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Cours n°1 de DCFM : l'esquive
Dim 3 Sep 2017 - 17:19
❝ Cours n°1 ❞ - L'esquive - |
Enfin, ma mission avait commencé. Après deux mois à attendre sans réel but dans mon appartement du chemin de traverse, j’avais enfin pénétré à Hungcalf. J’avais terriblement envie de me lancer dans le vif du sujet mais je m’étais rapidement rendue à l’évidence. Comme la plupart de mes missions, celle-ci serait de longue haleine et, avant d’espérer le moindre résultat, j’allais devoir assurer ma couverture. Alors, avant même d’approcher ma cible, j’allais faire ce pour quoi on m’avait engagé. Donner des cours. Durant mes deux mois d’attente, j’avais eu le temps de préparer un semblant de programme. La défense contre les forces du mal, c’était mon domaine. Seulement, l’enseignement, ça n’était pas mon truc. Et ça n’était pas non plus le truc de Tallulah. Alors, en arrivant dans la salle de classe avant mon premier cours, je me demandais franchement comment j’allais pouvoir m’en sortir. J’étais plus habituée à travailler avec des mages noirs qu’avec des étudiants. C’était étrange … j’avais vécu tant et tant de situations difficiles pour mon métier. Des situations stressantes, dangereuses, immorales. Des situations qui m’avaient marqué au plus profond de mon être, laissant des blessures, des cicatrices indélébiles. Alors, cette mission au sein de l’université avait quelque chose de reposant. Cela ne durerait pas mais, le fait que pour l’instant, mon plus grand stress soit l’approche imminente de mon premier cours et la confrontation avec une armée de jeunes adultes était une plutôt rassurant. Je posai mes parchemins sur le bureau, organisant mes notes dans l’ordre, relisant une dernière fois mon plan de cours afin d’être prête. Et puis, je délaissai la paperasse pour me concentrer sur moi-même. C’était la première fois que je serais confrontée à autant de personnes en même temps. Je me doutai que la plupart des étudiants avaient entendu parler de moi, les rumeurs vont vite dans le monde sorcier, plus encore dans un lieu aussi restreint qu’une université. La nouvelle professeur de défense contre les forces du mal était la fille de la plus vieille famille de tueurs à gage, récemment acquittée lors d’un procès très médiatisée, le reste de sa maudite famille était sous les verrous et elle venait tirer sa pénitence ici, à Hungcalf. Sûr que je devais alimenter certaines conversations. Enfin, il fut l’heure. Depuis quelques minutes, j’entendais des conversations étouffées derrière la porte et, effectivement, une poignée d’élèves attendait déjà le début du cours. Je les accueillis, visage dur et froid, neutre et sans expression. Je captai quelques chuchotements à propos de ma famille mais n’y réagit pas. Je rejoignis mon bureau, et attendis patiemment que les étudiants s’installent. Enfin … plus ou moins patiemment. « Allez aller, on se dépêche, on n’a pas toute la journée. » lançais-je d’une voix cassante. Les retardataires se dépêchèrent de trouver une place et je n’eus pas réellement besoin de demander le silence. Le bruit de la porte que je fis claquer d’un coup de baguette suffit à faire taire les conversations. « Bien. Je suis le professeur Ogarah. Je ne sais pas quelle rumeur vous avez entendu sur mon compte, alors sachez que je suis effectivement la fille du dernier pirate œuvrant sur nos mers, nièce de tueurs à gage, sœur d’assassins, cousine de voleurs. Ma famille a été condamnée pour ses crimes et j’ai été acquittée. Je n’ai de compte à rendre ni à vous, ni à personne d’autre sur mon passé, ma famille ou sur le procès qui a eu lieu. » Je parcouru la salle du regard, levant le menton dans un geste arrogant propre à Tallulah, laissant les jeunes intégrer ces quelques informations. « Ceci étant dit, je n’accepterais plus aucune question ou aucune discussion à ce sujet. Ici, nous nous intéresseront uniquement et exclusivement à la défense contre les forces du mal. Je vous conseille vivement de vous en souvenir. » J’étais assez effrayante, sans aucun doute, plantée au-devant de la salle, vêtue d’un simple débardeur noir et d’un pantalon de toile brun. J’avais une allure de guerrière, renforcée par les nombreuses cicatrices, souvenir de batailles nombreuses et violentes. La dernière en date, sur mon bras gauche, me faisait encore souffrir et avait une couleur verdâtre peu engageante. « La défense contre les forces du mal … Un terme vaste. Que pouvez-vous m’en dire ? » Mon regard parcouru une nouvelle fois la salle, attendant une réaction, espérant ne pas avoir à désigner qui que ce soit.
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Re: Cours n°1 de DCFM : l'esquive
Mar 5 Sep 2017 - 22:17
Cours n°1 de DCFM: L'esquive
Avant d'attaquer, il faut savoir esquiver les coups...
ft. les participants
Premier cours de défense contre les forces du mal. Ayant déjà eu l’occasion de rencontrer, en situation, la nouvelle professeure de cette matière, j’étais plutôt excitée de me retrouver là. J’avais hâte de voir ce qu’elle valait en tant que professeur et pas seulement en tant que guerrière. Et je défierais n’importe qui voudrait dire quelque chose contre elle, clairement. Parce que moi, je savais. J’avais eu un peu peur, au départ, lorsque j’avais compris qui elle était. Et puis… Et puis je m’étais souvenue qu’elle venait quand même de me sauver la vie. Elle n’était pas partie alors qu’elle aurait pu. Si j’avais une héroïne, c’était cette femme, cette reprise de justice, libérée parce que, contrairement à sa famille, elle était innocente. Chacun avait droit à un nouveau départ. Tout le monde devait pouvoir repartir à zéro et je comptais bien faire en sorte qu’elle y parvienne.
