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On prend les mêmes, et on recommence ! ft Thomas Cioban (terminé)
Jeu 1 Fév 2018 - 20:20
Ayden décala de quelques centimètres sur la droite l'objet drapé qu'il tenait entre les mains, avant de se reculer pour admirer le résultat, plutôt satisfait de lui.
Tout était fin prêt pour l'expérience "Blanche neige". Ne manquait plus que le principal intéressé sur lequel devait s'effectuer l'exercice. Le jeune summerbee retroussa le début de sa manche pour regarder sa montre. Il ne lui restait qu'une petite heure trente de libre avant son prochain cours, soit pas beaucoup de temps. Il allait devoir se dépêcher s'il voulait avoir le loisir de tout faire.
Tout d'abord, trouver Cioban, se qui risquait d'être une chose compliqué; en effet, une université, c'est vachement grand mine de rien. Ensuite, le ramener ici pour pouvoir commencer l'épreuve qu'il avait mis plusieurs jours à minutieusement préparer. Puis enfin ajouter les résultats à sa petite liste mentale qui commençait, mine de rien, à pas mal s'étoffer.
Sans perdre une seconde, il sorti de la salle gravitationnelle qu'il prit bien soin de refermer derrière lui. Il ne faudrait pas que quelqu'un vienne empiéter dans ses affaires à cause d'une porte entrouverte.
S’aventurant ensuite dans les entrailles du château, le garçon commença à fureter dans les coins connus pour abriter le concierge la plupart du temps; c'est à dire le hall, les couloirs etc... Evidemment, comme avec les objets, quand on cherchait quelque chose c'était à ce moment là qu'il était impossible de mettre la main dessus.
Ayden continua pourtant avec détermination son petit manège pendant au moins une demi-heure avant de finir par grogner de frustration à quelques couloirs de son point initial. Il ne souhaitait pas reporter son plan à plus tard ou même sécher son cours de défense contre les forces du mal. Il continua pourtant d'avancer, zieutant au travers des fenêtres. A cours sûr le concierge avait décidé en ce jour et en cet instant d'aller flâner dehors ou même d'aller se balader dans Inverness. Ce serait vraiment la poisse ça.
Heureusement, Merlin sembla avoir pris pitié de lui puisqu'au détour d'un énième couloir, il aperçu enfin l'homme qu'il cherchait. Ce dernier étant encore en train de bouger, et ne voulant pas le perdre vu les circonstances, le summerbee couru dans sa direction en l’interpellant.
"Ah ! Thomas ! Enfin je vous trouve ! A croire que vous faites exprès de vous cacher… " Il secoua la tête de désolation tout en venant se placer à ses côtés "Vous êtes occupé ? Nan répondez pas, ça sert à rien. Venez avec moi plutôt, je n'ai pas énormément de temps."
Il lui prit gentiment le poignet et l'entraîna sans scrupule à sa suite jusque dans le couloir du troisième étage. Il reprit enfin la parole, sur un ton joueur agrémenté d'un léger sourire en coin, lorsque les deux hommes approchèrent d'une porte en chêne, ornementé de petits symboles mystiques. Il s'agissait bien sur de la salle gravitationnelle connu pour ses petits changements impromptus de gravité.
"Au fait, vous avez réfléchit à ma petite énigme de la dernière fois …?"
Voilà pour toi @Thomas Cioban
Tout était fin prêt pour l'expérience "Blanche neige". Ne manquait plus que le principal intéressé sur lequel devait s'effectuer l'exercice. Le jeune summerbee retroussa le début de sa manche pour regarder sa montre. Il ne lui restait qu'une petite heure trente de libre avant son prochain cours, soit pas beaucoup de temps. Il allait devoir se dépêcher s'il voulait avoir le loisir de tout faire.
Tout d'abord, trouver Cioban, se qui risquait d'être une chose compliqué; en effet, une université, c'est vachement grand mine de rien. Ensuite, le ramener ici pour pouvoir commencer l'épreuve qu'il avait mis plusieurs jours à minutieusement préparer. Puis enfin ajouter les résultats à sa petite liste mentale qui commençait, mine de rien, à pas mal s'étoffer.
Sans perdre une seconde, il sorti de la salle gravitationnelle qu'il prit bien soin de refermer derrière lui. Il ne faudrait pas que quelqu'un vienne empiéter dans ses affaires à cause d'une porte entrouverte.
S’aventurant ensuite dans les entrailles du château, le garçon commença à fureter dans les coins connus pour abriter le concierge la plupart du temps; c'est à dire le hall, les couloirs etc... Evidemment, comme avec les objets, quand on cherchait quelque chose c'était à ce moment là qu'il était impossible de mettre la main dessus.
Ayden continua pourtant avec détermination son petit manège pendant au moins une demi-heure avant de finir par grogner de frustration à quelques couloirs de son point initial. Il ne souhaitait pas reporter son plan à plus tard ou même sécher son cours de défense contre les forces du mal. Il continua pourtant d'avancer, zieutant au travers des fenêtres. A cours sûr le concierge avait décidé en ce jour et en cet instant d'aller flâner dehors ou même d'aller se balader dans Inverness. Ce serait vraiment la poisse ça.
Heureusement, Merlin sembla avoir pris pitié de lui puisqu'au détour d'un énième couloir, il aperçu enfin l'homme qu'il cherchait. Ce dernier étant encore en train de bouger, et ne voulant pas le perdre vu les circonstances, le summerbee couru dans sa direction en l’interpellant.
"Ah ! Thomas ! Enfin je vous trouve ! A croire que vous faites exprès de vous cacher… " Il secoua la tête de désolation tout en venant se placer à ses côtés "Vous êtes occupé ? Nan répondez pas, ça sert à rien. Venez avec moi plutôt, je n'ai pas énormément de temps."
Il lui prit gentiment le poignet et l'entraîna sans scrupule à sa suite jusque dans le couloir du troisième étage. Il reprit enfin la parole, sur un ton joueur agrémenté d'un léger sourire en coin, lorsque les deux hommes approchèrent d'une porte en chêne, ornementé de petits symboles mystiques. Il s'agissait bien sur de la salle gravitationnelle connu pour ses petits changements impromptus de gravité.
"Au fait, vous avez réfléchit à ma petite énigme de la dernière fois …?"
Voilà pour toi @Thomas Cioban
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Re: On prend les mêmes, et on recommence ! ft Thomas Cioban (terminé)
Ven 2 Fév 2018 - 22:07
Assit sur le tapis du salon, face à la table basse, je brandis fièrement ma baguette de sycomore. Face à moi, une orchidée tout ce qu'il y a de plus normale s'épanouit dans un bocal en verre. Le regard rivé sur un manuel poussiéreux, sentant à demi le moisi, je tente de connecter ce qui me reste de neurones.
Les explications de Castilla se mélangent dans ma tête. J'essaie de me rappeler des termes exacts qu'elle a employé lors de notre dernier cours. Mais je dois bien admettre que des subtilités m'échappent. Il est néanmoins indispensable que je réussisse cette exercice pour la fois suivante. Je n'ai pas franchement envie de reproduire le scénario de l'autre jour.
Hier soir, j'ai fumé un joint ou deux et je crois que ça n'aide pas à la concentration. C'est bête à dire parce que c'est évident, mais je commence à réaliser que la drogue et les études ne font pas bon ménage. Quel putain de génie je fais, tout de même... Je suis en train de comprendre peu à peu que si je veux progresser, il va peut-être falloir que je choisisse entre la défonce et la rigueur.
Vive moi.
Concentré comme on peux l'être, c'est à dire pas beaucoup, je tente néanmoins le coup en répétant la formule savamment apprise. Ma baguette suit le mouvement, tandis que Clarice va se cacher.
Cette petite morue.
L'orchidée réagit en changeant de couleur, ce qui n'était pas vraiment prévu au programme. Et puis, peu à peu, elle se décompose en une myriade de lucioles. Ce qui, grosso modo, se rapproche plus ou moins de l'effet escompté. Mais après cinq seconde, le tout commence à siffler, à la manière d'une cocotte minute mise sous pression. J'ai juste le temps de détourner le regard, avant que le tout ne m’explose à la face.
Bon ben... On dirait que c'est raté.
Tant pis.
J'étais plutôt dans une bonne dynamique en ce moment. Le fait de foirer me dérangeait un peu moins qu'auparavant. Je crois que j'étais encore porté par la soirée avec Castilla et l'échange qu'on avait eu à propos de l'échec et du reste. Ça m'avait un peu décoincé.
Enfin, me connaissant, les blocages allaient sans doute revenir.
Mais c'était toujours ça de pris.
Le réveil se met alors à sonner et je comprends qu'il est temps pour moi de me préparer. Je devais passer dans la grande salle avant le début du petit dej' et faire un tour à la volière ensuite. Le programme était plutôt chargé, parce qu'on avait des problèmes avec un elfe de maison un peu givré. Je devais par exemple vérifier qu'il n'avait pas remplacé les céréales par des souris vivantes, comme l'autre fois... Ce genre de choses.
Comme si j'avais que ça à foutre.
L'après midi se profile.
J'ai couru toute la matinée.
Ce fichu elfe n'aura pas arrêté de récidiver. Un vrai parcours du combattant... Mais je crois que l'attaque de guano enchanté dans la volière, c'est quand même une image concrète de la notion de « maximum ». A croire qu'il fait tout ça rien que pour me pourrir la vie... Ce qui est sérieusement possible, en vérité.
Bref.
Je déambule mollement dans les couloirs, pressé de prendre ma pause au retour des surveillants dans l'après midi. A ce moment là, je crois encore sincèrement que ma fin de journée sera tranquille, épargnée de toute contrariété. Il est statistiquement impossible d’enchaîner davantage d'événements inattendus dans un laps de temps aussi court.
Et pourtant...
Une voix familière m'interpelle.
L'instant d'après, Ayden pénètre mon champ de vision, m'arrachant au passage un frisson d’appréhension. La fin des temps serait-elle donc arrivée ? Vais-je devoir endurer plus de souffrances ?
Non, je m'en branle.
Le jeune homme semble pressé de me montrer quelque chose. Forcément, je le suis sans poser de question. Avec Ayden, il vaut mieux juger sur pied de toute façon. Je commence à savoir comment il fonctionne, maintenant. Et puis je n'ai pas oublié notre petit « pacte », si on peut appeler ça comme ça.
Après une minute de marche effrénée, nous arrivons finalement face à la porte de la salle gravitationnelle. Mes yeux se rivent immédiatement sur la masse brute du bois vernis, tandis que le Summerbee m'interroge.
« Je t'avoue que relier Blanche Neige à la salle gravitationnelle... Comment dire... Tu me perds, là.
Qu'est-ce que ce garçon avait encore en tête ? Sans déconner, je n'étais pas serein.
« Et je suis censé faire quoi ?
Je demande alors. C'est que j'étais supposé me prêter au jeu. M'enfin cette salle, je la connaissais bien. Et ça ne présageait clairement rien de bon. Tous les voyants clignotaient au rouge dans ma tête actuellement.
Les explications de Castilla se mélangent dans ma tête. J'essaie de me rappeler des termes exacts qu'elle a employé lors de notre dernier cours. Mais je dois bien admettre que des subtilités m'échappent. Il est néanmoins indispensable que je réussisse cette exercice pour la fois suivante. Je n'ai pas franchement envie de reproduire le scénario de l'autre jour.
Hier soir, j'ai fumé un joint ou deux et je crois que ça n'aide pas à la concentration. C'est bête à dire parce que c'est évident, mais je commence à réaliser que la drogue et les études ne font pas bon ménage. Quel putain de génie je fais, tout de même... Je suis en train de comprendre peu à peu que si je veux progresser, il va peut-être falloir que je choisisse entre la défonce et la rigueur.
Vive moi.
Concentré comme on peux l'être, c'est à dire pas beaucoup, je tente néanmoins le coup en répétant la formule savamment apprise. Ma baguette suit le mouvement, tandis que Clarice va se cacher.
Cette petite morue.
L'orchidée réagit en changeant de couleur, ce qui n'était pas vraiment prévu au programme. Et puis, peu à peu, elle se décompose en une myriade de lucioles. Ce qui, grosso modo, se rapproche plus ou moins de l'effet escompté. Mais après cinq seconde, le tout commence à siffler, à la manière d'une cocotte minute mise sous pression. J'ai juste le temps de détourner le regard, avant que le tout ne m’explose à la face.
Bon ben... On dirait que c'est raté.
Tant pis.
J'étais plutôt dans une bonne dynamique en ce moment. Le fait de foirer me dérangeait un peu moins qu'auparavant. Je crois que j'étais encore porté par la soirée avec Castilla et l'échange qu'on avait eu à propos de l'échec et du reste. Ça m'avait un peu décoincé.
Enfin, me connaissant, les blocages allaient sans doute revenir.
Mais c'était toujours ça de pris.
Le réveil se met alors à sonner et je comprends qu'il est temps pour moi de me préparer. Je devais passer dans la grande salle avant le début du petit dej' et faire un tour à la volière ensuite. Le programme était plutôt chargé, parce qu'on avait des problèmes avec un elfe de maison un peu givré. Je devais par exemple vérifier qu'il n'avait pas remplacé les céréales par des souris vivantes, comme l'autre fois... Ce genre de choses.
Comme si j'avais que ça à foutre.
L'après midi se profile.
J'ai couru toute la matinée.
Ce fichu elfe n'aura pas arrêté de récidiver. Un vrai parcours du combattant... Mais je crois que l'attaque de guano enchanté dans la volière, c'est quand même une image concrète de la notion de « maximum ». A croire qu'il fait tout ça rien que pour me pourrir la vie... Ce qui est sérieusement possible, en vérité.
Bref.
Je déambule mollement dans les couloirs, pressé de prendre ma pause au retour des surveillants dans l'après midi. A ce moment là, je crois encore sincèrement que ma fin de journée sera tranquille, épargnée de toute contrariété. Il est statistiquement impossible d’enchaîner davantage d'événements inattendus dans un laps de temps aussi court.
Et pourtant...
Une voix familière m'interpelle.
L'instant d'après, Ayden pénètre mon champ de vision, m'arrachant au passage un frisson d’appréhension. La fin des temps serait-elle donc arrivée ? Vais-je devoir endurer plus de souffrances ?
Non, je m'en branle.
Le jeune homme semble pressé de me montrer quelque chose. Forcément, je le suis sans poser de question. Avec Ayden, il vaut mieux juger sur pied de toute façon. Je commence à savoir comment il fonctionne, maintenant. Et puis je n'ai pas oublié notre petit « pacte », si on peut appeler ça comme ça.
Après une minute de marche effrénée, nous arrivons finalement face à la porte de la salle gravitationnelle. Mes yeux se rivent immédiatement sur la masse brute du bois vernis, tandis que le Summerbee m'interroge.
« Je t'avoue que relier Blanche Neige à la salle gravitationnelle... Comment dire... Tu me perds, là.
Qu'est-ce que ce garçon avait encore en tête ? Sans déconner, je n'étais pas serein.
« Et je suis censé faire quoi ?
Je demande alors. C'est que j'étais supposé me prêter au jeu. M'enfin cette salle, je la connaissais bien. Et ça ne présageait clairement rien de bon. Tous les voyants clignotaient au rouge dans ma tête actuellement.
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Re: On prend les mêmes, et on recommence ! ft Thomas Cioban (terminé)
Dim 4 Fév 2018 - 15:28
Tout frétillant d'excitation, Ayden fixait Cioban avec un regard malicieux, attendant avec impatience ce qu'il allait lui répondre. Il fallait dire qu'il en était bougrement fier de son énigme ! Blanche neige lui était tombé comme une évidence et il s'était imaginé plus d'une fois le concierge se creuser les méninges afin de savoir ce que lui réservait le summerbee. Voir même échafauder des hypothèses comme dans les films avec post-it, fils rouges et tout le tintouin. Bref, le jeune homme s'était attendu à quelque chose de grandiose.
Mais la réponse de Thomas le laissa sans voix, et son visage passa de la joie en une impassibilité qu'on voyait plus que rarement chez lui. Sérieusement. SÉRIEUSEMENT.
Quelle déception.
Il fallait croire qu'il était le seul à avoir eu la hype. Il le jugea un peu pour ça tout en croisant les bras. C'était pas drôle de s'enjailler tout seul.
"Me dites pas que vous n'avez pas fait vos devoirs.. Vraiment... Vous n'avez même pas réfléchit un tout petit peu à ce que je pourrai faire pour notre prochaine entrevue ?"
Et le "je suis censé faire quoi" l'acheva. Bon. Il allait falloir prendre les choses en main ! A commencer par faire mousser la curiosité de ce cher concierge qui semblait actuellement creuser son trou tellement ce manque d'intérêt était visible, puisque même lui le voyait, c'était dire. Surtout qu'en plus cette fois-ci, il s'était bien assuré à ce qu'il n'y avait ni démon, ni fantôme ou autre créature des enfers qui traînait; tout en donnant un rôle passif au concierge dans cette expérience. Comme quoi ces efforts pour rendre la chose plus agréable, il pouvait se les mettre dans le cubitus vu comment c'était accueilli. Il se promit dans un coin de sa tête qu'il serait moins tendre et consciencieux la prochaine fois.
Enfin pour l'heure, il devait réussir à faire cogiter ne serait-ce qu'un peu Cioban, histoire de lui faire griller un ou deux neurones en guise de représailles.
"En plus la salle n'a strictement rien à voir avec mon énigme. Elle était juste plutôt vide et ça m'arrangeait pour ce que je voulait faire." Il prit une petite pause "Bon. Concentrez-vous, si je vous dis "Banche neige", ça vous fait penser à quoi ?"
Là encore, les réponses comme princesses et nains n'étaient pas ce qu'il attendait. Enfin, il était clair que c'était ce qui venait en premier. Mais dans leur cas, il fallait relier ça au côté vampire obscure de la force et de la détermination de ces derniers.
"… On va essayer autrement."
Ayden franchit le dernier pas le séparant de l'imposante porte, en saisi la poignée qu'il actionna et ouvrit l'accès.
"Après vous, mais ne touchez à rien !" fit-il d'un ton mielleux en lui indiquant l'entrée d'un geste de la main, puis le suivit juste après en prenant grand soin de toujours fermer derrière eux.
La salle, bien plus lumineuse que le bureau abandonné, donnait sur une pièce d'ordinaire assez vide du fait de sa particularité. Mais aujourd'hui, C'était plutôt l'inverse. En effet, la salle était encombré de tout plein d'objets : des grands, des petits, des larges, des fins, des carrés, des arrondis. Mais tous avaient plusieurs points communs, ils étaient tous drapés de sorte à être totalement recouverts, et tous semblaient à vu de nez assez fins avec des allures de tableaux entreposés avant une exposition.
Se postant à ses côtés, Ayden le fixa, plein d'attentes dans le regard.
