- InvitéInvité
you may say i'm a dreamer, but i'm not the only one (hermès)
Sam 30 Déc 2017 - 13:57
T’avais passé des bonnes fêtes de fin d’année au sein de ta famille, t’avais joué le duc moldu parfait alors que ta mère recevait des invités, tu t’étais plus laissé aller en compagnie des sorciers de sangs-purs qu’elle était également parvenue à inviter. T’avais appris la grande nouvelle concernant Holly et Gideon et t’étais même allé voir la nouvelle maman pour lui dire toutes tes félicitations. Mais le temps de reprendre les cours était arrivé. Alors que tu rentres de ta première journée de cours tu penses à ton futur. A cette carrière dont tu rêves depuis si longtemps. Les choses avaient bien changé alors que tu avais de nouveau croisé un recruteur parmi les invités d’une des soirées. A croire que ta mère le faisait exprès lorsqu’elle invitait des gens. Peut-être était-ce le cas. C’était même très certainement le cas. Elle le faisait toujours, depuis des années. Elle, ton premier soutien, un soutien parfois un peu trop étouffant mais que tu appréciais tout de même grandement.
Tu le sais. Tu le sens. A moins que tu ne l’espères juste un peu trop fort. Ta carrière est en passe de débuter. Alors que c’était le calme quasiment plat depuis plusieurs années, les choses commencent enfin à bouger. Les propositions se font plus nombreuses depuis la fin de l’année précédente et tes premiers matchs à Hungcalf de cette année. Et pourtant, alors que ce dont tu rêves depuis gamin est sur le point de se réaliser, tu n’as jamais autant douté. Parce que tu ne sais plus comment faire. Parce qu’il y a le rêve et la réalité. Il y a l’image et la face cachée. Il y a les Pies de Montrose et tous les autres clubs. Il y a des choix que tu vas devoir faire et tu n’as pas envie de les foirer. Parce que ton futur tout entier dépend des décisions que tu vas prendre maintenant. Il dépend de ces choix si difficiles à faire, de ta potentielle précipitation pour ne pas laisser passer un contrat au final pas forcément aussi avantageux que ça. Tu as déjà évoqué la situation avec Jazz, mais il te faut un autre avis. Un de ceux qui a vécu tout ça récemment. Un de ceux qui est actuellement au plus haut et qui va certainement pouvoir te donner des conseils éclairés. Celui que tu considères comme un mentor pour faire exactement ce que tu veux et pour être dans la même maison que toi depuis un bout de temps. Le français pourrait forcément te venir en aide pour répondre à toutes ces interrogations qui te tracassent, qui t’empêchent de dormir la nuit. Tu n’avais pas encore souvent parler du futur avec lui. Peut-être parce qu’il était encore un peu loin. Peut-être parce que tu te contentais des conseils qu’il pouvait te donner sur le terrain auparavant. Et puis surtout, tu n’avais jamais réellement pris le temps de discuter avec lui, de te poser. C’était des discussions dans la salle commune, dans le vestiaire, dans un couloir. Des discussions plus qu’utiles, mais cette fois, il fallait que tu te poses pour parler sérieusement, sans être dérangé par Sullivan qui débarquerait dans la salle commune pour aller lui taper la discute ou par Gideon t’appelant pour aller boire une bière ou encore par Jazz indiquant que l’entrainement allait commencer.
Tu rentres dans la salle commune et il s’y trouve déjà, chance inouïe. Après tout, il n’était pas tout le temps à Hungcalf contrairement à toi. Et aujourd’hui, pour une fois, la chance semblait être vraiment de ton côté. Peut-être s’était-elle enfin décidée à changer, car il était seul. Tu te diriges vers la table où il se trouve et c’est avec un sourire planté sur le visage que tu le salues. « Salut Hermès ! » Tu t’installes à la table de face de lui, ton regard se posant quelques secondes sur le parchemin qui s’étale devant lui et qui semble rester vide. « Bonne année ! » Toujours souhaiter les vœux de bonnes années en cette première journée. « T’as passé de bonnes vacances ? » Tu restes quelques secondes silencieux avant de te lancer. Parce que jamais tu ne lui avais réellement demandé son aide. Et t’étais assez fier, c’était une de ces choses que tu n’aimais pas particulièrement faire. Comme tu n’avais pas demandé l’aide de tes meilleurs amis lorsque les emmerdes avec Saoirse étaient arrivées. « Je me demandais, t’aurais du temps pour qu’on discute carrière, club, tout ça. » Tu relèves ton regard pour croiser le sien quelques secondes. T’espérais vraiment qu’il allait avoir du temps là. Mais même si c’était à un autre moment parce qu’il avait un devoir à rendre, tu attendrais. Parce qu’il fallait que tu lui parles, et plutôt rapidement.
Tu le sais. Tu le sens. A moins que tu ne l’espères juste un peu trop fort. Ta carrière est en passe de débuter. Alors que c’était le calme quasiment plat depuis plusieurs années, les choses commencent enfin à bouger. Les propositions se font plus nombreuses depuis la fin de l’année précédente et tes premiers matchs à Hungcalf de cette année. Et pourtant, alors que ce dont tu rêves depuis gamin est sur le point de se réaliser, tu n’as jamais autant douté. Parce que tu ne sais plus comment faire. Parce qu’il y a le rêve et la réalité. Il y a l’image et la face cachée. Il y a les Pies de Montrose et tous les autres clubs. Il y a des choix que tu vas devoir faire et tu n’as pas envie de les foirer. Parce que ton futur tout entier dépend des décisions que tu vas prendre maintenant. Il dépend de ces choix si difficiles à faire, de ta potentielle précipitation pour ne pas laisser passer un contrat au final pas forcément aussi avantageux que ça. Tu as déjà évoqué la situation avec Jazz, mais il te faut un autre avis. Un de ceux qui a vécu tout ça récemment. Un de ceux qui est actuellement au plus haut et qui va certainement pouvoir te donner des conseils éclairés. Celui que tu considères comme un mentor pour faire exactement ce que tu veux et pour être dans la même maison que toi depuis un bout de temps. Le français pourrait forcément te venir en aide pour répondre à toutes ces interrogations qui te tracassent, qui t’empêchent de dormir la nuit. Tu n’avais pas encore souvent parler du futur avec lui. Peut-être parce qu’il était encore un peu loin. Peut-être parce que tu te contentais des conseils qu’il pouvait te donner sur le terrain auparavant. Et puis surtout, tu n’avais jamais réellement pris le temps de discuter avec lui, de te poser. C’était des discussions dans la salle commune, dans le vestiaire, dans un couloir. Des discussions plus qu’utiles, mais cette fois, il fallait que tu te poses pour parler sérieusement, sans être dérangé par Sullivan qui débarquerait dans la salle commune pour aller lui taper la discute ou par Gideon t’appelant pour aller boire une bière ou encore par Jazz indiquant que l’entrainement allait commencer.
