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times like these — jazz la tarte
Mer 8 Nov 2017 - 1:39
&
Jazz
It's times like these you learn to live again. It's times like these you give and give again. It's times like these you learn to love again
Ambiance de fête. Les cris de tous les côtés grisent la fille aux boucles blondes. Elle a ramené ses cheveux d’un seul côté, comme elle le fait si souvent et s’émerveille des feux d’artifices qui sont tirés. Une énorme pinte de bière dans la main, elle se fraye un chemin jusqu’aux artificiers, car c’est avec eux qu’elle va passer la plus grande partie de son temps ces prochains jours. Le match semble prêt à durer et ça lui donne envie de voler. Elle aime le quidditch, louche sur un poste aux prochaines sélections. Peut-être qu’il y a un peu de sang de dragon dans ses veines, car Ealasaid aime vraiment les cieux et s’y promener. C’est bien les pieds sur terre qu’elle discute pour l’instant, gorgée de bière après gorgée, elle rit avec un artificier qui lui montre ses nouveautés. D’énormes bombes ensorcelées qu’elle se permet de toucher et d’évaluer sous la moindre couture. Elle s’émerveille de l’ingéniosité développée pour créer une telle chose. A son tour elle lui montre ce qu’elle sait faire, sans bombe, rien qu’avec sa baguette, comme tout bon artificier, elle sait faire jaillir des feux de toutes les couleurs, des formes qui se mettent à vivre. Elle n’a pas le même savoir, ni même l’expérience, mais est-ce grave ? Elle est de bonne humeur. Peut-être que c’est le climat, les gens qui dansent et chantent. La bière qui coule à flot et les feux d’artifices qui ne s’arrêtent jamais. Il y a la musique. Ealasaid va boire et après elle ira danser.
Elle attrape le moindre conseil sur sa posture, sur ses formules, ce qu’elle doit améliorer. Il en va de la réussite de son cursus. Elle n’est pas la plus studieuse, mais elle s’émerveille maintenant sincèrement des artifices. La petite tête blonde ne sait pas si elle pourra faire le tour du monde une fois ses études terminées. Ou si elle décidera de rejoindre ses parents sur leur île pour s’occuper des dragons. Elle rêve des deux. Mais trop fière, elle tait tout ça. C’est en se tournant vers le feu d’artifice qu’il vient de lancer qu’elle voit sa présence. Une idée lui vient rapidement. Une formule qu’elle prononce en pointant sa baguette sur lui et des tas de petits pétards qui viennent éclater au-dessus de sa tête. Elle rit, cachant son visage dans l’énorme pinte qu’elle engloutie et hausse les épaules à son regard. « N’avez-vous pas cours à donner demain monsieur le professeur ? Tu te cherches peut-être un prof de vol, à même de t’apprendre. » Elle sourit, faisant disparaître sa baguette dans son blouson en cuir, rabattant ensuite ses cheveux. Les domptant rapidement, le visage taquin. « T’es beau St-James quand tu es dans ton élément. Et tu as l’air moins con aussi. » Il ne s’attendait pas à ce qu’elle soit sage même le temps d’une phrase si ? Ealasaid ne le sera jamais. Ou quand elle aura son âge, elle saura être sage. Grandir, pas comme certains qui ont oublié de le faire.
Elle attrape le moindre conseil sur sa posture, sur ses formules, ce qu’elle doit améliorer. Il en va de la réussite de son cursus. Elle n’est pas la plus studieuse, mais elle s’émerveille maintenant sincèrement des artifices. La petite tête blonde ne sait pas si elle pourra faire le tour du monde une fois ses études terminées. Ou si elle décidera de rejoindre ses parents sur leur île pour s’occuper des dragons. Elle rêve des deux. Mais trop fière, elle tait tout ça. C’est en se tournant vers le feu d’artifice qu’il vient de lancer qu’elle voit sa présence. Une idée lui vient rapidement. Une formule qu’elle prononce en pointant sa baguette sur lui et des tas de petits pétards qui viennent éclater au-dessus de sa tête. Elle rit, cachant son visage dans l’énorme pinte qu’elle engloutie et hausse les épaules à son regard. « N’avez-vous pas cours à donner demain monsieur le professeur ? Tu te cherches peut-être un prof de vol, à même de t’apprendre. » Elle sourit, faisant disparaître sa baguette dans son blouson en cuir, rabattant ensuite ses cheveux. Les domptant rapidement, le visage taquin. « T’es beau St-James quand tu es dans ton élément. Et tu as l’air moins con aussi. » Il ne s’attendait pas à ce qu’elle soit sage même le temps d’une phrase si ? Ealasaid ne le sera jamais. Ou quand elle aura son âge, elle saura être sage. Grandir, pas comme certains qui ont oublié de le faire.
