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Fantômes du passé [Raina]
Dim 20 Jan 2019 - 17:54
J’aime varier les plaisirs. C’est pour cette raison que ce soir j’ai décidé de délaisser les bars de Myrddin Wylth District au profit d’un bar sorcier niché au cœur de la partie moldue de la ville. Je trouve que l’ambiance mystérieuse du filet du diable me correspond bien et lorsque j’étais étudiant à Hungcalf, je ne manquais jamais d’en repartir en charmante compagnie. Pourtant ce soir je ne cherche pas à séduire. Il y a bien une charmante créature qui a attiré mon regard et occupe mes pensées mais, une fois n’est pas coutume, je n’ai pas dans l’idée de partager ses draps cette nuit. L’air de rien, je sirote le cocktail qu’elle m’a servi quelques instants plus tôt. Je l’ai immédiatement reconnue lorsque j’ai croisé son regard et ce malgré le prénom inscrit sur son badge différent de celui dont je me souviens. Un sourire, un remerciement, je n’ai rien laissé paraître, préférant l’observer discrètement avant de prendre une décision. Elle ne semble pas m’avoir reconnu mais elle peut tout aussi bien jouer la comédie comme moi. Mon verre terminé, je laisse quelques gallions sur la table avant de m’en aller sans chercher à profiter davantage des plaisirs que cette soirée avait à offrir.
Dissimulé dans un renfoncement, j’attends patiemment à la sortie de l’établissement. Il ne faut pas longtemps à cette apparition du passé pour quitter les lieux à son tour. Un sortilège de désillusion camoufle ma présence et pour me faire encore plus discret, je me métamorphose en lynx pour étouffer le son de mes pas. Je suis la belle à travers les rues d’Inverness, prenant bien soin de ne pas me faire repérer. Sans le savoir elle me conduit jusqu’à son appartement, un petit studio dans lequel je me faufile avant qu’elle ne referme la porte. Je prends bien soin de rester dans son dos pour éviter qu’elle me repère et je comprends qu’elle m’avait bien reconnu lorsque je la vois sortir sa baguette d’une malle qui semble servir aussi de table basse pour verrouiller la porte avec un sortilège en complément du tour de clef qu’elle a donné. Je profite qu’elle soit partie dans la salle de bain pour reprendre forme humaine. Je l’entends faire couler de l’eau tandis que je vais prendre sa baguette qu’elle a déposée. Je dissipe finalement mon sortilège de désillusion et m’assieds sur le canapé pour l’attendre. Lorsqu’elle revient dans la pièce principale, je prends la parole d’un ton neutre.
- Raina ? C’est comme ça que tu te fais appeler maintenant ? Je préférais Ligaya.
Surprise, elle recule d'un pas et lance un regard furtif du côté de sa baguette qu'elle constate absente. Elle grimace mais ne me perd pas des yeux. Elle tente visiblement de garder son calme et de jouer l'innocence mais ma présence la perturbe de toute évidence bien plus qu'elle ne souhaite le montrer.
- Vous n'avez rien à faire ici, souffle-t-elle tentant de croire en son propre jeu d'actrice, bien moins bon qu’au bar tout à l’heure.
Mon regard se fait dur, presque menaçant. Je n’ai pas vraiment l’intention de lui faire du mal ou quoi que ce soit mais un soupçon de désir de vengeance me pousse à lui faire peur.
- Arrête de faire semblant. Je sais que tu te souviens de moi.
Elle me regarde avec insistance. Pense-t-elle vraiment que je ne vais pas remarquer qu’elle se déplace lentement vers la porte d’entrée ? D’ailleurs je me demande bien comment elle compte l’ouvrir sans sa baguette maintenant qu’elle l’a elle-même scellée. Son ton se fait inquisiteur, vaine tentative pour camoufler sa peur.
- Qu’est-ce que tu veux ?
Je la suis du regard sans chercher à l’empêcher d’atteindre la porte.
- Ce que je veux ? J’ai pas encore décidé.
Peut-être un peu cruellement, je la laisse tenter d’ouvrir la porte dans une vaine tentative de fuite et constater qu’elle s’est elle-même piégée en cherchant à se protéger. Dans le même élan je me lève, pointant ma baguette dans sa direction.
- Brachialigo !
Les bras liés par mon sortilège, la fugitive est désormais entièrement à ma merci. Je m’approche d’un pas lent, prenant mon temps sans me soucier de la peur dans ses yeux. Penchant légèrement la tête sur le côté, je lève la main pour ramener délicatement ses cheveux derrière son oreille.