Tu rentres dans la salle commune et il s’y trouve déjà, chance inouïe. Après tout, il n’était pas tout le temps à Hungcalf contrairement à toi. Et aujourd’hui, pour une fois, la chance semblait être vraiment de ton côté. Peut-être s’était-elle enfin décidée à changer, car il était seul. Tu te diriges vers la table où il se trouve et c’est avec un sourire planté sur le visage que tu le salues. « Salut Hermès ! » Tu t’installes à la table de face de lui, ton regard se posant quelques secondes sur le parchemin qui s’étale devant lui et qui semble rester vide. « Bonne année ! » Toujours souhaiter les vœux de bonnes années en cette première journée. « T’as passé de bonnes vacances ? » Tu restes quelques secondes silencieux avant de te lancer. Parce que jamais tu ne lui avais réellement demandé son aide. Et t’étais assez fier, c’était une de ces choses que tu n’aimais pas particulièrement faire. Comme tu n’avais pas demandé l’aide de tes meilleurs amis lorsque les emmerdes avec Saoirse étaient arrivées. « Je me demandais, t’aurais du temps pour qu’on discute carrière, club, tout ça. » Tu relèves ton regard pour croiser le sien quelques secondes. T’espérais vraiment qu’il allait avoir du temps là. Mais même si c’était à un autre moment parce qu’il avait un devoir à rendre, tu attendrais. Parce qu’il fallait que tu lui parles, et plutôt rapidement.
- InvitéInvité
Re: you may say i'm a dreamer, but i'm not the only one (hermès)
Sam 6 Jan 2018 - 21:14
Les Delacroix passèrent les fêtes de Noël ensembles dans la petite chaumière familiale située dans la Hague. Comme chaque année depuis maintenant neuf ans, Hermès invita son amie et agent Adoración Castilla, alors que Harmonie vint pour la première fois accompagnée de son fiancé, ce-dernier préférant habituellement rester dans sa propre famille lors de cette occasion si spéciale. La maîtresse de maison, Astrid, fit comme à son habitude un repas particulièrement copieux composé de fruits de mer, de dinde, de fruits et légumes ainsi que d’une bonne bûche aux fruits rouges. Les conversations allèrent bon train, entre politique et Quidditch, en passant bien sûr par les nouvelles des uns et des autres, même s’il y eut quelques débats animés auxquels le jeune homme préféra ne pas participer, à l’image de celui concernant le nombre de fonctionnaires au Ministère de la Magie. Sa sœur aînée, taquine, lui demanda s’il présenterait bientôt Sapphire à tout le monde, attisant par conséquent la curiosité des parents qui n’avaient jusque-là jamais entendu parler de Miss McBee et qui croyaient qu’il s’agissait – déjà – de sa petite-amie. Les joues rougies par la timidité et par la gêne que cette révélation provoqua, Hermès expliqua qu’il avait rencontré une fille chez Fleury & Bott l’été dernier et qu’ils se revirent un peu plus tard à Hungcalf, ajoutant simplement qu’elle aimait beaucoup les livres et qu’il s’agissait ni plus ni moins d’une amie. Le sorcier ne connaissait en effet toujours pas les sentiments que la Lufkin éprouvait à son égard, et même s’il espérait encore qu’une histoire voit le jour avec elle malgré la désillusion lors du bal de Noël, il ne pouvait se permettre de se prononcer davantage. Hermès se faisait peut-être une nouvelle fois du mal avec une sorcière qui ne ressentait rien pour lui, comme ce fut bien souvent le cas lorsqu’il étudiait encore à Beauxbâtons.
Les vacances se terminèrent toutefois bien vite, obligeant tous les étudiants à revenir sur les bancs de l’école et à replonger de nouveau dans les devoirs. Confortablement installé dans la Salle Commune des Wright non loin des portes du dortoir des filles, Hermès planchait sur un travail qu’il devait rendre dans quelques jours en cours de Médias Moldus et Sorciers. Son parchemin demeurait pourtant vierge. Delacroix faisait rouler sa plume entre ses doigts à la recherche d’une idée pour entamer l’introduction de son devoir, mais rien ne lui vint. Il soupira après plusieurs minutes de réflexion, et laissa finalement son regard sombre se balader dans la pièce. Ses yeux se posèrent sur le feu de cheminée et se laissèrent bercer par les flammes. Le jeune homme se sentait fatigué ce soir-là et semblait incapable de faire quoique ce soit. Pensant qu’il subissait simplement le contre-coup des matchs liés au célèbre Boxing Day, le sorcier ne s’inquiétait pas de son état de forme. Une voix familière lui fit rapidement oublier le travail qui l’occupait jusqu’à lors. La tête brune de Delacroix se tourna ainsi vers Cormac Fitzalan-Howard, un étudiant en Arts Sportifs plus jeune que lui qu’il considérait un peu comme un petit frère.
- Salut Cormac ! Tu vas bien ? répondit-il machinalement, habitué à cette formule, non sans afficher un grand sourire sur les lèvres. Son interlocuteur s’installa face à lui et se posa durant quelques secondes sur son parchemin. Hermès, bien décidé à reporter ce fichu devoir à plus tard, l’enroula et le rangea dans son cartable avec sa plume et son encrier, tandis que Cormac lui souhaitait une bonne année. Bonne année à toi aussi, en espérant que tu puisses trouver un club à la hauteur de ton talent, reprit le français en fermant son sac. Les vacances se sont bien passées oui, mais elles n’étaient pas de tout repos non plus avec le Boxing Day. Appelé aussi Le jour des boîtes ou L’Après-Noël, le Boxing Day était une vieille tradition dans les pays anglophones durant laquelle les britanniques devaient faire preuve de charité en offrant des cadeaux aux personnes les plus démunis. Aujourd’hui, ce jour férié permettait surtout aux moldus et aux sorciers de se presser dans les boutiques pour faire des achats en profitant des promotions, mais aussi d’assister à des matchs de football ou de Quidditch le lendemain de Noël, le 26 décembre, et au jour du Nouvel An. L’ami d’Hermès venait visiblement pour lui solliciter son aide. Évidemment, s’exclama Hermès. Tu sais bien que j’ai toujours du temps pour parler de Quidditch ! Qu’est-ce que tu veux savoir au juste ? Besoin de renseignements sur un club qui t'a fait une offre ?
Hermès était fatigué, mais la requête de son cadet piquait sa curiosité et semblait lui donner un nouveau souffle. Les oreilles du Frelon s’ouvraient comme les égoutilles d’un navire à chaque fois que le mot « Quidditch » était prononcé ou évoqué, si bien que le garçon se rapprocha de son interlocuteur, témoignant ainsi son intérêt pour une nouvelle discussion qui s’annonçait passionnante.
Les vacances se terminèrent toutefois bien vite, obligeant tous les étudiants à revenir sur les bancs de l’école et à replonger de nouveau dans les devoirs. Confortablement installé dans la Salle Commune des Wright non loin des portes du dortoir des filles, Hermès planchait sur un travail qu’il devait rendre dans quelques jours en cours de Médias Moldus et Sorciers. Son parchemin demeurait pourtant vierge. Delacroix faisait rouler sa plume entre ses doigts à la recherche d’une idée pour entamer l’introduction de son devoir, mais rien ne lui vint. Il soupira après plusieurs minutes de réflexion, et laissa finalement son regard sombre se balader dans la pièce. Ses yeux se posèrent sur le feu de cheminée et se laissèrent bercer par les flammes. Le jeune homme se sentait fatigué ce soir-là et semblait incapable de faire quoique ce soit. Pensant qu’il subissait simplement le contre-coup des matchs liés au célèbre Boxing Day, le sorcier ne s’inquiétait pas de son état de forme. Une voix familière lui fit rapidement oublier le travail qui l’occupait jusqu’à lors. La tête brune de Delacroix se tourna ainsi vers Cormac Fitzalan-Howard, un étudiant en Arts Sportifs plus jeune que lui qu’il considérait un peu comme un petit frère.