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Re: times like these — jazz la tarte
Mer 8 Nov 2017 - 13:25
it's times like these you learn to live again. it's times like these you give and give again. it's times like these you learn to love again.
Effervescence la plus totale. Les dernières semaines avaient été folles, euphorie générale, dans tout Inverness. La ville écossaise usuellement calme s’était métamorphosée en une zone en pleine ébullition, et Jazz n’avait pu que s’extasier de toute cette agitation, tout en sachant pertinemment que c’était le début de ces douces hostilités. Le Quidditch était son monde, son domaine d’expertise. Il était ce petit poisson dans ces eaux profondes qu’il connaissait par cœur, même dans le noir complet. Alors que les étudiants de l’université devenaient de plus en plus incontrôlables, puisque pour couronner le tout c’était bien leur école qui recevait la finale du championnat, le professeur essayait tant bien que mal de les apaiser et modérer, refreiner leurs ardeurs, alors que dans le fond il n’était pas franchement mieux. Et lorsque que le jour tant attendu fut enfin arrivé, l’ancien attrapeur eut l’impression que son myocarde allait imploser dans sa cage thoracique tellement il battait fort, alors qu’il se réveillait à peine et ouvrait ses yeux, un grand sourire affichait sur son visage juvénile.
Soleil couché, la lumière seulement lunaire dans un ciel sombre pour bien admirer les feux d’artifice qui explosaient dans tous les sens, le métamorphomage, qui avait décidé de colorer ses cheveux en vert pour représenter les Tornades, se promenait entre les tentes et l’agitation qui avaient envahi Hungcalf. La clope au bec, la bouteille de rhum Saint-James – pour faire honneur à son propre patronyme –, il était accompagné de son fidèle boxer, Tartine, qui était aussi heureux que lui de l’évènement. Si en apparence il était serein, le pas tranquille, ses prunelles étaient désespérées de pouvoir tout voir, et il avait envie de courir partout. Il sortit de sa contemplation, alors que des pétards explosèrent juste au dessus de son crâne, et dans la surprise il en lâcha presque sa bouteille. « Oh putain ! » Réflexe instinctif, et presque un peu ridicule, il essaya de se couvrir le visage de ses bras, et il fut certain de sentir une odeur diffuse de brûlé. Alors qu’il abaissait ses membres, il n’eut même pas besoin de regarder autour de lui pour voir d’où venait la farce, alors qu’il entendit un rire qu’il reconnut bien assez vite. Il soupira, ne lui répondant que par des roulements de yeux qui se voulaient exaspérés, alors que son petit sourire en coin trahissait le fait qu’il n’était pas mécontent de la trouver par ici, pas non plus fort étonné puisque quasiment tous les élèves traînaient dans le coin. « Des paroles presque gentilles. Aurait-on oublié de m’annoncer que j’allais mourir ? » Il s’avança vers elle, restant néanmoins à une distance respectable alors qu’il levait la bouteille de rhum à ses lèvres, comme pour la saluer convenablement en buvant une gorgée. « Toute cette euphorie t’atteint, Ranthker. Je ne sais pas si je dois avoir peur, en tout cas je suis troublé. » Sourire narquois, presque con, alors qu’il lui tendait son paquet de cigarettes pour lui en offrir, sachant pertinemment qu’elle fumait autant que lui, le sang de dragons coulant dans ses veines, d’une manière effroyablement tentatrice. Puis son chien aboya sur lui, comme s’il n’approuvait pas qu’il pousse les élèves dans leurs propres vices. Jazz lui lança à peine un regard, alors qu’il reportait ses opales sur la jeune fille. « Fais attention à ce que tu dis, Ranthker, je serais presque amené à croire que sur mon balai à la poursuite du vif d’or, j’aurais pu te séduire. » Il se passa une main dans ses cheveux d’un vert pétant, alors des feux d’artifices encore plus imposants et bruyants explosèrent dans le ciel bien encombré cette nuit, et il leva le regard quelques instants pour les admirer, se souvenant de cette période où c’était lui qu’on venait voir.