- Donne-moi une seule bonne raison de ne pas te dénoncer.
Dissimulé dans un renfoncement, j’attends patiemment à la sortie de l’établissement. Il ne faut pas longtemps à cette apparition du passé pour quitter les lieux à son tour. Un sortilège de désillusion camoufle ma présence et pour me faire encore plus discret, je me métamorphose en lynx pour étouffer le son de mes pas. Je suis la belle à travers les rues d’Inverness, prenant bien soin de ne pas me faire repérer. Sans le savoir elle me conduit jusqu’à son appartement, un petit studio dans lequel je me faufile avant qu’elle ne referme la porte. Je prends bien soin de rester dans son dos pour éviter qu’elle me repère et je comprends qu’elle m’avait bien reconnu lorsque je la vois sortir sa baguette d’une malle qui semble servir aussi de table basse pour verrouiller la porte avec un sortilège en complément du tour de clef qu’elle a donné. Je profite qu’elle soit partie dans la salle de bain pour reprendre forme humaine. Je l’entends faire couler de l’eau tandis que je vais prendre sa baguette qu’elle a déposée. Je dissipe finalement mon sortilège de désillusion et m’assieds sur le canapé pour l’attendre. Lorsqu’elle revient dans la pièce principale, je prends la parole d’un ton neutre.
- Raina ? C’est comme ça que tu te fais appeler maintenant ? Je préférais Ligaya.
Surprise, elle recule d'un pas et lance un regard furtif du côté de sa baguette qu'elle constate absente. Elle grimace mais ne me perd pas des yeux. Elle tente visiblement de garder son calme et de jouer l'innocence mais ma présence la perturbe de toute évidence bien plus qu'elle ne souhaite le montrer.
- Vous n'avez rien à faire ici, souffle-t-elle tentant de croire en son propre jeu d'actrice, bien moins bon qu’au bar tout à l’heure.
Mon regard se fait dur, presque menaçant. Je n’ai pas vraiment l’intention de lui faire du mal ou quoi que ce soit mais un soupçon de désir de vengeance me pousse à lui faire peur.
- Arrête de faire semblant. Je sais que tu te souviens de moi.
Elle me regarde avec insistance. Pense-t-elle vraiment que je ne vais pas remarquer qu’elle se déplace lentement vers la porte d’entrée ? D’ailleurs je me demande bien comment elle compte l’ouvrir sans sa baguette maintenant qu’elle l’a elle-même scellée. Son ton se fait inquisiteur, vaine tentative pour camoufler sa peur.
- Qu’est-ce que tu veux ?
Je la suis du regard sans chercher à l’empêcher d’atteindre la porte.
- Ce que je veux ? J’ai pas encore décidé.
Peut-être un peu cruellement, je la laisse tenter d’ouvrir la porte dans une vaine tentative de fuite et constater qu’elle s’est elle-même piégée en cherchant à se protéger. Dans le même élan je me lève, pointant ma baguette dans sa direction.
- Brachialigo !
Les bras liés par mon sortilège, la fugitive est désormais entièrement à ma merci. Je m’approche d’un pas lent, prenant mon temps sans me soucier de la peur dans ses yeux. Penchant légèrement la tête sur le côté, je lève la main pour ramener délicatement ses cheveux derrière son oreille.
- Donne-moi une seule bonne raison de ne pas te dénoncer.
