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terminé ! (violent/hadès & perséphone) demi-morte et demi-coquette.
Mer 1 Mai 2019 - 10:59
demi-morte,
demi-coquette
demi-coquette
hadès & perséphone
Les examens de fin d’année arrivaient et la brune était particulièrement sereine : grâce à l’aide reçue de divers camarades et son talent inné dans la création de vêtements, l’orchidée était olympienne, une audace inaltérable. Outrecuidance tantôt aimé, tantôt détesté, les salles de cours ne seraient plus qu’un de ces amers songe, un délire comme un autre. Poussivement, la tornade Texane rangeait ses affaires. Depuis peu de temps, ses traits étaient apaisés, moins tirés par la fatigue : il fallait dire que l’on était aux petits soins avec le poison, de peur qu’elle ne claque. Sereine et calme, elle essayait d’être une meilleure personne. Guidée par son mentor, le rêve de la poupée se dessinait, les contours étaient de plus en plus nets comme les voiles d’un bateau qui rentrait au port. Bruit particulier de ses talons aiguilles contre le sol, l’orchidée se pavanait dans les couloirs, la tignasse au vent et le visage happé par une brise délicate. Sirène des abysses, à la recherche d’un endroit calme afin de se laisser aller au flot tumultueux de ses pensées.
Les salles de cours étaient occupées, tout comme la grande salle : s’étaient-ils tous donnés le mot ? Les espaces extérieurs l’étaient également et c’était presque avec dédain que la précieuse examinait les faibles amas d’êtres putrides. Rictus narquois aux pulpes, le serpent se retirait, immergée dans sa quête d’un endroit où elle serait seule. Munie de sa baguette magique, avec laquelle Laelia se rabibochait, l’orchidée déverrouillait une porte avant de pénétrer à l’intérieur. À son entrée, une ribambelle de bougies le long des murs s’allumaient, illuminant à la manière d’un éclair, toute la salle. Ancienne pièce de torture, la porte claquait derrière elle, mais pas de quoi la faire frémir, au même titre que les anciens instruments de torture, plus ou moins en état. Ça fera l’affaire. Faisant un aller-retour entre les petites fenêtres en hauteur et le bureau enfoncé dans un coin, la femme s’installait, le dos contre le mur, scène affreuse mais qui lui rappelait sensiblement des événements de son passé, désormais derrière elle.
Mallette ajustée à taille normale, Laelia en sortait une création, un ensemble de lingerie en dentelle rouge foncé, avec un détail au niveau de la taille, un ruban élégant et féminin. Cela faisait bien longtemps que la tornade ne portait plus de vêtements fabriqués par d’autres, ainsi, la fleur restait sensuelle en toutes circonstances : fauve, silhouette élancée, délice pour les iris et sûre d’elle. Les doigts qui dansaient, en harmonie avec l’artéfact magique, le bijou avançait, projet qui se concrétisait et une collection bientôt terminée, pour le plus grand contentement de la danseuse.
Les salles de cours étaient occupées, tout comme la grande salle : s’étaient-ils tous donnés le mot ? Les espaces extérieurs l’étaient également et c’était presque avec dédain que la précieuse examinait les faibles amas d’êtres putrides. Rictus narquois aux pulpes, le serpent se retirait, immergée dans sa quête d’un endroit où elle serait seule. Munie de sa baguette magique, avec laquelle Laelia se rabibochait, l’orchidée déverrouillait une porte avant de pénétrer à l’intérieur. À son entrée, une ribambelle de bougies le long des murs s’allumaient, illuminant à la manière d’un éclair, toute la salle. Ancienne pièce de torture, la porte claquait derrière elle, mais pas de quoi la faire frémir, au même titre que les anciens instruments de torture, plus ou moins en état. Ça fera l’affaire. Faisant un aller-retour entre les petites fenêtres en hauteur et le bureau enfoncé dans un coin, la femme s’installait, le dos contre le mur, scène affreuse mais qui lui rappelait sensiblement des événements de son passé, désormais derrière elle.
Mallette ajustée à taille normale, Laelia en sortait une création, un ensemble de lingerie en dentelle rouge foncé, avec un détail au niveau de la taille, un ruban élégant et féminin. Cela faisait bien longtemps que la tornade ne portait plus de vêtements fabriqués par d’autres, ainsi, la fleur restait sensuelle en toutes circonstances : fauve, silhouette élancée, délice pour les iris et sûre d’elle. Les doigts qui dansaient, en harmonie avec l’artéfact magique, le bijou avançait, projet qui se concrétisait et une collection bientôt terminée, pour le plus grand contentement de la danseuse.
(c) DΛNDELION
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Re: terminé ! (violent/hadès & perséphone) demi-morte et demi-coquette.
Mer 1 Mai 2019 - 15:46
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hadès & perséphone
Ancien serpent et ancien Grymm, tu n’as aucun mal à te faufiler dans le dédale du niveau inférieur. Tu ne devrais pas être ici -tu n’es plus étudiant après tout, viré comme un mal propre pour avoir osé essayer de sauver ton avenir. Pourtant, tu n’as eu aucun scrupule à enchanter tes pas pour qu’ils soient silencieux, pavanant dans les couloirs déserts comme le Roi du monde souterrain. Un Roi, oui, un roi arrogant et à la fierté mal placée, un roi qui connait aussi son royaume par cœur. Avec le temps, tu as même appris à reconnaître le souffle précipité des surveillants qui passaient par ici, ceux qui essayaient de t’attraper quand tu faisais le mur. Chaque recoin est ancré dans ta mémoire, et si la haine ne s’était pas imposée dans ton être, ce serait avec nostalgie que tu caresserais la moindre des fissures aux murs.
Pourquoi es-tu ici ? Tu ne le sais pas vraiment, ton bout de trottoir t’ennuyait surement trop aujourd’hui. Peut-être est-ce aussi à cause de la période de l’année, après tout cela fait presque un an jour pour jour que l’on t’a arraché ton royaume. Cela expliquerait aussi ton sourire mauvais et l’aura de colère froide qui t’entoure. Il ne faudrait juste une étincelle pour que tu craches ton venin.
Bientôt, tu arrives à une porte. Tu la connais aussi, cette lourde porte sombre. De ce qui est derrière, tu en avais récupéré quelques souvenirs -toujours désireux de faire une frayeur aux premières années ou à tes camarades de comptoir. Quelque chose cloche cependant. Un détail, un murmure de ton instinct, ta curiosité malsaine, tu ne sais pas ce qui te pousse à caresser la poignée du bout des doigts mais en sentant le métal froid sur ta peau -tu ne peux que l’actionner. La porte s’entrouvre alors, à ta plus grande surprise. Habituellement, elle est condamnée ou seulement occupée par des âmes égarées ou malsaines. Tu t’attends donc à avoir de la compagnie, ce qui n’était pas réellement dans tes plans mais qui pourrait te distraire un peu.
Avide de connaître l’étrange être qui voudrait se perdre ici, tu t’avances dans la pièce, t’imposant au milieu des cadavres métalliques. Ils sont moins nombreux que dans tes souvenirs, les instruments de torture ont sûrement été pillés peu à peu avec le temps.
Une tache rouge dans un coin attire ton regard. Tes yeux se lèvent et reconnaissent un ensemble de lingerie des plus attirants, intrigués, ils continuent leur chemin vers un visage. Soudainement, un grand sourire fleurit sur tes lèvres. Un bonheur perfide te prend quand tu reconnais le diable qui s’acharne au travail. « Laelia. » Le prénom glisse doucement sur ta langue alors que tu t’approches lentement d’elle. « Bien sûr, il n’y a que toi pour venir jouer à la poupée ici. » La moquerie s’invite dans ses mots, la simple vue de celle qui t’a été promise suffit pour faire naître un feu destructeur dans tes veines. Tu l’interromps dans son travail et cela te ravit. Elle semble si concentrée dessus, cela est presque attendrissant -si loin du démon que tu connais. « Tu te prépares déjà pour ton prochain fiancé ? » Ton menton désigne la lingerie, mettant volontairement en doute son travail. Laelia a toujours été jetée dans les bras d’autres hommes, du moins c’est comme cela qu’elle apparaît à tes yeux. Tu te rappelles les paroles cruelles que ton père a eues pour elle à l’annonce de vos fiançailles rompues. La rancœur n'est pas venu adoucir ta vision. La voir jouer ainsi avec la dentelle délicate... Tu te demandes quel homme aurait l'honneur de la voir ainsi, alors que toi tu n'as pu à peine que la regarder avec envie. Elle qui aurait pu être ta reine, tu te plais maintenant à vouloir la tourmenter.
Pourquoi es-tu ici ? Tu ne le sais pas vraiment, ton bout de trottoir t’ennuyait surement trop aujourd’hui. Peut-être est-ce aussi à cause de la période de l’année, après tout cela fait presque un an jour pour jour que l’on t’a arraché ton royaume. Cela expliquerait aussi ton sourire mauvais et l’aura de colère froide qui t’entoure. Il ne faudrait juste une étincelle pour que tu craches ton venin.
Bientôt, tu arrives à une porte. Tu la connais aussi, cette lourde porte sombre. De ce qui est derrière, tu en avais récupéré quelques souvenirs -toujours désireux de faire une frayeur aux premières années ou à tes camarades de comptoir. Quelque chose cloche cependant. Un détail, un murmure de ton instinct, ta curiosité malsaine, tu ne sais pas ce qui te pousse à caresser la poignée du bout des doigts mais en sentant le métal froid sur ta peau -tu ne peux que l’actionner. La porte s’entrouvre alors, à ta plus grande surprise. Habituellement, elle est condamnée ou seulement occupée par des âmes égarées ou malsaines. Tu t’attends donc à avoir de la compagnie, ce qui n’était pas réellement dans tes plans mais qui pourrait te distraire un peu.
Avide de connaître l’étrange être qui voudrait se perdre ici, tu t’avances dans la pièce, t’imposant au milieu des cadavres métalliques. Ils sont moins nombreux que dans tes souvenirs, les instruments de torture ont sûrement été pillés peu à peu avec le temps.
Une tache rouge dans un coin attire ton regard. Tes yeux se lèvent et reconnaissent un ensemble de lingerie des plus attirants, intrigués, ils continuent leur chemin vers un visage. Soudainement, un grand sourire fleurit sur tes lèvres. Un bonheur perfide te prend quand tu reconnais le diable qui s’acharne au travail. « Laelia. » Le prénom glisse doucement sur ta langue alors que tu t’approches lentement d’elle. « Bien sûr, il n’y a que toi pour venir jouer à la poupée ici. » La moquerie s’invite dans ses mots, la simple vue de celle qui t’a été promise suffit pour faire naître un feu destructeur dans tes veines. Tu l’interromps dans son travail et cela te ravit. Elle semble si concentrée dessus, cela est presque attendrissant -si loin du démon que tu connais. « Tu te prépares déjà pour ton prochain fiancé ? » Ton menton désigne la lingerie, mettant volontairement en doute son travail. Laelia a toujours été jetée dans les bras d’autres hommes, du moins c’est comme cela qu’elle apparaît à tes yeux. Tu te rappelles les paroles cruelles que ton père a eues pour elle à l’annonce de vos fiançailles rompues. La rancœur n'est pas venu adoucir ta vision. La voir jouer ainsi avec la dentelle délicate... Tu te demandes quel homme aurait l'honneur de la voir ainsi, alors que toi tu n'as pu à peine que la regarder avec envie. Elle qui aurait pu être ta reine, tu te plais maintenant à vouloir la tourmenter.
