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Tartine aux plumes, ça vous tente ? (LIBRE)
Dim 10 Sep 2017 - 16:14
Le 09/09/17 à 7h47
Le meilleur moment du dimanche matin ? Le moment de prendre le petit déjeuner dans le plus grand des calmes avant d’entamer une journée de révisions (ou pas) et de glande (surtout). Depuis toujours, tu en avais fait ton petit rituel de bien être, sautant dans la douche sitôt levée avant de t’habiller et te coiffer avec soin, attachant tes longs cheveux sombre dans une tresse tombante dans ton dos, enfilant un pull de cachemire par-dessus ta chemise, une jupe à huit centimètres de tes genoux, pour te la jouer sage. Ce n’était qu’une fois certaine que tu étais parfaitement ordonnée que tu descendis dans la salle commune non sans jeter un regard autour de toi pour voir auprès de qui tu pourrais t’installer. Malheureusement pour toi, tes préparatifs avaient été un poil plus long que prévus et cette dernière était déjà bondée et beaucoup trop bruyante à ton goût. Mais renoncer à tes tartines grillées ? Plutôt épouser un cracmol !
Par dépit, tu t’installais entre un sorcier et une sorcière que tu avais forcément déjà croisés par le passé alors tu leurs adressais un petit sourire réservé avant de regarder autour de toi, la langue pressée conter une molaire, lèvres légèrement entrouvertes, l’air perdue face à cette abondance de nourriture avant de finalement te pencher par-dessus la table pour attraper le pichet de café et le verser dans ta tasse, faisant acheminer vers toi le lait et le sucre d’un « accio » bien mesuré, versant avec délicatesse la mesure exacte de lait qui adoucirait ton café. C’était un art que tu maîtrisais presque aussi bien que tes potions. Sans se venter hein.
Tu allais lancer un nouveau sort, paresse oblige, pour faire venir les tranches de pain grillé quand les fenêtres s’ouvrirent pour…oh lord, laisser entrer ces saloperies de hiboux ! Sérieusement, qui avait décidé que le courrier devait être livré à table ! La catastrophe ne tarda d’ailleurs pas à se produire car l’un des volatiles atterrit sur la table juste à ton niveau, ratant son atterrissage pour renverser ta tasse qui s’écoula joyeusement sur ta jupe ! « Mais nooooooon ! Fous le camp saleté ! »
HJ: Topic Libre ! Ce dernier peut se jouer à plusieurs sans problèmes d'ailleurs ! De préférence entre Grymm puisqu'elle s'est installée avec eux !
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Re: Tartine aux plumes, ça vous tente ? (LIBRE)
Mar 12 Sep 2017 - 15:21
TARTINES AUX PLUMES
Rosie Mormont • Libre
Rosie Mormont • Libre
Il était rare qu’Emma se rende à la Grande Salle pour y prendre son petit-déjeuner et qui plus est, un dimanche matin. Éveillée dès l’aurore, elle se précipitait hors de sa chambre, son balai à la main bien décidée à parfaitement maitriser ses passes arrière. Après deux heures d’entrainement intensif, elle se délectait d’une longue douche tiède avant de rejoindre son frère au café du coin pour un thé aux agrumes bien mérité. Le cérémonial dominical ne s’improvisait pas ! Il semblait, néanmoins, que ses habitudes avaient été brusquement bouleversées. La salle d’études était devenue son nouveau repère, délaissant son charmant appartement du centre-ville. Bien déterminée à dévoiler les abominables manigances de son ascendance, ses recherches étaient devenues obsessionnelles, malsaines et, présentement, infructueuses.
Elle se réveilla à la bibliothèque, l’empreinte du livre, qui lui avait visiblement servi d’oreiller, bien implantée sur son doux visage. Epuisée et affamée, Emma s’orienta d’un pas las vers le rez-de-chaussée. Un délicat sourire s’installa sur ses lèvres lorsqu’elle franchit les portes du réfectoire, l’odeur des tartines grillées la ravissait. Il lui fallait, toutefois, déterminer où s’installer et cela ne s’annonçait pas être tâche aisée. Les six longues tables de la pièce étaient envahies de leur lot d’étudiants grincheux et sous-alimentés. Au loin, Emma perçut Rosie, ainsi qu’une place exigüe à ses côtés. Cela ferait assurément l’affaire.
