- InvitéInvité
savaeh ► résilience
Ven 6 Oct 2017 - 20:02
DANCING IN THE DARK
ft. SAVAEH
« dans son rire et ses yeux, l'essentiel»
La soirée s’annonce fraiche, j’aime l’automne, c’est la saison que je préfère, les couleurs, l’odeur, tout dans cette saison trouve un écho en moi. J'attends le crépuscule pour sortir dans le parc de l’Université, le plus gros des étudiants ayant ralliés leurs salles communes ou la bibliothèque me donne un moment de répit. Je me balade non pas avec mon balais mais un arc comme disent les moldus. J’ai découvert cet ustensile durant un « stage », c’est un sport chez les non-magiques qui a eut le don de me captivé, il faut être calme, patient, précis, tout ce que je ne suis pas en temps normal. Je m’enfonce dans le parc pour être certain de ne pas attirer l’attention, de ne pas blesser quelqu’un également vu le maniement précaire que j’ai de l’objet. Je fais jaillir une cible scintillante de ma baguette à quelques centimètres d’un arbre et sors enfin une flèche. Je bande l’arc, inspire profondément avant de relâcher la pression de mes doigts sur la flèche, le vent siffle et une certaine satisfaction émane de ma petite personne quand la flèche traverse la cible et transperce l’écorce. Je ne fais ça pour plaire à personne, juste à moi, j’éprouve un certain plaisir dans cette discipline que je garde secrète.
Après un moment, quand je suis suffisamment satisfait de mon résultat je m’installe au pied de l’arbre, les flèches toujours plantées et je profite du silence. Un silence agréable, salvateur après tout le vacarme de la journée et surtout propice à la réflexion. Il y a quelques jours Nevaeh m’a annoncé qu’elle avait eu un enfant, mon enfant. Cette nouvelle m’avait tellement bouleversé que nous nous étions disputés, j’ai dis des choses terriblement blessantes et même si au final nous avons réussi à reprendre nos esprits, je ne peux m’empêcher de repenser à cette nuit-là. Depuis samedi dernier j’évite soigneusement Neva, je ne sais pas quoi lui dire, comment agir avec elle. Dois-je faire comme si rien ne c’était passé ? Comme si elle était toujours mon plan cul préféré ? Est-ce que je dois lui confier ce sentiment d’impuissance qui me hante ? Est-ce que je dois m’excuser de ce que je lui ai dis ? Il y a désormais bien trop de questions entre nous que pour continuer ce petit jeu auquel nous jouions ensemble. Ça fait un moment que je sais que j’ai perdus l’avantage à ce jeu, mais est-ce que je l’ai seulement déjà eu ?
L’humidité dans le sol me pousse à me lever après un moment, je reprends mon jouet en main pour poursuivre mon entraînement. Produit de mon imagination, je vois une silhouette au loin, je ferme les yeux en prenant une profonde inspiration, même ici elle me hante. Je décoche une nouvelle flèche Les bruits de pas se rapprochent, je tourne la tête avec un regard curieux. Ce n’est donc pas mon imagination, mais plutôt un timing parfait entre ma pensée et elle. Cette femme magnifique qui est la seule à pouvoir jouer avec moi tel un enfant avec sa poupée. Je n’ai jamais su lui dire non, elle est la seule qui captive mon attention dans une assemblée. Je lui souris Bonsoir belle demoiselle dis-je en baissant mon arc, limite le dissimulant derrière mon dos. Je n’avance pas vers elle, comme je l’aurai fait auparavant, je reste à ma place retenant l’envie de la prendre dans mes bras, d’approcher son corps du miens. J’essaie d’avoir un minimum de distance pour garder les idées claires, pour l’instant tout du moins. Qu’est-ce que tu viens faire dans ce coin du parc ?
(c) made by panic!attack
« dans son rire et ses yeux, l'essentiel»
La soirée s’annonce fraiche, j’aime l’automne, c’est la saison que je préfère, les couleurs, l’odeur, tout dans cette saison trouve un écho en moi. J'attends le crépuscule pour sortir dans le parc de l’Université, le plus gros des étudiants ayant ralliés leurs salles communes ou la bibliothèque me donne un moment de répit. Je me balade non pas avec mon balais mais un arc comme disent les moldus. J’ai découvert cet ustensile durant un « stage », c’est un sport chez les non-magiques qui a eut le don de me captivé, il faut être calme, patient, précis, tout ce que je ne suis pas en temps normal. Je m’enfonce dans le parc pour être certain de ne pas attirer l’attention, de ne pas blesser quelqu’un également vu le maniement précaire que j’ai de l’objet. Je fais jaillir une cible scintillante de ma baguette à quelques centimètres d’un arbre et sors enfin une flèche. Je bande l’arc, inspire profondément avant de relâcher la pression de mes doigts sur la flèche, le vent siffle et une certaine satisfaction émane de ma petite personne quand la flèche traverse la cible et transperce l’écorce. Je ne fais ça pour plaire à personne, juste à moi, j’éprouve un certain plaisir dans cette discipline que je garde secrète.
Après un moment, quand je suis suffisamment satisfait de mon résultat je m’installe au pied de l’arbre, les flèches toujours plantées et je profite du silence. Un silence agréable, salvateur après tout le vacarme de la journée et surtout propice à la réflexion. Il y a quelques jours Nevaeh m’a annoncé qu’elle avait eu un enfant, mon enfant. Cette nouvelle m’avait tellement bouleversé que nous nous étions disputés, j’ai dis des choses terriblement blessantes et même si au final nous avons réussi à reprendre nos esprits, je ne peux m’empêcher de repenser à cette nuit-là. Depuis samedi dernier j’évite soigneusement Neva, je ne sais pas quoi lui dire, comment agir avec elle. Dois-je faire comme si rien ne c’était passé ? Comme si elle était toujours mon plan cul préféré ? Est-ce que je dois lui confier ce sentiment d’impuissance qui me hante ? Est-ce que je dois m’excuser de ce que je lui ai dis ? Il y a désormais bien trop de questions entre nous que pour continuer ce petit jeu auquel nous jouions ensemble. Ça fait un moment que je sais que j’ai perdus l’avantage à ce jeu, mais est-ce que je l’ai seulement déjà eu ?
L’humidité dans le sol me pousse à me lever après un moment, je reprends mon jouet en main pour poursuivre mon entraînement. Produit de mon imagination, je vois une silhouette au loin, je ferme les yeux en prenant une profonde inspiration, même ici elle me hante. Je décoche une nouvelle flèche Les bruits de pas se rapprochent, je tourne la tête avec un regard curieux. Ce n’est donc pas mon imagination, mais plutôt un timing parfait entre ma pensée et elle. Cette femme magnifique qui est la seule à pouvoir jouer avec moi tel un enfant avec sa poupée. Je n’ai jamais su lui dire non, elle est la seule qui captive mon attention dans une assemblée. Je lui souris Bonsoir belle demoiselle dis-je en baissant mon arc, limite le dissimulant derrière mon dos. Je n’avance pas vers elle, comme je l’aurai fait auparavant, je reste à ma place retenant l’envie de la prendre dans mes bras, d’approcher son corps du miens. J’essaie d’avoir un minimum de distance pour garder les idées claires, pour l’instant tout du moins. Qu’est-ce que tu viens faire dans ce coin du parc ?
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- InvitéInvité
Re: savaeh ► résilience
Ven 6 Oct 2017 - 21:23
Résilience
Ce soir là, tes pas t’avaient menée dans les profondeurs du domaine du château, t’avais marché sans même faire attention, espérant seulement te perdre assez longtemps pour ne pas avoir à faire la conversation une fois rentrée dans ta salle commune.