"Bon. Et maintenant, toujours pas d'idées ?"
Mais la réponse de Thomas le laissa sans voix, et son visage passa de la joie en une impassibilité qu'on voyait plus que rarement chez lui. Sérieusement. SÉRIEUSEMENT.
Quelle déception.
Il fallait croire qu'il était le seul à avoir eu la hype. Il le jugea un peu pour ça tout en croisant les bras. C'était pas drôle de s'enjailler tout seul.
"Me dites pas que vous n'avez pas fait vos devoirs.. Vraiment... Vous n'avez même pas réfléchit un tout petit peu à ce que je pourrai faire pour notre prochaine entrevue ?"
Et le "je suis censé faire quoi" l'acheva. Bon. Il allait falloir prendre les choses en main ! A commencer par faire mousser la curiosité de ce cher concierge qui semblait actuellement creuser son trou tellement ce manque d'intérêt était visible, puisque même lui le voyait, c'était dire. Surtout qu'en plus cette fois-ci, il s'était bien assuré à ce qu'il n'y avait ni démon, ni fantôme ou autre créature des enfers qui traînait; tout en donnant un rôle passif au concierge dans cette expérience. Comme quoi ces efforts pour rendre la chose plus agréable, il pouvait se les mettre dans le cubitus vu comment c'était accueilli. Il se promit dans un coin de sa tête qu'il serait moins tendre et consciencieux la prochaine fois.
Enfin pour l'heure, il devait réussir à faire cogiter ne serait-ce qu'un peu Cioban, histoire de lui faire griller un ou deux neurones en guise de représailles.
"En plus la salle n'a strictement rien à voir avec mon énigme. Elle était juste plutôt vide et ça m'arrangeait pour ce que je voulait faire." Il prit une petite pause "Bon. Concentrez-vous, si je vous dis "Banche neige", ça vous fait penser à quoi ?"
Là encore, les réponses comme princesses et nains n'étaient pas ce qu'il attendait. Enfin, il était clair que c'était ce qui venait en premier. Mais dans leur cas, il fallait relier ça au côté vampire obscure de la force et de la détermination de ces derniers.
"… On va essayer autrement."
Ayden franchit le dernier pas le séparant de l'imposante porte, en saisi la poignée qu'il actionna et ouvrit l'accès.
"Après vous, mais ne touchez à rien !" fit-il d'un ton mielleux en lui indiquant l'entrée d'un geste de la main, puis le suivit juste après en prenant grand soin de toujours fermer derrière eux.
La salle, bien plus lumineuse que le bureau abandonné, donnait sur une pièce d'ordinaire assez vide du fait de sa particularité. Mais aujourd'hui, C'était plutôt l'inverse. En effet, la salle était encombré de tout plein d'objets : des grands, des petits, des larges, des fins, des carrés, des arrondis. Mais tous avaient plusieurs points communs, ils étaient tous drapés de sorte à être totalement recouverts, et tous semblaient à vu de nez assez fins avec des allures de tableaux entreposés avant une exposition.
Se postant à ses côtés, Ayden le fixa, plein d'attentes dans le regard.
"Bon. Et maintenant, toujours pas d'idées ?"
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Re: On prend les mêmes, et on recommence ! ft Thomas Cioban (terminé)
Lun 5 Fév 2018 - 19:43
Ayden semble plutôt déçu par mon manque d'enthousiasme. Je crois qu'il s'attendait à autre chose, tout content de son énigme qu'il était. Alors bon, je sais que c'est pas sa faute si j'ai passé une journée de merde, mais on peut pas non plus m'en vouloir de manquer d'entrain à l'idée de me faire bolosser un peu plus, si ? Tout homme à ses limites.
Cela dit, je suis pratiquement sûr que ce qu'il me réserve n'est pas si méchant que ça... Alors, je peux bien essayer de jouer le jeu.
J'imagine.
Bon sang, pourquoi j'ai accepté ce deal déjà ?
Ah oui, l'épouvantard.
Bordel de merde.
Le jeune homme persévère quand même, sans doute porté par l'idée qu'il va bien finir par m'avoir à l'usure. Le pire, c'est qu'il y a des chances pour que ça arrive, en effet.
Il m'interroge sur ce que m'évoque Blanche Neige, avant de me dire que c'est sans rapport avec la salle en question. Première nouvelle : j'étais déjà parti sur des théories fumeuses, dans l'idée de relier les deux. Déjà que j'ai un peu du mal à réfléchir à partir d'un seul indice...
Parce que pour moi, Blanche Neige, c'est une princesse et des nains. Point barre... Hé sérieusement, si j'entre dans cette pièce et que j'y trouve ne serait-ce qu'une personne de petite taille, ça va mal se mettre... Je m'en fous, je ne réponds plus de rien. C'est clair, c'est dit.
Mais à savoir quel rapport ça a avec les vampires...
Putain, sans déconner, je suis vraiment pas très malin comme mec, quand tu fais le bilan.
Ce que j'imagine n'a aucun putain de sens.
« Nan mais cherche pas Ayden, le problème c'est pas toi... C'est juste que je suis un peu con, j'crois.
Fais-je, non sans dépit. Puisque les indices ne suffisent pas, je décide de suivre le Summerbee sans tergiverser. L'intérieur de la pièce est assez lumineux : je ne peux m'empêcher de froncer un peu les yeux en entrant.
Je découvre alors plusieurs objets dissimulés sous de grands draps. Ils ont l'air assez fins et à taille humaine. Aussitôt, mon cerveau se met à cogiter... Et je crois bien que quelque chose me vient.
« Oh, attend... C'est pas en rapport avec le miroir ? Y'a un miroir dans Blanche Neige, non ? Et du coup, si je fais le lien... Genre... Tu veux voir si j'ai un reflet ?
Je demande ça d'un ton qui traduit bien le fait que je suis un peu content de moi.
Sans déconner, si c'est ça...
Je suis un putain de génie.
Cela dit, je suis pratiquement sûr que ce qu'il me réserve n'est pas si méchant que ça... Alors, je peux bien essayer de jouer le jeu.
J'imagine.
Bon sang, pourquoi j'ai accepté ce deal déjà ?
Ah oui, l'épouvantard.
Bordel de merde.
Le jeune homme persévère quand même, sans doute porté par l'idée qu'il va bien finir par m'avoir à l'usure. Le pire, c'est qu'il y a des chances pour que ça arrive, en effet.
Il m'interroge sur ce que m'évoque Blanche Neige, avant de me dire que c'est sans rapport avec la salle en question. Première nouvelle : j'étais déjà parti sur des théories fumeuses, dans l'idée de relier les deux. Déjà que j'ai un peu du mal à réfléchir à partir d'un seul indice...
Parce que pour moi, Blanche Neige, c'est une princesse et des nains. Point barre... Hé sérieusement, si j'entre dans cette pièce et que j'y trouve ne serait-ce qu'une personne de petite taille, ça va mal se mettre... Je m'en fous, je ne réponds plus de rien. C'est clair, c'est dit.
Mais à savoir quel rapport ça a avec les vampires...
Putain, sans déconner, je suis vraiment pas très malin comme mec, quand tu fais le bilan.
Ce que j'imagine n'a aucun putain de sens.
« Nan mais cherche pas Ayden, le problème c'est pas toi... C'est juste que je suis un peu con, j'crois.
Fais-je, non sans dépit. Puisque les indices ne suffisent pas, je décide de suivre le Summerbee sans tergiverser. L'intérieur de la pièce est assez lumineux : je ne peux m'empêcher de froncer un peu les yeux en entrant.
Je découvre alors plusieurs objets dissimulés sous de grands draps. Ils ont l'air assez fins et à taille humaine. Aussitôt, mon cerveau se met à cogiter... Et je crois bien que quelque chose me vient.
« Oh, attend... C'est pas en rapport avec le miroir ? Y'a un miroir dans Blanche Neige, non ? Et du coup, si je fais le lien... Genre... Tu veux voir si j'ai un reflet ?
Je demande ça d'un ton qui traduit bien le fait que je suis un peu content de moi.
Sans déconner, si c'est ça...
Je suis un putain de génie.
- InvitéInvité
Re: On prend les mêmes, et on recommence ! ft Thomas Cioban (terminé)
Mar 6 Fév 2018 - 10:12
Maintenant qu'il se retrouvait un peu devant le fait accomplit, Thomas se voyait contraint d'y mettre un peu du sien et de réfléchir un minimum sur l'énigme (de toute manière il ne l'aurait pas lâché avant d'avoir entraperçu vu le moindre effort). Et ça avait l'air de carburer là dedans, ça fumait presque ! Vengeance accomplit !
Au vu des paroles de ce dernier sur son manque de jugeote, le jeune summerbee se dit qu'il allait attendre au moins une ou deux réponses fausses avant de révéler de manière théâtrale de quoi il en retournait, mais il n'en eut finalement pas besoin.
En effet, en l'espace d'une seconde, le regard de Cioban s'illumina à la manière d'une ampoule que l'on alimente. Avait-il trouvé la bonne réponse ? Dans tout les cas, le jeune homme allait vite être fixé.
C'est alors que Cioban se lança :
"Oh, attend... C'est pas en rapport avec le miroir ? Y'a un miroir dans Blanche Neige, non ? Et du coup, si je fais le lien... Genre... Tu veux voir si j'ai un reflet ?"
…
…
ALLELUIA !
Ayden claqua des mains. Il venait enfin de trouver ! Comme quoi, quand il s'y mettait, le concierge pouvait accomplir des miracles !
"Ouiiiiii ! Miroir, mon beau miroir, dis moi si Thomas est un vampire~" ajouta-t-il en mimant la gestuelle de la méchante sorcière du dessin animé, avant de finalement lui donner un petit coup de coude, le sourire aux lèvres et sa bonne humeur habituelle retrouvée. "Vous voyez bien que vous n'êtes pas si con !"
Maintenant, les choses sérieuses allaient pouvoir commencer. Le jeune homme vint se placer derrière lui et le poussa gentiment vers le centre de la pièce. Point très important car de ce fait, il se retrouvait tout entouré par les objets qu'il avait soigneusement et stratégiquement placé.
Ça pouvait paraître un peu too much mais l'effet dramatique était là, et c'était vraiment tout ce qui comptait aux yeux du summerbee, un bon côté bien théâtrale !
"C'était bien pensé n'empêche, vous trouvez pas ?"
C'était tout ce qu'il avait trouvé pour dissimuler sa hâte, tout aussi frétillant qu'un nifleur qu'il était, tellement son excitation était palpable. Il allait enfin avoir THE réponse qui validerait tout le reste de ces hypothèses, et balayerait d'un revers patriarcal toutes ses questions et ses doutes. Le vampire allait enfin être démasqué ! C'était un grand jour, il en était certain. Mais pour l'instant, il devait se contenir et donner une impression de détachement, comme quand les héros démasquent les vilains avec panache.
Du coup, il se mordit l'intérieur des joues pour éviter de sourire comme un gamin et leva solennellement sa baguette; puis d'un geste sec, fit voler tout les draps qui recouvraient les différents miroirs qui occupaient la pièce.
Le moment de vérité était venu…
Au vu des paroles de ce dernier sur son manque de jugeote, le jeune summerbee se dit qu'il allait attendre au moins une ou deux réponses fausses avant de révéler de manière théâtrale de quoi il en retournait, mais il n'en eut finalement pas besoin.
En effet, en l'espace d'une seconde, le regard de Cioban s'illumina à la manière d'une ampoule que l'on alimente. Avait-il trouvé la bonne réponse ? Dans tout les cas, le jeune homme allait vite être fixé.
C'est alors que Cioban se lança :
"Oh, attend... C'est pas en rapport avec le miroir ? Y'a un miroir dans Blanche Neige, non ? Et du coup, si je fais le lien... Genre... Tu veux voir si j'ai un reflet ?"
…
…
ALLELUIA !
Ayden claqua des mains. Il venait enfin de trouver ! Comme quoi, quand il s'y mettait, le concierge pouvait accomplir des miracles !
"Ouiiiiii ! Miroir, mon beau miroir, dis moi si Thomas est un vampire~" ajouta-t-il en mimant la gestuelle de la méchante sorcière du dessin animé, avant de finalement lui donner un petit coup de coude, le sourire aux lèvres et sa bonne humeur habituelle retrouvée. "Vous voyez bien que vous n'êtes pas si con !"
Maintenant, les choses sérieuses allaient pouvoir commencer. Le jeune homme vint se placer derrière lui et le poussa gentiment vers le centre de la pièce. Point très important car de ce fait, il se retrouvait tout entouré par les objets qu'il avait soigneusement et stratégiquement placé.
Ça pouvait paraître un peu too much mais l'effet dramatique était là, et c'était vraiment tout ce qui comptait aux yeux du summerbee, un bon côté bien théâtrale !
"C'était bien pensé n'empêche, vous trouvez pas ?"
C'était tout ce qu'il avait trouvé pour dissimuler sa hâte, tout aussi frétillant qu'un nifleur qu'il était, tellement son excitation était palpable. Il allait enfin avoir THE réponse qui validerait tout le reste de ces hypothèses, et balayerait d'un revers patriarcal toutes ses questions et ses doutes. Le vampire allait enfin être démasqué ! C'était un grand jour, il en était certain. Mais pour l'instant, il devait se contenir et donner une impression de détachement, comme quand les héros démasquent les vilains avec panache.
Du coup, il se mordit l'intérieur des joues pour éviter de sourire comme un gamin et leva solennellement sa baguette; puis d'un geste sec, fit voler tout les draps qui recouvraient les différents miroirs qui occupaient la pièce.
Le moment de vérité était venu…
- InvitéInvité
Re: On prend les mêmes, et on recommence ! ft Thomas Cioban (terminé)
Mer 7 Fév 2018 - 22:05
Je bombe un peu le torse quand Ayden confirme la validité de ma proposition. Je dois bien admettre qu'avoir réussi à deviner rehausse mon humeur un peu ternie par les événements de la journée. Même si bon, ce n'était pas l'énigme du siècle non plus.
Faut pas déconner... N'importe quel connard est capable de reconnaître un miroir sous un drap. Disons les choses comme elles sont.
Cela dit, j'aurais pu me laisser avoir, parce que je sais quelque chose que lui, visiblement, ignore... Le genre de truc qui aurait pu m'embrouiller sévère : c'est que... Ben...
Les vampires ont un reflet en fait. Ouaip.
Alors bon, je sais que de nombreuses histoires moldues dépeignent les vampires comme des êtres sans reflet, qui n'apparaissent pas sur les photographies et tout. Mais en fait si.
Ils en ont un.
L'idée de gâcher la joie d'Ayden me contrarie un peu. Je crois que je n'ai pas envie de briser ses rêves, alors qu'il a mis tant d'application à tout préparer. Ce serait un peu cruel quoi. Donc bon, je décide de ne rien dire et jouer le jeu jusqu'au bout.
De toute façon, reflet ou pas reflet, ça ne fait toujours pas de moi un vampire. Le résultat de cette petite expérience ne fera que l'induire davantage en erreur, au final. Parce que pour le moment, on en est à deux points pour le côté humain et zéro pour le côté vampire.
J'attends le moment où il va s'amuser à me regarder la dentition et le fond des yeux.
Là, on va rigoler.
Le Summerbee me pousse alors au centre de la pièce. Je me retrouve encerclé par les miroirs encore sagement dissimulés, dans un effet des plus dramatiques.
« Tu as le sens du grandiose... ça, c'est vraiment le moins qu'on puisse dire. Fais-je en croisant les bras, d'un air de défi genre « attends de voir ce qu'il en est vraiment, mon gars ». Et je ne peux que reconnaître une certaine créativité.
J'ajoute, en levant les mains à hauteur de poitrine. Mes yeux noirs accrochent ceux du jeune homme, tandis qu'un rictus apparaît au coin de ma bouche. On dirait un justicier sur le point de dévoiler la vérité de son pire ennemi au monde. Ce qu'il ne sait pas encore, c'est que dans cet épisode, c'est le méchant qui gagne.
Droit comme un i, l'allure fière, je le regarde donc lever sa baguette. Aussitôt, les draps s'envolent dans un claquement magistral.
Suspense...
Et rien.
Rien que moi au centre de la pièce et mon reflet sous tous les angles. Les bras ouverts, j'affiche une posture victorieuse et une mine un brin sournoise.
« Oho, mais quelle déception les amis ! Quelle déception...
Fais-je, un brin moqueur, avant de laisser échapper un petit rire. Je fais un tour sur moi-même dans un grand mouvement théâtral, passant le regard d'un miroir à l'autre tout en savourant le goût de la victoire.
« Le concierge vampire serait-il donc plus fourbe que prévu ?
Je me gausse parce que c'est de bonne guerre. Et jamais méchant... Et tandis qu'Ayden digère la défaite, mon regard se pose sur l'un des miroirs entreposés face à moi.
Doute...
Mes sourcils se froncent : j'ai l'impression que le reflet de celui-ci n'est pas tout à fait identique aux autres.
J'approche alors, mon attention éludant progressivement la présence du Summerbee derrière moi. C'est un peu comme s'il n'y avait plus rien autour, tout à coup. Je vais me planter en face de la glace, l'attention totalement captée par l'image renvoyée.
C'est moi, ni plus ni moins.
Et pourtant, pas tant que ça.
Je regarde mieux. Je détaille.
Ma main s'élève et passe sur ma joue, dans un geste machinal. Je n'ai pas le même teint : j'ai des couleurs. Mes yeux ont moins de cernes. C'est étrange... On dirait que je fais plus vivant, d'une certaine façon.
J'approche alors un peu le visage de la vitre, pour y voir de plus près.
Le fond de mes yeux ne brille pas. Pas de reflet bleuté, comme ont les chats dans la nuit. Juste des pupilles bien noires, c'est tout.
Inspiration, je tourne doucement la tête : je m'apprécie sous différents angles.
Je crois comprendre, mais je n'en suis pas sûr.
Alors du coup, je retrousse la lèvre afin de dévoiler mes canines. Et là, plus de crocs : juste des dents de petit babtou.
J'ai un léger mouvement de recul.
Ça y est, j'ai compris.
Faut pas déconner... N'importe quel connard est capable de reconnaître un miroir sous un drap. Disons les choses comme elles sont.
Cela dit, j'aurais pu me laisser avoir, parce que je sais quelque chose que lui, visiblement, ignore... Le genre de truc qui aurait pu m'embrouiller sévère : c'est que... Ben...
Les vampires ont un reflet en fait. Ouaip.
Alors bon, je sais que de nombreuses histoires moldues dépeignent les vampires comme des êtres sans reflet, qui n'apparaissent pas sur les photographies et tout. Mais en fait si.
Ils en ont un.
L'idée de gâcher la joie d'Ayden me contrarie un peu. Je crois que je n'ai pas envie de briser ses rêves, alors qu'il a mis tant d'application à tout préparer. Ce serait un peu cruel quoi. Donc bon, je décide de ne rien dire et jouer le jeu jusqu'au bout.