(c) DΛNDELION
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Re: terminé ! (violent/hadès & perséphone) demi-morte et demi-coquette.
Mer 1 Mai 2019 - 16:42
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hadès & perséphone
Ce sourire éternel gravé aux lèvres, encré dans sa chair lorsque le tissu précieux et luxueux glissait contre son derme typé. Lentement, les aiguilles dansaient, valsaient contre son épiderme, créant quelques perles d’hémoglobines sur la pulpe des doigts, s’échouant sur le bois obscur du bureau. Il n’y avait qu’elle pour trouver cet endroit apaisant, sûrement le silence qui lui faisait du bien (à défaut de l’angoisser autrefois). Les sourcils légèrement froncés, l’orchidée était plongée dans son œuvre, comme à chaque fois que la belle confectionnait un vêtement. Un peu plus avec les matières si précieuses et fragiles, de peur qu’un ongle parfaitement manucuré ne vienne déchirer ce que la Trejo adorait assembler. Le claquement de la porte venait la tirer de ses songes et c’est d’un faible mouvement de visage que la silhouette du Roi des Enfers se dessinait plus nettement, jusqu’à ce que sa chair brûlée côtoie le bois. Peu d’importance accordée à cette arrivée, le serpent ne se laissait pas distraire et, faisait glisser le ruban autour de la pièce, afin de ceinturer le bijou. « Il n’y a que toi pour venir jouer à la poupée avec moi. » Rictus amusé, les ronces de la fleur commençaient à sortir, protégeant la carcasse de leur reine fleurie.
Pas un instant son regard ne s’était détaché de son œuvre, la dressant afin de l’admirer sous tous ses aspects. Parfait. Un rire venait rompre ce visage impassible, impénétrable. « Non, c’est toujours Ethan. » Et une lueur mortelle tachetait ses iris océans, dans lesquels les plus fortes tornades se déchaînaient. « Je porte un héritier. » Fausse bombe lâchée, il y avait constamment cette envie de briser le bâtard. Étincelle malsaine, le fauve se levait, bruit strident de la chaise qui reculait, les talons fins qui claquaient le sol, Laelia se déplaçait, toujours aussi féminine et sensuelle, les bras croisés contre sa poitrine. « Tu veux le toucher ? » Ses paumes dangereuses glissaient contre son ventre, à travers le tissu en soie de sa petite robe sobre, d’où dépassait, au niveau du décolleté, le bout d’un body en dentelle. Chevelure lâchée, la nymphe harponnait le poignet du beau, le lacérant de sa poigne (dé)mesurée. Le maigre craquement de ses os suffisait à former un sourire contre ses pulpes. « Tu veux sentir ce que tu n’auras jamais, Tiki ? » Murmure envoûtant. Même si l’information était cruellement fausse, la Texane se plaisait à malmener son ego, attisant le brasier destructeur de son âme putride.
Ainsi, l’orchidée le tirait jusqu’à elle, déposant sa paume contre son ventre, là où aucun enfant ne grandissait. Plaisir de blesser, seulement verbalement maintenant, la fleur riait, sonnerie des Enfers eux-mêmes, Reine diabolique et impitoyable, admirant la souffrance de la plèbe ravagée. « Alors ? Tes impressions ? » Le bleu azur de ses yeux rencontrait les ténèbres des siens, proximité importante, de manière à ce que le souffle de la Trejo frappe la peau d’Hadès. Oui, elle aurait pu être sa Reine, seulement si elle avait daigné à le reconnaître comme son semblable : quelqu’un d’autre occupait cette place, position que l’Asiatique n’aurait jamais dans sa vie. Lui, n’était que divertissement, un bouffon dans sa cour, ceux qu’elle aimait torturer.
Pas un instant son regard ne s’était détaché de son œuvre, la dressant afin de l’admirer sous tous ses aspects. Parfait. Un rire venait rompre ce visage impassible, impénétrable. « Non, c’est toujours Ethan. » Et une lueur mortelle tachetait ses iris océans, dans lesquels les plus fortes tornades se déchaînaient. « Je porte un héritier. » Fausse bombe lâchée, il y avait constamment cette envie de briser le bâtard. Étincelle malsaine, le fauve se levait, bruit strident de la chaise qui reculait, les talons fins qui claquaient le sol, Laelia se déplaçait, toujours aussi féminine et sensuelle, les bras croisés contre sa poitrine. « Tu veux le toucher ? » Ses paumes dangereuses glissaient contre son ventre, à travers le tissu en soie de sa petite robe sobre, d’où dépassait, au niveau du décolleté, le bout d’un body en dentelle. Chevelure lâchée, la nymphe harponnait le poignet du beau, le lacérant de sa poigne (dé)mesurée. Le maigre craquement de ses os suffisait à former un sourire contre ses pulpes. « Tu veux sentir ce que tu n’auras jamais, Tiki ? » Murmure envoûtant. Même si l’information était cruellement fausse, la Texane se plaisait à malmener son ego, attisant le brasier destructeur de son âme putride.
Ainsi, l’orchidée le tirait jusqu’à elle, déposant sa paume contre son ventre, là où aucun enfant ne grandissait. Plaisir de blesser, seulement verbalement maintenant, la fleur riait, sonnerie des Enfers eux-mêmes, Reine diabolique et impitoyable, admirant la souffrance de la plèbe ravagée. « Alors ? Tes impressions ? » Le bleu azur de ses yeux rencontrait les ténèbres des siens, proximité importante, de manière à ce que le souffle de la Trejo frappe la peau d’Hadès. Oui, elle aurait pu être sa Reine, seulement si elle avait daigné à le reconnaître comme son semblable : quelqu’un d’autre occupait cette place, position que l’Asiatique n’aurait jamais dans sa vie. Lui, n’était que divertissement, un bouffon dans sa cour, ceux qu’elle aimait torturer.
(c) DΛNDELION
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Re: terminé ! (violent/hadès & perséphone) demi-morte et demi-coquette.
Mer 1 Mai 2019 - 23:12
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La belle fait danser son ruban, refusant son regard sur ta personne. Le tien en revanche la dévore contentieusement, mué d’une avidité que tu as presque oubliée. Tu t’étonnes encore de la violence qui te prend quand tu la vois, de cette jalousie que tu as pour son statut et pour ce qu’elle représente -fiançailles éphémères que la rage a détruites. Cette fleur fait partie d’un Eden qui t’a été interdit, pauvre bâtard incapable de te soumettre aux lois du paradis. Toi, tu es confiné aux fonds des Enfers, devenu Roi, tu t’y es fait mais tu sais aussi que tu n’es pas le seul à y mériter ta place. Laelia est une cruelle pécheresse qui se veut élever au rang de Sainte, mais elle ne peut pas te tromper. Pas avec ce rictus et ces faux-airs impassibles, masque insupportable.
La beauté veut verser son venin, te répond en se fendant d’un rire. Ethan ?, tu avais pourtant entendu murmurer qu’elle voulait à tout prix cesser ses fiançailles. Ta tête se penche, le sourcil joueur et la moue dubitative. Un léger rire meurt sur tes lèvres quand elle fait son annonce. Le tonnerre gronde au creux de ton oreille, le reste de ton corps figé alors qu’une colère froide fait tempête dans ta poitrine. Dois-tu la croire ? Croire cette diablesse à la langue gorgée de mensonges ? Incertain, tu la suis du regard, prêt à mordre en retour, déchirer cette jolie peau immaculée. Encore sonné, tu commences « Je me disais bien que tu avais… », terminant ta phrase en écartant les mains. Vaniteuse et fière de son corps, les petites piques sur sa silhouette sont toujours des points faciles à jouer. Maigre système de défense sous le choc de la révélation.
Au fond de ses iris, tu vois une flamme brûler -une flamme bleue, froide, dévastatrice. Ses talons martèlent le sol d’une mélodie particulière, rythme insondable. Aurait-elle seulement le droit d’être seule si le Blackwood lui avait vraiment mis un parasite dans le ventre ? « Le sien ? Ou le bâtard d’un autre ? » Demandes-tu alors que l’invidia te prend aux tripes. Est-ce un enfant légitime ou se serait-elle perdue avec une pauvre âme en peine ? Tu aurais tué pour pouvoir imposer un être illégitime dans la dynastie des Trejo et des Blackwood, de n’importe quelle lignée pure en réalité. Peu importe le destin de l’enfant, qu’il te suive jusqu’au Tartare s’il le faut -ta vengeance aurait été si douce. Si tu avais été le père d’un petit bâtard, tu aurais pu t’imposer chez les Olympiens et les narguer de ton existence.
La fiancée maudite avance avec l’aisance d’un serpent, sensuelle et séductrice, ses mains caressant son ventre bien trop plat. Elle est si belle, la traîtresse, au milieu de ce chaos. Tu veux le toucher ? Tes yeux se plissent et des crocs luisent dans un rictus, quelle mère te laisserait ainsi être si prêt de son gosse alors que le sang bât dans tes veines. Tu aurais des griffes que tu les aurais déjà plantés dans son abdomen pour t’assurer de son mensonge. La fleur vient de planter ses ronces dans ton épiderme -mais la douleur est ta plus fidèle amante et t’est donc familière, banale. Ce qu’il te faut, c’est entraîner Persephone dans ta chute. Tu ne lui feras pas le plaisir d’une plainte. Cependant, ses prochains mots sont un coup de poignard dans ton orgueil. Son murmure lié à sa violence, nectar divin, poison qui ronge l’esprit.
Ta paume atterrit sur ce ventre, le tissu fin de la robe pour seule protection. Elle rit, la perfide, devant ta haine qui grandit. Le démon se dévoile, tu te mords la lèvre quand elle te demande tes impressions. Si proche, son souffle rencontre ta peau. Ironiquement, il te fait sourire. « Prisonnier. Comme sa mère. » Réponds-tu, tout bas, un geste presque tendre contre son ventre. Petit enfant déjà encastré dans un destin trop étroit pour son être, s’il existe réellement. Ton autre main vient caresser sa chevelure sauvage. Une pitié feinte danse au creux de tes iris. « Ils ont terminé de t’enchaîner, ma pauvre. » Soudainement, ta poigne se ressert sur le tissu et dans ses cheveux, les tirant en arrière. « Toutes tes mascarades, toutes tes tentatives et tu finis toujours par être soumise… » Ton poing s’enfonce dans son ventre, bien trop vide, mais que connais-tu en maternité ? « Ce que tu as, je peux te le voler. Je peux t’en débarrasser, un accident, une chute… Je pourrais même t’offrir un autre bâtard si tu demandes gentiment. » Le crime que tu lui proposes, serais-tu capable de le faire réellement ? Tu ne le sais, mais maintenant, aveuglé, ses cheveux tremblent, prisonniers de tes doigts comme tu l’es de ta colère.