Au détour d’un arbre tu entends des craquements significatifs d’une présence. Curieuse de savoir qui tu pouvais à cette heure ci tu t’approches doucement avant de reconnaitre Sasha, concentré et armé d’un arc. Surement alerté par le bruit de tes pas il fait volte face et te salue avec un sourire qui sonnait faux : « Bonsoir Sasha. » Un léger sourire vient se glisser sur tes lèvres mais il n’est que de façade. Tu aurais préféré ne pas le croiser, parce que déjà tu sentais ton esprit s’embrumer. « Tu ne vas pas m’attaquer si je m’approche? » Demandes-tu en indiquant l’arme qu’il gardait dans son dos, feintant l’humour pour ne pas laisser paraître la gêne qui t’habitait. Pour le moment, tu ne t’approches pas, tu gardes tes distances parce que tu peux lire dans le langage corporel du jeune homme qu’il ne le souhaite pas te voir plus proche de lui, il se tient en retrait, éloigné, distant, alors qu’habituellement vous auriez échangé un baiser fougueux comme il en était coutume lorsque vous n’étiez que tous les deux. Mais cela avait changé, peut être était-ce parce que vous n’étiez plus seuls. Le fantôme d’Héloïse planait au dessus de vos têtes, comme une ombre qui vous guette et s’apprête à rejaillir à chaque faux pas.
La semaine passée, vous vous étiez quitté à peine le jour fut levé. Sans un mot, avec un sourire désolé et sans grandes embrassades : La soirée que vous aviez passée avait laissé des traces, difficile à digérer pour chacun d’entre vous. Il avait appris des choses bien trop importantes pour les accepter sans t’en vouloir, et toi, tu avais laissé échapper trop d’informations pour ne pas en être inquiétée. Depuis, tu ne l’avais pas croisé, peut-être était-ce lui qui avait fait en sorte de ne pas te rencontrer, tu ne pourrais pas vraiment lui en tenir rigueur si cela était le cas. Mais, tu n’avais pas facilité l’idée de retrouvailles : tu ne savais comment, mais l’écho de ton état était arrivé aux oreilles de tes parents qui s’étaient empressés de te faire admettre dans un hôpital privé quelque part dans les alpes suisses, tu avais du y passer les derniers jours entre batterie d’examens et entretiens avec des psychomages. T’avais été forcée de leur avouer ton mal-être, tu savais bien qu’ils ne te laisseraient pas partir si tu continuais à nier comme à ton habitude, et tu ne savais pas si tu aurais supporté une nouvelle période d’enfermement.
T’avais ouvert ton coeur à des sorciers seulement préoccupés par la montagne de galions qui les attendaient à la sortie, tu t’étais mise à nue devant des soit disant professionnels qui te violaient avec leurs remarques assassines : ils te méprisaient, toi, la folle qui avait assassiné ta fille, après tout, comment pourrait-il en être autrement ? Tu avais accepté le lourd traitement qu’ils t’imposaient, et tu avais tourné les talons pour disparaitre le plus vite possible.
Il te demande ce qui t’emmènes ici, tu hausses les épaules avant de soupirer légèrement, resserrant les pans de ton manteau autours de ta taille : « J’aime bien venir ici, étrangement ce parc m’apaise, cela me fait penser au domaine où j’ai grandi, chez moi, en Suisse. » La réflexion est amère, Dieu sait que tu ne souhaite rien d'autre que t'éloigner le plus possible de toute représentation de ta prison. Tu passes tes doigts dans tes cheveux pour les remettre en place avant de plonger tes mains dans tes poches pour en cacher les tremblements. Le traitement embrouillaient tes sens et tes capacités motrices. C’était sans doute le prix à payer pour ne plus l’entendre, elle, et ne plus la voir puisqu’elle s’était faite apercevoir de nombreuses fois les jours passés. Tu sacrifiais ta santé pour ne plus avoir affaire à elle ou à tes démons mais il fallait avouer que la médecine était plus efficace que les potions, aux effets parfois indésirables que tu concoctais en cachette.
Tu scrutes le visage de Sasha à la recherche d’un quelconque indice sur son état émotionnel actuel, mais, il reste impassible : vous êtes le miroir l’un de l’autre, aussi froids et distants que les reflets aseptisés de la glace. « J’imagine que je ne suis pas la seule à trouver du réconfort dans le calme de cette forêt. » Tu fais allusion à sa présence, à son air pensif et à l’arc qu’il tient dans ses mains. « Se plonger dans la nature favorise la réflexion n’est ce pas ? » Demandes-tu doucement, d’une voix calme et détachée, il n’est pas encore l’heure des effusions d’émotions, intérieurement, tu souhaites qu’elles n’arrivent jamais : car sans émotions, pas de risque de succomber à nouveau, et pas de risque de te perdre dans de nouveaux mensonges, ou dans de nouvelles révélations. Pas de risque de le blesser, ni de te blesser.
- InvitéInvité
Re: savaeh ► résilience
Sam 7 Oct 2017 - 16:19
DANCING IN THE DARK
ft. SAVAEH
« dans son rire et ses yeux, l'essentiel»
T'attaquer ? Oh ... Non aucun risque ne t'en fais pas . Sa petite remarque m'amuse, comme si je pouvais lui faire du mal sciemment,
je suis totalement inoffensif tu le sais! Bien entendu je ne peux m'empêcher de laisser échapper un petit rire, il y a beaucoup plus inoffensif que moi, j'ai toujours été colérique, bagarreur et son cousin est bien placé pour le savoir, ça va avec la dualité de ma personnalité. Durant l'échange de banalités, elle me semble plus sereine, mais après tout c'est la reine de la comédie alors je ne sais pas si elle va mieux et je n'ai pas envie de lui demander d'emblée. Curieux, je me demande ce qu'une demoiselle aussi précieuse qu'elle peut l'être fait le soir dans le parc et tant son attitude que sa réponse me donnent une indication sur son état. Nevaeh resserre les pans de son manteau sur elle et je la revois chez moi faire la même chose avec ma chemise avant ... arrête ! Je chasse cette image de mon esprit et continue de porter mon attention sur Neva avant de répondre avec un petit sourire sincère le domaine doit être magnifique... J'ai grandi à Londres donc les étendues de verdures ce n'était vraiment pas mon truc , c'est vrai, nous avons une magnifique maison avec du terrain mais rien de comparable au domaine dans lequel l'helvète a grandi, je pense que c'est quelque chose qui m'a manqué quand j'étais enfant, j'aurais aimer pouvoir avoir des animaux, des chevaux, apprendre à voler dans mon jardin, toutes les choses que les enfants qui vivent à la campagne peuvent faire en somme !
Nos masques ne laissent transparaître aucune émotion, nous sommes tellement rodés à cet exercices qu'il n'en devient que plus facile à chaque fois, nous sommes des acteurs répétant un rôle pour une énième fois. Mon regard toujours posé sur elle, je ne sais pas quoi faire, je me rends compte que quand je ne la vois pas je pense à elle, mais sans me torturer. Ici, elle est là, avec ce visage de porcelaine et ses grands yeux verts qui m'observent, je ne sais pas comment agir, d'ordinaire nous serions déjà bien occupés à d'autres futilités, je pense que ce temps est derrière nous, rien ne sera plus innocent, rien ne sera plus pareil. Nevah brise le silence et j'hoche la tête avec une petite moue sur le visage, elle n'a pas tort, la nature et le calme sont propices à la réflexion, je soulève l'arc que je tiens fermement en baissant le regard vers ce dernier j'ai découvert ce sport la dernière fois que j'ai été chez les moldus, c'est très apaisant, tu es obligé de te vider la tête pour guider la flèche vers sa cible, je dois bien avouer que ça m'aide. Et ça fait moins mal que les cognards enchantés qui me poursuivent sur le terrain quand j'ai besoin de me défouler. La dernière fois, ou celle d'avant j'ai eu l'épaule cassée à cause d'un entrainement, mais la douleur à quelque chose de libérateur, c'est grâce à elle qu'on se sent vivre, qu'on à les idées claires parfois aussi. Je me suis fais mal quelques fois, de différentes manières, cette semaine. Tu devrais essayer dis-je en soulevant légèrement l'arc. Pour la première fois depuis qu'elle est apparue j'avance vers elle avec probablement une expression bienveillante sur le visage, je lui tends l'arc, mais comme à chaque fois je m'approche trop, son parfum enivre et embrume mon esprit, pourtant il faut que je reste stoïque, nous sommes à moins d'un mètre l'un de l'autre, tout en elle m'attire mais je garde la main, aujourd'hui j'ai appris de mes erreurs.
