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Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Prim △ petite brindille des îles ♥
Sam 1 Avr 2017 - 16:09
Primerose Telma MacNaughton
Je suis une pokeby | personnage inventé
« Et c’est à ce moment précis qu’on voit que ça valait le coup d’attendre. Mais pour certain d’entre nous le temps n’arrange rien à l’affaire. Au lieu de guérir les vielles blessures, il ne fait que en créer des nouvelles, jour après jour. »
WIZARD CARD INFORMATIONS | © ANARCHY. ◈ nastassia lindes |
my story is not like the others
« La plupart des individus font du bonheur une condition. Mais le bonheur ne se rencontre que lorsqu'on ne pose pas de condition. »
Félicia MacNaughton n’était qu’une jeune journaliste à la plume endiablée (journal local pour sorciers de Liverpool) lorsque son responsable lui demanda de prendre un portoloin pour le Brésil afin de rencontrer un jeune sorcier en vogue. « Je veux que tu me fasses une interview en béton de Daniel Mendoza. Apparemment, c’est un chercheur qui travaille sur quelques potions révolutionnaires … Ne me demande pas lesquelles, je n’en sais foutrement rien. Tu pars demain à la première heure. » Lui avait-il dit avant de claquer la porte de son bureau, sans ménagement. « Nom d’un troll … Et si je n’ai pas envie, hein ? » Grommela-t-elle dans son foulard avant de s’affaler mollement dans son vieux fauteuil en cuir. Félicia détestait se retrouver loin de chez elle. Partir à la campagne pour rendre visite à sa famille était déjà un calvaire, alors s’envoler à l'autre bout du monde ? Merlin … Elle préférait ne pas y penser. Néanmoins, elle n’avait guère le choix. Elle savait pertinemment que si elle refusait cette mission, s’en était fini de sa carrière – qui par ailleurs, venait tout juste de commencer.
Le lendemain matin, Félicia prit un portoloin direction Rio de Janeiro et fit la rencontre de l’homme qui allait changer sa vie à tout jamais.
La suite, vous la connaissez. Félicia tomba sous le charme de Daniel et de fil en aiguille, elle finit par tout abandonner pour emménager chez lui. Son boulot, sa carrière, ses amis, sa famille … Elle laissa tout derrière elle ; intimement persuadée que Dan était l’homme de sa vie. La malheureuse avait même réussi à se convaincre que le choc culturel - sans parler des coups et des nombreuses désaccords – s’effacerait pour ne laisser place qu’au bonheur. Du moins, c’est ce qu’elle croyait. Mais la vie en décida autrement, et le jour où elle apprit qu'elle était enceinte, il était déjà trop tard pour recoller les morceaux.
« Une rupture est toujours douloureuse, au moins permet-elle de sauvegarder l'essentiel : conserver l'estime de l'autre, éviter le pourrissement dû à l'exaspération, raviver le désir qu'on éprouve pour le monde. »
On lui avait dit que la vie était injuste. Qu’elle pouvait se montrer aussi cruelle et imprévisible qu’une femme dont le cœur aurait été brisé par un homme. On lui avait répété qu’elle pouvait nous terrasser sans crier gare, et que notre monde pouvait s’écrouler en un instant, là, comme ça, sous nos yeux impuissants. On lui avait dit tout ça. Mais elle n’avait pas écouté.
« On retourne à la maison … » Murmura la sorcière en touchant son ventre arrondi tandis qu’elle resserrait son châle en laine. Debout sur la proue du Queen Mary II qui les menait droit vers l’Angleterre, Félicia pensa à l'enfant qu'elle portait en elle et regarda au loin en se demandant comment ils avaient pu en arriver là. Comment en étaient-ils venus à se séparer ? Elle avait beau chercher une explication, elle n’arrivait toujours pas à comprendre pourquoi Oz avait préféré baisser les bras. Pourquoi il l’avait laissé partir avec leur enfant sans lever le petit doigt … Une larme coula silencieusement sur sa joue rosie par le froid tandis qu’elle se jurait de ne plus jamais revivre ça.