La beauté veut verser son venin, te répond en se fendant d’un rire. Ethan ?, tu avais pourtant entendu murmurer qu’elle voulait à tout prix cesser ses fiançailles. Ta tête se penche, le sourcil joueur et la moue dubitative. Un léger rire meurt sur tes lèvres quand elle fait son annonce. Le tonnerre gronde au creux de ton oreille, le reste de ton corps figé alors qu’une colère froide fait tempête dans ta poitrine. Dois-tu la croire ? Croire cette diablesse à la langue gorgée de mensonges ? Incertain, tu la suis du regard, prêt à mordre en retour, déchirer cette jolie peau immaculée. Encore sonné, tu commences « Je me disais bien que tu avais… », terminant ta phrase en écartant les mains. Vaniteuse et fière de son corps, les petites piques sur sa silhouette sont toujours des points faciles à jouer. Maigre système de défense sous le choc de la révélation.
Au fond de ses iris, tu vois une flamme brûler -une flamme bleue, froide, dévastatrice. Ses talons martèlent le sol d’une mélodie particulière, rythme insondable. Aurait-elle seulement le droit d’être seule si le Blackwood lui avait vraiment mis un parasite dans le ventre ? « Le sien ? Ou le bâtard d’un autre ? » Demandes-tu alors que l’invidia te prend aux tripes. Est-ce un enfant légitime ou se serait-elle perdue avec une pauvre âme en peine ? Tu aurais tué pour pouvoir imposer un être illégitime dans la dynastie des Trejo et des Blackwood, de n’importe quelle lignée pure en réalité. Peu importe le destin de l’enfant, qu’il te suive jusqu’au Tartare s’il le faut -ta vengeance aurait été si douce. Si tu avais été le père d’un petit bâtard, tu aurais pu t’imposer chez les Olympiens et les narguer de ton existence.
La fiancée maudite avance avec l’aisance d’un serpent, sensuelle et séductrice, ses mains caressant son ventre bien trop plat. Elle est si belle, la traîtresse, au milieu de ce chaos. Tu veux le toucher ? Tes yeux se plissent et des crocs luisent dans un rictus, quelle mère te laisserait ainsi être si prêt de son gosse alors que le sang bât dans tes veines. Tu aurais des griffes que tu les aurais déjà plantés dans son abdomen pour t’assurer de son mensonge. La fleur vient de planter ses ronces dans ton épiderme -mais la douleur est ta plus fidèle amante et t’est donc familière, banale. Ce qu’il te faut, c’est entraîner Persephone dans ta chute. Tu ne lui feras pas le plaisir d’une plainte. Cependant, ses prochains mots sont un coup de poignard dans ton orgueil. Son murmure lié à sa violence, nectar divin, poison qui ronge l’esprit.
Ta paume atterrit sur ce ventre, le tissu fin de la robe pour seule protection. Elle rit, la perfide, devant ta haine qui grandit. Le démon se dévoile, tu te mords la lèvre quand elle te demande tes impressions. Si proche, son souffle rencontre ta peau. Ironiquement, il te fait sourire. « Prisonnier. Comme sa mère. » Réponds-tu, tout bas, un geste presque tendre contre son ventre. Petit enfant déjà encastré dans un destin trop étroit pour son être, s’il existe réellement. Ton autre main vient caresser sa chevelure sauvage. Une pitié feinte danse au creux de tes iris. « Ils ont terminé de t’enchaîner, ma pauvre. » Soudainement, ta poigne se ressert sur le tissu et dans ses cheveux, les tirant en arrière. « Toutes tes mascarades, toutes tes tentatives et tu finis toujours par être soumise… » Ton poing s’enfonce dans son ventre, bien trop vide, mais que connais-tu en maternité ? « Ce que tu as, je peux te le voler. Je peux t’en débarrasser, un accident, une chute… Je pourrais même t’offrir un autre bâtard si tu demandes gentiment. » Le crime que tu lui proposes, serais-tu capable de le faire réellement ? Tu ne le sais, mais maintenant, aveuglé, ses cheveux tremblent, prisonniers de tes doigts comme tu l’es de ta colère.
(c) DΛNDELION
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Re: terminé ! (violent/hadès & perséphone) demi-morte et demi-coquette.
Jeu 2 Mai 2019 - 9:21
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hadès & perséphone
L’orage grondait, malgré le soleil brûlant, une tempête se préparait : bientôt, des éclairs déchireraient le ciel, à la manière de la tornade interne du beau. « Que je devenais de plus en plus belle ? Merci. » Le mensonge fonctionnait à merveille et ceci qu’importe le nombre de vacheries que la belle sortait en peu de temps. Petit à petit, Laelia se levait, serpent qui ondulait avec grâce jusqu’à sa prochaine victime, le sourire moqueur figé aux lèvres. Elle savait, ô combien son pouvoir d’attraction fonctionnait, encore plus lorsque Hadès avait la jalousie facile, de celle qui était maladive et incontrôlable. Alors, la fleur en jouait, terrible prédatrice assoiffée. « Un bâtard ? Voyons... Ils ne sont pas tous comme toi. » Pic facile, une mélodie perfide brisait le silence, risette goguenarde tandis que les mains de l’orchidée caressaient sa panse, vide d’enfant mais pleine d’affabulations. Ses ronces s’étaient dressées, entourant la poupée de cire de l’intrusion, prêtes à le transpercer de part en part, sans scrupules.
La chaleur de Tiki contre son ventre, la Trejo le lâchait, les prunelles vicieuses plongées sur ce visage expressif, détaillant ces traits tordus par la haine, déchirés par la colère et les flammes. Une présence contre sa chevelure, la jeune femme sentait le vent tourné en sa défaveur et elle ne pouvait pas si bien dire : le brun lacérait sa tignasse, entraînant le grincement de ses canines. « Qui te dit qu’il n’est pas voulu ? » Mâchoire saillante, l’impression que ses cheveux allaient rester dans ses doigts, Tiki lui arrachait un haut-le-cœur. Abdomen frappé et compressé par une poigne robuste, le poison se remettait à sourire, atteinte dans son estime. « J’ai toujours su que tu enviais les autres, chaton... » Muscle rosé qui humidifiait d’une façon animale sa pulpe inférieure, Laelia crachait son venin, encore et toujours, sans répit. « Les fiançailles, l’argent, l’enfant que je porte... Qu’est-ce que ça fait d’être toujours recalé chéri ? L’hiver doit être rude... » Les cordes abîmées, de celles faciles à titiller, elle ne s’en privait pas, l’affreuse, tirant sur ce qui faisait mal.
L’orchidée glissait ses doigts autour du poignet de l’apollon, lacérant sa chair maudite. « Me le voler ? Comment un lâche peut-il s’y prendre sans trembler ? » Elle se moquait, encore et encore, malgré sa position de faiblesse. « M’en débarrasser ? J’en referai... » Air victorieux, le serpent luttait afin de pouvoir redresser son visage, les prunelles emplies de folie. « M’en faire un ? Penses-tu que je te laisserai me toucher ? Que tes mains crasseuses toucheront, un jour, ma peau divine ? » Narquoise, Laelia le poussait en arrière, le faisant reculer de quelques pas jusqu’au mur. De là, les paumes de Perséphone encadraient de part et d’autre sa frimousse, le visage dangereux proche du sien. « Si tu penses me faire peur... Clochard. » La nymphe caressait à nouveau son ventre, glissant jusqu’à son oreille. « On sera heureux, je te le promets. Ethan profite de ce que tu n’as pas eu... » Rictus diverti, ses ongles lacérés glissaient contre la chair basanée de l’Asiatique, le griffant sans ménagement. Fauve indomptable qui souhaitait lui déchirer l’abdomen. Pourtant, craignant de retomber, Laelia s’en éloignait, l’air triomphant et ce même sourire imbuvable aux lèvres, paume protectrice contre le mensonge.
La chaleur de Tiki contre son ventre, la Trejo le lâchait, les prunelles vicieuses plongées sur ce visage expressif, détaillant ces traits tordus par la haine, déchirés par la colère et les flammes. Une présence contre sa chevelure, la jeune femme sentait le vent tourné en sa défaveur et elle ne pouvait pas si bien dire : le brun lacérait sa tignasse, entraînant le grincement de ses canines. « Qui te dit qu’il n’est pas voulu ? » Mâchoire saillante, l’impression que ses cheveux allaient rester dans ses doigts, Tiki lui arrachait un haut-le-cœur. Abdomen frappé et compressé par une poigne robuste, le poison se remettait à sourire, atteinte dans son estime. « J’ai toujours su que tu enviais les autres, chaton... » Muscle rosé qui humidifiait d’une façon animale sa pulpe inférieure, Laelia crachait son venin, encore et toujours, sans répit. « Les fiançailles, l’argent, l’enfant que je porte... Qu’est-ce que ça fait d’être toujours recalé chéri ? L’hiver doit être rude... » Les cordes abîmées, de celles faciles à titiller, elle ne s’en privait pas, l’affreuse, tirant sur ce qui faisait mal.
L’orchidée glissait ses doigts autour du poignet de l’apollon, lacérant sa chair maudite. « Me le voler ? Comment un lâche peut-il s’y prendre sans trembler ? » Elle se moquait, encore et encore, malgré sa position de faiblesse. « M’en débarrasser ? J’en referai... » Air victorieux, le serpent luttait afin de pouvoir redresser son visage, les prunelles emplies de folie. « M’en faire un ? Penses-tu que je te laisserai me toucher ? Que tes mains crasseuses toucheront, un jour, ma peau divine ? » Narquoise, Laelia le poussait en arrière, le faisant reculer de quelques pas jusqu’au mur. De là, les paumes de Perséphone encadraient de part et d’autre sa frimousse, le visage dangereux proche du sien. « Si tu penses me faire peur... Clochard. » La nymphe caressait à nouveau son ventre, glissant jusqu’à son oreille. « On sera heureux, je te le promets. Ethan profite de ce que tu n’as pas eu... » Rictus diverti, ses ongles lacérés glissaient contre la chair basanée de l’Asiatique, le griffant sans ménagement. Fauve indomptable qui souhaitait lui déchirer l’abdomen. Pourtant, craignant de retomber, Laelia s’en éloignait, l’air triomphant et ce même sourire imbuvable aux lèvres, paume protectrice contre le mensonge.
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Re: terminé ! (violent/hadès & perséphone) demi-morte et demi-coquette.
