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la nuit du X, men (barven)
Ven 11 Mai 2018 - 23:30
T’as eu une idée, Barbie. Et comme d’habitude avec toi, c’est pas forcément bon signe. Quand t’en as une dans le crâne, c’est assez compliqué de te faire changer d’avis. Et c’est relativement rare que tes idées soient justes bonnes. Pour tout le monde. Pas que pour toi. Mais t’as eu une idée ce matin. En voyant qu’ils repassaient un x-men à la télé ce soir. Ou surtout plus tard quand t’as croisé le prof de dragonologie dans un couloir ? A qui t’as adressé un sourire trop bright pour que ce soit innocent. T’façon tu fais jamais rien innocemment, t’es jamais désintéressée Barbie. Ou presque. Parce que en général, ce qui t’intéresse pas, bah… ça t’intéresse pas et tu lui laisses pas de place dans ton existence. Une bonne recette pour pas se prendre la tête. Même si ça peut sembler puérile et égoïste. Tu t’en fous. Tu l’es. Et tu l’assumes.
Pour ça que tu vas toujours au bout de tes idées, aussi mauvaises soient-elles, parce que t’as que faire des conséquences. Ou des dégâts collatéraux. Comme tu ne te dis pas, là tout de suite, que cette idée comme toutes celles en rapport pourraient s’avérer néfaste pour leur objet principal. Le susnommé prof de dragonologie. Tu te dis pas que ça pourrait le mettre dans la merde professionnellement. Tu te dis même pas que ça pourrait te porter préjudices à toi-même. T’en as pas conscience. Tu t’es paumée Barbie, ça non plus te le sais pas. Et t’as pas capté que t’es en train de t’envoyer par le fond.
Nope. Tu te dis pas ça. Tu te dis que tu vas passer une bonne soirée. Si t’arrives à passer sa porte. Mais tu t’es armée de bons arguments et t’façon, il est pas bien dur à convaincre m’sieur Helsing. Sinon t’en serais pas venue à avoir ce genre d’idées au pied levé. Et encore moins les cojones d’y aller autant la fleur au fusil. Alors oué, t’as le smile quand tu quittes la fac en début de soirée. T’as pas encore mangé, tu te dis que tu commanderas une pizza une fois chez lui. Oklm comme à la maison. T’es pas gênée comme meuf. Oué c’est encore assez loin d’être l’heure du film, mais t’as envie de causer. Et si ça te déranges pas de causer pendant les films, tu sais que c’est pas le cas de tout le monde. Comme quoi t’as un minimum d’éducation.
Tu rejoins le centre d’Inverness en vitesse et pars à la recherche de l’appart de ton directeur de maison. Ça commence à devenir une habitude tes visites impromptues. Mais il te fous pas dehors à coup de pieds au cul, alors tu te les interdits pas. Toc, toc, toc. Tu frappes presque sagement à sa porte mais sors immédiatement de ton sac rose tes bons arguments que tu lui brandis sous le nez à peine la porte ouverte. « Bonsouuaar m’sieur Helsing ! Bières de la meilleure brasseries du coin et le x-men de ce soir ça vous branche ? » T’as le même sourire un peu trop grand que plus tôt dans la journée, Ceux qui trahissent de trop qu’t’as une idée derrière la tête. M’enfin lui, il doit avoir habitude, et la connaître ton idée à force. Non ? Tu poses avec tes deux bouteilles dans les mains, comme si tu devais en vanter les mérites pour les lui vendre. T’essayes juste d’acheter sa soirée, mais chut. Enfin t’es grillée à trois kilomètres, mais chut quand même. « Et une pizza bien sûr, faut éponger la bière sinon c’est pas très raisonnable. » C’est toi qui dit ça. Meuf. Y a rien qui soit un temps soit peu raisonnable dans ce que t’es et fais à ce moment précis, entre tes couettes et ton sac Barbie alors que t’as 25 piges (21 pardon), le t-shirt trop grand que t’as taxé à Finn, ET QUE TU SOIS EN TRAIN DE TE TAPER LA SQUATTE CHEZ TON DIRECTEUR DE MAISON DEUX BIERES A LA MAIN JUSTE PARCE QUE TU LE TROUVES BEAU GOSSE. Mais voilà… t’as eu une idée Barbie.
