- InvitéInvité
Vindena ♠ Good fricking night fellas
Dim 29 Oct 2017 - 3:29
good fricking night fellas
tomorrow is another day and you won’t have to hide away. you’ll be a man, boy. but for now it’s time to run.
Je vais être honnête. Il y a bien longtemps que je n'avais pas décidé de me lancer dans une beuverie avec mes potes. La dernière fois, c'était il y a genre, six mois ? Oui, ça c'est plutôt long pour moi. Alors la proposition de mon meilleur ami d'aller faire un tour au Vampire's Night, ça ne m'enchanta pas trop. Pas que la compagnie de vampires me déplaisait, mais ce type de soirées pouvait facilement dégénérer, surtout avec quelqu'un d'aussi impulsif que moi (et que mes compagnons bien sûr) . Mon irritabilité m'a valu plusieurs fois des expulsions de bar ou bien même des bagarres générales. Je m'étais fait une réputation hors et en dehors d'Hungcalf. Damn, ça va me coller à la peau toute ma vie. Au moins, je serai resté fidèle à moi-même, j'aurai pas essayé de changer pour rendre les autres heureux. C'est peut-être ça ma plus grande qualité, mon humilité ?
Dépêche-toi, tu veux quand même pas qu'on se pointe à la fermeture, sombre idiot ? , dis-je, contrarié, à mon meilleur ami qui n'en finissait plus de se préparer. Il pensait surement aux nouvelles conquêtes qu'il pourrait réussir à s'accaparer. Sauf qu'il fallait qu'il se calme, il allait attraper une MST avec toutes ses conneries. On quitta l'université vers quatre heurs du mat, soit une heure avant la fermeture. Ça n'empêcha tout de même pas que la fête de battre de son plein lors de notre arrivée. Il y avait de l'alcool en masse, à mon plus grand bonheur, et de la gent féminine en masse, au plus grand bonheur de mon accompagnateur. Pour une rare fois, je voyais rien qui pourrait m'empêcher de m'amuser, à part la gueule de bois du lendemain, toujours chiant celui-là. Après deux-trois tournées de shot bien intenses, je vis mon ami partir aux toilettes, accompagné d'une demoiselle, un peu trop collée à lui à mon goût. Ils s'apprêtaient à faire vous-savez-quoi. Je laissa échapper un soupir de découragement. On pouvait pas l'arrêter celui-là. Moi, je devais me tenir à carreaux, je n'étais plus le célibataire d'autrefois. Et puis, je n'étais pas fan des one night and leave. Je me retrouva donc seul, au milieu de tous ces gens qui dansaient, des lumières qui flashaient sans arrêt et de la musique tellement que j'avais l'impression que mes tympans allaient éclater.
Un verre de scotch, s'il vous plaît, avec beaucoup de glaçons, commandai-je, à la serveuse derrière le bar. Je ne trouva rien de mieux à faire que de me soûler encore plus. Je me demandai sincèrement si c'était la meilleur chose à faire, vu que mon cerveau commençait à me jouer des tours et mes yeux me faisaient voir double. Je sortis un papier de ma poche, un peu froissé, mais l'écriture y est encore lisible. Pourquoi j'ai encore ça moi ? En y portant plus attention, je remarqua que c'était la lettre que Ravena m'avais envoyé avant de partir de l'Allemagne. Les premiers mots de cette lettre me frappaient toujours en plein cœur. J'avais perdu la chance de la revoir. Une possibilité de lui reparler, de revoir sa présence, juste de revoir son visage. Le plus triste dans tout ça, ce que j'ai oublié à quoi elle ressemble depuis tout ce temps. Demain est un autre jour et tu n'auras pas à te cacher, tu seras un homme, Vin. Mais pour l'instant, il est temps de courir. Il m'arrivait pas souvent de philosopher comme ça, sur ma vie, sur mes problèmes, mon trip habituel était de me lamenter jusqu'à ce que j'en sois crevé. Est-ce qu'il y a des chances pour que je te revoie, Ravena ?, me demandai-je à moi-même, désespéré et désemparé. Par quelque chose que je ne saurais expliquer, je sentais sa présence tout près de moi. J'entendis un ricanement au-dessus de mon épaule. Celui de mon pote. Il était revenu de son aventure nocturne. Son ricanement ne se voulait pas méchant, mais l'alcool + le fait qu'il m'ait abandonné quelques minutes auparavant pour faire mumuse avec madame eut le don de me mettre en colère. Je le saisissa donc par le col et lui lança un : Ta gueule ! Putain, j'ai même pas remarqué que je l'avais crié. C'est à cause du regard des autres fêtards que je sentis que j'avais peut-être fait une connerie.
@Ravena Vautier
- InvitéInvité
Re: Vindena ♠ Good fricking night fellas
Dim 29 Oct 2017 - 16:43
Ton service était presque terminé, pour une fois, la soirée avait été assez calme, il fallait croire que les étudiants savaient parfois se tenir. Tu regardais l’heure trop souvent pour ne pas avoir l’impression que les aiguilles de l’horloge tournaient à l’envers mais au moins, tu n’avais pas besoin de prendre en charge quelconque débordement. Les clients se suivent et se ressemblent, à cette heure tardive ils sont tous aussi alcoolisés les uns que les autres et il leur faut parfois quelques secondes pour réussir à formuler correctement leur demande.
Mais il y en avait un qui restait toujours étrangement contenu malgré les verres qui s’enchainaient. Tu ne l’avais pas particulièrement remarqué jusqu’à ce qu’il reste quelques minutes accoudé au bar, perdu dans des souvenirs visiblement douloureux. Ton prénom s’échappe de ses lèvres et arrive jusqu’à tes oreilles, comment se faisait-il qu’il le connaisse ? Tu baisses les yeux vers le papier qu’il tient entre ces mains, c’est ton écriture d’enfant que tu peux reconnaitre sur le parchemin. Se pourrait-il que ? Tu hésites à l’interpeler, mais tu n’es pas sure que cela soit une bonne idée. L’alcool et la situation aidant, cela pourrait être plus dévastateur qu’autre chose. Tu décides de ne rien faire, après tout, si tu l’avais croisé une fois, peut-être le destin le remettrait encore sur ton chemin.
Tu n’as pourtant pas la possibilité d’oublier ce que tu venais de voir bien longtemps, l’atmosphère s’électrifie tandis qu’un rugissement rageur résonne dans le bar. Tu reconnais la voix, bon sang pourquoi fallait-il que ce soit lui ? Tu déposes le verre que tu servais sur le bar sans prêter attention à la personne qui te tendait quelques galions et te diriges vers la provenance des éclats de voix. Tu le vois lui, visiblement hors de lui, attrapant par le col celui qui l’avait pourtant accompagné toute la soirée.
Tu soupires. « Que tout le monde se calme. » Ton intonation est posée, comme à ton habitude tu ne te laissais pas dépasser par les évènements, mais elle laissait aisément imaginer l’état d’ennuie dans lequel tu évoluais. Tu était plus que lasse de ces bagarres incessantes, comme si la psychologie humaine voulait que tout ne se termine que dans le sang et les larmes. L’alcool ne faisait que faire ressortir ce qui était caché en chacun de nous, depuis ces quelques semaines où tu tenais le bar du Vampire’s Night une fois la nuit tombée tu ne comptais plus le nombre de masques qui étaient tombés après quelques verres de doux hydromel. Tu tentais d’oublier ce qui avait été découvert en dessous des faux semblants : la nature des hommes t’écoeurait, d’autant plus depuis que tu en côtoyais autant. « Il n’y a rien à voir. » Tu passes de l’autre côté du bar d’un pas gracieux et invites les curieux à reprendre leurs occupations d’un geste autoritaire de la main.
Tu t’interposes entre les deux garçons sans ménagement, tu avais appris à t’imposer plus que de mesure, ton boulot ne te permettait pas d’être conciliante sous peine t’être dépassée par les évènements. « Toi, viens avec moi. » Tu entraines le jeune dans un couloir, plus calme et plus frais pour qu’il reprenne contenance. Tu restes silencieuse quelques instants, tu n’aurais jamais pensé le croiser à nouveau, pas ici et encore moins depuis tout ce temps. Il a besoin de reprendre ses esprits, tu ne l’attaquerais pas de front comme tu avais eu envie de le faire auparavant, vous aviez tous les deux tellement grandis. « Je pensais que l’âge aurait calmé tes ardeurs Vindictus mais ce n’est visiblement pas le cas. » Le ton que tu emploies est lourd de sens, presque accusateur, mais le sourire qui se glisse sur tes lèvres est plus doux que tu ne pourrais le laisser entendre. Tu sais qu’il ne t’a pas reconnue, comment aurait-il pu? Si tes oreilles n’avaient pas trainé pendant son discours solitaire tu n’aurais pas fait toi-même le lien entre ce jeune homme sanguin et l’adolescent rebelle de la banlieue allemande où tu avais grandis. Il t’aurait simplement paru étrangement familier mais au fond ton ami, ex-ami, n’avait pas beaucoup changé malgré les cinq longues années qui s’étaient écoulées depuis votre dernière rencontre.