- Salut Cormac ! Tu vas bien ? répondit-il machinalement, habitué à cette formule, non sans afficher un grand sourire sur les lèvres. Son interlocuteur s’installa face à lui et se posa durant quelques secondes sur son parchemin. Hermès, bien décidé à reporter ce fichu devoir à plus tard, l’enroula et le rangea dans son cartable avec sa plume et son encrier, tandis que Cormac lui souhaitait une bonne année. Bonne année à toi aussi, en espérant que tu puisses trouver un club à la hauteur de ton talent, reprit le français en fermant son sac. Les vacances se sont bien passées oui, mais elles n’étaient pas de tout repos non plus avec le Boxing Day. Appelé aussi Le jour des boîtes ou L’Après-Noël, le Boxing Day était une vieille tradition dans les pays anglophones durant laquelle les britanniques devaient faire preuve de charité en offrant des cadeaux aux personnes les plus démunis. Aujourd’hui, ce jour férié permettait surtout aux moldus et aux sorciers de se presser dans les boutiques pour faire des achats en profitant des promotions, mais aussi d’assister à des matchs de football ou de Quidditch le lendemain de Noël, le 26 décembre, et au jour du Nouvel An. L’ami d’Hermès venait visiblement pour lui solliciter son aide. Évidemment, s’exclama Hermès. Tu sais bien que j’ai toujours du temps pour parler de Quidditch ! Qu’est-ce que tu veux savoir au juste ? Besoin de renseignements sur un club qui t'a fait une offre ?
Hermès était fatigué, mais la requête de son cadet piquait sa curiosité et semblait lui donner un nouveau souffle. Les oreilles du Frelon s’ouvraient comme les égoutilles d’un navire à chaque fois que le mot « Quidditch » était prononcé ou évoqué, si bien que le garçon se rapprocha de son interlocuteur, témoignant ainsi son intérêt pour une nouvelle discussion qui s’annonçait passionnante.
- InvitéInvité
Re: you may say i'm a dreamer, but i'm not the only one (hermès)
Dim 21 Jan 2018 - 16:32
Les fêtes étaient terminées et malgré la difficulté à reprendre le rythme il était temps de le faire. Puisque ton avenir en dépendait énormément. Tu n’avais donc pas attendu longtemps après le retour de vacances bien méritées pour aller voir la seule personne d’à peu près ton age et en activité pouvant te donner les informations que tu désirais tant. Hermès était à tes yeux le mentor dans le métier. Si vous suiviez le même parcours, il était déjà joueur professionnel depuis quelques années et il était ainsi bien plus dans le métier que tu ne pouvais l’être. Et puis, il était un ami, une personne que tu cotoyais depuis que tu avais mis les pieds à Hungcalf. Le français ne refuserait certainement pas de répondre à tes nombreuses questions sur la suite de ta carrière et quoi faire alors que tu avais l’impression d’être dans une impasse. Alors que les questions et les doutes se faisaient de plus en plus nombreux et que tu n’arrivais pas à savoir quoi faire.
Hermès était justement dans la salle commune pratiquement vide ce jour-là, ce qui te permit d’aller le voir sans être dérangé par des personnes potentiellement intéressées pour une discussion peu sérieuses comme c’était souvent le cas dans la maison Wright. Alors te voilà face à lui entamant une conversation que tu espères bien pouvoir tenir aujourd’hui et non un autre jour. Autant profiter de l’occasion. Mais tu n’es pas sans avoir vu le parchemin qui se trouve devant celui qui a peut-être du travail à réaliser pour le lendemain. « Salut Cormac ! Tu vas bien ? » Tu t’installes en face de lui répondant à son sourire joyeux. Tu laisses ton regard glisser quelques secondes sur le parchemin qui finit bientôt roulé et posé dans son cartable. Aujourd’hui, Hermès ne semblait pas particulièrement intéressé par ça, et ce n’était pas sans t’arranger il fallait bien l’avouer. « Bonne année à toi aussi, en espérant que tu puisses trouver un club à la hauteur de ton talent. Les vacances se sont bien passées oui, mais elles n’étaient pas de tout repos non plus avec le Boxing Day. » Tu ne peux t’empêcher de sourire à cette idée. Tu ne pouvais jamais réellement y participer à cause de ton statut, mais c’était quelque chose que tu comptais bien faire un jour. Duc ou non, tu pouvais bien zappé une journée guindée pour aller t’amuser avec tes amis à aller regarder des matchs de quidditch sorciers, ceux-ci étant bien plus passionnant que les matchs de football moldus qui étaient diffusés ce jour-là. « Ah, un jour peut-être je pourrais y participer… » Oui, un jour tu y arriverais. Un jour tu ne serais pas sur un cheval à poursuivre un renard – bien que tu apprécies particulièrement cela malgré les invités toujours un peu trop vieux et guindés à ton goût – ou devant un match avec le reste des invités dans ta demeure.
Tu passes rapidement au sujet qui t’intéresse, à savoir le quidditch et les conseils qu’il pourrait te donner. Tu espères qu’il n’est pas pris et va pouvoir t’accorder tout le temps dont tu vas avoir besoin. « Évidemment. » Tu ne peux empêcher un sourire sincère de venir s’étaler sur ton visage alors qu’il te fait cette réponse. « Tu sais bien que j’ai toujours du temps pour parler de Quidditch ! Qu’est-ce que tu veux savoir au juste ? Besoin de renseignements sur un club qui t'a fait une offre ? » A le regarder tu comprends qu’il est réellement intéressé. Ca se voit dans son regard. Il a beau être un joueur pro, il est de ceux qui s’intéresse aux autres et qui ne peut s’empêcher de parler quidditch. Tu ne sais pas trop vraiment par quoi commencer, parce que ça reste assez complexe tout ça. Enfin, toujours moins que ton histoire avec Saoirse. C’était presque simple tout ça à côté. « Oui j’ai eu plusieurs offres en fait. » Tu marques quelques instants de pause. « J’en avais déjà eu avant mais elles me paraissaient pas vraiment intéressantes. Des places dans des équipes où les joueurs étaient déjà bien installés depuis longtemps. » Il devrait comprendre ce que tu voulais dire. Tu n’étais pas vraiment intéressé pour chauffer un banc des matchs durant. « Mais là, j’en ai quelques unes intéressantes. » Juste pas le bon club. « C’est juste, après c’est peut-être un rêve de gamin, mais tu crois qu’il faut que j’attende le club dont je rêve ? C’est facile de changer ensuite ? » Grande question. Tu n’avais pas l’impression que les joueurs changeaient beaucoup de clubs contrairement à ceux de foot que tu devais parfois suivre avec les moldus que tu côtoyais. « Là, j’ai une offre des Canons et des Vagabons. » Quelques instants de pause. « Et puis aussi des Tapesouafles de Quiberon. Tu sais ce qu’ils valent, je connais pas trop le championnat français… » Il devait forcément les connaitre plus que toi, tu ne voyais pas comment il aurait pu en être autrement. Maintenant, t’attendais son avis en te disant qu’en attendant t’étais peut-être vraiment en train de passer à côté de quelque chose. Mais si trois clubs voulaient de toi, était-il vraiment si inimaginable que les Pies de Montrose s’intéressent également à ton cas ?