Dim 5 Mai 2019 - 12:43
demi-morte,
demi-coquette
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hadès & perséphone
L’infante veut te rabaisser, elle se veut prédatrice quand elle n’est que charognard, ceux qui se contentent que des morceaux déjà mâchonnés par des dents plus tranchantes. Ton statut de bâtard, tu le hais autant que tu l’embrasses, une damnation autant qu’une délivrance. Plus de chaînes, que la liberté vertigineuse -un mensonge pour te croire plus béni que la pauvre Persephone. Pourtant la vue de la belle te ramène à tes pires pulsions. Ces heures à baver ta haine sur chaque être vivant, cet instant maudit où tu as craché la vérité au monde. Elle réveille cette jalousie viscérale que tu as pour ces sorciers au sang si pur et à l’âme perfide. Alors tes gestes deviennent violence, que t’importes que ce soit une femme -elle te le rend si bien. Tu te délectes de cette seconde de victoire, sa mâchoire grispée qui lutte pour sa fierté. La briser de tes poings, un souhait qui se forme au fond de ton esprit mais tu n’es pas sûre qu’elle vaille que tu franchisses le point de non-retour. Un hoquet, un mensonge franchit ses lèvres. Cela, tu ne peux le croire. Elle, mère par choix ? « Oh, Laelia, tu ne vas pas me faire croire que tu chierais un autre démon par choix. Serais-tu en train de me mentir ? » La voix siffle comme une mélodie sombre, tu tires un peu plus. Si elle est bien enceinte, tu plains déjà la progéniture qu’elle porte. Mais le temps te manque pour la pitié, elle contre-attaque, te chantant des faits que tu as dû mal à accepter. Le rejeter, celui qui passe toujours en second choix. Tes tripes se tordent, mais tu te dois de porter ton statut comme une armure. T’as le moral d’acier, la carapace solide, quelques coups et quelques griffures ne peuvent te mettre à terre. « Ma belle, j’ai choisi l’hiver. Je suis celui qui a fait éclater la vérité, je ne suis pas celui qui ment encore sur ce que je suis. Celui qui accepte de me prostituer au premier prétendant venu pour faire plaisir à monsieur Trejo. »
Alors que tes mots continuent de pleuvoir, les ronces vont orner ton poignet et le lacèrent avec passion. Lâche, ce mot te fait rire. « Lâche est celui qui a refusé de devenir esclave ? Moi qui pensais que tu en étais la reine. » La folie danse dans ses iris, se reflète dans les tiennes. Il est trop tard à présent, vous ne pourrez partir sans vous écorcher à vif. Elle s’entête la belle, elle lutte, elle se refuse à toi. Bien sûr, tu ne t’attendais pas à ce qu’elle accepte un pacte avec toi mais ton estime demeure meurtrie. L’ego d’un dieu, elle te pousse comme Héra Héphaïstos. Dos au mur, tu la vois venir encadrer ton visage de ses griffes, harpie qui veut te défigurer. Imprudente, l’insulte qui embellit ses lèvres, fausses promesses qui y dansent, Laelia se révèle. Elle fait mal, la folle. Alors que tu vas pour te libérer, elle s’écarte. « Lui, heureux ? Avec toi ? La seule chose heureuse chez toi est ta dot. Ton joli minois, on le retrouve chez toutes les héritières et même chez les plus communes des putes. » Maintenant c’est toi qui avances, menaçant. Soudainement, un coup, le talon qui vise le ventre -elle ment comme elle respire, comment as-tu pu la croire ne serait-ce que l’espace d’un instant. « Tu ne portes pas d’enfant, bats-toi avec ce que tu as. Tu n’as rien d’une déesse à jouer les harpies. »
Alors que tes mots continuent de pleuvoir, les ronces vont orner ton poignet et le lacèrent avec passion. Lâche, ce mot te fait rire. « Lâche est celui qui a refusé de devenir esclave ? Moi qui pensais que tu en étais la reine. » La folie danse dans ses iris, se reflète dans les tiennes. Il est trop tard à présent, vous ne pourrez partir sans vous écorcher à vif. Elle s’entête la belle, elle lutte, elle se refuse à toi. Bien sûr, tu ne t’attendais pas à ce qu’elle accepte un pacte avec toi mais ton estime demeure meurtrie. L’ego d’un dieu, elle te pousse comme Héra Héphaïstos. Dos au mur, tu la vois venir encadrer ton visage de ses griffes, harpie qui veut te défigurer. Imprudente, l’insulte qui embellit ses lèvres, fausses promesses qui y dansent, Laelia se révèle. Elle fait mal, la folle. Alors que tu vas pour te libérer, elle s’écarte. « Lui, heureux ? Avec toi ? La seule chose heureuse chez toi est ta dot. Ton joli minois, on le retrouve chez toutes les héritières et même chez les plus communes des putes. » Maintenant c’est toi qui avances, menaçant. Soudainement, un coup, le talon qui vise le ventre -elle ment comme elle respire, comment as-tu pu la croire ne serait-ce que l’espace d’un instant. « Tu ne portes pas d’enfant, bats-toi avec ce que tu as. Tu n’as rien d’une déesse à jouer les harpies. »
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Re: terminé ! (violent/hadès & perséphone) demi-morte et demi-coquette.
Dim 5 Mai 2019 - 14:06
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hadès & perséphone
Hadès, il avait toujours vu clair dans son rôle de fausse héritière, s’il savait. S’il savait que la fleur était tout aussi impure que lui, un sang mêlé, celui d’une moldue et d’un sorcier pur. S’il savait que c’était cette union qui avait poussé son oncle à renier ses parents, avant d’être sauvagement assassinés. Bien sûr, il ne le saura jamais, ce secret qui perdurait, ce sang que personne n’imaginait impur. Parce que Perséphone avait grandi ainsi, éducation d’une de ces pétasses au sang pur, non altéré par la médiocrité d’un moldu. Alors, l’innocente avait appris à détester ceux qui n’étaient pas comme elle, tirant un trait sur ses émotions, le libre-arbitre également, prisonnière, elle l’était, Laelia. Plus pour longtemps, se disait-elle et ceci n’était pas faux : bientôt, l’orchidée s’en irait, prochainement, loin de lui. Et pourtant, là, en cet instant, la poupée ne pouvait pas s’empêcher de déchirer le brun, ancrage nocif, un pilier de ce passé sombre qu’elle tentait d’effacer. Un rire mesquin s’emparait d’elle, lui riant au visage, harpie. « Le premier venu ? Plutôt le second… As-tu oublié qui était le premier ? » Duel des iris, la ronce se libérait, se tenant fièrement sur ses jambes galbées, glissant ses paumes déchirantes contre sa tignasse épaisse, la recoiffant, sans lâcher cet air goguenard.
À nouveau, la femme s’approchait et l’encadrait de ses mains fermes, les prunelles perdues dans les siennes : la provocation était si facile, des deux côtés. Ils ne marchaient pas, ils couraient, les proscrits. L’orage dans les yeux, sa poigne se refermait contre son avant-bras, lacérant son membre jusqu’à déceler un léger craquement, les traits crispés. Non, l’orchidée détestait être traitée de fille facile, la haine qui montait, Laelia se retenait, contenant cette rage destructrice. « Je me ferai payer pour honorer ce titre. » Lâchait la créatrice, la gorge sèche et les veines qui s’hérissaient, ajoutant du relief contre son épiderme cannelle, ironie qui tapissait sa voix délicate. Se reculant, le serpent baissait sa garde, avant que Tiki ne lui assène un coup de pied dans l’abdomen, lui coupant le souffle un instant, s’appuyant contre le bureau. Le souffle court, la vision légèrement floue, Laelia ne l’avait pas vu venir, alors la créatrice en payait le prix fort : ils ne sortiraient pas aussi pimpants de la salle. Pourtant, la danseuse était certaine de ne pas vouloir rentrer dans ce jeu : combien de temps cette promesse allait-elle durer ?
Et puis, effaçant sa douleur, la nymphe se mettait à rire, essuyant une perle au coin de son oeil. « Je suis la déesse de tes démons, Tiki. » Laelia se redressait, s’avançant vers lui, lente, parade nuptiale, les hanches qui ondulaient, allure d’un paon fier et confiant. « Tu as tellement de colère envers moi, que je peux te faire vriller comme je le veux, en claquant des doigts si je le désire. » Ses ongles incarnats glissaient contre le visage du bandit, serrant son menton entre ses doigts brûlants. « L’insulte facile… ça brûle, là-dedans, de jalousie, mh ? » Murmure empoisonné, consciente d’alimenter le brasier en lui, elle lui souriait, poupée agaçante, mais également blessée : alors l’orchidée en faisait davantage, loin d’être mesurée dans la vengeance. « C’en devient gênant, cet amour, cette addiction, que tu as pour moi. » Rire provenant des Enfers, la Texane le propulsait en arrière, la haine dans les prunelles. « C’est trop facile avec toi Tiki, tu m’ennuies… »
À nouveau, la femme s’approchait et l’encadrait de ses mains fermes, les prunelles perdues dans les siennes : la provocation était si facile, des deux côtés. Ils ne marchaient pas, ils couraient, les proscrits. L’orage dans les yeux, sa poigne se refermait contre son avant-bras, lacérant son membre jusqu’à déceler un léger craquement, les traits crispés. Non, l’orchidée détestait être traitée de fille facile, la haine qui montait, Laelia se retenait, contenant cette rage destructrice. « Je me ferai payer pour honorer ce titre. » Lâchait la créatrice, la gorge sèche et les veines qui s’hérissaient, ajoutant du relief contre son épiderme cannelle, ironie qui tapissait sa voix délicate. Se reculant, le serpent baissait sa garde, avant que Tiki ne lui assène un coup de pied dans l’abdomen, lui coupant le souffle un instant, s’appuyant contre le bureau. Le souffle court, la vision légèrement floue, Laelia ne l’avait pas vu venir, alors la créatrice en payait le prix fort : ils ne sortiraient pas aussi pimpants de la salle. Pourtant, la danseuse était certaine de ne pas vouloir rentrer dans ce jeu : combien de temps cette promesse allait-elle durer ?
Et puis, effaçant sa douleur, la nymphe se mettait à rire, essuyant une perle au coin de son oeil. « Je suis la déesse de tes démons, Tiki. » Laelia se redressait, s’avançant vers lui, lente, parade nuptiale, les hanches qui ondulaient, allure d’un paon fier et confiant. « Tu as tellement de colère envers moi, que je peux te faire vriller comme je le veux, en claquant des doigts si je le désire. » Ses ongles incarnats glissaient contre le visage du bandit, serrant son menton entre ses doigts brûlants. « L’insulte facile… ça brûle, là-dedans, de jalousie, mh ? » Murmure empoisonné, consciente d’alimenter le brasier en lui, elle lui souriait, poupée agaçante, mais également blessée : alors l’orchidée en faisait davantage, loin d’être mesurée dans la vengeance. « C’en devient gênant, cet amour, cette addiction, que tu as pour moi. » Rire provenant des Enfers, la Texane le propulsait en arrière, la haine dans les prunelles. « C’est trop facile avec toi Tiki, tu m’ennuies… »
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Re: terminé ! (violent/hadès & perséphone) demi-morte et demi-coquette.