De toute façon, reflet ou pas reflet, ça ne fait toujours pas de moi un vampire. Le résultat de cette petite expérience ne fera que l'induire davantage en erreur, au final. Parce que pour le moment, on en est à deux points pour le côté humain et zéro pour le côté vampire.
J'attends le moment où il va s'amuser à me regarder la dentition et le fond des yeux.
Là, on va rigoler.
Le Summerbee me pousse alors au centre de la pièce. Je me retrouve encerclé par les miroirs encore sagement dissimulés, dans un effet des plus dramatiques.
« Tu as le sens du grandiose... ça, c'est vraiment le moins qu'on puisse dire. Fais-je en croisant les bras, d'un air de défi genre « attends de voir ce qu'il en est vraiment, mon gars ». Et je ne peux que reconnaître une certaine créativité.
J'ajoute, en levant les mains à hauteur de poitrine. Mes yeux noirs accrochent ceux du jeune homme, tandis qu'un rictus apparaît au coin de ma bouche. On dirait un justicier sur le point de dévoiler la vérité de son pire ennemi au monde. Ce qu'il ne sait pas encore, c'est que dans cet épisode, c'est le méchant qui gagne.
Droit comme un i, l'allure fière, je le regarde donc lever sa baguette. Aussitôt, les draps s'envolent dans un claquement magistral.
Suspense...
Et rien.
Rien que moi au centre de la pièce et mon reflet sous tous les angles. Les bras ouverts, j'affiche une posture victorieuse et une mine un brin sournoise.
« Oho, mais quelle déception les amis ! Quelle déception...
Fais-je, un brin moqueur, avant de laisser échapper un petit rire. Je fais un tour sur moi-même dans un grand mouvement théâtral, passant le regard d'un miroir à l'autre tout en savourant le goût de la victoire.
« Le concierge vampire serait-il donc plus fourbe que prévu ?
Je me gausse parce que c'est de bonne guerre. Et jamais méchant... Et tandis qu'Ayden digère la défaite, mon regard se pose sur l'un des miroirs entreposés face à moi.
Doute...
Mes sourcils se froncent : j'ai l'impression que le reflet de celui-ci n'est pas tout à fait identique aux autres.
J'approche alors, mon attention éludant progressivement la présence du Summerbee derrière moi. C'est un peu comme s'il n'y avait plus rien autour, tout à coup. Je vais me planter en face de la glace, l'attention totalement captée par l'image renvoyée.
C'est moi, ni plus ni moins.
Et pourtant, pas tant que ça.
Je regarde mieux. Je détaille.
Ma main s'élève et passe sur ma joue, dans un geste machinal. Je n'ai pas le même teint : j'ai des couleurs. Mes yeux ont moins de cernes. C'est étrange... On dirait que je fais plus vivant, d'une certaine façon.
J'approche alors un peu le visage de la vitre, pour y voir de plus près.
Le fond de mes yeux ne brille pas. Pas de reflet bleuté, comme ont les chats dans la nuit. Juste des pupilles bien noires, c'est tout.
Inspiration, je tourne doucement la tête : je m'apprécie sous différents angles.
Je crois comprendre, mais je n'en suis pas sûr.
Alors du coup, je retrousse la lèvre afin de dévoiler mes canines. Et là, plus de crocs : juste des dents de petit babtou.
J'ai un léger mouvement de recul.
Ça y est, j'ai compris.
- InvitéInvité
Re: On prend les mêmes, et on recommence ! ft Thomas Cioban (terminé)
Jeu 8 Fév 2018 - 0:49
Si en temps normal les compliments de Thomas l'auraient fait sourire comme un enfant le soir de noël, pour l'heure la tension était tellement palpable qu'il n'y prêta pas vraiment attention.
Les draps volèrent dans un ballet majestueux. Et il fallut quelques secondes au jeune summerbee pour porter son attention sur un des nombreux miroirs.
Pourtant, il s'agissait là d'une nouvelle déception. Il fixait maintenant son reflet qui lui renvoyait son visage frustré, et celui de Thomas jubilant.
".. Je vous avoue que je m'attendais à autre chose…"
Et c'était peu de le dire. En réalité, il s'était attendu à seulement la réflexion des vêtements de Cioban, que l'on verrait flotter joyeusement à travers la glace pendant que celui se trouvant à ses côtés serait bien visible. Mais là… Ce manque d'action rendait le moment trop louche. Ça ne se passait jamais trop bien en règle générale. En clair, y avait gobelin sous cailloux.
"Nan… Y a un truc qui cloche, vous étiez trop content depuis le départ…" Déclara-t-il pour lui-même "Et là encore vous me narguez !" Annonça-t-il un peu vexé, en le pointant du doigt alors que ce dernier s'admirait tranquillement dans le miroir "Je suis sûr que vous cachez quelque chose, vous avez dû ensorceler les miroirs, ou la salle, ou autre chose... C'est pas possible autrement !"
Mais ce dernier ne l'écoutait déjà plus. Il devait être trop fier de lui et jouait les coqs devant la glace. C'était frustrant.
Ayden réfléchit à toute allure. S'il avait eu vent de ses allez-retours dans le château, il avait effectivement pu avoir le temps de le prendre à revers; sachant qu'en plus sa petite mise en scène lui avait prit plusieurs jours à mettre en place, et qu'il n'avait pas toujours pu surveiller la salle. De plus, étant le concierge, il avait accès à toutes les pièces du château, autant dire que c'était obligé qu'il ait jeté un sort dans le tas en catimini.
Il devait donc le battre sur son propre terrain, l'avoir de vitesse, par surprise, et surtout sur un sujet où ne s'y attendrait pas ! Histoire d'être certain qu'il n'y avait pas tricherie de la part de la partie adverse.
Ses petites cellules grises carburaient à toute allure pour trouver la faille chez le concierge. Le petit truc qu'il aurait pu oublier ou ne pas camoufler. Et là, l'illumination divine : les dents !
A coup sûr il n'avait pas pensé à maquiller sa dentition et il n'aurait sûrement pas le temps de le faire s'il lui tombait dessus dans la seconde.
Ne perdant d'ailleurs pas de temps, il se rua devant lui, l'empêchant de se pavaner une minute de plus devant le miroir et plaqua ses mains sur ses joues pour empêcher tout mouvement de recul, le fixant droit dans les yeux.
"Maintenant, vous n'avez aucun moyen de me la mettre à l'envers !"
D'un geste adroit, il souleva une de ses lèvres avec son pouce.
"AH AH ! Je le savais ! Des longues canines pointues !"
Il devait maintenant vérifier s'il s'agissait de vraies, ou bien simplement de quenottes limées. Pour cela, il tenta de lui faire ouvrir le bec. Il rencontra de la résistance évidemment, et un grognement inquiétant aussi. Mais il persévéra et cela finit par payer. Prenant tout de même grand soin à ne pas se faire mordre (le concierge en serait capable, après une pareille intrusion buccale), il tâta le bord de la dent. Si cette dernière avait était traficoté, cela se sentirait au toucher.
Comme prévu, ou tout du moins, comme voulu, il ne senti rien. C'était pas du chiqué ! Une vraie dentition de vampire !
Il finit par le lâcher en retirer ses mains de là. Garder trop longtemps ses doigts dans la bouche de quelqu'un, ben ça ne se faisait pas et ça pouvait porter à confusion. Mais au moins, le garçon avait retrouvé son sourire tout fier.
"Vous ne pouvez pas nier pour les dents~"
Les draps volèrent dans un ballet majestueux. Et il fallut quelques secondes au jeune summerbee pour porter son attention sur un des nombreux miroirs.
Pourtant, il s'agissait là d'une nouvelle déception. Il fixait maintenant son reflet qui lui renvoyait son visage frustré, et celui de Thomas jubilant.
".. Je vous avoue que je m'attendais à autre chose…"
Et c'était peu de le dire. En réalité, il s'était attendu à seulement la réflexion des vêtements de Cioban, que l'on verrait flotter joyeusement à travers la glace pendant que celui se trouvant à ses côtés serait bien visible. Mais là… Ce manque d'action rendait le moment trop louche. Ça ne se passait jamais trop bien en règle générale. En clair, y avait gobelin sous cailloux.
"Nan… Y a un truc qui cloche, vous étiez trop content depuis le départ…" Déclara-t-il pour lui-même "Et là encore vous me narguez !" Annonça-t-il un peu vexé, en le pointant du doigt alors que ce dernier s'admirait tranquillement dans le miroir "Je suis sûr que vous cachez quelque chose, vous avez dû ensorceler les miroirs, ou la salle, ou autre chose... C'est pas possible autrement !"
Mais ce dernier ne l'écoutait déjà plus. Il devait être trop fier de lui et jouait les coqs devant la glace. C'était frustrant.
Ayden réfléchit à toute allure. S'il avait eu vent de ses allez-retours dans le château, il avait effectivement pu avoir le temps de le prendre à revers; sachant qu'en plus sa petite mise en scène lui avait prit plusieurs jours à mettre en place, et qu'il n'avait pas toujours pu surveiller la salle. De plus, étant le concierge, il avait accès à toutes les pièces du château, autant dire que c'était obligé qu'il ait jeté un sort dans le tas en catimini.
Il devait donc le battre sur son propre terrain, l'avoir de vitesse, par surprise, et surtout sur un sujet où ne s'y attendrait pas ! Histoire d'être certain qu'il n'y avait pas tricherie de la part de la partie adverse.
Ses petites cellules grises carburaient à toute allure pour trouver la faille chez le concierge. Le petit truc qu'il aurait pu oublier ou ne pas camoufler. Et là, l'illumination divine : les dents !
A coup sûr il n'avait pas pensé à maquiller sa dentition et il n'aurait sûrement pas le temps de le faire s'il lui tombait dessus dans la seconde.
Ne perdant d'ailleurs pas de temps, il se rua devant lui, l'empêchant de se pavaner une minute de plus devant le miroir et plaqua ses mains sur ses joues pour empêcher tout mouvement de recul, le fixant droit dans les yeux.
"Maintenant, vous n'avez aucun moyen de me la mettre à l'envers !"
D'un geste adroit, il souleva une de ses lèvres avec son pouce.
"AH AH ! Je le savais ! Des longues canines pointues !"
Il devait maintenant vérifier s'il s'agissait de vraies, ou bien simplement de quenottes limées. Pour cela, il tenta de lui faire ouvrir le bec. Il rencontra de la résistance évidemment, et un grognement inquiétant aussi. Mais il persévéra et cela finit par payer. Prenant tout de même grand soin à ne pas se faire mordre (le concierge en serait capable, après une pareille intrusion buccale), il tâta le bord de la dent. Si cette dernière avait était traficoté, cela se sentirait au toucher.
Comme prévu, ou tout du moins, comme voulu, il ne senti rien. C'était pas du chiqué ! Une vraie dentition de vampire !
Il finit par le lâcher en retirer ses mains de là. Garder trop longtemps ses doigts dans la bouche de quelqu'un, ben ça ne se faisait pas et ça pouvait porter à confusion. Mais au moins, le garçon avait retrouvé son sourire tout fier.
"Vous ne pouvez pas nier pour les dents~"
- InvitéInvité
Re: On prend les mêmes, et on recommence ! ft Thomas Cioban (terminé)
Jeu 8 Fév 2018 - 12:59
Ayden apparaît soudain dans mon champ de vision, l'air plus décidé que jamais. Je le fixe, les yeux exorbités de stupeur, tandis qu'il s'en vient m'immobiliser la tête de ses mains. L'instant d'après, le voilà qui m'inspecte la dentition, comme on le ferait d'une mule au marché aux bestiaux. Mon sang ne fait qu'un tour. Je commence à fulminer, soufflant du nez comme un taureau en colère.
Ses doigts me palpent les canines et l'idée de le repousser d'un coup dans le bide me traverse l'esprit. Je prends sur moi de ne pas le faire, parce qu'il se pourrait bien que je ne contrôle pas ma force dans le processus.
J'ai l'impression qu'il s'amuse avec l'interrupteur « prédateur » en me tripotant de la sorte. Comme s'il exhumait des instincts enfouis très profondément. Un truc génétique qui me dépasserait complètement, je ne sais pas. Mais les idées qui me viennent ne sont pas jolies jolies, pour tout dire. Ça me fait presque flipper tout seul.
Le Summerbee finit tout de même par me lâcher. Je m'éloigne de plusieurs pas, un peu chancelant, avant de me passer la manche sous le menton. Il m'a foutu de la salive partout, ce con.
Sans déconner, cette relation est bizarre.
« Ne refais jamais ça.
Je lance d'un ton agressif. Mes yeux lancent des éclairs : j'ai l'impression de bouillir intérieurement. Pour me calmer, je fais donc quelques pas dans la pièce en soufflant. Je prends sur moi et range sagement toutes les vilaines pensées dans une boite à oublier sous l'escalier.
Ça va.
Je souffle encore un coup : ça va.
Me redressant avec dignité, je laisse échapper un soupir. Le genre qu'on a quand on se tranquillise à grand coup de parpaing. C'est rien qu'un jeu, je me dis.
Juste un jeu.
« Un point pour le côté vampire, alors.
Fais-je en me tournant vers lui, un rictus en coin. J'approche, la démarche menaçante, pour me planter à nouveau devant le miroir. Ma main se pose sur la glace : j'y vois toujours ce même reflet étrange.
« Où tu as trouvé ce miroir ? Je demande. Il n'est pas comme les autres.
Mes yeux noirs rivent les siens avec autorité. J'ai besoin d'une réponse maintenant.
Ses doigts me palpent les canines et l'idée de le repousser d'un coup dans le bide me traverse l'esprit. Je prends sur moi de ne pas le faire, parce qu'il se pourrait bien que je ne contrôle pas ma force dans le processus.
J'ai l'impression qu'il s'amuse avec l'interrupteur « prédateur » en me tripotant de la sorte. Comme s'il exhumait des instincts enfouis très profondément. Un truc génétique qui me dépasserait complètement, je ne sais pas. Mais les idées qui me viennent ne sont pas jolies jolies, pour tout dire. Ça me fait presque flipper tout seul.
Le Summerbee finit tout de même par me lâcher. Je m'éloigne de plusieurs pas, un peu chancelant, avant de me passer la manche sous le menton. Il m'a foutu de la salive partout, ce con.
Sans déconner, cette relation est bizarre.
« Ne refais jamais ça.
Je lance d'un ton agressif. Mes yeux lancent des éclairs : j'ai l'impression de bouillir intérieurement. Pour me calmer, je fais donc quelques pas dans la pièce en soufflant. Je prends sur moi et range sagement toutes les vilaines pensées dans une boite à oublier sous l'escalier.
Ça va.
Je souffle encore un coup : ça va.
Me redressant avec dignité, je laisse échapper un soupir. Le genre qu'on a quand on se tranquillise à grand coup de parpaing. C'est rien qu'un jeu, je me dis.
Juste un jeu.
« Un point pour le côté vampire, alors.
Fais-je en me tournant vers lui, un rictus en coin. J'approche, la démarche menaçante, pour me planter à nouveau devant le miroir. Ma main se pose sur la glace : j'y vois toujours ce même reflet étrange.
« Où tu as trouvé ce miroir ? Je demande. Il n'est pas comme les autres.
Mes yeux noirs rivent les siens avec autorité. J'ai besoin d'une réponse maintenant.
- InvitéInvité
Re: On prend les mêmes, et on recommence ! ft Thomas Cioban (terminé)
Jeu 8 Fév 2018 - 19:33
Le mouvement de recul, ainsi que le regard assassin de Thomas (en oubliant les filets de bave sur le menton) témoignaient clairement d'un mécontentement prononcé. Voire de la colère.
Il se rendait maintenant bien compte qu'il était peut-être allé un peu loin dans son action.
Mais d'un côté, il avait été vraiment frustré de ce manque de résultats ! Et ajouté à ça les moqueries du concierge, c'en était fini. Il avait agi sans réfléchir, sous l'impulsion. On pouvait dire ce qu'on voulait, mais le summerbee avait sa petite fierté mal placé, et avec son entêtement, ça formait souvent un cocktail explosif.
Pour bien appuyer le fait que ça ne lui avait pas du tout plu, Thomas lança un "Ne refais jamais ça" d'un ton sec et agressif.
Okay. Grosse boulette. On ravale vite fait sa fierté et on hoche gentiment la tête.
Y avait pas à dire, quand Cioban se mettait en colère, ça déconnait pas. Est-ce qu'il allait lui envoyer un Stupéfix dans le derrière ? Dans tous les cas, il allait le faire payer, c'était sûr.
Et puis, le voir tourner ainsi en rond comme un lion en cage ne présageait rien de bon, et n'aidait pas vraiment le jeune homme non plus. C'était quelque peu dérangeant et Ayden ne savait pas vraiment où se mettre. Au moins, ça avait eu le mérite de le faire taire, prouesse que peu de gens pouvaient se vanter d'avoir effectué.
Cioban contabilisa à nouveau les points avec un petit sourire, comme si ce qui venait de se passer n'était qu'un songe. Pourtant, il n'en était pas pour autant plus rassuré. C'était plus malaisant qu'autre chose et il ressentait toujours cette pointe de colère à son encontre.
Il le vit s'approcher à la façon d'un chat devant sa proie prise au piège. C'était peut-être bien la manière à l'ancienne qui allait l'emporter, du genre bon gros poing dans la mâchoire. Ce serait de bonne guerre après tout, mais douloureux. Le summerbee ferma fortement les yeux, attendant que parte le coup, mais rien ne vint.
Il attendit quelques secondes afin d'être sûr et finit par ouvrir un oeil, pas très serein.
…
Personne devant lui. Ça le surprit. Il tourna sa tête sur la droite pour dévisager le concierge qui se regardait à nouveau dans le miroir. Décidément… Est-ce qu'il avait un petit côté égocentrique ?
Il sut rapidement à la question du concierge que non, et Ayden se tourna pour faire face au fameux miroir qui obnubilait Thomas à un point qui semblait inquiétant.
"Hein ? Euh… Je sais pas trop, j'ai récupéré tous les miroirs que je trouvais un peu part…" Il se stoppa net, les yeux rivés sur la glace. "Wow."
Il n'y avait vraiment pas d'autres mots pour décrire ce qu'il voyait. Il se retourna rapidement afin de vérifier ses arrières, s'assurer que ce qu'il voyait ne se trouvait pas autour de lui, puis alla vérifier derrière qu'il n'y avait aucun mécanisme avant de revenir se planter aux côtés de Thomas, des étoiles dans les yeux.
"C'est génial ce truc !"
Puis il se figea sur place, un frisson d'angoisse lui parcourant l'échine. Il devait s'assurer d'un truc.
"… Vous le voyez, vous aussi ?"
Il se rendait maintenant bien compte qu'il était peut-être allé un peu loin dans son action.