Hermès était justement dans la salle commune pratiquement vide ce jour-là, ce qui te permit d’aller le voir sans être dérangé par des personnes potentiellement intéressées pour une discussion peu sérieuses comme c’était souvent le cas dans la maison Wright. Alors te voilà face à lui entamant une conversation que tu espères bien pouvoir tenir aujourd’hui et non un autre jour. Autant profiter de l’occasion. Mais tu n’es pas sans avoir vu le parchemin qui se trouve devant celui qui a peut-être du travail à réaliser pour le lendemain. « Salut Cormac ! Tu vas bien ? » Tu t’installes en face de lui répondant à son sourire joyeux. Tu laisses ton regard glisser quelques secondes sur le parchemin qui finit bientôt roulé et posé dans son cartable. Aujourd’hui, Hermès ne semblait pas particulièrement intéressé par ça, et ce n’était pas sans t’arranger il fallait bien l’avouer. « Bonne année à toi aussi, en espérant que tu puisses trouver un club à la hauteur de ton talent. Les vacances se sont bien passées oui, mais elles n’étaient pas de tout repos non plus avec le Boxing Day. » Tu ne peux t’empêcher de sourire à cette idée. Tu ne pouvais jamais réellement y participer à cause de ton statut, mais c’était quelque chose que tu comptais bien faire un jour. Duc ou non, tu pouvais bien zappé une journée guindée pour aller t’amuser avec tes amis à aller regarder des matchs de quidditch sorciers, ceux-ci étant bien plus passionnant que les matchs de football moldus qui étaient diffusés ce jour-là. « Ah, un jour peut-être je pourrais y participer… » Oui, un jour tu y arriverais. Un jour tu ne serais pas sur un cheval à poursuivre un renard – bien que tu apprécies particulièrement cela malgré les invités toujours un peu trop vieux et guindés à ton goût – ou devant un match avec le reste des invités dans ta demeure.
Tu passes rapidement au sujet qui t’intéresse, à savoir le quidditch et les conseils qu’il pourrait te donner. Tu espères qu’il n’est pas pris et va pouvoir t’accorder tout le temps dont tu vas avoir besoin. « Évidemment. » Tu ne peux empêcher un sourire sincère de venir s’étaler sur ton visage alors qu’il te fait cette réponse. « Tu sais bien que j’ai toujours du temps pour parler de Quidditch ! Qu’est-ce que tu veux savoir au juste ? Besoin de renseignements sur un club qui t'a fait une offre ? » A le regarder tu comprends qu’il est réellement intéressé. Ca se voit dans son regard. Il a beau être un joueur pro, il est de ceux qui s’intéresse aux autres et qui ne peut s’empêcher de parler quidditch. Tu ne sais pas trop vraiment par quoi commencer, parce que ça reste assez complexe tout ça. Enfin, toujours moins que ton histoire avec Saoirse. C’était presque simple tout ça à côté. « Oui j’ai eu plusieurs offres en fait. » Tu marques quelques instants de pause. « J’en avais déjà eu avant mais elles me paraissaient pas vraiment intéressantes. Des places dans des équipes où les joueurs étaient déjà bien installés depuis longtemps. » Il devrait comprendre ce que tu voulais dire. Tu n’étais pas vraiment intéressé pour chauffer un banc des matchs durant. « Mais là, j’en ai quelques unes intéressantes. » Juste pas le bon club. « C’est juste, après c’est peut-être un rêve de gamin, mais tu crois qu’il faut que j’attende le club dont je rêve ? C’est facile de changer ensuite ? » Grande question. Tu n’avais pas l’impression que les joueurs changeaient beaucoup de clubs contrairement à ceux de foot que tu devais parfois suivre avec les moldus que tu côtoyais. « Là, j’ai une offre des Canons et des Vagabons. » Quelques instants de pause. « Et puis aussi des Tapesouafles de Quiberon. Tu sais ce qu’ils valent, je connais pas trop le championnat français… » Il devait forcément les connaitre plus que toi, tu ne voyais pas comment il aurait pu en être autrement. Maintenant, t’attendais son avis en te disant qu’en attendant t’étais peut-être vraiment en train de passer à côté de quelque chose. Mais si trois clubs voulaient de toi, était-il vraiment si inimaginable que les Pies de Montrose s’intéressent également à ton cas ?
- InvitéInvité
Re: you may say i'm a dreamer, but i'm not the only one (hermès)
Sam 10 Fév 2018 - 21:44
Le Quidditch passionnait Hermès depuis l’enfance. Il reçut un balai-jouet le jour de son premier anniversaire, le 27 mars 1992, amusant ainsi sa famille durant trois petites années chaque fois qu’il le chevauchait dans la chaumière familiale, jusqu’à ce que les Delacroix décident de lui offrir un véritable balai miniature, naturellement bien moins puissant que ceux qu’il pouvait utiliser aujourd’hui. Salomon lui apprit les rudiments du vol sur balai habituellement enseignés en première année à Beauxbâtons ou dans n’importe quel autre établissement scolaire de sorcellerie, tout en veillant bien sûr à échapper aux regards indiscrets des moldus parmi lesquels ils vivaient dans la Hague. Le garçon apprenait vite, dévoilant alors tout son potentiel pour le vol, la course ou bien encore l’acrobatie sur son engin originellement utilisé comme moyen de locomotion par les sorciers. Le chef de famille, qui ne roulait pourtant pas sur l’or, accompagnait également son fils au stade deux fois par mois, lorsque les Tritons d’Houlgate jouaient à domicile. Hermès vivait les autres matchs à la radio, enfermé dans sa chambre, loin de tout bruit parasite pouvant le gêner lors de ces moments sacrés, sous les regards de ses Célazur – surnom donné à l’équipe jouant en vert céladon et bleu azur – préférés représentés sur des posters et des photographies soigneusement encadrés. Fanatique de ce sport si populaire dans la communauté magique, Delacroix ne rejoignit l’équipe de sa maison qu’à l’aube de sa quatrième année, sous la pression de la directrice des Pégases et des Gévaudans au poste de Poursuiveur, son rôle favori dans une équipe, même si sa petite taille le prédestinait plutôt parmi les Attrapeurs. Le jeune homme fit rapidement ses preuves, tant sur le terrain qu’en-dehors, puisque le garçon timide qu’il était n’hésitait jamais à prendre la parole dans le vestiaire pour encourager et galvaniser ses coéquipiers, si bien qu’il obtint le brassard de capitaine deux ans plus tard durant l’été précédant son entrée en sixième année. La maison de l’Air remporta finalement la Coupe de Quidditch en 2009 sous la houlette de Hermès qui découvrit le monde professionnel la même année chez les Frelons de Wimbourne. Un autre monde, bien loin de l’amateurisme des étudiants, où chaque joueur devait se battre sans cesse à l’entraînement pour gagner sa place dans l’équipe qui jouerait le week-end suivant. Le jeune français, porteur alors du numéro vingt-et-un en référence à sa Poursuiveuse préférée, débuta la saison sur le banc des remplaçants, profitant du peu de temps de jeu que l’entraîneur lui accordait pour gagner petit à petit sa place dans l’équipe type. Bien qu’il soit aujourd’hui un joueur titulaire important, le Normand se remettait sans cesse en question, qu’il ait fait ou non un mauvais match, en prenant toujours le temps d’écouter son amie et agent Adoración Castilla qui lui faisait toujours un débriefing. Vivant désormais de sa passion, Delacroix paraissait toujours aussi émerveillé par le Quidditch comme le petit garçon qu’il fut jadis, si bien qu’il ressentait une certaine excitation malgré la fatigue qui le consumait peu à peu lorsque Cormac vint justement lui parler de son sport favori, non sans avoir prit le temps de le saluer et de lui souhaiter une bonne année.