Comme bien souvent, je fus parmi les premiers étudiants à entrer dans la salle de cours. C’était, parfois, à se demander pourquoi je n’étais pas une Lufkin. Mais en réalité, je le savais, pourquoi… J’étais inclassable, ou du moins, je correspondais à trop de cases, justement… Entre les Lufkin et les Wright, on ne pouvait trouver où je me rangeait. Alors les Ethelred me correspondaient très bien. « Les marginaux. » Je n’étais pas réellement marginale, mais j’étais plutôt imprévisible et indépendante. Et, s’il est vrai que j’aurais aimé être capable de me débrouiller seule cette nuit-là, j’étais aussi capable d’admettre quand j’avais besoin de secours. « Bonjour Professeur Ogarah ! » la saluai-je presque gaiement en entrant dans la salle avant de me mettre au premier rang, d’où je ne raterai rien. Rapidement, d’autres étudiants entrèrent, tâchant de mettre le plus distance possible entre eux et la grande femme qui se tenait en face de nous, tout en parlant à voix basse, les imbéciles. Je secouai la tête, dépitée par la bêtise de certains de mes camarades et pianotai des ongles sur mon pupitre, me retenant d’intervenir pour leur dire de fermer leur grande gueule.
Et puis elle prit la parole, demandant à ceux qui trainaient de se grouiller le cul pour s’installer et claquant la porte à l’aide de sa baguette, au nez d’un étudiant retardataire. J’étouffai un rire derrière ma main en toussotant tandis qu’elle prenait la parole pour se présenter et mettre les choses à plat dès le départ, confirmant la première impression que j’avais eu d’elle : une femme intimidante, sûre d’elle, qui avait plein de choses à nous apprendre. Je la détaillai alors qu’elle nous faisait face, attendant de voir s’il y aurait des réactions dans la salle et mon regard s’arrêta sur celui de ses bras qui avait été blessé lorsqu’elle m’avait secourue. Je grimaçai. Ce n’était pas beau à voir. Avait-elle encore mal ? Y avait-il un problème avec cette blessure ? J’irai lui demander après le cours… songeai-je tandis qu’elle reprenait, commençant à aborder le sujet qui nous rassemblait tous ici et nous demandant une définition de la défense contre les forces du mal. J’avais envie de garder le silence, pour une fois, de laisser mes camarades s’exprimer pour pouvoir rebondir derrière, mais, en tournant légèrement la tête pour les observer, j’eus l’impression qu’ils étaient quelque peu tétanisés par Tallulah Ogarah. A cause de sa prestance ? A cause de sa façon de parler ? A cause de son passé ? Je n’en savais rien. En tout cas, après avoir constaté qu’aucun ne comptait prendre la parole en premier, je finis par me décider et levai la main le temps pour la guerrière de tourner la tête vers moi et pris la parole, sans me présenter. Après tout, elle me connaissait déjà, et j’estimai qu’elle n’avait pas forcément envie de perdre du temps en présentation inutiles, surtout après avoir fait dépêcher tout le monde de s’installer.
« Les forces du mal, effectivement, sont très vastes. Elles regroupent, en général tout ce qui peut être dangereux pour nous. Il peut s’agir de créatures, comme les loups-garous, par exemple, ou de sorciers malintentionnés. Elles nous donnent le moyen de pouvoir appréhender notre adversaire, mais aussi de pouvoir nous défendre contre lui. En action, il peut s’agir de sortilèges de défense, ou de sortilèges d’attaque, voir de contre-maléfices. En défense contre les forces du mal, on est souvent amenés à utiliser des sortilèges informulés. » conclus-je en me disant que peut-être c’était ce qui m’avait manqué ce soir-là quand j’avais lancé le sectumsempra. Peut-être aurait-il mieux fonctionné si je ne l’avais pas formulé...
Comme bien souvent, je fus parmi les premiers étudiants à entrer dans la salle de cours. C’était, parfois, à se demander pourquoi je n’étais pas une Lufkin. Mais en réalité, je le savais, pourquoi… J’étais inclassable, ou du moins, je correspondais à trop de cases, justement… Entre les Lufkin et les Wright, on ne pouvait trouver où je me rangeait. Alors les Ethelred me correspondaient très bien. « Les marginaux. » Je n’étais pas réellement marginale, mais j’étais plutôt imprévisible et indépendante. Et, s’il est vrai que j’aurais aimé être capable de me débrouiller seule cette nuit-là, j’étais aussi capable d’admettre quand j’avais besoin de secours. « Bonjour Professeur Ogarah ! » la saluai-je presque gaiement en entrant dans la salle avant de me mettre au premier rang, d’où je ne raterai rien. Rapidement, d’autres étudiants entrèrent, tâchant de mettre le plus distance possible entre eux et la grande femme qui se tenait en face de nous, tout en parlant à voix basse, les imbéciles. Je secouai la tête, dépitée par la bêtise de certains de mes camarades et pianotai des ongles sur mon pupitre, me retenant d’intervenir pour leur dire de fermer leur grande gueule.