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« dans son rire et ses yeux, l'essentiel»
T'attaquer ? Oh ... Non aucun risque ne t'en fais pas . Sa petite remarque m'amuse, comme si je pouvais lui faire du mal sciemment,
je suis totalement inoffensif tu le sais! Bien entendu je ne peux m'empêcher de laisser échapper un petit rire, il y a beaucoup plus inoffensif que moi, j'ai toujours été colérique, bagarreur et son cousin est bien placé pour le savoir, ça va avec la dualité de ma personnalité. Durant l'échange de banalités, elle me semble plus sereine, mais après tout c'est la reine de la comédie alors je ne sais pas si elle va mieux et je n'ai pas envie de lui demander d'emblée. Curieux, je me demande ce qu'une demoiselle aussi précieuse qu'elle peut l'être fait le soir dans le parc et tant son attitude que sa réponse me donnent une indication sur son état. Nevaeh resserre les pans de son manteau sur elle et je la revois chez moi faire la même chose avec ma chemise avant ... arrête ! Je chasse cette image de mon esprit et continue de porter mon attention sur Neva avant de répondre avec un petit sourire sincère le domaine doit être magnifique... J'ai grandi à Londres donc les étendues de verdures ce n'était vraiment pas mon truc , c'est vrai, nous avons une magnifique maison avec du terrain mais rien de comparable au domaine dans lequel l'helvète a grandi, je pense que c'est quelque chose qui m'a manqué quand j'étais enfant, j'aurais aimer pouvoir avoir des animaux, des chevaux, apprendre à voler dans mon jardin, toutes les choses que les enfants qui vivent à la campagne peuvent faire en somme !
Nos masques ne laissent transparaître aucune émotion, nous sommes tellement rodés à cet exercices qu'il n'en devient que plus facile à chaque fois, nous sommes des acteurs répétant un rôle pour une énième fois. Mon regard toujours posé sur elle, je ne sais pas quoi faire, je me rends compte que quand je ne la vois pas je pense à elle, mais sans me torturer. Ici, elle est là, avec ce visage de porcelaine et ses grands yeux verts qui m'observent, je ne sais pas comment agir, d'ordinaire nous serions déjà bien occupés à d'autres futilités, je pense que ce temps est derrière nous, rien ne sera plus innocent, rien ne sera plus pareil. Nevah brise le silence et j'hoche la tête avec une petite moue sur le visage, elle n'a pas tort, la nature et le calme sont propices à la réflexion, je soulève l'arc que je tiens fermement en baissant le regard vers ce dernier j'ai découvert ce sport la dernière fois que j'ai été chez les moldus, c'est très apaisant, tu es obligé de te vider la tête pour guider la flèche vers sa cible, je dois bien avouer que ça m'aide. Et ça fait moins mal que les cognards enchantés qui me poursuivent sur le terrain quand j'ai besoin de me défouler. La dernière fois, ou celle d'avant j'ai eu l'épaule cassée à cause d'un entrainement, mais la douleur à quelque chose de libérateur, c'est grâce à elle qu'on se sent vivre, qu'on à les idées claires parfois aussi. Je me suis fais mal quelques fois, de différentes manières, cette semaine. Tu devrais essayer dis-je en soulevant légèrement l'arc. Pour la première fois depuis qu'elle est apparue j'avance vers elle avec probablement une expression bienveillante sur le visage, je lui tends l'arc, mais comme à chaque fois je m'approche trop, son parfum enivre et embrume mon esprit, pourtant il faut que je reste stoïque, nous sommes à moins d'un mètre l'un de l'autre, tout en elle m'attire mais je garde la main, aujourd'hui j'ai appris de mes erreurs.
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- :'):
bon, quand tu écris ton rp tranquillou en écoutant youtube et que CA passe, comment dire => puis ce film quoi ... bon fallait que je partage ça
- InvitéInvité
Re: savaeh ► résilience
Sam 7 Oct 2017 - 18:49
Résilience
Tu serres les mains dans tes poches, frustrées de les sentir trembler encore et encore. Les banalités que vous échangez ne font qu’accentuer ton trouble : il n’y avait rien de vrai dans ces paroles légères, rien de réel dans vos sourires de façade, tu pouvais lire dans votre jeu aussi clairement que dans un livre ouvert : vous vous confondiez en politesses pour ne pas penser aux véritables problèmes auxquels vous étiez confrontés : « Je t’y amènerai un jour si tu veux, c’est plus joli au printemps, les arbres sont en fleur on dirait un jardin secret. » Non, tu ne l’amènera certainement pas au domaine, du moins pas tant que les pierres du caveau n’étaient à nouveau couvertes par la mousse, pas tant que la blessure de ton coeur ne se serait pas refermée : tu évitais toi même de t’approcher à nouveau de ce lieux qui avait accueilli tant de drames.
Ce lieu qui aurait du accueillir les premiers pas, les premiers jeux et les premières aventures de ta fille était devenu son tombeau : et le tien par la même occasion, tu savais qu’une partie de toi y était restée et ce, même si l’autre cherchait à s’éloigner le plus possible.
Tu lèves le regard vers Sasha, il est assez proche de toi pour que tu lises dans ses traits que la semaine avait été éprouvante. Tu te mords la lèvre, t’avais sous estimé les répercutions que tes révélations auraient pu avoir : ou, du moins, t’avais mal calculé ton coup. T’avais fais l’erreur de croire qu’il te rejetterait totalement, qu’il t’en voudrait à mort, que plus jamais vous ne vous croiseriez. Que tes aveux marqueraient la fin de cette comédie qu’avait pu être votre histoire, mais cela n’avait pas été le cas. Aujourd’hui vous souffrez tous les deux de ne plus savoir dans quelle case ranger votre histoire : comédie, romantique, drame, tragédie ? Les acteurs avaient la tête bourdonnante à force de changer de direction : les instructions n’étaient pas claires, tu ne savais quelle voix prendre, quelle attitude adopter face à lui toi qui avais l’habitude de dominer l’affiche.
Tu hésites à t’approcher un peu plus, tu veux faire glisser tes doigts sur sa joue : essayer de faire disparaitre les démons qui l’entourent, ce sont les tiens qui viennent s’accrocher à lui, peut-être lassé de trouver trop d’écho dans ton esprit, la chasse n’était intéressante que si la proie luttait encore : ce n’était plus ton cas, tu t’étais laissé sombrer dans leurs bras, t’avais embrassé la folie, en acceptant d’être soignée, tu avouais que tu en avais besoin n’est ce pas ? Tu veux déposer tes lèvres sur le coin des siennes, comme tu le faisais pour titiller son envie entre deux cours auparavant. T’avais aussi envie de te blottir entre ses bras, de profiter d’un moment rien que tous les deux, loin de tout.