Le français souriait à la remarque de son camarade qui souhaitait probablement participer au Boxing Day sur un terrain de Quidditch, parmi les quatorze joueurs présents au-dessus du rond central au moment du coup d’envoi. Hermès ne pouvait malheureusement pas lui promettre qu’il vivrait un jour ce moment si spécial dans la carrière d’un joueur professionnel, au risque de la décevoir si ça ne se produisait jamais, même s’il reconnaissait que son cadet faisait des merveilles avec l’équipe des Wright. Delacroix écoutait son ami, comprenant parfaitement ce que ce-dernier voulait dire lorsqu’il lui parla des grosses équipes où les joueurs étaient quasiment tous des titulaires indiscutables difficiles à renvoyer sur le banc des remplaçants pour un jeune joueur qui débutait sa carrière. Il fallait être bien conseillé et avoir une grosse dose de confiance en soi pour rejoindre une telle équipe, d’autant plus que beaucoup de joueurs expérimentés ne réussissaient jamais dans ces clubs. Le jeune homme ne dit rien, préférant laisser l’anglais terminer l’exposition de son problème, mais il était confiant pour lui : Cormac semblait avoir la tête sur les épaules, qualité essentielle pour réussir dans le monde professionnel.
- Les Tapesouafles de Quiberon est l’une des meilleures équipes du championnat français, commença Hermès en replongeant dans des souvenirs pas si lointains, lui qui suivait toujours le championnat de son pays natal, même s’il semblait moins assidu aujourd’hui. Mais ils veulent remporter une Coupe d’Europe. Ils sont prêts à recruter des joueurs étrangers pour ça, mais je ne suis pas sûr que ce soit la meilleure équipe pour toi si tu veux avoir du temps de jeu. L’entraîneur préfère avoir des joueurs d’expérience qui ont déjà disputé quelques matchs en Coupe d’Europe. Et puis tu es anglais. Tu devras apprendre le français, une langue qui n’est pas facile à apprendre selon ce que disent la plupart des étrangers. Tu risquerais d’avoir des difficultés à t’intégrer dans l’équipe, et donc de ne pas réussir à gagner ta place parmi les sept. Le Wright marqua une pause, réfléchissant un instant à ce qui pourrait être la meilleure option pour son ami. En tous cas, saches que c’est une chance d’avoir ne serait-ce qu’une offre d’une équipe professionnelle. Tout le monde n’a pas ce privilège, même si certains dédient leur vie au Quidditch, sacrifient leur vie de famille et leur vie sociale en espérant avoir une proposition. Je pense que tu devrais rejoindre les Vagabonds. Ce club pourrait te servir de tremplin pour rejoindre le club dont tu rêves si tu parviens à attirer leur attention grâce à tes performances. C’est facile de changer de club, même si tu devras évidemment aller jusqu’au bout de ton contrat avec le premier club que tu choisiras. Certains joueurs quittent leur club un an avant la fin de l’expiration de leur contrat, mais c’est plutôt rare. Ça dépend surtout s’il y a des offres de la part d’autres clubs et surtout si l’entraîneur accepte de te libérer. Mais crois moi, il vaut mieux que tu rejoignes un club tout de suite, que tu gagnes ta place dans l’équipe pour engranger de l’expérience, et peut-être que tu pourras rejoindre les rangs de ton club préféré plus tard. Hermès lança un léger sourire à son ami avant de terminer : Les années passent et on vieillit toujours plus chaque année. N’attends pas plus longtemps si tu veux vraiment jouer au haut-niveau. C’est le meilleur conseil que je puisse te donner.
Le français souriait à la remarque de son camarade qui souhaitait probablement participer au Boxing Day sur un terrain de Quidditch, parmi les quatorze joueurs présents au-dessus du rond central au moment du coup d’envoi. Hermès ne pouvait malheureusement pas lui promettre qu’il vivrait un jour ce moment si spécial dans la carrière d’un joueur professionnel, au risque de la décevoir si ça ne se produisait jamais, même s’il reconnaissait que son cadet faisait des merveilles avec l’équipe des Wright. Delacroix écoutait son ami, comprenant parfaitement ce que ce-dernier voulait dire lorsqu’il lui parla des grosses équipes où les joueurs étaient quasiment tous des titulaires indiscutables difficiles à renvoyer sur le banc des remplaçants pour un jeune joueur qui débutait sa carrière. Il fallait être bien conseillé et avoir une grosse dose de confiance en soi pour rejoindre une telle équipe, d’autant plus que beaucoup de joueurs expérimentés ne réussissaient jamais dans ces clubs. Le jeune homme ne dit rien, préférant laisser l’anglais terminer l’exposition de son problème, mais il était confiant pour lui : Cormac semblait avoir la tête sur les épaules, qualité essentielle pour réussir dans le monde professionnel.
- Les Tapesouafles de Quiberon est l’une des meilleures équipes du championnat français, commença Hermès en replongeant dans des souvenirs pas si lointains, lui qui suivait toujours le championnat de son pays natal, même s’il semblait moins assidu aujourd’hui. Mais ils veulent remporter une Coupe d’Europe. Ils sont prêts à recruter des joueurs étrangers pour ça, mais je ne suis pas sûr que ce soit la meilleure équipe pour toi si tu veux avoir du temps de jeu. L’entraîneur préfère avoir des joueurs d’expérience qui ont déjà disputé quelques matchs en Coupe d’Europe. Et puis tu es anglais. Tu devras apprendre le français, une langue qui n’est pas facile à apprendre selon ce que disent la plupart des étrangers. Tu risquerais d’avoir des difficultés à t’intégrer dans l’équipe, et donc de ne pas réussir à gagner ta place parmi les sept. Le Wright marqua une pause, réfléchissant un instant à ce qui pourrait être la meilleure option pour son ami. En tous cas, saches que c’est une chance d’avoir ne serait-ce qu’une offre d’une équipe professionnelle. Tout le monde n’a pas ce privilège, même si certains dédient leur vie au Quidditch, sacrifient leur vie de famille et leur vie sociale en espérant avoir une proposition. Je pense que tu devrais rejoindre les Vagabonds. Ce club pourrait te servir de tremplin pour rejoindre le club dont tu rêves si tu parviens à attirer leur attention grâce à tes performances. C’est facile de changer de club, même si tu devras évidemment aller jusqu’au bout de ton contrat avec le premier club que tu choisiras. Certains joueurs quittent leur club un an avant la fin de l’expiration de leur contrat, mais c’est plutôt rare. Ça dépend surtout s’il y a des offres de la part d’autres clubs et surtout si l’entraîneur accepte de te libérer. Mais crois moi, il vaut mieux que tu rejoignes un club tout de suite, que tu gagnes ta place dans l’équipe pour engranger de l’expérience, et peut-être que tu pourras rejoindre les rangs de ton club préféré plus tard. Hermès lança un léger sourire à son ami avant de terminer : Les années passent et on vieillit toujours plus chaque année. N’attends pas plus longtemps si tu veux vraiment jouer au haut-niveau. C’est le meilleur conseil que je puisse te donner.