Et puis elle prit la parole, demandant à ceux qui trainaient de se grouiller le cul pour s’installer et claquant la porte à l’aide de sa baguette, au nez d’un étudiant retardataire. J’étouffai un rire derrière ma main en toussotant tandis qu’elle prenait la parole pour se présenter et mettre les choses à plat dès le départ, confirmant la première impression que j’avais eu d’elle : une femme intimidante, sûre d’elle, qui avait plein de choses à nous apprendre. Je la détaillai alors qu’elle nous faisait face, attendant de voir s’il y aurait des réactions dans la salle et mon regard s’arrêta sur celui de ses bras qui avait été blessé lorsqu’elle m’avait secourue. Je grimaçai. Ce n’était pas beau à voir. Avait-elle encore mal ? Y avait-il un problème avec cette blessure ? J’irai lui demander après le cours… songeai-je tandis qu’elle reprenait, commençant à aborder le sujet qui nous rassemblait tous ici et nous demandant une définition de la défense contre les forces du mal. J’avais envie de garder le silence, pour une fois, de laisser mes camarades s’exprimer pour pouvoir rebondir derrière, mais, en tournant légèrement la tête pour les observer, j’eus l’impression qu’ils étaient quelque peu tétanisés par Tallulah Ogarah. A cause de sa prestance ? A cause de sa façon de parler ? A cause de son passé ? Je n’en savais rien. En tout cas, après avoir constaté qu’aucun ne comptait prendre la parole en premier, je finis par me décider et levai la main le temps pour la guerrière de tourner la tête vers moi et pris la parole, sans me présenter. Après tout, elle me connaissait déjà, et j’estimai qu’elle n’avait pas forcément envie de perdre du temps en présentation inutiles, surtout après avoir fait dépêcher tout le monde de s’installer.
« Les forces du mal, effectivement, sont très vastes. Elles regroupent, en général tout ce qui peut être dangereux pour nous. Il peut s’agir de créatures, comme les loups-garous, par exemple, ou de sorciers malintentionnés. Elles nous donnent le moyen de pouvoir appréhender notre adversaire, mais aussi de pouvoir nous défendre contre lui. En action, il peut s’agir de sortilèges de défense, ou de sortilèges d’attaque, voir de contre-maléfices. En défense contre les forces du mal, on est souvent amenés à utiliser des sortilèges informulés. » conclus-je en me disant que peut-être c’était ce qui m’avait manqué ce soir-là quand j’avais lancé le sectumsempra. Peut-être aurait-il mieux fonctionné si je ne l’avais pas formulé...
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Re: Cours n°1 de DCFM : l'esquive
Ven 22 Sep 2017 - 1:56
Défense contre les forces du mal × L'esquive
Le cours de défense contre les forces du mal. Il était inutile de dire que Naïa mettait rarement autant de coeur à l'ouvrage que pendant ces cours. Un intérêt, une passion coupée d'ambition l'avait prise pour cette matière très tôt, dès ses années à Poudlard. On voulait la voir dans une carrière diplomatique, une carrière dans l'ombre alors qu'elle ne rêvait que de l'action du métier d'Auror. Du coup, le premier cours de l'année avait quelque chose de prometteur à ses yeux, surtout à ce stade de ses études. D'autant plus qu'un nouveau professeur avait été nommé au poste, cette année. Et ce n'était nulle autre que Tallulah Ogarah. Dans un milieu comme le sien, la bonne famille de sang pur qui s'octroyait le droit de poser un regard scrutateur, un jugement moral sur toute chose de l'actualité, elle en avait entendu parler, évidemment. Et pouvait comprendre pourquoi certains de ses camarades semblaient, sinon méfiants, au moins un peu plus tendu qu'à l'ordinaire, et en tendant l'oreille, Naïa pouvait déjà entendre ces petites rumeurs insipides qui parcouraient les couloirs. Le genre qui faisait qu'au bout de quelques semaines, il était difficile de démêler le vrai du faux, avec toutes ces folles théories. La Grymm savait en partie y rester sourde : des personnes comme sa soeur aînée ou sa grand-mère, si elles observaient une tenue impeccable en société, pouvaient devenir épatantes de ridicules, et donc les premières à véhiculer ce genre d'allégations douteuses. Siwan leur avait rabâché les oreilles durant les premières semaines de l'été... insupportable. En son for intérieur, elle décréta qu'elle préférait, en toute sagesse, se forger son propre opinion comme on disait. Dire qu'Ogarah semblait fidèle à sa réputation n'avait dès lors aucun sens : ça ne voulait rien dire, et puis c'était plutôt sa famille entière qui avait été mise à l'honneur. Mais bref, tout ça pour dire que la professeure semblait savoir mener sa classe : ferme, directe et un brin arrogante, mais elle n'irait pas jusqu'à dire qu'elle était inutilement agressive. En revanche, son physique parlait pour elle, laissant sans doute pas mal d'étudiants s'imaginer comment elle avait récolté une telle collection de cicatrices. Naïa y compris. Cependant, son petit laïus de début de cours avait été plutôt efficace, et sans nul doute, il ne vint à l'esprit de personne d'approfondir le sujet de sa famille. Et déjà le cours commençait. « La défense contre les forces du mal... Un terme vaste. Que pouvez-vous m'en dire ? » Et il commençait avec la base de toute chose. Sans doute un rappel utile en ce début d'année. Une Ethelred se lança, donnant une définition plutôt complète de ce que pouvait bien être ce cours. Après une brève hésitation, Naïa