Mais d’autres voix résonnaient dans ta tête, t’empêchant de te tenir plus proche de lui. Votre proximité te menait à ta perte : tu devenais faible devant son regard noisette. Alors tu gardes tes distances non sans scruter intensément son visage de tes yeux clairs : t’aimerais savoir ce qui trame sous son masque.
Il te tend l’arme et tu restes quelques secondes interdite : tu as beau avoir des doutes sur beaucoup de choses en ce moment, tu sais que te mettre une arme dans les mains n’est pas une bonne idée. Sasha le savait, tu étais imprévisible, encore plus en ce moment.
« Je ne suis pas sûre que cela m’apaise autant que toi. » Un léger sourire apparait sur son visage mais il contraste nettement avec l’éclair d’inquiétude qui apparait dans tes yeux. Tu sors les mains de tes poches et étend le bras pour prendre l’arc dans tes mains. Impossible que Sasha n’ait pas remarqué les tremblements bien visibles de ces dernières mais tu fais comme si de rien n’était tout en évitant son regard. Tu frôles sa main avec la tienne lorsque vous faites l’échange et tu sens un frisson te parcourir : comme si ce contact pouvait tout faire basculer. Tu fais glisser tes doigts sur l’arme, en appuyant plus que de raison pour ne pas trembler. Tu as beau avoir une certaine culture des armes, même moldus grâce au travail de ton père, tu n’as jamais tenu d’arc dans tes mains : ce n’était pas digne d’une lady de s’amuser à la guerre : tu préférais mener tes combats avec les mots qu’avec les les fusils.
« Tu m’expliques comment ça marche ? » Demandes-tu en relevant le regard vers Sasha, un sourire qui se voulait enjoué. Etait-ce une excuse pour te rapprocher un peu plus de lui ? Ou un prétexte pour ne pas parler d’autres choses ?
- Spoiler:
- mais les feels de cette chanson omg
- InvitéInvité
Re: savaeh ► résilience
Dim 8 Oct 2017 - 12:21
DANCING IN THE DARK
ft. SAVAEH
« dans son rire et ses yeux, l'essentiel»
Nous nous perdons dans un flot de banalité, courtoisie feinte, sourires hypocrites, Nevaeh pousse le vice jusqu’à l’invitation au domaine des d'Alverny, je me contente de lui sourire. Je ne suis pas dupe, je sais très bien que ce ne sont que des paroles pour meubler et paraître toujours plus forte. La demoiselle lève son regard vers moi et mord sa lèvre, pourquoi est-ce qu’elle fait ça ? Qu’importe la raison, elle est toujours tellement sexy quand ses dents frôlent sa lèvre, même quand elle ne s’en rend pas compte, que ce n’est qu’un réflexe, elle me torture sans même le savoir. J’ai envie de m’approcher, glisser mes doigts dans ses cheveux, puis sa nuque, caresser son visage et terminer par l’embrasser tout en la serrant contre moi mais ce n’est pas pour tout de suite . Il faut que je garde la tête froide et les idées claires.
Je lui tends mon arc, j’ai envie de lui apprendre quelque chose, lui mettre une arme dans les mains n’est peut-être pas une excellente idée vu ses changements d’humeur des derniers jours, mais je suis persuadé que ça la soulagera si elle arrive à canaliser ses émotions en un seul point. C’est ma thérapie, c’est ce que je fais et ça fonctionne, alors pourquoi pas pour elle ? Je souris à la fois amusé et curieux fasse à son regard et sa retenue. Je tends l’arc et elle le saisi les mains tremblantes. À la manière dont elle le tient je sais que c’est la première fois qu’elle tient une telle arme dans ses mains, je l’observe et hoche la tête quand elle demande que je lui montre. Je sors ma baguette de la poche arrière de mon jeans et dans un mouvement à la fois gracieux et désinvolte je fais revenir les flèches dans leur carquois tout en attrapant une au passage. arc … flèche … dis-je avec un petit regard moqueur, je vais me positionner derrière elle tu es droitière ou gauchère ? Prends l’arc dans ta main non dominante pour commencer. Je tends mon bras sous le sien, positionnant ma main sur la sienne, mon torse collé contre son dos, je positionne la flèche dans le cran et amène la seconde main de Nevaeh jusqu’à elle. Mon menton se pose sur son épaule lève l’arc amène la flèche à hauteur de ton épaule , je corrige sa position un peu plus bas, baisse légèrement le coude. Depuis que je la connais, c’est la première fois qu’elle fait ce que je lui demande, cette pensée me tire un sourire. Tu bandes l’arc, tire la flèche et la corde ensemble avec tes deux doigts, comme ça, tu tire de toute tes forces, vise la cible, inspire profondément, j’execute les mouvements avec elle, coller à elle, je sens son inspiration, je relâche mes mains et la laisse maîtresse de la situation, quand tu te sens prête, te relâche la pression de tes doigts dis-je dans un murmure, attendant de voir où cette flèche allait atterrir, vu que je suis derrière je sais déjà que je ne serais pas sa cible.
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« dans son rire et ses yeux, l'essentiel»
Nous nous perdons dans un flot de banalité, courtoisie feinte, sourires hypocrites, Nevaeh pousse le vice jusqu’à l’invitation au domaine des d'Alverny, je me contente de lui sourire. Je ne suis pas dupe, je sais très bien que ce ne sont que des paroles pour meubler et paraître toujours plus forte. La demoiselle lève son regard vers moi et mord sa lèvre, pourquoi est-ce qu’elle fait ça ? Qu’importe la raison, elle est toujours tellement sexy quand ses dents frôlent sa lèvre, même quand elle ne s’en rend pas compte, que ce n’est qu’un réflexe, elle me torture sans même le savoir. J’ai envie de m’approcher, glisser mes doigts dans ses cheveux, puis sa nuque, caresser son visage et terminer par l’embrasser tout en la serrant contre moi mais ce n’est pas pour tout de suite . Il faut que je garde la tête froide et les idées claires.
Je lui tends mon arc, j’ai envie de lui apprendre quelque chose, lui mettre une arme dans les mains n’est peut-être pas une excellente idée vu ses changements d’humeur des derniers jours, mais je suis persuadé que ça la soulagera si elle arrive à canaliser ses émotions en un seul point. C’est ma thérapie, c’est ce que je fais et ça fonctionne, alors pourquoi pas pour elle ? Je souris à la fois amusé et curieux fasse à son regard et sa retenue. Je tends l’arc et elle le saisi les mains tremblantes. À la manière dont elle le tient je sais que c’est la première fois qu’elle tient une telle arme dans ses mains, je l’observe et hoche la tête quand elle demande que je lui montre. Je sors ma baguette de la poche arrière de mon jeans et dans un mouvement à la fois gracieux et désinvolte je fais revenir les flèches dans leur carquois tout en attrapant une au passage. arc … flèche … dis-je avec un petit regard moqueur, je vais me positionner derrière elle tu es droitière ou gauchère ? Prends l’arc dans ta main non dominante pour commencer. Je tends mon bras sous le sien, positionnant ma main sur la sienne, mon torse collé contre son dos, je positionne la flèche dans le cran et amène la seconde main de Nevaeh jusqu’à elle. Mon menton se pose sur son épaule lève l’arc amène la flèche à hauteur de ton épaule , je corrige sa position un peu plus bas, baisse légèrement le coude. Depuis que je la connais, c’est la première fois qu’elle fait ce que je lui demande, cette pensée me tire un sourire. Tu bandes l’arc, tire la flèche et la corde ensemble avec tes deux doigts, comme ça, tu tire de toute tes forces, vise la cible, inspire profondément, j’execute les mouvements avec elle, coller à elle, je sens son inspiration, je relâche mes mains et la laisse maîtresse de la situation, quand tu te sens prête, te relâche la pression de tes doigts dis-je dans un murmure, attendant de voir où cette flèche allait atterrir, vu que je suis derrière je sais déjà que je ne serais pas sa cible.