Mais d'un côté, il avait été vraiment frustré de ce manque de résultats ! Et ajouté à ça les moqueries du concierge, c'en était fini. Il avait agi sans réfléchir, sous l'impulsion. On pouvait dire ce qu'on voulait, mais le summerbee avait sa petite fierté mal placé, et avec son entêtement, ça formait souvent un cocktail explosif.
Pour bien appuyer le fait que ça ne lui avait pas du tout plu, Thomas lança un "Ne refais jamais ça" d'un ton sec et agressif.
Okay. Grosse boulette. On ravale vite fait sa fierté et on hoche gentiment la tête.
Y avait pas à dire, quand Cioban se mettait en colère, ça déconnait pas. Est-ce qu'il allait lui envoyer un Stupéfix dans le derrière ? Dans tous les cas, il allait le faire payer, c'était sûr.
Et puis, le voir tourner ainsi en rond comme un lion en cage ne présageait rien de bon, et n'aidait pas vraiment le jeune homme non plus. C'était quelque peu dérangeant et Ayden ne savait pas vraiment où se mettre. Au moins, ça avait eu le mérite de le faire taire, prouesse que peu de gens pouvaient se vanter d'avoir effectué.
Cioban contabilisa à nouveau les points avec un petit sourire, comme si ce qui venait de se passer n'était qu'un songe. Pourtant, il n'en était pas pour autant plus rassuré. C'était plus malaisant qu'autre chose et il ressentait toujours cette pointe de colère à son encontre.
Il le vit s'approcher à la façon d'un chat devant sa proie prise au piège. C'était peut-être bien la manière à l'ancienne qui allait l'emporter, du genre bon gros poing dans la mâchoire. Ce serait de bonne guerre après tout, mais douloureux. Le summerbee ferma fortement les yeux, attendant que parte le coup, mais rien ne vint.
Il attendit quelques secondes afin d'être sûr et finit par ouvrir un oeil, pas très serein.
…
Personne devant lui. Ça le surprit. Il tourna sa tête sur la droite pour dévisager le concierge qui se regardait à nouveau dans le miroir. Décidément… Est-ce qu'il avait un petit côté égocentrique ?
Il sut rapidement à la question du concierge que non, et Ayden se tourna pour faire face au fameux miroir qui obnubilait Thomas à un point qui semblait inquiétant.
"Hein ? Euh… Je sais pas trop, j'ai récupéré tous les miroirs que je trouvais un peu part…" Il se stoppa net, les yeux rivés sur la glace. "Wow."
Il n'y avait vraiment pas d'autres mots pour décrire ce qu'il voyait. Il se retourna rapidement afin de vérifier ses arrières, s'assurer que ce qu'il voyait ne se trouvait pas autour de lui, puis alla vérifier derrière qu'il n'y avait aucun mécanisme avant de revenir se planter aux côtés de Thomas, des étoiles dans les yeux.
"C'est génial ce truc !"
Puis il se figea sur place, un frisson d'angoisse lui parcourant l'échine. Il devait s'assurer d'un truc.
"… Vous le voyez, vous aussi ?"
- HRP:
Ayden avec l'interrupteur "prédateur" de Thomas :
- InvitéInvité
Re: On prend les mêmes, et on recommence ! ft Thomas Cioban (terminé)
Jeu 8 Fév 2018 - 22:16
Le jeune homme commence à me répondre, tout en se tournant en direction de la vitre. Visiblement, il n'avait pas prêté attention à la particularité de celui-ci... Mais au moment de le regarder, il réalise à son tour que quelque chose cloche.
« Ah ! Je savais bien que j'étais pas fou...
Fais-je d'un ton triomphant, après son exclamation surprise. Mes yeux passent du miroir à Ayden, occupé à inspecter la pièce en quête d'on ne sait quoi. Je commence alors à avoir un doute... Et quand il me demande si je « le vois aussi », je comprends que le truc en jeu est peut-être plus complexe que ce que je pensais avoir compris. Mes sourcils se froncent légèrement de confusion.
« Je vois... Je ne sais pas. Je me vois moi, quoi, mais genre...
Je passe une main dans mes cheveux, l'air un peu paumé.
« Qu'est-ce que tu vois toi ? Ce n'est pas juste un reflet normal, on est d'accord ?
Fais-je en approchant un peu de lui, l'air à demi fasciné par le phénomène. Toute la contrariété précédente semble avoir été balayée par l'objet magique en face de nous. Comme quoi, il suffit de pas grand chose... Ou bien c'est juste que je l'apprécie assez pour passer sur ses maladresses congénitales.
Peu importe.
Faisant volte face, j'approche jusqu'au pied de l'objet et commence à l'inspecter attentivement. Bien vite, je remarque des inscriptions le long de la bordure supérieure, en lettres gothiques.
« Viens voir, il y a quelque chose d'écrit.
J'invite le Summerbee à approcher d'un geste de la main. On dirait l'équipe à Scoubidou, à ce stade. Sans la crédibilité : c'est dire. A mi voix, j'entreprends donc de lire l'inscription.
« Erised stra ehru oyt ube cafru oyt on wohsi...
Mon nez se fronce dans un genre de grimace censé traduire mon incompréhension.
« Qu'est-ce que ça veut dire...
M'éloignant d'un pas ou deux, je commence à me creuser les méninges en quête de la solution. C'est con, mais j'aimerais vraiment comprendre ce qu'il en est.
« Ah ! Je savais bien que j'étais pas fou...
Fais-je d'un ton triomphant, après son exclamation surprise. Mes yeux passent du miroir à Ayden, occupé à inspecter la pièce en quête d'on ne sait quoi. Je commence alors à avoir un doute... Et quand il me demande si je « le vois aussi », je comprends que le truc en jeu est peut-être plus complexe que ce que je pensais avoir compris. Mes sourcils se froncent légèrement de confusion.
« Je vois... Je ne sais pas. Je me vois moi, quoi, mais genre...
Je passe une main dans mes cheveux, l'air un peu paumé.
« Qu'est-ce que tu vois toi ? Ce n'est pas juste un reflet normal, on est d'accord ?
Fais-je en approchant un peu de lui, l'air à demi fasciné par le phénomène. Toute la contrariété précédente semble avoir été balayée par l'objet magique en face de nous. Comme quoi, il suffit de pas grand chose... Ou bien c'est juste que je l'apprécie assez pour passer sur ses maladresses congénitales.
Peu importe.
Faisant volte face, j'approche jusqu'au pied de l'objet et commence à l'inspecter attentivement. Bien vite, je remarque des inscriptions le long de la bordure supérieure, en lettres gothiques.
« Viens voir, il y a quelque chose d'écrit.
J'invite le Summerbee à approcher d'un geste de la main. On dirait l'équipe à Scoubidou, à ce stade. Sans la crédibilité : c'est dire. A mi voix, j'entreprends donc de lire l'inscription.
« Erised stra ehru oyt ube cafru oyt on wohsi...
Mon nez se fronce dans un genre de grimace censé traduire mon incompréhension.
« Qu'est-ce que ça veut dire...
M'éloignant d'un pas ou deux, je commence à me creuser les méninges en quête de la solution. C'est con, mais j'aimerais vraiment comprendre ce qu'il en est.
- InvitéInvité
Re: On prend les mêmes, et on recommence ! ft Thomas Cioban (terminé)
Jeu 8 Fév 2018 - 23:06
PFIOU ! Le summerbee poussa le plus gros soupir de soulagement de sa vie. Par Merlin le coup de chaud/froid qu'il venait d'avoir ! Pendant un instant il pensait que Thomas avait pu entrapercevoir un iota de ce qu'il avait devant les yeux. Il appréciait beaucoup le concierge mais il ne se sentait pas le courage ni l'envie qu'il demande ce que signifiait ce qu'il y avait à travers le reflet, et de l'instant confession qui aurait dû suivre après.
Il en aurait certainement ri. Peut-être même qu'Ayden aurait essuyé des petites pics moqueuses à ce propos, et ça l'aurait suivit. Ça, le garçon ne l'aurait pas supporté. Il avait beau être du genre impossible à toucher ou énerver, il y avait bien un ou deux sujets sensibles; le reflet qu'il avait devant les yeux en faisait justement partie.
Sauf que ce qu'il n'avait pas prévu, c'était que Cioban lui demande ce qu'il voyait. Aïe. Gros problème ! Alerte rouge ! Quittez le navire !
Il était clair qu'il n'allait sûrement pas dire au concierge qu'il se voyait lui, un peu plus vieux, juste au-dessous d'une enseigne de botanique portant son nom. En fait, ce truc montrait carrément ce qu'il voudrait être plus tard : un botaniste. Il aimait les plantes, les fleurs, la nature; et il souhaitait vraiment pouvoir faire carrière dans le domaine. Mais avec cette passion et son gabarit, il avait déjà dû essuyer des moqueries plus ou moins méchantes, et c'est ce qui avait poussé le jeune homme à ne jamais révéler ses aspirations futures, un peu comme pour se protéger lui et ce qui lui tenait à cœur. C'était peut-être idiot et enfantin de sa part, mais c'était le seul moyen qu'il avait trouvé pour rester un minimum crédible en tant que "bonhomme".
C'est pour cela qu'il tenta de baragouiner une semi-vérité sur ce qu'il apercevait.
"Je vois... Je ne sais pas. Je me vois moi, mais genre... Plus vieux. Et… y a des trucs autour …?" Puis il enchaîna rapidement sur la perche tendue par Cioban "Mais c'est clair que c'est pas un miroir ça !"
Fort heureusement, Thomas ne sembla pas s'en apercevoir et l'invita même à le rejoindre pour partager sa petite découverte : des écritures dans un coin du tableau.
Même après lecture de ce qui semblait être une phrase, les deux compères semblaient aussi peu avancés l'un que l'autre.
Le jeune summerbee prit une pose digne du penseur de Rodin, songeur.
"C'est peut-être à l'envers ? Desire arts urhe tyo ebu urfac tyo no ishow ?… On dirait du japonais tiens."
Mais même avec cette tentative, ça ne semblait pas vraiment être la solution, il essaya ensuite la phrase dans l'autre sens sans plus de résultats.
Voyons voir… Ils voyaient tous les deux des choses différentes, mais ils se voyaient quand même. Il devait en savoir un peu plus sur ce qu'apercevait son complice, et avec un peu de chance il trouverait sûrement une similitude qui le conduirait à la clé de l'énigme !
"Vous avez dit que vous vous voyez vous, mais tout à fait. C'est-à-dire ?"
Il en aurait certainement ri. Peut-être même qu'Ayden aurait essuyé des petites pics moqueuses à ce propos, et ça l'aurait suivit. Ça, le garçon ne l'aurait pas supporté. Il avait beau être du genre impossible à toucher ou énerver, il y avait bien un ou deux sujets sensibles; le reflet qu'il avait devant les yeux en faisait justement partie.
Sauf que ce qu'il n'avait pas prévu, c'était que Cioban lui demande ce qu'il voyait. Aïe. Gros problème ! Alerte rouge ! Quittez le navire !
Il était clair qu'il n'allait sûrement pas dire au concierge qu'il se voyait lui, un peu plus vieux, juste au-dessous d'une enseigne de botanique portant son nom. En fait, ce truc montrait carrément ce qu'il voudrait être plus tard : un botaniste. Il aimait les plantes, les fleurs, la nature; et il souhaitait vraiment pouvoir faire carrière dans le domaine. Mais avec cette passion et son gabarit, il avait déjà dû essuyer des moqueries plus ou moins méchantes, et c'est ce qui avait poussé le jeune homme à ne jamais révéler ses aspirations futures, un peu comme pour se protéger lui et ce qui lui tenait à cœur. C'était peut-être idiot et enfantin de sa part, mais c'était le seul moyen qu'il avait trouvé pour rester un minimum crédible en tant que "bonhomme".
C'est pour cela qu'il tenta de baragouiner une semi-vérité sur ce qu'il apercevait.
"Je vois... Je ne sais pas. Je me vois moi, mais genre... Plus vieux. Et… y a des trucs autour …?" Puis il enchaîna rapidement sur la perche tendue par Cioban "Mais c'est clair que c'est pas un miroir ça !"
Fort heureusement, Thomas ne sembla pas s'en apercevoir et l'invita même à le rejoindre pour partager sa petite découverte : des écritures dans un coin du tableau.
Même après lecture de ce qui semblait être une phrase, les deux compères semblaient aussi peu avancés l'un que l'autre.
Le jeune summerbee prit une pose digne du penseur de Rodin, songeur.
"C'est peut-être à l'envers ? Desire arts urhe tyo ebu urfac tyo no ishow ?… On dirait du japonais tiens."
Mais même avec cette tentative, ça ne semblait pas vraiment être la solution, il essaya ensuite la phrase dans l'autre sens sans plus de résultats.
Voyons voir… Ils voyaient tous les deux des choses différentes, mais ils se voyaient quand même. Il devait en savoir un peu plus sur ce qu'apercevait son complice, et avec un peu de chance il trouverait sûrement une similitude qui le conduirait à la clé de l'énigme !
"Vous avez dit que vous vous voyez vous, mais tout à fait. C'est-à-dire ?"
- InvitéInvité
Re: On prend les mêmes, et on recommence ! ft Thomas Cioban (terminé)
Ven 9 Fév 2018 - 16:35
Le Summerbee reste assez vague sur ce qu'il voit dans le miroir... A croire que ça le gêne : il suffit de regarder sa mine hésitante. Cela dit, je comprends bien qu'il ne s'agit pas de la même chose que moi. A croire que cet objet adapte son reflet à la personne qui regarde. C'est même certain.
Ouais... Le scénario classique de l'objet enchanté, finalement.
Cogitant toujours, mon partenaire d'investigation émet une hypothèse pas bête du tout : l'inscription pourrait avoir été écrite à l'envers. C'est bien d'un miroir dont on parle, après tout... Ça ferait carrément sens. Y'a bien Léonard de Vinci qui faisait ça dans ses carnets, il me semble. Sauf que même retourné, le truc ne ressemble à rien.
Ayden m'interroge alors de nouveau sur ce que j'ai vu dans la glace. Je fronce le nez en réponse : comment dire ?
« Nan mais genre, euh...
Je commence à comprendre le sens caché derrière cette tronche qu'il a tiré tout à l'heure. Ce que je vois, c'est assez personnel. C'est genre... Une sorte de fantasme un peu inatteignable et très intime. Je ne sais pas comment dire...
D'apercevoir ce reflet dans le miroir, c'est comme mettre à portée de main la solution à tous mes problèmes : ne plus être un semi vampire. Tout le reste deviendrait accessible alors : la vie de famille, l'intégration en société. Tout ce que je m'interdis, tout ce dont on me prive depuis l'enfance.
C'est genre...
Mon désir le plus fort.
« Oh putain ! Je m'exclame tout à coup, le visage semblant touché par quelque grâce divine. Le premier mot à l'envers c'est « desire ».
J'approche à nouveau du miroir et lance mon regard sur les lettrines avec avidité.
« Mais c'est ça, c'est bien écrit à l'envers ! Mais genre... Il faut bien tout lire à l'envers. Regarde... C'est juste que les lettres ne sont pas toutes collées aux bons mots.
Je tire le jeune homme par le bras pour l'amener à côté de moi, afin qu'il puisse en juger par lui-même.
« Regarde... Regarde : I show not your face but your heart's desire. Ça montre ce qu'on désire le plus !
Fais-je, triomphant, en lui adressant un coup de poing léger sur l'épaule.
« Boum ! Qu'est-ce que tu dis de ça ? Sherlock Holmes, mon gars !
Je laisse échapper un rire de satisfaction, fier d'avoir résolu le mystère.
Ouais... Le scénario classique de l'objet enchanté, finalement.
Cogitant toujours, mon partenaire d'investigation émet une hypothèse pas bête du tout : l'inscription pourrait avoir été écrite à l'envers. C'est bien d'un miroir dont on parle, après tout... Ça ferait carrément sens. Y'a bien Léonard de Vinci qui faisait ça dans ses carnets, il me semble. Sauf que même retourné, le truc ne ressemble à rien.
Ayden m'interroge alors de nouveau sur ce que j'ai vu dans la glace. Je fronce le nez en réponse : comment dire ?
« Nan mais genre, euh...
Je commence à comprendre le sens caché derrière cette tronche qu'il a tiré tout à l'heure. Ce que je vois, c'est assez personnel. C'est genre... Une sorte de fantasme un peu inatteignable et très intime. Je ne sais pas comment dire...
D'apercevoir ce reflet dans le miroir, c'est comme mettre à portée de main la solution à tous mes problèmes : ne plus être un semi vampire. Tout le reste deviendrait accessible alors : la vie de famille, l'intégration en société. Tout ce que je m'interdis, tout ce dont on me prive depuis l'enfance.
C'est genre...
Mon désir le plus fort.
« Oh putain ! Je m'exclame tout à coup, le visage semblant touché par quelque grâce divine. Le premier mot à l'envers c'est « desire ».
J'approche à nouveau du miroir et lance mon regard sur les lettrines avec avidité.
« Mais c'est ça, c'est bien écrit à l'envers ! Mais genre... Il faut bien tout lire à l'envers. Regarde... C'est juste que les lettres ne sont pas toutes collées aux bons mots.
Je tire le jeune homme par le bras pour l'amener à côté de moi, afin qu'il puisse en juger par lui-même.
« Regarde... Regarde : I show not your face but your heart's desire. Ça montre ce qu'on désire le plus !
Fais-je, triomphant, en lui adressant un coup de poing léger sur l'épaule.
« Boum ! Qu'est-ce que tu dis de ça ? Sherlock Holmes, mon gars !
Je laisse échapper un rire de satisfaction, fier d'avoir résolu le mystère.
- InvitéInvité
Re: On prend les mêmes, et on recommence ! ft Thomas Cioban (terminé)
Ven 9 Fév 2018 - 18:16
C'était au tour de Thomas de jouer les cachotiers. Lui aussi n'avait pas l'air très enclin à décrire ce qui se trouvait devant le reflet de son miroir. A croire que ce devait être tout aussi sensible que pour lui, ou juste inavouable. Ayden se demandait bien ce que cela pouvait être, parce qu'il avait du mal à s'imaginer Cioban se voir au milieu des plantes. Qu'est-ce qui pouvait bien être un sujet honteux chez lui d'ailleurs ? Cet homme semblait tellement passer au-dessus de tout, comme si rien ne l'affectait; hormis peut-être les doigts dans la bouche mais il préférait ne pas imaginer pareil reflet, ni même aborder à nouveau la chose.
Pendant que le garçon tentait vainement de se sortir cette idée du crâne, l'exclamation soudaine du concierge le fit sursauter. On n'avait pas idée de sortir les gens de leurs rêveries ainsi, sauvage !