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Re: la nuit du X, men (barven)
Sam 12 Mai 2018 - 19:38
“ La nuit du X, men ”
Even & Barbie
Il y avait surement plus confortable comme canapé, mais l'antiquité dans laquelle le professeur venait de se laisser tomber avait sa valeur sentimentale. Ou la valeur fictive qu'on accorde aux objets qui n'en ont aucune. Il était loin d'être crevé par sa journée, mais à peine rentré et la porte du frigo ouverte que le whisky l'appelait à se prélasser dans un fauteuil blanc en regardant la télé. Ce qui était génial avec la télé, c'était qu'il y en avait pour tout le monde : les cons comme les ennuyés. Il n'était pas sûr dans quelle catégorie il allait se perdre durant l'heure qui suivait, mais au moins le temps passerait plus vite que s'il ne l'occupait à rien d'autre. Bref, un verre, une bouteille aux reflets ambrés et un sundae du McDonalds d'en face feraient bien l'affaire quelques minutes. Et puis il éviterait de penser au travail, et ça, ça n'avait pas de prix. Parfois il se demandait ce qui avait poussé le vieux McArthur à nommer Even professeur, et Directeur de Maison. Le bon côté des choses, c'était qu'au moins un prof avait une mentalité d'étudiant dans la vingtaine. C'était peut-être une technique de l'école pour mieux comprendre ses élèves, allez savoir.
Un grattement à la porte fenêtre le tira de la torpeur dans laquelle le programme télévisé le tenait, puis, saisissant la glace du fast-food, se leva et ouvra aux deux chats qui, pour une raison obscure, s'étaient invités chez lui. Il haussa les épaules, et zappa jusqu’à trouver une émission ou un film d'un quelconque intérêt, en vain. Soupirant, il entreprit de mettre le verre dans le lave-vaisselle et posa la bouteille d'alcool sur l'îlot dans la cuisine. Il n'avait aucune idée de ce qu'il allait manger le soir même, et il fut une deuxième fois amené à ouvrir le frigo pour voir ce qu'il contenait. C'est à ce moment que trois coups résonnèrent contre la porte d'entrée. Fronçant légèrement des sourcils, il avança jusqu'à l'entrée, trousseau en main, puis ouvrit la porte. Il ne s'attendait pas à voir Barbra Abberline de l'autre côté. Enfin si, mais pas tant que ça. "Bonsouuaar m’sieur Helsing ! Bières de la meilleure brasserie du coin et le x-men de ce soir ça vous branche ?" Pourquoi rien ne l'étonnait. Surement car la jeune femme l'avait habitué à pire. Il sourit à l'étudiante, bien content d'avoir quelqu'un avec qui passer la soirée, car la présence des deux chats errants n'était pas si prometteuse que ça. "Hey, Abberman !, la salua-t-il de ce surnom ridicule qu'il lui avait trouvé. Cette mauvaise habitude qu'il avait n'empêchant personne de respirer, il n'était pas prêt de s'arrêter. Il devrait peut-être se mettre à tenir des registres en termes de surnoms, même si sa mémoire ne lui avait encore jamais fait défaut jusqu'à là. "Et une pizza bien sûr, faut éponger la bière sinon c’est pas très raisonnable." Suite à ça, un sourire sournois se dessina sur le visage du professeur. "Bonne idée. Je te laisse te charger de cette histoire de pizza du coup. Je vais prendre une Hot Fever." Les sous-entendus risquaient d'être au rendez-vous ce soir, mais ça ne l'empêchait pas d'avoir envie de tabasco, d'épices mexicaines et de chorizo. De quoi rajouter un peu de piment à cette soirée surprise.