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- InvitéInvité
Re: savaeh ► résilience
Dim 8 Oct 2017 - 14:21
Résilience
Tu écoutes attentivement ses indications, un instant vous auriez pu passer pour des personnes tout à fait normales, à discuter cordialement, à vous échanger des banalités et à partager un cour de tir. Mais tu savais bien qu’il n’en était rien. Il vient se placer derrière toi, tu sens son souffle dans ta nuque et son torse contre ton dos et un trouble désagréable t’envahit. Ce n’était pas comme si vous n’aviez jamais été proches, physiquement parlant, mais, votre proximité avait un arrière gout amer si l’on repensait à tout ce gâchis qui vous liait. Regrets, amertume, envie et mensonges se mêlaient et se démêlaient tandis que vous évoluiez l’un à côté de l’autre.
Tu prends une profonde inspiration, à la fois pour chasser tes pensées impures et te concentrer sur ta cible, tu maintiens encore quelques secondes ta pression sur la corde alors qu’il s’est légèrement reculé pour te laisser le loisir de viser. Tu serres la main sur l’arc, et relâches la pression, la corde râpe le bout de tes doigts tandis qu’un tremblement te traverse, la flèche est déviée et rate sa cible. Tu serres les dents agacée et étouffe un juron. « Par la barbe de merlin... » Ta réaction est disproportionnée, surtout pour une personne mesurée comme tu l’es, mais ce n’est pas tellement le fait de ne pas avoir réussi à tirer correctement la flèche qui te mettait en rage, c’était plutôt le fait de ne plus avoir le contrôle de ton propre corps. Après ton esprit, c’était ta chair qui te faisait défaut. Tu soupires légèrement, plus que contrariée mais soulagée que Sasha se trouve derrière toi et qu’il n’est pas pu observer le tourbillon d’émotions qui avait défilé sur ton visage d’ordinaire si lisse.
Tu retrouves contenance et plaque un sourire amusé sur tes lippes tandis que tu te retournes gracieusement vers le jeune homme « Je ne pense pas que cela soit fait pour moi, je te rends tout ça avant de blesser quelqu’un. » Un léger rire s’échappe de tes lèvres et tu tends l’arc à Sasha. Toi seule savait que tu n’avais pas besoin de quelconque arme pour blesser quelqu’un, ou même pour lui offrir une fin plus funeste encore. Les souvenirs étaient flous, quelques peu patinés par l’effet des potions et divers médicaments que l’on t’avait administrés le matin suivant le drame, mais tu te souvenais bien tes bras autours du petit corps de l’enfant, de ta poigne, beaucoup trop forte, de tes jointures blanchies par l’effort, tu n’aurais jamais cru que tes mains, si douces et délicates pourraient un jour entrainer la mort. Ru voulais protéger des vies, depuis des années c’était la vocation qui t’habitait, mais ce soir là c’était l’antinomie de ton esprit qui avait agit sous les ordres de la perfide dépression qui avait élu domicile dans ton âme. « Tu as surement plus besoin que moi de te vider la tête, je ne voudrais pas te piquer ton échappatoire. » Un sourire, un mensonge, comme d’habitude tu tentes de te donner de grands airs, plus d’assurance que tu n’en as réellement, une force qui t’es inconnue, pas de faiblesse chez les d’Alverny, toujours conserver les apparences. Mais surtout ne jamais donner d’armes à vos adversaires, chaque faux pas était une cartouche de plus qui pouvait mener à votre exécution, les dents des diplomates sont aussi acérées que celles de tes détracteurs, ton père te l’avait vite appris.
Tu plonges une nouvelle fois ta main dans ta poche pour ne plus la voir trembler devant tes yeux. De l’autre elle attire la flèche que tu avais envoyé se planter dans le tronc d’un arbre un peu plus loin. Pas besoin de baguette, tu avais encore assez de pouvoir dans tes gestes pour les sortilèges informulés. Jusqu’à quand tu ne le savais pas, les psycho mages t’avaient prévenu, le traitement pouvait avoir des effets néfastes sur ta magie. Ils t’arrachaient petit à petit tout ce qui faisait ton lustre, de ta raison à ta magie, la dignité, tu l’avais déjà perdue depuis longtemps, et ce, même si ta fierté faisait que tu t’y accrochais comme à ton dernier soupir. « Montre moi, je suis curieuse de voir comment tu te débrouilles. » Demandes-tu d’une voix faussement enfantine en lui tendant la flèche. Tu savais que Sasha était un sportif, aucun doute qu'il excellait dans cet art aussi. Tu mets l’autre main dans ta poche et te décales pour laisser le champ libre à Sasha, tu en profites pour t’éloigner un peu, les frissons qui s’étaient déclenché dans ton corps depuis que vous vous étiez rapprochés ne faisaient que faire écho au trouble qui t’habitait : impossible de rester stoïque face à lui, tu étais parcourue par des émotions contradictoires : entre tendresse et esprit de conservation, tu ne savais quelle voie choisir, les deux te mèneraient certainement au fond des abysses.
Alors, tu le laisses mener la danse, c'est un jeu dangereux auquel tu joues d'Alverny, qui sait où il pourrait te mener toi qui as toujours refusé de placer quelconque facette de ta vie dans les mains d'un autre.
- InvitéInvité
Re: savaeh ► résilience
Lun 9 Oct 2017 - 8:30
DANCING IN THE DARK
ft. SAVAEH
« dans son rire et ses yeux, l'essentiel»
Être proche d'elle sans la toucher, du moins au sens où je l'apprécie, est une vraie torture, nous n'avons jamais pu ignorer ou minimiser l'attirance que nous éprouvons l'un envers l'autre, mais depuis ses révélations de la semaine dernière les choses ont changé. Je ne saurais pas dire pourquoi, mais le regard que je pose sur elle n'est plus le même, je ne sais pas si je serais encore capable de simplement partager un bon moment sous les draps en sachant ce que je sais désormais. C'est comme s'il y avait une ombre au-dessus de nous, l'ombre de notre fille qui a tout changé. Je chasse cette pensée de mon esprit et retourne mon attention vers Neva qui tiens l'arc. Elle écoute mes indications, s'exécute et quand je me recule la belle lâche la pression de ses doigts, la flèche file vers un arbre légèrement plus loin que la cible et elle jure, ce qui me fait sourire. Mauvaise perdante la d'Alverny ? C'est très bien , mon ton est enjoué, plutôt sincère d'ailleurs, je suis réellement impressionné, la plupart des flèches finissent aux pieds de l'archer quand c'est la première fois, de nouveau elle démontre qu'elle sera toujours là où on ne l'attend pas.