« De l'innocence de l'enfance à la sagesse de la vieillesse, en passant par la fougue de la jeunesse et les douleurs et les espoirs de l'âge adulte, traversez le temps et explorez toutes les étapes de l'existence de la naissance à la mort. Vivre, survivre, grandir, vieillir, mourir, l'apprentissage de la vie n'est jamais vraiment fini... »
Primerose grandit vite, et plus les années passaient, plus on remarquait la saisissante ressemblance entre elle et sa mère. Toutes deux avaient de grands yeux d’un bleu grisâtre, une bouche charnelle, des traits fins et un air malicieux. Les seules choses que l’on ne pouvait associer à sa génitrice étaient ses yeux légèrement en amande, son corps frêle et ses longs cheveux ondulés. Bien entendu, personne ne le disait, mais tout le monde le savait : elle tenait cela de son père. Celui qu’elle n’avait jamais connu. Celui qui était devenu au fil des années un vague souvenir.« Par Merlin ! Je n’en reviens toujours pas… Dans quelques semaines, tu rentreras à Poudlard. Je suis très fière de toi ma chérie, tu le sais ça ? » Murmura Félicia à sa fille, les larmes aux bords des yeux. À ce moment précis, elle s’était rendu compte à quel point le temps était passé à une vitesse folle et qu’elle n’avait pas vu grandir sa fille. Maintenant, elle allait devoir laisser partir son bébé loin d’elle, et elle redoutait plus que tout son départ ...
A new life begins for me and my mother. From my part, I am going to become emancipated and she will have to take care of her even.
J’aime ma mère. Je supporte même son caractère, ses drôles de manies, et toutes les fois où elle a voulu s’incruster davantage dans ma vie, mais aujourd’hui… J’ai besoin d’air. J’ai besoin de prendre mes distances et de gagner mon indépendance. C’est sans doute pour cette raison que j’étais si heureuse de recevoir ma lettre d'admission à Poudlard. Là-bas, je savais qu’une nouvelle vie m’attendait et que je pourrais enfin être moi. Égoïste, moi ? Sans doute … Mais je m’en foutais pas mal. Il me fallait de l'air, du changement ! Et c’était l’occasion ou jamais de recommencer ma vie à zéro. Peut-être même que je recontacterais mon père en répondant à l’une de ces nombreuses lettres ? Qui sait ...
A few years later, there was already talk to her.
« Prim ? J’en suis tombé raide dingue dès que je l’ai aperçue dans le Poudlard-Express (rires). Le problème, c’est qu’au lieu de devenir son petit ami, je suis devenu l'un de ses meilleurs potes (rires). Mais bon ! Je me suis fait une raison depuis le temps. Comment elle est ? Bah disons qu’elle se comporte d’une certaine façon avec certaines personnes et ... Bref, c’est assez compliqué à expliquer. En fait, elle est assez complexe comme fille. Du moins, quand on ne la connaît pas très bien ! En tout cas, ce que je peux vous dire, c’est qu’elle est unique en son genre. Elle a un humour bien à elle (qui peut parfois faire un flop ou blesser), elle adore manger tout et n’importe quoi - surtout les petits plats de Luce -, allumer une clope toutes les cinq minutes, observer tout le monde d’un œil critique, jouer du violon près du lac (rires), tricoter toutes sortes de mochetés, rire de tout et de rien … Bref, elle est ouf ! Mais je crois que je ne suis pas très objectif en ce qui la concerne ... »
« Je ne la connais pas très bien ... Mais le peu que je connaisse d'elle ne m'inspire pas confiance. Nan mais vous avez vu cette dégaine ? Et ça se dit en mode et textiles magiques ? Nan mais on croit rêver ! Que fait la police du style je vous le demande ! (rires). Nan sérieusement, je la trouve vraiment spé cette fille. Et on peut pas dire qu'elle passe inaperçue même si elle essai de se faire discrète. Et ses potes ? Vous avez vu sa bande de potes ? Tous aussi dégénérés les uns que les autres ceux là ! Enfin si vous voulez mon avis, c'est pas vraiment le genre de fille avec qui il faut traîner pour se faire bien voir. Une vraie folle ... »
Oh, vous savez, j’aurais tout entendu à mon sujet : la sale folle, la tête en l'air, la loufoque, l'orpheline, le sac d'os ... Mais vous voulez que je vous dise ? Je m’en tamponne le coquillard (même si au fond, ça me fait encore un peu mal). Il y a quelques années en arrière, j'aurais été beaucoup plus affectée qu'aujourd'hui, mais heureusement, j'ai pris un peu plus d'assurance et j'arrive à encaisser. Je me dis que je suis comme je suis et qu'il vaut mieux laisser parler les gens. Et puis si quelqu’un ne m'aime pas ou n'aime pas la façon dont je me comporte ou m'habille, et bah ... Tant pis. J’en ai marre de devoir me justifier sans arrêt sous prétexte que je suis différente ou tout simplement difficile à cerner. Je vais vous dire : la vie est trop courte pour se soucier de ces gens-là.
