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Levius Bird - Breathe
Mer 12 Juin 2019 - 21:45
Je suis un sorcier | personnage prédéfini
« Do not afraid the bird. »
WIZARD CARD MAGIC en psychomagie (Université américaine, 2011 à 2016) Producteur de plantes magiques à la ferme des oiseaux, peintre (du dimanche) INFORMATIONS Il est étrange, ce garçon. Les yeux bleus cachés derrière des lunettes rondes : un solitaire de l'espèce des introvertis, mais pas vraiment timide pourtant. C'est comme si il n,'avait pas les mêmes besoins que les autres en matière de contact. Des intérêts sélectifs. Parler de tout et de rien, il n'aime pas ça... Parler des insectes et de la peinture, en revanche, il pourrait le faire pendant des heures (si on l'écoutait). C'est un distrait attentif. Quand on le voit, on se dit qu'il est dans son monde. Il regarde rarement les gens directement, jamais directement dans les yeux (ou pas longtemps). Pourtant, quand on lui parle, on constate qu'il n'a manqué aucun détail. Pas de ce qui s'est dit, non, mais la couleur d'un vêtement, le nombre de lattes de parquet ou l'odeur qu'il y avait dans l'air, ça oui. Il fait attention à tout, mais jamais à ce qui est intéressant (c'est ce qu'on lui dit). Ses petites manies, elles paraissent étranges. Mais ce garçon aime juste que les choses soient bien : triées par affinité de forme ou de couleur, même si ça fait désordre, pour que l'équilibre règne... ça calme les angoisses, ça fait du bien au cosmos (c'est ce qu'il se dit). Quand les stylos sont alignés et que l'on range les crayons par couleur, c'est beau. Les piles d'objet par ordre de taille, il aime bien ça. Ça l'apaise. Dans son chaos (organisé), tout est plus stable. Mieux, beaucoup mieux. Il gère mal l'incertitude, ce garçon. Car le monde est plein de choses qu'on n'attend pas. Juste plein de choses : ça le percute, quand il oublie qu'il existe (à force de trop penser). Maladroit, distrait : c'est lui. En peinture, c'est un virtuose... Dans la vie, un gauche. Privé de magie, il serait bien handicapé : incapable de nouer ses lacets sans réciter une formule. Sa baguette est son allié du quotidien (contre le monde) : une belle baguette blanche à l'aspect rugueux, en bois de bouleau et cœur en ventricule de cœur de dragon (24 cm, très beau nombre). On a bien essayé de lui apprendre à faire sans (au cas où il la perdrait), mais il n'y arrive pas. Son esprit divague en permanence. Il vit dans ses mondes là haut. Ça semble hors de portée (mais l'est-ce vraiment ?). Lui, il dit ne s'intéresser qu'aux choses terrestres : les animaux, les plantes, la peinture (c'est simple). Bien sûr, il y a aussi les livres (ceux qui font voyager) et la poésie. Jouer avec les mots, ça l'enchante. Car il a ce truc étrange : son esprit mélange tout. Chiffres, lettres, couleurs : Synesthésie. Il noircit des carnets entiers de ses pensées mises sous forme de chiffres. Une grande suite dont il est seul à détenir le sens. Drôle de particularité : un accès à des considérations uniques, comme la respiration inaudible du monde. Oui, ses obsessions sont étranges. Ainsi, quand il s'est renfrogné après la cérémonie de répartition à Poudlard, on l'a regardé drôlement. Personne n'a compris qu'il lui était insupportable de porter le jaune et noir de Poufsouffle sans ressentir l'inconfort d'une association entre le 1 et le 9 (d'ailleurs, Poufsouffle, c'est blanc). Ces deux chiffres ne s'entendent pas très bien, mais il semblait être le seul à le savoir (c'est évident pourtant). Bizarre, bizarre. « Levius », il aime, car c'est beau en couleur. Bleu roi, jaune, bleu ciel, vert : on dirait un tableau de Van Gogh. « Bird », en revanche, il aime (un peu) moins : encore le jaune et le noir, encore le 19. Il fait avec (heureusement qu'il y a quand même un peu de bleu dans Bird). Ce garçon ne peut pas s'empêcher de voir la couleur des mots, la couleur des noms. C'est comme ça, c'est tout. Quand c'est beau en couleur, ça lui fait plaisir et quand il y a trop de rouge ou de noir, il aime moins. On n'y peut rien (il n'aime pas qu'on lui dise cela). On ne maltraite pas les couleurs. D'ailleurs, lui, il ne porte que des couleurs primaires (bleu, jaune, rouge, dans cet ordre, mais jamais plus de deux en même temps). Les couleurs secondaires le mettent mal à l'aise (elles sont plus indépendantes, moins stables). Il a