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Re: times like these — jazz la tarte
Mer 8 Nov 2017 - 22:43
&
Jazz
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Elle rit de voir la réaction, humaine, mais si drôle. Les bras pour se protéger, l’air surpris, St-James devrait se regarder. Ealasaid rit à en avoir mal au ventre, le regard plein de malice quand il comprend d’où ça vient. Fier de son coup, elle ne fait que sourire, taisant avec douleur son rire. St-James avec les cheveux verts et une bouteille de rhum à la main. Elle ne prend plus la peine de se demander qui est le plus mature des deux. Il n’arrive pas à grandir, être un adulte responsable. Ça le rend plus proche d’elle et ses élèves l’adorent. Ealasaid reconnaît qu’il a du charme et des bons côtés. Elle ne se lasse pas de le chercher et de parfois passer des moments qu’elle trouve agréable. Depuis cette soirée qu’elle préfère effacer de sa mémoire pour certaines choses. « Vu tes cheveux, je ne serai pas étonnée que tu te prennes un cognard. Adieu monsieur le professeur. » Elle ne le regarde plus quand il approche, regarde les artifices voler à nouveau et sourit devant une meute de loup qui apparaît. Elle supporte, en bonne patriote, Edimbourg, des peintures de guerre vertes sur le visage. Du vernis de la même couleur et quelques touches sur les vêtements. Fière de son accent et de sa culture. Même si elle vient des îles un peu plus à l’ouest.
« Ce sont des sorciers qui volent si haut qu’ils touchent presque les étoiles. Et il y a tous ces feux d’artifices. De la bière également et de la bonne musique. Il ne manque qu’une chose à mon bonheur. » Des dragons. Une pensée pour son île. Son père qu’elle rend fou à suivre le mauvais chemin, mais il le cherche. Elle a fait la paix dans son cœur depuis des années, mais trop fière elle continue. Ealasaid aime l’art des artificiers et elle ne sait pas comment faire tout ce qu’elle veut. Elle attrape une cigarette du paquet quand il lui en propose une, sourit en lançant un regard à l’animal qui grogne. Peut-être qu’il veut fumer aussi. Elle glisse le fin bâton entre ses lèvres et l’allume en faisant briller sa baguette. « Il ne faut pas exagérer non plus. Je préférais ton coéquipier, tu sais le batteur. Ellroy je crois ? Lui il savait voler et dégommer. » Ealasaid lui envoie un petit clin d’œil, envoyant valser la fumée de sa cigarette au-dessus de leurs têtes. Elle se baisse finalement, tendant la main vers le chien, puis flattant ensuite l’animal. « Toi tu t’es choisi le plus bizarre des maîtres, mais tu as du style au moins. » Elle rit doucement, tapant l’échine de la bête. Ealasaid sans surprise aime les animaux, en préfère d’autres plus gros, à sang froid et beaucoup plus agressif, mais les chiens ont aussi le droit à son affection. C’est en voyant celui-ci qu’elle songe à s’en acheter un. « Tu te saoules pour ne pas déprimer ? Tu préférerais être sur un balai à l’heure actuelle, pas à parler à une dragonnière artificière. » Elle sourit, étrangement tendre dans ses propos, le regard qui brille de compassion. Elle sait ce que ça fait à sa manière d’être loin de sa passion. Pire encore de sa vie.