- InvitéInvité
Re: you may say i'm a dreamer, but i'm not the only one (hermès)
Dim 11 Mar 2018 - 16:50
Quand t’es devant Hermès et qu’il plie ses affaires pour s’intéresser à toi, tu te dis que tu vas enfin pouvoir être un peu éclairé. Il était temps que tu es des réponses à toutes les questions que tu pouvais te poser par rapport à ton futur. Parce que mine de rien, malgré les propositions, t’étais paumé et t’avais besoin d’aide extérieure pour faire le clair dans toutes ses propositions et entre tes envies, tes rêves et la réalité. Il était certainement déjà passé par là et il ne pourrait ainsi que te venir en aide. Tu lui avais exposé l’ensemble de la problématique, tes envies, la réalité, les propositions et ce que tu cherchais à avoir en venant lui parler. Tu savais que sans te donner une réponse claire car c’était forcément à toi de prendre tes propres décisions, il ne pourrait que t’aider en faisant un peu le tri et avec des réponses certainement plus éclairées que ce que tu pouvais voir avec ton œil extérieur au milieu professionnel. Encore plus qu’une équipe était française et que tu ne connaissais rien à ce championnat malgré les quelques recherches que tu avais pu faire. Il devait les connaitre depuis son enfance, comme tu pouvais connaitre les équipes d’Angleterre et ce qu’elles valaient. « Les Tapesouafles de Quiberon est l’une des meilleures équipes du championnat français, » C’était donc une proposition des plus intéressantes, si cela ne signifiait pas de passer des saisons entières sur un banc car il n’y avait pas de place pour un poursuiveur au sein de l’équipe. « Mais ils veulent remporter une Coupe d’Europe. Ils sont prêts à recruter des joueurs étrangers pour ça, mais je ne suis pas sûr que ce soit la meilleure équipe pour toi si tu veux avoir du temps de jeu. L’entraîneur préfère avoir des joueurs d’expérience qui ont déjà disputé quelques matchs en Coupe d’Europe. Et puis tu es anglais. Tu devras apprendre le français, une langue qui n’est pas facile à apprendre selon ce que disent la plupart des étrangers. Tu risquerais d’avoir des difficultés à t’intégrer dans l’équipe, et donc de ne pas réussir à gagner ta place parmi les sept. » Ouais, tu te retrouvais donc face au même problème que dans certaines propositions que tu avais pu voir passer les années d’avant. Et puis il avait raison. Tu ne connaissais rien de la langue française et de leur culture, à l’exception de la culture des gens de la haute aux réceptions desquels tu étais parfois invité. Mais ce n’était certainement pas la réalité du pays et des gens que l’on pouvait retrouver dans les équipes. Et puis, il était vrai que tu ne connaissais que quelques mots dans la langue de Molière comme les moldus disaient. « Et puis si c’est pour être sur le banc, c’est comme d’autres propositions par ici. » Plus tard peut-être, mais pour l’instant il valait mieux te concentrer sur les propositions qu’on avait pu te faire au sein de ton ile. Il enchaine et puis il y a cette phrase qui te fait tiquer au milieu de son discours sur le fait qu’il ne fallait pas que tu laisses passer ta chance. Dans le fond, tu le savais tout ça. Tu savais la chance que tu pouvais avoir, c’était juste que tu cherchais toujours un peu plus à jouer avec celle-ci pour obtenir ce que tu désirais. « Je pense que tu devrais rejoindre les Vagabonds. » Tu te demandes pourquoi les vagabons et pas l’autre équipe. Mais tu le laisses finir, tu auras tout le temps pour poser ta question après. « Les années passent et on vieillit toujours plus chaque année. N’attends pas plus longtemps si tu veux vraiment jouer au haut-niveau. C’est le meilleur conseil que je puisse te donner. » Tu lui souris. Dans le fond, t’es content des réponses qu’il a pu te faire. Il avait raison, mieux valait se lancer rapidement, encore plus que tu avais eu de nombreuses propositions. Il serait bête de les laisser passer pour au final n’avoir rien. Tu en avais peut-être déjà laissé passer suffisamment. « Ouais, t’as raison. Il faut que je me décide ou je vais passer ma vie à courir derrière un rêve. » T’es revenu sur terre. Fini de courir après les Pies de Montrose, ton équipe de cœur, celle dont tu rêvais. Ça restait ton rêve, ton objectif mais il fallait bien admettre qu’actuellement, il était peut-être un peu trop loin. Il arriverait, mais le moment venu. « Tu penses que les Vagabons valent nettement plus le coup que les Canons ? » C’était vrai que les canons n’étaient pas particulièrement connus pour leur excellent niveau, mais tu pourrais peut-être t’y faire plus facilement une place et un nom.
- InvitéInvité
Re: you may say i'm a dreamer, but i'm not the only one (hermès)
Mer 11 Avr 2018 - 15:23
Les sorciers rêvaient de devenir joueur de Quidditch professionnel dès leur plus jeune âge, que ce soit pour la gloire, l’argent ou tout simplement l’envie, la passion pour ce sport si populaire dans ce monde invisible aux yeux des moldus. Certains y parvenaient grâce au talent inné accouplé à une détermination sans faille et beaucoup de travail, mais il y avait toujours bien peu d’élus. Le Quidditch professionnel, à l’instar du showbiz, ne s’ouvrait pas aussi facilement aux amateurs, ce que Cormac ne semblait pas comprendre, au grand désarroi de Hermès qui n’a pas attendu de recevoir plusieurs offres, ni même une proposition de son club préféré, pour signer un contrat professionnel chez les Frelons de Wimbourne. A l’époque, le français demanda de l’aide à celle qu’il considérait aujourd’hui comme une seconde mère, et qui devint naturellement son agent le jour-même, mais il aurait signé n’importe où des deux mains si un seul club lui avait offert l’opportunité de vivre de sa passion. Avec le recul et l’expérience, l’ancien Pégase pouvait se montrer bien plus critique à l’égard des différentes écuries et apporter des conseils avisés à son ami, avantage dont il ne bénéficia pas lui-même à l’aube de quitter Beauxbâtons. Loin d’être un homme jaloux ou un joueur aigri, Hermès aimait aider quiconque espérait devenir professionnel, ce pourquoi il prit le temps de discuter avec son camarade malgré la fatigue qui le consumait à petit feu depuis plusieurs semaines. Le garçon acquiesça lorsque son ami lui disait qu’il devait se décider afin de ne pas courir éternellement derrière un rêve.