Huit heures et deux minutes. C’est à cet instant précis que les hiboux choisirent de faire leur entrée pour délivrer paquets, gazettes de sorciers et lettres improvisées. Un oiseau un peu âgé s’écrasa maladroitement parmi assiettes bien garnies et bols honnêtement remplis. Cris de désespoir et protestations enragées s’élevèrent aussitôt à la table de Grymm. S’approchant légèrement, Emma étreignit sa cousine en guise de bonjour tandis qu’elle se débattait avec cet extravagant volatile. « Tout va bien ? » demanda la jeune Blackwood. Découvrant une marque de café qui se propageait lentement sur la jupe de Rosie, Emma l’éclipsa d’un coup de baguette bienveillant. « Crois-moi, ça m’arrive sans arrêt… » confia-t-elle. Dos à la table, elle se laissa tomber délicatement sur un banc, à la recherche des biscottes qui la faisaient saliver. Ses longues jambes traînaillaient dans l’allée et malheur à l’infortuné étudiant ne faisant pas suffisamment attention à ce qu’il faisait, car il prenait le risque de se retrouver, promptement, face contre terre. Les probabilités de trébucher dans les pieds de la Lufkin variaient entre 97,2% et 98,7%, alors, bien évidemment, ce qui devait arriver, arriva…
Elle se réveilla à la bibliothèque, l’empreinte du livre, qui lui avait visiblement servi d’oreiller, bien implantée sur son doux visage. Epuisée et affamée, Emma s’orienta d’un pas las vers le rez-de-chaussée. Un délicat sourire s’installa sur ses lèvres lorsqu’elle franchit les portes du réfectoire, l’odeur des tartines grillées la ravissait. Il lui fallait, toutefois, déterminer où s’installer et cela ne s’annonçait pas être tâche aisée. Les six longues tables de la pièce étaient envahies de leur lot d’étudiants grincheux et sous-alimentés. Au loin, Emma perçut Rosie, ainsi qu’une place exigüe à ses côtés. Cela ferait assurément l’affaire.
Huit heures et deux minutes. C’est à cet instant précis que les hiboux choisirent de faire leur entrée pour délivrer paquets, gazettes de sorciers et lettres improvisées. Un oiseau un peu âgé s’écrasa maladroitement parmi assiettes bien garnies et bols honnêtement remplis. Cris de désespoir et protestations enragées s’élevèrent aussitôt à la table de Grymm. S’approchant légèrement, Emma étreignit sa cousine en guise de bonjour tandis qu’elle se débattait avec cet extravagant volatile. « Tout va bien ? » demanda la jeune Blackwood. Découvrant une marque de café qui se propageait lentement sur la jupe de Rosie, Emma l’éclipsa d’un coup de baguette bienveillant. « Crois-moi, ça m’arrive sans arrêt… » confia-t-elle. Dos à la table, elle se laissa tomber délicatement sur un banc, à la recherche des biscottes qui la faisaient saliver. Ses longues jambes traînaillaient dans l’allée et malheur à l’infortuné étudiant ne faisant pas suffisamment attention à ce qu’il faisait, car il prenait le risque de se retrouver, promptement, face contre terre. Les probabilités de trébucher dans les pieds de la Lufkin variaient entre 97,2% et 98,7%, alors, bien évidemment, ce qui devait arriver, arriva…
© FRIMELDA
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Re: Tartine aux plumes, ça vous tente ? (LIBRE)
Dim 24 Sep 2017 - 20:40
Tartine aux plumes
Chouette alors!