Félicia MacNaughton n’était qu’une jeune journaliste à la plume endiablée (journal local pour sorciers de Liverpool) lorsque son responsable lui demanda de prendre un portoloin pour le Brésil afin de rencontrer un jeune sorcier en vogue. « Je veux que tu me fasses une interview en béton de Daniel Mendoza. Apparemment, c’est un chercheur qui travaille sur quelques potions révolutionnaires … Ne me demande pas lesquelles, je n’en sais foutrement rien. Tu pars demain à la première heure. » Lui avait-il dit avant de claquer la porte de son bureau, sans ménagement. « Nom d’un troll … Et si je n’ai pas envie, hein ? » Grommela-t-elle dans son foulard avant de s’affaler mollement dans son vieux fauteuil en cuir. Félicia détestait se retrouver loin de chez elle. Partir à la campagne pour rendre visite à sa famille était déjà un calvaire, alors s’envoler à l'autre bout du monde ? Merlin … Elle préférait ne pas y penser. Néanmoins, elle n’avait guère le choix. Elle savait pertinemment que si elle refusait cette mission, s’en était fini de sa carrière – qui par ailleurs, venait tout juste de commencer.
Le lendemain matin, Félicia prit un portoloin direction Rio de Janeiro et fit la rencontre de l’homme qui allait changer sa vie à tout jamais.
La suite, vous la connaissez. Félicia tomba sous le charme de Daniel et de fil en aiguille, elle finit par tout abandonner pour emménager chez lui. Son boulot, sa carrière, ses amis, sa famille … Elle laissa tout derrière elle ; intimement persuadée que Dan était l’homme de sa vie. La malheureuse avait même réussi à se convaincre que le choc culturel - sans parler des coups et des nombreuses désaccords – s’effacerait pour ne laisser place qu’au bonheur. Du moins, c’est ce qu’elle croyait. Mais la vie en décida autrement, et le jour où elle apprit qu'elle était enceinte, il était déjà trop tard pour recoller les morceaux.
« Une rupture est toujours douloureuse, au moins permet-elle de sauvegarder l'essentiel : conserver l'estime de l'autre, éviter le pourrissement dû à l'exaspération, raviver le désir qu'on éprouve pour le monde. »
On lui avait dit que la vie était injuste. Qu’elle pouvait se montrer aussi cruelle et imprévisible qu’une femme dont le cœur aurait été brisé par un homme. On lui avait répété qu’elle pouvait nous terrasser sans crier gare, et que notre monde pouvait s’écrouler en un instant, là, comme ça, sous nos yeux impuissants. On lui avait dit tout ça. Mais elle n’avait pas écouté.
« On retourne à la maison … » Murmura la sorcière en touchant son ventre arrondi tandis qu’elle resserrait son châle en laine. Debout sur la proue du Queen Mary II qui les menait droit vers l’Angleterre, Félicia pensa à l'enfant qu'elle portait en elle et regarda au loin en se demandant comment ils avaient pu en arriver là. Comment en étaient-ils venus à se séparer ? Elle avait beau chercher une explication, elle n’arrivait toujours pas à comprendre pourquoi Oz avait préféré baisser les bras. Pourquoi il l’avait laissé partir avec leur enfant sans lever le petit doigt … Une larme coula silencieusement sur sa joue rosie par le froid tandis qu’elle se jurait de ne plus jamais revivre ça.