du mal à se sentir bien dans sa peau quand il en porte. Ces couleurs sont belles dans le monde, mais pas sur lui. Elles sont belles quand il peint, quand elles s'invitent sur ses mains, mais pas plus. Il n'y a que le vert qu'il tolère (un héritage de sa famille en Irlande, peut-être). La peinture, c'est son univers alternatif. Il s'y consacre avec passion. Méticuleux, obsessionnel. Les pigments de ses couleurs, il les fait lui-même. Il connaît bien les plantes, ce garçon. Les plantes et les terres, les matériaux naturels dont on peut se servir pour agrémenter une palette. Artiste total. Il fabrique tout. Comme il est bon en potion et en botanique, ça aide. Levius aime aussi la musique car quand on ne sait pas comment dire les choses, on peut jouer. C'est un langage sans parole : c'est plus facile. Pour se faire comprendre, il a donc appris à jouer du violon, de la flûte irlandaise et du piano. Il a commencé tôt, au conservatoire, car il est de bon ton d'occuper les enfants par le biais d'activités constructives. Ses parents croyaient que cela l'aiderait à se faire des amis, lui qui est si timide (ils n'avaient pas tort). C'est vrai qu'il aime bien les langages sans parole. Par exemple, pour sa grand-mère sourde (Susan Bird de son nom), il a appris la langue des signes. Parfois, quand il n'a pas envie de discuter avec les inconnus qui l'abordent, ils signe (alors on le laisse, parce que personne n'a envie de discuter avec un sourd muet). C'est un univers de liberté. D'ailleurs, quand sa grand-mère décide de passer la journée sous sa forme animagus (un bichon maltais), il en arrive à ne pas communiquer du tout. Il y a les animaux aussi. Les animaux ne parlent pas, ils ne sont pas compliqués (comme les êtres humains). Leur compagnie lui plaît. Il passe beaucoup de temps à s'occuper de ceux de sa grand-mère, à la ferme. Les hiboux, les chevaux, les poules, un Augurey... Parfois même les biches à l'orée de la forêt (patient et silencieux, il a fini par en apprivoiser). D'ailleurs, quand il passe une journée entière sans prononcer un seul mot, il l'inscrit dans son carnet (avec des chiffres). Ce sont les meilleures journées. Comme il aime lire, ça a toujours été un bon élève. Un bon sorcier même. C'est le genre de personne qui a un ressenti naturel avec la magie. C'est inné. Cela dit, comme il est bien difficile de contraindre Levius à se plonger dans un sujet qui ne l'intéresse pas, ses résultats ont toujours été extrêmement hétérogènes. Par exemple, il a toujours excellé en botanique et potion au point d'avoir deux ans d'avance sur le programme. Les sortilèges et la défense contre les forces du mal le passionnaient aussi (il découvrit son patronus très tôt : un zèbre). En revanche, inutile d'espérer le voir enfourcher un balais : Levius était le pire élève en classe de sport toute sections confondues et ce tout au long de sa scolarité. Il aurait tout de même pu aller loin, s'il l'avait voulu. C'est une nature douce, ce garçon. Il est incapable de faire du mal à qui que ce soit (que l'on soit bête ou homme). Pas bagarreur pour un sous. Son empathie est discrète mais bien réelle (ça n'a pas toujours été le cas). Il comprend les autres (maintenant), mais comme l'inverse n'est pas vrai, ça l'incite à rester dans sa bulle. Décalage permanent. Il a des choses à dire pourtant. La psychomagie, ça a même fait de lui quelqu'un de loquace : il peut très bien faire semblant, si il veut. Sauf que ça épuise, à force (de rester en surface, de devoir s'adapter continuellement). Comme il n'a pas les centres d'intérêt des gens de sa génération, on le voit souvent préférer la compagnie des plus jeunes ou plus âgés (il aime bien la simplicité des enfants et être pris pour l'un d'eux par les vieux). C'est ainsi. Pourtant il essaye, il a beaucoup essayé. C'est juste qu'à un moment, il faut arrêter d'essayer et être pour soi. En soi. C'est déjà assez difficile comme ça. | ©️ Jeremy Irvine |
MY STORY IS NOT LIKE THE OTHERS
Levius est l'aîné de sa fratrie. Une famille nombreuse : deux frères et autant de sœurs sont nés après lui. Cela fait bien longtemps que les Bird vivent à Glasgow, mais quand on remonte assez loin dans l'arbre généalogique, on trouve une arrière arrière grand mère irlandaise d'un côté et un arrière arrière arrière grand père londonien de l'autre. Beaucoup de chemin pour pas grand chose.