Le temps et les évènements avaient par contre joué sur tes traits bien plus matures qu’ils ne devraient l’être pour une adolescente à peine majeure. Mais tu te complaisais à jouer de ce visage marqué. Tu te faisais passer pour plus vieille que tu ne l’étais réellement Ravena, qui ferait confiance à une enfant de dix-neuf ans pour tenir son bar. Face à Vindictus pourtant tu aurais bien aimé être encore l’enfant qu’il connaissait. « Tu te souviens de moi ? » Finis-tu par demander en croisant les bras sous ta poitrine, peut-être aurait-ce été plus facile si cela n’avait pas été le cas, vous ne vous étiez pas réellement quittés en bon terme.
vindena
Now it's three in the morning And I'm trying to change your mind Left you multiple missed calls And to my message you reply Why'd you only call me when you're high?
Mais il y en avait un qui restait toujours étrangement contenu malgré les verres qui s’enchainaient. Tu ne l’avais pas particulièrement remarqué jusqu’à ce qu’il reste quelques minutes accoudé au bar, perdu dans des souvenirs visiblement douloureux. Ton prénom s’échappe de ses lèvres et arrive jusqu’à tes oreilles, comment se faisait-il qu’il le connaisse ? Tu baisses les yeux vers le papier qu’il tient entre ces mains, c’est ton écriture d’enfant que tu peux reconnaitre sur le parchemin. Se pourrait-il que ? Tu hésites à l’interpeler, mais tu n’es pas sure que cela soit une bonne idée. L’alcool et la situation aidant, cela pourrait être plus dévastateur qu’autre chose. Tu décides de ne rien faire, après tout, si tu l’avais croisé une fois, peut-être le destin le remettrait encore sur ton chemin.
Tu n’as pourtant pas la possibilité d’oublier ce que tu venais de voir bien longtemps, l’atmosphère s’électrifie tandis qu’un rugissement rageur résonne dans le bar. Tu reconnais la voix, bon sang pourquoi fallait-il que ce soit lui ? Tu déposes le verre que tu servais sur le bar sans prêter attention à la personne qui te tendait quelques galions et te diriges vers la provenance des éclats de voix. Tu le vois lui, visiblement hors de lui, attrapant par le col celui qui l’avait pourtant accompagné toute la soirée.
Tu soupires. « Que tout le monde se calme. » Ton intonation est posée, comme à ton habitude tu ne te laissais pas dépasser par les évènements, mais elle laissait aisément imaginer l’état d’ennuie dans lequel tu évoluais. Tu était plus que lasse de ces bagarres incessantes, comme si la psychologie humaine voulait que tout ne se termine que dans le sang et les larmes. L’alcool ne faisait que faire ressortir ce qui était caché en chacun de nous, depuis ces quelques semaines où tu tenais le bar du Vampire’s Night une fois la nuit tombée tu ne comptais plus le nombre de masques qui étaient tombés après quelques verres de doux hydromel. Tu tentais d’oublier ce qui avait été découvert en dessous des faux semblants : la nature des hommes t’écoeurait, d’autant plus depuis que tu en côtoyais autant. « Il n’y a rien à voir. » Tu passes de l’autre côté du bar d’un pas gracieux et invites les curieux à reprendre leurs occupations d’un geste autoritaire de la main.
Tu t’interposes entre les deux garçons sans ménagement, tu avais appris à t’imposer plus que de mesure, ton boulot ne te permettait pas d’être conciliante sous peine t’être dépassée par les évènements. « Toi, viens avec moi. » Tu entraines le jeune dans un couloir, plus calme et plus frais pour qu’il reprenne contenance. Tu restes silencieuse quelques instants, tu n’aurais jamais pensé le croiser à nouveau, pas ici et encore moins depuis tout ce temps. Il a besoin de reprendre ses esprits, tu ne l’attaquerais pas de front comme tu avais eu envie de le faire auparavant, vous aviez tous les deux tellement grandis. « Je pensais que l’âge aurait calmé tes ardeurs Vindictus mais ce n’est visiblement pas le cas. » Le ton que tu emploies est lourd de sens, presque accusateur, mais le sourire qui se glisse sur tes lèvres est plus doux que tu ne pourrais le laisser entendre. Tu sais qu’il ne t’a pas reconnue, comment aurait-il pu? Si tes oreilles n’avaient pas trainé pendant son discours solitaire tu n’aurais pas fait toi-même le lien entre ce jeune homme sanguin et l’adolescent rebelle de la banlieue allemande où tu avais grandis. Il t’aurait simplement paru étrangement familier mais au fond ton ami, ex-ami, n’avait pas beaucoup changé malgré les cinq longues années qui s’étaient écoulées depuis votre dernière rencontre.
Le temps et les évènements avaient par contre joué sur tes traits bien plus matures qu’ils ne devraient l’être pour une adolescente à peine majeure. Mais tu te complaisais à jouer de ce visage marqué. Tu te faisais passer pour plus vieille que tu ne l’étais réellement Ravena, qui ferait confiance à une enfant de dix-neuf ans pour tenir son bar. Face à Vindictus pourtant tu aurais bien aimé être encore l’enfant qu’il connaissait. « Tu te souviens de moi ? » Finis-tu par demander en croisant les bras sous ta poitrine, peut-être aurait-ce été plus facile si cela n’avait pas été le cas, vous ne vous étiez pas réellement quittés en bon terme.
- InvitéInvité
Re: Vindena ♠ Good fricking night fellas
Lun 30 Oct 2017 - 2:32
good fricking night fellas
tomorrow is another day and you won’t have to hide away. you’ll be a man, boy. but for now it’s time to run.
Des fois on fait des choses dont on est pas trop fier, soit parce qu'on a fait ça sur le moment, soit parce que ça a blessé quelqu'un indirectement ou soit parce que notre action a été conne, tout simplement. Moi, je suis dans la troisième option. Agripper le col de mon ami et lui gueuler à la figure n'était ce que j'appelle un coup de génie. Ah mais vraiment pas. Ce qui me faisait chier, ce n'est pas le fait que j'ai insulté gratuitement mon ami, non, il est capable d'encaisser cette tête de linotte, mais le fait que j'ai attiré toute l'attention sur moi. Généralement, dans ce type de soirée, lorsque quelqu'un fait quelque chose d'assez insolite et inattendu (par exemple crier sur son pote à plus de 120 décibels), les fêtards s'en souviennent et te lâcheront pas la grappe avec ça le restant de la soirée. Chacun de mes mouvements allait surement être surveillés de près. Au moins, tout le monde savait à présent que Vindictus Bell était dans la place.
La serveuse m'ayant servi quelques minutes plus tôt pris rapidement la situation en main. Damn, elle avait l'air d'être habitué aux disputes musclées. Elle ne paniquait pas et parlait visiblement d'un ton calme. Si j'avais été à sa place, cette scène je l'aurais à la manière Vindictus. Cette fille, ça se voyait que c'était mon total antagoniste. Ravena l'avait été d'une certaine façon aussi. Et si c'était elle ? Non, je chassa vite cette idée de mon esprit, pourquoi elle serait à Inverness ? Dans sa lettre, elle n'indiquait en rien qu'elle partait pour la Russie. Mais bon, en cinq années, bien des choses pouvaient s'être passées, alors je sus faire la part des choses. À cause de tout ça, je ne l'avais pas remarqué que j'avais détourné le regard de celui de mon partenaire de beuverie. Pauvre lui, il ne comprenait possiblement rien n'a ce qui se passait en ce moment. Voulant faire une blague, il dut se sentir piteux à présent. Des explications, je lui en devrais. Je n'eus pas le temps de lui réadresser la parole car la serveuse me demanda de la suivre. Comme un automate, je la suivis sans rechigner. Il eut un truc dans sa voix qui me laissa convaincre, une sorte d'envoûtement que je ne saurais expliquer.
