- InvitéInvité
Loterie | I'm gonna live like tomorrow doesn't exist ¤azùla
Sam 1 Juin 2019 - 20:01
I'm gonna live like tomorrow doesn't exist
vendredi 31 mai 2019
Je n'en pouvais plus. J'étais littéralement épuisée, fatiguée, assommée par cette solitude que je ressentais de plus en plus fort. Certes, je passais beaucoup de temps avec mon demi-frère, Sky. Certes, tous les week-ends, j'étais chez ma soeur Holly avec Fao... Et Victor auquel je n'adressais pas plus de trois phrases par jour, ces dernières étant "Bonjour", "passe-moi le pain", "bonne nuit", grosso-modo. J'avais beau le vouloir, je n'arrivais pas à passer outre ses mensonges de l'été passé: ce départ pour un enterrement, le fait de n'avoir pas donné de nouvelles et de m'avoir caché ses problèmes de santé. Après tous les reproches qu'il avait pu lui-même me faire... Je n'étais pas comme ça, pourtant, normalement. J'étais celle qui pardonnait tout, qui donnait toujours une chance supplémentaire aux autres. Mais il fallait croire que le fait que mes amies n'aient plus de temps pour moi, que mon coeur brisé par Malcom et par Théodore, que la mort d'Autumn m'avaient atteinte plus que je ne le pensais et je commençais à avoir Hungcalf en horreur. J'avais l'impression que cette université était la cause intrinsèque de tous mes problèmes.
Et pourtant, j'étais là, une fois encore, dans cette salle de danse parce que la danse était ma bouée, ma bouffée d'oxygène. Parce que sans elle, je n'aurais pas eu de raison de vivre. Bien sûr, une petite part de moi ressassait ma chute, à l'hiver, et ma cheville foulée. Ressassait cette rencontre que j'avais faite. Celle d'un garçon qui m'avait bien plu... Mais que je n'avais pas intéressé, puisqu'il s'avérait qu'il n'était pas de ce bord là. Encore une fois, j'y voyais un coup du sort. Du fait de ce que j'étais: semi-vélane. Et je mettais aujourd'hui dans ma façon de danser toute cette rage, tout ce questionnement, même si les paroles de la chanson ne reflétaient pas entièrement ce que je ressentais au fond de moi. Le rythme, en tout cas était parfait. (clic).
Et pourtant, j'étais là, une fois encore, dans cette salle de danse parce que la danse était ma bouée, ma bouffée d'oxygène. Parce que sans elle, je n'aurais pas eu de raison de vivre. Bien sûr, une petite part de moi ressassait ma chute, à l'hiver, et ma cheville foulée. Ressassait cette rencontre que j'avais faite. Celle d'un garçon qui m'avait bien plu... Mais que je n'avais pas intéressé, puisqu'il s'avérait qu'il n'était pas de ce bord là. Encore une fois, j'y voyais un coup du sort. Du fait de ce que j'étais: semi-vélane. Et je mettais aujourd'hui dans ma façon de danser toute cette rage, tout ce questionnement, même si les paroles de la chanson ne reflétaient pas entièrement ce que je ressentais au fond de moi. Le rythme, en tout cas était parfait. (clic).
@Azùla González
- InvitéInvité
Re: Loterie | I'm gonna live like tomorrow doesn't exist ¤azùla
Dim 2 Juin 2019 - 0:46
Elle déambulait dans les couloirs, perdue dans ses pensées mais aussi perdue dans l'université. Cela fait presque huit ans qu'elle se trouve ici, elle l'a connaissait presque bien cette université mais elle était perdue parce qu'elle ne s'est pas d'endroit précis où s'arrêter. Sa musique l'accompagnait, le rythme guidait son allure de marche. Puisqu'il était lent elle marchait avec lenteur. Se croyant seule dans l'immense bâtiment, il lui arrivait d'onduler légèrement son corps pour danser un peu tout en marchant. Chose pas facile. Azùla serait bien restée dans sa chambre universitaire mais l'envie n'était pas là, faut dire que l'ennuie la rongeait là-bas. Elle n'avait pas envie de supporter cette tension avec l'une de ses colocataire, pas envie que Nour se retrouve dans un malaise à cause de l'histoire qui concerne la Vénézuélienne et la Coréenne.