Levius était un de ces enfants de sorcier qui vivent dans une maison perdue au milieu de nulle part. Un genre de maison bancale avec plein de chambre, bâtie sur les restes d'une ferme typique. Les landes d’Écosse en périphérie de la ville, c'était son terrain de jeu étant petit. Il passait son temps à courir après les poules et les gnomes infestant le jardin (ou, pour être tout à fait exact, regarder ses frères et sœurs courir après poules et gnomes).
Déjà, à l'époque, son drôle de caractère interpellait. Il avait beau être le plus âgé, son comportement (largement immature) le faisait volontiers passer pour un cadet auprès des amis de la famille. Ses obsessions fascinaient quand elles portaient à des domaines nobles comme la musique (il démontra très tôt une certaine virtuosité à la flûte irlandaise) et intriguaient quand elles prenaient le quotidien pour cible (comme lorsqu'il se prenait à trier tous les livres de la maison par couleur, par exemple). Il était discret, dans son monde et mal habile dès qu'il s'agissait d’interagir. Toutefois, personne ne lui en tenait jamais rigueur, à tel point que le garçon ne prit véritablement conscience de sa différence que beaucoup plus tard.
Beaucoup plus tard, ce fut Poudlard. Quitter la demeure familiale pour s'en aller étudier au sein du célèbre collège de sorcellerie représentait un changement de quotidien majeur pour le garçon. Levius avait besoin de ses repères pour se sentir à l'aise. Hors, la vie à l'école exigeait que l'on change toutes ses habitudes et il va sans dire que cela ne se fit pas sans quelques tracas.
Le garçon avait, en effet, bien du mal à se plier à des règles qu'il ne comprenait pas toujours. Par exemple, il ne voyait pas pourquoi on lui interdisait de changer la couleur de son uniforme en fonction des jours (l'obliger à porter autre chose que du bleu le lundi le mettait dans un état de stress indescriptible). Cela dit, Levius dû se résoudre à respecter la règle, car à force d'influencer le score des autres maisons (face à des professeurs qui ne connaissaient pas encore parfaitement les classes), ses petits camarades commencèrent à se plaindre.
Cependant, Levius eut la chance d'être entouré par des individus extrêmement bienveillants (conséquence d'un Choixpeau avisé qui vit en Poufsouffle la maison la plus propice à son épanouissement, quand bien même Serdaigle conviendrait aussi). Les quelques moqueries qu'il eut à endurer passèrent comme des détails négligeables au sein d'une longue histoire pleine de découvertes et d'amitiés nouvelles. Levius commença véritablement à sortir de sa coquille pendant les années Poudlard. Il travailla beaucoup sur lui-même afin d'apparaître plus « normal » aux yeux des autres. Cependant, il va sans dire que sa nature demeurait profondément atypique, à l'image de ce qu'elle est toujours aujourd'hui.
On ne change pas sa nature, mais on peut apprendre à mieux comprendre les autres.
