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And it hurts like hell | hung-o-ween (primsha)
Dim 29 Oct 2017 - 20:30
And it hurts like hell
HUNG-0-WEEN
Cela faisait des heures que je marchais, les mains dans les poches et l’esprit ailleurs. Des heures que je déambulais dans les rues d’Inverness à la recherche de je ne sais quoi ou de je ne sais qui. À moins que je ne me voile la face, une fois de plus ? Un sourire sans joie se dessina sur mon visage tandis que l’eau qui ruisselait le long des rues animés du quartier sorcier trempaient une à une mes chaussures. Merlin … Il fallait absolument que je troque cette vieille paire de bottes contre des souliers neufs à la boutique. Mais en avais-je seulement le courage ? Aurais-je suffisamment de cran pour retourner là-bas ? Je retenais à peine un soupir lorsque je repensais à l’arrière-boutique de Madame Blansec. Ce mystérieux et intime endroit qui avait été témoin de notre amour naissant. Augurus … Mon cœur se serrait instantanément au fond de ma poitrine lorsque je pensais à lui. Depuis quand ne l’avais-je pas revu ? Depuis quand ne lui avais-je pas dit à quel point je l’aimais et que je regrettais tout ce qui s’était passé ? Une larme silencieuse roula le long de ma joue rosie par le froid tandis que je ressaierai un peu plus mon écharpe autour de mon cou. « À quoi bon ... » Murmurais-je. Je savais qu’il ne servait à rien de ressasser les vieux souvenirs, car à moins d’avoir un retourneur de temps, il était tout bonnement impossible de défaire le passé.
Je chassai cette idée de ma tête – avant de presser le pas sans vraiment savoir où aller – lorsque je jetai un coup d’œil à ma petite montre en forme de hibou. 18h00. Déjà ? Je haussai un sourcil, l’air étonné avant de tirer nerveusement sur ma manche. Comment avais-je pu marcher autant sans remarquer la nuit tomber ? Je jetai un regard perplexe tout autour de moi avant de remarquer les petites lanternes allumées tout du long des chaumières. Merlin ! La soirée était déjà bien avancée et je ne m’en étais même pas rendue compte. « Quelle idiote ! » Pestais-je tout bas avant de resserrer les pans de mon manteau qui tombait mollement jusqu’au-dessus de mes cuisses. Et maintenant, qu’étais-je sensée faire au juste ? Rentrer à l’université et rejoindre les autres pour participer à la petite fête d’halloween sur la place du village ? Hm … Une grimace vint se dessiner sur mes lèvres pleines. Je n’avais aucune envie de faire la fête. Et la perspective de rejoindre mes amis et faire semblant de m’amuser ne m’emballait pas plus. Non, j’avais seulement besoin d’être seule. Me retrouver avec moi-même et affronter mes démons avant que ces derniers ne m’empoisonnent davantage la vie.
Lasse, et subitement résignée, je décidai de regagner ma chambre à l’université avant que la fête ne batte son plein. Après tout, il était inutile de m’éterniser ici plus longtemps si je ne voulais pas croiser quelqu’un par hasard. Pas vrai ? Je secouai la tête et agrippai machinalement la hanse de mon petit sac en bandoulière avant de partir en direction du château – qui se trouvait à quelques miles de ma position.
Le temps commençait à se rafraîchir, et le vent s’engouffrait à toute vitesse dans les ruelles d’Inverness – faisant ainsi valser les écriteaux hauts perchés au-dessus des échoppes – lorsqu’un bruit inhabituel attira mon attention. Hm ? Je m’arrêtai une minute pour t’entendre l’oreille, mais rien. Seul le bruit de l'eau s'écoulant dans les caniveaux et le brouhaha sourd et incessant de la ville perturbait le silence de la petite allée. Nom d'un troll ... Était-ce le fruit de mon imagination ? Avais-je rêvé ? Ce ne serait pas la première fois … Mais pourquoi une goutte de sueur froide s’était mise à glisser le long de mon dos ? Pourquoi une vague de frissons me traversait l’échine jusqu’à secouer tous les membres de mon petit corps ? Et mon cœur qui s’était mis soudainement à s’affoler ... « Calme-toi Prim’ » Murmurais-je entre mes dents avant de plonger ma main dans la poche de mon manteau. Une fois ma baguette entre les doigts, je la serrai jusqu’à m'en faire blanchir les jointures et regardai tout autour de moi, prête à bondir.
Je n’étais pas seule. C’était évident. Néanmoins, j'étais incapable de dire si on m’avait suivi ou non. Tout ce que je savais, à cet instant, c'est que quelque chose n’allait pas. Je le sentais. Je ne me trompais pas. J'étais sûre de moi. « Il y a quelqu’un ? » Demandais-je, la gorge nouée par l’anxiété, avant de faire un rapide tour sur moi-même. « Montrez-vous ! » Ordonnais-je avant de me mettre en garde, prête à attaquer.
Je chassai cette idée de ma tête – avant de presser le pas sans vraiment savoir où aller – lorsque je jetai un coup d’œil à ma petite montre en forme de hibou. 18h00. Déjà ? Je haussai un sourcil, l’air étonné avant de tirer nerveusement sur ma manche. Comment avais-je pu marcher autant sans remarquer la nuit tomber ? Je jetai un regard perplexe tout autour de moi avant de remarquer les petites lanternes allumées tout du long des chaumières. Merlin ! La soirée était déjà bien avancée et je ne m’en étais même pas rendue compte. « Quelle idiote ! » Pestais-je tout bas avant de resserrer les pans de mon manteau qui tombait mollement jusqu’au-dessus de mes cuisses. Et maintenant, qu’étais-je sensée faire au juste ? Rentrer à l’université et rejoindre les autres pour participer à la petite fête d’halloween sur la place du village ? Hm … Une grimace vint se dessiner sur mes lèvres pleines. Je n’avais aucune envie de faire la fête. Et la perspective de rejoindre mes amis et faire semblant de m’amuser ne m’emballait pas plus. Non, j’avais seulement besoin d’être seule. Me retrouver avec moi-même et affronter mes démons avant que ces derniers ne m’empoisonnent davantage la vie.
