus vite ou plus lentement, la brusquer, accélérer ou ralentir. On dit que celui qui peut battre la minute à la perfection en ressentant chaque secondes peut maîtriser l’univers. C’est peut être un peu exagéré, mais en une rencontre aussi incongrue que celle-ci, le temps est un atout de séduction précieux… Je frissonnais lentement au contact de son souffle dans mon coin, de ses mains sur mon corps, l’un de mes clignements d’oeil s’éternisant.
Pour arracher le fruit défendu, je vins lentement passer une fois séparé du vêtement mes mains à ses hanches pour l’attirer de manière assez brusque contre moi pour laisser notre peau se mêler et notre chaleur se partager, l’une de mes mains tentant l’aventure du bas de son dos, assez pour que ça soit indécent, mais pas suffisamment pour signifier que j’avais trop hâte. En cela, je l’encourageais à se mettre en avant, se montrer séduisante, je lui offrais cette possibilité de se montrer, de s’offrir ou d’essayer de prendre le dessus. Ainsi, en quête de mystère, je vins me plonger en son regard, mes pensées éparsement focalisées se centrant quelques instants sur elle.
« Ne sois pas si songeuse… Le temps est un luxe que nous pouvons nous permettre, alors profitons. »
Sous-entendu, “on verra ça plus tard, profite de l’instant présent”. Un côté bienveillant naturel qui refait surpasse, je suppose, en constatant qu’elle est un peu moins adroite que moi. Enfin. Mener la danse ne me gêne en rien je venais à la recherche du contact qu’elle avait brisé quelques instants plus tôt, mes lèvres venant lentement s’emparer des siennes, en un baiser long, bercé par le désire, et là où mon étreinte autour d’elle était plus franche et sauvage, cet échange-ci, je l’entraînais à une douceur qui rendait cet instant paradoxal, éclectique, mes prunelles se fermant alors que ma main la plus aventureuse venait acquérir ses formes au bas de son dos afin de resserrer cette étreinte au niveau de mes hanches, encore, et toujours, une expression de cette abrupte douceur.
Si l’instant pouvait paraître court, il avait en soit quelque chose d’éternel, mon esprit s’égarait alors qu’en le rompant, après avoir écarté mon visage de quelques centimètres du sien, un sourire des plus tendres se manifestant alors que mes prunelles s’écarquillaient à nouveau pour laisser naître les pierres précieuses qu’elles dissimulaient en l’instant précédent.
[Désoulée pour le temps de réponse !]
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Re: [averti] Là où nos sens s'éveillent |ft Svein
Sam 5 Jan 2019 - 11:54
Là où nos sens s'éveillent
Chacun de ses gestes, aussi innocent aurait-elle pensé avant d’entrer ici, semblait être là pour lui donner davantage envie de craquer. Chaque fois que son regard de feu croisait le sien, sombre et brillant, elle sentait quelque chose s’intensifier dans le bas de son ventre. Une chaleur inhabituelle s’en dégageant pour se propager dans chaque veine de son corps, faisant bouillir son sang. Dans son crâne, elle pouvait entendre le battement de son propre cœur résonner. Ce dernier, bien que plus rapide que celui des humains, avait pris un rythme encore différent de ce qu’elle connaissait. Elle reconnaissait les battements si singuliers quand elle était en colère, heureuse, ou en train de faire du sport, mais aucun ne ressemblait à ceux du désir. Intense, puissant, il lui donnait la force et l’énergie nécessaire pour qu’elle se jette enfin à l’eau. Elle tentait, par ailleurs, de se familiariser avec ces émotions, en oubliant presque qu’ils n’avaient pas toute la journée pour faire ça. Cette pièce allait sûrement servir à bien d’autres, et pourtant, elle en profite pour discuter, inconsciente. Comme si faire durer les choses allait soudainement la faire revenir à la raison et lui rappeler qu’elle s’était toujours refusé d’aller plus loin avec Wolfgang. Et la voilà qui laisse libre cours à ses pulsions avec un parfait inconnu. Leurs corps sont désormais assez proche pour qu’elle se rende compte de l’effet qu’elle pouvait avoir sur lui. Il écrasait presque sa poitrine contre son torse à la serrer ainsi contre lui, et pourtant, elle n’en ressentait aucune douleur, et encore moins de culpabilité. Sa force ne demandait qu’à être exploitée dans l’instant présent. Bassin contre bassin, est-ce qu’elle devait retirer son pantalon ? Quelle question stupide, pensa-t-elle. Maladresse révélée, il allait vite comprendre ce qu’elle ne disait pas. C’était aussi le début d’un enchaînement d’événements qu’elle était incapable d’arrêter, et ce, malgré toutes les capacités dont elle était dotée. Si jamais elle avait fait une bêtise, il n’en laissait rien paraître. Elle était