Dans un volte-face gracieux je retrouve la Nevaeh souriante que je connais, elle me rend l'arc en laissant échapper un petit rire tout en prétextant qu'elle préfère me le rendre avant de blesser quelqu'un, comme si elle avait besoin de ça. Nevaeh a toujours su comment blesser les autres, que ce soit pas une ignorance, un mot, elle sait toujours exactement où appuyer pour que ça fasse mal, je suis heureux de ne jamais en avoir fait les frais, enfin d'une certaine manière. Au fond je ne sais pas quelles étaient ses intentions quand elle a lâché cette bombe sur nous, elle m'a touché et blessé d'une certaine manière, mais je préfère croire que ce n'était pas volontaire de sa part, qu'il n'y avait rien de calculé dans toute cette folie. Je saisis l'arc et hausse les épaules je n'ai pas d'exclusivité sur le tir à l'arc, je lui rends un sourire amusé et prends la flèche dans la main de Neva, une lueur s'est allumée dans mon regard, elle me demande de lui montrer ce dont je suis capable, elle fait appel au compétiteur en moi, elle me connaît tellement bien. Sans rien dire je pose une flèche sur l'arc, vise la cible sur l'arbre et tourne le regard vers Nevaeh avant de relâcher la pression de la flèche sans quitter ses yeux, un sourire rayonnant sur le visage s'élargissant quand j'entends que ma flèche est arrivée à destination. J'étais convaincu que je toucherais la cible, je connais mes capacités et une fois qu'on me met au défi je suis prêt à tout pour le relever. Ici, en plus, c'est une discipline que je maîtrise donc je n'avais aucune crainte. une expression candide transparaît sur mon visage, je suis un grand gamin dans le fond et je suis souvent fier de moi, mais d'après ma sœur ça faut mon charme : toujours écouter sa petite sœur, surtout pour les compliments. Histoire de prouver que ce n'est pas un coup de chance, je saisis deux nouvelles flèches et tire à nouveau, en regardant la cible cette fois, mais en envoyant les deux flèches presque simultanément. Je me tourne vers Neva plus fier qu'un Centaure, Satisfaite de la démonstration Mademoiselle ? je balance l'arc à terre et revient vers elle. J'hésite encore quelques secondes avant de faire glisser mes mains sur ses bras délicatement, une caresse à peine perceptible tant je ne fais que la frôler, mais mon corps tout entier est parcouru de frissons. C'est la première, la seule qui m'électrise à ce point. Ses grands yeux capturent mon regard sans trop de difficultés, je caresse sa joue avec un petit sourire inquiet Qu'est-ce qu'on fait à présent ? Je ne veux pas dire là tout de suite, mais plutôt dans l'avenir, comment devons-nous agir l'un envers l'autre ? Continuez ce jeu ou ne plus se voir ? Que ce soit l'un ou l'autre il est fort probable que la réponse ne me satisfasse pas, mais ça elle n'est pas obligée de le savoir n'est-ce pas ?
(c) made by panic!attack
« dans son rire et ses yeux, l'essentiel»
Être proche d'elle sans la toucher, du moins au sens où je l'apprécie, est une vraie torture, nous n'avons jamais pu ignorer ou minimiser l'attirance que nous éprouvons l'un envers l'autre, mais depuis ses révélations de la semaine dernière les choses ont changé. Je ne saurais pas dire pourquoi, mais le regard que je pose sur elle n'est plus le même, je ne sais pas si je serais encore capable de simplement partager un bon moment sous les draps en sachant ce que je sais désormais. C'est comme s'il y avait une ombre au-dessus de nous, l'ombre de notre fille qui a tout changé. Je chasse cette pensée de mon esprit et retourne mon attention vers Neva qui tiens l'arc. Elle écoute mes indications, s'exécute et quand je me recule la belle lâche la pression de ses doigts, la flèche file vers un arbre légèrement plus loin que la cible et elle jure, ce qui me fait sourire. Mauvaise perdante la d'Alverny ? C'est très bien , mon ton est enjoué, plutôt sincère d'ailleurs, je suis réellement impressionné, la plupart des flèches finissent aux pieds de l'archer quand c'est la première fois, de nouveau elle démontre qu'elle sera toujours là où on ne l'attend pas.
Dans un volte-face gracieux je retrouve la Nevaeh souriante que je connais, elle me rend l'arc en laissant échapper un petit rire tout en prétextant qu'elle préfère me le rendre avant de blesser quelqu'un, comme si elle avait besoin de ça. Nevaeh a toujours su comment blesser les autres, que ce soit pas une ignorance, un mot, elle sait toujours exactement où appuyer pour que ça fasse mal, je suis heureux de ne jamais en avoir fait les frais, enfin d'une certaine manière. Au fond je ne sais pas quelles étaient ses intentions quand elle a lâché cette bombe sur nous, elle m'a touché et blessé d'une certaine manière, mais je préfère croire que ce n'était pas volontaire de sa part, qu'il n'y avait rien de calculé dans toute cette folie. Je saisis l'arc et hausse les épaules je n'ai pas d'exclusivité sur le tir à l'arc, je lui rends un sourire amusé et prends la flèche dans la main de Neva, une lueur s'est allumée dans mon regard, elle me demande de lui montrer ce dont je suis capable, elle fait appel au compétiteur en moi, elle me connaît tellement bien. Sans rien dire je pose une flèche sur l'arc, vise la cible sur l'arbre et tourne le regard vers Nevaeh avant de relâcher la pression de la flèche sans quitter ses yeux, un sourire rayonnant sur le visage s'élargissant quand j'entends que ma flèche est arrivée à destination. J'étais convaincu que je toucherais la cible, je connais mes capacités et une fois qu'on me met au défi je suis prêt à tout pour le relever. Ici, en plus, c'est une discipline que je maîtrise donc je n'avais aucune crainte. une expression candide transparaît sur mon visage, je suis un grand gamin dans le fond et je suis souvent fier de moi, mais d'après ma sœur ça faut mon charme : toujours écouter sa petite sœur, surtout pour les compliments. Histoire de prouver que ce n'est pas un coup de chance, je saisis deux nouvelles flèches et tire à nouveau, en regardant la cible cette fois, mais en envoyant les deux flèches presque simultanément. Je me tourne vers Neva plus fier qu'un Centaure, Satisfaite de la démonstration Mademoiselle ? je balance l'arc à terre et revient vers elle. J'hésite encore quelques secondes avant de faire glisser mes mains sur ses bras délicatement, une caresse à peine perceptible tant je ne fais que la frôler, mais mon corps tout entier est parcouru de frissons. C'est la première, la seule qui m'électrise à ce point. Ses grands yeux capturent mon regard sans trop de difficultés, je caresse sa joue avec un petit sourire inquiet Qu'est-ce qu'on fait à présent ? Je ne veux pas dire là tout de suite, mais plutôt dans l'avenir, comment devons-nous agir l'un envers l'autre ? Continuez ce jeu ou ne plus se voir ? Que ce soit l'un ou l'autre il est fort probable que la réponse ne me satisfasse pas, mais ça elle n'est pas obligée de le savoir n'est-ce pas ?
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- InvitéInvité
Re: savaeh ► résilience
Lun 9 Oct 2017 - 22:33
Résilience
Tu l’observes avec un léger sourire au coin des lèvres, il gonfle le torse comme s’il avait quelque chose à te prouver. Un rire cristallin s’échappe de ta gorge lorsque tu vois un sourire faire rayonner son visage. Il est beau quand il sourit, tu t’en veux de lui imposer de tels soucis, c’est peut être la première fois que tu le croises aussi détendu depuis que tu as refais irruption dans son existence : tu sais très bien que tu fais plus souvent plus de mal que de bien lorsque tu entres dans la vie des gens, mais parfois, tu n’avais pas dans l’intention de blesser, du moins tu t’imaginais que c’était le cas avec Sasha, le futur vous prouvera plus que certainement le contraire. « Très satisfaite… » Susurres-tu, en frémissant légèrement au contact de ses doigts sur tes bras alors qu’une boule d’envie vient tordre ton estomac : c’était fou ce que son contact pouvait déclencher en toi. Mais, tu peux lire dans son regard si doux que les caresses ne sont là que pour faire passer plus facilement la question qui le taraude depuis que vous vous êtes croisés. Tu aurais pu faire l’idiote et prétexter ne pas avoir compris le sous-entendu de ses paroles. Tu aurais pu prendre ton regard le plus séducteur et te coller à lui scellant la fin de votre conversation en même temps que vos lèvres. Tu aurais pu l’enivrer comme tu avais tant de fois su le faire pour éviter des questions gênantes, tu aurais pu le berner par de doux mensonges, laissant le poison s’infiltrer sans ses veines et le troublant assez pour qu’il ne pense plus à ces réflexions désagréables. Mais tu ne le fais pas Nevaeh, était-ce la folie qui prenait contrôle de ton esprit ou bien un dernier soupçon de raison qui te permettait de vous protéger tous les deux ?