Lasse, et subitement résignée, je décidai de regagner ma chambre à l’université avant que la fête ne batte son plein. Après tout, il était inutile de m’éterniser ici plus longtemps si je ne voulais pas croiser quelqu’un par hasard. Pas vrai ? Je secouai la tête et agrippai machinalement la hanse de mon petit sac en bandoulière avant de partir en direction du château – qui se trouvait à quelques miles de ma position.
Le temps commençait à se rafraîchir, et le vent s’engouffrait à toute vitesse dans les ruelles d’Inverness – faisant ainsi valser les écriteaux hauts perchés au-dessus des échoppes – lorsqu’un bruit inhabituel attira mon attention. Hm ? Je m’arrêtai une minute pour t’entendre l’oreille, mais rien. Seul le bruit de l'eau s'écoulant dans les caniveaux et le brouhaha sourd et incessant de la ville perturbait le silence de la petite allée. Nom d'un troll ... Était-ce le fruit de mon imagination ? Avais-je rêvé ? Ce ne serait pas la première fois … Mais pourquoi une goutte de sueur froide s’était mise à glisser le long de mon dos ? Pourquoi une vague de frissons me traversait l’échine jusqu’à secouer tous les membres de mon petit corps ? Et mon cœur qui s’était mis soudainement à s’affoler ... « Calme-toi Prim’ » Murmurais-je entre mes dents avant de plonger ma main dans la poche de mon manteau. Une fois ma baguette entre les doigts, je la serrai jusqu’à m'en faire blanchir les jointures et regardai tout autour de moi, prête à bondir.
Je n’étais pas seule. C’était évident. Néanmoins, j'étais incapable de dire si on m’avait suivi ou non. Tout ce que je savais, à cet instant, c'est que quelque chose n’allait pas. Je le sentais. Je ne me trompais pas. J'étais sûre de moi. « Il y a quelqu’un ? » Demandais-je, la gorge nouée par l’anxiété, avant de faire un rapide tour sur moi-même. « Montrez-vous ! » Ordonnais-je avant de me mettre en garde, prête à attaquer.
electric bird.
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Re: And it hurts like hell | hung-o-ween (primsha)
Mar 7 Nov 2017 - 8:41
and it's hurt like hell
Halloween est ma saison favorite, celle qui permet tant de farces et de fêtes. J’aime les fêtes. A Halloween on se déguise, les filles sont plus moches encore qu’à leur réveil et parfois on se trouve même surpris d’une certaine beauté une fois le maquillage disparu, à l’inverse du reste de l’année. Même si ces derniers temps je n’ai pas le cœur à la fête, Effie m’a fait jurer d’être présent à la soirée qu’elle organise dans sa Taverne, je n’aurais jamais osé imaginer ne pas y aller, sans quoi ma chère ex fiancée n'hésiterai probablement pas à arracher les yeux de ma jolie tête pour les servir en potage demain. Qui dit Halloween dit déguisement, pour l’occasion j’ai revêtu un trois pièces sombre, avec un maquillage léger, juste quelques traits de khôl autours des yeux et un teint légèrement plus pâle qu’à l’accoutumée, bref, Raven s’est bien amusée, j’ai été sa poupée pour quelques heures. Je n’ai pas envie de faire la fête, mais pourtant je fais bonne figure, je vais voir ma meilleure amie puis retrouver des amis sur la place et je sais que ma soirée va être agréable, si toutefois j’arrive à éloigner suffisamment la verte de mes pensées et surtout si nos chemins ne se croisent pas, comme s’est trop souvent le cas ces derniers temps.
Il est encore tôt, le soleil vient de se coucher et mes pas me mènent sur le chemin de la Taverne du troll probablement par habitude, quand je me rend compte que j’ai oublié le petit cadeau d'Effie au dortoir. Je râle, mais je dois faire demi-tour, Halloween ne serait pas parfait sans cette petite attention pour elle, une boîte remplie de petits vers enchantés qui se transformeront en un fin bracelet si elle y plonge la main. J’ai trouvé l’idée grâce à Eliott et ses blagues foireuses, je suis certain qu'Effie sera amusée par ce petit tour, après tout nous étions les rois pour les mauvais tours. Décider à faire demi-tour, mes pas emboîtent ceux d’une jeune femme, je garde une certaine distance entre nous, je n’ai pas envie de faire causette, parce que je me connais c’est plus que probablement ce qui risque d’arriver. Sa silhouette se détache avec grâce du décor sombre des rues. Mes yeux sur ses hanches je ne peux m’empêcher d’apprécier le spectacle, rien n’est plus beau que la démarche d’une femme.
Perdu dans mes pensées je ne prête pas attention à ce qui se passe autours de moi, au détour d’une nouvelle ruelle j’entends la demoiselle demander si il y a quelqu’un et surtout que cette personne se montre, je suis un perplexe, je ne pensais pas qu’elle me remarquerait et encore moins que je lui ferais peur. Cette voix, un petit sourire se dessine sur mon visage, je lève les mains en avançant A la nuit tombée les fantômes ne sont toujours ceux que l’on croit, ce n’est plus une heure pour les jeunes femmes seules Mademoiselle . Intérieurement, je prie pour qu’elle me reconnaisse et ne lance surtout aucun sortilège. Sa garde m’amuse beaucoup, mais si elle réagit de la sorte c’est probablement qu’elle ne se sent pas en sécurité et c’est beaucoup moins amusant. Je ne suis plus qu’à quelques mètres d’elle et je baisse les mais avant de faire une petite révérence tu n’hésiterais pas à me tirer dessus ? Moi qui pensais que tu m’aimais ! La blondeur de sa chevelure confirme son identité, ma petite Prim adorée me fait face dans une position digne du club de duel, je baisse sa baguette du bout des doigts en souriant et la prend dans mes bras alors dis moi … tu n’as pas l’esprit tranquille ou tu as réellement peur de tes vieux amis ? je dépose un baiser sur ses cheveux et m’apprête à la taquiner quand un bruit attire mon attention merde, elle avait peut-être raison . Le bruit disparaît et même si je n’en montre aucun signe je reste en alerte. Mon bras passe autour des épaules de Primerose et je l’attire contre moi avant de nous remettre en route, tu rentres aussi ? Je n’ai pas envie de traîner, je disais plus tôt en plaisantant que les fantômes ne sont pas toujours ceux qu’on croit, mais je sais aussi qu’en cette nuit spéciale il n’est pas impossible de croiser quelques créatures digne des enfers.
