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isavian ; feel something.
Lun 19 Juin 2017 - 16:47
Une plainte semblable à un grognement franchit ses lèvres et il tenta d’enfouir son visage un peu plus dans le cou de son oreiller attitré. La chaleur glissa entre ses doigts ce qui provoqua chez lui un sanglot à la manière d’un enfant capricieux. Aussitôt, il attrapa l’oreiller du traître pour remplacer le vide dans ses bras et essaye une nouvelle fois de s’endormir. Un écho lointain lui parvint et il marmonna quelque chose d’heureusement incompréhensible, il roula sur le dos, faisant glisser le drap sur sa peau, toujours l’oreiller entre les bras. Il leva les yeux vers la silhouette à l’autre bout du lit et parodia, d’une voix encore enrouée par le sommeil :
« Oh, Roméo, Roméo, pourquoi te casses-tu du lit Roméo ? »
Bien sûr, il saisissait la situation, il n’était pas idiot, il savait que ce qu’ils avaient fait hier était… Un dérapage. Mais, ce n’était pas la première fois et Isaac savait que ce n’était pas la dernière. Des soirées comme hier, il y en aurait d’autres, à moins que l’un d’entre eux y mettent définitivement un terme. Mais de ça, de toute cette mascarade, Isaac en avait besoin, il avait besoin de nuits comme celles-ci et surtout, il avait besoin d’Octavian. Il avait besoin de son meilleur ami ou de ce qu’il était devenu. Il ne mettait pas un mot sur cette relation, non seulement parce qu’il n’en trouvait pas d’adéquat, mais surtout, parce qu’il ne le voulait pas. Ranger ce lien dans une jolie case préconçue ne convenait pas au jeune homme.
Isaac n’était pas spécialement romantique voire, il ne l’était pas du tout à certains égards. Pour cela, son surnom de Mercutio lui allait à merveille. Il ne se faisait presque plus d’illusions et avait peur de se tromper une nouvelle fois, il avait assez entendu et lu de conneries sur les miracles de l’amour pour se convaincre de ne plus espérer. Il était affectueux, chaleureux, il distribuait de l’amour à qui en voulait, il jouait de ses charmes et il aimait faire l’amour, mais jamais il n’avait eu envie de se poser, d’être exclusivement avec et à quelqu’un. Peut-être de peur de perdre de nouveau, ou simplement parce que son cœur indiscipliné n’était pas prêt. La vérité était qu’il ne savait pas. Il ne savait juste pas. Et le fait de penser à tout ça de si bon matin lui donnait la migraine.
Avec un effort digne de Superman, le sorcier se redressa pour savoir et se sépara enfin de son oreiller, se rendant compte du comportement qu’il avait eu depuis son réveil. Il vit sa baguette à terre, à moitié enfouie dans sa poche de jean et se pencha tant bien que mal pour l’attraper. Il la contempla un instant et observa les lieux pour trouver de la nourriture et, beaucoup mieux, du café, mais ses yeux s’attardèrent sur le profil de Roméo. Isaac esquissa un mouvement pour sortir du lit, mais ses joues s’empourprèrent en se rendant compte de sa propre nudité et il se réinstalla aussitôt confortablement sous la couette, le dos appuyé sur le mur et son oreiller.
« Tu veux qu’on en parle ? » Demanda-t-il après un moment de silence de sa part, les yeux à moitié perdu dans le miroir en face du lui.
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Re: isavian ; feel something.
Dim 25 Juin 2017 - 0:57
Sex is the consolation you have when you can't have love ☾ La première chose que je remarque alors que j'émerge lentement des nimbes, c'est la chaleur plus qu'agréable qui enveloppe mon corps. J'adore ces matins où je me réveille, apaisé, enfoui dans les tréfonds de ma couette. Je reste quelques instants les yeux fermés, puis je me décide enfin à ouvrir les yeux. J'ai un mal de tête carabiné. Il me faut d'urgence un verre d'eau et une potion anti-gueule de bois. J'ai encore dû boire trop de whisky pur feu hier soir... Alors que je me fais cette réflexion, ma vue se précise et mon cerveau enregistre enfin une information vitale qui aurait dû m'envoyer des signaux d'alarme depuis un moment. Merde. J'ai vraiment trop bu hier soir.