Il la laissa entrer, fermant la porte derrière elle. Il passa par la cuisine, fermant la porte du frigo qu'il avait laissée ouverte, puis attrapa deux verres et l’éternel whisky pour rejoindre Barbie dans le salon. "X-men donc ?, dit-il avec un sourire narquois en reprenant sa place sur le canapé, lui passant la télécommande car il n'avait aucune idée de la chaîne qui diffusait le film. Son regard se dirigea vers la porte de sa chambre, où tous ses comics étaient rangés, puis creusa dans sa mémoire, essayant de se rappeler qui faisait partie de cette bande joyeux lurons. "Charles Xavier. Mes connaissances en la matière s'arrête là." Ce qui était déjà pas mal à ses yeux. Il n'y avait pas plus néophyte que lui en la matière, ce qui était ironique de la part d'un type qui collectionnait les comics. Mais, américain oblige, il avait acheté tous ceux qu'il avait pu trouver au cours de ses quelques road-trips aux States, et il s'était vite retrouvé avec des années de travaux et de dessins dans le coffre de sa voiture. Fonctionnant à l'instinct, il avait pensé que commencer une collection de quelque chose qui lui été inconnu était une bonne idée. Mauvaise décision numéro une. Quoique, grâce à cette folie, il avait gagné l'immense privilège de passer des soirées avec Abberman, véritable héroïne d'Hungcalf à ses heures perdues, à parler de tout mais surtout de rien, autour de quelques bières et des pizzas à venir. Au final, l'investissement valait le coup, non ?
Un grattement à la porte fenêtre le tira de la torpeur dans laquelle le programme télévisé le tenait, puis, saisissant la glace du fast-food, se leva et ouvra aux deux chats qui, pour une raison obscure, s'étaient invités chez lui. Il haussa les épaules, et zappa jusqu’à trouver une émission ou un film d'un quelconque intérêt, en vain. Soupirant, il entreprit de mettre le verre dans le lave-vaisselle et posa la bouteille d'alcool sur l'îlot dans la cuisine. Il n'avait aucune idée de ce qu'il allait manger le soir même, et il fut une deuxième fois amené à ouvrir le frigo pour voir ce qu'il contenait. C'est à ce moment que trois coups résonnèrent contre la porte d'entrée. Fronçant légèrement des sourcils, il avança jusqu'à l'entrée, trousseau en main, puis ouvrit la porte. Il ne s'attendait pas à voir Barbra Abberline de l'autre côté. Enfin si, mais pas tant que ça. "Bonsouuaar m’sieur Helsing ! Bières de la meilleure brasserie du coin et le x-men de ce soir ça vous branche ?" Pourquoi rien ne l'étonnait. Surement car la jeune femme l'avait habitué à pire. Il sourit à l'étudiante, bien content d'avoir quelqu'un avec qui passer la soirée, car la présence des deux chats errants n'était pas si prometteuse que ça. "Hey, Abberman !, la salua-t-il de ce surnom ridicule qu'il lui avait trouvé. Cette mauvaise habitude qu'il avait n'empêchant personne de respirer, il n'était pas prêt de s'arrêter. Il devrait peut-être se mettre à tenir des registres en termes de surnoms, même si sa mémoire ne lui avait encore jamais fait défaut jusqu'à là. "Et une pizza bien sûr, faut éponger la bière sinon c’est pas très raisonnable." Suite à ça, un sourire sournois se dessina sur le visage du professeur. "Bonne idée. Je te laisse te charger de cette histoire de pizza du coup. Je vais prendre une Hot Fever." Les sous-entendus risquaient d'être au rendez-vous ce soir, mais ça ne l'empêchait pas d'avoir envie de tabasco, d'épices mexicaines et de chorizo. De quoi rajouter un peu de piment à cette soirée surprise.
Il la laissa entrer, fermant la porte derrière elle. Il passa par la cuisine, fermant la porte du frigo qu'il avait laissée ouverte, puis attrapa deux verres et l’éternel whisky pour rejoindre Barbie dans le salon. "X-men donc ?, dit-il avec un sourire narquois en reprenant sa place sur le canapé, lui passant la télécommande car il n'avait aucune idée de la chaîne qui diffusait le film. Son regard se dirigea vers la porte de sa chambre, où tous ses comics étaient rangés, puis creusa dans sa mémoire, essayant de se rappeler qui faisait partie de cette bande joyeux lurons. "Charles Xavier. Mes connaissances en la matière s'arrête là." Ce qui était déjà pas mal à ses yeux. Il n'y avait pas plus néophyte que lui en la matière, ce qui était ironique de la part d'un type qui collectionnait les comics. Mais, américain oblige, il avait acheté tous ceux qu'il avait pu trouver au cours de ses quelques road-trips aux States, et il s'était vite retrouvé avec des années de travaux et de dessins dans le coffre de sa voiture. Fonctionnant à l'instinct, il avait pensé que commencer une collection de quelque chose qui lui été inconnu était une bonne idée. Mauvaise décision numéro une. Quoique, grâce à cette folie, il avait gagné l'immense privilège de passer des soirées avec Abberman, véritable héroïne d'Hungcalf à ses heures perdues, à parler de tout mais surtout de rien, autour de quelques bières et des pizzas à venir. Au final, l'investissement valait le coup, non ?