Tu prends sa main dans la tienne, la caresses doucement du bout des doigts avant de te raidir et de l’écarter de ta joue, rejetant pour la première fois un de ses gestes de tendresse. Tu te mords la lèvre, mais ce n’est pas d’envie cette fois, tu regrettes déjà les mots qui allaient s’échapper de ta bouche. Tu lâches la main de Sasha et croises les bras sous ta poitrine : tu te refermes sur toi-même et tu lui interdis l’accès : cela vaut mieux pour lui, non ? Ou bien était-ce encore une fois ton égoïsme qui te poussait à te protéger au dépend des autres ? Au dépend de lui. « Tu sais très bien ce que je vais te dire...» Un instant tu lui en veux de te forcer à vous séparer, mais au final, il réussissait à faire ce que tu n'avais pas la force d'entreprendre de toi-même. « Sinon, tu ne prendrais même pas le risque de poser la question. » Tu marques une pause et soupires légèrement « Je ne peux pas t’offrir ce que tu recherches Sasha… » De quoi parlais-tu ? D’une histoire ? D’une vie où il connaitrait sa fille ? De ton honnêteté ? Ou bien seulement d’un moment où vous ne vous déchireriez pas ? Certainement un peu de tout ça. « Pas maintenant, jamais en fait… » Les mensonges faisaient partie de ton quotidien, le faux rythmait tes émotions, à toute heure du jour et de la nuit ton rôle te collait à la peau et l’actrice disparaissait souvent au profit du personnage. Et le personnage en toi connaissait bien toutes les faiblesses de son interprète : Et malheureusement Sasha était l’une d’entres elles.
Tu serres les dents, et tentes de conserver contenance : toutes les paroles du monde n’auraient aucun impact si tu te laissais envahir par la tempête d’émotions qui frappaient à ta porte. « Te côtoyer est plus douloureux que je le pensais. » Une faiblesse avouée ? Une excuse bien trouvée ? « Et je me rends bien compte que tu n’es pas là pour supporter mes sautes d’humeurs. » Et tes accès de folie, et ta tendance à la destruction mais tu ne pensais pas nécessaire de faire une liste exhaustive. Il ne comprenait certainement que trop bien où tu voulais en venir. « Je peux pas rester comme une idiote à me laisser guider par mes envies. » Avoues-tu, enfonçant tes mains dans tes côtes pour ne pas laisser échapper un soupir désolé. « Même si j’en ai très envie. » Tu secoues la tête, tu ne peux pas t’empêcher de te laisser enivrer par les reflets noisette de son regard. « J’ai changé, elle, m’a changée. » Tu frissonnes à l’évocation de l’enfant, comme si le simple fait d’y penser pouvait éveiller son fantôme. Mais les tremblements de tes mains, toujours plus intenses signifiaient bien qu’elle était enfermée au fond de la cage créée par ton esprit. « Et toi… Tu ne peux pas te rendre compte à quel point. » Ce n’était pas une accusation même s’il le prendrait comme cela. A demis-mots tu insinues que tout est plus compliqué que tu ne veux bien l’avouer. Mais si tes paroles avaient pour seul but de le pousser à te détester tu ne te rendais pas compte qu’elles laissaient transparaitre autant de tes faiblesses.
- InvitéInvité
Re: savaeh ► résilience
Mar 10 Oct 2017 - 15:05
DANCING IN THE DARK
ft. SAVAEH
« dans son rire et ses yeux, l'essentiel»
Son rire résonne comme une mélodie, ça fait longtemps que je ne l’ai pas entendue rire plus ou moins sincèrement. J’en avais presque oublié ce son. Dans un petit jeu qui n’appartient qu’à nous je demande plutôt cérémonieusement si elle est satisfaite et sa réponse me convient – pour une fois -, je la sens frissonner et je souris voyant que finalement je n’ai pas perdu mon charme sur elle. Pourtant je choisis de briser ce petit moment agréable, non pas de gaieté de cœur, mais par nécessité, je suis trop franc que pour vivre dans l’ignorance. Chaque pas de plus vers cette mascarade nous enfonce dans le mensonge, dans le dénis, dans tout ce que je déteste. J’aime savoir où je vais, c’est la première fois que j’ai ce besoin d’être fixer, elle qui me mène par le bout du nez et l’attachement que j’ai pour elle me dépasse, me rend fou et surtout me déstabilise. Sa main saisit la mienne, la caresses avant de me repousser encore une fois. Je ne bouge pas, je soupire simplement légèrement excédé par ses revirements continus de comportement. Nevaeh se ferme, se recule, fait une barrière entre nous avec ses bras croisés, je comprend qu’elle ne me laissera pas entrer et je fais un pas en arrière. Être proche d’elle me torture, je prends de la distance, je la regarde et un sourire déçu vient se poser sur le coin de mes lèvres.
Tu le sais, sinon tu ne poserais pas la question, elle est sérieuse ? Je pose la question parce qu’avec elle je ne suis plus sûr de rien, parce qu’elle est imprévisible, parce que depuis qu’elle est revenue dans ma vie c’est le bordel. Je pense à elle, je rêve d’elle, je me pose des millions de questions, je deviens dingue et il faut absolument qu’on mette les choses au clair. Dans un soupire elle annonce ne pas pouvoir m’offrir ce que je cherche, mais comment sait-elle ce que je cherche ? Ni maintenant, ni jamais ? Légèrement frustré je croise les bras sur mon torse, prenant à mon tour une position de défense, je recule d’un pas et l’observe en ne disant rien. Je ne supporte pas qu’on pense à ma place. Elle devrait savoir que je ne suis pas le genre à la demander en mariage, je voudrais juste savoir à quoi m’en tenir dans cette relation peu conventionnelle, flirtant avec le toxique par moment.
Un proverbe dit : « Ne pose pas la question si la réponse risque de te déplaire », j’aurais probablement dût me taire, mais maintenant c’est trop tard, la machine est lancée et Nevaeh enchaîne les explications sous mon regard plutôt septique. Je n’oserais pas dire que je ne la crois pas, mais je pense qu’elle me repousse uniquement parce qu’elle à peur, c’est son mode de fonctionnement et ça m’énerve assez. J’aimerais être là pour t’aider à supporter tout ça, mais tu ne me laisse pas entrer, je n’arrive pas à croire que je pense ça et pourtant c’est la vérité, je le sais au fond de moi qu’elle est spéciale, qu’elle a quelque chose de plus, quelque chose qui me donne envie de la protéger, de l’aider et je me sens frustrer qu’elle me repousse de la sorte, mais je ne me rabaisserai pas à lui avouer, si elle ne veut pas de moi, tant pis pour elle. Même si j’en ai très envie ? Mais bordel Neva qu’est-ce que tu attends de moi ? Je veux être là et elle avoue qu’elle en aurait envie, alors je ne vois pas où est le problème et puis elle la mentionne, je me sens mal d’un coup, comme si une pression venait se poser sur mes épaules. Elle à raison, je ne me rend pas compte de ce que notre fille à changer pour elle, mais je ne demande pas mieux que de le comprendre. Je passe la langue sur mes lèvres pour les humidifier et soupire longuement en levant les yeux vers le ciel où commence à poindre quelques étoiles. Okay Neva , je recule encore de quelques pas et ramasse l’arc qui traîne au sol, reportant mon regard sur elle en me relevant Je comprend, je t’ai demandé, tu as répondu, je pense que nous n’avons donc plus rien à nous dire, mon but n’est pas de te nuire, sache-le Nevaeh …
Mon estomac se serre quand j’entends mes propres paroles, je connais cette voie, celle de la fierté, ce n’est jamais la bonne et pourtant c’est la seule que je connais. Je pose un dernier regard sur Nevaeh en soupirant et tourne les talons reprenant la direction du bâtiment central, la gorge serrée, un nœud à l’estomac et un malaise énorme qui monte en moi. Je ne sais pas si c’est elle ou moi que je déteste à ce moment précis, j’ai envie de jeter un regard en arrière mais je ne le ferais pas, je ne rendrais pas les choses plus difficile, que ce soit pour elle ou moi.