jugea bon d'apporter sa petite nuance, plutôt un ajout. « N'est-ce pas aussi une logique à part entière, que peut nous enseigner ce cours ? Je me trompe peut-être, mais j'imagine que c'est nous inculquer une base pour savoir réagir et s'adapter à toute situation, on n'aura pas toujours des cas d'écoles, non ? Les duels, par exemple, suivent une logique bien particulière, non ?» Elle ne savait pas si elle avait digressé par rapport à la question posée, mais toujours était-il que sous cette formulation pleine d'humilité, elle avait du mal à gommer son accent fier et passionné. Pour les duels – les vrais combats, pas les trucs tout carrés et tout propres de chez mémé, où on se saluait sagement – elle parlait plus ou moins en connaissance de cause, déplorant que ce noble art ne soit qu'à peine effleuré lors des cursus à Poudlard. |
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Re: Cours n°1 de DCFM : l'esquive
Ven 29 Sep 2017 - 1:57
❝ Cours n°1 ❞ - L'esquive - |
J’étais satisfaite du silence que j’avais obtenu, ainsi que des regards que les élèves portaient sur moi. Des regards intrigués, parfois, respectueux ou effrayés. Des regards qui me confirmaient que je jouais correctement mon rôle. Pourtant, je semblais les avoir tous rendus muets puisqu’aucune main ne se levait pour tenter une réponse. Je me retins de lever les yeux au ciel. Voici donc les futurs sorciers chargés de notre sécurité ? Effrayés par un professeur, incapables de définir le domaine dans lequel ils allaient évoluer pendant le reste de leur vie. Au lieu de soupirer d’indignation, je restai droite et digne, parcourant la salle du regard. Certains baissaient les yeux, très intéressés par leur parchemin pourtant encore vierge. D’autres regardaient leurs ongles avec attention, ou n’importe quoi d’autre qui ne soit pas mon visage. Enfin, une main se leva, au premier rang. D’un signe de tête, j’invitai la jeune femme à prendre la parole. Je la reconnaissais sans peine. Il s’agissait de Ceylin Fraser, que j’avais secourue durant l’été. J’avais pu apprécier ses capacités de combattante ainsi qu’une volonté certaine et une capacité à garder la tête froide remarquable pour une jeune femme de son âge. La cousine de Kerr Fraser, d’après les informations récupérées par le ministère. La cousine de l’homme que je cherchais à faire tomber. « Les forces du mal, effectivement, sont très vastes, expliqua Fraser, Elles regroupent, en général tout ce qui peut être dangereux pour nous. Il peut s’agir de créatures, comme les loups-garous, par exemple, ou de sorciers malintentionnés. Elles nous donnent le moyen de pouvoir appréhender notre adversaire, mais aussi de pouvoir nous défendre contre lui. En action, il peut s’agir de sortilèges de défense, ou de sortilèges d’attaque, voir de contre-maléfices. En défense contre les forces du mal, on est souvent amenés à utiliser des sortilèges informulés » Je hochai la tête, plutôt satisfaite par la réponse apportée. J’allais rebondir sur sa réponse quand une seconde voix s’éleva. Je tournai la tête vers une jeune femme que je ne connaissais pas. « N'est-ce pas aussi une logique à part entière, que peut nous enseigner ce cours ? Je me trompe peut-être, mais j'imagine que c'est nous inculquer une base pour savoir réagir et s'adapter à toute situation, on n'aura pas toujours des cas d'écoles, non ? Les duels, par exemple, suivent une logique bien particulière, non ? » La demoiselle avait quelque chose, dans sa façon de parler, qui me plaisait. Si ses trop nombreuses questions laissaient entendre un manque de confiance en sa réponse, on pouvait cependant ressentir un intérêt particulier pour cette matière. De la passion ? J’étais ravie de la découvrir enfin chez quelques-unes de mes élèves. « Merci mesdemoiselles. Comme l’a dit Miss Fraser, les forces du mal sont, par définition, un danger pour celui qui les combat. Vous avez dû, durant vos années d’études au collège puis à l’université, en balayer une bonne partie. De nombreuses créatures sont apparentées aux forces du mal, même si votre exemple des loups garous ne me parait pas le plus parlant. Mais nous y reviendront plus tard dans l’année. Et comme vous l’avez souligné, les forces du mal peuvent être utilisées par des sorciers. Elles peuvent prendre des formes extrêmement variées. La magie noire, évidemment, en sera un élément central mais n’importe quel type de magie, utilisée par un sorcier désireux de faire le mal, peut devenir un danger potentiel. Le but de mon cours est donc de vous apprendre à vous défendre face à tout cela. Face aux créatures de l’ombre, face aux mages noirs les plus puissants, face à tous ceux qui pourraient, un jour, tenter de vous faire du mal. Je suis entièrement d’accord avec votre explication Miss … ? » Je lançai un regard interrogatif à la jeune brune qui avait pris la parole et attendit qu’elle se présente. « La défense contre les forces du mal ne suit pas des règles définies. Comme vous le dites, vous n’aurez pas toujours des cas d’école et vous ne serez jamais bien à l’abri dans une salle de classe. Le jour où vous aurez à vous défendre, dehors, ça ne sera pas avec des définitions apprises dans un bouquin. Il vous faudra de l’instinct, de la vivacité dans vos gestes mais aussi dans votre réflexion. Quoi que vous ayez en face de vous, cette créature ou cette personne ne prendra jamais le temps de faire