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Re: Fantômes du passé [Raina]
Dim 20 Jan 2019 - 22:38
☾ T’es un amour. masque imbibé de son éternel sourire de façade et de ses traits chargés de faux-semblants.vite. elle a le palpitant qui agonise la douce. elle feint l’urgence pour quitter le filet du diable avant la fin de son service et s’abandonne dans l’obscurité aveuglante des rues d’Inverness. ce visage. elle se souvient de chaque expression, de chaque ligne comme un souvenir amer. elle l’a servi comme une inconnue et son étranger. il ne l’a pas reconnue.stupidepetite chose. évidemment que si, sinon pourquoi tu te serais mise à courir comme ça princesse ? c’est le souffle haletant que raina s’immisce dans son petit studio miteux placé en plein centre du quartier moldu. il faut qu’elle respire. douce paranoïa qui circule malgré elle, pulse sa pression artérielle et accélère son rythme cardiaque. trop tard. elle pense être en sécurité la douce. à l’abris des regards. il n’en ait rien. luigi. il est là, devant elle et ses prunelles la foudroient sur place. le temps. il l’a rattrape. vous n’avez rien à faire ici – souffle-t-elle, incertaine. tentative névrosée d’échapper à cette ombre du passé. arrête de faire semblant. je sais que tu te souviens de moi. comme au premier jour. elle n’oublie jamais un visage raina. oublier c’est donner une infini d’opportunités à la vie de reprendre ce qui lui revient de droit. qu’est-ce que tu veux ? le masque tombe et la silhouette légère de la r(a)in(e) tente de se frayer un chemin pour s’échapper. elle ne le quitte pas du regard, pas une seule seconde et lui, ne bouge pas d’un cil, tel un lion apprivoisant sa proie. Ce que je veux ? J’ai pas encore décidé. nonchalance et flegme qui ne rassurent pas la belle qui s’offre ce court moment de doute pour se jeter sur la porte (ensorcelée par ses soins), en vain. liberté toujours éphémère. Brachialigo. prisonnière de sa propre vie. éternelle boucle. elle recule d’un pas la douce se retrouvant rapidement contre le mur face aux iris presque meurtrières de son assaillant. main aventurière qui s’empare d’une de ses boucles. Donne-moi une seule bonne raison de ne pas te dénoncer. respiration coupée et la palpitant qui s’enlise. elle reste là, incapable de bouger. liens serrés et ses jambes fragiles ne la portent presque plus. pourquoi tu ferais ça, luigi ? haine à son égard qu'elle refuse de comprendre la douce. question qu'elle pose mais dont elle redoute la réponse. écho qui ne laisse aucune place à l’incertitude. Pourquoi pas ? elle secoue la tête et dégage la main de son souvenir, sa mèche rebelle tombant à nouveau le long de son visage et tente de reprendre en prestance malgré les liens. Tu ne sais rien du tout – souffle-t-elle une once de désinvolture dans la voix. elle n’a pas fait tout ça pour se retrouver en prison, ou pire. Tu es sure ? ce même doute qui la dévore. elle se mord la lèvre inférieure emprise au clair-obscur et contourne calmement son interlocuteur. Il faut qu’elle s’assoie, sans ça ses jambes l'abandonneront. Elle prend place sur le canapé et tends ses bras liés vers Luigi qui ne la quitte pas du regard. chacun de ses faits et gestes semblent analyser avec une minutie qu’elle-même jalouserait. libère-moi. silence presque implorant. s’il te plait.
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Re: Fantômes du passé [Raina]
Lun 21 Jan 2019 - 11:41
Je ne me savais pas rancunier avant ce soir. Pourtant je ressens un brin de satisfaction coupable alors que je la vois pâlir. Mon regard sombre la suit lentement tandis qu’elle gagne le canapé. Je la laisse faire. Que pourrait-elle tenter de toute façon. Elle s’est elle-même enfermée et sans sa baguette toute fuite lui est impossible. Mon sortilège qui la ligote suffit à lui ôter toute autre échappatoire. La peur que je lis dans ses yeux alors qu’elle me supplie vient entamer ma résolution. Non, c’est trop facile. Je ne cèderai pas maintenant, pas avant d’avoir eu des réponses à mes questions, pas avant de savoir si elle regrette au moins un peu de s’être ainsi servie de moi. Je m’approche, le regard fixé sur elle, indéfinissable. Je me penche sur elle, menaçant, et pose mes mains de part et d’autre de ses épaules sur le dossier du canapé. Elle semble avoir repris des couleurs à présent que le sol ne risque plus de se dérober sous ses pieds mais je n’en ai pas encore fini.
- Qu’est-ce que j’y gagne ?
- Une conscience ?
Je hausse les sourcils, laissant échapper un léger rire sarcastique.
- Une conscience ? Parce que t’en a eu une toi quand j’ai passé deux nuits en prison pour toi ?
Il m’avait fallu du temps à l’époque pour comprendre ce qui se passait, pour assembler les pièces du puzzle. Parce qu’elle avait choisi la fuite, sa culpabilité était devenue évidente pour les autorités qui enquêtaient sur le meurtre de son fiancé. Et parce qu’elle m’avait désigné comme alibi, j’étais devenu le complice idéal. Le veritaserum a vraiment un goût dégueulasse et la pire gueule de bois ne m’a jamais laissé aussi mal. Et malgré ça, j’avais déployé tous mes talents de manipulateur pour ne dire que ce que je voulais bien qu’ils comprennent. Probablement ce qui m’avait valu ce mal de crâne.