surprise par son comportement, si délicat avec elle. Malgré toutes les pensées qui s’insinuaient dans son esprit à cause des caractéristiques de cette pièce, il parvenait à ne pas craquer tout de suite. Elle l’imagina alors être habitué à ce genre de lieux, et ce genre de scènes, mais ses pensées furent coupées court par le baiser qu’il lui offrit la seconde suivante. Elle referma un peu plus ses bras autour de la nuque du sorcier, osa fermer les yeux pour se laisser aller à ce contact si savoureux. Aucun sort n’aurait pu rendre ça meilleur qu’ici. Un échange langoureux qui fit briller ses prunelles plus que d’ordinaire. Elle n’avait alors plus du tout conscience de ce qu’il y avait autour, préférait ignorer les derniers appels que lui lançait sa raison. Elle regretta qu’il s’éloigne si rapidement d’ailleurs, et mit quelques secondes avant d’oser l’observer à son tour. Elle le voyait alors souriant face à elle, et elle fronça instinctivement les sourcils, curieuse de savoir pourquoi il semblait si satisfait de lui. Et en même temps, elle s’en moquait bien. Elle accepta de laisser son moi intérieur ressurgir et, dans un élan de folie incontrôlable, elle laissa ses mains glisser le long de son torse, avant d’utiliser cette force camouflée pour venir le plaquer contre le mur. Le sourire qu’elle fit ensuite n’avait plus rien d’humain. Il révélait les traits de sa race, ses canines qu’elle peine à cacher tant leur longueur pourrait faire peur. Une part d’elle prie pour que ce contact brutal contre le mur ne l’ait pas refroidi, ou pire, broyé les os. On aurait pu croire qu’elle était finalement devenue une vraie vampire et qu’elle allait le dévorer. Elle se rapprocha encore, frôlant ses lèvres, s’arrêtant finalement en se rendant compte qu’une goutte de sang perlait sur sa lèvre inférieure. Petite goutte qui lui fit prendre conscience de ses gestes. Elle leva le pouce et vint alors délicatement recueillir le sang de ce dernier, observant la goutte tandis que l’odeur, bien qu’infime, faisait remuer son âme tout entière. Elle ferait plus attention, la prochaine fois qu’elle l’embrasserait. Elle n’avait pas voulu lui mordre la lèvre et par mégarde, c’était arrivé. Bien que ça ne se verrait pas, lui, savait. Elle lécha finalement son pouce pour en retirer le sang de Svein, tandis qu’elle le regardait soudainement droit dans les yeux, avant de lui adresser finalement un petit clin d’œil complice et séducteur. La semi-vampire vint ensuite s’emparer du bord du pantalon du jeune homme, sur lequel elle tira légèrement, moue curieuse sur le visage, juste histoire de le faire languir. « Tu as été sage, cette année ? » Comme si ça allait déterminer la suite des événements. Bien sûr que non. Mais elle avait envie de l’attiser encore pour savoir ce qu’il pouvait bien se cacher sous sa carapace de tendresse, qui n’avait d’après elle plus lieu d’être après ce qu’elle venait de lui faire vivre.
Codage par Libella sur Graphiorum
- HRP:
- Ne t'excuse pas, elle était arrivée très rapidement ta réponse, ça me va.
- InvitéInvité
Re: [averti] Là où nos sens s'éveillent |ft Svein
Mar 15 Jan 2019 - 13:10
Une vampire… ? Mes prunelles s’écarquillaient vaguement, brillantes. Elle n’était pas repoussante sous ces traits, mais une forme de peur se manifestait autour de mon cœur, Je me laissais atterrir sur le mur en un léger frémissement. C’est fou comme d’un coup son inexpérience prends sens… Se sent elle capable de partager sans faire souffrir ?
C’est un débat intérieur qui se déroulait en mon esprit alors que je me laissais mordiller, fermant les yeux à ses paroles, mes doigts gagnant du bout des doigts ma baguette, d’une main. Mon sourire avait disparu, vaguement, de par la surprise. Pour autant, je ne m’avouais pas vaincu, loin de là. En réalité, ce retournement de situation ne me plaisait pas. Je ne suis pas adepte du contrôle, je suis facilement capable de lâcher prise, non, en réalité, c’est plus pour mon intégrité que j’avais un doute en l’instant.
Je laissais son contact se faire, arrachant juste ma baguette au dernier moment. Les seuls sortilèges informulés que je suis capable de prononcer correctement… Les illusions… C’était un geste simple, et épris d’une tendresse certaine. La lumière changeait d’aspect, la sensation du sol sous nos pieds, l’odeur aussi, alors que nous étions désormais au beau milieu de ce champ de fleurs, animé par les lueurs de minuit, la pleine lune éclairant nos visages de manière plus pâle, dansant autour de nous les ectoplasmes représentant un écosystème animalier assez diversifié, sans s’occuper de nous, le clapotis des vagues au loin apportant une sensation de calme, d’apaisement.