Ma couette est vivante, humaine, et bien trop connue à mon goût. « Putaiiiiin... » On dirait un mélange savant entre un murmure, un soupir, et un râle. Je me passe une main sur le visage. Putain. J'ai vraiment merdé sur ce coup-là. Je sais qu'Isaac et moi nous retrouvons un peu trop souvent dans le même lit, mais je m'étais juré d'arrêter. Je ne veux pas que ce soit ambigu, ni que ça change quoi que ce soit à notre amitié. J'ai déjà perdu un de mes meilleurs amis, je ne veux pas perdre le deuxième. J'essaye de rouler sur le côté pour me dégager de son étreinte, mais il resserre ses bras autour de moi, et on se retrouve nez à nez, lèvres contre lèvres. Son souffle chatouille mon cou alors qu'il essaye de glisser sa tête au creux de mon épaule. Je frissonne. Ses gestes empreints de tendresse enfantine et de sensualité éveillent en moi des sensations interdites.
Je me dégage d'un coup sec, la panique reprenant le dessus. Je l'entends grogner, bouger, mais je suis trop embourbé dans mon malheur pour m'en soucier. Assis au bout du lit, la tête entre mes mains, je remets toute ma vie en question. Je déteste broyer du noir, et encore plus dès huit heures du matin. Il vaudrait mieux pour quiconque croisera mon chemin aujourd'hui qu'il se tienne à carreau, sans quoi je risque d'exploser entre ses doigts. « Oh, Roméo, Roméo, pourquoi te casses-tu du lit Roméo ? » La voix encore endormie d'Isaac déchire le voile sombre de mes pensées. Je me retourne vers lui, mon regard effleurant le drap qui recouvre ses formes si virilement désirables, le haut de son corps nu, son visage aux traits familiers. Imperturbable, Isaac se relève en position assise et se saisit de sa baguette, ses yeux parcourant la chambre à la recherche de Merlin sait quoi. Probablement du café, le connaissant. Je tourne la tête, fatigué de faire comme si de rien n'était, comme si se retrouver dans le lit de son meilleur ami toutes les deux semaines était parfaitement normal, comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes alors que ma vie est en train de tomber en miettes autour de moi.
Au bout d'un moment, la voix de Mercutio me tire de mes pensées. « Tu veux qu’on en parle ? » Je me retourne de nouveau pour affronter ses yeux si noirs, mais ces derniers sont rivés sur le miroir en face de nous. Preuve que, même si on en parle, rien ne changera. On continuera simplement à se voiler la face. Mais même si ça nous paraît être la solution de simplicité, je ne suis pas certain que ce soit la bonne. « Je sais pas, Mercutio. Je sais plus quoi faire. Je suis perdu, putain. Et nous on est là comme des cons à faire comme s'il ne s'était rien passé. Mais merde quoi, c'est pas nous ça ! » Je sens quelque chose monter en moi, de la rage, de la peur, du deuil, surtout. Deuil de Lucas, deuil de ma vie d'avant, deuil de celui que j'étais. L'explosion n'est plus très loin.
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sorryyy c'est de la merde
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Re: isavian ; feel something.
Jeu 29 Juin 2017 - 18:56
Il voulait dormir. Il voulait qu’Octavian revienne dans le lit pour qu’Isaac puisse profiter de sa chaleur et s’endormir. Il voulait arrêter de se noyer dans ses pensées, il voulait être le Isaac Crowley qu’il affichait au monde entier. Un grand gosse insouciant et ambitieux. Celui qu’il était quand il a débarqué dans la Grande Salle pour la première fois, ses yeux débordant d’étoiles. Il voulait faire taire cette violence au fond de lui, celle qui l’assourdissait constamment.