Qu’est-ce qui te tracasse ma petite licorne des îles ? Je caresse son épaule dans un geste des plus fraternelle, Prim fait partie des rares demoiselles dont je n’imaginerais jamais voir la couleur des petites culottes. Je m’en veux un peu d’ailleurs de l’avoir observée de la sorte, maintenant que je sais qu’il s’agissait d’elle je me sens un peu mal. Elle est comme ma petite sœur. Un bruissement derrière nous attires à nouveau mon attention, l’intensité des lumières de la rues diminue de manière aléatoire donnant un air encore plus lugubre à la petite ville d’ordinaire si agréable. Feignant toujours l’indifférence, ma main trouve tout de même le bois de ma baguette dans le fond de ma poche. Être toujours prêt, ce n’est peut-être rien d’autre qu’un étudiant souhaitant nous faire peur, c’est peut-être un réel danger. Une chose est sûre, je ne laisserais rien lui arriver ni ce soir, ni jamais.
Il est encore tôt, le soleil vient de se coucher et mes pas me mènent sur le chemin de la Taverne du troll probablement par habitude, quand je me rend compte que j’ai oublié le petit cadeau d'Effie au dortoir. Je râle, mais je dois faire demi-tour, Halloween ne serait pas parfait sans cette petite attention pour elle, une boîte remplie de petits vers enchantés qui se transformeront en un fin bracelet si elle y plonge la main. J’ai trouvé l’idée grâce à Eliott et ses blagues foireuses, je suis certain qu'Effie sera amusée par ce petit tour, après tout nous étions les rois pour les mauvais tours. Décider à faire demi-tour, mes pas emboîtent ceux d’une jeune femme, je garde une certaine distance entre nous, je n’ai pas envie de faire causette, parce que je me connais c’est plus que probablement ce qui risque d’arriver. Sa silhouette se détache avec grâce du décor sombre des rues. Mes yeux sur ses hanches je ne peux m’empêcher d’apprécier le spectacle, rien n’est plus beau que la démarche d’une femme.
Perdu dans mes pensées je ne prête pas attention à ce qui se passe autours de moi, au détour d’une nouvelle ruelle j’entends la demoiselle demander si il y a quelqu’un et surtout que cette personne se montre, je suis un perplexe, je ne pensais pas qu’elle me remarquerait et encore moins que je lui ferais peur. Cette voix, un petit sourire se dessine sur mon visage, je lève les mains en avançant A la nuit tombée les fantômes ne sont toujours ceux que l’on croit, ce n’est plus une heure pour les jeunes femmes seules Mademoiselle . Intérieurement, je prie pour qu’elle me reconnaisse et ne lance surtout aucun sortilège. Sa garde m’amuse beaucoup, mais si elle réagit de la sorte c’est probablement qu’elle ne se sent pas en sécurité et c’est beaucoup moins amusant. Je ne suis plus qu’à quelques mètres d’elle et je baisse les mais avant de faire une petite révérence tu n’hésiterais pas à me tirer dessus ? Moi qui pensais que tu m’aimais ! La blondeur de sa chevelure confirme son identité, ma petite Prim adorée me fait face dans une position digne du club de duel, je baisse sa baguette du bout des doigts en souriant et la prend dans mes bras alors dis moi … tu n’as pas l’esprit tranquille ou tu as réellement peur de tes vieux amis ? je dépose un baiser sur ses cheveux et m’apprête à la taquiner quand un bruit attire mon attention merde, elle avait peut-être raison . Le bruit disparaît et même si je n’en montre aucun signe je reste en alerte. Mon bras passe autour des épaules de Primerose et je l’attire contre moi avant de nous remettre en route, tu rentres aussi ? Je n’ai pas envie de traîner, je disais plus tôt en plaisantant que les fantômes ne sont pas toujours ceux qu’on croit, mais je sais aussi qu’en cette nuit spéciale il n’est pas impossible de croiser quelques créatures digne des enfers.
Qu’est-ce qui te tracasse ma petite licorne des îles ? Je caresse son épaule dans un geste des plus fraternelle, Prim fait partie des rares demoiselles dont je n’imaginerais jamais voir la couleur des petites culottes. Je m’en veux un peu d’ailleurs de l’avoir observée de la sorte, maintenant que je sais qu’il s’agissait d’elle je me sens un peu mal. Elle est comme ma petite sœur. Un bruissement derrière nous attires à nouveau mon attention, l’intensité des lumières de la rues diminue de manière aléatoire donnant un air encore plus lugubre à la petite ville d’ordinaire si agréable. Feignant toujours l’indifférence, ma main trouve tout de même le bois de ma baguette dans le fond de ma poche. Être toujours prêt, ce n’est peut-être rien d’autre qu’un étudiant souhaitant nous faire peur, c’est peut-être un réel danger. Une chose est sûre, je ne laisserais rien lui arriver ni ce soir, ni jamais.
HELLOPAINFUL
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Re: And it hurts like hell | hung-o-ween (primsha)
Sam 11 Nov 2017 - 19:32
And it hurts like hell
HUNG-0-WEEN
Le vent s’engouffrait dans mes cheveux en bataille et faisait virevolter une myriade de petites mèches blondes devant mes yeux tandis que je resserrai rapidement les pans de ma veste sur mon chandail. Merlin, était-ce des bruits de pas que j’entendais un peu plus loin ? Mes doigts fins se ressaieraient machinalement autour de ma baguette tandis que je déglutissais avec difficulté. Et si c’était un malade ? Un fou furieux ou bien pire encore ? Une vague de frissons me parcourra l’échine, me paralysant un instant, avant que je ne secoue vivement la tête. Non, ce n’était pas le moment de paniquer ! Et puis, au fond, n’étais-je pas un peu trop parano ? Si ça se trouve, ce n’était qu’un badaud parmi tant d’autres qui se rendait en ville pour faire la fête … Quoi qu’il en soit, cela ne m’empêchai pas de scruter intensément la ruelle plongée dans l’obscurité. Si la personne (ou la chose) qui me suivait n’avait pas de bonnes intentions, il fallait que je puisse me défendre, et ce n’était certainement pas en paniquant que j’allais y arriver !