Ainsi, j’avais réussi à me mettre dans mon élément et respecter une part du sien, la nuit, notamment, les odeurs se mélangeant entre celles de nos corps, des fleurs, du bois derrière nous et de la mer au loin, créant un ensemble harmonieux et construit digne des plus grands paysages de la littérature romantique. Mes doigts vinrent lentement effleurer la joue de la rousse, le mur derrière moi étant désormais un arbre, au beau milieu du chemin, mais étrangement un bel arbre, le sol derrière nous recueillant une belle et douce couverture, alors que je la repoussais lentement pour laisser naître une dualité.
Elle semble avoir besoin de quelque chose de bestial. Et en même temps, si ce jeu s’anime trop, elle pourrait abandonner le contrôle à sa part vampire… Trouver l’équilibre n’est jamais quelque chose de simple avec les inconnus, mais bon. Je me contenterais de faire de mon mieux. L’une de mes mains se dirigeait au bas de son dos, assez brusque, venant chercher l’un des points d’équilibre, entre le haut des cuisses et le bas des fesses pour la faire chavirer lentement en la maintenant par le dos et l’accompagner lentement au sol.
Le premier geste était plus franc, d’un aspect plus technique et brusque, le second, plus tendre, à la fois protecteur et bienveillant. Ainsi, l’un de mes coudes vint se poser prêt de sa tête, prenant soin de ne pas écraser ses cheveux, mes genoux autour de ses hanches, mon minois venant se nicher en son cou pour y déposer quelques baisers. J’avais décidé d’ignorer sa question. Peut-être pour la frustrer. Peut-être par amour du silence. Mais surtout pour lui faire comprendre que ce qu’elle est ne m’arrête pas et que je ne la juge pas.
Mes lèvres effleuraient ses clavicules, lentement, venant lentement mordiller le tissu de son soutien-gorge avant de s’affaisser vers l’épicentre qu’est son nombril, titillant l’orifice du bout du nez tout en tirant lentement sur son pantalon de par ses hanches pour l’en séparer, ou du moins l’abandonner à mi-cuisse, un nouveau mordillement venant s’offrir à son sous-vêtement, démontrant d’une part une certaine impatience, une excitation, mais aussi un respect du temps, et de la valeur qu’il apporte à cet instant, cherchant à lui faire bien comprendre par cela que j’irai à son rythme, ne m’approchant pas trop de cette part de son corps sujette à débat, me contentant de descendre, plus encore, pour finir de la séparer du vêtement qui recouvrait ses hanches, des allures princières se présentant à moi alors que dans la foulée je la séparais de ses chaussures, un lent et tendre baiser venant se déposer à sa cheville.
Une nouvelle signification. « Si tu le souhaite, je suis à toi ». A la fois une invitation et une forme d’asservissement, une façon de lui permettre de faire, ou de ne pas faire, remontant lentement au visage de la jeune femme pour lui laisser un temps, réagir, réfléchir, peut-être faire contrepoids pour se retrouver sur moi et agir, j’ouvrais la marche afin de lui énoncer mes intentions, ma manière et créer ainsi un climat de confiance.
Qu’est-ce qu’elle est belle…
A ces mots, mes lèvres vinrent se mêler aux siennes, l’une de mes mains gagnant sa cuisse nue pour la caresser d’une douceur certaine, tirant légèrement dessus au cas où elle souhaite retourner la donne. Elle avait le choix. Le choix entre prendre le dessus, rester en dessous ou alterner, de temps à autres. Peu m’importe… Je n’ai jamais été difficile avec ce genre de choses. Je fais partis de ces gens qui prennent plaisir à donner plaisir à autrui.
C’est un débat intérieur qui se déroulait en mon esprit alors que je me laissais mordiller, fermant les yeux à ses paroles, mes doigts gagnant du bout des doigts ma baguette, d’une main. Mon sourire avait disparu, vaguement, de par la surprise. Pour autant, je ne m’avouais pas vaincu, loin de là. En réalité, ce retournement de situation ne me plaisait pas. Je ne suis pas adepte du contrôle, je suis facilement capable de lâcher prise, non, en réalité, c’est plus pour mon intégrité que j’avais un doute en l’instant.
Je laissais son contact se faire, arrachant juste ma baguette au dernier moment. Les seuls sortilèges informulés que je suis capable de prononcer correctement… Les illusions… C’était un geste simple, et épris d’une tendresse certaine. La lumière changeait d’aspect, la sensation du sol sous nos pieds, l’odeur aussi, alors que nous étions désormais au beau milieu de ce champ de fleurs, animé par les lueurs de minuit, la pleine lune éclairant nos visages de manière plus pâle, dansant autour de nous les ectoplasmes représentant un écosystème animalier assez diversifié, sans s’occuper de nous, le clapotis des vagues au loin apportant une sensation de calme, d’apaisement.