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« dans son rire et ses yeux, l'essentiel»
Son rire résonne comme une mélodie, ça fait longtemps que je ne l’ai pas entendue rire plus ou moins sincèrement. J’en avais presque oublié ce son. Dans un petit jeu qui n’appartient qu’à nous je demande plutôt cérémonieusement si elle est satisfaite et sa réponse me convient – pour une fois -, je la sens frissonner et je souris voyant que finalement je n’ai pas perdu mon charme sur elle. Pourtant je choisis de briser ce petit moment agréable, non pas de gaieté de cœur, mais par nécessité, je suis trop franc que pour vivre dans l’ignorance. Chaque pas de plus vers cette mascarade nous enfonce dans le mensonge, dans le dénis, dans tout ce que je déteste. J’aime savoir où je vais, c’est la première fois que j’ai ce besoin d’être fixer, elle qui me mène par le bout du nez et l’attachement que j’ai pour elle me dépasse, me rend fou et surtout me déstabilise. Sa main saisit la mienne, la caresses avant de me repousser encore une fois. Je ne bouge pas, je soupire simplement légèrement excédé par ses revirements continus de comportement. Nevaeh se ferme, se recule, fait une barrière entre nous avec ses bras croisés, je comprend qu’elle ne me laissera pas entrer et je fais un pas en arrière. Être proche d’elle me torture, je prends de la distance, je la regarde et un sourire déçu vient se poser sur le coin de mes lèvres.
Tu le sais, sinon tu ne poserais pas la question, elle est sérieuse ? Je pose la question parce qu’avec elle je ne suis plus sûr de rien, parce qu’elle est imprévisible, parce que depuis qu’elle est revenue dans ma vie c’est le bordel. Je pense à elle, je rêve d’elle, je me pose des millions de questions, je deviens dingue et il faut absolument qu’on mette les choses au clair. Dans un soupire elle annonce ne pas pouvoir m’offrir ce que je cherche, mais comment sait-elle ce que je cherche ? Ni maintenant, ni jamais ? Légèrement frustré je croise les bras sur mon torse, prenant à mon tour une position de défense, je recule d’un pas et l’observe en ne disant rien. Je ne supporte pas qu’on pense à ma place. Elle devrait savoir que je ne suis pas le genre à la demander en mariage, je voudrais juste savoir à quoi m’en tenir dans cette relation peu conventionnelle, flirtant avec le toxique par moment.
Un proverbe dit : « Ne pose pas la question si la réponse risque de te déplaire », j’aurais probablement dût me taire, mais maintenant c’est trop tard, la machine est lancée et Nevaeh enchaîne les explications sous mon regard plutôt septique. Je n’oserais pas dire que je ne la crois pas, mais je pense qu’elle me repousse uniquement parce qu’elle à peur, c’est son mode de fonctionnement et ça m’énerve assez. J’aimerais être là pour t’aider à supporter tout ça, mais tu ne me laisse pas entrer, je n’arrive pas à croire que je pense ça et pourtant c’est la vérité, je le sais au fond de moi qu’elle est spéciale, qu’elle a quelque chose de plus, quelque chose qui me donne envie de la protéger, de l’aider et je me sens frustrer qu’elle me repousse de la sorte, mais je ne me rabaisserai pas à lui avouer, si elle ne veut pas de moi, tant pis pour elle. Même si j’en ai très envie ? Mais bordel Neva qu’est-ce que tu attends de moi ? Je veux être là et elle avoue qu’elle en aurait envie, alors je ne vois pas où est le problème et puis elle la mentionne, je me sens mal d’un coup, comme si une pression venait se poser sur mes épaules. Elle à raison, je ne me rend pas compte de ce que notre fille à changer pour elle, mais je ne demande pas mieux que de le comprendre. Je passe la langue sur mes lèvres pour les humidifier et soupire longuement en levant les yeux vers le ciel où commence à poindre quelques étoiles. Okay Neva , je recule encore de quelques pas et ramasse l’arc qui traîne au sol, reportant mon regard sur elle en me relevant Je comprend, je t’ai demandé, tu as répondu, je pense que nous n’avons donc plus rien à nous dire, mon but n’est pas de te nuire, sache-le Nevaeh …
Mon estomac se serre quand j’entends mes propres paroles, je connais cette voie, celle de la fierté, ce n’est jamais la bonne et pourtant c’est la seule que je connais. Je pose un dernier regard sur Nevaeh en soupirant et tourne les talons reprenant la direction du bâtiment central, la gorge serrée, un nœud à l’estomac et un malaise énorme qui monte en moi. Je ne sais pas si c’est elle ou moi que je déteste à ce moment précis, j’ai envie de jeter un regard en arrière mais je ne le ferais pas, je ne rendrais pas les choses plus difficile, que ce soit pour elle ou moi.
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Re: savaeh ► résilience
Mer 11 Oct 2017 - 20:15
Résilience
Tu te doutais bien qu’il se braquerait, après tout, n’était ce pas le but de ta manœuvre ? Piquer sa fierté pour qu’il te rejette d’une certaine manière ? Parce que tu n’étais pas assez forte pour le faire seule. Devant ses réactions, tu restes stoïque, persuadée que le calvaire sera bientôt terminé et que ton geste sera récompensé une fois la douleur disparue. Tu espères que cette offrande te permettra de survivre avec moins de déconvenues, après tout, c’était seulement depuis que vous vous étiez rapprochés que ta maladie avait repris de la vigueur, alors la logique dans ton esprit malade voudrait peut être que tout se calme en t’éloignant de lui. Etait-ce ta punition ?
Alors qu’il s’en va, tu laisses échapper un soupir et t’appuies contre le tronc d’un arbre, comme épuisée par ce que tu venais de vivre, ou bien était-ce seulement un état de fatigue général ? Inconsciemment ta main va fouiller dans ton sac à la recherche d’une fiole médicinale et tu la vides d’un trait, grimaçant en l’avalant.
Ressentais-tu le besoin de bâillonner un peu plus les voix de ton esprit ? Certainement, car tu sentais Héloïse s’agiter, mécontente de sentir une telle tristesse :
« Lullaby and good night,
With pink roses bedight,
With lilies o'er spread
Is my baby's sweet head… »
Tu susurres sans même t’en rendre compte, tu essayes d’accompagner son sommeil du mieux que tu peux, mais tu sais très bien que cela ne sera jamais suffisant. Un tremblement plus violent que les autres agitent tes mains et la fiole vide t’échappe et vient se briser sur une pierre. Tu étouffes un juron et enfouis tes mains dans tes poches, tu n’étais plus bonne à rien, seulement capable de faire disparaitre tout le bon qu’il y avait en toi, et tous ceux qui tenaient à toi.
Un soupir s'échappe des tes lèvres et tu reprends ta route vers le château, abandonnant ce qui aurait pu être une histoire en même temps que les éclats de verres synonymes de ta rémission.
END
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