ce que vous attendez d’elle. Et vous n’aurez jamais – jamais – de seconde chance. » J’avais terminé mon laïus d’une voix grave et sévère, tentant de faire passer le message. Ici, ils pouvaient se tromper et recommencer. Dehors, l’erreur pouvait être synonyme de mort. J’avais choisi de partager avec eux ma vision des choses. Je voulais qu’ils comprennent que mes cours ne seraient pas toujours une partie de plaisir, qu’ils risquaient de se trouver dans des situations inconfortables. « Assez perdu de temps, levez-vous et mettez-vous en binôme. » Alors que les chaises grinçaient au sol et que les élèves cherchaient frénétiquement un binôme, ma baguette fendit l’air et les tables s’envolèrent pour aller s’entasser au fond de la pièce, manquant d’éborgner quelques élèves au passage. Les chaises suivirent le même chemin et ceux qui n’avaient pas compris la consigne se retrouvèrent les fesses à terre sans plus de cérémonie. J’attendis que tout le monde trouve son partenaire pour donner mes consignes : « Votre baguette magique … Les sortilèges de défense … Les enchantements … C’est très pratique, bien entendu, lançai-je en me déplaçant parmi les duos. Mais votre baguette n’est ni votre seule arme, ni voter seul moyen de vous protéger. Elle n’est qu’un outil. Etre un sorcier exceptionnel ne suffira pas, parfois, à vous permettre de vous en sortir. Il vous faut d’autres outils, d’autres capacités. C’est pourquoi je vais demander à l’un des membres de chaque binôme, de déposer sa baguette magique sur mon bureau. Vous vous mettrez ensuite en position de duel. Celui qui disposera encore de sa baguette devra simplement jeter des sortilèges à son partenaire et celui-ci devra les esquiver. Prenez de la place, plus vous serez éloignés, plus l’esquive sera facile. Et je vous saurais gré de n’utiliser que des sortilèges inoffensifs pour ce premier cours, je ne veux pas de blessé. » Je m’étais arrêtée derrière mon bureau et observais les visages un peu décontenancés de mes élèves, pas certains de comprendre l’utilité de l’exercice et surtout, pas certain d’avoir très envie de s’y plier. Commencèrent alors les négociations entre les binômes afin de savoir qui garderait son arme. Ma baguette calqua dans l’air et la moitié des élèves de la salle de retrouva désarmée. Leurs baguettes s’envolèrent dans les airs sans qu’ils ne puissent rien y faire pour aller retomber sur mon bureau. « Vous pouvez commencer l'exercice. »
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Re: Cours n°1 de DCFM : l'esquive
Ven 29 Sep 2017 - 15:45
Cours n°1
L'esquive
Mhairin se tenait dans le troisième rang de l’amphithéâtre, laissant le premier aux élèves les plus avides de participer, et le dernier à ceux les plus à même de s’occuper à autre chose durant l’heure. De nature réservée, May n’avait pas pris la parole depuis le début de l’heure, mais ses yeux ne quittaient par le Pr. Ogarah, si ce n’était pour occasionnellement prendre des notes, son regard stable et direct dans sa concentration studieuse.
Lorsqu’elle était entrée dans l’amphithéâtre, May n’avait pu s’empêcher d’être frappée par la beauté fière du Pr. Ogarah. Une soudaine volonté de lui plaire et de se faire remarquer comme l’élève appliquée qu’elle était monta en elle, prenant la forme de salutations distinguées qui ne franchirent jamais ses lèvres. Si le regard sévère du Pr. Ogarah était une épreuve de sang froid en soit, la vue de la cicatrice d’une inquiétante teinte verdâtre cisaillant son bras tut définitivement la voix de May, qui passa devant elle les yeux baissés avant d’aller s’asseoir sur l’un des bancs de l’amphithéâtre. May avait lu la Gazette cet été, et il ne lui avait pas échappé que si le Pr. Ogara avait été aquittée, elle n’avait pas été à proprement parlé innocentée. Le tribunal n’avait tout simplement pas eu suffisamment de preuves pour la condamner, aboutissant à un non-lieu. L’idée que son enseignante soit possiblement une criminelle, sans doute meurtière, lui faisait froid dans le dos, poussant davantage son caractère discret à se faire remarquer le moins possible.
Ainsi, May, rare élève de Sciences Occultes, bien qu’elle soit en dernière année, laissa la parole à d’autres élèves, suivant leur échange avec le Pr. Ogarah, leur accordant son écoute attentive. Elle songeait encore à ses derniers mots, « vous n’aurez jamais de seconde chance » lorsqu’elle leur demanda de se placer par binômes. May s’exécuta, sans se précipiter mais sans traîner non plus, sans hésiter mais sans détermination précise, force calme et tranquille, l’esprit ouvert, la curiosité patiente… Le Pr. Ogarah leur décrivait leur baguette comme un simple outil, et l’esprit abreuvé de lecture et de recherches de May fit aussitôt une connexion avec l’apprentissage que recevait les élèves d’Uagadou : apprenant à utiliser leur baguette comme seulement un outil, utilisant leurs mains pour pratiquer la magie. Cela faisait quatre années, depuis l’obtention de sa MAGIC (Maîtrise Affirmée de la Grande Institution Cabalistique), que May s’y était à son tour entraînée. Au fil des années, elle était parvenue à maîtriser la plupart des sortilèges de premier cycle. C’était donc avec une fierté grandissante et un enthousiasme de plus en plus impatient que May écouta le Pr. Ogarah présenter les règles d’un duel tout particulier : un duel ou seulement un des duellistes aurait sa baguette.