Ainsi, j’avais réussi à me mettre dans mon élément et respecter une part du sien, la nuit, notamment, les odeurs se mélangeant entre celles de nos corps, des fleurs, du bois derrière nous et de la mer au loin, créant un ensemble harmonieux et construit digne des plus grands paysages de la littérature romantique. Mes doigts vinrent lentement effleurer la joue de la rousse, le mur derrière moi étant désormais un arbre, au beau milieu du chemin, mais étrangement un bel arbre, le sol derrière nous recueillant une belle et douce couverture, alors que je la repoussais lentement pour laisser naître une dualité.
Elle semble avoir besoin de quelque chose de bestial. Et en même temps, si ce jeu s’anime trop, elle pourrait abandonner le contrôle à sa part vampire… Trouver l’équilibre n’est jamais quelque chose de simple avec les inconnus, mais bon. Je me contenterais de faire de mon mieux. L’une de mes mains se dirigeait au bas de son dos, assez brusque, venant chercher l’un des points d’équilibre, entre le haut des cuisses et le bas des fesses pour la faire chavirer lentement en la maintenant par le dos et l’accompagner lentement au sol.
Le premier geste était plus franc, d’un aspect plus technique et brusque, le second, plus tendre, à la fois protecteur et bienveillant. Ainsi, l’un de mes coudes vint se poser prêt de sa tête, prenant soin de ne pas écraser ses cheveux, mes genoux autour de ses hanches, mon minois venant se nicher en son cou pour y déposer quelques baisers. J’avais décidé d’ignorer sa question. Peut-être pour la frustrer. Peut-être par amour du silence. Mais surtout pour lui faire comprendre que ce qu’elle est ne m’arrête pas et que je ne la juge pas.
Mes lèvres effleuraient ses clavicules, lentement, venant lentement mordiller le tissu de son soutien-gorge avant de s’affaisser vers l’épicentre qu’est son nombril, titillant l’orifice du bout du nez tout en tirant lentement sur son pantalon de par ses hanches pour l’en séparer, ou du moins l’abandonner à mi-cuisse, un nouveau mordillement venant s’offrir à son sous-vêtement, démontrant d’une part une certaine impatience, une excitation, mais aussi un respect du temps, et de la valeur qu’il apporte à cet instant, cherchant à lui faire bien comprendre par cela que j’irai à son rythme, ne m’approchant pas trop de cette part de son corps sujette à débat, me contentant de descendre, plus encore, pour finir de la séparer du vêtement qui recouvrait ses hanches, des allures princières se présentant à moi alors que dans la foulée je la séparais de ses chaussures, un lent et tendre baiser venant se déposer à sa cheville.
Une nouvelle signification. « Si tu le souhaite, je suis à toi ». A la fois une invitation et une forme d’asservissement, une façon de lui permettre de faire, ou de ne pas faire, remontant lentement au visage de la jeune femme pour lui laisser un temps, réagir, réfléchir, peut-être faire contrepoids pour se retrouver sur moi et agir, j’ouvrais la marche afin de lui énoncer mes intentions, ma manière et créer ainsi un climat de confiance.
Qu’est-ce qu’elle est belle…
A ces mots, mes lèvres vinrent se mêler aux siennes, l’une de mes mains gagnant sa cuisse nue pour la caresser d’une douceur certaine, tirant légèrement dessus au cas où elle souhaite retourner la donne. Elle avait le choix. Le choix entre prendre le dessus, rester en dessous ou alterner, de temps à autres. Peu m’importe… Je n’ai jamais été difficile avec ce genre de choses. Je fais partis de ces gens qui prennent plaisir à donner plaisir à autrui.
- InvitéInvité
Re: [averti] Là où nos sens s'éveillent |ft Svein
Mer 16 Jan 2019 - 20:02
Là où nos sens s'éveillent
Il y a une part d’elle qui sait que ce qu’elle est en train de faire est mal. Après tout, elle était assez grande pour savoir se contrôler, assez intelligente pour se rappeler qu’infliger de la souffrance à autrui n’était pas conseillé. Déjà, parce qu’elle était certaine qu’un jour, ça se retournerai contre elle. Ensuite, parce que même si Wolfgang avait déjà été voir ailleurs alors qu’ils étaient ensemble depuis peu n’était pas une raison valable. Elle lui en voulait, certes, mais ne pouvait pas lui reprocher d’aller chercher l’affection qu’elle refusait de lui donner. Pourtant, elle avait trouvé le moyen de finir ici. Innocente à l’entrée de cette pièce, elle se retrouvait désormais face à un dilemme des plus concrets. Chair contre chair, l’idée que de coucher avec un autre garçon que son petit-ami n’était plus si grave qu’elle le pensait au départ. Parce que leur union instantanée n’engageait strictement rien, qu’elle serait toujours incapable de ressentir quoi que ce soit pour lui s’ils allaient au bout des choses, et qu’il est possible qu’ils ne se recroisent pas, ou alors, juste dans les couloirs à s’échanger un bonjour ou un regard timide, ayant connaissance de toutes les limites de l’autre, de ce qu’il était capable de ce qu’il avait fait, et se souvenant du plaisir qu’ils s’étaient procurés l’un à l’autre.