- Au risque de courir pour rien si aucune autre proposition ne te parvient par la suite parce que tu en a déjà refusé beaucoup trop, ajouta Delacroix avec un léger sourire à l’adresse de son ami qui devait, selon lui, se dépêcher pour signer dans un club professionnel. En déclinant les différentes propositions, Cormac risquait en effet de se bâtir une réputation de jeune joueur arrogant, alors qu’il n’avait encore rien prouvé nulle part en-dehors de Poudlard et d’Hungcalf, sans oublier les années qui s’écoulaient toujours bien trop rapidement.
Son cadet hésitait visiblement entre les Vagabonds de Wigtown et les Canons de Chudley, sans oublier les Tapesouafles de Quiberon que Hermès exclut rapidement, jugeant que la marche serait bien trop haute pour Cormac qui ne parlait même pas le français et qui aurait grand peine à gagner sa place dans une équipe jouant la Coupe d’Europe. Il ne restait plus que les deux premiers clubs, et avec ce qu’il savait à leur sujet, son choix fut rapidement tranché. Sa condition de joueur professionnel ne l’autorisait pas à révéler certaines choses désagréables au sujet du monde professionnel, et s’il acceptait d’aider son ami, Hermès ne voulait pas compromettre sa carrière à cause d’une oreille indiscrète. Il l’aiguilla ainsi quelque peu, sans lui en dire trop pour le moment.
- Largement, répondit le français. Chudley n’est pas un club accueillant pour les jeunes joueurs. Ceux qui jouent là-bas sont dans la trentaine, voire quarantaine. Ça fait longtemps qu’ils ont gagnés leur place dans l’équipe, et ils ne l’abandonneront pas facilement au profit d’un joueur découvrant le haut-niveau… Et même si tu as un talent indéniable et que les dirigeants, l’entraîneur te réclament, ce n’est pas l’entraîneur qui va t’aider. Crois-moi. Je pense que tu connais suffisamment le championnat pour comprendre ce que je veux dire. Les Vagabonds sont pour moi, et surtout pour toi, la meilleure option.
Les amateurs de Quidditch, à l’image des médias, croyaient tout savoir sur ce sport qui faisait rêver tant de personnes. Certains journalistes s’interrogeaient parfois sur le rendement d’un joueur, étincelant dans un club et fantômatique dans un autre. Les « spécialistes » supposaient que ce joueur ne pouvait tout simplement pas évoluer avec sa nouvelle équipe, à défaut d’avoir perdu subitement son talent, chose qui était bien évidemment impossible. A moins que le joueur en question ne supporte tout simplement pas le poids de son prix d’achat ou de son salaire, souvent bien trop élevé. La réalité était tout autre. Derrière les apparentes cohésions de groupe, les bonnes ententes entre coéquipiers pouvaient se cacher des parts d’ombres. Certains joueurs aigris, jaloux du talent d’un autre joueur, pouvaient lui savonner la planche et lui envoyer ce que l’on appelait des « briques », c’est-à-dire des passes trop appuyées visant à déstabiliser le nouveau coéquipier qui ratait parfois son contrôle, sa prise de balle. Les batteurs n’hésitaient jamais à envoyer des avertissements avec des cognards bien placés. Et, souvent, l’entraîneur ne pouvait rien y faire au risque de perdre sa tête, son poste. La situation des Canons de Chudley était semblable à celle-ci, ce qui expliquait leurs piètres résultats, même si Cormac, en bon amateur, ne pouvait le savoir. Le Wright ne pouvait que suivre l'avis des journalistes qui parlaient simplement de mésentente avec l'entraîneur au sujet de la tactique à employer ou des exigences salariales difficiles à assumer...
- Au risque de courir pour rien si aucune autre proposition ne te parvient par la suite parce que tu en a déjà refusé beaucoup trop, ajouta Delacroix avec un léger sourire à l’adresse de son ami qui devait, selon lui, se dépêcher pour signer dans un club professionnel. En déclinant les différentes propositions, Cormac risquait en effet de se bâtir une réputation de jeune joueur arrogant, alors qu’il n’avait encore rien prouvé nulle part en-dehors de Poudlard et d’Hungcalf, sans oublier les années qui s’écoulaient toujours bien trop rapidement.
Son cadet hésitait visiblement entre les Vagabonds de Wigtown et les Canons de Chudley, sans oublier les Tapesouafles de Quiberon que Hermès exclut rapidement, jugeant que la marche serait bien trop haute pour Cormac qui ne parlait même pas le français et qui aurait grand peine à gagner sa place dans une équipe jouant la Coupe d’Europe. Il ne restait plus que les deux premiers clubs, et avec ce qu’il savait à leur sujet, son choix fut rapidement tranché. Sa condition de joueur professionnel ne l’autorisait pas à révéler certaines choses désagréables au sujet du monde professionnel, et s’il acceptait d’aider son ami, Hermès ne voulait pas compromettre sa carrière à cause d’une oreille indiscrète. Il l’aiguilla ainsi quelque peu, sans lui en dire trop pour le moment.
- Largement, répondit le français. Chudley n’est pas un club accueillant pour les jeunes joueurs. Ceux qui jouent là-bas sont dans la trentaine, voire quarantaine. Ça fait longtemps qu’ils ont gagnés leur place dans l’équipe, et ils ne l’abandonneront pas facilement au profit d’un joueur découvrant le haut-niveau… Et même si tu as un talent indéniable et que les dirigeants, l’entraîneur te réclament, ce n’est pas l’entraîneur qui va t’aider. Crois-moi. Je pense que tu connais suffisamment le championnat pour comprendre ce que je veux dire. Les Vagabonds sont pour moi, et surtout pour toi, la meilleure option.
Les amateurs de Quidditch, à l’image des médias, croyaient tout savoir sur ce sport qui faisait rêver tant de personnes. Certains journalistes s’interrogeaient parfois sur le rendement d’un joueur, étincelant dans un club et fantômatique dans un autre. Les « spécialistes » supposaient que ce joueur ne pouvait tout simplement pas évoluer avec sa nouvelle équipe, à défaut d’avoir perdu subitement son talent, chose qui était bien évidemment impossible. A moins que le joueur en question ne supporte tout simplement pas le poids de son prix d’achat ou de son salaire, souvent bien trop élevé. La réalité était tout autre. Derrière les apparentes cohésions de groupe, les bonnes ententes entre coéquipiers pouvaient se cacher des parts d’ombres. Certains joueurs aigris, jaloux du talent d’un autre joueur, pouvaient lui savonner la planche et lui envoyer ce que l’on appelait des « briques », c’est-à-dire des passes trop appuyées visant à déstabiliser le nouveau coéquipier qui ratait parfois son contrôle, sa prise de balle. Les batteurs n’hésitaient jamais à envoyer des avertissements avec des cognards bien placés. Et, souvent, l’entraîneur ne pouvait rien y faire au risque de perdre sa tête, son poste. La situation des Canons de Chudley était semblable à celle-ci, ce qui expliquait leurs piètres résultats, même si Cormac, en bon amateur, ne pouvait le savoir. Le Wright ne pouvait que suivre l'avis des journalistes qui parlaient simplement de mésentente avec l'entraîneur au sujet de la tactique à employer ou des exigences salariales difficiles à assumer...