May fut la première à poser sa baguette sur le bureau du Pr. Ogarah. Sa démarche était posée, assurée, un sourire étirant ses lèvres sur son visage plein d’anticipation. Elle revint calmement se placer devant l’autre élève et se mit en position. Légèrement de profil, pour présenter une cible moins ample. Son côté droit vers son adversaire, prête à en découdre. Elle sentait déjà la magie bourdonner dans ses mains, comme une sensation d’engourdissement quand le sang revenait dans un membre. La sorcière replia et étira ses doigts, se concentrant sur son sort informulé. « Protego. Protego. » Elle n’avait encore jamais eu l’occasion de tester ce sort sans baguette. Peut-être était-elle trop arrogante. Sans aucun doute. « Protego. Protego. »
Un rai de lumière jaillit en un clin d’œil de la baguette de son partenaire, se dirigeant droit sur elle.
Lorsqu’elle était entrée dans l’amphithéâtre, May n’avait pu s’empêcher d’être frappée par la beauté fière du Pr. Ogarah. Une soudaine volonté de lui plaire et de se faire remarquer comme l’élève appliquée qu’elle était monta en elle, prenant la forme de salutations distinguées qui ne franchirent jamais ses lèvres. Si le regard sévère du Pr. Ogarah était une épreuve de sang froid en soit, la vue de la cicatrice d’une inquiétante teinte verdâtre cisaillant son bras tut définitivement la voix de May, qui passa devant elle les yeux baissés avant d’aller s’asseoir sur l’un des bancs de l’amphithéâtre. May avait lu la Gazette cet été, et il ne lui avait pas échappé que si le Pr. Ogara avait été aquittée, elle n’avait pas été à proprement parlé innocentée. Le tribunal n’avait tout simplement pas eu suffisamment de preuves pour la condamner, aboutissant à un non-lieu. L’idée que son enseignante soit possiblement une criminelle, sans doute meurtière, lui faisait froid dans le dos, poussant davantage son caractère discret à se faire remarquer le moins possible.
Ainsi, May, rare élève de Sciences Occultes, bien qu’elle soit en dernière année, laissa la parole à d’autres élèves, suivant leur échange avec le Pr. Ogarah, leur accordant son écoute attentive. Elle songeait encore à ses derniers mots, « vous n’aurez jamais de seconde chance » lorsqu’elle leur demanda de se placer par binômes. May s’exécuta, sans se précipiter mais sans traîner non plus, sans hésiter mais sans détermination précise, force calme et tranquille, l’esprit ouvert, la curiosité patiente… Le Pr. Ogarah leur décrivait leur baguette comme un simple outil, et l’esprit abreuvé de lecture et de recherches de May fit aussitôt une connexion avec l’apprentissage que recevait les élèves d’Uagadou : apprenant à utiliser leur baguette comme seulement un outil, utilisant leurs mains pour pratiquer la magie. Cela faisait quatre années, depuis l’obtention de sa MAGIC (Maîtrise Affirmée de la Grande Institution Cabalistique), que May s’y était à son tour entraînée. Au fil des années, elle était parvenue à maîtriser la plupart des sortilèges de premier cycle. C’était donc avec une fierté grandissante et un enthousiasme de plus en plus impatient que May écouta le Pr. Ogarah présenter les règles d’un duel tout particulier : un duel ou seulement un des duellistes aurait sa baguette.
May fut la première à poser sa baguette sur le bureau du Pr. Ogarah. Sa démarche était posée, assurée, un sourire étirant ses lèvres sur son visage plein d’anticipation. Elle revint calmement se placer devant l’autre élève et se mit en position. Légèrement de profil, pour présenter une cible moins ample. Son côté droit vers son adversaire, prête à en découdre. Elle sentait déjà la magie bourdonner dans ses mains, comme une sensation d’engourdissement quand le sang revenait dans un membre. La sorcière replia et étira ses doigts, se concentrant sur son sort informulé. « Protego. Protego. » Elle n’avait encore jamais eu l’occasion de tester ce sort sans baguette. Peut-être était-elle trop arrogante. Sans aucun doute. « Protego. Protego. »
Un rai de lumière jaillit en un clin d’œil de la baguette de son partenaire, se dirigeant droit sur elle.
- Lancer de dés:
- 1: May perd son sang froid, se jette sur le côté, mais est quand même touchée.
2: May perd son sang froid, se jette sur le côté, et échappe au sortilège.
3 - 4: Son charme du bouclier ne fonctionne pas.
5: May réussit le charme du bouclier sans baguette, quoiqu'un peu maladroitement et perd tout de même l'équilibre.
6: May réussit brillamment son charme du bouclier sans baguette.