« De l'innocence de l'enfance à la sagesse de la vieillesse, en passant par la fougue de la jeunesse et les douleurs et les espoirs de l'âge adulte, traversez le temps et explorez toutes les étapes de l'existence de la naissance à la mort. Vivre, survivre, grandir, vieillir, mourir, l'apprentissage de la vie n'est jamais vraiment fini... »
Primerose grandit vite, et plus les années passaient, plus on remarquait la saisissante ressemblance entre elle et sa mère. Toutes deux avaient de grands yeux d’un bleu grisâtre, une bouche charnelle, des traits fins et un air malicieux. Les seules choses que l’on ne pouvait associer à sa génitrice étaient ses yeux légèrement en amande, son corps frêle et ses longs cheveux ondulés. Bien entendu, personne ne le disait, mais tout le monde le savait : elle tenait cela de son père. Celui qu’elle n’avait jamais connu. Celui qui était devenu au fil des années un vague souvenir.« Par Merlin ! Je n’en reviens toujours pas… Dans quelques semaines, tu rentreras à Poudlard. Je suis très fière de toi ma chérie, tu le sais ça ? » Murmura Félicia à sa fille, les larmes aux bords des yeux. À ce moment précis, elle s’était rendu compte à quel point le temps était passé à une vitesse folle et qu’elle n’avait pas vu grandir sa fille. Maintenant, elle allait devoir laisser partir son bébé loin d’elle, et elle redoutait plus que tout son départ ...
A new life begins for me and my mother. From my part, I am going to become emancipated and she will have to take care of her even.
J’aime ma mère. Je supporte même son caractère, ses drôles de manies, et toutes les fois où elle a voulu s’incruster davantage dans ma vie, mais aujourd’hui… J’ai besoin d’air. J’ai besoin de prendre mes distances et de gagner mon indépendance. C’est sans doute pour cette raison que j’étais si heureuse de recevoir ma lettre d'admission à Poudlard. Là-bas, je savais qu’une nouvelle vie m’attendait et que je pourrais enfin être moi. Égoïste, moi ? Sans doute … Mais je m’en foutais pas mal. Il me fallait de l'air, du changement ! Et c’était l’occasion ou jamais de recommencer ma vie à zéro. Peut-être même que je recontacterais mon père en répondant à l’une de ces nombreuses lettres ? Qui sait ...
A few years later, there was already talk to her.
« Prim ? J’en suis tombé raide dingue dès que je l’ai aperçue dans le Poudlard-Express (rires). Le problème, c’est qu’au lieu de devenir son petit ami, je suis devenu l'un de ses meilleurs potes (rires). Mais bon ! Je me suis fait une raison depuis le temps. Comment elle est ? Bah disons qu’elle se comporte d’une certaine façon avec certaines personnes et ... Bref, c’est assez compliqué à expliquer. En fait, elle est assez complexe comme fille. Du moins, quand on ne la connaît pas très bien ! En tout cas, ce que je peux vous dire, c’est qu’elle est unique en son genre. Elle a un humour bien à elle (qui peut parfois faire un flop ou blesser), elle adore manger tout et n’importe quoi - surtout les petits plats de Luce -, allumer une clope toutes les cinq minutes, observer tout le monde d’un œil critique, jouer du violon près du lac (rires), tricoter toutes sortes de mochetés, rire de tout et de rien … Bref, elle est ouf ! Mais je crois que je ne suis pas très objectif en ce qui la concerne ... »
« Je ne la connais pas très bien ... Mais le peu que je connaisse d'elle ne m'inspire pas confiance. Nan mais vous avez vu cette dégaine ? Et ça se dit en mode et textiles magiques ? Nan mais on croit rêver ! Que fait la police du style je vous le demande ! (rires). Nan sérieusement, je la trouve vraiment spé cette fille. Et on peut pas dire qu'elle passe inaperçue même si elle essai de se faire discrète. Et ses potes ? Vous avez vu sa bande de potes ? Tous aussi dégénérés les uns que les autres ceux là ! Enfin si vous voulez mon avis, c'est pas vraiment le genre de fille avec qui il faut traîner pour se faire bien voir. Une vraie folle ... »
Oh, vous savez, j’aurais tout entendu à mon sujet : la sale folle, la tête en l'air, la loufoque, l'orpheline, le sac d'os ... Mais vous voulez que je vous dise ? Je m’en tamponne le coquillard (même si au fond, ça me fait encore un peu mal). Il y a quelques années en arrière, j'aurais été beaucoup plus affectée qu'aujourd'hui, mais heureusement, j'ai pris un peu plus d'assurance et j'arrive à encaisser. Je me dis que je suis comme je suis et qu'il vaut mieux laisser parler les gens. Et puis si quelqu’un ne m'aime pas ou n'aime pas la façon dont je me comporte ou m'habille, et bah ... Tant pis. J’en ai marre de devoir me justifier sans arrêt sous prétexte que je suis différente ou tout simplement difficile à cerner. Je vais vous dire : la vie est trop courte pour se soucier de ces gens-là.