« Ce sont des sorciers qui volent si haut qu’ils touchent presque les étoiles. Et il y a tous ces feux d’artifices. De la bière également et de la bonne musique. Il ne manque qu’une chose à mon bonheur. » Des dragons. Une pensée pour son île. Son père qu’elle rend fou à suivre le mauvais chemin, mais il le cherche. Elle a fait la paix dans son cœur depuis des années, mais trop fière elle continue. Ealasaid aime l’art des artificiers et elle ne sait pas comment faire tout ce qu’elle veut. Elle attrape une cigarette du paquet quand il lui en propose une, sourit en lançant un regard à l’animal qui grogne. Peut-être qu’il veut fumer aussi. Elle glisse le fin bâton entre ses lèvres et l’allume en faisant briller sa baguette. « Il ne faut pas exagérer non plus. Je préférais ton coéquipier, tu sais le batteur. Ellroy je crois ? Lui il savait voler et dégommer. » Ealasaid lui envoie un petit clin d’œil, envoyant valser la fumée de sa cigarette au-dessus de leurs têtes. Elle se baisse finalement, tendant la main vers le chien, puis flattant ensuite l’animal. « Toi tu t’es choisi le plus bizarre des maîtres, mais tu as du style au moins. » Elle rit doucement, tapant l’échine de la bête. Ealasaid sans surprise aime les animaux, en préfère d’autres plus gros, à sang froid et beaucoup plus agressif, mais les chiens ont aussi le droit à son affection. C’est en voyant celui-ci qu’elle songe à s’en acheter un. « Tu te saoules pour ne pas déprimer ? Tu préférerais être sur un balai à l’heure actuelle, pas à parler à une dragonnière artificière. » Elle sourit, étrangement tendre dans ses propos, le regard qui brille de compassion. Elle sait ce que ça fait à sa manière d’être loin de sa passion. Pire encore de sa vie.
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Re: times like these — jazz la tarte
Jeu 9 Nov 2017 - 13:53
it's times like these you learn to live again. it's times like these you give and give again. it's times like these you learn to love again.
Elle pouvait bien se croire supérieure, la gamine. Elle pouvait aussi bien croire que Jazz n’était pas un homme mature, pour son âge où la société imposerait normalement qu’il se soit posé. La vérité était que s’il pouvait courir partout comme un gosse un matin de Noël, s’il pouvait teindre ses cheveux naturellement d’un vert pétant, s’il pouvait se disputer avec une étudiante un peu trop blonde, c’était qu’il était très bien dans ses baskets. Jazz avait grandi, c’était un fait indéniable, il était devenu un bel adulte, et c’était bien pour cela qu’il se comportait sans souci comme s’il ne l’était pas. « Ce serait dommage, il n’y aurait plus personne pour essayer de t’éduquer. » Dès la première fois qu’il avait daigné, à regrets ce jour bien particulier, lui adresser la parole, elle avait eu ce don bien trop spontané de lui foutre les nerfs. Lui qui avait un sang-froid à presque toute épreuve, malgré son excitation et agitation apparentes, il suffisait qu’elle lui dise un mot pour qu’il voit rouge. Aujourd’hui, la colère, en lui lorsqu’il était en sa compagnie, s’était calmée, après une certaine soirée dont ils ne parlaient pas mais qui restait toutefois bien gravée dans son esprit. Cependant, les attaques sarcastiques n’avaient de cesse, comme si c’était un petit jeu qui plaisait à l’un comme à l’autre. « À force de cracher ton venin, l’acide va finir par t’atteindre, et ça serait regrettable que tu abimes ton joli visage. La seule chose que tu as vraiment pour toi. » Même pas un haussement de sourcil provocateur pour accompagner sa petite attaque gratuite. Tout cela, c’est leur manière de faire la conversation, de se parler. Non, il préfère la regarder, parce que c’était bien vrai qu’elle était belle, alors qu’elle levait ses propres pupilles vers ses pétards colorés. Elle pouvait bien parler de ses cheveux, elle avait peint tout son minois. Et à l’évidence, ils supportaient la même équipe. Sourire en coin.
