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Tout est une question d'habitude | Abigail [Terminé]
Lun 27 Mai 2019 - 21:42
-"Abi. Tu vas bien ?"
J'étais essoufflé. J'étais venu aussi vite que j'avais pu, répondant à l'appel de ma jumelle et ça même si nos relations ses derniers temps n'avaient pas été des plus sereines. Nous n'étions cependant pas en froid, juste que je parlais peu, ou moins, ces derniers jours. Le retour de Katherine m'avait déjà affecté, et puis il y avait eu Sainte-Marie. Je m'en voulais de la situation, mais il fallait encore que je la surmonte pour seulement pouvoir en parler. Même à elle.
Pour autant, dès que j'avais reçu son message, j'avais tout laissé en plan. Et j'étais venu. Sauf que bien sur, on ne peut transplaner jusqu'à l'intérieur d'Hungcalf, et pour le reste, j'avais couru, n'emportant que le strict nécessaire : ma baguette, et les vêtements que je portais déjà sur moi. Rien de plus, rien de moins.
-"C'est la merde on dirait. Y a blindé de monde qui veulent rien laisser passer. J'ai du dire que tu m'avais appelé pour pouvoir venir. Ils ont dit qu'il y avait eu un souci avec le zoo. C'est vrai ?"
Bon, même si je savais cette partie-là, j'étais loin de me douter de la suite. J'étais loin d'imaginer les créatures qui s'étaient échappées, et même loin de me douter du pourquoi de ma présence ici. Et en même temps, avec cette merveilleuse animagus qui me servait d'âme soeur, j'aurais du le savoir : il faut toujours être prêt à tout.
J'étais essoufflé. J'étais venu aussi vite que j'avais pu, répondant à l'appel de ma jumelle et ça même si nos relations ses derniers temps n'avaient pas été des plus sereines. Nous n'étions cependant pas en froid, juste que je parlais peu, ou moins, ces derniers jours. Le retour de Katherine m'avait déjà affecté, et puis il y avait eu Sainte-Marie. Je m'en voulais de la situation, mais il fallait encore que je la surmonte pour seulement pouvoir en parler. Même à elle.
Pour autant, dès que j'avais reçu son message, j'avais tout laissé en plan. Et j'étais venu. Sauf que bien sur, on ne peut transplaner jusqu'à l'intérieur d'Hungcalf, et pour le reste, j'avais couru, n'emportant que le strict nécessaire : ma baguette, et les vêtements que je portais déjà sur moi. Rien de plus, rien de moins.
-"C'est la merde on dirait. Y a blindé de monde qui veulent rien laisser passer. J'ai du dire que tu m'avais appelé pour pouvoir venir. Ils ont dit qu'il y avait eu un souci avec le zoo. C'est vrai ?"
Bon, même si je savais cette partie-là, j'étais loin de me douter de la suite. J'étais loin d'imaginer les créatures qui s'étaient échappées, et même loin de me douter du pourquoi de ma présence ici. Et en même temps, avec cette merveilleuse animagus qui me servait d'âme soeur, j'aurais du le savoir : il faut toujours être prêt à tout.
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Re: Tout est une question d'habitude | Abigail [Terminé]
Mar 28 Mai 2019 - 17:58
Je ne pouvais m’empêcher de hausser les sourcils en voyant le metamorphomage courir dans ma direction. Certes je l’avais appelé pour qu’il vienne me rejoindre, mais je ne lui avais pas demandé de courir un marathon, il n'y avait rien d'urgent à la seconde, surtout après ce qu’il lui était arrivé non loin du cœur. Un sentiment de culpabilité me gagna alors qu’il s’arrêtait juste devant moi. Me mordant l'intérieur de la joue, je le laissais reprendre son souffle alors que j’observais sa manière d’être habillé aujourd’hui.
Je n’avais pas eu l’intention de le presser et de lui faire de mal d’une quelconque façon. Le contempler sous toutes les coutures me permettait de m’assurer que tout allait bien… enfin… c’était vite dit. Depuis son agression, nous n’avions pas vraiment pris le temps de parler. Je savais que Gabriel était plutôt introverti avec ce genre de graves événements, tout comme il l’avait été avec Katherine, je n’avais donc pas à le forcer à se confier s’il ne le souhaitait pas. Il savait qu’il le pouvait s’il en ressentait le besoin.
- Oui oui tout va bien, il ne fallait pas te précipiter comme ça tu sais… Le considérant un instant, essayant de m’assurer s’il était véritablement en forme, j’en venais à me demander si j’avais bien fait de l’appeler lui. D’ailleurs oui, pourquoi je l’avais appelé lui et pas quelqu’un d’autre ? Et toi ? Comment vas-tu ?
Je me risquais à lui poser la question au risque d’avoir une réponse automatique et non pas tout à fait sincère. Je savais que le jeune homme ne me mentait jamais, toutefois, la vérité pouvait être aisément détournée, j’en savais quelque chose.
Gardant mes mains précautionneusement à l’abri dans les poches de mon pantalon, je hochais la tête à ses dires, l’air décontracté et détendu. C’était le cas. Lorsqu’il s’agissait de créatures, j’étais toujours la première à répondre, mais aussi la première à être professionnelle. Le cursus de magizoologie m’allait comme un gant. Ne pas répondre à l’appelle au secours du gérant n’aurait pas été digne de moi. J’avais confiance en mes compétences et aussi en celles de mon ami, il n’y avait donc aucune raison que je panique. J’avais bien moins peur d’affronter un dragon qu’une foule de gens.
- Oui effectivement, certaines créatures se sont échappées et ils nous demandent de les ramener. Je pensais que ça pouvait te changer les idées ?
Ah oui, c’était pour ça que je l’avais contacté, mais peut-être pas que. Avec un sourire encourageant et amical, je pivotais pour me mettre à côté de lui, nos deux épaules se frôlant, puis je m’enfonçais dans les souterrains, sortant toutefois mes doigts de leurs cachettes pour attraper ma baguette. Pour le moment, inutile d'utiliser le Lumos pour en dégager ce néon de lumière, la naturelle passant encore. Fort heureusement que j’arrivais à nouveau à lancer des sortilèges standards avec elle, au moins, je ne serai pas totalement inutile. Jetant un regard attentif au plafond de pierre, je me félicitais de ne pas être claustrophobe, car même si l'endroit n'était pas tout à fait un monument, il n'en était pas moins impressionnant et bourré d'histoires mystérieuses.
- Apparemment il y a divers sortes de créatures, allant du célèbre au méconnu et du passif au très dangereux. On doit donc rester sur nos gardes.
Je n’avais pas eu l’intention de le presser et de lui faire de mal d’une quelconque façon. Le contempler sous toutes les coutures me permettait de m’assurer que tout allait bien… enfin… c’était vite dit. Depuis son agression, nous n’avions pas vraiment pris le temps de parler. Je savais que Gabriel était plutôt introverti avec ce genre de graves événements, tout comme il l’avait été avec Katherine, je n’avais donc pas à le forcer à se confier s’il ne le souhaitait pas. Il savait qu’il le pouvait s’il en ressentait le besoin.
- Oui oui tout va bien, il ne fallait pas te précipiter comme ça tu sais… Le considérant un instant, essayant de m’assurer s’il était véritablement en forme, j’en venais à me demander si j’avais bien fait de l’appeler lui. D’ailleurs oui, pourquoi je l’avais appelé lui et pas quelqu’un d’autre ? Et toi ? Comment vas-tu ?
Je me risquais à lui poser la question au risque d’avoir une réponse automatique et non pas tout à fait sincère. Je savais que le jeune homme ne me mentait jamais, toutefois, la vérité pouvait être aisément détournée, j’en savais quelque chose.
Gardant mes mains précautionneusement à l’abri dans les poches de mon pantalon, je hochais la tête à ses dires, l’air décontracté et détendu. C’était le cas. Lorsqu’il s’agissait de créatures, j’étais toujours la première à répondre, mais aussi la première à être professionnelle. Le cursus de magizoologie m’allait comme un gant. Ne pas répondre à l’appelle au secours du gérant n’aurait pas été digne de moi. J’avais confiance en mes compétences et aussi en celles de mon ami, il n’y avait donc aucune raison que je panique. J’avais bien moins peur d’affronter un dragon qu’une foule de gens.
- Oui effectivement, certaines créatures se sont échappées et ils nous demandent de les ramener. Je pensais que ça pouvait te changer les idées ?
Ah oui, c’était pour ça que je l’avais contacté, mais peut-être pas que. Avec un sourire encourageant et amical, je pivotais pour me mettre à côté de lui, nos deux épaules se frôlant, puis je m’enfonçais dans les souterrains, sortant toutefois mes doigts de leurs cachettes pour attraper ma baguette. Pour le moment, inutile d'utiliser le Lumos pour en dégager ce néon de lumière, la naturelle passant encore. Fort heureusement que j’arrivais à nouveau à lancer des sortilèges standards avec elle, au moins, je ne serai pas totalement inutile. Jetant un regard attentif au plafond de pierre, je me félicitais de ne pas être claustrophobe, car même si l'endroit n'était pas tout à fait un monument, il n'en était pas moins impressionnant et bourré d'histoires mystérieuses.
- Apparemment il y a divers sortes de créatures, allant du célèbre au méconnu et du passif au très dangereux. On doit donc rester sur nos gardes.
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Re: Tout est une question d'habitude | Abigail [Terminé]
Sam 1 Juin 2019 - 15:42
Je prenais le temps, m'appuyant les mains sur mes genoux, afin que l'air pénètrent jusqu'au coeur de mes bronches, écoutant par la même ma jumelle. Est-ce que j'allais bien ? Je pouvais dire oui, ça n'aurait pas été un mensonge dans la mesure où j'allais mieux qu'il y a quelques jours. J'aurais pu dire non, une autre vérité qui transpirait déjà à travers mon cuir chevelu.
-"Oui."
Le mot, simple et timide, siffla à travers mes lèvres pour elle et elle seule alors que mon regard revenait vers elle. Je savais pertinement qu'elle comprendrait, parfaitement qu'elle n'irait pas plus loin tant que je n'en ferais pas moi-même la démarche de me confier. Tout comme je savais que le moment venu, elle serait là, comme ses si nombreuses fois dans le salon de la salle commune de Poufsouffles à Poudlard. Puis, je n'étais pas non plus pressé de lui dire à quoi j'étais affairé alors que j'avais reçu son message, à savoir le rabotage d'une des poutres qui serviraient bientôt de soutien pour la corniche de la grange.Un travail, qui ne lui plairait peut-être pas que je fasses tout comme cela déplaisait à Susan en ce moment, au vu de l'agression. Miss Eberhart aussi désapprouverait, j'imagine, mais je n'allais pas resté couché à regarder le travail s'entasser et à attendre.