Mer 5 Juin 2019 - 22:59
demi-morte,
demi-coquette
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hadès & perséphone
Comme un spectacle macabre, le venin coule dans chaque réplique, dans chaque syllabe qui claque tel un coup de fouet. Une guerre aux enfers, un conflit éternel entre un Roi et une Reine imposteurs. Tous deux, vous êtes attiré par la douleur de l’autre, les cris d’orgueil blessé. Ton sourire est carnassier, elle te rappelle ton rôle déchu à l’Olympe encore et encore, les mêmes insultes résonnent depuis le temps des mythes. Inlassablement. La fleur fuit, ne prenant dans tes mots que ceux qu’elle a espoir de retourner contre toi. Elle te provoque, l’infâme et tu entres dans son jeu, trop heureux de céder à la haine et la colère. Un air d’apocalypse dans ses jolies iris, un soupçon d’abandon dans ses gestes. Un abandon à l’animosité, à Eris. Tes os craquent délicieusement, l’adrénaline vient danser dans ton abdomen. Tu répliques en décuplant la violence, le talon dans sa poitrine si délicate.
Surpris, le démon s’incline. La voir ainsi te fait rire, tu voudrais dresser un obélisque à la mémoire de cette image. Que tous puissent l’admirer, la belle Laelia payant le prix de ses mots, de son audace. Pécheresse infâme qui veut danser parmi les Saints, tous aussi perfides que le plus bas des mortels. Mais bien sûr, l’infante ne sera pas si facilement déchue. Déjà, elle rit, incarnation de l’hubris. Toujours, elle te défit avec cet air supérieur que tu voudrais voir arracher de ses propres ronces. Comme Pandore, venue pour tourmenter les hommes, condamnée à être un fléau, elle se revendique comme impératrice de tes tourments. Si elle savait, si elle connaissait ces secrets que tu tais encore. Sourire colérique, tu roules des yeux, « une harpie je te dis. » marmonnes-tu en la dévisageant de haut en bas. Peux-tu réellement renier ce qu’elle affirme avec tant d’arrogance ? Tu ne sais la vérité, mais tu t’en moques.
Ses griffes caressent ta joue, ravivent le brasier. « Chaton, tu aimes tant te croire si spéciale dans ce monde. » Sobriquet écœurant, vérité absolue. Tu aurais haï toute fiancée qui t’aurais été refusé pour ton sang impur, Laelia a juste ce je-ne-sais-quoi qui te donne envie de la voir six-pieds sous terre -au sein de ton enfer. « Je te hais comme je hais n’importe quelle autre tarée dans ton genre, tu as juste cette étrange passion à entrer dans mon jeu. » Aucun de vous accepte de laisser l’autre gagner, l’avenir devient incertain à mesure que vous vous défiez. Elle invoque Héra, déesse de la jalousie et l’attaque te fait grimacer. Tu claques la langue, chassant ses paroles. La frustration s’invite parmi vous, tu voudrais déjà pouvoir la pousser dans le Styx. « Paroles osées pour une meuf que son oncle ne laisse pas sortir sans une laisse et une muselière. » La rabaisser, plus profondément, la perdre dans le Tartare, marqueur de son déclin. Mais elle lutte, parle d’amour que tu as pour elle. Un éclat de rire sonne, le sien, le tien aussi. « Amour ? » Répètes-tu, incrédule. « Qui peut t’aimer ? » Cris du cœur, elle est une des rares âmes que tu vois aussi noire que la tienne. Aimer Laelia, cela te semble comme un oxymore.
Propulsé en arrière, tu te cognes au mur, un juron sur les lèvres. Mais ses lèvres sont incendiaires. Ironiquement, ta rage lui donne raison quand tu t’enlaces vers elle pour la saisir à la gorge. « T’aimer Laelia ? Mais je voudrais que tu crèves ma belle, ce serait presque de la pitié à ce stade, de t’achever. » Ses mots se terminent sur un crachat, sur elle, sur ses vêtements dont elle est si fière. La repoussant à son tour, tu te tournes vers ses œuvres, abandonnés dans la confrontation. Deux enjambées te suffisent et tu saisis la délicate dentelle. Bénédiction de tes années perdues à Ouagadou, les flammes transforment l’écarlate en cramoisie, avant d’être réduit au carbone. Tes yeux se tournent alors vers elle, attendant la tempête avec impatience. « C’est fou comme tout ce que tu construits fini en cendre, Laelia. »
Surpris, le démon s’incline. La voir ainsi te fait rire, tu voudrais dresser un obélisque à la mémoire de cette image. Que tous puissent l’admirer, la belle Laelia payant le prix de ses mots, de son audace. Pécheresse infâme qui veut danser parmi les Saints, tous aussi perfides que le plus bas des mortels. Mais bien sûr, l’infante ne sera pas si facilement déchue. Déjà, elle rit, incarnation de l’hubris. Toujours, elle te défit avec cet air supérieur que tu voudrais voir arracher de ses propres ronces. Comme Pandore, venue pour tourmenter les hommes, condamnée à être un fléau, elle se revendique comme impératrice de tes tourments. Si elle savait, si elle connaissait ces secrets que tu tais encore. Sourire colérique, tu roules des yeux, « une harpie je te dis. » marmonnes-tu en la dévisageant de haut en bas. Peux-tu réellement renier ce qu’elle affirme avec tant d’arrogance ? Tu ne sais la vérité, mais tu t’en moques.
Ses griffes caressent ta joue, ravivent le brasier. « Chaton, tu aimes tant te croire si spéciale dans ce monde. » Sobriquet écœurant, vérité absolue. Tu aurais haï toute fiancée qui t’aurais été refusé pour ton sang impur, Laelia a juste ce je-ne-sais-quoi qui te donne envie de la voir six-pieds sous terre -au sein de ton enfer. « Je te hais comme je hais n’importe quelle autre tarée dans ton genre, tu as juste cette étrange passion à entrer dans mon jeu. » Aucun de vous accepte de laisser l’autre gagner, l’avenir devient incertain à mesure que vous vous défiez. Elle invoque Héra, déesse de la jalousie et l’attaque te fait grimacer. Tu claques la langue, chassant ses paroles. La frustration s’invite parmi vous, tu voudrais déjà pouvoir la pousser dans le Styx. « Paroles osées pour une meuf que son oncle ne laisse pas sortir sans une laisse et une muselière. » La rabaisser, plus profondément, la perdre dans le Tartare, marqueur de son déclin. Mais elle lutte, parle d’amour que tu as pour elle. Un éclat de rire sonne, le sien, le tien aussi. « Amour ? » Répètes-tu, incrédule. « Qui peut t’aimer ? » Cris du cœur, elle est une des rares âmes que tu vois aussi noire que la tienne. Aimer Laelia, cela te semble comme un oxymore.
Propulsé en arrière, tu te cognes au mur, un juron sur les lèvres. Mais ses lèvres sont incendiaires. Ironiquement, ta rage lui donne raison quand tu t’enlaces vers elle pour la saisir à la gorge. « T’aimer Laelia ? Mais je voudrais que tu crèves ma belle, ce serait presque de la pitié à ce stade, de t’achever. » Ses mots se terminent sur un crachat, sur elle, sur ses vêtements dont elle est si fière. La repoussant à son tour, tu te tournes vers ses œuvres, abandonnés dans la confrontation. Deux enjambées te suffisent et tu saisis la délicate dentelle. Bénédiction de tes années perdues à Ouagadou, les flammes transforment l’écarlate en cramoisie, avant d’être réduit au carbone. Tes yeux se tournent alors vers elle, attendant la tempête avec impatience. « C’est fou comme tout ce que tu construits fini en cendre, Laelia. »
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Re: terminé ! (violent/hadès & perséphone) demi-morte et demi-coquette.
Sam 8 Juin 2019 - 17:40
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hadès & perséphone
Elle n’en sortirait pas indemne, la fleur, elle le sentait dans la chaleur cuisante contre son abdomen, derme caramel marqué par la violence cruelle d’un coup de pied non retenu. Note ardente, son visage faisait preuve de flegme, air détaché que la jolie savait irritant. Le faciès lacéré, comprimé, entre ses griffes carmin, Laelia plongeait l’azur de ses prunelles dans l’obscurité d’Hadès, jouant avec les fils du pantin, sans circonspection. L’envie de l’étrangler, de percer sa jugulaire par l’unique puissance de ses doigts, de le déchirer, le réduire en lambeaux, de le piétiner jusqu’au dernier craquement d’os, la voilà, la domination, le voilà, l’empire de l’aversion. Le fiel dans son plus simple appareil. « Toujours les mêmes attaques : Lazaro, ta haine envers moi et enfin ta jalousie… » Air lassé, bourré de vices, elle roulait longuement des yeux, adynamie exacerbée. « Tu aimes croire que je suis comme toi Tiki, ça te laisse croire qu’il y a quelqu’un, sur cette terre, d’encore plus pourri que toi. » C’était un affrontement cruel, des échanges virulents, à celui qui désarmerait l’autre, comme à chaque fois, routine féroce de deux êtres qui se disputaient le trône des Enfers.
Gorge presque dilacérée par Tiki, une risette venait étirer dans un sourire vantard ses pulpes charnues. Provocante jusqu’au bout, poupée terrible qui ne se laissait jamais dominer, pas une fois dans ce jeu infernal. La réplique coincée au bord des lèvres, un crachat venait tâcher son haut, lui arrachant un air profond de dégoût. S’il y avait bien quelque chose que Laelia détestait dans ce monde, c’était bien cela : qu’on lui salisse ou pire, ses précieux vêtements. Écoeurée, elle se munissait bien rapidement d’un mouchoir pour éponger ce liquide visqueux qui dégoulinait le long de sa poitrine, de sa chair cannelle. « Je vais te buter, connard. » La voix beaucoup plus grave, son regard s’était assombri, de manière à ne voir que de la haine à l’état pur dans ses yeux. Fait qui ne faisait que s’accentuer face à son geste arrogant, réduisant en cendres une pièce précieuse, de la dentelle luxueuse, un modèle qui lui avait donné du fil à retordre. Silence assourdissant, pesant, mauvaise augure, sûrement, le ciel s’était mis à gronder, pluie torrentielle qui s’abattait désormais, détonation qui s’accordait aux pulsations démesurées de son coeur.