Mais bon, il semblait avoir une petite idée sur la clé de l'énigme. Et vu les idées infructueuses et peu nombreuses du garçon, il n'allait certainement pas cracher dessus.
"Desire". C'était bien le premier mot oui, il s'en était rendu compte vu qu'il l'avait dit tout haut mais puisque le reste ne faisait aucun sens, il en avait conclu à une coïncidence fortuite.
Pourtant Thomas creusa un peu plus sa réflexion d'avant et il marqua un point intéressant. Lui qui s'était contenté de lire bêtement, le concierge réussit à donner un sens à ce qu'il venait de faire.
Ils étaient donc tout proches du dénouement !
L'excitation de la découverte revenant au galot, Cioban ramena Ayden à côté de lui afin de démontrer sa trouvaille : I show not your face but your heart's desire.
Mais bien sûr ! Ça faisait tellement sens maintenant ! Comment n'avait-il pas tilté plus tôt ! Qu'est-ce qu'il pouvait être lent parfois..
De son côté, le concierge ne retient pas son élan de fierté et de contentement, lui envoyant au passage un petit coup amical sur l'épaule. De plus, ses propos firent rire Ayden. On dirait un gosse à le voir agir ainsi. Oui oui, c'est lui qui dit ça. Mais il était clair qu'il préférait le voir comme ça plutôt que limite meurtrier comme tout à l'heure.
Néanmoins, une petite pensée impromptu vint se frayer un passage dans sa caboche. Alors comme ça ce que le cœur de Thomas désirait le plus, c'était lui-même. Bizarre mais intéressent.
"Du coup, ça veut dire que vous avez un petit côté égocentrique et narcissique."
Il le regardait à présent avec un large sourire amusé qui en disait long sur ses pensées, tout en haussant les sourcils.
"Je comprends maintenant pourquoi vous vouliez pas m'en dire plus ! C'est votre truc de vous désirer comme ça ? Vous n'êtes pas obligé de répondre si ça vous met mal à l'aise, chacun à ses petits secrets~" ajoute-t-il plein de sous-entendus, persuadé d'avoir posé le doigt sur la révélation du siècle.
Pendant que le garçon tentait vainement de se sortir cette idée du crâne, l'exclamation soudaine du concierge le fit sursauter. On n'avait pas idée de sortir les gens de leurs rêveries ainsi, sauvage !
Mais bon, il semblait avoir une petite idée sur la clé de l'énigme. Et vu les idées infructueuses et peu nombreuses du garçon, il n'allait certainement pas cracher dessus.
"Desire". C'était bien le premier mot oui, il s'en était rendu compte vu qu'il l'avait dit tout haut mais puisque le reste ne faisait aucun sens, il en avait conclu à une coïncidence fortuite.
Pourtant Thomas creusa un peu plus sa réflexion d'avant et il marqua un point intéressant. Lui qui s'était contenté de lire bêtement, le concierge réussit à donner un sens à ce qu'il venait de faire.
Ils étaient donc tout proches du dénouement !
L'excitation de la découverte revenant au galot, Cioban ramena Ayden à côté de lui afin de démontrer sa trouvaille : I show not your face but your heart's desire.
Mais bien sûr ! Ça faisait tellement sens maintenant ! Comment n'avait-il pas tilté plus tôt ! Qu'est-ce qu'il pouvait être lent parfois..
De son côté, le concierge ne retient pas son élan de fierté et de contentement, lui envoyant au passage un petit coup amical sur l'épaule. De plus, ses propos firent rire Ayden. On dirait un gosse à le voir agir ainsi. Oui oui, c'est lui qui dit ça. Mais il était clair qu'il préférait le voir comme ça plutôt que limite meurtrier comme tout à l'heure.
Néanmoins, une petite pensée impromptu vint se frayer un passage dans sa caboche. Alors comme ça ce que le cœur de Thomas désirait le plus, c'était lui-même. Bizarre mais intéressent.
"Du coup, ça veut dire que vous avez un petit côté égocentrique et narcissique."
Il le regardait à présent avec un large sourire amusé qui en disait long sur ses pensées, tout en haussant les sourcils.
"Je comprends maintenant pourquoi vous vouliez pas m'en dire plus ! C'est votre truc de vous désirer comme ça ? Vous n'êtes pas obligé de répondre si ça vous met mal à l'aise, chacun à ses petits secrets~" ajoute-t-il plein de sous-entendus, persuadé d'avoir posé le doigt sur la révélation du siècle.
- InvitéInvité
Re: On prend les mêmes, et on recommence ! ft Thomas Cioban (terminé)
Ven 9 Fév 2018 - 18:43
J'arrête de me pavaner, tandis qu'Ayden s'amuse encore à spéculer sur le reflet de ce curieux miroir des désirs. Il faut dire qu'avec ce que je lui ai donné comme matière... Le minimum syndical et encore. Personne ne serait en mesure de deviner, à moins de très bien me connaître.
Lui, au moins, aura eu la présence d'esprit d'édulcorer son aveu d'un élément ou deux, tout en restant vague... Pas de quoi le provoquer en retour, en somme.
C'est donc le visage teinté d'une expression vaguement rogue et d'un sourire en coin que je réplique.
« Égocentrique, peut-être. Mais au moins pour la branlette, je trouve mon compte.
J’assortis la phrase d'un geste évocateur du poignet, avant d'éclater d'un rire un peu gras, il faut bien le dire... La surenchère, c'est souvent la meilleure des répliques.
« Mais non, je ne me vois pas juste... Tout seul. Fais-je, retrouvant mon sérieux. Il y a d'autres trucs. C'est juste que... Je sais pas, c'est intime un peu.
J'approche, les yeux rivés sur la surface vitrée. La vision que ce miroir m'inspire est très curieuse. Je pourrais certainement passer des heures à m'y regarder en imaginant une autre vie. Peut-être même me perdre un peu dans le processus, qui sait... Et j'en viens à me dire qu'on n'est probablement pas fait pour contempler ses propres rêves de trop près, dans le fond.
« Toi non plus, tu n'es pas tellement à l'aise de me dire ce que tu vois là dedans, je te ferais remarquer. Alors ne fais pas trop le malin.
J'ajoute. Pour le coup, mon intonation est normale : pas de moquerie, pas d'excès d'orgueil. Je parle juste à la personne : celle à même de comprendre que certaines choses sont délicates, dans la vie. On a tous nos petits secrets, non ? Des rêves qui traduisent nos failles les plus profondes... Ouais. Quelque chose comme ça.
Alors bon...
Et c'est ce moment là que choisi la salle pour inverser la gravité.
C'est amusant, tout de même... On dirait presque qu'une force invisible s'amuse à casser toute tentative de retour au calme, avec des conversations sérieuses de personne à personne... Un peu comme c'est censé se passer la plupart du temps dans la vie, finalement.
Mais non. Ayden et moi sommes condamnés à n'avoir aucun répit.
Dommage, hein ?
Lui, au moins, aura eu la présence d'esprit d'édulcorer son aveu d'un élément ou deux, tout en restant vague... Pas de quoi le provoquer en retour, en somme.
C'est donc le visage teinté d'une expression vaguement rogue et d'un sourire en coin que je réplique.
« Égocentrique, peut-être. Mais au moins pour la branlette, je trouve mon compte.
J’assortis la phrase d'un geste évocateur du poignet, avant d'éclater d'un rire un peu gras, il faut bien le dire... La surenchère, c'est souvent la meilleure des répliques.
« Mais non, je ne me vois pas juste... Tout seul. Fais-je, retrouvant mon sérieux. Il y a d'autres trucs. C'est juste que... Je sais pas, c'est intime un peu.
J'approche, les yeux rivés sur la surface vitrée. La vision que ce miroir m'inspire est très curieuse. Je pourrais certainement passer des heures à m'y regarder en imaginant une autre vie. Peut-être même me perdre un peu dans le processus, qui sait... Et j'en viens à me dire qu'on n'est probablement pas fait pour contempler ses propres rêves de trop près, dans le fond.
« Toi non plus, tu n'es pas tellement à l'aise de me dire ce que tu vois là dedans, je te ferais remarquer. Alors ne fais pas trop le malin.
J'ajoute. Pour le coup, mon intonation est normale : pas de moquerie, pas d'excès d'orgueil. Je parle juste à la personne : celle à même de comprendre que certaines choses sont délicates, dans la vie. On a tous nos petits secrets, non ? Des rêves qui traduisent nos failles les plus profondes... Ouais. Quelque chose comme ça.
Alors bon...
Et c'est ce moment là que choisi la salle pour inverser la gravité.
C'est amusant, tout de même... On dirait presque qu'une force invisible s'amuse à casser toute tentative de retour au calme, avec des conversations sérieuses de personne à personne... Un peu comme c'est censé se passer la plupart du temps dans la vie, finalement.
Mais non. Ayden et moi sommes condamnés à n'avoir aucun répit.
Dommage, hein ?
- InvitéInvité
Re: On prend les mêmes, et on recommence ! ft Thomas Cioban (terminé)
Sam 10 Fév 2018 - 10:58
Ayden souffla du nez, ricanant bêtement à la réplique du concierge. Décidément, cet homme avait réponse à tout et une répartie à toute épreuve ! Il aimait bien ça chez lui, parce que ça pouvait toujours aller plus loin, parce qu'il ne se braquait pas à la moindre remarque (ou presque). Bref, ce type était cool.
Malheureusement, le moment rigolade fut de courte durée, Thomas expliquant plus sérieusement et avec plus ou moins de détails de quoi il retournait. Il comprenait le côté intime. Enfin, intime n'était pas vraiment le mot pour sa propre situation. Disons plutôt gênant alors, ou honteux. Mais dans tout les cas, il comprenait. Certaines choses n'étaient pas bonnes à être dites de par leurs natures, ou leurs conséquences.
Cioban renchérit à nouveau en insistant bien sur le fait qu'il avait remarqué son hésitation et son manque d'entrain à révéler ce qu'il voyait à travers la glace. Shit. Il l'avait percé à jour. En même temps, il savait bien qu'il était un piètre menteur mais il avait tout de même tenté le coup avec une vérité incomplète. A croire que ça ne servait à rien non plus.
Néanmoins, le fait d'être découvert si facilement le renfrogna malgré tout. Ce n'était pas sa faute si ce miroir lui montrait ses désirs les plus inavouables. En temps normal, il n'aurait eut aucune difficulté à raconter tout ce qu'il aurait pu apercevoir, il n'était pas spécialement pudique et assumait la plupart de ces sentiments ou hobbies… mais pas ça. C'était THE sujet tabou et inconnu pour 90% de son entourage. Pourtant, il voulait faire partager sa passion, en parler sans arrières pensées. Mais le temps lui avait apprit qu'il fallait garder cette partie là de lui cachée dans un coin.
Il savait qu'à son âge, plus personne ne lui ferait de remarques, mais il ne pouvait s'en empêcher, c'était devenu comme une habitude. Une mauvaise habitude.
"C'est pas que je ne veux pas. Enfin, si. Mais.. Disons plutôt que j'ai la trouill… EH ?! WOAH !!"
Le jeune summerbee n'eut pas le temps de terminer sa phrase, interrompu par les lois de la physique. Ou plutôt, l'absence de lois justement. En effet, la salle gravitationnelle (qui portait très bien son nom dans l'instant présent), décida de jouer les farceuses en inversant la gravité. LOL, qu'est-ce qu'on se marre.
Il n'avait peut-être pas eut la meilleure idée en prenant cette salle pour son expérience numéro 2 après tout. Mais pendant tout le temps qu'il l'avait utilisé pour déplacer les miroirs dans cette salle, il n'avait jamais eut de problèmes. Alors pourquoi maintenant ? Pourquoi ?? Le karma, à coup sûr.
Se sentant un peu comme un poisson hors de son bocal au fur et à mesure que son corps s'éloignait du sol, Ayden tenta de s'accrocher au premier truc qui lui passait sous le nez, histoire d'avoir un repère. Les objets parsemant la pièce étant un peu loin à bout de bras, ce fut à la jambe de Thomas qu'il s'agrippa avec fermeté, tel un bébé koala.
"Oh bordel… Je me sens pas bien…"
Avoir la tête à l'envers comme ça n'enchantait pas son cerveaux qui ne savait plus où donner de la tête, ni ses boyaux qui promettaient de se venger à la première occasion.
En tout cas une chose était sûre, ça n'avait strictement rien à voir avec le vol de balais !
Malheureusement, le moment rigolade fut de courte durée, Thomas expliquant plus sérieusement et avec plus ou moins de détails de quoi il retournait. Il comprenait le côté intime. Enfin, intime n'était pas vraiment le mot pour sa propre situation. Disons plutôt gênant alors, ou honteux. Mais dans tout les cas, il comprenait. Certaines choses n'étaient pas bonnes à être dites de par leurs natures, ou leurs conséquences.
Cioban renchérit à nouveau en insistant bien sur le fait qu'il avait remarqué son hésitation et son manque d'entrain à révéler ce qu'il voyait à travers la glace. Shit. Il l'avait percé à jour. En même temps, il savait bien qu'il était un piètre menteur mais il avait tout de même tenté le coup avec une vérité incomplète. A croire que ça ne servait à rien non plus.
Néanmoins, le fait d'être découvert si facilement le renfrogna malgré tout. Ce n'était pas sa faute si ce miroir lui montrait ses désirs les plus inavouables. En temps normal, il n'aurait eut aucune difficulté à raconter tout ce qu'il aurait pu apercevoir, il n'était pas spécialement pudique et assumait la plupart de ces sentiments ou hobbies… mais pas ça. C'était THE sujet tabou et inconnu pour 90% de son entourage. Pourtant, il voulait faire partager sa passion, en parler sans arrières pensées. Mais le temps lui avait apprit qu'il fallait garder cette partie là de lui cachée dans un coin.
Il savait qu'à son âge, plus personne ne lui ferait de remarques, mais il ne pouvait s'en empêcher, c'était devenu comme une habitude. Une mauvaise habitude.
"C'est pas que je ne veux pas. Enfin, si. Mais.. Disons plutôt que j'ai la trouill… EH ?! WOAH !!"
Le jeune summerbee n'eut pas le temps de terminer sa phrase, interrompu par les lois de la physique. Ou plutôt, l'absence de lois justement. En effet, la salle gravitationnelle (qui portait très bien son nom dans l'instant présent), décida de jouer les farceuses en inversant la gravité. LOL, qu'est-ce qu'on se marre.
Il n'avait peut-être pas eut la meilleure idée en prenant cette salle pour son expérience numéro 2 après tout. Mais pendant tout le temps qu'il l'avait utilisé pour déplacer les miroirs dans cette salle, il n'avait jamais eut de problèmes. Alors pourquoi maintenant ? Pourquoi ?? Le karma, à coup sûr.
Se sentant un peu comme un poisson hors de son bocal au fur et à mesure que son corps s'éloignait du sol, Ayden tenta de s'accrocher au premier truc qui lui passait sous le nez, histoire d'avoir un repère. Les objets parsemant la pièce étant un peu loin à bout de bras, ce fut à la jambe de Thomas qu'il s'agrippa avec fermeté, tel un bébé koala.
"Oh bordel… Je me sens pas bien…"
Avoir la tête à l'envers comme ça n'enchantait pas son cerveaux qui ne savait plus où donner de la tête, ni ses boyaux qui promettaient de se venger à la première occasion.
En tout cas une chose était sûre, ça n'avait strictement rien à voir avec le vol de balais !
- InvitéInvité
Re: On prend les mêmes, et on recommence ! ft Thomas Cioban (terminé)
Sam 10 Fév 2018 - 21:21
Il semblerait que nous étions sur le point d'avoir une conversation sérieuse, pour une fois... Mais la salle gravitationnelle en avait décidé autrement. Je dois bien admettre qu'il me fallu plusieurs secondes pour réaliser ce qui était en train de se passer.
Typiquement, aucun de nous deux ne touchait plus terre. Dans le même temps, j'avais l'impression d'avoir totalement perdu mes repères, ne sachant plus distinguer le haut du bas. Nous n'étions pas pour autant en train de tomber : c'était très étrange. Je crois qu'il s'agissait plutôt d'un genre d'état d'apesanteur.
Quelque chose comme ça.
Ayden, visiblement désorienté par ce chamboulement des repères, s'empresse de s'agripper à ma jambe. Je lui lance un regard à moitié décontenancé, ne sachant pas s'il me faut le repousser ou le laisser faire. Parce que bon... Le geste a beau être un peu bizarre, voire franchement inconvenant, il me fait peine à voir... Son teint doit être aussi pâle que le mien.
Voire pire : c'est dire.
« Je te préviens que si tu vomis, je te tue.
Fais-je d'un ton qui se veut menaçant. Cela dit, je dois bien admettre n'être pas tout à fait à mon aise non plus. La perte des repères a quelque chose de totalement contre intuitif, même si je n'en suis pas réduit au point de tourner de l’œil comme le Summerbee.
L'habitude de l'ivresse, sans doute... J'ai la tête qui tourne globalement souvent, quand on dresse le bilan... Avec tout ce que je me mets. C'est amusant, je n'aurais jamais imaginé que mon penchant pour la boisson me doterait, un jour, de résistances particulières. Comme quoi, ça valait le coup, finalement.
Ouaip... Arrête de digresser, Cioban.
« Oh oh...
Fais-je, avec cette intonation typique du type qui voit une catastrophe venir. En effet, les miroirs commençaient à se décoller du sol les uns après les autres. On les voyait se balader autour de nous, comme des fantômes plats et menaçants... Si tant est que cette combinaison d'adjectif existe.
La multiplication des reflets en mouvement venait encore ajouter une couche au sentiment d'égarement que nous ressentions déjà. J'avais l'impression d'évoluer dans un plan non euclidien de la réalité, à ce stade. Ça commençait sérieusement à me coller des maux de tête.
« Oh, merde... Alerte rouge Ayden !
Je m'exclame. En effet, le fameux miroir magique se dirigeait dangereusement en direction de l'angle d'un autre miroir. Le choc risquait de les briser et alors là... Les problèmes deviendraient inévitables.
J'ai beau ignorer la valeur marchande d'un tel miroir, il n'y a pas besoin d'être un expert pour supposer que cela représente plus qu'un bras et la peau de nos couilles réunies. Il est donc strictement inenvisageable qu'un tel scénario se produise, donc...
« Désolé mec...
Sans réfléchir davantage, j'attrape le jeune homme par le col, le tire de toutes les forces dont ma condition de semi vampire dispose et le lance littéralement en direction du miroir.
Il n'y a pas le choix : il faut qu'il l'intercepte avant l'impact.
D'ici à ce que j'attrape ma baguette magique...
Typiquement, aucun de nous deux ne touchait plus terre. Dans le même temps, j'avais l'impression d'avoir totalement perdu mes repères, ne sachant plus distinguer le haut du bas. Nous n'étions pas pour autant en train de tomber : c'était très étrange. Je crois qu'il s'agissait plutôt d'un genre d'état d'apesanteur.