Dès que mon prénom quitta ses lèvres, je sus immédiatement que c'était elle. Ça ne pouvait qu'être elle. Tous mes soupçons, mes questionnements, mes interrogations, tout ça parti d'un seul coup. Je ne voyais en cet instant que moi. Moi et Ravena, plus jeunes. Lorsqu'on était enfants, on ne souciait point des petits problèmes de la vie, non, on était pas assez mature pour ça, enfin, je ne l'étais pas. J'avais toujours eu l'impression qu'elle avait un tour d'avance sur moi. Celle qui était devant moi n'est autre que Ravena, mais je n'arrivais pas y croire. L'image de l'enfant souriante et insouciante tournait sans cesse dans mon esprit, comme un cauchemar. À dix-neuf ans, son caractère avait l'air d'avoir beaucoup changé, et moi, j'étais toujours le même gars se rebellant contre ses parents, prenant de l'alcool en quantité excessive, se battant pour un rien et obsédé par le quidditch. Dos au mur, je fondis en larmes, comme un enfant à qui on apprend la mort d'un proche. Sauf que là, c'est comme si on m'apprenait la résurrection d'un membre de ma famille. Je n'avais pas l'habitude de pleurer à chaudes larmes comme un bébé devant beaucoup de monde, j'avais quand même une réputation à tenir, mais devant Ravena, c'était autre chose.
Comment faire pour oublier quelqu'un comme toi ? C'est impossible. Je prononça cette phrase entre deux pleurs intempestifs. L'émotion ressentie à ce moment-ci était indescriptible. Comment réagir à la retrouvaille de votre ancienne meilleure amie perdue de vue depuis cinq années durant ? Je me redressa, un peu plus garant de mes sentiments, et m'avança vers elle de quelques pas. Mon visage en cet instant devait être plutôt drôle à voir, avec mon nez rougis par les larmes et mes cheveux ne tenant plus en place. Je sortis un bout de papier que je lui tendis. Ce bout de papier se trouvait à être sa lettre qu'elle m'eut écrite quelques jours avant son départ définitif. Quand t'es partie, ce papier je l'ai gardé et j'ai commencé à le lire tous les soirs, tellement que je suis capable de le réciter au complet sans même le lire. Il a hanté mes journées comme il a émerveillé mes nuits. Je disais vrai. Cette lettre-là, c'était une valeur sure, une sorte de rappel. Je me suis dit que quand je te reverrais, je te la redonnerais. Alors, voilà. Un sourire fit place à ma moue triste que j'avais adopté auparavant. Le négatif faisait à présent place au positif.
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Re: Vindena ♠ Good fricking night fellas
Lun 30 Oct 2017 - 19:34
Il s’effondre devant tes yeux, tu es prise de court. Les bagarres tu savais les gérer, les insultes aussi, même à ton encontre t’avais appris à encaisser plus que de raison. Mais la tristesse ou quoi que cela soit, tu ne savais pas. C’était plus fort que toi tu avais toujours fuis les crises existentielles, y compris tes propres états d’âmes.
« Vin… » Tu penches la tête sur le côté une moue embêtée prenant place sur ton visage. Tu ne sais pas comment réagir face à ses larmes, tu ne l’avais jamais su. De vous deux, c’était lui qui possédait certainement le plus d’émotions. Tu avais parfois l’impression qu’il y avait des choses que tu ne pouvais pas ressentir. Alors lorsqu’il s’empêtrait dans les siennes, tu te retrouvais perplexe et incapable de savoir ce qu’il était bon, ou non, de faire. Tu serres légèrement les poings, idiote, c’était le prendre dans les bras que tu devrais faire, mais tu en étais strictement incapable. Les effusions d’affection ce n’était pas vraiment ton truc. Déjà enfant tu étais considérée comme plutôt froide, mais ce sentiment n’avait fait que s’accroitre au fil des années. Ce n’était pas que tu ne ressentais rien, même si tout se trouvait comme placé sous une voile délicat, c’était seulement que tu n’étais pas à l’aise avec les émotions : encore moins avec celles des autres.
Son discours t’arrache un léger sourire, il était aussi loquace qu’il l’était étant enfant : mais ni lui ni toi n’était plus un enfant et vous devriez vous attendre à rencontrer quelqu’un de fondamentalement différent. Après tout, il pouvait se passer tant de choses en cinq ans. « Tu… » aurais pu me la rendre il y a cinq ans lorsque je t’ai demandé que l’on se voit. Tu te mords la langue pour ravaler une remarque qui n’arrangerait certainement rien. Ce n’est pas le moment de remuer le couteau dans la plaie, de toute façon, le temps était passé, quel intérêt de ressasser des choses que vous ne pouviez désormais, ni l’un ni l’autre, changer ? Lorsque le sourire de ton ami prend finalement le pas sur ses larmes, tu ne t’empêcher de laisser échapper un sourire soulagé, plus à l’aise avec ce dernier qu’avec quelconque émotion profonde. Il te tend le parchemin avec un air solennel « Ce bout de papier ? Vini je t’en écrirai des dizaines d’autres si ça peut te faire plaisir. » Un rire détaché s’échappe de tes lèvres et tu ranges le morceau de parchemin vieilli par le temps dans l’une de tes poches : tu n’es pas sentimentale, mais s’il l’a gardé pendant tout ce temps, c’était sans doute que ce vieux morceau de papier signifiait quelque chose.
Vous voilà tous les deux plantés au milieu d’un couloir glauque d’un club, perdus face à un fantôme du passé vous sembliez comme gênés et surtout inquiets de savoir ce qu’il se passerait si vous franchissiez cette frontière invisible qui vous poussait à rester éloignés l’un de l’autre. Tu l’observes du coin de l’oeil en repensant à tout le temps que you aviez perdu à cause de futilités d’adolescents. Bien sûr, il aurait été difficile de vous voir pendant tes années au pensionnat mais vous auriez pu garder contact, il t’aurait donné des nouvelles de ta famille, et de lui, tu l’aurais certainement forcé à t’écrire tous les jours pour être sûre qu’il ne replonge pas dans ses vieux travers de gangs. T’espérais qu’il s’en était sorti sans toi, bien qu’il avait l’air d’être un jeune homme totalement respectable maintenant malgré son naturel sanguin qui ne lui avait jamais fait défaut. L’alcool n’aidait certainement pas à canaliser ses pulsions d’agressivité. Un léger soupir s’échappe de tes lèvres et tu finis par briser le silence qui c’était installé entre vous. « Allez… Viens là… » Tu ouvres les bras et franchis les quelques pas qui vous séparent un sourire franc sur le visage. Tu finis par l’enlacer chaleureusement comme deux vieux amis l’auraient fait après des années passés éloignés l’un de l’autre. N’était ce pas ce que vous étiez après tout ? Et ce, malgré les accrocs et les déconvenues qui vous ont liées au fil du temps.
Tu te recules au bout de quelques secondes, croisant à nouveau les bras sous ta poitrine quelque peu gênée par ce contact. Tu n’aimais pas être proche physiquement des gens, cela n’aurait pas été Vindictus en face de toi, tu n’aurais jamais pris l’initiative de cette accolade. Tu ne t’éloignes pourtant pas bien loin, restant assez proche de lui pour remarquer qu’il te dépassait maintenant d’une bonne tête malgré les talons que tu portais : « T’as grandi petit bonhomme... » Fais tu remarquer en levant les yeux vers lui un sourire amusé au coin des lèvres. Malgré sa taille il serait toujours ton petit bonhomme, après tout il n’était pas haut comme trois pommes la première fois que vous vous étiez rencontrés.
vindena
Now it's three in the morning And I'm trying to change your mind Left you multiple missed calls And to my message you reply Why'd you only call me when you're high?
« Vin… » Tu penches la tête sur le côté une moue embêtée prenant place sur ton visage. Tu ne sais pas comment réagir face à ses larmes, tu ne l’avais jamais su. De vous deux, c’était lui qui possédait certainement le plus d’émotions. Tu avais parfois l’impression qu’il y avait des choses que tu ne pouvais pas ressentir. Alors lorsqu’il s’empêtrait dans les siennes, tu te retrouvais perplexe et incapable de savoir ce qu’il était bon, ou non, de faire. Tu serres légèrement les poings, idiote, c’était le prendre dans les bras que tu devrais faire, mais tu en étais strictement incapable. Les effusions d’affection ce n’était pas vraiment ton truc. Déjà enfant tu étais considérée comme plutôt froide, mais ce sentiment n’avait fait que s’accroitre au fil des années. Ce n’était pas que tu ne ressentais rien, même si tout se trouvait comme placé sous une voile délicat, c’était seulement que tu n’étais pas à l’aise avec les émotions : encore moins avec celles des autres.