Il le savait. Il s’en était douté depuis la première fois qu’elle avait débarqué dans sa vie en gueulant – évidemment –. Et il le réalisait plus amplement à chaque fois qu’ils avaient l’occasion de se côtoyer, la gosse avait de l’esprit. Il l’écouta doucement parler, toujours le même petit sourire, quelque peu satisfait, en coin. Il ne dit rien, il n’avait rien à rajouter. Elle n’avait pas tort, et il se souvenait de ce sentiment d’invincibilité, presque d’immortalité, alors qu’il était sur son balai. Il avait toujours apprécié les clameurs du public, mais ce n’était pas ce qui comptait le plus, lorsqu’on était dans les airs. Il rit, cette fois-ci sincèrement surpris. C’était qu’elle s’y connaissait, la petite. « Tu m’as l’air bien renseignée, dis-donc. Ellroy… Le mec viril et brutal par excellence. Un cliché de lui-même, tu ne trouves pas ? Ah oui, il est aussi gay, et aime les folles bien plus féminines que toi. » Regard intense, moqueur et empli de sous-entendus. Était-il jaloux ? Bien évidemment que non. Mais racontait-il des conneries pour se foutre de sa gueule ? C’était déjà plus probable. Ellroy… Il n’aurait jamais pensé qu’elle puisse préférer ce genre de mecs, sympathiques mais pas très intéressants, à ses yeux.
Ses opales tombèrent automatiquement sur son chien, alors qu’elle lui parlait, le caressait, et que le boxer se calma aussi facilement et subitement, totalement conquit par le charme de la jeune sorcière. « Hey ! Te laisse pas apprivoiser aussi facilement, toi ! » Plaintes réprobatrices bien évidemment vaines. Même si Tartine était un chien facile, il devait avouer, même s’il ne le dirait jamais à voix haute, qu’il était charmé par la facilité qu’elle avait eu de s’en faire un ami. Il se sentait presque trahi. « Tu n’sais pas ce qui t’attend, c’est une vraie sorcière. Une jolie sorcière, mais une méchante. » Le chien qui le regardait de yeux interrogatoires, qui ne pigeaient pas grand chose. Jazz soupira, battu. Oui, il était trahi par un de ses plus fidèles compagnons. « Non, c’est juste que j’en profite que l’alcool soit pour une fois autorisé, et la bière me fait bien trop pisser. » Clairement, en cette soirée spéciale, il n’avait pas envie de se préoccuper toutes les demies heures d’une vessie surmenée par trop de liquide. « La dragonnière est pas mal, alors ça atténue ma déprime. » Il était vrai que les mois, voire les premières années, après son accident, il s’était renfermé sur lui-même, complètement abattu par son accident, toutefois aujourd’hui le choc psychologique était passé, et il n’était absolument pas mécontent de sa condition, bien qu’imprévue. « Ce n’est peut-être pas un dragon que j’lui propose, mais si la dragonnière veut, on pourrait attraper un balai pour que je lui montre un spot unique pour voir le match. » Oui, parce que malgré tout, il n’y avait rien de mieux que d’avoir la possession des airs, libres.
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Re: times like these — jazz la tarte
Ven 10 Nov 2017 - 9:19
&
Jazz
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Elle ne relève pas sa remarque et se contente de lui sourire. C’est tout juste si elle ne s’interroge pas sur celui qui éduque vraiment l’autre. Elle aime l’énerver, c’est un petit plaisir qu’elle n’a de cesse d’exercer. Il l’énerve aussi avec certaines de ses manières, mais plus le temps passe et moins elle le hait. Elle apprécie les joutes verbales qu’ils ont, les piques qu’ils s’envoient sans cesse. Ealasaid pense même qu’il y a maintenant une pointe de tendresse dans ces mots et que peu d’entre eux sont pensés. Au sens premier du moins. « Ça me fait au moins une chose. Pas comme certains. » Simple et efficace, elle conclue d’un nouveau rire, car l’âme festive ne peut être corrompue. Sa pinte d’une main, la cigarette de l’autre. Le bruit tout partout. Le vert ou le violet. Elle est bien là, elle se sent à sa place et profite de l’ambiance comme il se doit. Accroupie elle se contente d’hausser les épaules dans un léger gloussement, caressant le chien énergiquement. « Tant pis, je ne lui demandais que d’être beau et de cogner le plus de joueurs possibles. Je suis au courant que vous êtes tous un peu ralentis à force de vous prendre des cognards. Mais je ne t’en veux pas. Ellroy était mignon et tu étais un sacré attrapeur. » Elle lui glisse un nouveau clin d’œil, vidant cette fois sa pinte. En une grosse gorgée et un râle quasi masculin tant celle-ci descend bien.