Elle s'installe sur le banc qui se trouvait entre deux salles de cours, au premier étage. Pas loin des salles qui concernent les arts visuels comme la danse, la peinture. Elle retire ses écouteurs et profite quelques minutes des sons que l'université lui offrait. Des sons qui furent perturbés par la musique qui sortait des enceintes dans la salle de danse. Un son, un brun de voix que la jeune sorcière arrive à reconnaître. Ça l'intrigue, alors elle s'avance d'un pas hésitant et ose se pointer devant la salle en question. Il n'y avait personne pour l'arrêter, Azùla s'avance et regarde derrière la vitre la danseuse qui dansait sur la chanson qu'elle connaissait. Elle regarde la danseuses faire des mouvements qu'elle n'avait jamais vu chez les danseurs de son pays natal. Ce n'était pas du tout le même style de danse qu'au Vénézuéla, même si elle sait très bien que cela existe dans son pays. Bien sûr. Elle regarde la salle et voit un petit coin loin de la piste, en endroit où elle pourrait se caler sans embêter personne. Alors elle entre discrètement et s'y rend sans un bruit et reste spectatrice de l'entrainement de danse.
Elle s'installe sur le banc qui se trouvait entre deux salles de cours, au premier étage. Pas loin des salles qui concernent les arts visuels comme la danse, la peinture. Elle retire ses écouteurs et profite quelques minutes des sons que l'université lui offrait. Des sons qui furent perturbés par la musique qui sortait des enceintes dans la salle de danse. Un son, un brun de voix que la jeune sorcière arrive à reconnaître. Ça l'intrigue, alors elle s'avance d'un pas hésitant et ose se pointer devant la salle en question. Il n'y avait personne pour l'arrêter, Azùla s'avance et regarde derrière la vitre la danseuse qui dansait sur la chanson qu'elle connaissait. Elle regarde la danseuses faire des mouvements qu'elle n'avait jamais vu chez les danseurs de son pays natal. Ce n'était pas du tout le même style de danse qu'au Vénézuéla, même si elle sait très bien que cela existe dans son pays. Bien sûr. Elle regarde la salle et voit un petit coin loin de la piste, en endroit où elle pourrait se caler sans embêter personne. Alors elle entre discrètement et s'y rend sans un bruit et reste spectatrice de l'entrainement de danse.
- InvitéInvité
Re: Loterie | I'm gonna live like tomorrow doesn't exist ¤azùla
Jeu 13 Juin 2019 - 11:39
I'm gonna live like tomorrow doesn't exist
vendredi 31 mai 2019
Je finis par m'arrêter, en nage. Je sentais les gouttelettes de sueur dégouliner le long de mes tempes, de ma colonne vertébrale signes que j'avais tout donné. Les mèches blondes collaient littéralement à mon front et je ne m'étais pas encore rendue compte que je n'étais plus seule dans la pièce, absorbée que j'étais par le fait de reprendre mon souffle. Ce ne fut qu'en allant chercher une serviette éponge pour m'éponger le front et le cou que j'aperçus une autre jeune femme dans la pièce. "Oh... Euh... Pardon... Tu avais réservé la salle, peut-être?" lui demandai-je timidement, sachant pertinemment que ce n'était pas mon cas. Je l'avais vue vide, comme souvent, et j'avais décidé d'en profiter, là où, d'ordinaire, il fallait la réserver. J'adressai un timide sourire d'excuse à la jeune fille avant de m'empresser de ramasser mes affaires. "Si cela ne te dérange pas, je prends juste ma douche dans les vestiaires, et ensuite, je te laisse." Comme à chaque fois, mon attitude différait entre le moment où je dansais et celui où je reprenais pied avec la réalité. Le papillon qui était sorti de sa chrysalide lorsque la musique avait résonné venait de redevenir une pataude chenille. Parviendrais-je, un jour, à rester ce papillon même lorsque je n'étais pas sur une scène? Je n'en étais pas certaine, pour dire la vérité...
@Azùla González
|
|