Son discours t’arrache un léger sourire, il était aussi loquace qu’il l’était étant enfant : mais ni lui ni toi n’était plus un enfant et vous devriez vous attendre à rencontrer quelqu’un de fondamentalement différent. Après tout, il pouvait se passer tant de choses en cinq ans. « Tu… » aurais pu me la rendre il y a cinq ans lorsque je t’ai demandé que l’on se voit. Tu te mords la langue pour ravaler une remarque qui n’arrangerait certainement rien. Ce n’est pas le moment de remuer le couteau dans la plaie, de toute façon, le temps était passé, quel intérêt de ressasser des choses que vous ne pouviez désormais, ni l’un ni l’autre, changer ? Lorsque le sourire de ton ami prend finalement le pas sur ses larmes, tu ne t’empêcher de laisser échapper un sourire soulagé, plus à l’aise avec ce dernier qu’avec quelconque émotion profonde. Il te tend le parchemin avec un air solennel « Ce bout de papier ? Vini je t’en écrirai des dizaines d’autres si ça peut te faire plaisir. » Un rire détaché s’échappe de tes lèvres et tu ranges le morceau de parchemin vieilli par le temps dans l’une de tes poches : tu n’es pas sentimentale, mais s’il l’a gardé pendant tout ce temps, c’était sans doute que ce vieux morceau de papier signifiait quelque chose.
Vous voilà tous les deux plantés au milieu d’un couloir glauque d’un club, perdus face à un fantôme du passé vous sembliez comme gênés et surtout inquiets de savoir ce qu’il se passerait si vous franchissiez cette frontière invisible qui vous poussait à rester éloignés l’un de l’autre. Tu l’observes du coin de l’oeil en repensant à tout le temps que you aviez perdu à cause de futilités d’adolescents. Bien sûr, il aurait été difficile de vous voir pendant tes années au pensionnat mais vous auriez pu garder contact, il t’aurait donné des nouvelles de ta famille, et de lui, tu l’aurais certainement forcé à t’écrire tous les jours pour être sûre qu’il ne replonge pas dans ses vieux travers de gangs. T’espérais qu’il s’en était sorti sans toi, bien qu’il avait l’air d’être un jeune homme totalement respectable maintenant malgré son naturel sanguin qui ne lui avait jamais fait défaut. L’alcool n’aidait certainement pas à canaliser ses pulsions d’agressivité. Un léger soupir s’échappe de tes lèvres et tu finis par briser le silence qui c’était installé entre vous. « Allez… Viens là… » Tu ouvres les bras et franchis les quelques pas qui vous séparent un sourire franc sur le visage. Tu finis par l’enlacer chaleureusement comme deux vieux amis l’auraient fait après des années passés éloignés l’un de l’autre. N’était ce pas ce que vous étiez après tout ? Et ce, malgré les accrocs et les déconvenues qui vous ont liées au fil du temps.
Tu te recules au bout de quelques secondes, croisant à nouveau les bras sous ta poitrine quelque peu gênée par ce contact. Tu n’aimais pas être proche physiquement des gens, cela n’aurait pas été Vindictus en face de toi, tu n’aurais jamais pris l’initiative de cette accolade. Tu ne t’éloignes pourtant pas bien loin, restant assez proche de lui pour remarquer qu’il te dépassait maintenant d’une bonne tête malgré les talons que tu portais : « T’as grandi petit bonhomme... » Fais tu remarquer en levant les yeux vers lui un sourire amusé au coin des lèvres. Malgré sa taille il serait toujours ton petit bonhomme, après tout il n’était pas haut comme trois pommes la première fois que vous vous étiez rencontrés.
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Re: Vindena ♠ Good fricking night fellas
Dim 5 Nov 2017 - 2:57
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tomorrow is another day and you won’t have to hide away. you’ll be a man, boy. but for now it’s time to run.
Même si je savais que je ne devais pas, j'avais honte. Honte de m'être effondrer si facilement, honte de ne pas avoir résisté, honte de m'être laisser prendre par mes émotions. D'un autre côté, ça m'avait libéré d'un poids qui me pesait depuis un moment, un très long. Pendant près de cinq ans, j'étais convaincu de ne plus pouvoir lui faire part de mes remords et de mes regrets. Et me voilà maintenant, devant elle, libre de lui dire mes ressentis, tout ce que j'avais sur le cœur en réalité. Mais je ne le fis pas. Non pas parce que je ne voulais, mais parce que je ne pouvais pas. Des milliers de questions me brûlaient les lèvres, me torturaient l'esprit. J'aurai voulu te voir une dernière fois avant que tu partes Rave, avais-je envie de lui dire pour l'informer que je n’avais jamais l’oublier le rendez-vous, notre rendez-vous. Des coups de poignard s’enfonçaient dans mon cœur à chaque fois que lisais ces mots. Je sais que tu m’en veux Vini, mais je vais quitter l’Allemagne sous peu, j’aurai bien aimé qu’on se voit toi et moi avant mon départ. Ce qui s’était passé ce soir-là, c’est que je m’étais présenté au rendez-vous, bien trop tard. J’eus pourtant couru au point d’avoir les poumons en feu, mais en vain. Je ne réalisa pas tout de suite que pendant cinq ans, je n’allais plus la voir, plus rien recevoir d’elle, plus de lettre, plus de visite, plus de sorties entre amis, plus rien. Comment Ravena faisait-elle pour être si forte ? J’avais l’impression qu’elle gardait toutes ses émotions en dedans d’elle. Elle possédait une force qui n’était pas encore acquise chez moi.
Ravena avait le don de me mettre un sourire sur le visage, même dans mes plus sombres moments. Et cette phrase qu’elle m’a lancé en réaction à mes propos sur sa lettre n’échappe à la règle. Je lâcha un rire cassant, s’en allant vers l’aigu, un rire pas très viril quoi. Si tu me promets que tes lettres seront aussi belles que celles que tu écrivais enfant, je veux bien. Lire ne sera et n’est pas une de mes passions, par contre lire des lettres me plaît bien, ça me fait me sentir important. J’aime me sentir interpellé par ce que je peux lire. Surement la raison pour laquelle je ne réussis pas à trouver l’envie de lire des bouquins sur l’Histoire de la Magie. Je suis un sorcier, oui, mais savoir l’Histoire de la Magie, ça va me servir à quoi si je compte devenir joueur de quidditch ou bien Auror ?
Cette étreinte, je ne m’y attendais pas. Alors vraiment pas. J’étais quand même habitué aux contacts physiques, sauf qu’avec Ravena, c’était autre chose. Ses câlins se faisaient plutôt rares. Je savais donc, que lorsqu’elle décidait à quelqu’un, c’est qu’il est véritablement sincère. J’aurai aimé que contact dure plus longtemps. Comme les bons vieux amis qu’on étaient, on s’enlaçait. Tu m’as manqué, lui dis-je dans un chuchotement étouffé, quasiment inaudible.
Ah bon ? Moi, j’ai grandi ? T’es sûr de ça Ravena ? Depuis tout petit, j’aimais bien jouer le rôle du nigaud et adopter des airs faussement surpris du genre : Non mais t’es pas sérieux ? L’allemande a dû s’adapter à mon caractère peu commun. Pour la taquiner, je fis semblant de mesurer sa grandeur et de comparer la sienne à la mienne, épaules à épaules. Je dois avouer que t’as raison, comparé à toi, j’ai bien grandi oui ! Je ne pus m’empêcher de m’esclaffer de rire après cette pique, se voulant amicale. Étrangement, c’est à ce moment même que je remarquai qu’on était toujours dans ce couloir bien glauque. Qu’est-ce que les autres pouvaient s’imaginer qu’on faisait ? Et mon ami ! Je ne lui avais toujours pas reparlé depuis l’incident. J’allais proposer à mon amie que l’on retourne dans la salle mais quelque chose attira d’abord mon attention. Une bague. Ravena possédait maintenant une bague, sur un de ses doigts. Et là tout me revint. La raison pour laquelle j’avais fâché contre elle auparavant, son rejet, mes sentiments envers elle. Quand t’as quatorze ans, l’amour c’est flou pour toi, c’est ambigu. Je ne saurais affirmer si ce que j’ai ressenti était de la très grande amitié ou bien de l’amour pur. Mon rire se calma, l’instant d’une minute et je lui demanda la première question me passant par la tête : T’es mariée Rave ?
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Re: Vindena ♠ Good fricking night fellas
Lun 6 Nov 2017 - 18:54
Il retrouvait son sourire et avec ça, la boule qui s’était formée dans ton estomac se déliait quelque peu laissant place à une douce nostalgie tandis que ton esprit se perdait dans des souvenirs que tu pensais enfouis à jamais. D’autant plus lorsque vous vous enlacèrent : ses mots t’arrachèrent un semblant de soupir et tu acquiesça silencieusement certainement trop pudique pour l’avouer à voix haute.