« Une vraie méchante qui sait où te gratter. » Elle ajoute les gestes à la parole en passant ses doigts derrière les oreilles de l’animal. Et s’amuse de le voir battre de la queue à ce point, c’est un bon animal que Jazz a su dresser. Ealasaid n’en est pas si étonnée, il n’est pas une mauvaise personne. Dans un dernier rire elle tape à nouveau l’échine du chien et se redresse sur ses longues jambes. Sa cigarette continue de brûler entre ses lèvres, elle en remplit ses poumons et souffle la fumée une fois de plus. Ealasaid aime fumer, peut-être pour se donner un genre. Ou pour le geste qui est devenu mécanique depuis le temps. Elle ne relève pas sa remarque sur l’alcool, se demandant surtout comment il fait pour ne pas être saoule. C’est qu’elle l’a déjà vu la tête à l’envers, mais elle préfère chasser immédiatement cette pensée de son esprit. Pour remplacer tout ça par un sourire, presque flattée à sa remarque. « Je fais souvent cet effet-là. » Ealasaid se détourne un instant pour admirer les feux qui sont lancés une fois de plus. Ces artificiers ne s’arrêtent jamais et elle sautille sur place en voyant les formes prendre vie. Elle les regarde faire et imprime immédiatement les gestes pour les essayer plus tard.
« C’est tout un art tu sais de t’approcher d’un dragon sans te faire carboniser. C’en est encore plus un de réussir à le monter. » Elle revient vers lui, ne manquant bien sûr pas de l’écouter quand il parle. Sa pinte déposée sur une table à côté, elle s’approche. « Montre-moi. N’aies pas peur d’aller vite. D’aller haut. Si tu m’emmènes sur un balai je veux le vrai toi. Pas une pâle copie. » Elle lui sourit. Lui fait un clin d’œil en repérant ce qu’il leur faut un peu plus loin. Et c’est avec le comportement le plus naturel de tout le monde sorcier qu’elle part s’en emparer. Sa cigarette dans la bouche presque entièrement consumée. Le regard hautain qu’elle arbore facilement. Elle repousse un garçon visiblement éméché cherchant un contact. Ealasaid tait son rire pour garder son sérieux et revient bien vite auprès de Jazz armée d’un balai. « Quoi ? C’est un emprunt sans date de retour prévue. T’aurais fait pareil alors tu te décides l’attrapeur ? Viens, emmène le vif d’or. » Sa comparaison la force à se dérider. Elle ne s’était jamais vue comme ça. Elle adopte immédiatement. En attendant que Jazz lui montre ce spot inoubliable.
« Une vraie méchante qui sait où te gratter. » Elle ajoute les gestes à la parole en passant ses doigts derrière les oreilles de l’animal. Et s’amuse de le voir battre de la queue à ce point, c’est un bon animal que Jazz a su dresser. Ealasaid n’en est pas si étonnée, il n’est pas une mauvaise personne. Dans un dernier rire elle tape à nouveau l’échine du chien et se redresse sur ses longues jambes. Sa cigarette continue de brûler entre ses lèvres, elle en remplit ses poumons et souffle la fumée une fois de plus. Ealasaid aime fumer, peut-être pour se donner un genre. Ou pour le geste qui est devenu mécanique depuis le temps. Elle ne relève pas sa remarque sur l’alcool, se demandant surtout comment il fait pour ne pas être saoule. C’est qu’elle l’a déjà vu la tête à l’envers, mais elle préfère chasser immédiatement cette pensée de son esprit. Pour remplacer tout ça par un sourire, presque flattée à sa remarque. « Je fais souvent cet effet-là. » Ealasaid se détourne un instant pour admirer les feux qui sont lancés une fois de plus. Ces artificiers ne s’arrêtent jamais et elle sautille sur place en voyant les formes prendre vie. Elle les regarde faire et imprime immédiatement les gestes pour les essayer plus tard.