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@Barbie Abberline
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Re: la nuit du X, men (barven)
Dim 13 Mai 2018 - 17:23
Abberman. Hehe. Une fois tu l’avais corrigé. Pour Abberwoman. Parce que t’es plus équipée en ovaires qu’en testicules. Et puis tu t’étais dit que t’en avais rien à secouer en fait. Au vu ton potentiel féminin, « man » est bien plus approprié que « woman ». Donc tu ne l’avais corrigé qu’une fois, question de logique grammaticale, mais depuis, Abberman, ça t’allait parfaitement. Et tu n’allais pas commencer à jouer les casse-pieds, sinon tu n’arriverais pas à le séduire. Alors fallait pas qu’il sache que t’étais une chieuse. Enfin, pas trop quoi. Bref, tu passes la porte en roucoulant au nom de son programme culinaire. Hot fever, t’essayes vaguement de ne pas rire. T’as toujours trouvé ça ridicule les noms tendancieux pour la bouffe. Comme si y avait besoin de sexe pour vendre du gras. Cela dit, t’avais toujours adoré commander des orgasmes aux barmen, et tu adores toujours. « Vous risquez d’avoir chaud professeur… » tu roules les r en parlant, à peu près autant que tes fesses.
T’entres, oué, comme à la maison, chez ton directeur de maison, et tu te débarrasses de tes baskets en te marchant sur les talons, et les laisses là, au milieu de l’entrée. T’as jamais rangé tes godasses, et c’est pas aujourd’hui que ça va commencer. Oué, t’essayes de pas être trop chiante, mais de là à faire genre que tu as de l’éducation, c’est un autre débat. Tu vas t’installer dans son canapé, tu connais les lieux à force. C’est minus chez lui. Ça ne te dérange pas, en vrai, ça te rappelle chez toi. Et ta piaule de 7 mètres carrés que tu partageais avec ton … avec personne. Y a un flash qui clignote brièvement dans ton crâne, et que tu t’empresses de disparaitre et ouvrant une des bouteilles de bière et pianotant sur ton écran de téléphone. Hop, une hawaïenne et une indienne. Grosse bouffe. Et puis u te diras qu’il faudra bien que tu rembourse Even une fois que tu auras tapé dans son chorizo. Parce que c’est trop bon le chorizo ptn. Et ça fait aussi partie de tes sales habitudes de taper dans la bouffe des autres. En vrai t’as pas des masses de qualités, mais osef. Enfin toi tu t’en fous.
Bref, tu t’installes en tailleur sur le canapé, ton sac par terre devant toi, et commences à défaire tes couettes bancales pendant qu’Helsing revient. "X-men donc ? Tu hoches la tête avec un large sourire. « La base. Les films sont gentils, ils s’regardent bien, même si perso je préfères le dessin animé,il est con mais drôle au moins. Enfin ni l’un ni l’autre n’nt grand à voir avec la noirceur du comics mais tant pis. » Tu parles en parles techniques alors que oui, connais même pas le fond. Charles Xavier, point. T’éclates de rire. Avec tout le respect que tu dois à son rang professoral. Tu zappes sur la bonne chaine et coupe le son en attendant que le film ne commence. Et tu te charges de te servir en bière en étalant ta vie. « Quand j’avais 9 ans j’ai eu ma première… manifestation de mes pouvoirs. J’ai fait giclé un écran d’ordi à l’autre bout de la pièce, avec de la ‘’télékinésie’’. J’étais vénère, j’avais perdue. Bref. J’étais persuadée que j’étais Charles Xavier. Mes parents, moins. J’me suis faite allumée.» Tu ris et tu sers le prof en whisky, puisqu’il en est déjà là visiblement. Il a pris de l’avance, va falloir que tu le rattrapes. Tu lui tends son verre et prends le tiens en main. « Pour la faire courte x-men, c’est un peu comme pour nous. SI les moldus connaissaient l’existence des sorciers. Lutte de races, lutte pour la paix genre moi avec le squad, et lutte pour la domination, genre nos vieux puristes de sang-purs à la con. Sauf que c’est des mutants à la place des sorciers. » T’as un vague doute sur le sang de ton interlocuteur, mais … en fait tu t’en fous. Vu qu’il fait ne fait visiblement pas parti des dits puristes à la con. Sinon tu serais pas en train de squatter son canap’. Sauf si c’est un plan machiavélique pour finir par de couper en rondelle et te mélanger au chorizo. Mais tu penses pas non.