Elle venait d’autant plus de lui révéler cette part d’elle si profonde, qu’elle refoulait, s’estimant plus souvent sorcière que vampire. Comme si soudainement, elle prenait conscience de l’importance du sang de son père coulant dans ses douces veines. Elle aurait dû remarquer les expressions du visage de Svein à ce moment-là, elle qui manie si bien les émotions d’ordinaire. Si elle en avait pris conscience, l’étudiante aurait arrêté sa course en plein vol, serait redevenue la petite fille sage sans aucune sensation de force et d’adrénaline soudaine parcourant son corps. Sauf qu’elle n’avait rien vu. Aveugle à ce genre de choses, concentrée sur les images absurdes et érotiques qui lui passaient par la tête. Envoûtée par les allures rouges de cette salle, elle songe un instant être dans un rêve des plus malsains. Alors, ce n’est pas grave. Si ce n’est qu’un rêve, personne ne lui en voudra jamais. Sauf qu’elle était incapable de sombrer dans un quelconque sommeil, elle le savait bien. Et puis, d’une seconde à l’autre, tous ces étranges picotements le long de son échine semblaient disparaître peu à peu. Les couleurs devinrent beaucoup plus apaisantes, presque douces. Vinnie fut incapable de comprendre ce qu’il venait d’arriver. La seule chose dont elle était sûre, c’était que sans le rouge, toute cette passion s’était envolée. Oui, le désir était bel et bien là, mais il y avait quelque chose d’autre en plus : cette impression d’être de retour chez soi. D’accord, ce n’était pas tout à fait pareil que le Danemark, mais il y avait dans cette nature quelque chose qui le lui rappelait. Le paysage vert, le ciel étoilé de minuit qu’elle avait trop observé pour ne pas savoir reconnaître les étoiles qui y scintillaient, le bruit de l’eau, comme une caresse.
Son rythme cardiaque sembla baisser d’un cran, tandis que son regard plongeait à nouveau dans celui du jeune homme. Là, la demoiselle sourit, le laisse lui caresser la joue et la pousser en arrière. Elle se laisse faire, soumise à l’ambiance nouvelle, son échine incroyablement sensible lorsqu’il y glisse sa main jusqu’à sa fesse. D’un coup d’un seul, la rouquine semble si fragile, et en même temps, la nuit lui sied au teint, lui redonne son éclat de poupée, révèle ses pupilles brillantes. Et puis après cette chute qui lui semble durer trop longtemps, la demoiselle sent son corps heurter le sol. D’abord dur, il devient soudain comme un nuage moelleux sur lequel elle aurait souhaité rester durant des heures allongée, à réfléchir à ce que la vie lui réserve. Sauf qu’elle n’est pas seule. Son regard bleu l’envoûte à nouveau. Et alors qu’elle se laisser porter par toute la poésie que ce regard lui inspire, il l’abandonne momentanément. Elle se mordille la lèvre, ferme les yeux tandis qu’un soupir léger s’échappe de ses lèvres. Seule sa cage thoracique donne du mouvement à son corps, alors qu’elle s’accroche d’une main à la couverture sous son corps. Il ne le sait pas mais toutes ces caresses qu’il lui procure la rendent fébrile. Elle se concentre sur toutes les sensations ressenties, apprécie qu’il vienne titiller la peau de son ventre. En revanche, elle a l’impression d’être soudainement mal à l’aise quand il se décide de lui retirer son pantalon. Alors qu’elle ouvre à nouveau les yeux pour admirer le ciel pendant ce temps, le semble semble avoir été mis sur pause, et de sombres pensées commencent à l’habiter. Bien que toute cette scène soit délicieusement agréable, le visage d’un blond surgit dans son esprit et remue le fond de son âme. C’est ensuite une impression de honte et de culpabilité qui la hantent. Elle a beau avoir chaud en la présence de cette inconnu, savourer ses baisers et gestes protecteurs et habitués à parcourir le corps d’une femme, une part d’elle doute. Et elle se souvient de cette phrase entendue à la volée, « si tu doutes, c’est déjà trop tard. » Elle avait désormais l’intime conviction qu’être déjà à moitié nue face au bouclé était de trop. Mais il revient, parce qu’elle a décidé de garder le silence. Et quand il l’embrasse, elle répond, parce qu’elle adore cette sensation de ne plus avoir aucune frontière avec lui. Ses lèvres expertes qui s’emparent des siennes font sourire Vinnie. Ça n’a strictement rien à voir avec ce dont elle est habituée. Elle passe ses bras autour de la nuque du sorcier, se demande si ce n’est pas sa condition de semi-vampire qui le rend sensible à elle. Leurs pensées sont fausses, voilà ce qu’elle pense. Rien n’est réel, tout n’est qu’illusion. Mais qu’est-ce donc que de faire l’amour par illusion ? Rien ne vient du cœur. Elle ne peut pas perdre sa virginité juste parce qu’elle s’est retrouvée au mauvais endroit au mauvais moment.