- Je me répèterai pas Ligaya. Donne-moi une seule bonne raison de ne pas te faire payer.
La peur a laissé la place à l’incompréhension dans ses yeux. Visiblement elle ignore les conséquences de son mensonge.
- De quoi tu parles ?
Toujours penché sur elle dans la même attitude menaçante, c’est d’un ton presque trop calme pour que ce soit bon signe que je réponds.
- Je parle de la complicité de meurtre qu’on m’a collée sur le dos y a sept ans.
- Qu’est-ce que j’y gagne ?
- Une conscience ?
Je hausse les sourcils, laissant échapper un léger rire sarcastique.
- Une conscience ? Parce que t’en a eu une toi quand j’ai passé deux nuits en prison pour toi ?
Il m’avait fallu du temps à l’époque pour comprendre ce qui se passait, pour assembler les pièces du puzzle. Parce qu’elle avait choisi la fuite, sa culpabilité était devenue évidente pour les autorités qui enquêtaient sur le meurtre de son fiancé. Et parce qu’elle m’avait désigné comme alibi, j’étais devenu le complice idéal. Le veritaserum a vraiment un goût dégueulasse et la pire gueule de bois ne m’a jamais laissé aussi mal. Et malgré ça, j’avais déployé tous mes talents de manipulateur pour ne dire que ce que je voulais bien qu’ils comprennent. Probablement ce qui m’avait valu ce mal de crâne.
- Je me répèterai pas Ligaya. Donne-moi une seule bonne raison de ne pas te faire payer.
La peur a laissé la place à l’incompréhension dans ses yeux. Visiblement elle ignore les conséquences de son mensonge.
- De quoi tu parles ?
Toujours penché sur elle dans la même attitude menaçante, c’est d’un ton presque trop calme pour que ce soit bon signe que je réponds.
- Je parle de la complicité de meurtre qu’on m’a collée sur le dos y a sept ans.
- InvitéInvité
Re: Fantômes du passé [Raina]
Jeu 14 Fév 2019 - 13:57
☾ murmure sourd d’un passé qui n’est plus et que la douce pensait envolé à jamais. elle se trompait. ce sont bien les mêmes traits qui après des années la dévisagent avec un mépris non dissimulé. Et pour cause, la sentence tombe. Parce que t’en as eu une toi une conscience quand j’ai passé deux nuits en prison pour toi ? l’incertitude abiment les iris sombres de la bohème. souvenirs occultés. le néant. de quoi tu parles ? elle s’accroche à des bribes. souvenirs habituellement limpides qui aujourd’hui semblent nuageux. ses prunelles s’accrochent à celles, assassines de Luigi, pour y caresser une réponse. ça ne manque pas. Je parle de la complicité de meurtre qu’on m’a collée sur le dos y a sept ans. mots lourds de sens. mots qui agissent comme des lames de rasoir qui lui lacéreraient la peau avec poésie. elle écarquille les yeux et tentes de faire le tri dans son esprit. évidemment. mensonge. doux mensonge qui a lui permis de s’échapper. mensonge qu’elle avait jugé dérisoire à l’époque dénué de gravité compte tenu de ce qu’on lui reprochait. jeune idiote que la peur tétanisait. luigi la surplombe toujours. Mâle alpha qui demande son dû… après tant d’années. regard hagard que la douce laisse plonger corps et âme dans l’évidence. Je n’avais aucune idée de tout ça – lui souffle-t-elle sincère malgré l’amertume que ses souvenirs réveillaient en elle. Tu ne réponds pas à ma question Ligaya. regard qui lui foudroie l’âme à nouveau. glacial. la rein(a) appuie pourtant son idée, tâtonnant de son âme égarée les quelques souvenirs communs qu’ils avaient partagés. J’ai pris peur. J’étais qu’une gamine qui venait de voir sa vie s’effondrer – cherche-t-elle à l’amadouer ? seules ses années de fuites pourraient en témoigner. Son bourreau se recule de quelques centimètres. Ses traits se veulent moins menaçants. Tu l’as tué ? quel enfer. les traits de la douce se figent. question qui lui a longtemps soulevé l’âme et qui n’a fait que la hanter ces dernières années. elle se mord la lèvre inférieure et baisse les yeux s’offrant le sol comme simple horizon. elle n’est pas en position de monnayer. que lui reste-t-il, à part la vérité ? Je n’en ai aucune idée – syllabes qui s’éclatent sur le parquet brossé. des années à douter.