Sa réflexion te fit sourire, il avait toujours su détendre l’atmosphère. Là où tu avais tendance à glacer une pièce il y libérait toute la joie et les émotions, le feu et la glace, le jour et la nuit : tout et son contraire jusqu’à votre physique : ses cheveux blonds en totale rupture avec les tiens noirs de geai, ton teint méditerranéen face à sa peau digne des pays nordiques. Secouant la tête tu le repoussas légèrement avant de faire remarquer d’un ton cynique. « Moque toi de moi si tu veux, mais je suis sûre que je suis toujours capable de te mettre au tapis. » Ta fierté n’avait fait que s’accentuer au fil des années, et tu te souvenais encore très bien de vos combats d’enfant. De ces après midi entières que vous passiez à vous chamailler pour ne rentrer chez vous qu’au soir tombé, plein de terres et les cheveux ébouriffés, vous faisiez faire des cauchemars à vos parents respectifs et pourtant ces derniers n’avaient jamais songé une seule fois à vous séparer : il fallait dire que vous aviez tout à fait réussi tous seuls… La vie pouvait parfois être bien hypocrite.
La question tomba et tu serras imperceptiblement les dents. Tu aurais dû t’en douter n’est ce pas ? La bague que tu portais attirait toujours l’oeil, ton ami n’avait pas fait exception à la règle. Il y avait des choses qui ne changeait pas. « Ah ça ? » Tu levas nonchalamment la main qui porte la bague, attirée quelque secondes par l’éclat pur de la pierre qui s’y trouvait. « Non… » Tu ne compris même pas pourquoi le mot eut du mal à s’échapper de tes lèvres. Tu n’étais pas une adepte des regrets, loin de là et il n’y avait rien de pire à ton avis que de ressasser le passé : c’était douloureux et bien inutile. « Non je ne suis pas mariée ! T’imagine le désastre ? » Il te connaissait bien pour savoir que les émotions, les sentiments en particulier, et toi, ça faisait deux : il n’y en avait pas beaucoup pour dépasser l’armure que tu portais en permanence. « Mais faut avouer que cette bague décourage bien des piliers de bar à venir me chercher des problèmes. » Tu ne lui parlerais pas de Matthew, du moins pas ce soir, il y avait bien trop de choses que vous ne saviez pas l’un sur l’autre, que vous ne saviez plus. Tu n’avais pas envie de le voir serrer les poings face à ton discours, peu objectif, sur celui qui avait partagé ta vie pendant une année. Tu préférais de loin le voir sourire et de toute façon, ce n'était pas la dernière fois que vous vous verriez, tu aurais tout le temps de lui apprendre à un autre moment. Ou peut-être garderais tu le secret : quel intérêt à créer des histoires là où il ne restait que des vestiges ? Faisant machinalement tourner la bague autours de ton doigt tu échappas un sourire avant de te tourner gracieusement vers lui souhaitant au plus vite éluder le sujet : « On a beaucoup de temps à rattraper petit bonhomme, toi et moi, viens, je t’offre un verre. »
Tu l’invitas d’un geste de la tête à rejoindre la salle principale, la soirée étant bien avancée, le club avait commencé à se vider : il n’y avait plus que quelques groupes dispersés dans les coins de la salle, moins de monde aussi autours du bar, tu avais donc tout le temps de t’occuper de ton ami. « Hm. Hors de question que je te serve du whisky par contre Vin, je veux pas te voir devenir comme ces ivrognes. » Indiquas-tu d’un geste de la tête dédaigneux à l’intention d’un groupe d’hommes qui, visiblement, n’étaient pas au meilleur de leur forme. « Assied toi t’es mon very important client à partir de maintenant ! » Tes voyages avaient modelé ton accent, tes origines allemande, le ton dur et cassant, la russie, cette manière que tu avais de prononcer les r, cette légèrement intonation américaine qui te donnait un ton enjoué et ce même si ton visage restait impassible : tu avais pris un peu de chaque endroit, et tu y avais laissé un petit quelque chose à chaque fois. Un visage, un souvenir, des rires et des pleurs : tu te forgeais un caractère pour ne pas y penser, te rendais-tu seulement compte que tu perdais à chaque départ un peu de ton innocence ? Un léger rire, tranchant malgré toi, s’échappe de tes lèvres. « Alors, tu bois quoi ? »
vindena
Now it's three in the morning And I'm trying to change your mind Left you multiple missed calls And to my message you reply Why'd you only call me when you're high?
Sa réflexion te fit sourire, il avait toujours su détendre l’atmosphère. Là où tu avais tendance à glacer une pièce il y libérait toute la joie et les émotions, le feu et la glace, le jour et la nuit : tout et son contraire jusqu’à votre physique : ses cheveux blonds en totale rupture avec les tiens noirs de geai, ton teint méditerranéen face à sa peau digne des pays nordiques. Secouant la tête tu le repoussas légèrement avant de faire remarquer d’un ton cynique. « Moque toi de moi si tu veux, mais je suis sûre que je suis toujours capable de te mettre au tapis. » Ta fierté n’avait fait que s’accentuer au fil des années, et tu te souvenais encore très bien de vos combats d’enfant. De ces après midi entières que vous passiez à vous chamailler pour ne rentrer chez vous qu’au soir tombé, plein de terres et les cheveux ébouriffés, vous faisiez faire des cauchemars à vos parents respectifs et pourtant ces derniers n’avaient jamais songé une seule fois à vous séparer : il fallait dire que vous aviez tout à fait réussi tous seuls… La vie pouvait parfois être bien hypocrite.
La question tomba et tu serras imperceptiblement les dents. Tu aurais dû t’en douter n’est ce pas ? La bague que tu portais attirait toujours l’oeil, ton ami n’avait pas fait exception à la règle. Il y avait des choses qui ne changeait pas. « Ah ça ? » Tu levas nonchalamment la main qui porte la bague, attirée quelque secondes par l’éclat pur de la pierre qui s’y trouvait. « Non… » Tu ne compris même pas pourquoi le mot eut du mal à s’échapper de tes lèvres. Tu n’étais pas une adepte des regrets, loin de là et il n’y avait rien de pire à ton avis que de ressasser le passé : c’était douloureux et bien inutile. « Non je ne suis pas mariée ! T’imagine le désastre ? » Il te connaissait bien pour savoir que les émotions, les sentiments en particulier, et toi, ça faisait deux : il n’y en avait pas beaucoup pour dépasser l’armure que tu portais en permanence. « Mais faut avouer que cette bague décourage bien des piliers de bar à venir me chercher des problèmes. » Tu ne lui parlerais pas de Matthew, du moins pas ce soir, il y avait bien trop de choses que vous ne saviez pas l’un sur l’autre, que vous ne saviez plus. Tu n’avais pas envie de le voir serrer les poings face à ton discours, peu objectif, sur celui qui avait partagé ta vie pendant une année. Tu préférais de loin le voir sourire et de toute façon, ce n'était pas la dernière fois que vous vous verriez, tu aurais tout le temps de lui apprendre à un autre moment. Ou peut-être garderais tu le secret : quel intérêt à créer des histoires là où il ne restait que des vestiges ? Faisant machinalement tourner la bague autours de ton doigt tu échappas un sourire avant de te tourner gracieusement vers lui souhaitant au plus vite éluder le sujet : « On a beaucoup de temps à rattraper petit bonhomme, toi et moi, viens, je t’offre un verre. »
Tu l’invitas d’un geste de la tête à rejoindre la salle principale, la soirée étant bien avancée, le club avait commencé à se vider : il n’y avait plus que quelques groupes dispersés dans les coins de la salle, moins de monde aussi autours du bar, tu avais donc tout le temps de t’occuper de ton ami. « Hm. Hors de question que je te serve du whisky par contre Vin, je veux pas te voir devenir comme ces ivrognes. » Indiquas-tu d’un geste de la tête dédaigneux à l’intention d’un groupe d’hommes qui, visiblement, n’étaient pas au meilleur de leur forme. « Assied toi t’es mon very important client à partir de maintenant ! » Tes voyages avaient modelé ton accent, tes origines allemande, le ton dur et cassant, la russie, cette manière que tu avais de prononcer les r, cette légèrement intonation américaine qui te donnait un ton enjoué et ce même si ton visage restait impassible : tu avais pris un peu de chaque endroit, et tu y avais laissé un petit quelque chose à chaque fois. Un visage, un souvenir, des rires et des pleurs : tu te forgeais un caractère pour ne pas y penser, te rendais-tu seulement compte que tu perdais à chaque départ un peu de ton innocence ? Un léger rire, tranchant malgré toi, s’échappe de tes lèvres. « Alors, tu bois quoi ? »
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Re: Vindena ♠ Good fricking night fellas
Dim 19 Nov 2017 - 19:45
good fricking night fellas
tomorrow is another day and you won’t have to hide away. you’ll be a man, boy. but for now it’s time to run.