-"Comment ça, certaines créatures ?"
J'avais vu le zoo, je savais qu'il était spécialisé en animaux fantastiques. Et au delà de tout problèmes éventuels, ce genre d'attractions représentait l'une de mes fascinations de toujours, un rêve pour le gosse que je fus étant d'y travailler un jour. Mais là n'était pas la question. Abi comme moi, nous savions tout les deux qu'ils ne transportaient pas des animaux "communs", comme des lions ou des Ours Blancs que l'on pouvait admirer en allant au Botanic Gardens d'Inverness. Et je connaissais très bien la lueur qui transparaissait déjà dans les yeux de ma jumelle en l'instant. Un regard qui trahissait déjà beaucoup trop d'amusement pour elle, malgré son professionnalisme légendaire.
-"S'il te plait... Dis-moi qu'ils n'ont pas perdu de dragons..."
Je le sentais mal. Peut-être parce que je connaissais déjà la réponse à la question. Ma main venait alors s'emparait de ma baguette alors que l'autre effleurait les murs des souterrains, venant les raser de prêt du bout de mes doigts blancs.
-"Oui."
Le mot, simple et timide, siffla à travers mes lèvres pour elle et elle seule alors que mon regard revenait vers elle. Je savais pertinement qu'elle comprendrait, parfaitement qu'elle n'irait pas plus loin tant que je n'en ferais pas moi-même la démarche de me confier. Tout comme je savais que le moment venu, elle serait là, comme ses si nombreuses fois dans le salon de la salle commune de Poufsouffles à Poudlard. Puis, je n'étais pas non plus pressé de lui dire à quoi j'étais affairé alors que j'avais reçu son message, à savoir le rabotage d'une des poutres qui serviraient bientôt de soutien pour la corniche de la grange.Un travail, qui ne lui plairait peut-être pas que je fasses tout comme cela déplaisait à Susan en ce moment, au vu de l'agression. Miss Eberhart aussi désapprouverait, j'imagine, mais je n'allais pas resté couché à regarder le travail s'entasser et à attendre.
-"Comment ça, certaines créatures ?"
J'avais vu le zoo, je savais qu'il était spécialisé en animaux fantastiques. Et au delà de tout problèmes éventuels, ce genre d'attractions représentait l'une de mes fascinations de toujours, un rêve pour le gosse que je fus étant d'y travailler un jour. Mais là n'était pas la question. Abi comme moi, nous savions tout les deux qu'ils ne transportaient pas des animaux "communs", comme des lions ou des Ours Blancs que l'on pouvait admirer en allant au Botanic Gardens d'Inverness. Et je connaissais très bien la lueur qui transparaissait déjà dans les yeux de ma jumelle en l'instant. Un regard qui trahissait déjà beaucoup trop d'amusement pour elle, malgré son professionnalisme légendaire.
-"S'il te plait... Dis-moi qu'ils n'ont pas perdu de dragons..."
Je le sentais mal. Peut-être parce que je connaissais déjà la réponse à la question. Ma main venait alors s'emparait de ma baguette alors que l'autre effleurait les murs des souterrains, venant les raser de prêt du bout de mes doigts blancs.
- InvitéInvité
Re: Tout est une question d'habitude | Abigail [Terminé]
Mar 4 Juin 2019 - 15:20
- N’oublie pas de te ménager un peu, je ne voudrais pas que tu retournes à Sainte-Marie aussi vite…
Regarde appuyé à l’encontre de mon jumeau, je me permettais cette remarque parce que je savais très bien comment il agissait depuis sa sortie de l’hôpital. Même si le travail des medicomages avaient été époustouflant et que je n’avais rien à redire, après tout ce n’était pas mon métier, il avait été prescrit que Gabriel reste tranquille les semaines suivantes pour s’assurer de son prompt rétablissement. Pourtant, le jeune homme n’aimait guère rester les bras croisés, encore moins dans un cadre de vie que nous avions à la ferme. Il tenait ses responsabilités et je ne pouvais pas lui en vouloir, mais je voulais qu’il se soigne avant tout. Nous n’aurions rien gagné s’il devait à nouveau s’absenter pour des raisons de santé.
Cette remarque placée un peu comme une grande sœur envers son irresponsable de petit frère, je changeais tout de suite de sujet, n’ayant pas à m’attarder davantage. Si le metamorphomage ne voulait pas me parler, alors je le respecterai même si je devais avouer que cela me faisait un petit quelque chose. Comme si j’étais déçue et que je m’en voulais. Si Gabriel ne voulait pas me parler était-ce parce qu’il n’avait plus confiance en moi ? Qu’avais-je fait de mal ?
Est-ce que lui aussi finirait par me tourner le dos sans rien m’expliquer, comme tous les autres ?
En proie aux doutes, je clignais des yeux pour revenir à moi lorsqu’il me questionna sur les créatures. Chassant mes sombres idées et mes incertitudes, je souriais en coin.
- Apparemment il y a de tout. Des sphinx tout en allant jusqu’au billywig. Nous verrons bien ce que nous rencontrerons, aller viens.
Entraînant le jeune homme dans les sombres souterrains, étrangement confiante, je restais toutefois sur mes gardes. Avoir été idiote une fois avait failli me coûter la vie, je ne voulais pas réitérer aujourd’hui.
La remarque du sorcier à mes côtés m’arracha un petit sourire. Moi, je voudrais vraiment rencontrer un dragon évidemment, mais je pouvais comprendre son aversion, surtout dans son état.
- Je crois qu’il y en a oui, des noirs des Hebrides. Mais t’inquiètes pas tu as une spécialiste avec toi, non ?
Petit ton léger, je poussais doucement le jeune homme de l’épaule, taquine.
Revenant toutefois bien vite à mes affaires, je perdais mon oisiveté pour devenir sérieuse et concentrée. La Abigail sûre d’elle, prédatrice et à l’affût se révéla alors. Les sourcils légèrement froncés, je regardais droit devant moi en gardant un silence pincé et lourd. Plongée dans mes pensées, remuant mes doutes tout en les gardant pour moi, j’avançais à pas discrets et bien encrés jusqu’à arriver à un virage. Là, je m’arrêtais et jetais un œil à cet ami que je pouvais risquer de perdre pour des raisons que je ne saisissais pas.
Regarde appuyé à l’encontre de mon jumeau, je me permettais cette remarque parce que je savais très bien comment il agissait depuis sa sortie de l’hôpital. Même si le travail des medicomages avaient été époustouflant et que je n’avais rien à redire, après tout ce n’était pas mon métier, il avait été prescrit que Gabriel reste tranquille les semaines suivantes pour s’assurer de son prompt rétablissement. Pourtant, le jeune homme n’aimait guère rester les bras croisés, encore moins dans un cadre de vie que nous avions à la ferme. Il tenait ses responsabilités et je ne pouvais pas lui en vouloir, mais je voulais qu’il se soigne avant tout. Nous n’aurions rien gagné s’il devait à nouveau s’absenter pour des raisons de santé.
Cette remarque placée un peu comme une grande sœur envers son irresponsable de petit frère, je changeais tout de suite de sujet, n’ayant pas à m’attarder davantage. Si le metamorphomage ne voulait pas me parler, alors je le respecterai même si je devais avouer que cela me faisait un petit quelque chose. Comme si j’étais déçue et que je m’en voulais. Si Gabriel ne voulait pas me parler était-ce parce qu’il n’avait plus confiance en moi ? Qu’avais-je fait de mal ?
Est-ce que lui aussi finirait par me tourner le dos sans rien m’expliquer, comme tous les autres ?
En proie aux doutes, je clignais des yeux pour revenir à moi lorsqu’il me questionna sur les créatures. Chassant mes sombres idées et mes incertitudes, je souriais en coin.
- Apparemment il y a de tout. Des sphinx tout en allant jusqu’au billywig. Nous verrons bien ce que nous rencontrerons, aller viens.
Entraînant le jeune homme dans les sombres souterrains, étrangement confiante, je restais toutefois sur mes gardes. Avoir été idiote une fois avait failli me coûter la vie, je ne voulais pas réitérer aujourd’hui.
La remarque du sorcier à mes côtés m’arracha un petit sourire. Moi, je voudrais vraiment rencontrer un dragon évidemment, mais je pouvais comprendre son aversion, surtout dans son état.
- Je crois qu’il y en a oui, des noirs des Hebrides. Mais t’inquiètes pas tu as une spécialiste avec toi, non ?
Petit ton léger, je poussais doucement le jeune homme de l’épaule, taquine.
Revenant toutefois bien vite à mes affaires, je perdais mon oisiveté pour devenir sérieuse et concentrée. La Abigail sûre d’elle, prédatrice et à l’affût se révéla alors. Les sourcils légèrement froncés, je regardais droit devant moi en gardant un silence pincé et lourd. Plongée dans mes pensées, remuant mes doutes tout en les gardant pour moi, j’avançais à pas discrets et bien encrés jusqu’à arriver à un virage. Là, je m’arrêtais et jetais un œil à cet ami que je pouvais risquer de perdre pour des raisons que je ne saisissais pas.
- InvitéInvité
Re: Tout est une question d'habitude | Abigail [Terminé]
Mar 11 Juin 2019 - 10:42
Je pouvais tenter de toute les façons possibles, cette remarque de ma jumelle de coeur me rappelait que quoi que je fasses, j'étais pour elle un livre ouvert. Et si je me risquais à nier l'évidence, ce que je ne faisais jamais car ça aurait été mentir, elle savait la vérité sans même devoir la demander.
-"Promis"
Un simple mot, pour la rassurer d'une part que je n'avais pas changer et d'autre part que je ne comptais pas forcer. Je ne pouvais juste pas rester allongé à ne rien faire, mais je n'avais pas l'intention de retourner à Sainte-Marie pour avoir trop forcé.
- Je crois qu’il y en a oui, des noirs des Hebrides. Mais t’inquiètes pas tu as une spécialiste avec toi, non ?
Mon pas s'arrêta un instant. Entre eux et les Magyars, je voyais pas la différence. Si ce n'est peut-être l'habitat. Et même si Abigaïl était effectivement une experte en la matière, bien plus que moi c'était certain, je n'étais pas en joie de croiser la route d'un de ces dragons.
-"Oui, mais d'un autre coté, je... ne me sens pas prêt."
Pas prêt du tout. Mais l'est-on seulement un jour dans ce genre de contexte ? Non, j'imagine et cette seule idée me fait continuer à avancer. Cette idée, et l'impossibilité de la laisser aller seule dans ces galeries.
-"Je suis désolé, tu sais..."