Toutes ces pensées se répétaient constamment, comme un disque rayé alors que ses yeux restaient rivés sur le miroir. Son visage était calme, seul son poing blanchi autour de sa baguette laissait entendre la tempête en lui, il sentait la tension dans chacun de ses muscles. Intérieurement, il s’amusa de vouloir encore du café dans son état, cette boisson sonnait comme élixir de vie à ses oreilles. Il ne savait pas sur quoi il avait appuyé quand il avait proposé à Octavian d’en parler, peut-être une part plus sage que lui, et qui s’inquiétait beaucoup pour son ami, avait pris possession de ses lèvres.
« Je sais pas, Mercutio. Je sais plus quoi faire. Je suis perdu, putain. Et nous, on est là comme des cons à faire comme s'il ne s'était rien passé. Mais merde quoi, c'est pas nous ça ! »
Isaac ne dit d’abord rien. Son esprit à la fois agité et inerte, une foule de questions se formant pour aussitôt disparaître. Un souffle franchit ses lèvres, cela ressemblait à un pouffement. Ses lèvres formaient un semblant de sourire alors qu’il se redressa, la baguette toujours en main, se fichant de sa nudité apparente et il se glissa derrière Octavian :
« Et que c'est-il passé au juste mon cher Roméo ? »
Sa propre voix lui semblait lointaine, comme si une autre personne était dans la pièce pour parler à sa place. Il baissa les yeux pour voir les traces sur le corps de son ami avant de rajouter :
« Moi, je n’ai jamais vu quelque chose qui nous ressemble autant. »
D’un air absent, ses doigts frôlèrent la peau d’Octavian avant de les retirer aussitôt. Une nouvelle fois, une voix qui semblait être la sienne s’éleva dans les airs, il se sentait vide, fatigué, en colère, en deuil, glacé et brûlant à la fois.
« Si ça te dégoûte à ce point, si je te dégoûte à ce point, on peut tout arrêter. Je comprends. Tu peux me laisser seul si tu veux, j’ai l’habitude. Au moins autant que toi. »
Sa bouche dans le creux du cou de son ami entrait en contradiction avec ses paroles et sa voix beaucoup trop calme, mais il était simplement perdu et effrayé. Il voulait que Lucas revienne et le console, il savait que c’était impossible, il n’avait plus qu’Octavian et tout ce qu’il réussissait à faire, tout ce que son esprit détraqué arrivait à faire, c’était le pousser à l’abandonner lui aussi. Abandonnez Mercutio, il n’aurait pas dû survivre plus longtemps que Benvolio de toute façon.
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- *va se cacher sous une table*
j'ai aucune idée si je fais du sens ou non
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Re: isavian ; feel something.
Mer 12 Juil 2017 - 18:00
Sex is the consolation you have when you can't have love ☾ Je ne sais pas si j'ai envie de frapper quelque chose, de me blottir dans les bras de quelqu'un, ou juste de fermer les yeux et d'oublier que tout existe. Ma vie est devenue bien trop compliquée ces dernières années, trop dure à supporter par moments. Le désespoir m'envahit, parfois, par vagues. Surtout le soir, quand tout devient aussi noir que mes pensées. Quand je me sens seul, abandonné au milieu d'un océan de draps vides. Ce n'est pas fréquent, mais c'est assez pour me submerger, me noyer dans des pensées noires trop épaisses à broyer. Et je n'ai rien trouvé de mieux que de me noyer, à mon tour, dans la boisson. Le whisky pur-feu est devenu mon meilleur ami ces derniers temps. C'est doux, de tout oublier dans la brûlure de l'alcool. C'est doux mais ça fait mal quand on se prend une gifle de réalité dès le réveil.