Des milliers de questions me brûlaient les lèvres et je fis un effort inhumain pour les retenir. Je savais que les cracher au visage de Ravena ne seraient pas la meilleur chose à faire ; la questionner à propos de son alliance n'avait pas été la meilleur chose. Ça lui avait fait raviver des souvenirs douloureux, sans doute. Qui est son fiancé ? Sont-ils toujours ensemble ? L'a-t-elle blessé ? Est-ce que je le connais ? Bordel de merde, ces questions tourmentent à un tel point. Mais Ravena aurait le temps de m'expliquer, plus tard. Aujourd'hui, je devais profiter de nos retrouvailles et non me précipiter comme un con. Ravena, s'ils savaient qui tu était, même sans bague, ils ne te chercheraient pas de problèmes. Je lui dis cela avec un sourire en coin. Mon amie est une des filles les plus fortes que j'ai jamais connu. Elle possédait même une force que je n'avais pas. Pas la force physique, mais la force de l'esprit.
On sorta finalement de ce couloir glauque, qui me foutait un peu les jetons, plus on y passait de temps. En plus de ça, Ravena m'offrait un verre ! Ça ne pouvait pas mieux aller, j'étais fauché comme une faux. Mes derniers gallions m'avaient servi à acheter les verres de scotch que je m'étais enfilés lorsque mon ami était partie faire ses galipettes quotidiennes. D'ailleurs, je le voyais seul à une table, non loin de celles des ivrognes bruyants. La fermeture du bar approchait et la salle se vidait à toute allure. La meilleure chose à faire aurait été d'aller m'excuser auprès de mon compagnon de beuverie, mais je ne le fis pas. Je me concentra d'abord sur Ravena. Tu ne penses pas que le gérant va être mécontent que tu aies offert un verre à Vindictus Bell ? , l'interpellai-je face à sa proposition, tout en lui souriant, comme un enfant. Après je disais ça, me faire offrir un verre je dis pas non. Il y a que les idiots qui refuseraient. En temps normal, j'aurai probablement commencé à crier jusqu'à ce qu'on me donne du whiskey, mais puisque c'est mademoiselle Vautier qui me le demande, je ferai abstinence de whiskey. Je ne réussis pas à me retenir après cette affirmation. J'adorais la tanquiner, c'est plus fort que moi. J'entendais les ivrognes s'agiter de plus en plus. Qu'ils sont chiants putain. J'allais devoir régler les choses moi-même s'ils dépassaient les bornes. La manière dont Ravena prononça very important client me fit sourciller. La dernière fois, elle avait encore son accent berlinois. Maintenant, j'ai l'impression qu'il s'est mélangé à plusieurs autres. Elle a voyagé dans un pays slave, j'en suis sûr. Je voudrais bien un verre d'eau fraîche, s'il t'en reste bien sûr. Très drôle, je le suis.
Alors que je dégustais tranquillement mon verre, je vis les ivrognes, aperçus un peu plus tôt, s'approcher du bar, et donc de Ravena. Je les suivais attentivement. Ils étaient soûls à un tel point que leurs paroles étaient inaudibles et incompréhensibles. D'après ce que j'eus compris, ils voulaient un autre verre d'alcool. Et ils devenaient violents. De plus en plus. Je pouvais pas risquer qu'ils s'en prennent à Ravena. Pas devant moi. Toujours sur mon tabouret, je me tourna vers eux, tout en leur adressant quelques mots : Vous savez, la politesse est une vertu, je doute que le fait de vous adressez de façon aussi violente envers votre interlocutrice pourrait arranger les ch... Avant même que j'aie le temps de finir ma phrase, le plus gros d'entre eux s'approcha et me donna un coup de poing phénoménal, qui réussit à me briser le nez (pour la centième fois). L'impact de ce coup me fit atterrir violemment sur le sol. Je m’évanouit presque. Tout devint noir autour de moi pendant un moment. Je vis mon ami courir vers ces énergumènes, pour me défendre surement. J'ai la chance de l'avoir comme meilleur ami, celui-là. Je ne vis presque rien du reste de la scène. C'en est-il sorti ? Ravena a-t-elle fait sortir ces voyous ? Je n'en su rien, jusqu'à ce que quelqu'un me relève. Toujours sonné, je rouvris péniblement les yeux.
- InvitéInvité
Re: Vindena ♠ Good fricking night fellas
Sam 25 Nov 2017 - 20:25
Tu es heureuse de retrouver ton ami, et ce, même si le temps a mis à mal vos automatismes d’enfants. Vous ne vous connaissiez plus autant qu’avant, et si vous n’étiez pas des étrangers, ce n’était rien comparé au lien qui vous liait auparavant. « Oh je ne pense pas qu’ils m’en tiendront rigueur tu sais. » Tu souris légèrement, tes patrons, le couple de vampire propriétaire du bar était plus qu’agréable malgré les apparences, tu avais eu de la chance qu’ils acceptent de te faire travailler et tu ne feras certainement rien qui pourrait t’être répréhensible. « On ne refuse rien à une Vautier sous peine d’être sévèrement puni tu le sais bien Vin ! » Doux euphémisme, les Vautier n’étaient pas connus pour être les plus faciles à vivre. Mais ce tableau peu reluisant que tu renvoyais de ta famille n’était rien de plus qu’une façade qui ne te ressemblait pas plus que celle d’une sang pur lambda et trop à cheval sur les vieilles traditions.
« Tu pourras toujours essayer de crier au scandale auprès de mes collègues, mais, moi derrière le bar, pas de whisky dans ton verre. » Tu ne te doutais pas que Vindictus connaissait la plus part des autres employés du club. Beaucoup étaient des élèves de l’université qui profitaient de leur soirées libres pour se faire un peu d’argent de poche, ils étaient adorables et ce même si tu les jalousais tous un peu de ne travailler que par confort et d’avoir la possibilité de se perdre dans les couloirs de Hungcalf une fois le weekend terminé. « Si tu veux inviter ton ami à nous rejoindre ? Je dois pouvoir offrir un deuxième verre d’eau sans me faire virer. » Tandis que tu discutes gaiement avec ton amis un groupe d’homme se rapproche du bar. Sans plus de manières ils demandent une nouvelle tournée. Ils empestent l’alcool et leur voix est rendue rauque par les abus répêtés. « Podonok… » La langue des tsars rejaillissait dans ta bouche plus facilement que tu ne l’aurais cru. Et heureusement le groupe d’hommes ne comprend pas le Russe. Ils étaient déjà assez énervés pour que les insultes d’une femme qu’ils ne considéraient pas plus haut qu’une bonne à tout faire en ajoutent une couche. Tu te contentes donc de soupirer légèrement en allant récupérer quelques verres sous le bar. Tu avais l’habitude de ces hommes, mais Vindictus n’a visiblement pas autant de patience que toi. Estimant certainement que tu n’étais pas capable de te protéger face à eux il décide de prendre les choses en main. Bien mal lui en a pris, un des hommes se dirige vers lui visiblement énervé avant de lui assener un énorme coup de poing.