Au bout de quelques pas, je venais rompre le silence qui s'installait à nouveau.
-"Katherine... Elle est revenue... On a parlé. Et puis, il y a eu Sainte-Marie... Je... Désolé."
Difficile de tout dire, décrire. Mais c'est vrai que depuis que j'avais parlé à Kate, depuis que je savais ce qui lui était arrivé, je m'étais isolé. Et je le regrettais réellement, parce qu'Abi ne méritait pas ça. Elle qui m'avait tant aider à remonter la pente, et qui savait d'ailleurs jusqu'où cette pente m'avait menée, elle ne méritait pas mon mutisme. Et ça, c'était sans compter ma décision de la nommer mandataire de confiance si il devait m'arriver quelque chose. J'avais choisi son nom à l'époque parce que je n'avais personne d'autre en l'occurence. J'avais en tout cas cette impression. Personne d'assez fort. Mais je n'imaginais encore maintenant que peu la complexité de ce choix auquel elle avait du faire face. Alors, j'étais désolé. Désolé et contrit.
-"Promis"
Un simple mot, pour la rassurer d'une part que je n'avais pas changer et d'autre part que je ne comptais pas forcer. Je ne pouvais juste pas rester allongé à ne rien faire, mais je n'avais pas l'intention de retourner à Sainte-Marie pour avoir trop forcé.
- Je crois qu’il y en a oui, des noirs des Hebrides. Mais t’inquiètes pas tu as une spécialiste avec toi, non ?
Mon pas s'arrêta un instant. Entre eux et les Magyars, je voyais pas la différence. Si ce n'est peut-être l'habitat. Et même si Abigaïl était effectivement une experte en la matière, bien plus que moi c'était certain, je n'étais pas en joie de croiser la route d'un de ces dragons.
-"Oui, mais d'un autre coté, je... ne me sens pas prêt."
Pas prêt du tout. Mais l'est-on seulement un jour dans ce genre de contexte ? Non, j'imagine et cette seule idée me fait continuer à avancer. Cette idée, et l'impossibilité de la laisser aller seule dans ces galeries.
-"Je suis désolé, tu sais..."
Au bout de quelques pas, je venais rompre le silence qui s'installait à nouveau.
-"Katherine... Elle est revenue... On a parlé. Et puis, il y a eu Sainte-Marie... Je... Désolé."
Difficile de tout dire, décrire. Mais c'est vrai que depuis que j'avais parlé à Kate, depuis que je savais ce qui lui était arrivé, je m'étais isolé. Et je le regrettais réellement, parce qu'Abi ne méritait pas ça. Elle qui m'avait tant aider à remonter la pente, et qui savait d'ailleurs jusqu'où cette pente m'avait menée, elle ne méritait pas mon mutisme. Et ça, c'était sans compter ma décision de la nommer mandataire de confiance si il devait m'arriver quelque chose. J'avais choisi son nom à l'époque parce que je n'avais personne d'autre en l'occurence. J'avais en tout cas cette impression. Personne d'assez fort. Mais je n'imaginais encore maintenant que peu la complexité de ce choix auquel elle avait du faire face. Alors, j'étais désolé. Désolé et contrit.
- InvitéInvité
Re: Tout est une question d'habitude | Abigail [Terminé]
Jeu 13 Juin 2019 - 11:34
Avais-je déjà dit que je n'appréciais que peu les souterrains de manière générale ? La dragonologiste en moi tirait la sonnette d'alarme en rappelant qu'une grosse bestiole là-dedans était bien plus à son avantage que nous, pauvres petits humains que nous étions. Surtout quand la dites bestiole crache du feu.
Alors je restais prudente, activant enfin un Lumos à la lumière tamisée au bout de ma baguette magique, cette dernière rappelant l'aile d'un dragon à son manche. Pourtant, lorsque j'en vins à parler du Noir des Hébrides, mon jumeau s'arrêta, et je le regardais alors un peu intriguée, devinant bien sa crainte et ses angoisses, qui étaient tout à fait justifiées. Qui dans le fond pouvait réellement se sentir prêt à rencontrer un dragon ? En dehors de moi depuis ma naissance bien évidemment ? En m'avançant, je venais saisir la main libre de Gabriel pour la lui serrer doucement, de manière réconfortante.
- Ça ira, d'accord ?
Continuant côte à côte à marcher, je restais obstinément silencieuse, même lorsque mon ami en vint à s'excuser sans trop que je ne sache pourquoi, et il m'offre ses explications. Le fixant d'un regard en coin, car je restais attentive à ce qui pouvait surgir devant nous à tout moment, je me permettais un rapide soupir. Dans le fond, j'étais rassurée qu'il en vint au moins à essayer de se pardonner, car je pouvais comprendre alors que je n'allais finalement peut-être pas le perdre. Que finalement il tenait à notre amitié malgré tout ce qui était arrivé et que je n'avais pas commis d'impair entre nous. D'un ton qui se voulait rassurant, je tournais tout à fait mon visage vers lui.
- Je comprends… merci de me le dire, je t'avoue que… j'angoissais un peu. Je me demandais ce que j'avais fait de mal et… je remuais un peu les épaules. J'en suis venue à me demander si nous allions rester amis…
Sans doute que mon esprit néophyte en matière amicale s'était emballé, tout comme il pouvait le faire avec mon couple. J'ignorais comment me comporter dans le fond, quelle était la meilleure réaction à avoir.
Un peu honteuse de mettre notre si jolie relation en doute, je baissais les yeux. Et c'est là que parvinrent à mes oreilles un bruissement d'ailes atypiques que nous connaissions bien Gabriel et moi ?
Le regard écarquillé, je me redressais en fixant le métamorphomage d'un air entendu. Un Billywig.
Alors je restais prudente, activant enfin un Lumos à la lumière tamisée au bout de ma baguette magique, cette dernière rappelant l'aile d'un dragon à son manche. Pourtant, lorsque j'en vins à parler du Noir des Hébrides, mon jumeau s'arrêta, et je le regardais alors un peu intriguée, devinant bien sa crainte et ses angoisses, qui étaient tout à fait justifiées. Qui dans le fond pouvait réellement se sentir prêt à rencontrer un dragon ? En dehors de moi depuis ma naissance bien évidemment ? En m'avançant, je venais saisir la main libre de Gabriel pour la lui serrer doucement, de manière réconfortante.
- Ça ira, d'accord ?
Continuant côte à côte à marcher, je restais obstinément silencieuse, même lorsque mon ami en vint à s'excuser sans trop que je ne sache pourquoi, et il m'offre ses explications. Le fixant d'un regard en coin, car je restais attentive à ce qui pouvait surgir devant nous à tout moment, je me permettais un rapide soupir. Dans le fond, j'étais rassurée qu'il en vint au moins à essayer de se pardonner, car je pouvais comprendre alors que je n'allais finalement peut-être pas le perdre. Que finalement il tenait à notre amitié malgré tout ce qui était arrivé et que je n'avais pas commis d'impair entre nous. D'un ton qui se voulait rassurant, je tournais tout à fait mon visage vers lui.
- Je comprends… merci de me le dire, je t'avoue que… j'angoissais un peu. Je me demandais ce que j'avais fait de mal et… je remuais un peu les épaules. J'en suis venue à me demander si nous allions rester amis…
Sans doute que mon esprit néophyte en matière amicale s'était emballé, tout comme il pouvait le faire avec mon couple. J'ignorais comment me comporter dans le fond, quelle était la meilleure réaction à avoir.
Un peu honteuse de mettre notre si jolie relation en doute, je baissais les yeux. Et c'est là que parvinrent à mes oreilles un bruissement d'ailes atypiques que nous connaissions bien Gabriel et moi ?
Le regard écarquillé, je me redressais en fixant le métamorphomage d'un air entendu. Un Billywig.
- InvitéInvité
Re: Tout est une question d'habitude | Abigail [Terminé]
Jeu 20 Juin 2019 - 19:50
- Ça ira, d'accord ?
J'opinais du chef à ma jumelle, tant son ton était rassurant. J'avais confiance en elle comme en personne, depuis tant d'années maintenant qu'il me semblait que rien ne pourrait un jour venir ébranler cette foi qui m'habitait quand je pensais à notre amitié. Et pourtant, même si j'en étais particulièrement convaincu, la réponse que l'Ethelred m'offrit vint saper cette conviction.
- Je comprends… merci de me le dire, je t'avoue que… j'angoissais un peu. Je me demandais ce que j'avais fait de mal et… J'en suis venue à me demander si nous allions rester amis…
Je ne m'étais pas rendu compte, crétin que je suis de l'impact de mon attitude envers elle. Un vrai garçon. Mais il allait falloir rattraper tout ça. Parce que j'étais convaincu que cette situation n'était que le fruit de la distance que j'avais moi-même créé, et pour laquelle il était impératif que je prenne mes responsabilités.
-"Désolé..."
Encore ce mot, je pense que je ne le dirais jamais assez. Non pas que je le trouve particulièrement beau, mais terriblement réaliste par rapport à la situation que je vivais actuellement face à ma jumelle. J'étais honteux comme on pouvait l'être devant une administration alors que l'on vient de faire une énorme connerie, et pour cause, cette connerie je l'avais faite.
-"Quand j'ai entendu cette fille crier, ça m'a rappelait ma mère."
Je ne parlais pas souvent de ma mère, de mes parents, et Abigail autant que Rose pouvait se targuer d'être parmi les rares à savoir ce qui m'était jadis arrivé, alors que mes parents, véritable déchets de la société, avait eu à mon égard une attitude plus que reprochable au vu des lois de notre beau pays d'Europe.
Pourtant, malgré la peine que m'inspirait ce souvenir, ce que ma mère subissait de mon père, je ne le souhaitais à personne, alors j'avais réagis. Une réaction qui m'avait coûté ce que nous connaissions, avec son triple lot de problèmes visiblement : le ministère s’intéressait à l'affaire, ma bourse allait être à nouveau à l'étude et Abi avait du faire un choix auquel elle n'était pas du tout préparé. Mais pas le temps d'aller plus loin qu'un bruit d'ailes familier sonna à nos oreilles respectives, et par réflexe, j'attirais mon amie contre moi, voyant le Billywig lui foncer dessus.
-"Attention !"
Cette saleté la manqua, par chance, et disparut presque aussi vite dans l'obscurité avoisinante.
-"Fait chier. Il est énervé !"
Il ou elle d'ailleurs. Je savais jamais avec ces saloperies de bestioles.
J'opinais du chef à ma jumelle, tant son ton était rassurant. J'avais confiance en elle comme en personne, depuis tant d'années maintenant qu'il me semblait que rien ne pourrait un jour venir ébranler cette foi qui m'habitait quand je pensais à notre amitié. Et pourtant, même si j'en étais particulièrement convaincu, la réponse que l'Ethelred m'offrit vint saper cette conviction.