Alors, quand il lui laisse une ouverture pour se décider, elle tente sa chance. Elle le repousse doucement, le renverse sur le côté pour prendre le dessus. Assise au dessus de lui dans une position dominante, la sang-mêlée l’observe. D’une main, elle vient lui caresser doucement la joue, admire sa barbe naissante. Elle brise enfin le silence qui les sépare. « On devrait pas faire ça. » C’était comme si celle qu’elle était revenait soudainement à la raison. Comme si l’ambiance de la nature avait réussi à couper un instant les effets de la salle ardente. Elle se pencha juste pour effleurer ses lèvres des siennes, lui se redressa pour venir s’asseoir à côté, attrapant dans un geste maladroit son pantalon posé par-là. Elle avait envie de changer d’avis. Culpabilité ou véritable désir ? Nul ne saurait le dire, mais elle évite désormais de le regarder pour ne pas craquer. Le souffle court, ses mains tremblent presque. « J’ai un petit-ami, dehors. Je peux pas lui faire ça. » Malgré elle, elle avoue que c’est par respect pour lui qu’elle ne le fait pas. Ironique, quand on observe de loin leur relation plus que platonique et inintéressante.
Elle venait d’autant plus de lui révéler cette part d’elle si profonde, qu’elle refoulait, s’estimant plus souvent sorcière que vampire. Comme si soudainement, elle prenait conscience de l’importance du sang de son père coulant dans ses douces veines. Elle aurait dû remarquer les expressions du visage de Svein à ce moment-là, elle qui manie si bien les émotions d’ordinaire. Si elle en avait pris conscience, l’étudiante aurait arrêté sa course en plein vol, serait redevenue la petite fille sage sans aucune sensation de force et d’adrénaline soudaine parcourant son corps. Sauf qu’elle n’avait rien vu. Aveugle à ce genre de choses, concentrée sur les images absurdes et érotiques qui lui passaient par la tête. Envoûtée par les allures rouges de cette salle, elle songe un instant être dans un rêve des plus malsains. Alors, ce n’est pas grave. Si ce n’est qu’un rêve, personne ne lui en voudra jamais. Sauf qu’elle était incapable de sombrer dans un quelconque sommeil, elle le savait bien. Et puis, d’une seconde à l’autre, tous ces étranges picotements le long de son échine semblaient disparaître peu à peu. Les couleurs devinrent beaucoup plus apaisantes, presque douces. Vinnie fut incapable de comprendre ce qu’il venait d’arriver. La seule chose dont elle était sûre, c’était que sans le rouge, toute cette passion s’était envolée. Oui, le désir était bel et bien là, mais il y avait quelque chose d’autre en plus : cette impression d’être de retour chez soi. D’accord, ce n’était pas tout à fait pareil que le Danemark, mais il y avait dans cette nature quelque chose qui le lui rappelait. Le paysage vert, le ciel étoilé de minuit qu’elle avait trop observé pour ne pas savoir reconnaître les étoiles qui y scintillaient, le bruit de l’eau, comme une caresse.