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- Maître du Jeu→ je suis le destin ←
- » parchemins postés : 1284
» miroir du riséd : sans visage
» crédits : créateur du design
» âge : éternel
» gallions sous la cape : 10001
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Cours n°1 de DCFM : l'esquive
Ven 29 Sep 2017 - 15:45
Le membre 'Mhairin Laveau' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé de magie' : 5
'Dé de magie' : 5
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Re: Cours n°1 de DCFM : l'esquive
Sam 30 Sep 2017 - 23:21
Cours n°1 de DCFM: L'esquive
Avant d'attaquer, il faut savoir esquiver les coups...
ft. les participants
J’aimais bien le commentaire que la jeune Grymm fit après moi. Lorsqu’elle parla des différentes situations auxquelles on pouvait se retrouver confronté, qu’il ne s’agirait pas toujours de cas d’école. C’était plus que vrai, et j’en avais eu la preuve au cours de l’été. Je reportai mon attention sur Tallulah, me demandant ce qu’elle allait ajouter sur ce point. J’ignorais complètement qu’elle en avait après mon cousin et qu’elle n’était pas ce qu’elle semblait être. Ce que je savais néanmoins, c’était qu’elle me fascinait, et que d’une certaine façon, elle était en quelque sorte un modèle pour moi. Je savais, cependant, que je ne lui en parlerais pas. J’en avais parlé à Louise, lorsqu’on avait repris possession de notre chambre, au moment de la rentrée, mais cela s’arrêtait là. Je ne voulais pas parler à Adrian de ce qu’il s’était passé cet été là. De cette attaque. Je ne voulais pas qu’il s’inquiète pour rien. Et pour cela, quoi de mieux que de savoir mieux encore me défendre ? C’était pour ça que j’avais continué Défense contre les forces du mal en entrain à l’université, et que j’avais intégré le club de duels. Pour être capable de me défendre.
Aussi, lorsque Tallulah nous demanda de nous mettre par paires lorsqu’elle eut terminé ses explications je m’empressai de choisir un binôme et mon choix se porta sur la Grymm qui avait parlé après moi pour répondre à la question de notre enseignante. Parce que je l’imaginais assez redoutable en duels. Nous ne nous étions jamais affrontées par le passé au club de duels, mais je savais qu’elle en faisait partie et j’avais hâte, d’une certaine manière, de voir ce qu’elle pouvait donner. Même si c’était dans le cadre d’un cours, où l’une d’entre nous serait assez désavantagée par rapport à l’autre.
Compte tenu de ce qu’il s’était passé pendant l’été, j’avais plus qu’envie de voir comment j’aurais pu m’en sortir si je n’avais été aussi fatiguée cette nuit-là. « Je vais poser ma baguette. » dis-je à la jeune fille, d’un ton qui n’admettait aucune contradiction. Je lui adressai un sourire pour adoucir mes paroles avant d’expliquer brièvement : « Je me suis retrouvée dans un cas difficile cet été. J’ai failli avoir de gros soucis. Du coup, j’ai clairement besoin d’améliorer mon esquive… » me justifiai-je avant d’aller poser mon précieux objet sur le bureau et de revenir me mettre en face de la Grymm.
J’étais à une distance moyenne de la jeune fille. Une distance ni trop proche, ni trop éloignée. Disons que si je n’avais pas choisi la facilité, je n’avais pas choisi la difficulté extrême, même si j’avais plus de chance d’être atteinte par le sortilège que d’en réchapper. En tout cas, j’étais prête à faire face à n’importe quel sortilège qu’elle me lancerait. J’imaginais assez bien un sortilège d’immobilisation ou de ligotage, et tentai de deviner comment échapper à celui-ci. Je savais qu’il faudrait que je me déporte sur le côté. Qu’il fallait que j’attende suffisamment pour qu’elle ne puisse pas suivre mon mouvement avec sa baguette. Restait à savoir si ça allait marcher. Et lorsqu’elle entama le geste, je bougeai à mon tour, me jetant sur ma gauche.
Aussi, lorsque Tallulah nous demanda de nous mettre par paires lorsqu’elle eut terminé ses explications je m’empressai de choisir un binôme et mon choix se porta sur la Grymm qui avait parlé après moi pour répondre à la question de notre enseignante. Parce que je l’imaginais assez redoutable en duels. Nous ne nous étions jamais affrontées par le passé au club de duels, mais je savais qu’elle en faisait partie et j’avais hâte, d’une certaine manière, de voir ce qu’elle pouvait donner. Même si c’était dans le cadre d’un cours, où l’une d’entre nous serait assez désavantagée par rapport à l’autre.
Compte tenu de ce qu’il s’était passé pendant l’été, j’avais plus qu’envie de voir comment j’aurais pu m’en sortir si je n’avais été aussi fatiguée cette nuit-là. « Je vais poser ma baguette. » dis-je à la jeune fille, d’un ton qui n’admettait aucune contradiction. Je lui adressai un sourire pour adoucir mes paroles avant d’expliquer brièvement : « Je me suis retrouvée dans un cas difficile cet été. J’ai failli avoir de gros soucis. Du coup, j’ai clairement besoin d’améliorer mon esquive… » me justifiai-je avant d’aller poser mon précieux objet sur le bureau et de revenir me mettre en face de la Grymm.
J’étais à une distance moyenne de la jeune fille. Une distance ni trop proche, ni trop éloignée. Disons que si je n’avais pas choisi la facilité, je n’avais pas choisi la difficulté extrême, même si j’avais plus de chance d’être atteinte par le sortilège que d’en réchapper. En tout cas, j’étais prête à faire face à n’importe quel sortilège qu’elle me lancerait. J’imaginais assez bien un sortilège d’immobilisation ou de ligotage, et tentai de deviner comment échapper à celui-ci. Je savais qu’il faudrait que je me déporte sur le côté. Qu’il fallait que j’attende suffisamment pour qu’elle ne puisse pas suivre mon mouvement avec sa baguette. Restait à savoir si ça allait marcher. Et lorsqu’elle entama le geste, je bougeai à mon tour, me jetant sur ma gauche.