« C’est tout un art tu sais de t’approcher d’un dragon sans te faire carboniser. C’en est encore plus un de réussir à le monter. » Elle revient vers lui, ne manquant bien sûr pas de l’écouter quand il parle. Sa pinte déposée sur une table à côté, elle s’approche. « Montre-moi. N’aies pas peur d’aller vite. D’aller haut. Si tu m’emmènes sur un balai je veux le vrai toi. Pas une pâle copie. » Elle lui sourit. Lui fait un clin d’œil en repérant ce qu’il leur faut un peu plus loin. Et c’est avec le comportement le plus naturel de tout le monde sorcier qu’elle part s’en emparer. Sa cigarette dans la bouche presque entièrement consumée. Le regard hautain qu’elle arbore facilement. Elle repousse un garçon visiblement éméché cherchant un contact. Ealasaid tait son rire pour garder son sérieux et revient bien vite auprès de Jazz armée d’un balai. « Quoi ? C’est un emprunt sans date de retour prévue. T’aurais fait pareil alors tu te décides l’attrapeur ? Viens, emmène le vif d’or. » Sa comparaison la force à se dérider. Elle ne s’était jamais vue comme ça. Elle adopte immédiatement. En attendant que Jazz lui montre ce spot inoubliable.
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- InvitéInvité
Re: times like these — jazz la tarte
Ven 24 Nov 2017 - 14:57
it's times like these you learn to live again. it's times like these you give and give again. it's times like these you learn to love again.
Lorsqu’il était en sa présence, il avait toujours cette sensation étrange d’être dans un entre deux, pas nécessairement désagréable, mais fort bien dérangeant. Si sa beauté était incontestable, beauté brute qui pouvait certainement faire fuir certains, le temps où il avait envie de l’étrangler violemment n’était pas encore si loin. Aujourd’hui, elle avait toujours ce don bien trop naturel de le foutre en rogne, lui mettre les nerfs, et pourtant il ne pouvait pas nier qu’il appréciait sa présence, être en sa présence. Sale gosse. Ce ne fut alors pas étonnant de le voir rouler des yeux à ses remarques acerbes. Elle avait ce besoin pressant d’avoir toujours le dernier mot. Sale gosse, immature. Oui, il roula des yeux. Néanmoins, il ne put s’empêcher de rire légèrement, amusé par son esprit acéré et vif, apportant de nouveau la bouteille de rhum du même nom à ses lèvres. « Hmm, oui, c’était une belle période. Je pense que tu vois de quoi je parle : voler, ne pas avoir de limite, être les maîtres du ciel. » Non, il n’avait jamais monté de dragon, et il se doutait que ce ne devait pas être bien la même chose que d’être sur un balai – comme la fois où il avait chevauchait un hyppogriffe. Cependant, il ne doutait pas d’un seul instant qu’elle savait très exactement de quoi il voulait parler. La liberté totale d’être dans les airs. Il ignora très consciemment sa remarque sur les cognards. Ils étaient loin d’être comme des footballeurs – sportifs moldus – sans la moindre cervelle. Toutefois, elle n’avait pas non plus tort. Les cognards, cela pouvait faire très mal, il en était lui-même la preuve, et préféra laisser ce sujet planer dans les airs et s’évaporer de lui-même. « Je prends le compliment. Mais si tu essaies de me flatter pour m’attirer dans ton lit, tu perds ton temps. » Ses paroles étaient dites avec une certaine fermeté, mais son petit sourire en coin, qui était encore plus discret à la noirceur de la nuit et la lumière des torches, trahissait une fois de plus sa douce taquinerie.