Je soufflais un bon coup et plantais un peu plus mes pieds dans le sol – prête à attaquer – lorsque les bruits de pas se rapprochaient. « A la nuit tombée, les fantômes ne sont toujours ceux que l’on croit. Ce n’est plus une heure pour les jeunes femmes seules, Mademoiselle » Dit une voix dans l’ombre cependant que je retenais un hoquet de surprise. « Oh non … » Murmurais-je avant de me mordre la langue. Je n’avais donc pas rêvé. Je n’étais pas folle : j’avais bien entendu quelque chose ! Je m’apprêtais à demander à l’inconnu de rester là où il était lorsqu’il reprit la parole tout en faisant une petite révérence. « Tu n’hésiterais pas à me tirer dessus ? Moi qui pensais que tu m’aimais ! » Supplia-t-il avant de s’approcher davantage. « Sasha ?! » Mon cœur faisait un raté tandis que je reconnaissais sa voix rauque entre deux bourrasques. Mais que faisait-il ici ? Était-il en train … de me suivre ? Je haussai un sourcil et m’apprêtai à lui poser la question lorsque sa main se posa délicatement sur ma baguette pour me désarmer. Ah oui … Honteuse, je la rangeai distraitement dans ma poche avant qu’il ne m’attire dans le creux de ses bras. « Alors dis-moi … tu n’as pas l’esprit tranquille ou tu as réellement peur de tes vieux amis ? » Un sourire s’étirait sur mes lèvres tandis sa chaleur m’enveloppait. « Excuse-moi, je ne t’avais pas reconnu … » Murmurais-je, le cœur serré. Sasha. Mon grand-frère de cœur. Depuis quand ne l’avais-je pas revu ? Une éternité ? Sans doute. C’était en tout cas l’impression que j’avais …
Je lui rendais tendrement son étreinte lorsqu’il déposait un baiser fraternel au sommet de mon crâne. J’étais contente d’être tombée sur lui. Sa présence me rassurait instantanément et je sentais déjà mes muscles se détendre un à un – même si au fond de moi, une petite voix me criait de rester sur mes gardes. L’étrange sensation qui m’étreignait depuis quelques minutes ne m’avait toujours pas quittée. Peut-être était-ce dû à l’ambiance qui régnait dans le quartier ? Halloween n’avait jamais été une de mes fêtes préférées ; j’étais bien trop froussarde pour l’apprécier …
Je soupirai bruyamment et levai les yeux vers Sasha lorsqu’il passait un bras musclé sur mes frêles épaules. Bon sang, depuis quand était-il aussi baraqué ? J’étouffai un petit rire avant que nous ne nous remettions en route. « Tu rentres aussi ? » « Je … Oui, je n’ai pas vraiment envie de fêter Halloween » Avouais-je avant de secouer la tête et de sourire en coin. « Qu’est-ce qui te tracasse ma petite licorne des îles ? » Ses grands yeux bleus semblaient inquiets tandis qu’il me caressait machinalement l’épaule – comme pour m’inciter à me confier. Bon sang, étais-je si prévisible ? J’avais l’impression qu’il pouvait lire en moi comme dans un livre ouvert. C’était effrayant … Ou rassurant. À cet instant, je n’aurais su le dire. Je secouai du chef et m’apprêtai à lui répondre que tout allait bien lorsque je me rappelai que je ne pouvais pas lui mentir. Sasha me connaissait beaucoup (trop) bien. Il savait que quelque chose n’allait pas, que je n’étais pas dans mon assiette. Depuis mon retour à Hungcalf, il y a de ça quelques semaines, nous n’avions pas parlé. Du moins, je ne lui avais pas vraiment dit pourquoi j’étais partie en France, comme ça, du jour au lendemain. Je lui avais seulement dit – comme aux autres licornes – que j’avais besoin de vacances ; besoin de changer d’air.
Je souriais à nouveau, sans la moindre trace de joie sur mon visage, avant de pincer mes lèvres. Par où commencer ? Et étais-je vraiment en état de me confier ? Mes sourcils se fronçaient sans que je ne m’en rende compte et je fermai un instant mes paupières avant de prendre mon courage à deux mains. « Il me manque … » Bredouillais-je avant d’attraper sa main (qui était toujours sur mon épaule). « Augurus me manque » Continuais-je tout en avançant à ses côtés. « Et j’ai l’impression que le trou béant qui s’est formé dans ma poitrine ne se refermera jamais ». Je tournai la tête et cherchai son regard avant de soupirer. « Mais ce n’est peut-être ni le lieu ni le moment pour … » Les mots mourraient instantanément sur mes lèvres pleines lorsqu’une nouvelle vague de frissons me secoua le corps. « Nom d’un troll, c’était quoi ?! » Un bruit sec et sourd suivit d’un long râle (qui me fit froid dans le dos) s’étaient élevés d’une petite ruelle un peu plus loin derrière nous. « Sasha … » Murmurais-je d’une voix étranglée avant de glisser une main tremblante dans ma poche. Ma baguette était toujours là. Je la saisissais du bout des doigts avant de le regarder à nouveau, les yeux fous. Nous n’étions pas seuls, ça ne faisait plus aucun doute.