Alors tu continues de sourire et soulèves ton verre pour trinquer. « Enfin l’plus intéressant sa reste les abdominaux d’Hugues Jackman. » Oui, si, tu vas faire trinquer ton prof aux abdos d’un homme. Sans problèmes.
- InvitéInvité
Re: la nuit du X, men (barven)
Lun 14 Mai 2018 - 15:03
“ La nuit du X, men ”
Even & Barbie
Hot Fever. En fait, il n'était plus sûr que ses intestins allaient survivre à une purge portant un nom pareil, mais tant pis. La vie est trop courte pour avoir des regrets. Et puis, ce n'était qu'une pizza. A peine eut-il le temps de rebrousser chemin qu'il entendit Barbie rajouter une couche sur leur premier sujet de conversation à double sens. "Vous risquez d'avoir chaud professeur..." Un rire lui échappa. "J'ai l'habitude." Manquait plus que ça, tiens. Vingt ans qu'il travaillait au milieu de créatures mortelles cracheuses de feu, il fallait plus que ça pour faire exploser les compteurs. Encore une fois, il laissait la jeune Ethelred interpréter ses mots à son bon vouloir.
Une fois revenu dans le salon, il la vit pianoter sur son téléphone. Elle ne perdait pas une minute, pour cette histoire de bouffe. Mais c'était pour le mieux. La dernière chose qu'Even avait envie de faire était d'aller répondre au livreur en plein milieu d'un film. Il se posa une nouvelle vois dans le canapé, checkant son smartphone à l'occas'. Il en conclu qu'il ne se passait rien de bien intéressant sur les réseaux sociaux, comme à l'accoutumée, et il le laissa tomber à côté de lui sur le cuir du fauteuil. Enfin, si on pouvait appeler ça du cuir. "Et sinon, tu sais à quelle heure arrive la bouffe ?" Histoire de ne pas changer de sujet, et car la question lui trottait toujours en tête. Il entreprit de goûter la bière qu'Abberman avait ramenée, et n'étant pas un grand fan de bière, elle risquait d'être encore sur la table du salon demain matin. Fallait croire que la seule gnôle qu'il appréciait était au minimum alcoolisée à 37,5°. Au moins avait-il son fidèle whisky, et une ou deux vodka dans le frigo histoire d'oublier le goût de la bière, si jamais.
Barbie avait donc zappé, laissant la télé sur une page de pub qui allait durer facilement une bonne quinzaine de minutes. Étonnant, en 2018. Au moins, ça lui laissait le temps d'aller à la pêche aux informations sur ces fameux "X-men" dont elle parlait. "La base. Les films sont gentils, ils s’regardent bien, même si perso je préfères le dessin animé,il est con mais drôle au moins. Enfin ni l’un ni l’autre n’ont grand à voir avec la noirceur du comics mais tant pis." A l'écouter, il était passé à côté du Truc du siècle. Et, au vue de tous les films Marvel ou DC qui sortaient ces derniers temps, elle avait raison. Au pire, il avais toujours les comics. Il n'avait seulement pas la patience de tous les lire. Seulement, il ne put s'empêcher de jouer sur les mots. "Ah, les comics sont plus profonds du coup." Toujours avec ce rictus en coin de bouche, comme si le mot "profond" à lui tout seul ne suffisait pas.