Le sang coule du nez de ton ami, il s’effondre et un rire gras s’échappe des lèvres de l’homme sous ton regard médusé. Tu ne t’attendais pas à une réaction aussi violente, visiblement, l’alcool faisait encore plus de ravages que tu ne l’aurais pensé. « Dégagez de là immédiatement ou je vous jure que je vous fait avaler votre langue sales chiens. » Tu n’étais certes pas impressionnante physiquement, mais ils commençaient à te connaitre plutôt bien. Ils étaient là tous les soirs et ils n’étaient pas les premiers à subir tes foudres, cela n’avait rien de reluisant. Tu ne t’énervais pas souvent, mais personne n’appréciait de te croiser pendant ces moments. Ils se tournent vers toi comme s’ils te découvraient et l’air triomphant qui s’était dépeint sur leur visage ne fait qu’accentuer ta moue agacée : « Je ne répèterai qu’une seule fois, si vous ne voulez pas terminer dans les cellules ce soir, je vous conseille, très fortement, de bouger votre cul hors de ce bar. » Ta voix siffle et ils finissent par se résigner à quitter l’établissement sans plus de heurts. Une soirée normale au Vampire’s Night…
« Toi, aide moi fais quelque chose putain. » Tu interpelles l’ami de Vindictus d’une voix autoritaire alors qu’il s’était approché peut être dans l’espoir de participer à une grande bagarre. Récupérant un sac de glaçons tu te diriges vers les deux jeunes hommes d’un pas rapide non sans avoir fermé les portes du club : plus personne ne déciderait de venir à cette heure ci, et tu n’avais plus aucune patience à t’occuper d’adolescents attardés un peu trop portés sur la bouteille. Tu t’approches de Vindictus et t’accroupis devant lui, son ami l’a emmené jusqu’à un fauteuil un peu plus confortable que les tabourets du bar. D’un geste qui se voulait le plus doux possible tu essuies le sang qui macule son visage : « Hey Vin, tu reviens avec nous ? » Il s'anime à nouveau, reprend doucement connaissance et tu ne peux t'empêcher de laisser échapper un soupir rassurée : « T’as pris un sale coup. » Tu grimaces et lui tend le sac de glaçons pour qu’il fasse passer la douleur : « Ça te fera surement du bien, tu m’excuseras, je suis totalement incapable de faire plus pour ton nez. » Ni médecin, ni même sorcière tu te trouvais plutôt mal à l’aise face au sang. « Tu vas bien ? Pas trop secoué ? » Tu le vois regarder autour de vous : « Ils sont partis, ne t’inquiète pas. »
vindena
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« Tu pourras toujours essayer de crier au scandale auprès de mes collègues, mais, moi derrière le bar, pas de whisky dans ton verre. » Tu ne te doutais pas que Vindictus connaissait la plus part des autres employés du club. Beaucoup étaient des élèves de l’université qui profitaient de leur soirées libres pour se faire un peu d’argent de poche, ils étaient adorables et ce même si tu les jalousais tous un peu de ne travailler que par confort et d’avoir la possibilité de se perdre dans les couloirs de Hungcalf une fois le weekend terminé. « Si tu veux inviter ton ami à nous rejoindre ? Je dois pouvoir offrir un deuxième verre d’eau sans me faire virer. » Tandis que tu discutes gaiement avec ton amis un groupe d’homme se rapproche du bar. Sans plus de manières ils demandent une nouvelle tournée. Ils empestent l’alcool et leur voix est rendue rauque par les abus répêtés. « Podonok… » La langue des tsars rejaillissait dans ta bouche plus facilement que tu ne l’aurais cru. Et heureusement le groupe d’hommes ne comprend pas le Russe. Ils étaient déjà assez énervés pour que les insultes d’une femme qu’ils ne considéraient pas plus haut qu’une bonne à tout faire en ajoutent une couche. Tu te contentes donc de soupirer légèrement en allant récupérer quelques verres sous le bar. Tu avais l’habitude de ces hommes, mais Vindictus n’a visiblement pas autant de patience que toi. Estimant certainement que tu n’étais pas capable de te protéger face à eux il décide de prendre les choses en main. Bien mal lui en a pris, un des hommes se dirige vers lui visiblement énervé avant de lui assener un énorme coup de poing.
Le sang coule du nez de ton ami, il s’effondre et un rire gras s’échappe des lèvres de l’homme sous ton regard médusé. Tu ne t’attendais pas à une réaction aussi violente, visiblement, l’alcool faisait encore plus de ravages que tu ne l’aurais pensé. « Dégagez de là immédiatement ou je vous jure que je vous fait avaler votre langue sales chiens. » Tu n’étais certes pas impressionnante physiquement, mais ils commençaient à te connaitre plutôt bien. Ils étaient là tous les soirs et ils n’étaient pas les premiers à subir tes foudres, cela n’avait rien de reluisant. Tu ne t’énervais pas souvent, mais personne n’appréciait de te croiser pendant ces moments. Ils se tournent vers toi comme s’ils te découvraient et l’air triomphant qui s’était dépeint sur leur visage ne fait qu’accentuer ta moue agacée : « Je ne répèterai qu’une seule fois, si vous ne voulez pas terminer dans les cellules ce soir, je vous conseille, très fortement, de bouger votre cul hors de ce bar. » Ta voix siffle et ils finissent par se résigner à quitter l’établissement sans plus de heurts. Une soirée normale au Vampire’s Night…
« Toi, aide moi fais quelque chose putain. » Tu interpelles l’ami de Vindictus d’une voix autoritaire alors qu’il s’était approché peut être dans l’espoir de participer à une grande bagarre. Récupérant un sac de glaçons tu te diriges vers les deux jeunes hommes d’un pas rapide non sans avoir fermé les portes du club : plus personne ne déciderait de venir à cette heure ci, et tu n’avais plus aucune patience à t’occuper d’adolescents attardés un peu trop portés sur la bouteille. Tu t’approches de Vindictus et t’accroupis devant lui, son ami l’a emmené jusqu’à un fauteuil un peu plus confortable que les tabourets du bar. D’un geste qui se voulait le plus doux possible tu essuies le sang qui macule son visage : « Hey Vin, tu reviens avec nous ? » Il s'anime à nouveau, reprend doucement connaissance et tu ne peux t'empêcher de laisser échapper un soupir rassurée : « T’as pris un sale coup. » Tu grimaces et lui tend le sac de glaçons pour qu’il fasse passer la douleur : « Ça te fera surement du bien, tu m’excuseras, je suis totalement incapable de faire plus pour ton nez. » Ni médecin, ni même sorcière tu te trouvais plutôt mal à l’aise face au sang. « Tu vas bien ? Pas trop secoué ? » Tu le vois regarder autour de vous : « Ils sont partis, ne t’inquiète pas. »
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Re: Vindena ♠ Good fricking night fellas
Lun 22 Jan 2018 - 0:00
good fricking night fellas
tomorrow is another day and you won’t have to hide away. you’ll be a man, boy. but for now it’s time to run.
Si deux heures plus tôt on m'avait annoncé que je me retrouverai par terre, allongé comme une merde et le nez cassé et ensanglanté au Vampire's Night, j'aurai très probablement reconsidéré mes plans. Mais ça faisait partit des aléas de la vie, j'imagine ? Enfin, pour moi, ça en faisait partie, pour toute personne normale, ce serait incident très grave. Sauf que je ne suis pas une personne normale. Je suis Vindictus Bell. Et je compte bien le rester, quoi qu’il m’arrive. Je sais que plusieurs ne m’aiment pas pour qui je suis, mais ça, je n’y peux rien.
J’entendais toutes sortes de bruits autour de moi, qui me paraissaient assourdissants, surement à cause de mes acouphènes qui avaient bien l’air de ne pas vouloir partir. Ce sifflement intempestif commençait vraiment à me les casser. Sauf qu’en mon état actuel, je ne pouvais pas réellement commencer à m’énerver. Lorsque je rouvris péniblement les yeux, je ne vis plus le groupe de clients ivre de tantôt. Il faut dire que Ravena a su comment les faire partir. La violence ne règle pas les problèmes apparemment. Sauf que moi, je ne sais pas les régler autrement. Serait-ce pour cela que tous mes problèmes s’accumulent et que je n’arrive jamais à les régler ? Ça ne m’étonnerait même pas. Scheiße !, m’exclamai-je, alors que Ravena nettoyait le sang qui coulait de mon visage. Ces bâtards n’y étaient pas allés de main morte. Je n’avais jamais pris un coup de poing aussi violent. Même pas en Allemagne. Était-ce moi qui devenais trop fragile ? Mon ami était la lui aussi. Je l’eus presque oublié cette tête de con. Je pris le sac de glaçons et le pressa contre ma tête. Désolé d’avoir gâché ta soirée, Ravena. Je foutais vraiment la merde partout où j’allais, ça c’était clair. Mais c’est pas la première fois que tu me voies dans cet état, hein ?, lui dis-je, le sourire à la bouche. Je trouvais toujours le moyen de glisser une vanne par-ci par-là dans les moments où ça se présentait le moins.
Toujours un peu engourdi par la douleur, j’adressa quelques paroles à mon ami : Pardonne-moi pour tout à l’heure, j’étais un peu frustré et le whisky n’a pas aidé. Tu peux y aller si tu veux, moi je vais rester un peu ici. Et il parta, nous laissons donc seul, ma meilleure amie et moi, dans la nuit tardive. Soudain, je remarquai que ma respiration était sifflante. Tiens, c’est bizarre, ce n’est surtout pas parce que j’ai le nez cassé. Je posai mon pouce et mon index des deux côtés de mon nez et d’un coup sec, je le remis à l’endroit où il devrait être. Je ne pus laisser échapper un petit cri de douleur. Mais quel idiot je suis, j’aurai dû utiliser Epiksey. Mon regard fuyant croisa celui de l’allemande. Je lui souris timidement, incapable de soutenir son regard. Comment t’as fait pendant toutes ces années pour m’endurer? Je veux dire, si j’avais été toi, il y aurait un moment où j’aurais pété un cable, j’ai un comportement de merde quand même, tu ne trouves pas ? Je réalisais très peu souvent ce que je faisais subir malgré moi à mon entourage. Depuis quelques temps, je me remettais en question de façon permanente. La maturité me gagnait de plus en plus. Bon, je n’aurais jamais celle de Rave, mais c’était déjà un pas en avant. Avec mon sac en glaçons, qui avait bien fondu, toujours en mains, je me relevai péniblement et inspira un bon coup. D’ailleurs, cette bouffée d’air me fit rappeler d’informer ma meilleure amie d’une bonne nouvelle.