Son rythme cardiaque sembla baisser d’un cran, tandis que son regard plongeait à nouveau dans celui du jeune homme. Là, la demoiselle sourit, le laisse lui caresser la joue et la pousser en arrière. Elle se laisse faire, soumise à l’ambiance nouvelle, son échine incroyablement sensible lorsqu’il y glisse sa main jusqu’à sa fesse. D’un coup d’un seul, la rouquine semble si fragile, et en même temps, la nuit lui sied au teint, lui redonne son éclat de poupée, révèle ses pupilles brillantes. Et puis après cette chute qui lui semble durer trop longtemps, la demoiselle sent son corps heurter le sol. D’abord dur, il devient soudain comme un nuage moelleux sur lequel elle aurait souhaité rester durant des heures allongée, à réfléchir à ce que la vie lui réserve. Sauf qu’elle n’est pas seule. Son regard bleu l’envoûte à nouveau. Et alors qu’elle se laisser porter par toute la poésie que ce regard lui inspire, il l’abandonne momentanément. Elle se mordille la lèvre, ferme les yeux tandis qu’un soupir léger s’échappe de ses lèvres. Seule sa cage thoracique donne du mouvement à son corps, alors qu’elle s’accroche d’une main à la couverture sous son corps. Il ne le sait pas mais toutes ces caresses qu’il lui procure la rendent fébrile. Elle se concentre sur toutes les sensations ressenties, apprécie qu’il vienne titiller la peau de son ventre. En revanche, elle a l’impression d’être soudainement mal à l’aise quand il se décide de lui retirer son pantalon. Alors qu’elle ouvre à nouveau les yeux pour admirer le ciel pendant ce temps, le semble semble avoir été mis sur pause, et de sombres pensées commencent à l’habiter. Bien que toute cette scène soit délicieusement agréable, le visage d’un blond surgit dans son esprit et remue le fond de son âme. C’est ensuite une impression de honte et de culpabilité qui la hantent. Elle a beau avoir chaud en la présence de cette inconnu, savourer ses baisers et gestes protecteurs et habitués à parcourir le corps d’une femme, une part d’elle doute. Et elle se souvient de cette phrase entendue à la volée, « si tu doutes, c’est déjà trop tard. » Elle avait désormais l’intime conviction qu’être déjà à moitié nue face au bouclé était de trop. Mais il revient, parce qu’elle a décidé de garder le silence. Et quand il l’embrasse, elle répond, parce qu’elle adore cette sensation de ne plus avoir aucune frontière avec lui. Ses lèvres expertes qui s’emparent des siennes font sourire Vinnie. Ça n’a strictement rien à voir avec ce dont elle est habituée. Elle passe ses bras autour de la nuque du sorcier, se demande si ce n’est pas sa condition de semi-vampire qui le rend sensible à elle. Leurs pensées sont fausses, voilà ce qu’elle pense. Rien n’est réel, tout n’est qu’illusion. Mais qu’est-ce donc que de faire l’amour par illusion ? Rien ne vient du cœur. Elle ne peut pas perdre sa virginité juste parce qu’elle s’est retrouvée au mauvais endroit au mauvais moment.
Alors, quand il lui laisse une ouverture pour se décider, elle tente sa chance. Elle le repousse doucement, le renverse sur le côté pour prendre le dessus. Assise au dessus de lui dans une position dominante, la sang-mêlée l’observe. D’une main, elle vient lui caresser doucement la joue, admire sa barbe naissante. Elle brise enfin le silence qui les sépare. « On devrait pas faire ça. » C’était comme si celle qu’elle était revenait soudainement à la raison. Comme si l’ambiance de la nature avait réussi à couper un instant les effets de la salle ardente. Elle se pencha juste pour effleurer ses lèvres des siennes, lui se redressa pour venir s’asseoir à côté, attrapant dans un geste maladroit son pantalon posé par-là. Elle avait envie de changer d’avis. Culpabilité ou véritable désir ? Nul ne saurait le dire, mais elle évite désormais de le regarder pour ne pas craquer. Le souffle court, ses mains tremblent presque. « J’ai un petit-ami, dehors. Je peux pas lui faire ça. » Malgré elle, elle avoue que c’est par respect pour lui qu’elle ne le fait pas. Ironique, quand on observe de loin leur relation plus que platonique et inintéressante.
Codage par Libella sur Graphiorum
- InvitéInvité
Re: [averti] Là où nos sens s'éveillent |ft Svein
Mer 30 Jan 2019 - 11:29
Le silence est l’émerveillement et la malédiction du temps. Sans le silence, le son n’a aucune valeur, c’est un adage qu’on applique souvent à la vie. Sans la tristesse, la joie n’existe pas, sans la mort, la vie non plus. Ainsi instaurer et briser le silence me parait assez légitime en cet instant, bien que ses mots ne me plaisent guère, bien que je les respecte. Je dois avouer ne jamais réellement avoir compris le principe des relations exclusives, en ce sens où le corps est fait pour n’appartenir qu’à une âme, et une âme n’est faite pour n’appartenir qu’à un corps.
La dévotion est une façon de rassurer autrui et de combler un manque de confiance en soi, et donc quelque chose de… Malsain, je trouve. Mais soit, qui suis-je pour juger, ne pas respecter ? Elle parait gêner et reprendre constance, via cette illusion. Soit. Je n’aurais pas voulu coucher avec un corps dénué de volonté en tous les cas, ça n’a strictement aucun intérêt. Ainsi, en douceur, mes mains venaient lentement se glisser dans le dos de la jeune femme. Non pas que je ne respectais pas ses paroles ou quoi, mais étrangement, je ressentais une forme d’empathie envers elle en cet instant. Chose… Rare. Ces derniers temps.
« Nous ne sommes que deux inconnus qui s’offrent un peu de tendresse, un simple câlin, certes, avec peu de vêtements, mais nous pouvons nous rhabiller si tu te sens mal à l’aise. »
L’objectif était clairement de la dédouaner de tout cela, lui offrir une porte de sortie, à la fois un échappatoire à cette situation et une ouverture sur une autre. Si elle ne refoulait que maintenant ses pulsions, c’est bien que son esprit n’en avait pas trouvé la force, et je ressentais en cela son égarement… C’est peut-être ce qui nous rapproche. J’ai l’impression d’être auprès de quelqu’un d’aussi perdu que moi. Ainsi, me retrouvant assis, la jeune femme sur moi, le désir semblait de mon côté peu à peu se remplacer par la tendresse.