Je soufflais un bon coup et plantais un peu plus mes pieds dans le sol – prête à attaquer – lorsque les bruits de pas se rapprochaient. « A la nuit tombée, les fantômes ne sont toujours ceux que l’on croit. Ce n’est plus une heure pour les jeunes femmes seules, Mademoiselle » Dit une voix dans l’ombre cependant que je retenais un hoquet de surprise. « Oh non … » Murmurais-je avant de me mordre la langue. Je n’avais donc pas rêvé. Je n’étais pas folle : j’avais bien entendu quelque chose ! Je m’apprêtais à demander à l’inconnu de rester là où il était lorsqu’il reprit la parole tout en faisant une petite révérence. « Tu n’hésiterais pas à me tirer dessus ? Moi qui pensais que tu m’aimais ! » Supplia-t-il avant de s’approcher davantage. « Sasha ?! » Mon cœur faisait un raté tandis que je reconnaissais sa voix rauque entre deux bourrasques. Mais que faisait-il ici ? Était-il en train … de me suivre ? Je haussai un sourcil et m’apprêtai à lui poser la question lorsque sa main se posa délicatement sur ma baguette pour me désarmer. Ah oui … Honteuse, je la rangeai distraitement dans ma poche avant qu’il ne m’attire dans le creux de ses bras. « Alors dis-moi … tu n’as pas l’esprit tranquille ou tu as réellement peur de tes vieux amis ? » Un sourire s’étirait sur mes lèvres tandis sa chaleur m’enveloppait. « Excuse-moi, je ne t’avais pas reconnu … » Murmurais-je, le cœur serré. Sasha. Mon grand-frère de cœur. Depuis quand ne l’avais-je pas revu ? Une éternité ? Sans doute. C’était en tout cas l’impression que j’avais …
Je lui rendais tendrement son étreinte lorsqu’il déposait un baiser fraternel au sommet de mon crâne. J’étais contente d’être tombée sur lui. Sa présence me rassurait instantanément et je sentais déjà mes muscles se détendre un à un – même si au fond de moi, une petite voix me criait de rester sur mes gardes. L’étrange sensation qui m’étreignait depuis quelques minutes ne m’avait toujours pas quittée. Peut-être était-ce dû à l’ambiance qui régnait dans le quartier ? Halloween n’avait jamais été une de mes fêtes préférées ; j’étais bien trop froussarde pour l’apprécier …
Je soupirai bruyamment et levai les yeux vers Sasha lorsqu’il passait un bras musclé sur mes frêles épaules. Bon sang, depuis quand était-il aussi baraqué ? J’étouffai un petit rire avant que nous ne nous remettions en route. « Tu rentres aussi ? » « Je … Oui, je n’ai pas vraiment envie de fêter Halloween » Avouais-je avant de secouer la tête et de sourire en coin. « Qu’est-ce qui te tracasse ma petite licorne des îles ? » Ses grands yeux bleus semblaient inquiets tandis qu’il me caressait machinalement l’épaule – comme pour m’inciter à me confier. Bon sang, étais-je si prévisible ? J’avais l’impression qu’il pouvait lire en moi comme dans un livre ouvert. C’était effrayant … Ou rassurant. À cet instant, je n’aurais su le dire. Je secouai du chef et m’apprêtai à lui répondre que tout allait bien lorsque je me rappelai que je ne pouvais pas lui mentir. Sasha me connaissait beaucoup (trop) bien. Il savait que quelque chose n’allait pas, que je n’étais pas dans mon assiette. Depuis mon retour à Hungcalf, il y a de ça quelques semaines, nous n’avions pas parlé. Du moins, je ne lui avais pas vraiment dit pourquoi j’étais partie en France, comme ça, du jour au lendemain. Je lui avais seulement dit – comme aux autres licornes – que j’avais besoin de vacances ; besoin de changer d’air.
Je souriais à nouveau, sans la moindre trace de joie sur mon visage, avant de pincer mes lèvres. Par où commencer ? Et étais-je vraiment en état de me confier ? Mes sourcils se fronçaient sans que je ne m’en rende compte et je fermai un instant mes paupières avant de prendre mon courage à deux mains. « Il me manque … » Bredouillais-je avant d’attraper sa main (qui était toujours sur mon épaule). « Augurus me manque » Continuais-je tout en avançant à ses côtés. « Et j’ai l’impression que le trou béant qui s’est formé dans ma poitrine ne se refermera jamais ». Je tournai la tête et cherchai son regard avant de soupirer. « Mais ce n’est peut-être ni le lieu ni le moment pour … » Les mots mourraient instantanément sur mes lèvres pleines lorsqu’une nouvelle vague de frissons me secoua le corps. « Nom d’un troll, c’était quoi ?! » Un bruit sec et sourd suivit d’un long râle (qui me fit froid dans le dos) s’étaient élevés d’une petite ruelle un peu plus loin derrière nous. « Sasha … » Murmurais-je d’une voix étranglée avant de glisser une main tremblante dans ma poche. Ma baguette était toujours là. Je la saisissais du bout des doigts avant de le regarder à nouveau, les yeux fous. Nous n’étions pas seuls, ça ne faisait plus aucun doute.
electric bird.
- InvitéInvité
Re: And it hurts like hell | hung-o-ween (primsha)
Mar 14 Nov 2017 - 12:27
and it's hurt like hell
Si j'avais imaginé un seul instant qu'elle aurait peur de moi, qu'elle ne me reconnaitrait pas directement je n'aurais probablement pas joué cette petite blague innocente. Pourtant elle me voit, elle m'entends et elle ne baisse toujours pas sa baguette, je souris tout en m'approchant, je baisse l'arme et la prend dans mes bras sous son regard incrédule, mais laissant toutefois un sourire soulagé apparaitre, elle est belle quand elle sourit ma licorne des îles. J'hausse un sourcil amusé, ai-je tellement changé ? Elle me rend mon étreinte et je pose un baisé sur son front, elle m'a tellement manqué durant son absence. Nos vies sont mouvementées, c'est le moins que l'on puisse dire, mais j'aurais toujours du temps pour elle, j'espère qu'elle en est toujours consciente.