La majorité sorcière atteinte, les parents de Levius incitèrent leur fils à choisir un métier. Ils étaient même prêts, pour cela, à financer ses études à l'université. Le jeune homme ayant toujours brillé dans les études, il pu prétendre à la filière Botanique et Magizoologie d'Hungcalf. Ainsi, jusqu'à l'obtention de son DUC, Levius étudia brillamment au sein de la maison Lufkin.
Mais alors que ses proches s'attendaient à le voir poursuivre en MAGIC (et pourquoi pas au delà), le garçon décida de partir étudier la psychomagie au sein d'une université américaine. Ce changement brutal étonna tout son entourage. Car si Levius avait toujours fait montre d'une tendance à passer d'un centre d'intérêt à l'autre, un tel revirement paraissait largement excéder son tempérament. Néanmoins, le jeune homme releva le défi : à vingt-six ans, il obtint un MAGIC dans la discipline et, par là même, le titre de psychomage.
Tout au long des deux années qui suivirent, Levius travailla au sein d'une structure chargée de l'accueil d'enfants de sorcier autistes (notamment Asperger). Ce caractère, qui ne lui avait jusqu'alors apporté que des ennuis (ou, tout du moins, une attention malvenue), devint son meilleur atout. Le jeune homme faisait des merveilles auprès de ces enfants : un état de fait que personne n'avait anticipé et pourtant d'une incroyable évidence quand on y réfléchissait. Levius avait trouvé sa voie au nez et à la barbe de tout le monde. Il était doué et son tempérament doux apaisait toutes les angoisses.
C'est d'ailleurs pendant cette période qu'il commença véritablement à peindre (jusque là, le dessin lui servait à illustrer ses cours et la densité de ses rêveries). Levius s’empara de toute la documentation faisant le lien entre art thérapie et autisme pour mettre au point un protocole dont on salua, plus tard, les effets.
Comme il vivait toujours éloigné de sa famille, il consacrait tout son temps libre à perfectionner sa technique. Peinture, musique et littérature agrémentaient son quotidien de jeune homme solitaire. Levius était heureux (ou tout du moins, il avait l'air) et ne demandait guère plus que cela, en vérité. Il avait construit son équilibre lui-même.
Les choses auraient pu continuer longtemps comme ça, si le grand père paternel de Levius n'était pas mort dans le courant de l'année 2018. Il laissa derrière lui une grand-mère sourde et une ferme dont l'entretien représentait l'équivalent d'un emploi de salarié à plein temps.
Alors il est vrai que l'on aurait pu décider de vendre la ferme et placer la grand-mère dans une maison de retraite pour sorcier... Mais cela aurait voulu dire se séparer d'une maison d'enfance : haut lieux de souvenirs, abondance de repères. Alors Levius décida de rentrer chez lui, en Écosse, afin de s'occuper de sa parente et de la ferme lui-même.
Un drôle de geste, aux yeux de ceux qui l'avaient vu s'épanouir dans la psychomagie. Levius n'exprima aucun désir particulier de continuer dans cette voie. Il avait cette caractéristique étrange de ne prêter aucune attention au passé, passant d'une vie à l'autre comme un caméléon. A partir du moment où il prenait une décision, la chose était actée et il était inutile d'espérer le faire changer d'avis.
De psychomage, il devint fils du pays.
Garçon de ferme ordinaire, peintre du dimanche agrémentant la retraite de sa grand-mère grâce à un emploi à mi-temps, auditeur libre à l'université d'Hungcalf, afin de pouvoir accéder à la bibliothèque et certains cours magistraux.
Le jeune homme retourna à ses passions d’enfance, celles qui n'impliquent aucune responsabilité : peindre, cultiver un jardin, une serre... Expérimenter aussi, découvrir. Découvrir la nature, les propriétés de choses à travers les potions, la magie. Inventer. Travail manuel qui apaise l'âme, loin de l'agitation des grandes villes... du tumulte, de la foule.
Cet apaisement, il le trouva effectivement auprès des siens. Levius retrouva la compagnie de son amie d'enfance, Abigail Dowell avec qui il avait toujours eu une relation particulière, ainsi que de sa grand mère Susan. A ce titre, jamais il n'aurait imaginé que tant de choses se produisent en si peu de temps et dans un contexte tellement propre à l'enfance.