ECK
- Spoiler:
- que le meilleur score au dé de magie l'emporte^^
- Maître du Jeu→ je suis le destin ←
- » parchemins postés : 1284
» miroir du riséd : sans visage
» crédits : créateur du design
» âge : éternel
» gallions sous la cape : 10001
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Cours n°1 de DCFM : l'esquive
Sam 30 Sep 2017 - 23:21
Le membre 'Ceilynn Fraser' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé de magie' : 6
'Dé de magie' : 6
- InvitéInvité
Re: Cours n°1 de DCFM : l'esquive
Lun 2 Oct 2017 - 20:08
Défense contre les forces du mal × L'esquive
Le professeur Ogarah ne tarda pas à reprendre les différentes réponses données par la jeune femme d'Ethelred et elle-même, confirmant les dires de l'une et de l'autre. Le crédit qu'elle accorda à sa propre intervention fit naître un sourire fier sur ses lèvres. Bien sûr, elle n'avait pas douté de sa réponse, malgré ce que sa formulation volontairement hésitante aurait pu laisser croire. Mais elle n'avait pas voulu que sa fierté trop mal placée ne la fasse remarquer face à un nouveau professeur – qui, rien qu'avec son introduction sèche et efficace, lui laissait penser qu'elle n'apprécierait pas un accès d'arrogance. Malgré tout, il aurait été difficile de masquer sa satisfaction de se voir approuvée ainsi. « Miss Llewellyn. » L'informa Naïa suite à sa question. Ogarah reprit ensuite le cours en main, leur dressant un portrait des représentants des forces du mal ou de tout ce qui pouvait bien les attendre assez négatif, et en même temps qui faisait écho avec ce qu'elle avait bien pu dire. Ils n'auraient jamais de seconde chance, ça c'était certain. Un adversaire mal intentionné ou une bestiole menaçante ne les laisserait jamais le temps de préparer leur coup, de recommencer en cas d'échec, ou de se caler dans les lignes et les enchaînements rassurants d'un cour. Naïa n'en avait jamais fait l'expérience, et était sans doute très loin de s'imaginer à quel point cela pouvait être difficile. Néanmoins, c'était une certitude dont elle était forte et que quiconque aurait bien tort d'oublier. Ils passèrent à la pratique. Enfin ! Naïa, dans son impétuosité et son cruel manque de patience, n'aimait rien tant que cette partie-là du cours. La jeune femme sentit son visage s'éclairer à l'annonce de l'exercice. L'esquive était certainement la base d'un duel, et donc la base de cette logique évoquée de la défense contre les forces du mal. En même temps, il était sûrement impensable de commencer par autre chose : savoir lancer des sortilèges, c'était bien. Mais ainsi que l'avait souligné leur professeur, ils risquaient toujours de se trouver dans une situation où ils seraient désarmés, acculés, dans l'incapacité de riposter... Et là, être statique c'était être mort. La Grymm eut la surprise de voir Fraser – elle devait bien avouer ne pas connaître son prénom, bien qu'elle pensât l'avoir croisée au club de duel – la jeune femme d'Ethelred s'approcher d'elle pour qu'elles forment un binôme. Elle l'accueilla avec un sourire chaleureux qui se mua en une moue un peu surprise lorsqu'elle lui annonça d'un ton qui ne souffrait aucune réplique qu'elle allait prendre le rôle de l'élève qui esquiverait. Son ton s'adoucit alors, quand elle lui fournit l'explication, et Naïa se détendit légèrement. « Aucun problème ! » Répondit-elle en se fendant d'un sourire amène. Elles prirent donc position, la baguette de bois d'aulne bien serrée dans la main de Naïa. Elle laissa son binôme se placer à la distance qui lui convenait, puis prépara son sortilège. Elle opta pour un tout bête Expelliarmus et se concentra. La Grymm se laissa une poignée de secondes avant de lancer son "assaut". Autant pour ménager son effet de suspense, dans l'espoir de destabiliser la grise, que pour prendre le temps de l'observer : tenter de trouver une faille, une ouverture dans son attitude, un tic, n'importe quoi qui pourrait lui indiquer vers quelle direction elle tenterait d'esquiver le sort. Puis elle se lança. « Expelliarmus ! » Incanta -t- elle soudainement, accompagnant le sort d'un mouvement sec du poignet. Ceilynn la prit de court en se jetant sur la gauche. Ce n'était pas ce qu'elle avait prévu, et le jet de lumière fila bien loin de la jeune femme pour aller se perdre vers le fond de la salle. Impressionnant, jaugea Naïa intérieurement. Et ce n'était pas un maigre compliment (quoique c'était sûrement arrogant de le penser, de toute évidence la grise était plus âgée) venant de sa part. « Je ne vois pas le problème, là c'était parfait ! Mais peut-être que dans d'autres conditions ce sera différent. » Fit-elle remarquer avec conviction, un sourire chaleureux aux lèvres. « Si tu veux, on recommence, mais en plus dur ? Plus près, par exemple. Ou alors j'enchaîne deux ou trois sorts ? » Cette deuxième proposition serait sûrement intéressante pour voir comment la grise saurait se recentrer et s'adapter à plusieurs coups portés rapidement. |
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Re: Cours n°1 de DCFM : l'esquive
Lun 2 Oct 2017 - 20:08
Le membre 'Naïa Llewellyn' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé de magie' : 3
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