- Je comprends… merci de me le dire, je t'avoue que… j'angoissais un peu. Je me demandais ce que j'avais fait de mal et… J'en suis venue à me demander si nous allions rester amis…
Je ne m'étais pas rendu compte, crétin que je suis de l'impact de mon attitude envers elle. Un vrai garçon. Mais il allait falloir rattraper tout ça. Parce que j'étais convaincu que cette situation n'était que le fruit de la distance que j'avais moi-même créé, et pour laquelle il était impératif que je prenne mes responsabilités.
-"Désolé..."
Encore ce mot, je pense que je ne le dirais jamais assez. Non pas que je le trouve particulièrement beau, mais terriblement réaliste par rapport à la situation que je vivais actuellement face à ma jumelle. J'étais honteux comme on pouvait l'être devant une administration alors que l'on vient de faire une énorme connerie, et pour cause, cette connerie je l'avais faite.
-"Quand j'ai entendu cette fille crier, ça m'a rappelait ma mère."
Je ne parlais pas souvent de ma mère, de mes parents, et Abigail autant que Rose pouvait se targuer d'être parmi les rares à savoir ce qui m'était jadis arrivé, alors que mes parents, véritable déchets de la société, avait eu à mon égard une attitude plus que reprochable au vu des lois de notre beau pays d'Europe.
Pourtant, malgré la peine que m'inspirait ce souvenir, ce que ma mère subissait de mon père, je ne le souhaitais à personne, alors j'avais réagis. Une réaction qui m'avait coûté ce que nous connaissions, avec son triple lot de problèmes visiblement : le ministère s’intéressait à l'affaire, ma bourse allait être à nouveau à l'étude et Abi avait du faire un choix auquel elle n'était pas du tout préparé. Mais pas le temps d'aller plus loin qu'un bruit d'ailes familier sonna à nos oreilles respectives, et par réflexe, j'attirais mon amie contre moi, voyant le Billywig lui foncer dessus.
-"Attention !"
Cette saleté la manqua, par chance, et disparut presque aussi vite dans l'obscurité avoisinante.
-"Fait chier. Il est énervé !"
Il ou elle d'ailleurs. Je savais jamais avec ces saloperies de bestioles.
- InvitéInvité
Re: Tout est une question d'habitude | Abigail [Terminé]
Sam 22 Juin 2019 - 16:15
C'est consternée que j'écoutais la conclusion de Gabriel quant au comportement qu'il avait eu ces derniers temps, et ce qui l'avait mené à l'hôpital. Je connaissais toute son histoire, je n'avais donc pas à lui reprocher quoique ce soit. De toute façon je ne le faisais pas, il avait ses raisons quels qu'elles soient. J'étais juste chagrinée qu'il ne m'en ait pas parlé, mais moi aussi, j'avais mes secrets après tout.
Voilà pourquoi, pour ne pas enfoncer davantage le couteau dans la plaie, je me contentais de hocher simplement la tête, compréhensive. Il n'avait pas besoin d'aller plus loin. Dans tous les cas j'allais être présente pour lui et il le savait, j'en étais certaine. Ce n'était pas le genre de chose que j'avais besoin de le lui dire.
Pourtant les élucubrations de mon esprit s'estompèrent en entendant le bruissement typique du Billywig. Même si j'avais été préparée à ce genre de situation et que je n'avais pas baissé ma garde, mon jumeau eut un réflexe plus rapide que le mien en m'attirant contre lui. Le petit insecte bleu passa non loin de mon oreille, le bourdonnement sourd se gravant ainsi dans ma tête et y tournait comme un écho entêtant.
Saloperie de bestiole… Je les appréciais tous évidemment, mais il y en avait des plus casse pied que d'autres, c'était indéniable. Je ne prêtais pas attention aux vociférations du jeune homme tandis que, lentement et en douceur, je m'écartais pour reprendre mes droits corporels. Non pas que je lui tenais rigueur de quoique ce soit, mais mon espace était précieux et il le savait. C'était une manifestation de ma timidité. Même si mon patronus était un koala, et que effectivement, j'appréciais m'accrocher aux autres, en ce moment, je n'étais pas spécialement dans l'envie de câliner qui que ce soit, ou de coller qui que ce soit.
Poussant un long soupir en fronçant les sourcils après avoir remercié Gabriel d'un hochement de tête, je lançais ma baguette devant moi pour lancer un Lumos éclatant. La boule de lumière traversa le souterrain rapidement en l'éclairant comme en plein jour. Lentement, elle s'effondra un peu plus loin mais restait bien vive alors qu'elle avait touché le sol.
Comme ça au moins, on le verrait revenir ce truc. Il fallait qu'on le capture.
D'une œillade entendue, je regardais le metamorphomage, rangea ma baguette et pris ma forme animagus, toujours avec cette aisance déconcertante.
Changée ainsi en ce grand chien noir, je passais inaperçue dans les ombres, même si je savais cet avantage futile face à un Billywig. Toutefois, mes pas se faisaient à présent plus discrets, et je possédais un meilleur odorat comme une meilleure audition.
Les oreilles bien dressées au sommet de ma tête, je reniflais l'air ambiant tout en reculant d'un pas. C'est que ça puait la morue ici. Le renfermé, la vieille pierre humide, peut-être même un vieux relent d'égout. Okay, l'odorat se sera à utiliser avec parcimonie sinon j'allais rendre mon déjeuner.
Prenant le pas sur le sorcier, je m'avançais avec prudence pour suivre la trace de l'insecte volant. Exercice vu et répété mainte fois avec lui alors que ces bestioles s'étaient déjà échappées une ou deux fois à la ferme.
Voilà pourquoi, pour ne pas enfoncer davantage le couteau dans la plaie, je me contentais de hocher simplement la tête, compréhensive. Il n'avait pas besoin d'aller plus loin. Dans tous les cas j'allais être présente pour lui et il le savait, j'en étais certaine. Ce n'était pas le genre de chose que j'avais besoin de le lui dire.
Pourtant les élucubrations de mon esprit s'estompèrent en entendant le bruissement typique du Billywig. Même si j'avais été préparée à ce genre de situation et que je n'avais pas baissé ma garde, mon jumeau eut un réflexe plus rapide que le mien en m'attirant contre lui. Le petit insecte bleu passa non loin de mon oreille, le bourdonnement sourd se gravant ainsi dans ma tête et y tournait comme un écho entêtant.
Saloperie de bestiole… Je les appréciais tous évidemment, mais il y en avait des plus casse pied que d'autres, c'était indéniable. Je ne prêtais pas attention aux vociférations du jeune homme tandis que, lentement et en douceur, je m'écartais pour reprendre mes droits corporels. Non pas que je lui tenais rigueur de quoique ce soit, mais mon espace était précieux et il le savait. C'était une manifestation de ma timidité. Même si mon patronus était un koala, et que effectivement, j'appréciais m'accrocher aux autres, en ce moment, je n'étais pas spécialement dans l'envie de câliner qui que ce soit, ou de coller qui que ce soit.
Poussant un long soupir en fronçant les sourcils après avoir remercié Gabriel d'un hochement de tête, je lançais ma baguette devant moi pour lancer un Lumos éclatant. La boule de lumière traversa le souterrain rapidement en l'éclairant comme en plein jour. Lentement, elle s'effondra un peu plus loin mais restait bien vive alors qu'elle avait touché le sol.
Comme ça au moins, on le verrait revenir ce truc. Il fallait qu'on le capture.
D'une œillade entendue, je regardais le metamorphomage, rangea ma baguette et pris ma forme animagus, toujours avec cette aisance déconcertante.
Changée ainsi en ce grand chien noir, je passais inaperçue dans les ombres, même si je savais cet avantage futile face à un Billywig. Toutefois, mes pas se faisaient à présent plus discrets, et je possédais un meilleur odorat comme une meilleure audition.
Les oreilles bien dressées au sommet de ma tête, je reniflais l'air ambiant tout en reculant d'un pas. C'est que ça puait la morue ici. Le renfermé, la vieille pierre humide, peut-être même un vieux relent d'égout. Okay, l'odorat se sera à utiliser avec parcimonie sinon j'allais rendre mon déjeuner.
Prenant le pas sur le sorcier, je m'avançais avec prudence pour suivre la trace de l'insecte volant. Exercice vu et répété mainte fois avec lui alors que ces bestioles s'étaient déjà échappées une ou deux fois à la ferme.
- InvitéInvité
Re: Tout est une question d'habitude | Abigail [Terminé]
Sam 22 Juin 2019 - 23:33
La claque ! Je sais pas ce que je préférais finalement. Tomber sur un dragon ou faire face à ces saloperies de créatures. Le destin était quand même vachement comique quand on y pense. Y a pas un mois de ça, Abi et moi nous nous étions retrouvés dans la même situation de merde. Et voila qu'il fallait recommencer.
Nous étions des experts ? Ouais, c'est ça. De vrais cons bon à enfermer à l'asile oui. Franchement, le dragon, ca aurait été simple : un bon coup de dynamite et... Oui, bon d'accord. Jamais j'aurais été à de telles extrémités avec ces merveilleuses créatures. Et alors que je me faisais de vrais films dans mon esprit, ma comparse se métamorphosait comme la dernière fois.
-"Bonne idée..."
Mais dure. Je n'allais pas le lui dire, mais je gageais qu'elle le penserait vite. Ces souterrains, c'était pas la serre des Birds. L'odeur qui régnait ici allait être encore plus forte maintenant pour elle.
Suivant mon alliée de toujours, je restais attentif, baguette parée. Le Billy n'aurait pas raison de nous, et aucun de nous ne finirait en lévitation. Parole de ...
-"Hey, attends !"
Un ordre, mais dit d'un ton doux à Abigail. Un peu plus haut, j'avais vu quelque chose bouger. Et à cause de ce barretina qu'il semblait avoir sur la tête, qui était en réalité une pustule, je reconnaissais l'animal rapidement, souriant. M'approchant de lui, je l'invitais à venir sur mon bras. Ca, c'était le genre d'animal qui était cool à attraper, sympa à approcher, et devenu bien rare par ici : un Clabbert.
-"Tu vas l'adorer celui-là."
J'oubliais le Billywig, ma concentration était retombé.
-"Je ne savais pas qu'il en avait perdu aussi. J'ai entendu le responsable du Zoo en parler quand j'ai été le visiter il y a deux jours. Il prévoit de les ramener en équateur."
Et doucement, je venais poser l'animal sur l'épaule de mon amie, avant qu'il ne grimpe plus haut sur sa tête.