Mon regard parcourt le corps tendu d'Isaac. Il fait tout pour avoir l'air nonchalant, pour faire comme si tout allait bien, mais je le connais depuis assez longtemps maintenant pour remarquer qu'il serre sa baguette beaucoup trop fort. Que son regard est beaucoup trop vague. Qu'il a l'air beaucoup trop perdu. Ca fait mal de voir ce qu'on est devenu. Des épaves à la dérive, sans attache au port, sans ancre, sans Lucas. Le sourire presque dément qu'il affiche me fait peur autant qu'il m'afflige. Il se glisse derrière moi et je frissonne, sentant son corps nu contre le mien. Les sensations qu'il éveille dans mon bas-ventre devraient être interdites, bannies de mon organisme... Mais c'est si bon, de fermer les yeux un instant et de se laisser aller à des choses agréables. Je penche ma tête en arrière pour la reposer contre son épaule, dévoilant mon cou nu et vulnérable à la passion féroce de ses lèvres. Il a déjà apposé le sceau de la possession tellement de fois sur mon corps. Je n'ai plus de barrières, plus de résistance.
« Et que c'est-il passé au juste mon cher Roméo ? Moi, je n’ai jamais vu quelque chose qui nous ressemble autant. » Ses doigts parcourent ma peau, provoquant des décharges de plaisir, mais il s'arrête bien vite. Je rouvre les yeux, relève la tête, fronce les sourcils. « Si ça te dégoûte à ce point, si je te dégoûte à ce point, on peut tout arrêter. Je comprends. Tu peux me laisser seul si tu veux, j’ai l’habitude. Au moins autant que toi. » Sa voix calme et ses baisers le long de ma mâchoire contrastent avec la dure réalité de ses paroles. Mon cœur se brise, littéralement. J'ai mal, mal pour lui, mal pour moi, mal pour tout ce qu'on s'est fait, tout ce qu'on s'est dit, tout ce qu'on a vécu. J'ai mal, et la seule chose sensée que je trouve à faire, c'est de couper court à son flot d'affection pour me caler face à lui. Je saisis son visage entre mes mains, délicatement, presque comme s'il était fait de porcelaine. Et ça ne m'étonnerait pas plus que ça, avec son teint de laits et ses grands yeux noirs.
« Je ne te laisserai jamais seul, Mercutio. Jamais, tu m'entends ? On est ensemble jusqu'à la fin. » Peu importe si ça fait mal, si ça nous détruit, si ça nous tue à petit feu. J'ai déjà perdu un meilleur ami, je ne compte pas laisser le deuxième partir aussi facilement. J'embrasse doucement son front avant de le serrer dans mes bras. Et alors que je le tiens, que je le sauve autant qu'il me sauve, je réalise une chose. On a beau avoir une relation plus que fracturée, plus qu'imparfaite, je ne l'échangerais pour rien au monde.
- Spoiler:
TELLEMENT DE DRAMA désolée pour le temps de réponse ptit cœur
(je me sentais l'âme poète apparemment aujourd'hui )
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Re: isavian ; feel something.
Dim 30 Juil 2017 - 18:57
Et tu t’en veux. Parce que ça peut te détourner de ton but de rendre le monde meilleur, le rendre respirable pour les idéalistes comme tu l’étais. Parce que tu sais que tes sentiments ne mèneront à rien de bon. Tu as essayé de prendre tes distances pourtant, mais tu as échoué. Tu sais que tu devrais être sincère et avoir une simple relation, un amour simple et sans artifice, quelque chose de stable, un peu d’aventures pour créer des histoires à raconter un soir de noël. Trouver quelqu’un à présenter à ta mère, et, plusieurs années plus tard, lui donner des petits enfants à chérir, devenir un père à ta manière. Tu avais touché du doigt ce genre de relation dans le passé, mais regarde où tu es à présent. L’image de Nana se dessine face à toi, peut-être l’aimes-tu, oui, sûrement, à ta manière. Parce qu’elle te ressemble, dans le fond, vous jouez un rôle qui vous va à merveille. Vous jouez tous les deux des airs que vous connaissez par cœur. Mais, vous n’avez rien de sain et toi, tu le sais, Roméo passera toujours en premier. C’est pour ça que tu es prêt à le laisser t’abandonner, parce qu’il passe avant toi, tant qu’il reste fidèle à la vengeance de Lucas, toi, tu ne comptes pas. Même si ça fait mal, même si ça tuerait tout ce qu’il reste du Isaac d’avant. Même si tu as terriblement peur de perdre le contrôle.