Rapidement, sa paume avait saisi le chandelier sur le bureau et avec animosité, elle l’écrasait au niveau des tempes de Tiki. Geste violent, frénétique, furieux. Du sang perlait, éclaboussait son visage fermé. L’orchidée s’était vêtue de son habit d’indifférence. Hémoglobine qui coulait, Laelia déposait l’arme rougie sur le bureau, savourant son oeuvre. Elle était de retour, la diablesse assoiffée de sang, après avoir tant lutté pour la contenir : Hadès avait gagné, il triomphait face au diable qu’il venait d’invoquer, d’appeler. « C’est ça que tu voulais, Tiki ? » Tout revêtait l’indifférence, de la tonalité de sa voix au langage corporel, Perséphone était revenue sur Terre pour hanter les âmes. Muscle humide qui léchait lentement le liquide sanglant de ses doigts, la lueur intimidante dans le regard sombre, elle s’avançait, plantant avec fureur ses griffes dans la plaie du brun, triturant la blessure fraîche, les iris brillants, des étincelles émerveillées. « Tu as gagné, chaton… » Et à cet instant, rien ne pouvait l’arrêter, ni personne, juste la perte de conscience ou la mort, tout simplement. Il l’avait cherché puis réveillé, le môme, alors Laelia avait fini par répondre à son appel, celui du sang.
Gorge presque dilacérée par Tiki, une risette venait étirer dans un sourire vantard ses pulpes charnues. Provocante jusqu’au bout, poupée terrible qui ne se laissait jamais dominer, pas une fois dans ce jeu infernal. La réplique coincée au bord des lèvres, un crachat venait tâcher son haut, lui arrachant un air profond de dégoût. S’il y avait bien quelque chose que Laelia détestait dans ce monde, c’était bien cela : qu’on lui salisse ou pire, ses précieux vêtements. Écoeurée, elle se munissait bien rapidement d’un mouchoir pour éponger ce liquide visqueux qui dégoulinait le long de sa poitrine, de sa chair cannelle. « Je vais te buter, connard. » La voix beaucoup plus grave, son regard s’était assombri, de manière à ne voir que de la haine à l’état pur dans ses yeux. Fait qui ne faisait que s’accentuer face à son geste arrogant, réduisant en cendres une pièce précieuse, de la dentelle luxueuse, un modèle qui lui avait donné du fil à retordre. Silence assourdissant, pesant, mauvaise augure, sûrement, le ciel s’était mis à gronder, pluie torrentielle qui s’abattait désormais, détonation qui s’accordait aux pulsations démesurées de son coeur.
Rapidement, sa paume avait saisi le chandelier sur le bureau et avec animosité, elle l’écrasait au niveau des tempes de Tiki. Geste violent, frénétique, furieux. Du sang perlait, éclaboussait son visage fermé. L’orchidée s’était vêtue de son habit d’indifférence. Hémoglobine qui coulait, Laelia déposait l’arme rougie sur le bureau, savourant son oeuvre. Elle était de retour, la diablesse assoiffée de sang, après avoir tant lutté pour la contenir : Hadès avait gagné, il triomphait face au diable qu’il venait d’invoquer, d’appeler. « C’est ça que tu voulais, Tiki ? » Tout revêtait l’indifférence, de la tonalité de sa voix au langage corporel, Perséphone était revenue sur Terre pour hanter les âmes. Muscle humide qui léchait lentement le liquide sanglant de ses doigts, la lueur intimidante dans le regard sombre, elle s’avançait, plantant avec fureur ses griffes dans la plaie du brun, triturant la blessure fraîche, les iris brillants, des étincelles émerveillées. « Tu as gagné, chaton… » Et à cet instant, rien ne pouvait l’arrêter, ni personne, juste la perte de conscience ou la mort, tout simplement. Il l’avait cherché puis réveillé, le môme, alors Laelia avait fini par répondre à son appel, celui du sang.
(c) DΛNDELION
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Re: terminé ! (violent/hadès & perséphone) demi-morte et demi-coquette.
Dim 23 Juin 2019 - 16:24
demi-morte,
demi-coquette
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hadès & perséphone
Lutte infernale, perpétuelle, avec un goût amer d’éternité. La lassitude s’invite dans vos regards, mais vous ne pouvez arrêter : la provocation est addictive, la violence si facile. Persuadé que la Reine des ronces est aussi infâme que toi, tu laisses ton venin venir souiller sa personne. La divine bave orne à présent sa peau et l’immature que tu es ri doucement à son regard écœuré. C’est ce que tu as aussi ressenti, pourtant, quand Perséphone a eu l’affront de te croire capable de l’aimer -même de l’amour le plus malsain. Il n’y avait point de mots pour illustrer tes sentiments, alors un crachat est venu le faire à ta place.
Sa promesse te fait alors sourire, celle de t’assassiner. Qu’elle essaye, tu as déjà fait de l’Enfer ton royaume. Chose que tu ne cesses de te répéter, berceuse macabre ou signe de folie. Bien trop heureux de sentir le démon se manifester, tu laisses ton arrogance enflammer le prix de longues heures de travail. Dernier sacrifice, prêtre fou qui attend avec impatience l’Armageddon. Le creux de tes mains n’est plus que cendres, cendres qui s’échappent doucement entre tes doigts -seule mélodie dans ce silence pesant, trompettes de l’apocalypse.
Dernière provocation ; un souffle sur les poussières, comme un amant envoie un baiser.
Puis vient le chaos. Un rire, le tien, puis du sang. Sonné, tu titubes, te rattrapes au bureau. Tu souris, l’idiot, le Roi des Enfers. Tu souris car la Reine est revenue, victoire implacable. Quelques insultes, de simples rappels, et celle qui prétendait avoir changé montre à présent au monde ce qu’elle a toujours été. Un monstre d’orgueil, assoiffé de sang. Le sang de ceux qui osent lui rappeler ce qu’elle est réellement. Ta vision se teinte de touches rougeâtres, la blessure semble vibrer sous la douleur mais tu ne peux que rire un peu plus. Le vampire se délecte de ton sang, geste réservé aux impies, et tu espères secrètement qu’il lui soit poison. « Oh putain ouais, et c’était si, si facile Laelia. » Jouer le sale môme, jouer avec le feu, deux choses que tu fais si bien. L’infâme rose plante de nouveau ses ronces dans ta chair meurtrie, le visage de marbre et la langue acérée. L’aveu de défaite te rend ivre de joie, mais au fond de toi, l’instinct de survie resurgit. Oh, si ta mort pouvait conduire à sa déchéance de l’Olympe, tu plongerais volontiers dans le Styx, mais ton heure n’avait pas encore sonné. Tes doigts viennent serrer son poignet si frêle, palissant sous la force. Les griffes sortent de leur socle de chairs et tu tords son bras pour lui mettre dans le dos. Un craquement résonne. Étrange danse pour ce couple de damnés. L’autre main trouve sa gorge, ta paume encore brûlante de ton dernier sort. L’adrénaline est si puissante que tu oublies un instant tes propres blessures. « C’est trop facile avec toi Laelia. » Murmure roque au creux de son cou, un écho à ses propres mots, tes ongles s’enfonçant doucement dans sa peau. Un minuscule instant de répit.
Soudainement, tu la relances pour la mettre face à toi, la main levée rencontre la joue souillée de ton sang.
Sa promesse te fait alors sourire, celle de t’assassiner. Qu’elle essaye, tu as déjà fait de l’Enfer ton royaume. Chose que tu ne cesses de te répéter, berceuse macabre ou signe de folie. Bien trop heureux de sentir le démon se manifester, tu laisses ton arrogance enflammer le prix de longues heures de travail. Dernier sacrifice, prêtre fou qui attend avec impatience l’Armageddon. Le creux de tes mains n’est plus que cendres, cendres qui s’échappent doucement entre tes doigts -seule mélodie dans ce silence pesant, trompettes de l’apocalypse.
Dernière provocation ; un souffle sur les poussières, comme un amant envoie un baiser.
Puis vient le chaos. Un rire, le tien, puis du sang. Sonné, tu titubes, te rattrapes au bureau. Tu souris, l’idiot, le Roi des Enfers. Tu souris car la Reine est revenue, victoire implacable. Quelques insultes, de simples rappels, et celle qui prétendait avoir changé montre à présent au monde ce qu’elle a toujours été. Un monstre d’orgueil, assoiffé de sang. Le sang de ceux qui osent lui rappeler ce qu’elle est réellement. Ta vision se teinte de touches rougeâtres, la blessure semble vibrer sous la douleur mais tu ne peux que rire un peu plus. Le vampire se délecte de ton sang, geste réservé aux impies, et tu espères secrètement qu’il lui soit poison. « Oh putain ouais, et c’était si, si facile Laelia. » Jouer le sale môme, jouer avec le feu, deux choses que tu fais si bien. L’infâme rose plante de nouveau ses ronces dans ta chair meurtrie, le visage de marbre et la langue acérée. L’aveu de défaite te rend ivre de joie, mais au fond de toi, l’instinct de survie resurgit. Oh, si ta mort pouvait conduire à sa déchéance de l’Olympe, tu plongerais volontiers dans le Styx, mais ton heure n’avait pas encore sonné. Tes doigts viennent serrer son poignet si frêle, palissant sous la force. Les griffes sortent de leur socle de chairs et tu tords son bras pour lui mettre dans le dos. Un craquement résonne. Étrange danse pour ce couple de damnés. L’autre main trouve sa gorge, ta paume encore brûlante de ton dernier sort. L’adrénaline est si puissante que tu oublies un instant tes propres blessures. « C’est trop facile avec toi Laelia. » Murmure roque au creux de son cou, un écho à ses propres mots, tes ongles s’enfonçant doucement dans sa peau. Un minuscule instant de répit.
Soudainement, tu la relances pour la mettre face à toi, la main levée rencontre la joue souillée de ton sang.
(c) DΛNDELION
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Re: terminé ! (violent/hadès & perséphone) demi-morte et demi-coquette.
Dim 23 Juin 2019 - 17:31
demi-morte,
demi-coquette
demi-coquette
hadès & perséphone
Un silence, un moment de répit jusqu’à ce que les portes de l’Enfer s’ouvrent, laissent pénétrer Perséphone dans son royaume. Pieds nus sur les cendres, la femme s’avançait, l’allure fière, sublime au milieu de ce chaos. Autour d’elle, les diables fêtaient son arrivée : un festin était promis pour le retour de la Reine de son périple à travers le monde humain. Un verre en main, était-ce de l’hémoglobine qui ruisselait de ses mains ? Rictus diverti aux lèvres carmin, Hadès la regardait reprendre vie, son sang sur le visage, perles délicates qui jaillissaient de son derme basané. Objet jeté au sol, les griffes du monstre s’enfonçaient dans la plaie, triturant l’intérieur sans une once de pitié. Harpie assoiffée, lueur affolée dans les pupilles, comme stimulée par le spectacle, elle riait, la folle, caressant ses paumes contre ses lèvres afin d’en récolter le liquide coloré. Les propos de son Roi ne l’atteignaient pas, sourde sur l’instant, il lacérait son poignet, le serrant si fermement que sa peau blanchissait, mais rien n’avait changé sur son visage, l’adrénaline atténuait chaque douleur. Bras retourné, la ronce était immobilisée et pourtant, son visage s’était posé contre l’épaule de son bien-aimé, le fixant tandis qu’il lacérait sa gorge, la marquant fermement de ses ongles aiguisés telles des lames de couteau.