- InvitéInvité
Re: you may say i'm a dreamer, but i'm not the only one (hermès)
Ven 18 Mai 2018 - 20:02
Devenir joueur de quidditch, c’était ton rêve de gosse, celui auquel tu t’accrocherais jusqu’au bout, celui que tu ne voulais pas arrêter. Et peut-être qu’il était temps de le réaliser. Parce qu’attendre ne t’apporterait plus rien. Le futur, il était là et il ne fallait pas que tu le laisses passer ce rêve, t’avais certainement bien trop attendu à vouloir l’équipe de tes rêves. Celle-là, tu pourrais la récupérer plus tard. Et puis dans le fond, c’était jouer qui était important pas les couleurs que tu portais. Enfin, bien sûr qu’il y avait certains clubs au sein desquels tu ne te serais jamais vu jouer vu que tu n’en avais jamais aimé la mentalité, mais pour le reste, c’était du temps de jeu qu’il te fallait. « Au risque de courir pour rien si aucune autre proposition ne te parvient par la suite parce que tu en a déjà refusé beaucoup trop. » Tu écoutes attentivement le joueur qui te fait fasse. Parce qu’Hermès en plus d’être un genre de mentor et un ami était aussi joueur depuis un certain temps. Ce milieu, il le connaissait, il savait ce qu’il fallait faire ou non et c’était bien pour cela que c’était avec lui que tu discutais ce jour-là. Parce qu’il pouvait t’aider et qu’il était déjà en train de le faire en t’accordant du temps pour parler de tout cela. Même si tu doutais très fortement de l’embêter avec tes questions. Il était avant tout un grand fan de ce sport lui aussi. « J’en ai pas non plus refusé énormément, juste des clubs où il était évident que j’allais chauffer le banc pendant un bon bout de temps. » Tu lui souris légèrement. Des refus sur des offres réellement intéressantes, il n’y en avait pas eu. C’était sur des offres telles que celles dont tu venais de parler qu’il y en avait eu.
Vous passez aux propositions que tu avais eu. Parce qu’il y avait eu plusieurs propositions et ce n’était jamais facile de choisir. Entre le championnat français que tu ne connaissais tout simplement pas et les équipes que tu ne voyais pas de l’intérieur, ce n’était pas simple de savoir l’ambiance. Il y avait les résultats plus ou moins bons de chacune, l’image extérieur mais pour avoir si facilement menti sur ta vie pendant sept ans tu savais que l’extérieur ne voulait pas forcément dire grand-chose. Il semble t’orienter vers les Vagabons qui en étant une équipe que tu suis, suivant le championnat anglais dans sa globalité, est également une équipe que tu ne connais pas tellement dans le fond. Tu connais leur jeu, mais autant le dire, ce n’est pas l’équipe sur laquelle tu lis le plus d’articles de presse. S’il te le dit c’est qu’il doit avoir ses raisons, surtout qu’il semble plutôt catégorique, ce qui te parait assez étrange. Alors tu creuses un peu quand même.
« Largement, » Comme ça c’était clair, la réponse était sans équivoque. Etrange, t’aurais pensé que les canons pouvaient être intéressants. Ils n’étaient pas forcément très bien classés ce qui permettait de ton point de vue d’être un bon tremplin pour un jeune comparé aux Vagabons un peu plus haut dans le classement. « Chudley n’est pas un club accueillant pour les jeunes joueurs. Ceux qui jouent là-bas sont dans la trentaine, voire quarantaine. Ça fait longtemps qu’ils ont gagnés leur place dans l’équipe, et ils ne l’abandonneront pas facilement au profit d’un joueur découvrant le haut-niveau… Et même si tu as un talent indéniable et que les dirigeants, l’entraîneur te réclament, ce n’est pas l’entraîneur qui va t’aider. Crois-moi. Je pense que tu connais suffisamment le championnat pour comprendre ce que je veux dire. Les Vagabonds sont pour moi, et surtout pour toi, la meilleure option. » Ouais, c’était plus clair maintenant. Les vieux qui laissaient pas la place, l’équipe qui pâtissait de l’égo mal-placé de certains. Tout était plus évident avec une telle explication. Quand certains auraient pu amener un peu de renouveau dans leur jeu, on ne leur en laissait pas l’occasion. « Et pourtant, ils auraient bien besoin de renouveau… » Tu laisses ta phrase en suspens, vous vous comprenez tous les deux. Et puis tu relèves la tête. Y a ce sourire qui s’affiche clairement sur ton visage. « En tout cas merci, tu m’auras vraiment aidé à faire le tri dans tout ça. » Parce que tout était tellement plus clair désormais. Il fallait que tu y penses seul mais les connexions commençaient à être bien plus nettes dans ton esprit.
Vous passez aux propositions que tu avais eu. Parce qu’il y avait eu plusieurs propositions et ce n’était jamais facile de choisir. Entre le championnat français que tu ne connaissais tout simplement pas et les équipes que tu ne voyais pas de l’intérieur, ce n’était pas simple de savoir l’ambiance. Il y avait les résultats plus ou moins bons de chacune, l’image extérieur mais pour avoir si facilement menti sur ta vie pendant sept ans tu savais que l’extérieur ne voulait pas forcément dire grand-chose. Il semble t’orienter vers les Vagabons qui en étant une équipe que tu suis, suivant le championnat anglais dans sa globalité, est également une équipe que tu ne connais pas tellement dans le fond. Tu connais leur jeu, mais autant le dire, ce n’est pas l’équipe sur laquelle tu lis le plus d’articles de presse. S’il te le dit c’est qu’il doit avoir ses raisons, surtout qu’il semble plutôt catégorique, ce qui te parait assez étrange. Alors tu creuses un peu quand même.
« Largement, » Comme ça c’était clair, la réponse était sans équivoque. Etrange, t’aurais pensé que les canons pouvaient être intéressants. Ils n’étaient pas forcément très bien classés ce qui permettait de ton point de vue d’être un bon tremplin pour un jeune comparé aux Vagabons un peu plus haut dans le classement. « Chudley n’est pas un club accueillant pour les jeunes joueurs. Ceux qui jouent là-bas sont dans la trentaine, voire quarantaine. Ça fait longtemps qu’ils ont gagnés leur place dans l’équipe, et ils ne l’abandonneront pas facilement au profit d’un joueur découvrant le haut-niveau… Et même si tu as un talent indéniable et que les dirigeants, l’entraîneur te réclament, ce n’est pas l’entraîneur qui va t’aider. Crois-moi. Je pense que tu connais suffisamment le championnat pour comprendre ce que je veux dire. Les Vagabonds sont pour moi, et surtout pour toi, la meilleure option. » Ouais, c’était plus clair maintenant. Les vieux qui laissaient pas la place, l’équipe qui pâtissait de l’égo mal-placé de certains. Tout était plus évident avec une telle explication. Quand certains auraient pu amener un peu de renouveau dans leur jeu, on ne leur en laissait pas l’occasion. « Et pourtant, ils auraient bien besoin de renouveau… » Tu laisses ta phrase en suspens, vous vous comprenez tous les deux. Et puis tu relèves la tête. Y a ce sourire qui s’affiche clairement sur ton visage. « En tout cas merci, tu m’auras vraiment aidé à faire le tri dans tout ça. » Parce que tout était tellement plus clair désormais. Il fallait que tu y penses seul mais les connexions commençaient à être bien plus nettes dans ton esprit.
|
|