Quand il annonça qu'il ne connaissait que Charles Xavier, elle explosa de rire. Il arqua un sourcil sur le coup, pas sûr de comprendre. C'était peut-être un running gag dans la fandom des comics, il n'en savait rien."Quand j’avais 9 ans j’ai eu ma première… manifestation de mes pouvoirs. J’ai fait giclé un écran d’ordi à l’autre bout de la pièce, avec de la ‘’télékinésie’’. J’étais vénère, j’avais perdue. Bref. J’étais persuadée que j’étais Charles Xavier. Mes parents, moins. J’me suis faite allumée." Et à cela, il sourit, puis englouti quelques gorgée de bières. "Tes parents manquent sacrément d'humour." Il se rappelait vaguement des premières fois où il s'était révélé sorcier. Ça ne l'avait pas forcément marqué, grandissant avec des parents eux-mêmes sorciers. "Si je me souviens bien, j'ai du quitter l'école primaire car les gens la croyaient hantée." Les portes qui claquaient toutes seules, les poignées des portes manteaux qui se retournaient, l'eau des robinets des toilettes qui s'ouvraient quand quelqu'un passait à côté... Au début, ça ne se produisait qu'autour de lui, mais les choses avaient pris une autre tournure après quelques mois. "En fait, c'était juste moi qui jouait au con. Je devais avoir 8 ou 9 ans ouais." Eh beh, ça promettait pour l'avenir du gosse. Au final, avait-il si mal tourné que ça ? Il était là, chez lui à boire des bières, attendant des pizzas aux noms à tendance Foodporn, à causer avec une élève avec qui les sous-entendus volaient. Certains pourraient dire qu'en effet, ce type avait un problème, mais il était bien le dernier à s'en soucier.
Alors que la pub arrivait à sa fin et que le film approchait, Barbie continua ses explications. "Pour la faire courte x-men, c’est un peu comme pour nous. SI les moldus connaissaient l’existence des sorciers. Lutte de races, lutte pour la paix genre moi avec le squad, et lutte pour la domination, genre nos vieux puristes de sang-purs à la con. Sauf que c’est des mutants à la place des sorciers." Il dut se retenir de rire devant l'insulte qui ne l'atteignait pas le moins du monde. Il devait bien être le dernier sang-pur à se moquer des sorciers du même statut sanguin que lui, car il le faisait d'une telle manière que ça pouvait presque lui attirer des problèmes. "Lutte des races, et pourtant on est là à siroter pépère en regardant une métaphore de nos vies.
C'était bien quelque chose qu'il n'arrivait pas à comprendre, cette lutte des sangs. Ou voulaient-ils que ça aboutissent, en 2018 ? Bref.
"Enfin l’plus intéressant sa reste les abdominaux d’Hugues Jackman.", et elle leva son verre pour trinquer alors que les premiers partenaires du film commençaient à apparaître à l'écran. "Au six pack d'Hugh Jackman, et à ce qu'il y a en dessous. lâcha-t-il en riant avant de trinquer.
Et quand le film commença, d'autres coups se firent entendre à la porte. Sérieusement.
Une fois revenu dans le salon, il la vit pianoter sur son téléphone. Elle ne perdait pas une minute, pour cette histoire de bouffe. Mais c'était pour le mieux. La dernière chose qu'Even avait envie de faire était d'aller répondre au livreur en plein milieu d'un film. Il se posa une nouvelle vois dans le canapé, checkant son smartphone à l'occas'. Il en conclu qu'il ne se passait rien de bien intéressant sur les réseaux sociaux, comme à l'accoutumée, et il le laissa tomber à côté de lui sur le cuir du fauteuil. Enfin, si on pouvait appeler ça du cuir. "Et sinon, tu sais à quelle heure arrive la bouffe ?" Histoire de ne pas changer de sujet, et car la question lui trottait toujours en tête. Il entreprit de goûter la bière qu'Abberman avait ramenée, et n'étant pas un grand fan de bière, elle risquait d'être encore sur la table du salon demain matin. Fallait croire que la seule gnôle qu'il appréciait était au minimum alcoolisée à 37,5°. Au moins avait-il son fidèle whisky, et une ou deux vodka dans le frigo histoire d'oublier le goût de la bière, si jamais.