Les affaires de la ferme se portaient bien, alors il abandonna rapidement son emploi aux Trois Corneilles pour l'exploitation à temps plein de l'héritage de son grand père. Abigail et lui se rapprochèrent dans le même temps, jusqu'à entamer une romance : première fois pour ce garçon dont l'amour attendit vingt-huit ans pour se déclarer. A ce titre, la jeune femme l'ouvrit encore un peu au monde, en lui présentant des étudiants de l'université qui, peu à peu, devinrent de véritables amis.
Levius était heureux, mais il avait également très peur : peur de décevoir, peur d'être jugé, peur de lui-même, de sa capacité à être au monde. Pourtant, Abigail se montra très patiente avec lui. Elle pardonnait ses errances de l'âme, son besoin perpétuel d'être seul. Loin des autres, loin de tout... pour respirer. Respirer et vivre.
Cependant, ce furent les exigences du réel qui portèrent au jeune couple le coup d'estoc. Levius devait développer l'activité de la ferme et cela l'amena de séminaire en conférence un peu partout à travers le monde. Il devait apparaître à tous les événements liés à la botanique, de sorte à rappeler au monde que la marque « Bird » n'était pas morte. Comme on ne le voyait plus à la ferme, Levius et Abigail tentèrent d'entretenir la flamme par le biais d'une correspondance régulière.
Malheureusement, cette modalité de relation ne convenait vraiment à aucun des deux. Dans le courant du mois d'avril, le couple décida donc, d'un commun accord, de mettre fin à leur relation.
Après cet épisode, Levius n'eut guère le temps de trop songer. Les rencontres entre botaniste lui prenait une partie considérable de son énergie et de son temps. Il se sentait néanmoins seul et triste d'avoir perdu une relation tellement neuve et autrefois tant espérée. Morte dans l’œuf avant même d'avoir eu le temps d'éclore : dommage. Le jeune homme fit donc son possible pour écourter ses voyages. Deux mois supplémentaires furent nécessaire pour terminer ce qu'il avait à faire en accéléré. Après cela, Levius fit ses valises avec la ferme intention de rentrer chez lui et ne plus en partir avant un long, très long moment.
Naturellement, il espère recoller les morceaux avec son amie d'enfance. Tout deux sont restés très discrets au sujet leurs sentiments depuis la rupture. Cependant, Levius, qui aime Abigail depuis le premier jour, continue de nourrir pour elle des sentiments très puissants et purs. Cela ne s'arrêtera probablement jamais... A moins que la réalité ne vienne, une fois de plus, rappeler à ce cœur un peu trop rêveur ce que le temps fait à ceux qui aiment.
Levius était un de ces enfants de sorcier qui vivent dans une maison perdue au milieu de nulle part. Un genre de maison bancale avec plein de chambre, bâtie sur les restes d'une ferme typique. Les landes d’Écosse en périphérie de la ville, c'était son terrain de jeu étant petit. Il passait son temps à courir après les poules et les gnomes infestant le jardin (ou, pour être tout à fait exact, regarder ses frères et sœurs courir après poules et gnomes).
Déjà, à l'époque, son drôle de caractère interpellait. Il avait beau être le plus âgé, son comportement (largement immature) le faisait volontiers passer pour un cadet auprès des amis de la famille. Ses obsessions fascinaient quand elles portaient à des domaines nobles comme la musique (il démontra très tôt une certaine virtuosité à la flûte irlandaise) et intriguaient quand elles prenaient le quotidien pour cible (comme lorsqu'il se prenait à trier tous les livres de la maison par couleur, par exemple). Il était discret, dans son monde et mal habile dès qu'il s'agissait d’interagir. Toutefois, personne ne lui en tenait jamais rigueur, à tel point que le garçon ne prit véritablement conscience de sa différence que beaucoup plus tard.
Beaucoup plus tard, ce fut Poudlard. Quitter la demeure familiale pour s'en aller étudier au sein du célèbre collège de sorcellerie représentait un changement de quotidien majeur pour le garçon. Levius avait besoin de ses repères pour se sentir à l'aise. Hors, la vie à l'école exigeait que l'on change toutes ses habitudes et il va sans dire que cela ne se fit pas sans quelques tracas.