Je suis en couple. Je lui annonçai avec un enthousiasme incomparable. C’était ma première vraie relation amoureuse, de toute ma vie en fait.
- InvitéInvité
Re: Vindena ♠ Good fricking night fellas
Mer 28 Fév 2018 - 12:50
Il reprend peu à peu ses esprits visiblement sonné et jure en remarquant que l’ivrogne ne l’avait pas raté. Heureusement pour vous deux, ce n’était pas la première fois que tu te trouvais dans cette situation et tu savais comment réagir mais c’était différent parce que c’était lui qui était blessé et que tu n’acceptais pas cela aussi bien que lorsque des inconnus saignaient.
Il parvient à t’arracher un léger rire en ironisant sur la situation mais tu ne réponds pas sur le même ton, tu avais eu trop peur pour lui : tu ne savais pas si tu te sentais obligée de t’inquiéter pour lui ou si les habitudes revenaient au galop mais tu te souvenais très facilement des altercations où tu lui répétais encore et encore à quel point ça te rendait malade qu’il se mette en danger. « Ma soirée n’est pas gâchée mais j’aurais préféré que cela n’arrive plus et tu le sais, j’aime pas te voir te battre… » Tu ne pouvais t’empêcher d’être légèrement cassante, un peu trop froide, un peu trop dure parce que tu ne savais pas gérer l’incontrôlable, que cela t’effrayait et que Vindictus était tout sauf prévisible. C’était difficile pour toi qui avais pris l’habitude de tout gérer au millimètre. C’était l'avantage du monde moldu, parce qu’en dehors des comportements humains, tout était normal et prévisible là où la magie était source de conflits et d’impondérables.
Il indique à son ami qu'il reste là et le sorcier hésite quelques instants regardant tour à tour Vindictus et toi-même sans savoir s’il devait vraiment partir. Après tout, il ne savait rien du lien qui vous unissait, tu lui en aurais voulu de ne pas s’inquiéter pour ton meilleur ami. « Je m’occupe de lui, rentre tranquille et sois prudent je veux pas entendre qu'un de mes clients n'est pas arrivé entier. » Tu fais un léger sourire à l'ami de Vindictus qui n’en demande pas plus et quitte l’établissement vous laissant tous les deux seuls dans le club vide. Il place ses doigts sur son nez et le remets en place d’un geste brusque : « Oh. » Tu détournes le regard, en entendant le craquement de ses os qui se remettent en place, tu détestais ça, c’était un coup à te faire faire un malaise mais tu tentais de relativiser, Vindictus n’était pas aussi fragile que toi et il ne semblait pas se formaliser, alors tu tentes de relativiser : « Mais tu sais ça m’arrive régulièrement de penser à t’enfermer dans une pièce capitonnée où tu ne pourras pas te blesser » Ironises-tu en ébouriffant la petite tête blonde de ton ami.
Soudainement il t'annonce qu'il est en couple. Quelque peu surprise de ce changement brusque de conversation tu n’en n’étais pas moins heureuse pour ton amie, à la fois contente qu’il ait trouvé quelqu’un qui lui corresponde et soulagée qu’une jeune femme soit présente pour réfréner les ardeurs parfois dangereuses de l’allemand. « Oh ? Mais c’est une super nouvelle ça ! Faudra que tu me présentes l’heureuse élue ! » Tu laisses un large sourire éclairer ton visage en réponse à l’enthousiasme du Wright. Inutile de dire qu’il ne faudrait pas longtemps pour que tu puisses te faire une idée sur cette dernière et sur le fait qu’elle soit digne, ou non, de fréquenter ton meilleur ami. C’était peut-être hypocrite de ta part mais tu savais bien qu’il méritait une fille bien. « Tu me raconteras tout ça une prochaine fois, right ? je pense qu’on a du temps à rattraper ! » Parce que tu comptais bien retrouver ton meilleur ami, maintenant qu’il était si proche il était hors de question de le laisser s’éloigner à nouveau. « Il faut vraiment que je ferme et je travaille à la radio demain je crois que j’ai besoin d’un peu de sommeil. » Tu hausses les épaules, c’était le jeu, et finis par aller récupérer ton manteau que tu avais déposé sous le bar : « Allez récupère tes affaires on se casse. » Tu accroches son bras avec le tien et l’entraine vers l’extérieur tout en prenant soin d’éteindre toutes les lumières : le rideau se baissait sur ces retrouvailles tant entendues.
vindena
Now it's three in the morning And I'm trying to change your mind Left you multiple missed calls And to my message you reply Why'd you only call me when you're high?
Il parvient à t’arracher un léger rire en ironisant sur la situation mais tu ne réponds pas sur le même ton, tu avais eu trop peur pour lui : tu ne savais pas si tu te sentais obligée de t’inquiéter pour lui ou si les habitudes revenaient au galop mais tu te souvenais très facilement des altercations où tu lui répétais encore et encore à quel point ça te rendait malade qu’il se mette en danger. « Ma soirée n’est pas gâchée mais j’aurais préféré que cela n’arrive plus et tu le sais, j’aime pas te voir te battre… » Tu ne pouvais t’empêcher d’être légèrement cassante, un peu trop froide, un peu trop dure parce que tu ne savais pas gérer l’incontrôlable, que cela t’effrayait et que Vindictus était tout sauf prévisible. C’était difficile pour toi qui avais pris l’habitude de tout gérer au millimètre. C’était l'avantage du monde moldu, parce qu’en dehors des comportements humains, tout était normal et prévisible là où la magie était source de conflits et d’impondérables.
Il indique à son ami qu'il reste là et le sorcier hésite quelques instants regardant tour à tour Vindictus et toi-même sans savoir s’il devait vraiment partir. Après tout, il ne savait rien du lien qui vous unissait, tu lui en aurais voulu de ne pas s’inquiéter pour ton meilleur ami. « Je m’occupe de lui, rentre tranquille et sois prudent je veux pas entendre qu'un de mes clients n'est pas arrivé entier. » Tu fais un léger sourire à l'ami de Vindictus qui n’en demande pas plus et quitte l’établissement vous laissant tous les deux seuls dans le club vide. Il place ses doigts sur son nez et le remets en place d’un geste brusque : « Oh. » Tu détournes le regard, en entendant le craquement de ses os qui se remettent en place, tu détestais ça, c’était un coup à te faire faire un malaise mais tu tentais de relativiser, Vindictus n’était pas aussi fragile que toi et il ne semblait pas se formaliser, alors tu tentes de relativiser : « Mais tu sais ça m’arrive régulièrement de penser à t’enfermer dans une pièce capitonnée où tu ne pourras pas te blesser » Ironises-tu en ébouriffant la petite tête blonde de ton ami.
Soudainement il t'annonce qu'il est en couple. Quelque peu surprise de ce changement brusque de conversation tu n’en n’étais pas moins heureuse pour ton amie, à la fois contente qu’il ait trouvé quelqu’un qui lui corresponde et soulagée qu’une jeune femme soit présente pour réfréner les ardeurs parfois dangereuses de l’allemand. « Oh ? Mais c’est une super nouvelle ça ! Faudra que tu me présentes l’heureuse élue ! » Tu laisses un large sourire éclairer ton visage en réponse à l’enthousiasme du Wright. Inutile de dire qu’il ne faudrait pas longtemps pour que tu puisses te faire une idée sur cette dernière et sur le fait qu’elle soit digne, ou non, de fréquenter ton meilleur ami. C’était peut-être hypocrite de ta part mais tu savais bien qu’il méritait une fille bien. « Tu me raconteras tout ça une prochaine fois, right ? je pense qu’on a du temps à rattraper ! » Parce que tu comptais bien retrouver ton meilleur ami, maintenant qu’il était si proche il était hors de question de le laisser s’éloigner à nouveau. « Il faut vraiment que je ferme et je travaille à la radio demain je crois que j’ai besoin d’un peu de sommeil. » Tu hausses les épaules, c’était le jeu, et finis par aller récupérer ton manteau que tu avais déposé sous le bar : « Allez récupère tes affaires on se casse. » Tu accroches son bras avec le tien et l’entraine vers l’extérieur tout en prenant soin d’éteindre toutes les lumières : le rideau se baissait sur ces retrouvailles tant entendues.
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