L'ambiance de cette rue est spéciale, comme si nous n'étions pas seuls et pourtant il n'y a aucun bruit, pour l'instant, je passe mon bras autour des épaules de Prim et l'emmène dans ma suite en route vers l'université. Comment ça tu n'as pas la tête à faire la fête ? C'était avant de me revoir ça hum !? Je tends une perche vers l'humour, mais je vois bien qu'elle n'est pas elle-même, que quelque chose est différent, elle me semble soucieuse et naturellement elle sait qu'elle ne peut rien me cacher, pas à moi. Sans plus de forme, la demoiselle se confie, Augurus, ancien prof de divination qui avait volé le coeur de ma petite licorne. Je pense qu'il était sincère avec elle, qu'ils c'étaient laissé tout deux gagner par le grisant sentiment de bonheur qu'on peut toucher du doigt quand deux âmes se rencontrent, s'étreignent et s'aiment. Oui, il était probablement sincère, mais Prim à énormément souffert de cette histoire et c'est principalement ce que je retiens. Elle n'avait pas besoin de le nommer, elle n'avait pas besoin de m'expliquer pourtant je lui laisse la parole, conscient que c'est d'une oreille dont elle a besoin pour l'instant. Je m'apprête à lui répondre qu'il n'y a jamais de meilleurs moments que ceux où elle en a besoin, quand un bruit de fait entendre derrière nous, la baguette que je tenais dans ma poche est désormais sortie, je la maintiens fermement et fait glisser mon bras des épaules de Prim pour lentement déplacer la demoiselle derrière moi, faisant ainsi une barrière entre elle et ce qu'il y à dans l'ombre de la ruelle. Ca va aller Primette, je suis là ... Un râle, une silhouette sombre, une putain de banshee ?! Si certains les appellent sprectres de la mort, elles sont pour moi les Banshee, bien ancrées dans le folklore écossais, on en voit rarement puisque leur mission est simple : annoncer un mort prochainement en venant hurler près des vivants. Je sens le bout de mes doigts se glacer, mon sang circule très difficilement, ça aurait pu être une bonne soirée. Ca aurait dû être une bonne soirée.
La banshee s'avance, fixant notre direction, ses gémissements se font plus forts à mesure qu'elle approche. Je ne m'y connais pas bien en créatures de ce type, mais je suis suffisamment au courant que pour savoir que ce n'est jamais quelque chose de positif. Un rictus s'étend sur mon visage, quand je disais que nevaeh aurait ma peau, je ne pensais pas que ça pourrait être au sens propre, mes déboires avec la verte sont toujours omniprésents, mais tente de prendre du recul par rapport à tout ça mais l'ironie est tellement belle. La silhouette blanche se détache du fond sombre de la ruelle, comment est-ce qu'on est supposé se débarrasser d'un spectre ? Mon regard se tourne vers Primerose, de ma main libre j'exerce une pression sur son avant-bras avant de relâcher Prim, transplane ! Qu'elle se mette à l'abri, qu'elle ne subisse pas les effets d'un cri perçant capable de rendre fou - d'après ce qu'on dit. Baguette tendue, je lance le premier sortilège qui me passe par la tête d'une voix forte et assurée Expecto Patronum. Je me surprends moi-même du calme apparent dont je fais preuve, je suis littéralement en panique, je ne sais pas quoi faire, comment agir, mon chacal tourne autour de nous et fini par se planter devant, faisant une barrière entre le spectre et nous, j'ignore si ça va fonctionner, si ça sera suffisant, mais j'espère que ça nous donnera un peu de répit.
HELLOPAINFUL
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Re: And it hurts like hell | hung-o-ween (primsha)
Mar 14 Nov 2017 - 23:55
And it hurts like hell
HUNG-0-WEEN
Des râles nous parvenaient plus distinctement de la ruelle lorsque je jetai un ultime coup d’œil à Sasha qui faisait glisser sa main sur mon épaule avant de me placer derrière lui. « Ca va aller Primette, je suis là ... » Je ravalai un cri au fond de ma gorge et me mordais les lèvres jusqu’à sentir un goût étrangement métallique dans ma bouche. Et merde, pensais-je avant de sortir ma baguette d’une main tremblante et d’essuyer ma lippe inférieure d’un revers de main. Était-ce une mauvaise blague ? Après tout, nous fêtions Halloween, et il n’était pas exclu qu’un imbécile nous fasse marcher … Mais si c’était vraiment le cas, pourquoi Sasha aurait-il sorti sa baguette et m’aurait instinctivement mit derrière lui afin de me protéger ? Oh non … Je déglutissais avec difficulté et m’obligeai à contrôler ma respiration de plus en plus saccadée avant de passer furtivement ma tête sur le côté de mon ami. « Bordel, mais qu’est-ce que … » Je plissai à nouveau les yeux – afin de mieux voir dans l’obscurité – lorsqu’un nouveau râle, plus fort et plus plaintif, se fit entendre au coin de la rue. Mon dieu … ce gémissement. Il faisait froid dans le dos et ne ressemblait ni à un cri humain, ni à un cri animal. Mais alors … qu’est-ce que c’était ? Ma main libre trouvait le dos de Sasha et s’agrippait fermement à sa veste lorsqu’une silhouette se détacha de l’ombre qui l’abritait.