Le garçon avait, en effet, bien du mal à se plier à des règles qu'il ne comprenait pas toujours. Par exemple, il ne voyait pas pourquoi on lui interdisait de changer la couleur de son uniforme en fonction des jours (l'obliger à porter autre chose que du bleu le lundi le mettait dans un état de stress indescriptible). Cela dit, Levius dû se résoudre à respecter la règle, car à force d'influencer le score des autres maisons (face à des professeurs qui ne connaissaient pas encore parfaitement les classes), ses petits camarades commencèrent à se plaindre.
Cependant, Levius eut la chance d'être entouré par des individus extrêmement bienveillants (conséquence d'un Choixpeau avisé qui vit en Poufsouffle la maison la plus propice à son épanouissement, quand bien même Serdaigle conviendrait aussi). Les quelques moqueries qu'il eut à endurer passèrent comme des détails négligeables au sein d'une longue histoire pleine de découvertes et d'amitiés nouvelles. Levius commença véritablement à sortir de sa coquille pendant les années Poudlard. Il travailla beaucoup sur lui-même afin d'apparaître plus « normal » aux yeux des autres. Cependant, il va sans dire que sa nature demeurait profondément atypique, à l'image de ce qu'elle est toujours aujourd'hui.
On ne change pas sa nature, mais on peut apprendre à mieux comprendre les autres.
La majorité sorcière atteinte, les parents de Levius incitèrent leur fils à choisir un métier. Ils étaient même prêts, pour cela, à financer ses études à l'université. Le jeune homme ayant toujours brillé dans les études, il pu prétendre à la filière Botanique et Magizoologie d'Hungcalf. Ainsi, jusqu'à l'obtention de son DUC, Levius étudia brillamment au sein de la maison Lufkin.
Mais alors que ses proches s'attendaient à le voir poursuivre en MAGIC (et pourquoi pas au delà), le garçon décida de partir étudier la psychomagie au sein d'une université américaine. Ce changement brutal étonna tout son entourage. Car si Levius avait toujours fait montre d'une tendance à passer d'un centre d'intérêt à l'autre, un tel revirement paraissait largement excéder son tempérament. Néanmoins, le jeune homme releva le défi : à vingt-six ans, il obtint un MAGIC dans la discipline et, par là même, le titre de psychomage.
Tout au long des deux années qui suivirent, Levius travailla au sein d'une structure chargée de l'accueil d'enfants de sorcier autistes (notamment Asperger). Ce caractère, qui ne lui avait jusqu'alors apporté que des ennuis (ou, tout du moins, une attention malvenue), devint son meilleur atout. Le jeune homme faisait des merveilles auprès de ces enfants : un état de fait que personne n'avait anticipé et pourtant d'une incroyable évidence quand on y réfléchissait. Levius avait trouvé sa voie au nez et à la barbe de tout le monde. Il était doué et son tempérament doux apaisait toutes les angoisses.
C'est d'ailleurs pendant cette période qu'il commença véritablement à peindre (jusque là, le dessin lui servait à illustrer ses cours et la densité de ses rêveries). Levius s’empara de toute la documentation faisant le lien entre art thérapie et autisme pour mettre au point un protocole dont on salua, plus tard, les effets.
Comme il vivait toujours éloigné de sa famille, il consacrait tout son temps libre à perfectionner sa technique. Peinture, musique et littérature agrémentaient son quotidien de jeune homme solitaire. Levius était heureux (ou tout du moins, il avait l'air) et ne demandait guère plus que cela, en vérité. Il avait construit son équilibre lui-même.
Les choses auraient pu continuer longtemps comme ça, si le grand père paternel de Levius n'était pas mort dans le courant de l'année 2018. Il laissa derrière lui une grand-mère sourde et une ferme dont l'entretien représentait l'équivalent d'un emploi de salarié à plein temps.
Alors il est vrai que l'on aurait pu décider de vendre la ferme et placer la grand-mère dans une maison de retraite pour sorcier... Mais cela aurait voulu dire se séparer d'une maison d'enfance : haut lieux de souvenirs, abondance de repères. Alors Levius décida de rentrer chez lui, en Écosse, afin de s'occuper de sa parente et de la ferme lui-même.