- InvitéInvité
Re: Fantômes du passé [Raina]
Sam 16 Fév 2019 - 21:57
Je m’adoucis devant sa détresse, incapable de maintenir le rôle du méchant plus longtemps. Je ne vais pas lui faire de mal. Je ne vais pas me venger de ces deux nuits en prison, ou de son frère qui n’avait pas apprécié de découvrir qu’elle avait perdu sa pureté dans mes draps. Je n’en ai jamais eu l’intention. Je lâche un soupir et m’assois sur le canapé à côté d’elle.
- Tu t’es mise dans un sacré pétrin on dirait.
Elle prend son visage entre ses mains et ferme les yeux.
- Et je t'ai fait tomber avec moi. Je suis réellement désolée Luigi.
Son accablement achève de faire tomber mon masque froid qui s’effritait déjà. Ses regrets, c’est tout ce que je demandais. Je tends le bras et le passe doucement autour de ses épaules pour l’attirer à moi.
- Hey t’en fais pas… deux nuits en cellule c’est pas ça qui m’a tué.
Elle se détend un peu sans pour autant se départir tout à fait de sa méfiance. Elle relève les yeux vers moi après avoir jeté un rapide coup d’œil à la petite chambre qui lui sert d’appartement.
- Qu'est-ce que tu comptes faire maintenant ?
J’hésite à lui répondre tout de suite. J’ai encore des questions à lui poser. Mais l’inquiétude dans son regard me décide à la rassurer.
- Je compte pas te dénoncer si c’est ta question.
Elle tend alors à nouveau vers moi ses mains liées par mon sortilège.
- S'il te plaît. Je répondrai à toutes tes questions mais je ne supporte pas d'être prisonnière.
- Désolé, j’avais oublié, dis-je sur un ton d’excuse.
Je reprends aussitôt ma baguette pour lancer un finite incantatem. Puis j’ajoute dans la foulée.
- Comment tu savais que je te couvrirais ?
- Je l'ignorais, mais t'étais différent.
Je hoche simplement la tête. Elle avait plutôt eu du cran pour une « gamine dont la vie venait de s’effondrer ». Gardant le silence quelques instants, je parcours la pièce du regard. Quelques mètres carrés seulement, pas vraiment de décoration, seulement le strict nécessaire. Lorsque je repose mon regard sur la belle je demande, sincèrement concerné.
- Et maintenant, comment tu t’en sors ? T’as besoin d’argent ou d’autre chose ?
- Tu t’es mise dans un sacré pétrin on dirait.
Elle prend son visage entre ses mains et ferme les yeux.
- Et je t'ai fait tomber avec moi. Je suis réellement désolée Luigi.
Son accablement achève de faire tomber mon masque froid qui s’effritait déjà. Ses regrets, c’est tout ce que je demandais. Je tends le bras et le passe doucement autour de ses épaules pour l’attirer à moi.
- Hey t’en fais pas… deux nuits en cellule c’est pas ça qui m’a tué.
Elle se détend un peu sans pour autant se départir tout à fait de sa méfiance. Elle relève les yeux vers moi après avoir jeté un rapide coup d’œil à la petite chambre qui lui sert d’appartement.
- Qu'est-ce que tu comptes faire maintenant ?
J’hésite à lui répondre tout de suite. J’ai encore des questions à lui poser. Mais l’inquiétude dans son regard me décide à la rassurer.
- Je compte pas te dénoncer si c’est ta question.
Elle tend alors à nouveau vers moi ses mains liées par mon sortilège.
- S'il te plaît. Je répondrai à toutes tes questions mais je ne supporte pas d'être prisonnière.
- Désolé, j’avais oublié, dis-je sur un ton d’excuse.
Je reprends aussitôt ma baguette pour lancer un finite incantatem. Puis j’ajoute dans la foulée.
- Comment tu savais que je te couvrirais ?
- Je l'ignorais, mais t'étais différent.
Je hoche simplement la tête. Elle avait plutôt eu du cran pour une « gamine dont la vie venait de s’effondrer ». Gardant le silence quelques instants, je parcours la pièce du regard. Quelques mètres carrés seulement, pas vraiment de décoration, seulement le strict nécessaire. Lorsque je repose mon regard sur la belle je demande, sincèrement concerné.
- Et maintenant, comment tu t’en sors ? T’as besoin d’argent ou d’autre chose ?
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