Quelque chose comme ça.
Ayden, visiblement désorienté par ce chamboulement des repères, s'empresse de s'agripper à ma jambe. Je lui lance un regard à moitié décontenancé, ne sachant pas s'il me faut le repousser ou le laisser faire. Parce que bon... Le geste a beau être un peu bizarre, voire franchement inconvenant, il me fait peine à voir... Son teint doit être aussi pâle que le mien.
Voire pire : c'est dire.
« Je te préviens que si tu vomis, je te tue.
Fais-je d'un ton qui se veut menaçant. Cela dit, je dois bien admettre n'être pas tout à fait à mon aise non plus. La perte des repères a quelque chose de totalement contre intuitif, même si je n'en suis pas réduit au point de tourner de l’œil comme le Summerbee.
L'habitude de l'ivresse, sans doute... J'ai la tête qui tourne globalement souvent, quand on dresse le bilan... Avec tout ce que je me mets. C'est amusant, je n'aurais jamais imaginé que mon penchant pour la boisson me doterait, un jour, de résistances particulières. Comme quoi, ça valait le coup, finalement.
Ouaip... Arrête de digresser, Cioban.
« Oh oh...
Fais-je, avec cette intonation typique du type qui voit une catastrophe venir. En effet, les miroirs commençaient à se décoller du sol les uns après les autres. On les voyait se balader autour de nous, comme des fantômes plats et menaçants... Si tant est que cette combinaison d'adjectif existe.
La multiplication des reflets en mouvement venait encore ajouter une couche au sentiment d'égarement que nous ressentions déjà. J'avais l'impression d'évoluer dans un plan non euclidien de la réalité, à ce stade. Ça commençait sérieusement à me coller des maux de tête.
« Oh, merde... Alerte rouge Ayden !
Je m'exclame. En effet, le fameux miroir magique se dirigeait dangereusement en direction de l'angle d'un autre miroir. Le choc risquait de les briser et alors là... Les problèmes deviendraient inévitables.
J'ai beau ignorer la valeur marchande d'un tel miroir, il n'y a pas besoin d'être un expert pour supposer que cela représente plus qu'un bras et la peau de nos couilles réunies. Il est donc strictement inenvisageable qu'un tel scénario se produise, donc...
« Désolé mec...
Sans réfléchir davantage, j'attrape le jeune homme par le col, le tire de toutes les forces dont ma condition de semi vampire dispose et le lance littéralement en direction du miroir.
Il n'y a pas le choix : il faut qu'il l'intercepte avant l'impact.
D'ici à ce que j'attrape ma baguette magique...
- InvitéInvité
Re: On prend les mêmes, et on recommence ! ft Thomas Cioban (terminé)
Dim 11 Fév 2018 - 5:47
Les événements venaient de prendre une tournure plutôt unique et totalement incontrôlable.
Sans crier gare.. En fait si, il avait prévenu mais ce n'était pas du tout satisfaisant pour le jeune homme qui se retrouvait bien malgré lui dans une combine dont il aurait préféré ne pas être le sujet principal, Thomas le choppa par le col et l'arracha avec une force surhumaine de la précieuse jambe à laquelle il était fermement accroché. Entre nous, cette force c'était pas quelque chose d'humain, parce que le summerbee s'était agrippé avec tellement de conviction qu'on aurait dit qu'il avait commencé à fusionner avec la chose. Mais ça, il n'y pensait pas vraiment dans l'instant présent, puisqu'il disait adieu à son maigre repère.
Toujours dans le même mouvement, et dans un désaccord total de la victime, le concierge l'envoya voler à toute vitesse parmi les miroirs qui commençaient à former un ballet des plus étranges.
"Quoi ? Qu-Nononononnonoooooon !!!"
C'était d'ailleurs assez étonnant qu'il aille aussi vite alors qu'il n'y avait plus de gravité dans la salle, mais comme disaient certains "ta gueule, c'est magique".
Battant sans succès des bras pour tenter de ralentir sa course folle, il ne réussit qu'à se désorienter un peu plus, perdant définitivement toute notion du haut et du bas. Il ne comprenait pas pourquoi son acolyte l'avait viré sans ménagement comme ça. Enfin, il était bien conscient qu'il n'aurait peut-être pas dû s'agriper à lui, ou peut-être pas à sa jambe surtout. Mais il avait réagi sous l'impulsion, ses réflexes de survie avaient parlé à sa place et le mal était fait. Ayden pensait donc que sa réaction était un tout petit peu exagéré et qu'il aurait pu tout simplement lui demander de se détacher plutôt que de l'envoyer à l'autre bout de la pièce.
Autre bout qu'il n'atteignit jamais soit dit en passant. En effet, le garçon intercepta dans un plat majestueux le fameux miroir des désirs qu'il agripa tout aussitôt. Au moins, celui-là ne risquait pas de l'envoyer paître.
"Ouh... Mon nez…"
L'impact avait été bref mais fort, comme quand on rencontre un lampadaire alors qu'on ne regardait pas la route. Ca faisait mal. Et pour couronner le tout, il saignait du nez. Certes, ce n'était pas les chutes du Niagara, juste un simple petit filet de sang, mais par les coucougnettes de Merlin ce que ça faisait mal ! C'était fragile ce truc !
Sauf que voilà, pendant qu'il pestait intérieurement et poussait des grognements d'outre-tombe, le garçon et son nouveau rocher commençait à virevolter dans tout les sens. Ah, la force d'inertie, quelle belle création.
Mais tout ça finalement, ce n'était que minime face à la scène qui se présentait devant eux : les roulés-boulés d'Ayden et de son miroir avaient touché quelques bords des autres objets voletants plus loin en arrière. Le tout engendra le même effet que quand on commence une partie de billard : tout partait dans tous les sens à cause du choc de la "boule blanche".
Le summerbee aurait bien voulu intimer à Thomas de faire quelque chose pour son cas et tout le reste autour, mais son mal de l'air se semblait pas s'améliorer, l'empêchant de raisonner convenablement. Il se contenta juste de fermer les yeux en se forçant à inspirer et expirer en rythme, espérant que cette sensation désagréable disparaisse juste le temps de trouver une solution à leur situation.
Sans crier gare.. En fait si, il avait prévenu mais ce n'était pas du tout satisfaisant pour le jeune homme qui se retrouvait bien malgré lui dans une combine dont il aurait préféré ne pas être le sujet principal, Thomas le choppa par le col et l'arracha avec une force surhumaine de la précieuse jambe à laquelle il était fermement accroché. Entre nous, cette force c'était pas quelque chose d'humain, parce que le summerbee s'était agrippé avec tellement de conviction qu'on aurait dit qu'il avait commencé à fusionner avec la chose. Mais ça, il n'y pensait pas vraiment dans l'instant présent, puisqu'il disait adieu à son maigre repère.
Toujours dans le même mouvement, et dans un désaccord total de la victime, le concierge l'envoya voler à toute vitesse parmi les miroirs qui commençaient à former un ballet des plus étranges.
"Quoi ? Qu-Nononononnonoooooon !!!"
C'était d'ailleurs assez étonnant qu'il aille aussi vite alors qu'il n'y avait plus de gravité dans la salle, mais comme disaient certains "ta gueule, c'est magique".
Battant sans succès des bras pour tenter de ralentir sa course folle, il ne réussit qu'à se désorienter un peu plus, perdant définitivement toute notion du haut et du bas. Il ne comprenait pas pourquoi son acolyte l'avait viré sans ménagement comme ça. Enfin, il était bien conscient qu'il n'aurait peut-être pas dû s'agriper à lui, ou peut-être pas à sa jambe surtout. Mais il avait réagi sous l'impulsion, ses réflexes de survie avaient parlé à sa place et le mal était fait. Ayden pensait donc que sa réaction était un tout petit peu exagéré et qu'il aurait pu tout simplement lui demander de se détacher plutôt que de l'envoyer à l'autre bout de la pièce.
Autre bout qu'il n'atteignit jamais soit dit en passant. En effet, le garçon intercepta dans un plat majestueux le fameux miroir des désirs qu'il agripa tout aussitôt. Au moins, celui-là ne risquait pas de l'envoyer paître.
"Ouh... Mon nez…"
L'impact avait été bref mais fort, comme quand on rencontre un lampadaire alors qu'on ne regardait pas la route. Ca faisait mal. Et pour couronner le tout, il saignait du nez. Certes, ce n'était pas les chutes du Niagara, juste un simple petit filet de sang, mais par les coucougnettes de Merlin ce que ça faisait mal ! C'était fragile ce truc !
Sauf que voilà, pendant qu'il pestait intérieurement et poussait des grognements d'outre-tombe, le garçon et son nouveau rocher commençait à virevolter dans tout les sens. Ah, la force d'inertie, quelle belle création.
Mais tout ça finalement, ce n'était que minime face à la scène qui se présentait devant eux : les roulés-boulés d'Ayden et de son miroir avaient touché quelques bords des autres objets voletants plus loin en arrière. Le tout engendra le même effet que quand on commence une partie de billard : tout partait dans tous les sens à cause du choc de la "boule blanche".
Le summerbee aurait bien voulu intimer à Thomas de faire quelque chose pour son cas et tout le reste autour, mais son mal de l'air se semblait pas s'améliorer, l'empêchant de raisonner convenablement. Il se contenta juste de fermer les yeux en se forçant à inspirer et expirer en rythme, espérant que cette sensation désagréable disparaisse juste le temps de trouver une solution à leur situation.
- InvitéInvité
Re: On prend les mêmes, et on recommence ! ft Thomas Cioban (terminé)
Lun 12 Fév 2018 - 20:46
La fusée Ayden se posa comme prévu sur le miroir magique... Ou plutôt, s’écrasa. Et grâce aux merveilles de l'inertie, son énergie cinétique contribua à dévier l'objet de la trajectoire de l'autre, évitant ainsi la collision tant redoutée.
Mission accomplie.
Les conditions dans lesquelles nous étions en train d'évoluer devaient se rapprocher, grosso modo, de l'apesanteur. Ainsi, il était pratiquement impossible d’arrêter un mouvement en cours... A moins, bien sûr, de rencontrer un obstacle ou de prendre appuis sur quelque chose. Le Summerbee se mit donc à tournoyer majestueusement, tout en s'envolant vers l'infini. Je suppose que s'il n'y avait pas eu les murs pour le retenir, cela aurait pu durer indéfiniment.
Je n'avais pas l'impression de voir une situation en train de s'améliorer, toutefois. Les autres miroirs commençaient respectivement à partir dans toutes les directions. J'en viens à me dire qu'à ce train là, je vais finir par m'en prendre un sur le coin du museau aussi.
Cela dit, l'urgence, pour le moment, c'est Ayden.
Armé de ma baguette magique, je vise l'espèce de projectile guidé composé de l'élève et du miroir, tout en veillant à me concentrer comme il faut. La formule était simple, mais requérait malgré tout un peu d'attention pour être maintenue correctement.
« Wingardium leviosa !
Utiliser un sortilège de lévitation quand on est en apesanteur, ce n'est pas vraiment ce qui vient en premier à l'esprit. Cela dit, le sort servait également à déplacer des objets dans l'air... Et c'est dans cette optique là que je comptais m'en servir.
Sous l'effet du sortilège, Ayden s'immobilise enfin. Le pauvre garçon semble arrivé au bout de sa vie, le visage pâle comme la mort et la respiration en pagaille. Fort heureusement, son calvaire rotatif est terminé pour lui.
Le regard braqué sur ma cible, je tente de maintenir correctement le sortilège et dirige doucement le tout en direction du sol. La gravité pourrait retrouver son intensité d'un moment à l'autre...
Mais au moment de poser artificiellement le miroir et le Summerbee, une odeur très particulière me parvient. J'ai un moment d'absence, avant de réaliser qu'il s'agit de sang : je n'avais pas remarqué qu'Ayden s'était blessé dans le processus. La quantité échappée est insignifiante, mais malgré tout suffisante à un odorat sélectif comme le mien.
Totalement pris au dépourvu, je ne vois pas venir l'un des miroirs dans ma vision périphérique. L'angle rencontre brutalement ma tempe, dans un choc sourd. Je suis complètement sonné.
Et c'est alors que la salle rétablit finalement la gravité.
Mission accomplie.
Les conditions dans lesquelles nous étions en train d'évoluer devaient se rapprocher, grosso modo, de l'apesanteur. Ainsi, il était pratiquement impossible d’arrêter un mouvement en cours... A moins, bien sûr, de rencontrer un obstacle ou de prendre appuis sur quelque chose. Le Summerbee se mit donc à tournoyer majestueusement, tout en s'envolant vers l'infini. Je suppose que s'il n'y avait pas eu les murs pour le retenir, cela aurait pu durer indéfiniment.
Je n'avais pas l'impression de voir une situation en train de s'améliorer, toutefois. Les autres miroirs commençaient respectivement à partir dans toutes les directions. J'en viens à me dire qu'à ce train là, je vais finir par m'en prendre un sur le coin du museau aussi.
Cela dit, l'urgence, pour le moment, c'est Ayden.
Armé de ma baguette magique, je vise l'espèce de projectile guidé composé de l'élève et du miroir, tout en veillant à me concentrer comme il faut. La formule était simple, mais requérait malgré tout un peu d'attention pour être maintenue correctement.
« Wingardium leviosa !
Utiliser un sortilège de lévitation quand on est en apesanteur, ce n'est pas vraiment ce qui vient en premier à l'esprit. Cela dit, le sort servait également à déplacer des objets dans l'air... Et c'est dans cette optique là que je comptais m'en servir.
Sous l'effet du sortilège, Ayden s'immobilise enfin. Le pauvre garçon semble arrivé au bout de sa vie, le visage pâle comme la mort et la respiration en pagaille. Fort heureusement, son calvaire rotatif est terminé pour lui.
Le regard braqué sur ma cible, je tente de maintenir correctement le sortilège et dirige doucement le tout en direction du sol. La gravité pourrait retrouver son intensité d'un moment à l'autre...
Mais au moment de poser artificiellement le miroir et le Summerbee, une odeur très particulière me parvient. J'ai un moment d'absence, avant de réaliser qu'il s'agit de sang : je n'avais pas remarqué qu'Ayden s'était blessé dans le processus. La quantité échappée est insignifiante, mais malgré tout suffisante à un odorat sélectif comme le mien.
Totalement pris au dépourvu, je ne vois pas venir l'un des miroirs dans ma vision périphérique. L'angle rencontre brutalement ma tempe, dans un choc sourd. Je suis complètement sonné.
Et c'est alors que la salle rétablit finalement la gravité.
- InvitéInvité
Re: On prend les mêmes, et on recommence ! ft Thomas Cioban (terminé)
Mar 13 Fév 2018 - 21:20
Il tournait, il tournait le summerbee, tel un satellite en orbite; la tête en haut, puis en bas, et ça recommençait sans cesse. Cioban lui avait assuré qu'il allait le tuer si jamais il vomissait, mais ça allait être de plus en plus difficile de faire autrement s'il continuait à tournoyer ainsi comme une toupie, lui et son miroir du désir.
Heureusement pour le jeune homme, Cioban se rendit compte de sa détresse et reprit la situation bien en main en formulant le sortilège de lévitation. Ça pouvait paraître bizarre comme choix de sort, mais au fond c'était pas bête du tout, et ça lui permit de souffler un bon coup au moment même où il s'arrêta de bouger.
Lentement, son radeau de fortune se stabilisa perpendiculairement par rapport le sol et entreprit une lente descente de croisière.
Entament son retour vers la terre ferme, et voyant que le sol n'était plus qu'à une cinquantaine de centimètres, Ayden se mit enfin à penser que son calvaire allait enfin prendre fin.
Et là, ce fut le drame. Le sort s'arrêta de fonctionner, et la salle, décidant que la petite sauterie avait assez duré, ramena gravité à la normale provoquant la chute brutale du summerbee contre le sol dans un cri de surprise, s'éclatant de nouveau le visage contre la vitre devant lui qui semblait tenir le coup de son côté. Au moins quelque chose qui semblait robuste ici.
Malheureusement, n'étant pas le seul à avoir été faire un petit tour dans l'espace, le reste des miroirs de la pièce le suivit dans son mouvement.
Instinctivement, il se replia sur lui-même, faisant bien attention à se protéger la nuque avec ses mains.
Un grand fracas résonna dans toute la pièce : une partie des vitres s'était brisée dans un bruit cristallin, éparpillant des morceaux de verre un peu partout, tandis d'autres eurent plus de chance en tombant sur le côté opposé. Il sentit des morceaux de verre lui tomber dessus sans pour autant le couper trop profondément, il ne s’agissait là que de petites égratignures, rien de bien inquiétant, il avait plutôt eut de la chance pour se coup-là.
Attendant que le silence revienne avant d'enfin oser regarder le champ de bataille qui l'entourait, il aperçut le concierge à quelques mètres sur sa droite, immobile.
"… Oh bon sang ! Thomas !"
Il se redressa en poussant un des petits miroirs qui se trouvait juste à côté de lui et se fraya rapidement un chemin vers le concierge au sol, avant de s'agenouiller à ses côtés, enlevant un miroir qui lui était tombé dessus.
"Ça va aller ? Pas trop de bobos ?" Ajouta-t-il en le scrutant de haut en bas pour s'en assurer lui-même. Lui aussi était couvert de petites coupures, mais il n'apercevait pas de grosses entailles, ce qui était plutôt bon signe. Néanmoins, il y avait une espèce de grosse trace rougeâtre sur une de ses tempes. Il avait dû recevoir un coup, mais il n'était pas sûr de quand le choc avait pu se produire.
Il l'aida ensuite à se redresser en position assise, lui passant un petit coup de main dans le dos pour virer les débris qui s'étaient accrochés.
Puis, redressant la tête pour admirer le cataclysme qui avait eu lieu, Ayden ne put que constater qu'il allait avoir du pain sur la planche pour réparer tout ça.
Nan, vraiment, très mauvaise idée la plâtré de miroirs.
Heureusement pour le jeune homme, Cioban se rendit compte de sa détresse et reprit la situation bien en main en formulant le sortilège de lévitation. Ça pouvait paraître bizarre comme choix de sort, mais au fond c'était pas bête du tout, et ça lui permit de souffler un bon coup au moment même où il s'arrêta de bouger.
Lentement, son radeau de fortune se stabilisa perpendiculairement par rapport le sol et entreprit une lente descente de croisière.
Entament son retour vers la terre ferme, et voyant que le sol n'était plus qu'à une cinquantaine de centimètres, Ayden se mit enfin à penser que son calvaire allait enfin prendre fin.
Et là, ce fut le drame. Le sort s'arrêta de fonctionner, et la salle, décidant que la petite sauterie avait assez duré, ramena gravité à la normale provoquant la chute brutale du summerbee contre le sol dans un cri de surprise, s'éclatant de nouveau le visage contre la vitre devant lui qui semblait tenir le coup de son côté. Au moins quelque chose qui semblait robuste ici.