Tes yeux rencontrent les siens, et tu te sens chavirer. Vous vous ressemblez si peu. Tu sens ses mains contre tes joues, elles te touchent comme si tu étais un objet précieux, comme si tu pouvais te briser à tout moment. Mais tu l’es déjà, brisé. Ce qui importe réellement, c’est si quelques pièces n’ont pas disparu en chemin, si tu es condamné à toujours ressentir un vide quelque part en toi.
Tu regardes les yeux de Roméo et tu te demandes, si Lucas était encore avec vous, est-ce que tu aurais aimé Roméo de cette manière ? Si Roméo était celui qui te manquait, est-ce que tu aurais aimé Lucas de cette manière ? Benvolio. Tu ne pouvais que l’aimer. Tu n’as pu que l’aimer, comme un frère. Mais c’est aussi ce que tu pensais de Roméo.
Il te parle, il te rassure. Il t’appelle Mercutio, tu aimes tellement ce nom. Ça te rappelle qui tu es. Ça te rappelle ce que tu as construit. Roméo te promet que vous serez ensemble jusqu’à la fin, et une goutte amère se pose sur ton cœur gercé. C’est le genre de promesse que tu as toi-même faite, quelque part perdu dans la forêt, avec eux deux. Mais tu te forces à le croire, parce que c’est Roméo, ton Roméo et non celui de Shakespeare. Parce que le temps s’est écoulé, et que vous connaissez à présent le monde. Et ce monde, tu as encore cet espoir fou de le sauver.
Les lèvres sur ton front t’apaisent, ça ne durera pas, et tes mains viennent se poser sur son torse, combien de personnes t’auraient déjà laissé derrière s’ils n’avaient, ne serait-ce, qu’entraperçu cette facette de toi ? Tu murmures si doucement « Merci » que tu te demandes s’il t’a entendu. Te le laisse te serrer contre lui, tu écoutes son cœur, ce cœur qui essaie de se noyer dans de l’alcool, à s’en brûler. Tu le sais, ça aussi. Tu lèves la tête, toujours contre lui et tu embrasses doucement la peau qui t’est offerte.
« Tu as le cœur trop tendre pour ce monde, Roméo. »
Tu sens quelque chose au fond de ton cœur, tu sais que tu lui as fait du mal, toi aussi. Tu l’as accusé, dans tes délires, et peut-être que tu le feras encore. Pourtant, vous continuez d’essayer de vous sauver, de rester en vie, de ne rien laisser paraître.
« Je suis désolé. »
Ces mots avaient franchi ses lèvres avec toute la sincérité du monde, car il ne mérite pas tes mensonges. Tu voudrais dire plus, tu voudrais t’expliquer, mais tu ne le fais pas. Tu souris. Mais cette fois, c’est vrai. Tu as envie de laisser glisser une phrase si particulière, car c’est toujours le chaos dans ton cœur et que tu ne peux juste pas les prononcer, parce que tu as toujours peur. Alors tu ressers ton étreinte autour de lui, tu es sur ses genoux maintenant.
Ton regard devient soudainement joueur quand tu remarques une tache colorée un peu trop haute dans le cou. Tes lèvres se posent dessus avant que tu ne lèves un sourcil amusé :
« Ça, en revanche, je ne suis clairement pas désolé. »
Essaie de cacher ça à ta Juliet. Tu arbores à présent ton sourire de sale gosse. C’est puéril, mais ça aura peut-être le don de détourner l’attention de Roméo, car tu ne veux plus ressentir ce vide douloureux, tu ne veux pas que vous vous posiez plus de questions. Roméo a dit que vous resteriez ensemble, fin de la discussion, toi, tu ne veux pas en parler plus, tu ne veux pas mettre de mots dessus ou l’extérioriser.
Là, maintenant, tu as Roméo avec toi. Et Roméo passe toujours en premier.
- Spoiler:
- en plus d'être long, j'ai fait n'importe quoi
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