Un drôle de geste, aux yeux de ceux qui l'avaient vu s'épanouir dans la psychomagie. Levius n'exprima aucun désir particulier de continuer dans cette voie. Il avait cette caractéristique étrange de ne prêter aucune attention au passé, passant d'une vie à l'autre comme un caméléon. A partir du moment où il prenait une décision, la chose était actée et il était inutile d'espérer le faire changer d'avis.
De psychomage, il devint fils du pays.
Garçon de ferme ordinaire, peintre du dimanche agrémentant la retraite de sa grand-mère grâce à un emploi à mi-temps, auditeur libre à l'université d'Hungcalf, afin de pouvoir accéder à la bibliothèque et certains cours magistraux.
Le jeune homme retourna à ses passions d’enfance, celles qui n'impliquent aucune responsabilité : peindre, cultiver un jardin, une serre... Expérimenter aussi, découvrir. Découvrir la nature, les propriétés de choses à travers les potions, la magie. Inventer. Travail manuel qui apaise l'âme, loin de l'agitation des grandes villes... du tumulte, de la foule.
Cet apaisement, il le trouva effectivement auprès des siens. Levius retrouva la compagnie de son amie d'enfance, Abigail Dowell avec qui il avait toujours eu une relation particulière, ainsi que de sa grand mère Susan. A ce titre, jamais il n'aurait imaginé que tant de choses se produisent en si peu de temps et dans un contexte tellement propre à l'enfance.
Les affaires de la ferme se portaient bien, alors il abandonna rapidement son emploi aux Trois Corneilles pour l'exploitation à temps plein de l'héritage de son grand père. Abigail et lui se rapprochèrent dans le même temps, jusqu'à entamer une romance : première fois pour ce garçon dont l'amour attendit vingt-huit ans pour se déclarer. A ce titre, la jeune femme l'ouvrit encore un peu au monde, en lui présentant des étudiants de l'université qui, peu à peu, devinrent de véritables amis.
Levius était heureux, mais il avait également très peur : peur de décevoir, peur d'être jugé, peur de lui-même, de sa capacité à être au monde. Pourtant, Abigail se montra très patiente avec lui. Elle pardonnait ses errances de l'âme, son besoin perpétuel d'être seul. Loin des autres, loin de tout... pour respirer. Respirer et vivre.
Cependant, ce furent les exigences du réel qui portèrent au jeune couple le coup d'estoc. Levius devait développer l'activité de la ferme et cela l'amena de séminaire en conférence un peu partout à travers le monde. Il devait apparaître à tous les événements liés à la botanique, de sorte à rappeler au monde que la marque « Bird » n'était pas morte. Comme on ne le voyait plus à la ferme, Levius et Abigail tentèrent d'entretenir la flamme par le biais d'une correspondance régulière.
Malheureusement, cette modalité de relation ne convenait vraiment à aucun des deux. Dans le courant du mois d'avril, le couple décida donc, d'un commun accord, de mettre fin à leur relation.
Après cet épisode, Levius n'eut guère le temps de trop songer. Les rencontres entre botaniste lui prenait une partie considérable de son énergie et de son temps. Il se sentait néanmoins seul et triste d'avoir perdu une relation tellement neuve et autrefois tant espérée. Morte dans l’œuf avant même d'avoir eu le temps d'éclore : dommage. Le jeune homme fit donc son possible pour écourter ses voyages. Deux mois supplémentaires furent nécessaire pour terminer ce qu'il avait à faire en accéléré. Après cela, Levius fit ses valises avec la ferme intention de rentrer chez lui et ne plus en partir avant un long, très long moment.
Naturellement, il espère recoller les morceaux avec son amie d'enfance. Tout deux sont restés très discrets au sujet leurs sentiments depuis la rupture. Cependant, Levius, qui aime Abigail depuis le premier jour, continue de nourrir pour elle des sentiments très puissants et purs. Cela ne s'arrêtera probablement jamais... A moins que la réalité ne vienne, une fois de plus, rappeler à ce cœur un peu trop rêveur ce que le temps fait à ceux qui aiment.