Un doux murmure, devenant peu à peu grondement, semblable à la pluie approchant, annonçait l’arrivée des hiboux, porteurs de courrier. Nouvelles, bonnes comme mauvaises, journaux, magazines, d’actualité, de beauté, de magie, colis divers et variés, n’allaient pas tardé à pleuvoir sur les élèves au lieu de gouttes d’eau… A la table des Summerbees, May, les coudes posés de part et d’autres de son assiette comme deux piliers d’église, les mains jointes en une prière silencieuse adressée à une déité quelconque des courriers bien livrés, guettait le plafond de la Grande Salle avec une appréhension grandissante. Elle attendait, avec un peu plus d’inquiétude chaque matinée, un colis d’une grande valeur, contenant les instruments de mesure d’une précision fragile qu’elle avait commandé dès son début d’année. Sans eux, sa thèse de sciences occultes s’en verrait sérieusement retardée…
Une chouette effraie livra la Gazette à sa voisine. Un hibou grand duc vint s’écraser à la table des Grymms, l’onde chaotique de son atterissage, non, de son plongeon, inondant la chemise blanche comme neige de l’une de leurs élèves de liquide brun. « Que mon hibou me livre comme ça, et je lui arrache les plumes ! » pensa May, d’ordinaire fervente protectrice des créatures fantastiques comme non magiques. Une immense laponne apporta un Sorcière Hebdo au bout de la table des Summerbees. Et soudain, le cœur de May se figea dans sa poitrine, ses yeux noirs se fixant sur le ciel comme un rapace ayant repéré sa proie. Une chevêchette. Une minuscule chevêchette lui apportait son colis deux, trois fois plus grand qu’elle. Le fait même qu’elle parvienne à rester en vol était une forme de magie en soit. Son sang se glaçant à son approche, May observa le délicat petit oiseau qui plannait dans sa direction. May ouvrit ses bras, prête à réceptionner l’animal en cas de récidive de crash oisif. Mais la petite chouette la survola de bien trois mètres, l’ignorant totalement. May la suivit en se tournant dans la direction opposée, l’incompréhension remplaçant l’inquiétude sur son visage, ses bras ouverts devenant un haussement d’épaule incrédule. « The fuck cette chouette ? » Mais la chevêchette eut tôt fait de faire demi-tour d’un battement d’aile, prenant encore un bon mètre de hauteur dans la manoeuvre. May s’attendait presque à la voir repartir avec son colis. Quand soudain, la chouette le lâcha.
Les yeux de May s’écarquillèrent d’horreur. « Magairle !!! » Le gaélique franchit ses lèvres en un juron silencieux, comme si le choc lui avait coupé le souffle. May prit ses jambes à son cou, s’élançant entre les tables des Summerbees et des Grymms sans jamais quitté le précieux colis enveloppé de papier kraft des yeux. Son cerveau en calcula la trajectoire, ses jambes suivirent le rythme ordonné par le coordinateur du corps et de l’esprit, ses bras s’ouvrirent comme les ailes d’un oiseau prenant son envol. Des années de hurling à Dublin, puis de quidditch à Poudlard, lui valurent de réceptionner son paquet avec une précision admirable. Les jambes d’une élève passivement étendue, gracieuse et nonchalante à la fois, l’envoyèrent valdinguer dans une gamelle spectaculaire. La moitié de la Grande Salle, qui avait avidement suivit sa course désespérée, dut la voir s’envoler, boucles de cheveux noirs, jean déchiré, blouson de cuir et papier kraft tout mélangé dans un capharnaüm catastrophique.
May parvint miraculeusement à atterrir sur le dos, reflexe inculqué par de nombreuses chutes de balai, serrant son paquet contre sa poitrine comme une mère protège son nouveau-né. Le temps et l’espace se figèrent pour quelques secondes. L’esprit de May considéra peu à peu ses priorités : son paquet n’était pas tombé au sol ; son dos n’était pas brisé ; la maudite chouette n’était pas encore sortie de la Grande Salle.
« Saleté de chouette de mes sept ! Pog mo thoin, soith ! »
Vociférant anglais comme gaélique, May s’était relevée telle une furie, son paquet sous le bras, apparemment prête à poursuivre la misérable chouette et à se faire pousser des plumes pour le faire si besoin.
« Va chier dans la barbe de merlin, mac soith ! Ith cac ! » Sur cette dernière insulte irlandaise, May avait attrapé le projectile le plus proche (une pomme d’origine Grymm) et la lança de toutes ses forces à la poursuite de l’oiseau. La chevêchette disparu par une fenêtre. La pomme atterrit chez les Pokebies dans un nuage de protestations.
Sourde au monde, May posa son paquet à même le sol, déchirant le papier kraft comme si sa vie en dépendait.