» A deux, c’est plus facile ...»
Elle me demandait souvent ce que j’aimais en lui, pourquoi je n’arrêtais pas de lui dire qu’il était tout bonnement parfait, pourquoi il m’hypnotisait tant. Malheureusement, je ne savais pas trop quoi lui répondre. A chaque fois, je lui disais : « Je sais pas, c'est comme ca ... Je ne saurais l’expliquer, même si j’aimerais pouvoir le faire ». Et le pire dans tout cela … c’est que c’était vrai. Dailleurs, pourquoi aurais-je cherché à lui cacher quoi que ce soit ? Luce était ma meilleure amie après tout, alors à quoi bon lui mentir ? Allongée de tout mon long sur mon matelas en plume, je remis une mèche de cheveux qui s’était égarée le long de mes joues rosies par la gêne. Pensé à lui, ce mec rencontré quelques semaines auparavant au vampire's night, me mettait étrangement dans tous mes états. Pourtant, j’avais connu bien des garçons avant lui, mais là … je sais pas, c’était légèrement différent. Peut être parce qu’il était plus âgé que les mecs que je fréquentais habituellement ? Sûrement, mais il n’y avait pas que cela … et je le savais.
« Prim ?! Par Merlin, tu n’es toujours pas levée ? Je te signale qu’on a un cours de sortilèges dans une trentaine de minutes et que tu n’es toujours pas prête ! Dépêche-toi bordel ! »
Lucrecia. Encore une fois, ma meilleure amie venait de me sauver la vie. Grognant légèrement pour lui faire comprendre que j’avais compris le message, je me levai tant bien que mal de mon lit et filai prendre une douche. Ces derniers temps étaient vraiment durs pour moi. Me lever était devenu un calvaire, et la température glaciale qui n’avoisinait même pas les trois degrés n’arrangeait rien. Je pris tout de même sur moi et me préparai en quelques minutes avant de dévaler quatre à quatre les marches de la salle commune. Une fois arrivée en bas, je m’empressai de dire à Luce qu’elle ne devait pas m’attendre et que je la rejoindrais en classe dans quelques minutes. « Mais pourquoi ? T'es prête non ? » Me lança-t-elle, étonnée. Agacée, je lui répondais rapidement qu’il fallait à tout prix que je mange quelque chose, sinon je tournerais de l’œil dans la matinée. Incrédule, la jolie blonde me lança un regard suspect, mais finit par partir. « Nom d’un Troll … Je suis dans la merde ... » Marmonnais-je entre mes dents. Je savais que l’excuse bidon du « petit déjeuné sur le pouce » ne fonctionnerait qu’à moitié avec elle, mais je préférais lui dire cela plutôt que de lui avouer que je n’avais pas rédigé mon devoir. Je savais pertinemment qu’elle m’aurait fait la morale, alors autant m’épargner toutes ses réprimandes dès le matin.
Presque nerveuse, je balançai mes livres sur l’une des grandes tables de la salle commune et me mit à écrire à une vitesse ahurissante. Il ne me restait plus qu’une vingtaine de minutes pour rendre un parchemin plus ou moins correct à Mademoiselle Ledoux. Heureusement pour moi, j’étais doté d’une mémoire visuelle extraordinaire et tout me revint en rien de temps. Les mots, les formules, les gestes… Tout était clair et je bouclai mon parchemin en dix bonnes minutes. Maintenant, le plus dur restait à faire : arrivé à l’heure en cours. Le stress montant doucement - mais sûrement - en moi, je repris mes affaires à la va-vite avant de filer à toute vitesse dans les couloirs du château. Je ne savais plus très bien où j’étais, ni même l’heure qu’il pouvait bien être, mais je n’avais qu’une seule idée en tête : courir et arriver à destination saine et sauve avant de me faire virer. En chemin, je croisai de nombreux visages familiers. Certains affichaient de grands sourires, quelques yeux étonnés et d’autres encore, une grimace. Entre-temps, je crus même apercevoir un doigt d’honneur ! Surprise, je tournai la tête pour voir si je n’avais pas rêvé et fini par percuter un mur qui me fis tomber à la renverse.