L’amusement se lisait dans le turquoise de ses prunelles, chaleur contre sa gorge, sa poitrine se soulevait d’un rythme effréné, comme dopée par cette bataille. Projetée vulgairement en arrière, elle ne pouvait s’empêcher de ricaner, succube terrifiant qui contemplait sa joue marquée par la gifle du beau dans le reflet du miroir. « C’est tout ce dont tu es capable, Tiki ? Une gifle ? Décevant… » Sans crier gare, Laelia se jetait sur lui, attrapant ses épaules de ses mains fermes et le propulsait contre le miroir. Glace qui éclatait et explosait sous la pression de Tiki, raflant par la même occasion le derme caramel de la jolie Texane. Les mirettes liées, Perséphone venait apposer sa marque sur les lèvres de son partenaire, lui volant un baiser sanglant. Et puis d’une impulsion, elle le poussait à même le sol, munie d’un morceau de verre, le regard fou. Pas le temps de reprendre son souffle que l’orchidée s’était jetée sur le bâtard, plantant dans son abdomen, un bout brisé de miroir, s’amusant à le faire tournoyer au creux de sa chair. « Mince, tu saignes. » Voix légèrement plus grave, la Reine des Enfers se divertissait au milieu des limbes, sous le regard récréé des incubes.
Cela faisait si longtemps que le plasma de son tendre n’avait pas ranimé ses sens. Enfant infernal qui s’amusait à broyer l’épiderme du Roi, le regard excité, le souffle court et le sang qui éclaboussait ses paumes brûlantes, prises de spasmes incontrôlables.
L’amusement se lisait dans le turquoise de ses prunelles, chaleur contre sa gorge, sa poitrine se soulevait d’un rythme effréné, comme dopée par cette bataille. Projetée vulgairement en arrière, elle ne pouvait s’empêcher de ricaner, succube terrifiant qui contemplait sa joue marquée par la gifle du beau dans le reflet du miroir. « C’est tout ce dont tu es capable, Tiki ? Une gifle ? Décevant… » Sans crier gare, Laelia se jetait sur lui, attrapant ses épaules de ses mains fermes et le propulsait contre le miroir. Glace qui éclatait et explosait sous la pression de Tiki, raflant par la même occasion le derme caramel de la jolie Texane. Les mirettes liées, Perséphone venait apposer sa marque sur les lèvres de son partenaire, lui volant un baiser sanglant. Et puis d’une impulsion, elle le poussait à même le sol, munie d’un morceau de verre, le regard fou. Pas le temps de reprendre son souffle que l’orchidée s’était jetée sur le bâtard, plantant dans son abdomen, un bout brisé de miroir, s’amusant à le faire tournoyer au creux de sa chair. « Mince, tu saignes. » Voix légèrement plus grave, la Reine des Enfers se divertissait au milieu des limbes, sous le regard récréé des incubes.
Cela faisait si longtemps que le plasma de son tendre n’avait pas ranimé ses sens. Enfant infernal qui s’amusait à broyer l’épiderme du Roi, le regard excité, le souffle court et le sang qui éclaboussait ses paumes brûlantes, prises de spasmes incontrôlables.
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Re: terminé ! (violent/hadès & perséphone) demi-morte et demi-coquette.
Mar 2 Juil 2019 - 16:42
demi-morte,
demi-coquette
demi-coquette
hadès & perséphone
Elle se dresse devant toi, le sourire fou, et, dans ses yeux une âme morte. Macabre danseuse, elle embaume la salle du trône d'une odeur pestilentielle de fleurs fanées et chair en putréfaction. Hadès se laisse enivrer par le parfum de sa belle, avec dans ses veines la hâte de voir s’ouvrir sous leurs pieds le Tartare. Sur le sol, les prémisses d’une pluie écarlate, le sang divin s’y mêle, coulant de sa gorge meurtrie et de ton crâne ouvert. Produit de la colère divine, plaie qui ne sévit que dans la rencontrer des amants funèbres.
Un offrande de ta part survient. Un revers de main, humiliant. Car au fond, Perséphone n’a qu’une enfant capricieuse -une leçon doit être donnée. Pourtant, elle rit, l’insolente, sous ton regard de Cerbère insatiable. Elle moque ton œuvre autant qu’elle l’admire, tel un bijou venu souligner la courbe de sa pommette. « Parce que tu penses mériter un traitement de faveur, pauvre conne ? » L’insulte est dite avec tendresse, un sourire presque sincère sur le coin des lèvres alors que ta langue vient y goûter ta propre malédiction vermeille. Exilé en Enfer, tu te délectes du spectacle autant que tu souhaites y mettre un terme.
Puis la tempête te frappe de nouveau, les éclats de miroir comme une auréole autour de ton être, mais ce n’est pas cela qui te donne un frisson de dégoût. La belle devenue bête impose un baiser, ce même baiser qu’elle t’a toujours si farouchement refusé. Plus qu’Eros, c’est Thanatos qui valse entre vos lèvres. Il t’engourdit assez pour que tu te retrouves au sol, la folie déchire ta poitrine, te volant un hurlement. Perséphone se damne sous tes yeux, des paroles sorties de l’outre-tombe. Rhadamanthe juge et à ton oreille souffle la peine capitale. La décision est prise.
Tu vas lui faire bouffer ses morts, à la Perséphone. Les phalanges rencontrent la joue tendres, te libérant de sa prison de chair. Excalibur dans ton torse, tu t’en armes, les doigts emmêlés dans sa crinière sombre. La douleur est abondante, mais tu refuses de la laisser être une étrave à ta colère. Sans ménagement, tu la forces à la prière, son front rencontre le sol une, deux, trois fois. Tu te redresses, son ventre si proche de ton talon que tu ne résistes pas -assoiffé d’une vengeance veine. Persuadé des mensonges perfides de celle qui a été ta promise, tu te risques infanticide. La peau caramel devriendra carbone s'il le faut. La lame en main, tu t’arrêtes, déjà las, t’agenouillant à ses côtés la pointe contre son épiderme marqué. « Cet enfant, tu veux qu’on y jette un coup d’œil à deux ? » Un sifflement raque, une perle de sang sur la pointe aiguisée. Hadès sourit, martyr devenu tyran.
Un offrande de ta part survient. Un revers de main, humiliant. Car au fond, Perséphone n’a qu’une enfant capricieuse -une leçon doit être donnée. Pourtant, elle rit, l’insolente, sous ton regard de Cerbère insatiable. Elle moque ton œuvre autant qu’elle l’admire, tel un bijou venu souligner la courbe de sa pommette. « Parce que tu penses mériter un traitement de faveur, pauvre conne ? » L’insulte est dite avec tendresse, un sourire presque sincère sur le coin des lèvres alors que ta langue vient y goûter ta propre malédiction vermeille. Exilé en Enfer, tu te délectes du spectacle autant que tu souhaites y mettre un terme.
Puis la tempête te frappe de nouveau, les éclats de miroir comme une auréole autour de ton être, mais ce n’est pas cela qui te donne un frisson de dégoût. La belle devenue bête impose un baiser, ce même baiser qu’elle t’a toujours si farouchement refusé. Plus qu’Eros, c’est Thanatos qui valse entre vos lèvres. Il t’engourdit assez pour que tu te retrouves au sol, la folie déchire ta poitrine, te volant un hurlement. Perséphone se damne sous tes yeux, des paroles sorties de l’outre-tombe. Rhadamanthe juge et à ton oreille souffle la peine capitale. La décision est prise.
Tu vas lui faire bouffer ses morts, à la Perséphone. Les phalanges rencontrent la joue tendres, te libérant de sa prison de chair. Excalibur dans ton torse, tu t’en armes, les doigts emmêlés dans sa crinière sombre. La douleur est abondante, mais tu refuses de la laisser être une étrave à ta colère. Sans ménagement, tu la forces à la prière, son front rencontre le sol une, deux, trois fois. Tu te redresses, son ventre si proche de ton talon que tu ne résistes pas -assoiffé d’une vengeance veine. Persuadé des mensonges perfides de celle qui a été ta promise, tu te risques infanticide. La peau caramel devriendra carbone s'il le faut. La lame en main, tu t’arrêtes, déjà las, t’agenouillant à ses côtés la pointe contre son épiderme marqué. « Cet enfant, tu veux qu’on y jette un coup d’œil à deux ? » Un sifflement raque, une perle de sang sur la pointe aiguisée. Hadès sourit, martyr devenu tyran.
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Re: terminé ! (violent/hadès & perséphone) demi-morte et demi-coquette.
Mar 2 Juil 2019 - 20:51
demi-morte,
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hadès & perséphone
Bataille à ciel fermé, l’endroit glauque de l’université accueillait ce combat sanglant entre la Reine et le Roi des Enfers, se disputant le trône à coup de poing. Éclaboussures d’hémoglobine remplaçant celles sèches, imprégnées dans le béton des murs. Ils laissaient leurs traces, inscrivaient leurs noms dans la roche, au milieu des anciens instruments rouillés de torture. Le sang éclaboussait, dégoulinait chez les deux amants fou, animés par une rage folle, l’envie d’anéantir puis de détruire son jumeau. La risette étincelante aux pulpes, les pulsations irrégulières et les griffes dégainées, prêtes à réduire en lambeau l’ennemi. Dressée sur ses aiguilles, Perséphone s’approchait, enlaçant de ses croissants de chair celles d’Hadès pour la première fois. Valse des bouts de peau, fraicheur, tant des lèvres que du raisiné, il n’en fallait pas plus pour troubler l’envieux, l’avare et l’envoyer pacager sur un nid de strass.
Triomphante, la perfide saisissait une lame épointée, acérée en offrande au Dieu de la mort, les prunelles folles, azur altéré par tant de démence. Comme un enfant à la quête du trésor lors d’une chasse, la fleur s’amusait, se délectant du sang de son partenaire comme de son hurlement. Cri qui la faisait frissonner, traversait tout son corps à la manière de la plus appétissante des caresses. Jubilation totale, Laelia fermait les yeux, sans cesser ses coups dans la ceinture abdominale du beau, cherchant ses entrailles, ses tripes. Pourtant, erreur dans son parcours, le poing du brun s’écrasait contre sa mâchoire, l’entraînant dans sa chute presque théâtrale. Pas le temps de reprendre son souffle pour la nymphe qu’il lui éclatait le visage au sol. Plusieurs fois, le visage marqué, carmin, teinte assortie au liquide vermillon dégoulinant de son nez, de son front d’où un léger débris de verre s’était logé.