RÉSERVEZ VOTRE AVATAR
- Code:
<bottin><pris>●</pris> <b>jeremy irvine</b> ━ @"levius bird"</bottin>
- InvitéInvité
Re: Levius Bird - Breathe
Mer 12 Juin 2019 - 21:52
Comme je t'aime
J'ai tellement hâte de reprendre la relation où elle en est actuellement, nos petits RP fait de couleurs et de fleurs
J'ai tellement hâte de reprendre la relation où elle en est actuellement, nos petits RP fait de couleurs et de fleurs
- InvitéInvité
Re: Levius Bird - Breathe
Mer 12 Juin 2019 - 22:22
Re-bienvenue sur le forum et bon courage avec ton reboot !
- InvitéInvité
Re: Levius Bird - Breathe
Mer 12 Juin 2019 - 23:08
quel bonheur de retrouver ce personnage si singulier j'ai hâte de le revoir en jeu!
rebienvenue petit chat, et bon courage pour le reboot
rebienvenue petit chat, et bon courage pour le reboot
- InvitéInvité
Re: Levius Bird - Breathe
Jeu 13 Juin 2019 - 7:20
*débarque en grognant*
Rebienvenue avec ce superbe personnage qui a dû te manquer. Hâte de revoir ta plume à l'oeuvre avec Levius!
Rebienvenue avec ce superbe personnage qui a dû te manquer. Hâte de revoir ta plume à l'oeuvre avec Levius!
- InvitéInvité
Re: Levius Bird - Breathe
Jeu 13 Juin 2019 - 13:50
Rebienvenue Apparemment -on notera que j'ai rien suivi-
J'adore la fiche, ton perso a tellement l'air interessant !
J'adore la fiche, ton perso a tellement l'air interessant !
- InvitéInvité
Re: Levius Bird - Breathe
Jeu 13 Juin 2019 - 19:00
ta nouvelle et grande famille
★ Le Staff de Hungcalf a l'immense plaisir de te compter parmi ses
★ Lorsque la paperasse sera enfin bouclée, tu pourras enfin commencer tes rps, faire ta fiche de liens, créer tes moyens de communication ou bien développer l'histoire de ton personnage dans ta bibliothèque personnelle.
★ Si le quidditch est ta passion (ou ton passe temps-favori, osef), n'hésite pas à agrandir les rangs de l'équipe de ta maison. Tu souhaites t'investir dans un club ou une association ? Alors viens donc en rejoindre un, c'est de ce côté. Tu peux également faire un tour du côté de notre marché aux liens pour te faire des amis ! *-*
★ Si tu te cherches un copain ou une idée de RP, n'hésite pas à passer ici pour trouver un partenaire ! Et quand tu auras amassé plein de gallions, une boutique avec plein d'objets et d'avantages est à ta disposition ! *--* D'ailleurs, si tu as pris un scénario ou que tu as privilégie un groupe qui manque de membres, viens te recenser ici pour acquérir tes gallions !
★ T'es paumé(e) ? Tu te demandes qui sont les étudiant(e)s qui sont dans la même filière ou la même année que toi ? Tu ne sais pas qui aime les femmes ou les hommes ici ? Tu aimerais savoir si ton voisin est un sang-pur ou un né-moldu ? Bah ne cherche plus ! Pour ça, y'a les : Référentiels de Hungcalf !
Have fun sur Hung !
PS : C'est un bonheur de te (re)retrouver, et j'ai adoré découvrir ta fiche, tu écris toujours aussi poétiquement bien Vite, vite, j'ai hâte de te voir rp, pour que ce petit Levius évolue encore
- InvitéInvité
Re: Levius Bird - Breathe
Jeu 13 Juin 2019 - 19:55
Message de Mme Référentiels
Levius, je t'informe que tu es bien référencé ici. Le référentiel de Hungcalf peut être utile pour savoir qui est du même sang que toi ou qui fait quel métier ! Le référentiel amoureux, lui, te permet de savoir qui est de la même orientation que toi, et quels sont les ships du moment Tout cela est rempli manuellement donc n'hésite pas à me contacter en cas d'oubli, d'erreur ou de modification à faire.
Amuse toi bien sur le forum
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