Barbie avait donc zappé, laissant la télé sur une page de pub qui allait durer facilement une bonne quinzaine de minutes. Étonnant, en 2018. Au moins, ça lui laissait le temps d'aller à la pêche aux informations sur ces fameux "X-men" dont elle parlait. "La base. Les films sont gentils, ils s’regardent bien, même si perso je préfères le dessin animé,il est con mais drôle au moins. Enfin ni l’un ni l’autre n’ont grand à voir avec la noirceur du comics mais tant pis." A l'écouter, il était passé à côté du Truc du siècle. Et, au vue de tous les films Marvel ou DC qui sortaient ces derniers temps, elle avait raison. Au pire, il avais toujours les comics. Il n'avait seulement pas la patience de tous les lire. Seulement, il ne put s'empêcher de jouer sur les mots. "Ah, les comics sont plus profonds du coup." Toujours avec ce rictus en coin de bouche, comme si le mot "profond" à lui tout seul ne suffisait pas.
Quand il annonça qu'il ne connaissait que Charles Xavier, elle explosa de rire. Il arqua un sourcil sur le coup, pas sûr de comprendre. C'était peut-être un running gag dans la fandom des comics, il n'en savait rien."Quand j’avais 9 ans j’ai eu ma première… manifestation de mes pouvoirs. J’ai fait giclé un écran d’ordi à l’autre bout de la pièce, avec de la ‘’télékinésie’’. J’étais vénère, j’avais perdue. Bref. J’étais persuadée que j’étais Charles Xavier. Mes parents, moins. J’me suis faite allumée." Et à cela, il sourit, puis englouti quelques gorgée de bières. "Tes parents manquent sacrément d'humour." Il se rappelait vaguement des premières fois où il s'était révélé sorcier. Ça ne l'avait pas forcément marqué, grandissant avec des parents eux-mêmes sorciers. "Si je me souviens bien, j'ai du quitter l'école primaire car les gens la croyaient hantée." Les portes qui claquaient toutes seules, les poignées des portes manteaux qui se retournaient, l'eau des robinets des toilettes qui s'ouvraient quand quelqu'un passait à côté... Au début, ça ne se produisait qu'autour de lui, mais les choses avaient pris une autre tournure après quelques mois. "En fait, c'était juste moi qui jouait au con. Je devais avoir 8 ou 9 ans ouais." Eh beh, ça promettait pour l'avenir du gosse. Au final, avait-il si mal tourné que ça ? Il était là, chez lui à boire des bières, attendant des pizzas aux noms à tendance Foodporn, à causer avec une élève avec qui les sous-entendus volaient. Certains pourraient dire qu'en effet, ce type avait un problème, mais il était bien le dernier à s'en soucier.
Alors que la pub arrivait à sa fin et que le film approchait, Barbie continua ses explications. "Pour la faire courte x-men, c’est un peu comme pour nous. SI les moldus connaissaient l’existence des sorciers. Lutte de races, lutte pour la paix genre moi avec le squad, et lutte pour la domination, genre nos vieux puristes de sang-purs à la con. Sauf que c’est des mutants à la place des sorciers." Il dut se retenir de rire devant l'insulte qui ne l'atteignait pas le moins du monde. Il devait bien être le dernier sang-pur à se moquer des sorciers du même statut sanguin que lui, car il le faisait d'une telle manière que ça pouvait presque lui attirer des problèmes. "Lutte des races, et pourtant on est là à siroter pépère en regardant une métaphore de nos vies.
C'était bien quelque chose qu'il n'arrivait pas à comprendre, cette lutte des sangs. Ou voulaient-ils que ça aboutissent, en 2018 ? Bref.
"Enfin l’plus intéressant sa reste les abdominaux d’Hugues Jackman.", et elle leva son verre pour trinquer alors que les premiers partenaires du film commençaient à apparaître à l'écran. "Au six pack d'Hugh Jackman, et à ce qu'il y a en dessous. lâcha-t-il en riant avant de trinquer.
Et quand le film commença, d'autres coups se firent entendre à la porte. Sérieusement.
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@Barbie Abberline
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