Vision floue, prise de vertiges, Laelia paraissait désorienter le temps d’un instant, balayée d’un coup de pied plus loin. Craquement sous son crâne, le cristal lui servant d’oreiller à la place d’une couronne de fleurs. Sonnée, la belle ne bougeait plus, les oreilles sifflantes, les pulsations légères et le goût du plasma en bouche, coulant le long de son visage. Il reprenait place à ses côtés, Tiki, admirant son oeuvre, sa déesse infernale maîtrisée, estourbie. Puis, souffle court, plainte venue du pandémonium, Perséphone suffoquait, en silence, impassible. La souffrance était réelle, dominante, dans son derme basané mais la poupée le vivait comme une habitude, la maîtrise totale, malgré quelques froncements de sourcils et des soupirs douloureux, des tremblements. Lorsque les filles de son âge jouaient à la poupée, Laelia s’habituait aux coups, au viol et au sang, devenant presque imperméable face à toutes les afflictions, tous les élancements possibles.
Réunissant son courage, l’orchidée sentait la glace plantée dans son abdomen, lui aussi s’amusait à découvrir l’intérieur putride de la ronce. Fleur fanée, elle s’était redressée en poussant un cri, lacérant le poignet afin de le stopper dans son jeu. « Ça suffit. » Sourire narquois, Laelia le rabaissait à nouveau, le traitant comme un enfant. Basculant contre lui, ses paupières se fermaient un instant, soufflant douloureusement. Elle n’était qu’une épave, si ce n’était une charogne, reposant contre le beau, cruor en fusion. La tête désorientée, le serpent glissait contre les lèvres d’Hadès, l’embrassant sur son lit de mort. De sa maigre réserve d’énergie, elle puisait dans cette dernière, la jolie, passant une main derrière son crâne. Paume qui s’habillait de nouveau de plasma, signe que son crâne était lésé. Folle de rage, toute douceur de l’instant s’était dissipée : la voilà en train de le mordre au sang au niveau de sa pomme d’Adam, prête à lui déchirer la peau, lui broyer l’épiderme entre ses canines forcenées. Retournons chez nous, mon amour.
Triomphante, la perfide saisissait une lame épointée, acérée en offrande au Dieu de la mort, les prunelles folles, azur altéré par tant de démence. Comme un enfant à la quête du trésor lors d’une chasse, la fleur s’amusait, se délectant du sang de son partenaire comme de son hurlement. Cri qui la faisait frissonner, traversait tout son corps à la manière de la plus appétissante des caresses. Jubilation totale, Laelia fermait les yeux, sans cesser ses coups dans la ceinture abdominale du beau, cherchant ses entrailles, ses tripes. Pourtant, erreur dans son parcours, le poing du brun s’écrasait contre sa mâchoire, l’entraînant dans sa chute presque théâtrale. Pas le temps de reprendre son souffle pour la nymphe qu’il lui éclatait le visage au sol. Plusieurs fois, le visage marqué, carmin, teinte assortie au liquide vermillon dégoulinant de son nez, de son front d’où un léger débris de verre s’était logé.
Vision floue, prise de vertiges, Laelia paraissait désorienter le temps d’un instant, balayée d’un coup de pied plus loin. Craquement sous son crâne, le cristal lui servant d’oreiller à la place d’une couronne de fleurs. Sonnée, la belle ne bougeait plus, les oreilles sifflantes, les pulsations légères et le goût du plasma en bouche, coulant le long de son visage. Il reprenait place à ses côtés, Tiki, admirant son oeuvre, sa déesse infernale maîtrisée, estourbie. Puis, souffle court, plainte venue du pandémonium, Perséphone suffoquait, en silence, impassible. La souffrance était réelle, dominante, dans son derme basané mais la poupée le vivait comme une habitude, la maîtrise totale, malgré quelques froncements de sourcils et des soupirs douloureux, des tremblements. Lorsque les filles de son âge jouaient à la poupée, Laelia s’habituait aux coups, au viol et au sang, devenant presque imperméable face à toutes les afflictions, tous les élancements possibles.
Réunissant son courage, l’orchidée sentait la glace plantée dans son abdomen, lui aussi s’amusait à découvrir l’intérieur putride de la ronce. Fleur fanée, elle s’était redressée en poussant un cri, lacérant le poignet afin de le stopper dans son jeu. « Ça suffit. » Sourire narquois, Laelia le rabaissait à nouveau, le traitant comme un enfant. Basculant contre lui, ses paupières se fermaient un instant, soufflant douloureusement. Elle n’était qu’une épave, si ce n’était une charogne, reposant contre le beau, cruor en fusion. La tête désorientée, le serpent glissait contre les lèvres d’Hadès, l’embrassant sur son lit de mort. De sa maigre réserve d’énergie, elle puisait dans cette dernière, la jolie, passant une main derrière son crâne. Paume qui s’habillait de nouveau de plasma, signe que son crâne était lésé. Folle de rage, toute douceur de l’instant s’était dissipée : la voilà en train de le mordre au sang au niveau de sa pomme d’Adam, prête à lui déchirer la peau, lui broyer l’épiderme entre ses canines forcenées. Retournons chez nous, mon amour.
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Re: terminé ! (violent/hadès & perséphone) demi-morte et demi-coquette.
Lun 8 Juil 2019 - 22:42
demi-morte,
demi-coquette
demi-coquette
hadès & perséphone
L’hémoglobine comme encre, un pacte de violence vous lie et vous l’honorez avec passion. Miroir brisé, elle est ton reflet et ton contraire, damnation dans cette déferlante de rage complice. Elle lacère chaque parcelle de l’exilé avec tant de tendresse, embrasse les lèves meurtries, fait danser le spectre de la mort sur le torse découvert du Roi. La souffrance est là, Tiki, à tes côtés, cruellement fidèle. Tenté de t’abandonner à elle, tu souris. Mais ce serait un crime de ne pas écouter les suppliques de Rhadamanthys, lui qui réclame Justice pour son tyran, une idiotie que de ne pas quitter le monde des Lumières sans un dernier coup d’éclat. Faire résonner les trois coups avec le corps de Perséphone même, l’être qui fait de ton esprit un océan de sensations et de rage. La prêtresse en transe est alors amenée à prier sur le sol dur et froid, déjà témoin de tant de crimes. Comme un sculpteur, minutieux dans ton travail, tu graves la trace de ton passage sur son corps -que ta chair ne soit pas le seul trophée volé ce soir. Œil pour œil vous a rendu aveugle.
Couronnes d’épines et de verres, mélange de plasmas et de souffrance, jamais vous n’avez été si semblables. Âmes en perdition, le tourment ancré dans chaque corps, bien trop familier pour réellement le sentir encore. Étendue à tes pieds, elle te refuse les cris et les larmes, se voulant charogne noble, Perséphone. Il lui faut la douceur tranchante du verre pour que sa voix vienne déchirer l’air, douce, douce mélodie qui attendrit Eris. Les serres de la harpie sur ta peau tentent d’éloigner le danger, mais tu le tiens à porter, à jamais entre vous. Ton condescendant, elle veut creuser ta honte, mais tu souris. « Déjà ? » Le sourcil curieux, la bouche moqueuse. L’adrénaline a remplacé le sang, gazoline dans tes veines – pourtant tu restes immobile, surpris, soudainement vide. Cadavres mutilés, elle repose sur toi dans une étrange étreinte. Souffles fébriles, tu cherches encore le tien, sentant les ronces venir choyer tes lèvres. Le Lord infernal embrasse alors à son tour son épouse maudite, répits que tu sais si éphémère. Baiser venu de l’au-delà, au goût de fleurs de l’Armageddon. Une seconde en suspens, une seconde pendant laquelle tout est possible. Mais pourtant, il sonne si irréel. Comme un doux adieu, comme si tu allais laisser quelques coups et quelques caresses t’amener six-pieds sous terre.
Mais déjà, le serpent éveille le venin et croque avidement dans la pomme d’or. Tes traits se tordent, un soupire faible s’échappe de tes lèvres. Les phalanges vont se perdent dans la crinière ensanglantée et l’invite à enfoncer ses canines plus profondément encore. Si avide du sang corrompu, elle s’en délecte, nymphe vampirique. Tu ne la repousses pas, au contraire, tu l’attires un peu plus à toi. Attentionné, presque tendre. Une invitation, la lame toujours entre vos deux corps. Doucement, elle s’enfonce dans son épiderme. Elle y déverse une rivière de sang où Charon attend patiemment pour ramener le couple royal parmi ses éternels sujets. Ta joue vient se poser sur son crâne. Une main vient cajoler ses moindres plaies. Sous son sein, cri de Déméter, l’hiver s’abat sur vous.
Couronnes d’épines et de verres, mélange de plasmas et de souffrance, jamais vous n’avez été si semblables. Âmes en perdition, le tourment ancré dans chaque corps, bien trop familier pour réellement le sentir encore. Étendue à tes pieds, elle te refuse les cris et les larmes, se voulant charogne noble, Perséphone. Il lui faut la douceur tranchante du verre pour que sa voix vienne déchirer l’air, douce, douce mélodie qui attendrit Eris. Les serres de la harpie sur ta peau tentent d’éloigner le danger, mais tu le tiens à porter, à jamais entre vous. Ton condescendant, elle veut creuser ta honte, mais tu souris. « Déjà ? » Le sourcil curieux, la bouche moqueuse. L’adrénaline a remplacé le sang, gazoline dans tes veines – pourtant tu restes immobile, surpris, soudainement vide. Cadavres mutilés, elle repose sur toi dans une étrange étreinte. Souffles fébriles, tu cherches encore le tien, sentant les ronces venir choyer tes lèvres. Le Lord infernal embrasse alors à son tour son épouse maudite, répits que tu sais si éphémère. Baiser venu de l’au-delà, au goût de fleurs de l’Armageddon. Une seconde en suspens, une seconde pendant laquelle tout est possible. Mais pourtant, il sonne si irréel. Comme un doux adieu, comme si tu allais laisser quelques coups et quelques caresses t’amener six-pieds sous terre.
Mais déjà, le serpent éveille le venin et croque avidement dans la pomme d’or. Tes traits se tordent, un soupire faible s’échappe de tes lèvres. Les phalanges vont se perdent dans la crinière ensanglantée et l’invite à enfoncer ses canines plus profondément encore. Si avide du sang corrompu, elle s’en délecte, nymphe vampirique. Tu ne la repousses pas, au contraire, tu l’attires un peu plus à toi. Attentionné, presque tendre. Une invitation, la lame toujours entre vos deux corps. Doucement, elle s’enfonce dans son épiderme. Elle y déverse une rivière de sang où Charon attend patiemment pour ramener le couple royal parmi ses éternels sujets. Ta joue vient se poser sur son crâne. Une main vient cajoler ses moindres plaies. Sous son sein, cri de Déméter, l’hiver s’abat sur vous.
(c) DΛNDELION