-"Il peut être utile. Si sa pustule devient rouge, cela voudra dire qu'on approche du Billy..."
Ou d'un autre danger mais on allait pas quand même croiser tout le zoo à nous seuls. Si ?
Nous étions des experts ? Ouais, c'est ça. De vrais cons bon à enfermer à l'asile oui. Franchement, le dragon, ca aurait été simple : un bon coup de dynamite et... Oui, bon d'accord. Jamais j'aurais été à de telles extrémités avec ces merveilleuses créatures. Et alors que je me faisais de vrais films dans mon esprit, ma comparse se métamorphosait comme la dernière fois.
-"Bonne idée..."
Mais dure. Je n'allais pas le lui dire, mais je gageais qu'elle le penserait vite. Ces souterrains, c'était pas la serre des Birds. L'odeur qui régnait ici allait être encore plus forte maintenant pour elle.
Suivant mon alliée de toujours, je restais attentif, baguette parée. Le Billy n'aurait pas raison de nous, et aucun de nous ne finirait en lévitation. Parole de ...
-"Hey, attends !"
Un ordre, mais dit d'un ton doux à Abigail. Un peu plus haut, j'avais vu quelque chose bouger. Et à cause de ce barretina qu'il semblait avoir sur la tête, qui était en réalité une pustule, je reconnaissais l'animal rapidement, souriant. M'approchant de lui, je l'invitais à venir sur mon bras. Ca, c'était le genre d'animal qui était cool à attraper, sympa à approcher, et devenu bien rare par ici : un Clabbert.
-"Tu vas l'adorer celui-là."
J'oubliais le Billywig, ma concentration était retombé.
-"Je ne savais pas qu'il en avait perdu aussi. J'ai entendu le responsable du Zoo en parler quand j'ai été le visiter il y a deux jours. Il prévoit de les ramener en équateur."
Et doucement, je venais poser l'animal sur l'épaule de mon amie, avant qu'il ne grimpe plus haut sur sa tête.
-"Il peut être utile. Si sa pustule devient rouge, cela voudra dire qu'on approche du Billy..."
Ou d'un autre danger mais on allait pas quand même croiser tout le zoo à nous seuls. Si ?
- InvitéInvité
Re: Tout est une question d'habitude | Abigail [Terminé]
Dim 23 Juin 2019 - 10:43
C'est que les odeurs ici étaient fortes et épouvantables. Pourtant je devais m'y faire pour retrouver le Billywig. Fort heureusement, j'avais l'habitude de l'odeur caractéristique de ces petits insectes bleus, voilà pourquoi je marchais sans trop d'hésitation, suivant la piste du petit animal volant. Je ne faisais pas spécialement attention à ce que faisait Gabriel dans mon dos. Il était vrai qu'une fois sous ma forme animagus, les sollicitations extérieures m'enivraient tant et si bien que j'en oubliais rapidement l'essentiel. En cela, j'adorais l'animagie.
Alors, lorsque sa voix retenti pour m'arrêter, je le fis presque en sursautant, redressant ma tête dans sa direction, intriguée. Bon pied bon œil comme on dit chez nous. Je le regardais attraper un Clabbert avec tout la délicatesse nécessaire, et, assise sur mon arrière train, je fixais l'animal pacifiste prendre connaissance de mon ami. Au moins, nous en aurions eu un sans trop de mal. Toutefois, je ne pouvais m'empêcher de ressentir de la tristesse à l'idée de devoir la ramener dans le zoo. Aucune créature de Dieu n'était faite et prédestinée pour vivre dans des cages. Pas même les dragons.
Laissant le métamorphomage poser l'animal sur moi, je me redressais et reprenais ma marche à quatre pattes, la truffe en alerte. Bien peu dérangée par la présence de l'espèce de petite grenouille aux dents pointues, cette dernière vint s'accrocher à mon oreille droite comme s'il s'agissait d'une branche. Avec toutes ces émotions et cette escapade imprévue, je mettrais ma main à couper qu'elle avait faim et soif. Et même si je m'en occuperais bien volontiers tout de suite, nous avions dans l'immédiat d'abord un Billywig à attraper. Je parais au plus urgent, et le Clabbert ne semblait pas en si mauvaise santé, il pouvait donc encore attendre quelques minutes avant que je ne reprenne forme humaine et que je puisse l'ausculter comme il se devait.
Suivant comment, j'allais peut-être même le garder avec moi. Il serait bien plus heureux à la ferme que dans un zoo. Alors voilà que dans le fond, j'en venais à espérer que j'y trouve une petite anomalie, pour convaincre le propriétaire de nous céder ces animaux.
Continuant de suivre la piste de l'insecte bleu en gardant le nez en l'air, ne souhaitant pas faire tomber la créature sur ma tête, je déambulais dans les couloirs avec méfiance, les sens aux aguets. Sous cette forme, il m'était bien plus difficile de prévoir un quelconque danger, je pouvais le sentir et l'entendre venir. Un avantage non négligeable.
C'est alors que le bruit typique de ce bruissement d'aile me parvenir, et c'est droite comme un i, que je regardais droit devant moi, le corps totalement immobile mais raide, la queue légèrement relevée, signe de mon attention toute particulière. Je savais que dans mon dos, Gabriel allait faire le nécessaire pour se préparer, comme nous l'avions fait à la serre après cette terrible tempête. Mais étrangement, le bourdonnement cessa et j'en soupirais, las. Insecte chiant.
Reprenant alors ma marche prudente, la pustule du Clabbert, qui me servait de coiffe, se mit à rougeoyer doucement. De là à savoir si le danger était bien le Billywig ou un Noir des Hébrides, c'était difficile à prévoir. Il n'empêchait que je m'avançais avec prudence, m'assurant que je ne captais aucune autre odeur que celles dont j'étais habituée jusque-là.
Puis, plus rien.
Intriguée, je revenais sur mes pas pour chercher la trace de l'animal jusqu'à ce que je découvre un interstice dans la roche du souterrain. Jetant un œil rapide à mon jumeau, là, je grognais de manière significative. J'étais persuadée qu'il s'était caché là-dedans ce petit truc.
Alors, lorsque sa voix retenti pour m'arrêter, je le fis presque en sursautant, redressant ma tête dans sa direction, intriguée. Bon pied bon œil comme on dit chez nous. Je le regardais attraper un Clabbert avec tout la délicatesse nécessaire, et, assise sur mon arrière train, je fixais l'animal pacifiste prendre connaissance de mon ami. Au moins, nous en aurions eu un sans trop de mal. Toutefois, je ne pouvais m'empêcher de ressentir de la tristesse à l'idée de devoir la ramener dans le zoo. Aucune créature de Dieu n'était faite et prédestinée pour vivre dans des cages. Pas même les dragons.
Laissant le métamorphomage poser l'animal sur moi, je me redressais et reprenais ma marche à quatre pattes, la truffe en alerte. Bien peu dérangée par la présence de l'espèce de petite grenouille aux dents pointues, cette dernière vint s'accrocher à mon oreille droite comme s'il s'agissait d'une branche. Avec toutes ces émotions et cette escapade imprévue, je mettrais ma main à couper qu'elle avait faim et soif. Et même si je m'en occuperais bien volontiers tout de suite, nous avions dans l'immédiat d'abord un Billywig à attraper. Je parais au plus urgent, et le Clabbert ne semblait pas en si mauvaise santé, il pouvait donc encore attendre quelques minutes avant que je ne reprenne forme humaine et que je puisse l'ausculter comme il se devait.
Suivant comment, j'allais peut-être même le garder avec moi. Il serait bien plus heureux à la ferme que dans un zoo. Alors voilà que dans le fond, j'en venais à espérer que j'y trouve une petite anomalie, pour convaincre le propriétaire de nous céder ces animaux.
Continuant de suivre la piste de l'insecte bleu en gardant le nez en l'air, ne souhaitant pas faire tomber la créature sur ma tête, je déambulais dans les couloirs avec méfiance, les sens aux aguets. Sous cette forme, il m'était bien plus difficile de prévoir un quelconque danger, je pouvais le sentir et l'entendre venir. Un avantage non négligeable.
C'est alors que le bruit typique de ce bruissement d'aile me parvenir, et c'est droite comme un i, que je regardais droit devant moi, le corps totalement immobile mais raide, la queue légèrement relevée, signe de mon attention toute particulière. Je savais que dans mon dos, Gabriel allait faire le nécessaire pour se préparer, comme nous l'avions fait à la serre après cette terrible tempête. Mais étrangement, le bourdonnement cessa et j'en soupirais, las. Insecte chiant.
Reprenant alors ma marche prudente, la pustule du Clabbert, qui me servait de coiffe, se mit à rougeoyer doucement. De là à savoir si le danger était bien le Billywig ou un Noir des Hébrides, c'était difficile à prévoir. Il n'empêchait que je m'avançais avec prudence, m'assurant que je ne captais aucune autre odeur que celles dont j'étais habituée jusque-là.
Puis, plus rien.
Intriguée, je revenais sur mes pas pour chercher la trace de l'animal jusqu'à ce que je découvre un interstice dans la roche du souterrain. Jetant un œil rapide à mon jumeau, là, je grognais de manière significative. J'étais persuadée qu'il s'était caché là-dedans ce petit truc.
- InvitéInvité
Re: Tout est une question d'habitude | Abigail [Terminé]
Lun 24 Juin 2019 - 10:27
L'avantage du Clabbert, quand il est aussi gentil que celui-ci, c'est que c'est un super détecteur à emmerdes. Le désaantage, c'est que vous ne savez jamais quelle emmerde ce sera. Parce que concrètement, ça ne marche que quand il se sent en danger. Si l'animal ne ressent rien, ne voit pas le danger ou autre, que nenni ! Par chance, notre nouvel semblait disposé à coopérer avec nous, et c'est ce qui apparu logique lorsque sa pustule rougit légèrement. Puis elle diminua d'intensité, autant qu'Abi s'arrêta. Et dans ces cas là, vous avez la possibilité de jouer à une autre version du jeu "T'es froid-t'es chaud-tu brûles".
L'ennui restait l'animal que nous traquions : le Billywig. Vif comme un vif d'or, une piqûre suffisait à vous pourrir les prochaines semaines. Et lorsqu'Abi grogna, que la pustule de Charlie se mit à rougeoyer carmin, vous savez que le moment est venu. Sauf qu'un détail avait son importance : on était pas à la ferme. Pas de matos. Que nos baguettes, nos cerveaux et un clabbert qui ne tarda pas à sauter pour attraper une racine pendante.