Malheureusement, n'étant pas le seul à avoir été faire un petit tour dans l'espace, le reste des miroirs de la pièce le suivit dans son mouvement.
Instinctivement, il se replia sur lui-même, faisant bien attention à se protéger la nuque avec ses mains.
Un grand fracas résonna dans toute la pièce : une partie des vitres s'était brisée dans un bruit cristallin, éparpillant des morceaux de verre un peu partout, tandis d'autres eurent plus de chance en tombant sur le côté opposé. Il sentit des morceaux de verre lui tomber dessus sans pour autant le couper trop profondément, il ne s’agissait là que de petites égratignures, rien de bien inquiétant, il avait plutôt eut de la chance pour se coup-là.
Attendant que le silence revienne avant d'enfin oser regarder le champ de bataille qui l'entourait, il aperçut le concierge à quelques mètres sur sa droite, immobile.
"… Oh bon sang ! Thomas !"
Il se redressa en poussant un des petits miroirs qui se trouvait juste à côté de lui et se fraya rapidement un chemin vers le concierge au sol, avant de s'agenouiller à ses côtés, enlevant un miroir qui lui était tombé dessus.
"Ça va aller ? Pas trop de bobos ?" Ajouta-t-il en le scrutant de haut en bas pour s'en assurer lui-même. Lui aussi était couvert de petites coupures, mais il n'apercevait pas de grosses entailles, ce qui était plutôt bon signe. Néanmoins, il y avait une espèce de grosse trace rougeâtre sur une de ses tempes. Il avait dû recevoir un coup, mais il n'était pas sûr de quand le choc avait pu se produire.
Il l'aida ensuite à se redresser en position assise, lui passant un petit coup de main dans le dos pour virer les débris qui s'étaient accrochés.
Puis, redressant la tête pour admirer le cataclysme qui avait eu lieu, Ayden ne put que constater qu'il allait avoir du pain sur la planche pour réparer tout ça.
Nan, vraiment, très mauvaise idée la plâtré de miroirs.
- InvitéInvité
Re: On prend les mêmes, et on recommence ! ft Thomas Cioban (terminé)
Mer 14 Fév 2018 - 17:31
La réalité semble m'échapper pendant un moment.
Les images sont des traces de lumière floues, les sons autant d'échos indistincts. J'ai l'impression d'avoir la tête sous l'eau, pendant un moment. Un genre d'acouphène strident occulte le reste.
Je ne sais plus très bien où je suis.
Vaporeux, lourd...
J'ouvre péniblement les yeux, éblouis par la lumière : mes sourcils se froncent. Une silhouette m'apparaît indistinctement. Je la vois comme à travers le brouillard : seulement des contours... Une carrure masculine et de longs cheveux sombres... Une odeur de sang s'invite alors au dessus du reste de mes perceptions.
Hébété, j'articule presque indiscernablement.
« Vlad...ek...
Non, ce n'est pas lui. Je le sais par intuition.
Je sens alors mon corps qui se redresse sous la force de cet autre. Ça y est... Mes idées se remettent en place. Je me souviens.
« Ayden.
Fais-je, comme pour corriger ma précédente assertion. Je l'entends qui me parle : le brouillard se dissipe tout à fait. Je laisse échapper un profond soupir.
« Bon dieu de...
Ma main s'en vient frotter vigoureusement ma tempe. La douleur me parvient enfin. J'ai l'impression de me prendre des coups de marteau sur la tête. Mon regard s'élève alors et je découvre une pièce jonchée de débris de verre.
« Ça va... Fais-je enfin. Juste un peu sonné.
Je regarde mes mains, constatant la présence de plusieurs coupures superficielles. Autour de moi sont répandus autant d'éclats saillants : je n'ai guère de mal à faire la jonction entre le moment de la chute et maintenant.
« Putain mon costume...
Je remarque dans la foulée. Le tissus avait été salement abîmé par endroit. Rien de bien dramatique : la magie corrigerait ça sans problème... Mais bon.
Je me sens extraordinairement nerveux, en dépit des maux de tête qui tendraient plutôt à me terrasser. C'est très désagréable. Je ne sais pas...
« Fais un truc pour ça, s'il te plaît.
Je lui dis en désignant le filet de sang sous son nez d'un signe de tête.
La demande devait sembler absurde, dans une telle situation. Mais cette odeur... ça me rend dingue. C'est bien plus insupportable pour moi qu'un coup sur le coin de la gueule, une chute ou des débris de verre incrustés dans la peau.
Et la situation avait beau être calamiteuse, j'étais tout à fait incapable de penser à autre chose, là tout de suite.
Les images sont des traces de lumière floues, les sons autant d'échos indistincts. J'ai l'impression d'avoir la tête sous l'eau, pendant un moment. Un genre d'acouphène strident occulte le reste.
Je ne sais plus très bien où je suis.
Vaporeux, lourd...
J'ouvre péniblement les yeux, éblouis par la lumière : mes sourcils se froncent. Une silhouette m'apparaît indistinctement. Je la vois comme à travers le brouillard : seulement des contours... Une carrure masculine et de longs cheveux sombres... Une odeur de sang s'invite alors au dessus du reste de mes perceptions.
Hébété, j'articule presque indiscernablement.
« Vlad...ek...
Non, ce n'est pas lui. Je le sais par intuition.
Je sens alors mon corps qui se redresse sous la force de cet autre. Ça y est... Mes idées se remettent en place. Je me souviens.
« Ayden.
Fais-je, comme pour corriger ma précédente assertion. Je l'entends qui me parle : le brouillard se dissipe tout à fait. Je laisse échapper un profond soupir.
« Bon dieu de...
Ma main s'en vient frotter vigoureusement ma tempe. La douleur me parvient enfin. J'ai l'impression de me prendre des coups de marteau sur la tête. Mon regard s'élève alors et je découvre une pièce jonchée de débris de verre.
« Ça va... Fais-je enfin. Juste un peu sonné.
Je regarde mes mains, constatant la présence de plusieurs coupures superficielles. Autour de moi sont répandus autant d'éclats saillants : je n'ai guère de mal à faire la jonction entre le moment de la chute et maintenant.
« Putain mon costume...
Je remarque dans la foulée. Le tissus avait été salement abîmé par endroit. Rien de bien dramatique : la magie corrigerait ça sans problème... Mais bon.
Je me sens extraordinairement nerveux, en dépit des maux de tête qui tendraient plutôt à me terrasser. C'est très désagréable. Je ne sais pas...
« Fais un truc pour ça, s'il te plaît.
Je lui dis en désignant le filet de sang sous son nez d'un signe de tête.
La demande devait sembler absurde, dans une telle situation. Mais cette odeur... ça me rend dingue. C'est bien plus insupportable pour moi qu'un coup sur le coin de la gueule, une chute ou des débris de verre incrustés dans la peau.
Et la situation avait beau être calamiteuse, j'étais tout à fait incapable de penser à autre chose, là tout de suite.
- InvitéInvité
Re: On prend les mêmes, et on recommence ! ft Thomas Cioban (terminé)
Jeu 15 Fév 2018 - 18:57
Le concierge mit un petit temps avant de reprendre ses esprits, même s'il semblait encore un peu dans le coltar. Mais après tout, ça pouvait se comprendre après le vol plané qu'il venait de faire.
"Ça je veux bien vous croire, vous avez fait une sacrée chute !"
S'il avait été à sa place, il n'aurait sûrement même pas pu se relever. Et pourtant, tout ce qu'il semblait le préoccuper dans l'instant présent semblait être son costume. La réplique lui fit lever les yeux au ciel tout en poussant un petit ricanement. Il avait vraiment des priorités bien à lui Cioban. Mais au moins, ça voulait dire qu'il avait pleinement conscience de ce qui l'entourait et ça, c'était plutôt une bonne nouvelle ! Pas de traumatisme crânien à l'horizon, ni de concierge complètement gaga. Il aurait été fin tient, s'il avait dû le trainer jusqu'à l'infirmière à bout de bras avec pour seule explication qu'une armada de miroirs avait décidé de lui faire la peau. Crédibilité zéro.
Un ange passa durant lequel Thomas le fixait avec un air… Bizarre. Il n'arrivait pas à mettre le doigt sur le type d'expression qu'il affichait mais ça le rendait un poil nerveux. Pourtant, il n'y avait aucune raison de s'inquiéter ainsi puisqu'il lui fit juste remarquer d'un signe que quelque chose n'allait pas au niveau de son visage.
"Hein ?" Fit-il en amenant sa main droite sous son nez, découvrant qu'il saignait légèrement. Shit. "Oh ne vous inquiétez pas, ce n'est pas cassé !" lui assura-t-il avec un petit sourire qui se voulait rassurant, puis essuya distraitement le filet de sang d'un revers de la manche "Mais promis, j'irai faire un tour à l'infirmerie après !"
Avec tous ces rebondissements, le jeune homme n'avait pas du tout fait attention à ce qui lui était arrivé. Certes il avait bien senti la douleur lors de l'impact, mais ça n'avait été que passager. Il n'avait pas eu le temps de s'apitoyer sur son sort que la suite des événements avait accaparée toute son attention. Il en était de même pour ses légères coupures sur les mains et bras.
Néanmoins, Ayden trouva vraiment avenante la petite attention de Thomas, même si des deux, c'était probablement lui qui avait le plus besoin de s'inquiéter sur son état.
Le summerbee se dit qu'il le traînerait probablement avec lui pour quelques petits soins. Et puis, ça lui donnerait une bonne excuse pour ne pas aller à son prochain cours ! Il faudrait juste qu'ils évitent tous les deux les questions trop indiscrètes sur le pourquoi du comment de leurs blessures.
Mais pour l'heure, il allait devoir réparer ses bêtises avant que la salle ne décide de faire à nouveau son enquiquineuse en changeant la gravité d'une autre manière.
Tolkien se releva donc et alla ramasser sa baguette qui avait chu un peu plus loin.
"Faites attention, ça risque de voler un peu partout !"
Il préférait prévenir Thomas afin qu'il se mette dans un coin à l'abri, ou qu'il se tienne prêt à esquiver les morceaux qui allaient se rassembler de façon ordonnée.
D'un geste sec, il lança un reparo sur le premier cadre abimé qu'il trouva. Les débris autour, ainsi que ceux envoyés un peu plus loin s'élevèrent doucement avant de venir reformer progressivement la glace.
Et de un ! Sur beaucoup.. Ayden poussa un petit soupir. Il n'était pas rendu.
"Ça je veux bien vous croire, vous avez fait une sacrée chute !"
S'il avait été à sa place, il n'aurait sûrement même pas pu se relever. Et pourtant, tout ce qu'il semblait le préoccuper dans l'instant présent semblait être son costume. La réplique lui fit lever les yeux au ciel tout en poussant un petit ricanement. Il avait vraiment des priorités bien à lui Cioban. Mais au moins, ça voulait dire qu'il avait pleinement conscience de ce qui l'entourait et ça, c'était plutôt une bonne nouvelle ! Pas de traumatisme crânien à l'horizon, ni de concierge complètement gaga. Il aurait été fin tient, s'il avait dû le trainer jusqu'à l'infirmière à bout de bras avec pour seule explication qu'une armada de miroirs avait décidé de lui faire la peau. Crédibilité zéro.
Un ange passa durant lequel Thomas le fixait avec un air… Bizarre. Il n'arrivait pas à mettre le doigt sur le type d'expression qu'il affichait mais ça le rendait un poil nerveux. Pourtant, il n'y avait aucune raison de s'inquiéter ainsi puisqu'il lui fit juste remarquer d'un signe que quelque chose n'allait pas au niveau de son visage.
"Hein ?" Fit-il en amenant sa main droite sous son nez, découvrant qu'il saignait légèrement. Shit. "Oh ne vous inquiétez pas, ce n'est pas cassé !" lui assura-t-il avec un petit sourire qui se voulait rassurant, puis essuya distraitement le filet de sang d'un revers de la manche "Mais promis, j'irai faire un tour à l'infirmerie après !"
Avec tous ces rebondissements, le jeune homme n'avait pas du tout fait attention à ce qui lui était arrivé. Certes il avait bien senti la douleur lors de l'impact, mais ça n'avait été que passager. Il n'avait pas eu le temps de s'apitoyer sur son sort que la suite des événements avait accaparée toute son attention. Il en était de même pour ses légères coupures sur les mains et bras.
Néanmoins, Ayden trouva vraiment avenante la petite attention de Thomas, même si des deux, c'était probablement lui qui avait le plus besoin de s'inquiéter sur son état.
Le summerbee se dit qu'il le traînerait probablement avec lui pour quelques petits soins. Et puis, ça lui donnerait une bonne excuse pour ne pas aller à son prochain cours ! Il faudrait juste qu'ils évitent tous les deux les questions trop indiscrètes sur le pourquoi du comment de leurs blessures.
Mais pour l'heure, il allait devoir réparer ses bêtises avant que la salle ne décide de faire à nouveau son enquiquineuse en changeant la gravité d'une autre manière.
Tolkien se releva donc et alla ramasser sa baguette qui avait chu un peu plus loin.
"Faites attention, ça risque de voler un peu partout !"
Il préférait prévenir Thomas afin qu'il se mette dans un coin à l'abri, ou qu'il se tienne prêt à esquiver les morceaux qui allaient se rassembler de façon ordonnée.
D'un geste sec, il lança un reparo sur le premier cadre abimé qu'il trouva. Les débris autour, ainsi que ceux envoyés un peu plus loin s'élevèrent doucement avant de venir reformer progressivement la glace.
Et de un ! Sur beaucoup.. Ayden poussa un petit soupir. Il n'était pas rendu.
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Re: On prend les mêmes, et on recommence ! ft Thomas Cioban (terminé)
Ven 16 Fév 2018 - 0:44
Ayden réplique de ce ton léger qui le caractérise. J'avoue avoir bien du mal à l'écouter, mon attention presque entièrement absorbée par cette odeur entêtante. J'ai beau trouver cela tout à fait absurde, c'est indépendant de ma volonté.
Mes yeux noirs suivent le trajet de sa main en train d'essuyer le mince filet de sang : je fixe sa manche, tout en acquiesçant vaguement lorsqu'il évoque le fait de passer à l'infirmerie. Les coupures avaient beau être superficielles, mon odorat revenait à celui d'un chien lorsqu'il s'agissait d'hémoglobine.
L'odeur imprégnait l'air d'une intensité telle qu'il m'était tout à fait impossible de l'ignorer. Je devenais rapidement obnubilé par cette seule perception et traversé par un flot d'émotions indéfinissables. Lutter contre l'obsession me rendait nerveux. Le refoulement retournait l'envie en rejet violent. Je n'étais pas en mesure d'admettre la réalité de cette « chose ».
Le jeune homme finit par se lever en vue d'aller récupérer sa baguette. Je le suis du regard, l'attention dissoute par les maux de tête. Comme il me met en garde, je rassemble l'énergie à disposition pour me lever et m'en aller rejoindre un coin de la pièce. Je ne me sentais pas capable d'assez de concentration pour tenter un sort et l'aider. Mais peut-être en sera-t-il autrement d'ici quelques minutes ?
En attendant, je m'en vais prendre appuis contre le mur de pierre de taille, heureux de constater que l'air est un peu moins vicié en périphérie de la salle. J'ai l'impression de pouvoir enfin respirer et cela m'aide à me détendre. Après avoir laissé échapper un profond soupir, je décide de sortir mon paquet de cigarette et fumer.
La lassitude me prend. Je m'assied finalement dos au mur et laisse mon regard se perdre dans la salle, tandis qu'Ayden s'affaire toujours. Nourrissant mon futur cancer par intermittence, à coup de grandes inspirations, des souvenirs me viennent par bribes. Je pense à la Roumanie et à ceux que je ne vois plus. Je suis songeur, comme ça m'arrive parfois... Bien que ce soit plus rare en présence d'autrui, il est vrai.
Je ne sais pas...
Et puis je me rappelle de la présence du Summerbee et commence à me dire qu'il va remarquer cette attitude. Mécaniquement arrive le sentiment de devoir faire bonne figure. Alors je chasse cette mine songeuse, pour retrouver cet air de ruse et d'amusement mêlé qui me va mieux.
« Et du coup, pour la prochaine fois, ça vaut le coup de préparer un testament ou quoi ?
C'est vrai qu'on était pas mal niveau escalade de la violence.
Quand on fait le bilan, Ayden s'en était toujours sorti à peu près indemne, lui. Moi, en revanche, j'avais eu droit à une très grosse frayeur la première fois. Et cette fois-ci, j'avais été à moitié assommé. Forcément, avec une telle conjoncture, il y avait toutes les raisons de redouter la suite.
Mes yeux noirs suivent le trajet de sa main en train d'essuyer le mince filet de sang : je fixe sa manche, tout en acquiesçant vaguement lorsqu'il évoque le fait de passer à l'infirmerie. Les coupures avaient beau être superficielles, mon odorat revenait à celui d'un chien lorsqu'il s'agissait d'hémoglobine.
L'odeur imprégnait l'air d'une intensité telle qu'il m'était tout à fait impossible de l'ignorer. Je devenais rapidement obnubilé par cette seule perception et traversé par un flot d'émotions indéfinissables. Lutter contre l'obsession me rendait nerveux. Le refoulement retournait l'envie en rejet violent. Je n'étais pas en mesure d'admettre la réalité de cette « chose ».
Le jeune homme finit par se lever en vue d'aller récupérer sa baguette. Je le suis du regard, l'attention dissoute par les maux de tête. Comme il me met en garde, je rassemble l'énergie à disposition pour me lever et m'en aller rejoindre un coin de la pièce. Je ne me sentais pas capable d'assez de concentration pour tenter un sort et l'aider. Mais peut-être en sera-t-il autrement d'ici quelques minutes ?
En attendant, je m'en vais prendre appuis contre le mur de pierre de taille, heureux de constater que l'air est un peu moins vicié en périphérie de la salle. J'ai l'impression de pouvoir enfin respirer et cela m'aide à me détendre. Après avoir laissé échapper un profond soupir, je décide de sortir mon paquet de cigarette et fumer.
La lassitude me prend. Je m'assied finalement dos au mur et laisse mon regard se perdre dans la salle, tandis qu'Ayden s'affaire toujours. Nourrissant mon futur cancer par intermittence, à coup de grandes inspirations, des souvenirs me viennent par bribes. Je pense à la Roumanie et à ceux que je ne vois plus. Je suis songeur, comme ça m'arrive parfois... Bien que ce soit plus rare en présence d'autrui, il est vrai.
Je ne sais pas...
Et puis je me rappelle de la présence du Summerbee et commence à me dire qu'il va remarquer cette attitude. Mécaniquement arrive le sentiment de devoir faire bonne figure. Alors je chasse cette mine songeuse, pour retrouver cet air de ruse et d'amusement mêlé qui me va mieux.