« Oh putain … » Murmurais-je avant d’entrouvrir la bouche, sous le choc. Mais qu’est-ce que c’était ? Je m’accrochai toujours à mon frère de cœur lorsque je sentais les muscles de son dos se tendres sous mes doigts. Avait-il reconnu cette … femme ? Je m’avançai légèrement et me collai davantage à lui tout en fixant la créature d’un œil à la fois curieux et horrifié. Ses longs cheveux noirs et désordonnés tombaient en cascade sur sa robe blanche déchirée. Son teint, extrêmement pâle (à la limite du translucide), mettaient en avant l’abysse de ses yeux noirs et cernés. Quant à la tristesse et la colère qui se reflétaient sur les traits de son visage, elles n'étaient rien comparées à la souffrance qui s’échappait de ses lèvres. À chaque plainte que poussait la créature, mon cœur se serrait. « Prim, transplane ! » M’ordonna Sacha sans se retourner, la baguette tendue en direction de la dame blanche qui s’approchait de nous d’un pas mal assuré ; les bras tendus vers nous comme pour nous inviter à l'étreindre. La voix de Sasha résonnait dans ma tête, dure et imperturbable, mais je ne l’entendais pas. Je ne l’entendais plus. Je restai là, figée, les yeux écarquillés et obnubilée par cette étrange créature qui s’avançait lentement vers nous. Mais qu’est-ce que c’était …
« Expecto Patronum » S’exclama l’Ethelred sans sourciller. Un faisceau argenté sortait instantanément de l’extrémité de sa baguette avant de se transformer en un petit chacal qui se mit à faire des cercles concentriques. Je le regardai courir autour de nous, presque émerveillée par la façon dont il se mouvait, lorsque le cri de la créature faillit me faire tomber à la renverse. Merlin ! Comment pouvait-elle crier aussi fort ? Je grimaçai et chassai les étoiles qui s’étaient formées devant mes yeux avant de passer rapidement mes mains sur mes oreilles. Est-ce que je saignais ? J’avais l’impression qu’un liquide chaud glissait le long de mes doigts fins et bouchait mon conduit auditif … Pourtant, je n’y prêtais pas attention et attrapai le bras de Sacha. « Sasha, ça va ?! » Criais-je sans m’en rendre compte avant de secouer la tête. « Cette chose … ne me dis pas que c’est ce que je crois ?! » Ma gorge se nouait. Il m’avait fallu perdre une oreille (et presque connaissance) pour comprendre enfin ce qui se trouvait devant nous : une satanée Banshee. Mais pourquoi ne l’avais-je pas remarquée plus tôt ? Je me mordais furieusement les lèvres et fermai mon poing jusqu’à faire blanchir les jointures de mes phalanges avant de me mettre à coté de Sasha. Hors de question que je le laisse là tout seul. S’il lui arrivait quelque chose, je ne me le pardonnerais jamais – même si au fond, je n’avais envie que d’une chose : me cacher au fond d’un trou et ne plus jamais en ressortir.
Je soufflai. Si c’était bien une Banshee, nous étions dans la merde. Ces 'bestioles', tout comme les Détraqueurs, étaient des créatures des ténèbres extrêmement difficiles à vaincre. Le patronus de Sasha la ralentirait un instant, mais elle finirait tôt ou tard par passer à travers les mailles du filet et nous risquions ne pas en sortir indemnes. Surtout si elle continuait à pousser ses cris ravageurs …
Mon cœur s’emballait dans ma poitrine sous l’effet de l’adrénaline et je levai ma baguette à mon tour : « Expecto Patronum ! » M’écriai-je avant de voir une magnifique licorne surgir de ma baguette et fendre l'air avant de se poster près du chacal qui montait la garde à quelques mètres de nous. « Sasha ! » L’interpellai-je en lui attrapant le bras « On ne peut pas s’en débarrasser comme ça. Personne n’a jamais tué une Banshee ! » Poursuivais-je avant de planter mes ongles dans sa veste, l’air paniquée. « On ferait mieux de prévenir les autorités, tu crois pas ? Elle pourrait blesser des sorciers, sans parler des moldus et … » Mes yeux s’arrondissaient comme deux soucoupes lorsque je prenais pleinement conscience de ce que je venais de lui dire. Bordel … Mais comment se sortir de cette impasse ? « À moins que t’es une autre idée ? » Je tournai la tête vers la créature. Elle était coincée derrière nos deux patronus et poussait de longs râles en s’arrachant les cheveux. Allait-elle hurler à nouveau ? Une vague de frissons me parcourra l’échine. Si c'était le cas, je n’étais pas certaine de tenir le choc une nouvelle fois ...
« Oh putain … » Murmurais-je avant d’entrouvrir la bouche, sous le choc. Mais qu’est-ce que c’était ? Je m’accrochai toujours à mon frère de cœur lorsque je sentais les muscles de son dos se tendres sous mes doigts. Avait-il reconnu cette … femme ? Je m’avançai légèrement et me collai davantage à lui tout en fixant la créature d’un œil à la fois curieux et horrifié. Ses longs cheveux noirs et désordonnés tombaient en cascade sur sa robe blanche déchirée. Son teint, extrêmement pâle (à la limite du translucide), mettaient en avant l’abysse de ses yeux noirs et cernés. Quant à la tristesse et la colère qui se reflétaient sur les traits de son visage, elles n'étaient rien comparées à la souffrance qui s’échappait de ses lèvres. À chaque plainte que poussait la créature, mon cœur se serrait. « Prim, transplane ! » M’ordonna Sacha sans se retourner, la baguette tendue en direction de la dame blanche qui s’approchait de nous d’un pas mal assuré ; les bras tendus vers nous comme pour nous inviter à l'étreindre. La voix de Sasha résonnait dans ma tête, dure et imperturbable, mais je ne l’entendais pas. Je ne l’entendais plus. Je restai là, figée, les yeux écarquillés et obnubilée par cette étrange créature qui s’avançait lentement vers nous. Mais qu’est-ce que c’était …
« Expecto Patronum » S’exclama l’Ethelred sans sourciller. Un faisceau argenté sortait instantanément de l’extrémité de sa baguette avant de se transformer en un petit chacal qui se mit à faire des cercles concentriques. Je le regardai courir autour de nous, presque émerveillée par la façon dont il se mouvait, lorsque le cri de la créature faillit me faire tomber à la renverse. Merlin ! Comment pouvait-elle crier aussi fort ? Je grimaçai et chassai les étoiles qui s’étaient formées devant mes yeux avant de passer rapidement mes mains sur mes oreilles. Est-ce que je saignais ? J’avais l’impression qu’un liquide chaud glissait le long de mes doigts fins et bouchait mon conduit auditif … Pourtant, je n’y prêtais pas attention et attrapai le bras de Sacha. « Sasha, ça va ?! » Criais-je sans m’en rendre compte avant de secouer la tête. « Cette chose … ne me dis pas que c’est ce que je crois ?! » Ma gorge se nouait. Il m’avait fallu perdre une oreille (et presque connaissance) pour comprendre enfin ce qui se trouvait devant nous : une satanée Banshee. Mais pourquoi ne l’avais-je pas remarquée plus tôt ? Je me mordais furieusement les lèvres et fermai mon poing jusqu’à faire blanchir les jointures de mes phalanges avant de me mettre à coté de Sasha. Hors de question que je le laisse là tout seul. S’il lui arrivait quelque chose, je ne me le pardonnerais jamais – même si au fond, je n’avais envie que d’une chose : me cacher au fond d’un trou et ne plus jamais en ressortir.