Regardant autour de moi par réflexe, dans l'espoir vain de trouver un coffre percé de légers trous pour l'air, je réfléchissais rapidement à la meilleure façon de s'y prendre. Et finalement, je regardais ma jumelle, désemparé.
-"Je te propose ceci :..."
Je murmurais, après m'être accroupi à sa hauteur.
-"tu reprends ta forme humaine, tu te places là-bas et tu t'apprêtes à lancer un immobilis le plus précis au monde."
J'avais indiqué un endroit un peu plus reculé, avec l'espoir qu'elle aurait une meilleure vue et que l'animal ne la prendrait surtout pas pour cible.
-"Moi, je vais enfumer le trou."
Inutile que ma jumelle soit en forme humaine pour que je devine ce qu'elle pourrait me dire : ces animaux détestaient la fumée, ou du moins ceux de la ferme. Ca allait l'exciter, l'enerver, et il allait probablement vouloir se défendre à coups de dards. Mais en même temps, quelle autre solution avions-nous ?
L'ennui restait l'animal que nous traquions : le Billywig. Vif comme un vif d'or, une piqûre suffisait à vous pourrir les prochaines semaines. Et lorsqu'Abi grogna, que la pustule de Charlie se mit à rougeoyer carmin, vous savez que le moment est venu. Sauf qu'un détail avait son importance : on était pas à la ferme. Pas de matos. Que nos baguettes, nos cerveaux et un clabbert qui ne tarda pas à sauter pour attraper une racine pendante.
Regardant autour de moi par réflexe, dans l'espoir vain de trouver un coffre percé de légers trous pour l'air, je réfléchissais rapidement à la meilleure façon de s'y prendre. Et finalement, je regardais ma jumelle, désemparé.
-"Je te propose ceci :..."
Je murmurais, après m'être accroupi à sa hauteur.
-"tu reprends ta forme humaine, tu te places là-bas et tu t'apprêtes à lancer un immobilis le plus précis au monde."
J'avais indiqué un endroit un peu plus reculé, avec l'espoir qu'elle aurait une meilleure vue et que l'animal ne la prendrait surtout pas pour cible.
-"Moi, je vais enfumer le trou."
Inutile que ma jumelle soit en forme humaine pour que je devine ce qu'elle pourrait me dire : ces animaux détestaient la fumée, ou du moins ceux de la ferme. Ca allait l'exciter, l'enerver, et il allait probablement vouloir se défendre à coups de dards. Mais en même temps, quelle autre solution avions-nous ?
- InvitéInvité
Re: Tout est une question d'habitude | Abigail [Terminé]
Lun 24 Juin 2019 - 22:03
Tendant l'oreille lorsque mon jumeau se pencha pour me murmurer son plan, je me contentais de le regarder puis de hocher simplement la tête avant de reculer, puis de reprendre ma forme humaine. Ho, au moins, j'étais moins agressée par les odeurs pestilentielles des souterrains, c'était déjà un bon point. Même si j'appréciais ma forme animagus, ce n'était pas aisé partout de l'adopter et d'accepter toutes les caractéristiques que je pouvais hériter.
Tout à fait redressée, je dégainais ma baguette rosée de ma poche, mais avant de faire quoique ce soit et de m'éloigner, j'attrapais le Clabbert et le décrochait de sa branche.
- Reste là toi.
Nous n'allions pas en capturer un pour en perdre un second. Avec délicatesse je le posais sur mon épaule puis, attentive aux besoins dont il semblait avoir besoin, je découpais un bout de la branche pour qu'il s'y agrippe directement sur moi. La liane était une accroche plus naturelle pour lui que mes cheveux.
Ceci fait, je regardais le métamorphomage d'un air quelque peu dubitatif.
- Je veux bien lancer le sortilège, mais souviens toi que j'ai drastiquement perdu mon lien avec ma baguette... j'espère donc y arriver... au pire, prépare un sortilège pour assurer mes arrières, d'accord ?
Je préférais prévenir que guérir. Il fallait dire que depuis un an j'essayais de réutiliser ma baguette de Pin Sylvestre comme avant, mais son cœur, en poil de loup-garou, était un véritable problème pour moi. Soucis découlant évidemment de mon accident, et être la compagne de Lubia n'y avait pour le moment pas changé grand chose. Dans tous les faits, je ne m'attendais pas à un miracle. Je savais que ma guérison allait prendre beaucoup de temps, encore des mois, voire des années. Dans le fond, j'avais l'espoir naïf que ma relation amoureuse actuelle allait pouvoir m'aider, et j'étais profondément certaine que ça puisse être le cas. Le problème étant que la slave était une personne très libre et sans attache. Si elle décidait de partir un jour, je n'étais pas totalement certaine d'avoir les arguments pour la retenir... ou pour pouvoir l'accompagner dans sa retraite.
Toute ceci m'angoissais énormément.
Soupirant pour essayer de garder mon calme, je me mettais à l'endroit indiqué un peu plus tôt par mon ami. Attendant patiemment qu'il exécute son sortilège de fumée, je me remémorais et me repassais en boucle la gestuelle et l'incantation que je devais effectuer pour l'immobulus.
Lorsque le bruissement d'aile se fit à nouveau retentir alors que la fumée investissait le trou, je tendais mon instrument magique devant moi, puis, dès que l'insecte bleu se fut visible, je lançais mon sortilège, priant de le réussir avec brio, comme j'en étais capable à l'époque...
- Immobulus
Tout à fait redressée, je dégainais ma baguette rosée de ma poche, mais avant de faire quoique ce soit et de m'éloigner, j'attrapais le Clabbert et le décrochait de sa branche.
- Reste là toi.
Nous n'allions pas en capturer un pour en perdre un second. Avec délicatesse je le posais sur mon épaule puis, attentive aux besoins dont il semblait avoir besoin, je découpais un bout de la branche pour qu'il s'y agrippe directement sur moi. La liane était une accroche plus naturelle pour lui que mes cheveux.
Ceci fait, je regardais le métamorphomage d'un air quelque peu dubitatif.
- Je veux bien lancer le sortilège, mais souviens toi que j'ai drastiquement perdu mon lien avec ma baguette... j'espère donc y arriver... au pire, prépare un sortilège pour assurer mes arrières, d'accord ?
Je préférais prévenir que guérir. Il fallait dire que depuis un an j'essayais de réutiliser ma baguette de Pin Sylvestre comme avant, mais son cœur, en poil de loup-garou, était un véritable problème pour moi. Soucis découlant évidemment de mon accident, et être la compagne de Lubia n'y avait pour le moment pas changé grand chose. Dans tous les faits, je ne m'attendais pas à un miracle. Je savais que ma guérison allait prendre beaucoup de temps, encore des mois, voire des années. Dans le fond, j'avais l'espoir naïf que ma relation amoureuse actuelle allait pouvoir m'aider, et j'étais profondément certaine que ça puisse être le cas. Le problème étant que la slave était une personne très libre et sans attache. Si elle décidait de partir un jour, je n'étais pas totalement certaine d'avoir les arguments pour la retenir... ou pour pouvoir l'accompagner dans sa retraite.
Toute ceci m'angoissais énormément.
Soupirant pour essayer de garder mon calme, je me mettais à l'endroit indiqué un peu plus tôt par mon ami. Attendant patiemment qu'il exécute son sortilège de fumée, je me remémorais et me repassais en boucle la gestuelle et l'incantation que je devais effectuer pour l'immobulus.
Lorsque le bruissement d'aile se fit à nouveau retentir alors que la fumée investissait le trou, je tendais mon instrument magique devant moi, puis, dès que l'insecte bleu se fut visible, je lançais mon sortilège, priant de le réussir avec brio, comme j'en étais capable à l'époque...
- Immobulus
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- Pair : Abi réussi
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Inventaire Sorcier:
Re: Tout est une question d'habitude | Abigail [Terminé]
Lun 24 Juin 2019 - 22:03
Le membre 'Abigail Dowell' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé de magie' : 1
'Dé de magie' : 1
- InvitéInvité
Re: Tout est une question d'habitude | Abigail [Terminé]
Lun 1 Juil 2019 - 23:23
- Je veux bien lancer le sortilège, mais souviens toi que j'ai drastiquement perdu mon lien avec ma baguette... j'espère donc y arriver... au pire, prépare un sortilège pour assurer mes arrières, d'accord ?
Je m'en souvenais oui. Mais j'avais une confiance totale en la sorcière qui était en face de moi. Je l'en savais capable, je savais que dans des situations extèmes, elle pouvait etre plus efficace qu'elle ne l'aurait penser. Plus destructrice qu'une bombe s'il avait fallu. Alors je m'en remettais totalement en elle. Et puis, si d'aventure, cela finissait par arriver, et bien, l'un de nous deux léviterait pendant quelques semaines. C'était les risques du métier.
D'un geste de tête entendu, je m'approchais du trou dans la roche, et commençait vaguement à l'enfumer. Et comme prévu, la réaction ne se fit pas attendre. J'eus à peine le temps de l'éviter, alors que l'insecte sortait de sa cachette, furieux et vivace.
- Immobulus
Ma confiance n'était pas mal placée, mais il fut rapidement évident qu'Abi n'avait pas présumé de ses forces elle. En même temps, elle n'avait que très peu recours au bluff avec moi. Et alors que l'animal fondait sur elle, le dard en tête de la charge, ma baguette virevolta dans un sort de protection muet et un dôme translucide apparut entre mon ami et la créature magique, repoussant celle-ci sans vergogne.
Il ne fut pas sonné longtemps cependant, et mon propre immobulus le manqua alors que je le revis à nouveau s'attaquer à ma complice de toujours. Un acte que visiblement notre nouvel ami n'aima pas revoir une seconde fois. En vrai patriote héroïque, le clabbert sauta de sa racine sur le Billywig, l'attrapant au dos et le força à s'échouer directement sur la roche avoisinante. Son espèce de pustule, véritable interrupteur à danger, clignotait chaque seconde de cet acte à la fois inconsidéré et tellement touchant. Mais la seconde d'après, notre petit singe était à terre et le billywig se sauver si pas à travers le pays à travers les couloirs de ce fichu souterrain.
-"Hey."
Ma voix était inquiète, à l'intention de la créature. Le Billy attendrait maintenant qu'on soit sur que ce petit héros aille bien.
Je m'en souvenais oui. Mais j'avais une confiance totale en la sorcière qui était en face de moi. Je l'en savais capable, je savais que dans des situations extèmes, elle pouvait etre plus efficace qu'elle ne l'aurait penser. Plus destructrice qu'une bombe s'il avait fallu. Alors je m'en remettais totalement en elle. Et puis, si d'aventure, cela finissait par arriver, et bien, l'un de nous deux léviterait pendant quelques semaines. C'était les risques du métier.