« Ne soyez pas cassés, ne soyez pas cassés… »
Une chouette effraie livra la Gazette à sa voisine. Un hibou grand duc vint s’écraser à la table des Grymms, l’onde chaotique de son atterissage, non, de son plongeon, inondant la chemise blanche comme neige de l’une de leurs élèves de liquide brun. « Que mon hibou me livre comme ça, et je lui arrache les plumes ! » pensa May, d’ordinaire fervente protectrice des créatures fantastiques comme non magiques. Une immense laponne apporta un Sorcière Hebdo au bout de la table des Summerbees. Et soudain, le cœur de May se figea dans sa poitrine, ses yeux noirs se fixant sur le ciel comme un rapace ayant repéré sa proie. Une chevêchette. Une minuscule chevêchette lui apportait son colis deux, trois fois plus grand qu’elle. Le fait même qu’elle parvienne à rester en vol était une forme de magie en soit. Son sang se glaçant à son approche, May observa le délicat petit oiseau qui plannait dans sa direction. May ouvrit ses bras, prête à réceptionner l’animal en cas de récidive de crash oisif. Mais la petite chouette la survola de bien trois mètres, l’ignorant totalement. May la suivit en se tournant dans la direction opposée, l’incompréhension remplaçant l’inquiétude sur son visage, ses bras ouverts devenant un haussement d’épaule incrédule. « The fuck cette chouette ? » Mais la chevêchette eut tôt fait de faire demi-tour d’un battement d’aile, prenant encore un bon mètre de hauteur dans la manoeuvre. May s’attendait presque à la voir repartir avec son colis. Quand soudain, la chouette le lâcha.
Les yeux de May s’écarquillèrent d’horreur. « Magairle !!! » Le gaélique franchit ses lèvres en un juron silencieux, comme si le choc lui avait coupé le souffle. May prit ses jambes à son cou, s’élançant entre les tables des Summerbees et des Grymms sans jamais quitté le précieux colis enveloppé de papier kraft des yeux. Son cerveau en calcula la trajectoire, ses jambes suivirent le rythme ordonné par le coordinateur du corps et de l’esprit, ses bras s’ouvrirent comme les ailes d’un oiseau prenant son envol. Des années de hurling à Dublin, puis de quidditch à Poudlard, lui valurent de réceptionner son paquet avec une précision admirable. Les jambes d’une élève passivement étendue, gracieuse et nonchalante à la fois, l’envoyèrent valdinguer dans une gamelle spectaculaire. La moitié de la Grande Salle, qui avait avidement suivit sa course désespérée, dut la voir s’envoler, boucles de cheveux noirs, jean déchiré, blouson de cuir et papier kraft tout mélangé dans un capharnaüm catastrophique.
May parvint miraculeusement à atterrir sur le dos, reflexe inculqué par de nombreuses chutes de balai, serrant son paquet contre sa poitrine comme une mère protège son nouveau-né. Le temps et l’espace se figèrent pour quelques secondes. L’esprit de May considéra peu à peu ses priorités : son paquet n’était pas tombé au sol ; son dos n’était pas brisé ; la maudite chouette n’était pas encore sortie de la Grande Salle.
« Saleté de chouette de mes sept ! Pog mo thoin, soith ! »
Vociférant anglais comme gaélique, May s’était relevée telle une furie, son paquet sous le bras, apparemment prête à poursuivre la misérable chouette et à se faire pousser des plumes pour le faire si besoin.
« Va chier dans la barbe de merlin, mac soith ! Ith cac ! » Sur cette dernière insulte irlandaise, May avait attrapé le projectile le plus proche (une pomme d’origine Grymm) et la lança de toutes ses forces à la poursuite de l’oiseau. La chevêchette disparu par une fenêtre. La pomme atterrit chez les Pokebies dans un nuage de protestations.
Sourde au monde, May posa son paquet à même le sol, déchirant le papier kraft comme si sa vie en dépendait.
« Ne soyez pas cassés, ne soyez pas cassés… »
© HUNGCALF
- InvitéInvité
Re: Tartine aux plumes, ça vous tente ? (LIBRE)
Sam 2 Déc 2017 - 16:56
sujet archivé car participant supprimé
- BAL D'OUVERTURE • “C'est comme être prête pour le bal de Cendrillon. Une fois que vous avez perdu, vous vous réveillez et vous réalisez que vous n'êtes pas Cendrillon.”
- « Di moin qui vous laimein, ma di vous qui vous yé » (evalice xi)
- NELL || La vie est une tartine de merde qu\'il faut manger en souriant
- À plumes ou à poil ? (ft. Tyler)
- Entre plumes et parchemins • Ft. Daniel
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