Peut-être qu’une part de lui se sentait réellement – mais doucement – trahie par le fait que son chien s’abandonnait si facilement aux caresses de la belle blonde. Peut-être qu’après tout, c’était seulement un automatisme lorsqu’il était avec elle que de râler. Toutefois, et il se damnerait de l’avouer, il était véritablement quelque peu attendri par la scène que son animal et la gosse lui offraient. S’il pouvait rendre heureux aussi simplement tous les animaux blessés qu’il trouvait, il n’était certainement pas prêt d’arrêter. Il haussa les épaules, d’une manière bien nonchalante, faussement désintéressée. « Un effet parmi d’autres, et ce ne sont probablement pas les pires. » Phrase quelque peu énigmatique, dont même lui ne savait pas trop ce qu’il voulait dire par là. Si la gamine détourna son regard de lui-même, pas vexé pour un sou, pour s’enthousiasmer en silence des nouveaux feux d’artifice, lui préféra l’observer elle, et son engouement presque pur. Elle était belle, quand elle voulait – et qu’elle fermait de temps en temps sa grande gueule.
Il rit à sa remarque, encore une fois très juste. « Et pourtant, je suis à peu près certain que ce sont les dragons qui te craignent, et non le contraire. » Peut-être que ses mots apparaissaient comme une petite blague de plus, seulement il les pensait aussi très sincèrement. Oui, les dragons étaient des créatures encore bien mystérieuses, indomptées pour beaucoup, fortes et explosives. Toutefois, si ces bêtes crachaient du feu, il ne faisait aucun doute dans son esprit que c’était bien Ealasaid qui était la maîtresse pyromane. À l’instar, lui était le roi des cieux. Jazz, il n’avait pas un gros égo. Il l’avait délaissé des années auparavant pour pouvoir vivre simplement, sans se prendre la tête. Toutefois, il restait des sujets qui lui tenaient à cœur, et à l’évidence la jeune Etherled savait exactement quoi dire pour faire ressortir le dragon en lui. Alors qu’elle le poussait au défi, une nouvelle lueur brilla dans le fond de son regard azur. Elle n’avait pas besoin de le dire deux fois, et alors qu’il empoignait le balai qu’elle avait vicieusement piqué et rapporté, il toisa l’objet magique quelques instants, se disant que ça ferait bien l’affaire. Il lui sourit doucement, avant d’enfourcher le balai, et lui faisant un signe de la tête de monter derrière lui. « Accroche-toi bien. J’te laisse te balader, fais pas trop de bêtises, et reviens à la maison pour minuit. » Derrières brèves paroles adressées au beau boxer qui regardait bien son maître avec l’éternelle langue pendante. Le pire était que le chien allait évidemment écouter les instructions de son maître, à la lettre. L’ancien attrapeur attendit qu’elle s’accroche pour éviter qu’elle tombe, avant de s’élever dans les airs. Il ne partit pas en trombe, ne voulant pas jouer au goujat macho qui voulait impressionner la dame, toutefois la vitesse était respectable, et il se laissa quelques minutes aller, les yeux presque clos, alors qu’il profitait une nouvelle fois des sensations d’être dans les airs. Comme pour tester la résistance de la jeune, il fit quelques figures, rien de bien méchant, avant de s’arrêter à l’orée de la forêt, une intersection aérienne parfaite entre le parc, la forêt, la carrière et l’étang. D’ici, ils étaient assez loin pour être seuls au monde, mais assez près pour encore entendre les clameurs des gens, un angle parfait pour s’éblouir des feux d’artifice, et suivre le déroulement du match. Il fut le premier à descendre du balai, se posant de manière confortable sur une des branches d’un imposant chêne. « C’est un de mes endroits préférés. » Lorsqu’il avait le besoin de se retrouver un peu seul, lorsqu’il avait le besoin d’être en hauteur et se perdre dans ses pensées. De sa poche, il sortit le vif d’or, celui qu’il avait gagné lors de la Coupe du Monde le jour où il s’était blessé, celui qu’il avait toujours sur lui, ouvrant sa paume, pour qu’il prenne vie et virevolte autour d’eux.
- InvitéInvité
Re: times like these — jazz la tarte
Sam 23 Déc 2017 - 11:43
rp archivé car l’un des participants est supprimé
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