Je soufflai. Si c’était bien une Banshee, nous étions dans la merde. Ces 'bestioles', tout comme les Détraqueurs, étaient des créatures des ténèbres extrêmement difficiles à vaincre. Le patronus de Sasha la ralentirait un instant, mais elle finirait tôt ou tard par passer à travers les mailles du filet et nous risquions ne pas en sortir indemnes. Surtout si elle continuait à pousser ses cris ravageurs …
Mon cœur s’emballait dans ma poitrine sous l’effet de l’adrénaline et je levai ma baguette à mon tour : « Expecto Patronum ! » M’écriai-je avant de voir une magnifique licorne surgir de ma baguette et fendre l'air avant de se poster près du chacal qui montait la garde à quelques mètres de nous. « Sasha ! » L’interpellai-je en lui attrapant le bras « On ne peut pas s’en débarrasser comme ça. Personne n’a jamais tué une Banshee ! » Poursuivais-je avant de planter mes ongles dans sa veste, l’air paniquée. « On ferait mieux de prévenir les autorités, tu crois pas ? Elle pourrait blesser des sorciers, sans parler des moldus et … » Mes yeux s’arrondissaient comme deux soucoupes lorsque je prenais pleinement conscience de ce que je venais de lui dire. Bordel … Mais comment se sortir de cette impasse ? « À moins que t’es une autre idée ? » Je tournai la tête vers la créature. Elle était coincée derrière nos deux patronus et poussait de longs râles en s’arrachant les cheveux. Allait-elle hurler à nouveau ? Une vague de frissons me parcourra l’échine. Si c'était le cas, je n’étais pas certaine de tenir le choc une nouvelle fois ...
electric bird.
- InvitéInvité
Re: And it hurts like hell | hung-o-ween (primsha)
Dim 19 Nov 2017 - 18:50
and it's hurt like hell
Mon cœur cogne si fort dans ma poitrine qu'il semble me rappeler son existence et d'instinct je pense en priorité à mettre Primerose à l'abri, l'éloigner du danger, faire barrière de mon corps entre elle et cette chose c'est la seule pensée qui tourne en boucle dans mon esprit. Les jointures de ma main blanchissent tant je serre le petit morceau de bois, je sens le corps de la licorne se coller à mon dos et je lui ordonne de transplaner. Nous pourrions le faire ensemble, mais vu l'état dans lequel nous nous trouvons, ce n'est véritablement pas une bonne idée, je n'ai pas envie d'avoir un bras dans mon appartement, une jambe dans le dortoir et la tête nul ne sait où. Je préfère encore rester seul dans cette rue sombre, pour lui laisser une chance à elle.
Je n'arrive pas à détacher mon regard de cette silhouette fantomatique, ce n'est pas le sentiment qu'un détraqueur pourrait produire, c'est encore pire. Non seulement je n'ai aucun sentiment positif en moi, mais j'ai également des souvenirs qui reviennent en mémoire, ces longues soirées au coin du feu où notre nourrice nous racontait des histoires qui font peurs, des histoires qui sont supposées nous aider à être de braves enfants. Jamais je n'aurais cru que je me retrouverais avec une banshee en face de moi dans une ruelle d'Ecosse, merde alors. Retrouvant un minium de contenance je lance le premier sortilège qui me passe par la tête, regroupant tous les souvenirs heureux dont je dispose afin de créer un patronus suffisamment fort que pour tenir la créature éloignée. Si je suis plutôt satisfait du résultat, un cri horrible me perce les tympans et anéantis tout optimisme, je me retrouve à genoux, les mains sur les oreilles, un sentiment horrible m'envahit, j'ai l'impression que mon cerveau se fait dépiauté morceau par morceau, j'hurle de douleur, mais quand je sens les mains de Prim sur mon bras je sais que je dois me relever, je ne peux pas la laisser seule. Jamais. Je n'entends plus très bien, je secoue la tête comme le fait Prim essayant de retrouver un semblant d'audition, je suis plus inquiet que je ne l'ai jamais été, jamais auparavant je ne m'étais retrouvé face à une créature de l'ombre, je sais comment me débarrasser d'un emmerdeur, mais d'une banshee ? Non, pas vraiment. Prim me demande si ça va, je fais un signe positif de la tête avant de caresser le côté de sa joue où se trouve une légère trace de sang Dis-moi que ça va, je t'en prie !? Je ne me pardonnerais jamais s'il lui arrivait quelque chose, mais d'un autre côté, je suis heureux de l'avoir suivit, qu'elle ne se retrouve pas seule ici. Primerose semble comprendre qu'il s'agit d'une banshee et je soupire en hochant la tête je préférerais te dire que c'est juste un épouvantard, mais ce n'est vraiment pas le cas !
Soudain, comme prise d'un sursaut d'héroïsme la blonde se met à mes côtés et fait apparaître une superbe licorne qui prend place à côté de mon petit chacal. Elle à raison, ce ne sont pas nos deux patronus qui vont retenir et anéantir cette créature, mais je n'ai aucune idée de quoi faire, je n'ai pas de cours là-dessus moi ! Le problème Prim, c'est qu'une banshee apparaît pour une personne et je n'ai pas vraiment envie de savoir pour lequel de nous deux elle vient. Dois-je préciser qu'une banshee est souvent un membre de la famille ? Qu'elle vient annoncer la mort prochaine de la personne qui entend son cri ? Il y a toutefois quelque chose d'illogique ici, Primerose MacNaughton et moi n'avons aucun lien de famille, il est impossible que ce soit cette prophétie qu'elle vienne appliquer. La baguette toujours tendue dans une main, je cherche la main de Prim de l'autre avant de me tourner vers elle je n'ai aucune idée de comment vaincre une banshee Prim, je n'ai pas envie de te mettre en danger, va chercher de l'aide, je la retiendrais ! Étrangement et probablement pour la première fois depuis très longtemps, je ne crois pas moi-même à mes paroles. J'ai un mauvais pressentiment, je n'ai pas envie que la demoiselle reste, parce que je suis persuadé que ça ne terminera pas bien.
HELLOPAINFUL
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