« Aie ! » Pestais-je « Mais qu’elle buse … »
À moitié sonné, je reprenais mes esprits et fis mine de recupérer mes affaires éparpillées un peu partout sur le sol quand je tombai nez à nez avec une vieille paire de bottines en cuir. Sur le coup, je mis quelques secondes à réaliser que je n’étais pas tombé sur un mur, mais bien sur une personne. Confuse, je me relevai tant bien que mal pour présenter toutes mes excuses à ce pauvre garçon lorsque je découvrais qui me faisait face : « Vous ? … » Murmurais-je d’une voix étranglée par un tas d’émotions contradictoires. Bon sang, mais que faisait-il ici ? Bien que son apparition soudaine me fît étrangement plaisir, une bouffée de panique monta sournoisement en moi et j'étais bien incapable de dire pourquoi ...
« Prim ?! Par Merlin, tu n’es toujours pas levée ? Je te signale qu’on a un cours de sortilèges dans une trentaine de minutes et que tu n’es toujours pas prête ! Dépêche-toi bordel ! »
Lucrecia. Encore une fois, ma meilleure amie venait de me sauver la vie. Grognant légèrement pour lui faire comprendre que j’avais compris le message, je me levai tant bien que mal de mon lit et filai prendre une douche. Ces derniers temps étaient vraiment durs pour moi. Me lever était devenu un calvaire, et la température glaciale qui n’avoisinait même pas les trois degrés n’arrangeait rien. Je pris tout de même sur moi et me préparai en quelques minutes avant de dévaler quatre à quatre les marches de la salle commune. Une fois arrivée en bas, je m’empressai de dire à Luce qu’elle ne devait pas m’attendre et que je la rejoindrais en classe dans quelques minutes. « Mais pourquoi ? T'es prête non ? » Me lança-t-elle, étonnée. Agacée, je lui répondais rapidement qu’il fallait à tout prix que je mange quelque chose, sinon je tournerais de l’œil dans la matinée. Incrédule, la jolie blonde me lança un regard suspect, mais finit par partir. « Nom d’un Troll … Je suis dans la merde ... » Marmonnais-je entre mes dents. Je savais que l’excuse bidon du « petit déjeuné sur le pouce » ne fonctionnerait qu’à moitié avec elle, mais je préférais lui dire cela plutôt que de lui avouer que je n’avais pas rédigé mon devoir. Je savais pertinemment qu’elle m’aurait fait la morale, alors autant m’épargner toutes ses réprimandes dès le matin.
Presque nerveuse, je balançai mes livres sur l’une des grandes tables de la salle commune et me mit à écrire à une vitesse ahurissante. Il ne me restait plus qu’une vingtaine de minutes pour rendre un parchemin plus ou moins correct à Mademoiselle Ledoux. Heureusement pour moi, j’étais doté d’une mémoire visuelle extraordinaire et tout me revint en rien de temps. Les mots, les formules, les gestes… Tout était clair et je bouclai mon parchemin en dix bonnes minutes. Maintenant, le plus dur restait à faire : arrivé à l’heure en cours. Le stress montant doucement - mais sûrement - en moi, je repris mes affaires à la va-vite avant de filer à toute vitesse dans les couloirs du château. Je ne savais plus très bien où j’étais, ni même l’heure qu’il pouvait bien être, mais je n’avais qu’une seule idée en tête : courir et arriver à destination saine et sauve avant de me faire virer. En chemin, je croisai de nombreux visages familiers. Certains affichaient de grands sourires, quelques yeux étonnés et d’autres encore, une grimace. Entre-temps, je crus même apercevoir un doigt d’honneur ! Surprise, je tournai la tête pour voir si je n’avais pas rêvé et fini par percuter un mur qui me fis tomber à la renverse.
« Aie ! » Pestais-je « Mais qu’elle buse … »
À moitié sonné, je reprenais mes esprits et fis mine de recupérer mes affaires éparpillées un peu partout sur le sol quand je tombai nez à nez avec une vieille paire de bottines en cuir. Sur le coup, je mis quelques secondes à réaliser que je n’étais pas tombé sur un mur, mais bien sur une personne. Confuse, je me relevai tant bien que mal pour présenter toutes mes excuses à ce pauvre garçon lorsque je découvrais qui me faisait face : « Vous ? … » Murmurais-je d’une voix étranglée par un tas d’émotions contradictoires. Bon sang, mais que faisait-il ici ? Bien que son apparition soudaine me fît étrangement plaisir, une bouffée de panique monta sournoisement en moi et j'étais bien incapable de dire pourquoi ...
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