D'un geste de tête entendu, je m'approchais du trou dans la roche, et commençait vaguement à l'enfumer. Et comme prévu, la réaction ne se fit pas attendre. J'eus à peine le temps de l'éviter, alors que l'insecte sortait de sa cachette, furieux et vivace.
- Immobulus
Ma confiance n'était pas mal placée, mais il fut rapidement évident qu'Abi n'avait pas présumé de ses forces elle. En même temps, elle n'avait que très peu recours au bluff avec moi. Et alors que l'animal fondait sur elle, le dard en tête de la charge, ma baguette virevolta dans un sort de protection muet et un dôme translucide apparut entre mon ami et la créature magique, repoussant celle-ci sans vergogne.
Il ne fut pas sonné longtemps cependant, et mon propre immobulus le manqua alors que je le revis à nouveau s'attaquer à ma complice de toujours. Un acte que visiblement notre nouvel ami n'aima pas revoir une seconde fois. En vrai patriote héroïque, le clabbert sauta de sa racine sur le Billywig, l'attrapant au dos et le força à s'échouer directement sur la roche avoisinante. Son espèce de pustule, véritable interrupteur à danger, clignotait chaque seconde de cet acte à la fois inconsidéré et tellement touchant. Mais la seconde d'après, notre petit singe était à terre et le billywig se sauver si pas à travers le pays à travers les couloirs de ce fichu souterrain.
-"Hey."
Ma voix était inquiète, à l'intention de la créature. Le Billy attendrait maintenant qu'on soit sur que ce petit héros aille bien.
- InvitéInvité
Re: Tout est une question d'habitude | Abigail [Terminé]
Mer 3 Juil 2019 - 17:22
Je pouvais me maudire de ne plus maitriser ma baguette comme ce fut le cas à l’époque, et sans compter sur les réflexes de mon ami, je serais sans doute en train de bouffer le plafond par la racine à l’heure qu’il était. Les yeux écarquillés par la peur et la surprise, je voyais le petit Clabbert être bien plus héroïque que je ne le serais jamais, jusqu’à ce que, comme un cow-boy désarçonné par sa monture, il finit les quatre fers en l’air. Maudit Billywig. Plus je passais du temps avec eux et plus ces insectes me tapaient sur le système. Mais vraiment, genre, très très fort.
Retenant un grand nombre de jurons, je me rapprochais de l’espèce de grenouille à pustule avant de le prendre délicatement dans mes bras. Fort heureusement, il était surtout sonné à cause de la chute et de son rodéo, mais il n’avait rien. Les sourcils froncés, je réussissais à sentir de la colère gronder au fond de moi. Si le fait était assez rare pour le noter, car j’étais profondément pacifiste, c’était aussi engendré par la frustration de ma propre médiocrité. Avec un regard toutefois arrondi et plein de confusion, je m’adressais à mon jumeau.
- Je suis profondément navrée, on y était presque… je suis vraiment devenue inutile en sortilège…
Technique que je maitrisais pourtant parfaitement avant mon accident, le poil de loup-garou logé dans le cœur de ma baguette ne me permettait plus une telle aisance. Le traumatisme bien trop profond. Naïve comme j’étais, j’avais eu la prétention de croire que ma nouvelle relation avec Lubia arrangerait les choses. Pour le moment, ce n’était pas le cas, il n’y avait aucune forme d’amélioration. Poussant un profond soupir, je gardais précieusement le Clabbert dans mes bras tandis que je me redressais pour continuer mon chemin dans le couloir qu’avait emprunté le Billywig. Cette sale bestiole n’allait pas s’en sortir aussi facilement, foi d’Abigail, je le ramènerais, quoique ça m’en coûte, dussé-je voler durant plusieurs jours le temps qu’une potion fasse effet pour me remettre les pieds sur terre.
Je commençais à en faire une affaire personnelle.
Le pas décidé, et peut-être précipité, je gardais ma baguette en main pour y lancer un Lumos parfait, éclairant peut-être l’entier du labyrinthe tant j’étais déterminée. Le regard fixé au loin, il était clair que j’étais personnellement touchée, et ça n’allait peut-être pas arranger nos affaires. C’était ainsi qu’on faisait le plus d’erreur.
- La prochaine fois, on l’aura. On ne quitte pas ces tunnels sans lui avoir expliqué la vie.
Ton au diapason de ma détermination, mes paroles sonnaient comme une promesse, et s’en était une. Aussi bien pour Gabriel que pour le petit Clabbert… mais aussi pour moi, magizoologue et dragonologiste à en devenir, incapable de maitriser un pauvre et minuscule Billywig. Ah elle est belle la Dowell qui ne sert à rien…
Retenant un grand nombre de jurons, je me rapprochais de l’espèce de grenouille à pustule avant de le prendre délicatement dans mes bras. Fort heureusement, il était surtout sonné à cause de la chute et de son rodéo, mais il n’avait rien. Les sourcils froncés, je réussissais à sentir de la colère gronder au fond de moi. Si le fait était assez rare pour le noter, car j’étais profondément pacifiste, c’était aussi engendré par la frustration de ma propre médiocrité. Avec un regard toutefois arrondi et plein de confusion, je m’adressais à mon jumeau.
- Je suis profondément navrée, on y était presque… je suis vraiment devenue inutile en sortilège…
Technique que je maitrisais pourtant parfaitement avant mon accident, le poil de loup-garou logé dans le cœur de ma baguette ne me permettait plus une telle aisance. Le traumatisme bien trop profond. Naïve comme j’étais, j’avais eu la prétention de croire que ma nouvelle relation avec Lubia arrangerait les choses. Pour le moment, ce n’était pas le cas, il n’y avait aucune forme d’amélioration. Poussant un profond soupir, je gardais précieusement le Clabbert dans mes bras tandis que je me redressais pour continuer mon chemin dans le couloir qu’avait emprunté le Billywig. Cette sale bestiole n’allait pas s’en sortir aussi facilement, foi d’Abigail, je le ramènerais, quoique ça m’en coûte, dussé-je voler durant plusieurs jours le temps qu’une potion fasse effet pour me remettre les pieds sur terre.
Je commençais à en faire une affaire personnelle.
Le pas décidé, et peut-être précipité, je gardais ma baguette en main pour y lancer un Lumos parfait, éclairant peut-être l’entier du labyrinthe tant j’étais déterminée. Le regard fixé au loin, il était clair que j’étais personnellement touchée, et ça n’allait peut-être pas arranger nos affaires. C’était ainsi qu’on faisait le plus d’erreur.
- La prochaine fois, on l’aura. On ne quitte pas ces tunnels sans lui avoir expliqué la vie.
Ton au diapason de ma détermination, mes paroles sonnaient comme une promesse, et s’en était une. Aussi bien pour Gabriel que pour le petit Clabbert… mais aussi pour moi, magizoologue et dragonologiste à en devenir, incapable de maitriser un pauvre et minuscule Billywig. Ah elle est belle la Dowell qui ne sert à rien…
- InvitéInvité
Re: Tout est une question d'habitude | Abigail [Terminé]
Mer 10 Juil 2019 - 23:53
- La prochaine fois, on l’aura. On ne quitte pas ces tunnels sans lui avoir expliqué la vie.
Exactement. L'insecte était condamné, condamné à rentrer bien sagement dans sa cage, avec ses congènres. Ses ailes, fichues moulins à vent, iraient faire du bruit ailleurs que dans nos oreilles. Et suivant mon acolyte de toujours, ainsi que notre nouvel héros du jour, je répondais à l'autre affirmation de l'Ethelred :
-"Sois pas triste. Ca arrive de se foirer. Tu n'en es pas moins inutile pour autant. "
Je le pensais sincèrement. Je savais ce qu'elle traversait, je la savais enchaîné telle une esclave à son passé, et j'étais prêt à l'aider. Je gageais qu'elle le savais, et que lorsqu'elle en ressentirait le besoin, elle viendrait tout simplement. Ou que j'aborderais ce point inopinément. La seule chose dont elle devait être convaincu, c'est que j'étais là. Un mot, un geste pourrait suffire. Je serais son obélisque face à l'adversité, son repère telle le flotteur d'une ligne de pêche.
-"Je t'aiderais si tu veux. On pourrait s'entrainer pendant quelques soirs dans le bur de parfaire nos compétences en la matière."
J'esoérais qu'elle dise oui, parce que je le lui devais. Elle était celle qui m'avait aidé, me sortant de la rue et m'offrant une nouvelle chance. Alors si je pouvais lui rendre la pareille, je n'hésiterais pas une seule seconde et...
-"Chut. Il est tout proche."
Je l'avais entendu par Merlin ! Et il allait falloir nous montrer prudents. Très prudents.
Exactement. L'insecte était condamné, condamné à rentrer bien sagement dans sa cage, avec ses congènres. Ses ailes, fichues moulins à vent, iraient faire du bruit ailleurs que dans nos oreilles. Et suivant mon acolyte de toujours, ainsi que notre nouvel héros du jour, je répondais à l'autre affirmation de l'Ethelred :
-"Sois pas triste. Ca arrive de se foirer. Tu n'en es pas moins inutile pour autant. "
Je le pensais sincèrement. Je savais ce qu'elle traversait, je la savais enchaîné telle une esclave à son passé, et j'étais prêt à l'aider. Je gageais qu'elle le savais, et que lorsqu'elle en ressentirait le besoin, elle viendrait tout simplement. Ou que j'aborderais ce point inopinément. La seule chose dont elle devait être convaincu, c'est que j'étais là. Un mot, un geste pourrait suffire. Je serais son obélisque face à l'adversité, son repère telle le flotteur d'une ligne de pêche.
-"Je t'aiderais si tu veux. On pourrait s'entrainer pendant quelques soirs dans le bur de parfaire nos compétences en la matière."
J'esoérais qu'elle dise oui, parce que je le lui devais. Elle était celle qui m'avait aidé, me sortant de la rue et m'offrant une nouvelle chance. Alors si je pouvais lui rendre la pareille, je n'hésiterais pas une seule seconde et...
-"Chut. Il est tout proche."
Je l'avais entendu par Merlin ! Et il allait falloir nous montrer prudents. Très prudents.
- InvitéInvité
Re: Tout est une question d'habitude | Abigail [Terminé]
Jeu 11 Juil 2019 - 13:29
Marchant d’un pas quelque peu plus empressé que précédemment, j’entendais bien mon ami essayer de me rassurer. Que je n’étais pas devenue inutile, et que se foirer ça arrivait. Bien sûr, je le savais, les échecs faisaient partie de l’apprentissage. Mais j’en enchainais trop dans ma vie en ce moment. Trop pour me dire avec philosophie que j’apprenais quelque chose. Je devais me faire violence quant à la maitrise de ma baguette, surtout maintenant que mon cœur se rapprochait d’un autre… et pas de n’importe lequel.