« Et du coup, pour la prochaine fois, ça vaut le coup de préparer un testament ou quoi ?
C'est vrai qu'on était pas mal niveau escalade de la violence.
Quand on fait le bilan, Ayden s'en était toujours sorti à peu près indemne, lui. Moi, en revanche, j'avais eu droit à une très grosse frayeur la première fois. Et cette fois-ci, j'avais été à moitié assommé. Forcément, avec une telle conjoncture, il y avait toutes les raisons de redouter la suite.
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Re: On prend les mêmes, et on recommence ! ft Thomas Cioban (terminé)
Ven 16 Fév 2018 - 23:30
Le summerbee s'attelait avec application sur sa tâche de nettoyage, prenant grand soin à tout remettre en ordre sous le regard vitreux du concierge qui ne semblait pas aller pour le mieux malgré ce qu'il lui avait assuré. Le coup sur la tête ainsi que la chute avaient dû être plus violent qu'il ne l'aurait pensé, et Thomas en homme plein de fierté aurait refusé de l'admettre. Dans un sens il le comprenait, il aurait fait la même chose. Mais pour l'heure, ça ne faisait qu'inquiéter un peu plus le jeune homme, sachant qu'en plus c'était en partie de sa faute si Cioban se retrouvait dans cet état.
Néanmoins, il préféra continuer sa besogne en faisant mine de ne rien voir, il était sûr que c'était ce que ce dernier désirait. Du moins c'était ce qu'il croyait.
Pendant qu'il terminait tranquillement de réparer le dernier cadre, non sans une pointe de fierté concernant le travail bien fait, le concierge commença à sortir une cigarette qu'il se pressa d'allumer.
Ayden le jugea un peu, mais comme il avait l'air d'avoir retrouvé des couleurs (si on pouvait dire qu'il était coloré en temps normal) il ne dit rien. Toutefois, il s'enquit de vite ouvrir la fenêtre avant de finir asphyxié. Il n'avait rien contre les gens qui fumaient en général, mais l'odeur avait le don de le rendre malade surtout dans les endroits confinés, et c'était mauvais pour les gens qui venaient de se blesser.
C'est d'ailleurs ce dernier qui, après une bouffée de sa cigarette, finit enfin par briser dans une réplique qui eut le don de lui arracher un petit rire. Le summerbee se tourna dans sa direction avant de s'approcher et de se mettre accroupis devant lui.
"Seulement si vous comptez me refiler un truc dans votre héritage" Déclara-t-il en affichant un petit sourire en coin avant de continuer "Donc surtout me claquez pas entre les doigts entre-temps ou je vous jure que je ferais en sorte de vous ramener !" Termina-t-il en le pointant du doigt avec un air qui se voulait sérieux, mais qui échoua lamentablement, incapable de garder un semblant de visage neutre.
Sur ces bonnes paroles, il s'en retourna à ses miroirs tout beaux tout propres qu'il empila les uns sur les autres à l'exception du miroir des désirs qu'il laissa dans un coin de la pièce. Ceci fait, il lança un reducto sur son tas afin de pouvoir tenir tout ça à pleine main, et d'en faciliter son transport. Ainsi il pourrait ramener chacun de ces cadres à l'endroit où il l'avait trouvé, avec une marge d'erreur plus ou moins grande évidemment, il ne se souvenait pas exactement quel miroir allait dans quelle salle. Mais vu que personne n'était venu pester la disparition de ces derniers, il en conclut que l'endroit où il les sèmerait ne ferait pas grande différence au final.
Et puis surtout, ça risquait de faire moins de dégâts avec cette taille-là si jamais il leur arrivait de nouveau des ennuis.
"Oh ! Au fait ! J'ai failli oublier !"
Le garçon se rapprocha à nouveau rapidement du concierge tout en sortant son téléphone de sa poche arrière et le fixa tout en lui mettant l'appareil sous le nez, tout sourire.
"Photo ? Autant immortaliser le moment comme la dernière fois, vous pensez pas ?"
Néanmoins, il préféra continuer sa besogne en faisant mine de ne rien voir, il était sûr que c'était ce que ce dernier désirait. Du moins c'était ce qu'il croyait.
Pendant qu'il terminait tranquillement de réparer le dernier cadre, non sans une pointe de fierté concernant le travail bien fait, le concierge commença à sortir une cigarette qu'il se pressa d'allumer.
Ayden le jugea un peu, mais comme il avait l'air d'avoir retrouvé des couleurs (si on pouvait dire qu'il était coloré en temps normal) il ne dit rien. Toutefois, il s'enquit de vite ouvrir la fenêtre avant de finir asphyxié. Il n'avait rien contre les gens qui fumaient en général, mais l'odeur avait le don de le rendre malade surtout dans les endroits confinés, et c'était mauvais pour les gens qui venaient de se blesser.
C'est d'ailleurs ce dernier qui, après une bouffée de sa cigarette, finit enfin par briser dans une réplique qui eut le don de lui arracher un petit rire. Le summerbee se tourna dans sa direction avant de s'approcher et de se mettre accroupis devant lui.
"Seulement si vous comptez me refiler un truc dans votre héritage" Déclara-t-il en affichant un petit sourire en coin avant de continuer "Donc surtout me claquez pas entre les doigts entre-temps ou je vous jure que je ferais en sorte de vous ramener !" Termina-t-il en le pointant du doigt avec un air qui se voulait sérieux, mais qui échoua lamentablement, incapable de garder un semblant de visage neutre.
Sur ces bonnes paroles, il s'en retourna à ses miroirs tout beaux tout propres qu'il empila les uns sur les autres à l'exception du miroir des désirs qu'il laissa dans un coin de la pièce. Ceci fait, il lança un reducto sur son tas afin de pouvoir tenir tout ça à pleine main, et d'en faciliter son transport. Ainsi il pourrait ramener chacun de ces cadres à l'endroit où il l'avait trouvé, avec une marge d'erreur plus ou moins grande évidemment, il ne se souvenait pas exactement quel miroir allait dans quelle salle. Mais vu que personne n'était venu pester la disparition de ces derniers, il en conclut que l'endroit où il les sèmerait ne ferait pas grande différence au final.
Et puis surtout, ça risquait de faire moins de dégâts avec cette taille-là si jamais il leur arrivait de nouveau des ennuis.
"Oh ! Au fait ! J'ai failli oublier !"
Le garçon se rapprocha à nouveau rapidement du concierge tout en sortant son téléphone de sa poche arrière et le fixa tout en lui mettant l'appareil sous le nez, tout sourire.
"Photo ? Autant immortaliser le moment comme la dernière fois, vous pensez pas ?"
- InvitéInvité
Re: On prend les mêmes, et on recommence ! ft Thomas Cioban (terminé)
Dim 18 Fév 2018 - 14:55
Je constate que le jeune homme est plutôt efficace quand il s'agit de remettre les choses en ordre. Le nettoyage est l'affaire d'un rien de temps et je serais prêt à parier que personne ne se doutera jamais de ce qui s'est joué ici. Un peu comme dans le bureau abandonné, finalement... D'ailleurs, il faudrait peut-être que je m'occupe de cet épouvantard, un jour.
Peut-être, oui. Un jour.
Et plus je le regarde, plus je me dis qu'il faudrait mettre ses heures de colle à contribution en l'enrôlant au nettoyage. Encore que... Tant de catastrophes précèdent ces moments de tranquillité retrouvés que je ne suis pas certain que ça vaille bien le coup...
Toujours est-il que le travail est fait sans que j'ai besoin de lever le petit doigt. Et bien fait, pour ne rien gâcher : vu comme je suis exigeant, je ne dirais pas ça comme ça. Je peux être un véritable maniaque de l'ordre, quand je m'y met.
C'est reposant, mine de rien...
Je regarde alors le garçon approcher en réaction à ma réplique. Comme il s'accroupit devant moi, je constate que la fenêtre ouverte à chassé l'odeur de sang, qui l'entourait encore il y a quelques minutes de cela. Je me sens beaucoup moins tendu... Et l'on dirait même que la fraîcheur de l'air contribue à apaiser mon mal de tête.
Sa réponse m'arrache un sourire amusé.
« Mon héritage, hun ? Tu risques d'être déçu... À moins qu'une caisse à outils et des produits d'entretien te branchent ?
Je le jauge du regard, tout en prenant une bouffée de tabac. Les seules possessions de valeur que j'ai, ce sont mes costumes. Heh, c'est clair qu'il aurait plus d'allure en Vivienne Westwood qu'avec ses fringues d'étudiant.
J'avoue.
Si je meurs, je fais ça.
« Par contre, faudra prendre soin de Clarice. J'ai toujours su que j'partirai avant elle.
Je termine sur un ton faussement dramatique.
C'est bête à dire, mais je trouve son discours un peu touchant. Peut-être n'est-ce pas fait exprès d'ailleurs... Mais bon, quand quelqu'un vous dit qu'il serait prêt à user de nécromancie pour vos beaux yeux, ça fait toujours un petit quelque chose. Je serais même fichu de trouver ça romantique, si ça ne rendait pas la situation extrêmement chelou.
Ouais, non... Peut-être pas.
Mon regard se pose alors sur le téléphone qu'il vient de sortir. Aussitôt, le souvenir de ce fameux cliché me revient en mémoire. Je glousse.
« Allé !
Fais-je, non sans enthousiasme. Je vais me placer à côté du Summerbee et pose le bras sur ses épaules, de sorte à ce qu'on tienne bien dans le cadre.
« Attend, faut qu'on voit ma blessure de guerre.
Je regarde la tronche que j'ai sur l'écran du téléphone et adapte la pose en fonction. Faut que ça ait de la gueule, un peu. Celle d'avant était tellement merveilleuse, dans le genre...
Et puis bon, finalement je décide de faire le signe des cornes avec la main, tout en montrant les dents à travers une grimace féroce.
Clac.
Un souvenir de plus à mettre dans la boite.
Peut-être, oui. Un jour.
Et plus je le regarde, plus je me dis qu'il faudrait mettre ses heures de colle à contribution en l'enrôlant au nettoyage. Encore que... Tant de catastrophes précèdent ces moments de tranquillité retrouvés que je ne suis pas certain que ça vaille bien le coup...
Toujours est-il que le travail est fait sans que j'ai besoin de lever le petit doigt. Et bien fait, pour ne rien gâcher : vu comme je suis exigeant, je ne dirais pas ça comme ça. Je peux être un véritable maniaque de l'ordre, quand je m'y met.
C'est reposant, mine de rien...
Je regarde alors le garçon approcher en réaction à ma réplique. Comme il s'accroupit devant moi, je constate que la fenêtre ouverte à chassé l'odeur de sang, qui l'entourait encore il y a quelques minutes de cela. Je me sens beaucoup moins tendu... Et l'on dirait même que la fraîcheur de l'air contribue à apaiser mon mal de tête.
Sa réponse m'arrache un sourire amusé.
« Mon héritage, hun ? Tu risques d'être déçu... À moins qu'une caisse à outils et des produits d'entretien te branchent ?
Je le jauge du regard, tout en prenant une bouffée de tabac. Les seules possessions de valeur que j'ai, ce sont mes costumes. Heh, c'est clair qu'il aurait plus d'allure en Vivienne Westwood qu'avec ses fringues d'étudiant.
J'avoue.
Si je meurs, je fais ça.
« Par contre, faudra prendre soin de Clarice. J'ai toujours su que j'partirai avant elle.
Je termine sur un ton faussement dramatique.
C'est bête à dire, mais je trouve son discours un peu touchant. Peut-être n'est-ce pas fait exprès d'ailleurs... Mais bon, quand quelqu'un vous dit qu'il serait prêt à user de nécromancie pour vos beaux yeux, ça fait toujours un petit quelque chose. Je serais même fichu de trouver ça romantique, si ça ne rendait pas la situation extrêmement chelou.
Ouais, non... Peut-être pas.
Mon regard se pose alors sur le téléphone qu'il vient de sortir. Aussitôt, le souvenir de ce fameux cliché me revient en mémoire. Je glousse.
« Allé !
Fais-je, non sans enthousiasme. Je vais me placer à côté du Summerbee et pose le bras sur ses épaules, de sorte à ce qu'on tienne bien dans le cadre.
« Attend, faut qu'on voit ma blessure de guerre.
Je regarde la tronche que j'ai sur l'écran du téléphone et adapte la pose en fonction. Faut que ça ait de la gueule, un peu. Celle d'avant était tellement merveilleuse, dans le genre...
Et puis bon, finalement je décide de faire le signe des cornes avec la main, tout en montrant les dents à travers une grimace féroce.
Clac.
Un souvenir de plus à mettre dans la boite.
- InvitéInvité
Re: On prend les mêmes, et on recommence ! ft Thomas Cioban (terminé)
Dim 18 Fév 2018 - 23:04
Ayden haussa les sourcils aux dires de Thomas, pas convaincu du tout sur son manque d'héritage. Il était certain qu'il devait bien planquer un truc ou deux de valeur dans un coin, tout le monde faisait ça, et encore plus ceux qui faisaient mine de ne rien avoir.
Puis le summerbee roula des yeux après que ce dernier ait fini de jouer les dramas queen avec son chat. En plus, il doutait être capable de garder un chat pareil, elle lui ferait des misères. Et les animaux n'étaient pas du genre à l'apprécier en général, Oz en avait été témoin plus d'un fois, à force de lui venir en aide pendant les nombreux accidents durant les sorties du club Dandelion & fur.
Il fut néanmoins enjoué qu'il accepte de prendre la pose avec lui pour une photo souvenir. Ça finirait sûrement comme un petit rituel à ce train-là, mais ça ne le dérangeait pas, au contraire. Chacune de ces photos lui rappelleraient les petites aventures qui aurait eu avec Thomas, et ça c'était cool. Il pourrait peut-être les montrer à ses parents, mais les questions qui s'ensuivraient le mettraient plus dans la panade qu'autre chose. Donc ouais, mauvaise idée au final.
Enfin, après que monsieur ait choisi la pose adéquate, ils immortalisèrent l'instant "blanche neige". Ayden visualisaensuite le résultat et ne put retenir un rire moqueur en voyant les tronches qu'ils affichaient, surtout celle de Cioban. Et après on disait que c'était lui le pitre ?~
Ceci fait, il s'en retourna à sa petite pile de miroirs qui attendaient bien sagement à l'autre bout de la pièce.
"Bon. Ben je vais ranger tout ça, et aller à l'infirmerie moi. Vous devriez en faire de même, parce que je pense pas que faire vos trucs de concierge à moitié charcuté ça soit bien pratique !"
Au moment où il récupéra tout son chargement, son corps fit de nouveau face au fameux miroir mit de côté un peu plus tôt, lui laissant tout le loisir d'admirer à nouveau son désir le plus profond pendant quelques instants. Puis, il demanda d'un signe de tête :
"Vous vous occupez de celui-là ?"
Il doutait qu'un miroir pareil soit bien en sécurité entre ses mains. Surtout qu'aux dires de Thomas, c'était pas banal. Donc autant que cet objet revienne aux autorités locales n'est-ce pas ?
Il se dirigea ensuite vers la porte qu'il ouvrit péniblement avec le pied puis, lorsqu'il fut à l'encadrement de la porte, fit un pas en arrière afin d'avoir Thomas en ligne de mire et lança à son encontre :
"Oh, encore un truc. Pour la prochaine fois, l'indice c'est "le pudding à l'arsenic". Pensez-y !"
Il termina sa phrase par un petit sourire en coin suivi d'un clin d'oeil. Si son énigme actuelle ne lui avait pas donné plus envie que ça d'y réfléchir, cette fois-ci il serait bien obligé d'y penser un petit peu. Un indice pareil ça ne pouvait pas laisser de marbre, surtout après avoir parlé de testament et d'héritage.
Et sur ses belles paroles pleines de mystères, il disparut dans les couloirs avec ses miroirs, prêt à les semer aux quatre coins du vent.
Puis le summerbee roula des yeux après que ce dernier ait fini de jouer les dramas queen avec son chat. En plus, il doutait être capable de garder un chat pareil, elle lui ferait des misères. Et les animaux n'étaient pas du genre à l'apprécier en général, Oz en avait été témoin plus d'un fois, à force de lui venir en aide pendant les nombreux accidents durant les sorties du club Dandelion & fur.
Il fut néanmoins enjoué qu'il accepte de prendre la pose avec lui pour une photo souvenir. Ça finirait sûrement comme un petit rituel à ce train-là, mais ça ne le dérangeait pas, au contraire. Chacune de ces photos lui rappelleraient les petites aventures qui aurait eu avec Thomas, et ça c'était cool. Il pourrait peut-être les montrer à ses parents, mais les questions qui s'ensuivraient le mettraient plus dans la panade qu'autre chose. Donc ouais, mauvaise idée au final.
Enfin, après que monsieur ait choisi la pose adéquate, ils immortalisèrent l'instant "blanche neige". Ayden visualisaensuite le résultat et ne put retenir un rire moqueur en voyant les tronches qu'ils affichaient, surtout celle de Cioban. Et après on disait que c'était lui le pitre ?~
Ceci fait, il s'en retourna à sa petite pile de miroirs qui attendaient bien sagement à l'autre bout de la pièce.
"Bon. Ben je vais ranger tout ça, et aller à l'infirmerie moi. Vous devriez en faire de même, parce que je pense pas que faire vos trucs de concierge à moitié charcuté ça soit bien pratique !"
Au moment où il récupéra tout son chargement, son corps fit de nouveau face au fameux miroir mit de côté un peu plus tôt, lui laissant tout le loisir d'admirer à nouveau son désir le plus profond pendant quelques instants. Puis, il demanda d'un signe de tête :
"Vous vous occupez de celui-là ?"
Il doutait qu'un miroir pareil soit bien en sécurité entre ses mains. Surtout qu'aux dires de Thomas, c'était pas banal. Donc autant que cet objet revienne aux autorités locales n'est-ce pas ?
Il se dirigea ensuite vers la porte qu'il ouvrit péniblement avec le pied puis, lorsqu'il fut à l'encadrement de la porte, fit un pas en arrière afin d'avoir Thomas en ligne de mire et lança à son encontre :
"Oh, encore un truc. Pour la prochaine fois, l'indice c'est "le pudding à l'arsenic". Pensez-y !"
Il termina sa phrase par un petit sourire en coin suivi d'un clin d'oeil. Si son énigme actuelle ne lui avait pas donné plus envie que ça d'y réfléchir, cette fois-ci il serait bien obligé d'y penser un petit peu. Un indice pareil ça ne pouvait pas laisser de marbre, surtout après avoir parlé de testament et d'héritage.
Et sur ses belles paroles pleines de mystères, il disparut dans les couloirs avec ses miroirs, prêt à les semer aux quatre coins du vent.
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