Je fais peut être un peu n’importe quoi, mais dans le fond, je crois que je souhaite un peu le meilleur à tout le monde.
« Si je rompt cette illusion, celle de cette maudite salle reviendra, alors je suppose qu’on ferait mieux… De… Je ne sais pas, discuter un peu, de choses un peu nulles. Le désir est souvent alimenté par le mystère, la curiosité, le besoin de découvrir. Alors tant que nous sommes en cette trêve face à nos pulsions, le mieux pour se prémunir du retour serait de nous dévoiler, non ? »
Je laissais un temps, avant de me laisser tomber lentement en arrière pour rompre se contact sans pour autant la repousser, mon regard se plongeant vers ces étoiles illusoires, illuminant quelque peu mon regard.
« Je m’appelle Svein, Svein Haugen, j’étudie les arts et spectacles. J’étais à Durmstrang auparavant, et là… Je suis en cinquième année. J’aime beaucoup la nature et la musique. J’envisage de devenir musicien professionnel, écrivain ou réalisateur, je ne sais pas encore, la seule magie que j’exerce bien se situe en ma capacité à créer de puissantes illusions, notamment en littérature magique, où la plupart de mes personnages peuvent prendre vie à travers ma magie et disposer de leur propre conscience. »
Ma voix était assez monotone, vraisemblablement, je semblais me contenir aussi, détournant mes pulsions sur les rues de nos vies. Ou plutôt des miennes en l’instant, traversant l’avenue des regrets, frappant en douceur à la porte de l’abstrait qui pourtant nous encercle déjà en l’instant.
La dévotion est une façon de rassurer autrui et de combler un manque de confiance en soi, et donc quelque chose de… Malsain, je trouve. Mais soit, qui suis-je pour juger, ne pas respecter ? Elle parait gêner et reprendre constance, via cette illusion. Soit. Je n’aurais pas voulu coucher avec un corps dénué de volonté en tous les cas, ça n’a strictement aucun intérêt. Ainsi, en douceur, mes mains venaient lentement se glisser dans le dos de la jeune femme. Non pas que je ne respectais pas ses paroles ou quoi, mais étrangement, je ressentais une forme d’empathie envers elle en cet instant. Chose… Rare. Ces derniers temps.
« Nous ne sommes que deux inconnus qui s’offrent un peu de tendresse, un simple câlin, certes, avec peu de vêtements, mais nous pouvons nous rhabiller si tu te sens mal à l’aise. »
L’objectif était clairement de la dédouaner de tout cela, lui offrir une porte de sortie, à la fois un échappatoire à cette situation et une ouverture sur une autre. Si elle ne refoulait que maintenant ses pulsions, c’est bien que son esprit n’en avait pas trouvé la force, et je ressentais en cela son égarement… C’est peut-être ce qui nous rapproche. J’ai l’impression d’être auprès de quelqu’un d’aussi perdu que moi. Ainsi, me retrouvant assis, la jeune femme sur moi, le désir semblait de mon côté peu à peu se remplacer par la tendresse.
Je fais peut être un peu n’importe quoi, mais dans le fond, je crois que je souhaite un peu le meilleur à tout le monde.
« Si je rompt cette illusion, celle de cette maudite salle reviendra, alors je suppose qu’on ferait mieux… De… Je ne sais pas, discuter un peu, de choses un peu nulles. Le désir est souvent alimenté par le mystère, la curiosité, le besoin de découvrir. Alors tant que nous sommes en cette trêve face à nos pulsions, le mieux pour se prémunir du retour serait de nous dévoiler, non ? »
Je laissais un temps, avant de me laisser tomber lentement en arrière pour rompre se contact sans pour autant la repousser, mon regard se plongeant vers ces étoiles illusoires, illuminant quelque peu mon regard.
« Je m’appelle Svein, Svein Haugen, j’étudie les arts et spectacles. J’étais à Durmstrang auparavant, et là… Je suis en cinquième année. J’aime beaucoup la nature et la musique. J’envisage de devenir musicien professionnel, écrivain ou réalisateur, je ne sais pas encore, la seule magie que j’exerce bien se situe en ma capacité à créer de puissantes illusions, notamment en littérature magique, où la plupart de mes personnages peuvent prendre vie à travers ma magie et disposer de leur propre conscience. »
Ma voix était assez monotone, vraisemblablement, je semblais me contenir aussi, détournant mes pulsions sur les rues de nos vies. Ou plutôt des miennes en l’instant, traversant l’avenue des regrets, frappant en douceur à la porte de l’abstrait qui pourtant nous encercle déjà en l’instant.
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