Alors, les yeux rivés sur les tunnels que j’éclairais avec ma baguette et son Lumos, j’écoutais les propositions du metamorphomage, essayant de retrouver mon calme. Fort heureusement, je n’étais pas quelqu’un de sanguin. Une bonne inspiration et tout était déjà passé. M’accordant une pose, vérifiant si le Clabbert était toujours sage, je tournais mon regard foncé sur le jeune homme.
- Pourquoi pas, c’est une bonne idée. Un peu d’entraînement ne pourra pas nous faire de mal, surtout qu’on va en avoir plein, des soirées libres, durant cet été.
Echo de la liberté à venir. Même si j’appréciais les études que je suivais, j’étais aussi très fatiguée. J’avais hâte d’arriver au bout et de pouvoir enfin brandir mon diplôme. De pouvoir exercer mon métier en toute connaissance de cause sans qu’on remette toutes mes décisions en question « parce que je suis encore étudiante ». J’étais aussi fatiguée de consacrer ma vie aux livres. Bien qu’appréciant la lecture, la pratique, tous les jours, avec les dragons, se faisait de plus en plus ressentir comme un besoin vital, et non plus une nécessité d’apprentissage.
Alors oui, je me réjouissais des vacances d’été pour pouvoir enfin souffler un peu et, ne serait-ce quelque jours, penser un peu à moi et… à elle aussi. Pourquoi pas après tout ?
Souhaitant reprendre ma marche, je m’arrêtais aux bruissements d’ailes typiques que nous entendions. Cette fois je n’allais pas le manquer. La formulation de mon sortilège au bout des lèvres, je n’attendais qu’une chose. Qu’il se présente devant nous… Ce qu’il fait.
C’est alors sans hésiter, et sans prévenir Gabriel, que je fis tournoyer mon poignet.
- Petrificus Totalus.
Un peu imprévisible par ma faute, la baguette lança un sortilège bien plus puissant et imposant qu’il n’aurait dû l’être à la base. Couvrant l’ensemble du tunnel par sa circonférence magique, il frappa de plein fouet le Billywig qui tomba alors comme une pierre à terre.
D’un petit cri de victoire, je m’approchais de la bestiole bleue, sans la ramasser toutefois.
- Ah ! Saleté ! Non mais, c’est qu’on abuse pas de ma patience comme ça hé… !
Tournant alors mon regard sur mon jumeau, je soupirais, affaissant enfin mes épaules, reprenant enfin cet air détendu que j’arborais quotidiennement en temps normal.
- Bon c’est fait… je pense que ce serait plus sage de les ramener avant d’essayer de trouver encore d’autres créatures ? Enfin… ça me fait de la peine de les avoir retrouvé pour les remettre en cage… penses-tu qu’en négociant nous pourrions les prendre avec nous à la ferme ?
Alors, les yeux rivés sur les tunnels que j’éclairais avec ma baguette et son Lumos, j’écoutais les propositions du metamorphomage, essayant de retrouver mon calme. Fort heureusement, je n’étais pas quelqu’un de sanguin. Une bonne inspiration et tout était déjà passé. M’accordant une pose, vérifiant si le Clabbert était toujours sage, je tournais mon regard foncé sur le jeune homme.
- Pourquoi pas, c’est une bonne idée. Un peu d’entraînement ne pourra pas nous faire de mal, surtout qu’on va en avoir plein, des soirées libres, durant cet été.
Echo de la liberté à venir. Même si j’appréciais les études que je suivais, j’étais aussi très fatiguée. J’avais hâte d’arriver au bout et de pouvoir enfin brandir mon diplôme. De pouvoir exercer mon métier en toute connaissance de cause sans qu’on remette toutes mes décisions en question « parce que je suis encore étudiante ». J’étais aussi fatiguée de consacrer ma vie aux livres. Bien qu’appréciant la lecture, la pratique, tous les jours, avec les dragons, se faisait de plus en plus ressentir comme un besoin vital, et non plus une nécessité d’apprentissage.
Alors oui, je me réjouissais des vacances d’été pour pouvoir enfin souffler un peu et, ne serait-ce quelque jours, penser un peu à moi et… à elle aussi. Pourquoi pas après tout ?
Souhaitant reprendre ma marche, je m’arrêtais aux bruissements d’ailes typiques que nous entendions. Cette fois je n’allais pas le manquer. La formulation de mon sortilège au bout des lèvres, je n’attendais qu’une chose. Qu’il se présente devant nous… Ce qu’il fait.
C’est alors sans hésiter, et sans prévenir Gabriel, que je fis tournoyer mon poignet.
- Petrificus Totalus.
Un peu imprévisible par ma faute, la baguette lança un sortilège bien plus puissant et imposant qu’il n’aurait dû l’être à la base. Couvrant l’ensemble du tunnel par sa circonférence magique, il frappa de plein fouet le Billywig qui tomba alors comme une pierre à terre.
D’un petit cri de victoire, je m’approchais de la bestiole bleue, sans la ramasser toutefois.
- Ah ! Saleté ! Non mais, c’est qu’on abuse pas de ma patience comme ça hé… !
Tournant alors mon regard sur mon jumeau, je soupirais, affaissant enfin mes épaules, reprenant enfin cet air détendu que j’arborais quotidiennement en temps normal.
- Bon c’est fait… je pense que ce serait plus sage de les ramener avant d’essayer de trouver encore d’autres créatures ? Enfin… ça me fait de la peine de les avoir retrouvé pour les remettre en cage… penses-tu qu’en négociant nous pourrions les prendre avec nous à la ferme ?
- InvitéInvité
Re: Tout est une question d'habitude | Abigail [Terminé]
Mer 17 Juil 2019 - 10:15
- Petrificus Totalus.
J'avais presque failli réagir à sa formule tant elle m'avait surprise. L'espace d'un instant, je m'étais presque senti à ces cours de duel que nous avions échangé à Poudlard, et j'aurais presque lancé le protego pour m'abriter.
En tout cas, ses souci de baguette, c'était pas du bluff. Un coup, elle échouait son sort, un autre elle aurait prétrifié le Billiwig même au sommet du front d'une girafe. Bon, le souci, c'est que toute la savanne environnante aurait subit le meme sort, et autant de différence de puissance, j'étais pas con non plus. Elle me cachait quelque chose. C'était évident. Autant que les mont venteux étaient parcouru de vents violents.
- Ah ! Saleté ! Non mais, c’est qu’on abuse pas de ma patience comme ça hé… !
-"Rappelles moi de ne jamais t'énerver..."
Je n'allais pas aborder le point que je suspectais. D'abord parce que poser toute une batterie de questions n'étaient pas dans mes habitudes, ensuite parce qu'elle, elle ne l'avait pas fait quand je m'étais il y a peu enfermé dans mon mutisme. Lorsqu'elle le déciderait, je serais là, prêt à l'écouter et à être l'ami que j'avais toujours voulu être pour elle.
Regardant l'animal, j'avais quand même un peu pitié pour lui. Le pétrifier avait été une idée de génie, puisque nous n'avions pas de boite de transport comme à la Ferme, mais d'un autre coté, le voir ainsi me rendait triste. Bon après, fini de craindre que cette fichu bestiole veuille nous piquer tel un moustique cherchant à nous sucer le sang, et nous contraindre à léviter pour les 3 prochaines semaines dans le meilleur des cas.
- Bon c’est fait… je pense que ce serait plus sage de les ramener avant d’essayer de trouver encore d’autres créatures ? Enfin… ça me fait de la peine de les avoir retrouvé pour les remettre en cage… penses-tu qu’en négociant nous pourrions les prendre avec nous à la ferme ?
J'étais d'accord, et j'acquiesçais pour ce qui était de retourner hors des galeries. Deux bestioles, c'était déjà un excellent score. En capturer d'autres, c'était risquer de tout perdre. Mais pour l'autre question...
-"Il faut voir. Je suis sur qu'ils diraient non pour se séparer de certains animaux, mais en même temps, à leur place, si on me demandait de refourger un Billy, je dis oui direct. Pour le Clabbert, y a peut-être moyen de négocier par contre. Il semble t'apprécier."
J'avais presque failli réagir à sa formule tant elle m'avait surprise. L'espace d'un instant, je m'étais presque senti à ces cours de duel que nous avions échangé à Poudlard, et j'aurais presque lancé le protego pour m'abriter.
En tout cas, ses souci de baguette, c'était pas du bluff. Un coup, elle échouait son sort, un autre elle aurait prétrifié le Billiwig même au sommet du front d'une girafe. Bon, le souci, c'est que toute la savanne environnante aurait subit le meme sort, et autant de différence de puissance, j'étais pas con non plus. Elle me cachait quelque chose. C'était évident. Autant que les mont venteux étaient parcouru de vents violents.
- Ah ! Saleté ! Non mais, c’est qu’on abuse pas de ma patience comme ça hé… !
-"Rappelles moi de ne jamais t'énerver..."
Je n'allais pas aborder le point que je suspectais. D'abord parce que poser toute une batterie de questions n'étaient pas dans mes habitudes, ensuite parce qu'elle, elle ne l'avait pas fait quand je m'étais il y a peu enfermé dans mon mutisme. Lorsqu'elle le déciderait, je serais là, prêt à l'écouter et à être l'ami que j'avais toujours voulu être pour elle.
Regardant l'animal, j'avais quand même un peu pitié pour lui. Le pétrifier avait été une idée de génie, puisque nous n'avions pas de boite de transport comme à la Ferme, mais d'un autre coté, le voir ainsi me rendait triste. Bon après, fini de craindre que cette fichu bestiole veuille nous piquer tel un moustique cherchant à nous sucer le sang, et nous contraindre à léviter pour les 3 prochaines semaines dans le meilleur des cas.
- Bon c’est fait… je pense que ce serait plus sage de les ramener avant d’essayer de trouver encore d’autres créatures ? Enfin… ça me fait de la peine de les avoir retrouvé pour les remettre en cage… penses-tu qu’en négociant nous pourrions les prendre avec nous à la ferme ?
J'étais d'accord, et j'acquiesçais pour ce qui était de retourner hors des galeries. Deux bestioles, c'était déjà un excellent score. En capturer d'autres, c'était risquer de tout perdre. Mais pour l'autre question...
-"Il faut voir. Je suis sur qu'ils diraient non pour se séparer de certains animaux, mais en même temps, à leur place, si on me demandait de refourger un Billy, je dis oui direct. Pour le Clabbert, y a peut-être moyen de négocier par contre. Il semble t'apprécier."
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