- Diane de CornouillerADMIN 🌹 hermine bretonne
- » parchemins postés : 882
» miroir du riséd : Lili Reinhart
» crédits : ECK ou Cinderella
» multinick : Le serpent de glace (James B.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 31 ans (20/09/1992)
» situation : mère célibataire (un tout petit peu amoureuse)
» année d'études : 3e année
» options obligatoires & facultatives : Nouveau cursus (3e année) :
Option obligatoire :
Stylisme enchanté
Option facultative :
Potions
------------------------------------------------------------------
Ancien cursus avorté en 7e année (Magics obtenus) :
Options obligatoires :
Histoire de la magie,
Etude des moldus,
Sciences politiques magiques.
Options facultatives :
Sortilèges,
Littérature magique,
Musique.
» profession : Organisatrice d'événements à temps partiel, associée au Loch d'Inès, étudiante et prez des Nymphes et maman
» particularité : semi-vélane
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 821
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Need you now ♠ Hollydeon (terminé)
Dim 31 Déc 2017 - 5:59
Début janvier
Je n'aurais pas vraiment cru terminer la soirée de Noël ainsi. Pourtant, les médecins m'avaient prévenue qu'il fallait que je lève le pied, qu'il me fallait du repos, étant dans les toutes dernières semaines de grossesse. Mais je ne pouvais simplement pas. Trop de choses étaient en jeu, trop de choses qui me tenaient trop à coeur, et dont mon avenir, notre avenir, risquait de découler. Il fallait que mes tenues soient parfaites. Il fallait que tout soit parfait, que la réception soit impeccable, les invités ravis, qu'aucune fausse note ne vienne entacher l'image de cette nuit de Noël aux yeux d'Astoria Vautier. Il fallait qu'elle soit convaincue par mes capacités à organiser ce genre d'événements. Parce que j'avais besoin de ce travail, parce que même si mon coffre à Gringott's était loin d'être vide, je savais pertinemment qu'il ne serait pas inépuisable, et je ne pouvais pas me permettre de ne pas avoir les moyens de subvenir aux besoins de mon fils.
Mais je pensais réellement avoir un peu plus de temps pour m'installer, pour préparer sa chambre, pour... me faire à l'idée, peut-être, aussi, qu'il arrivait. Oh ! Il y avait un moment, maintenant, que j'avais accepté ma grossesse, et sa future venue au monde. Mais je ne m'étais pas attendue à ce qu'il arrive si tôt. Pourtant, dix-neuf jours d'avance, ce n'était pas grand chose, ça n'avait rien de dramatique en soi. Les médecins de la clinique n'avaient eu de cesse de me le répéter. Et si au moins, j'avais pu être rassurée sur le fait que, physiquement, il était en pleine forme, on ne pouvait pas vraiment en dire autant de sa maman. On ne le peut toujours pas.
Il n'y a que quelques jours que je suis sortie de la clinique, et je n'aurais sans doute pas cet appartement sans l'aide des jumeaux, des licornes, de tous mes proches qui ont mis la main à la pâte pour qu'on ne manque de rien. Quand on est arrivés ici pour la première fois, je n'ai pas pu retenir mes larmes. Je ne sais pas qui de mes frangins ou de ma meilleure amie a fouillé dans les diverses notes que je pouvais avoir dans mon ancienne chambre à Hungcalf - peut-être que ça a été un travail d'équipe - mais j'ai retrouvé nombre d'éléments de décoration que j'avais sélectionnés, des catalogues et magasines soigneusement étiquetés leur ayant certainement simplifié la tâche. J'ai retrouvé mes affaires, aussi, tout ce que je n'ai pas eu l'occasion de récupérer de ma chambre d'étudiante moi-même. Mais j'ai encore du mal à me sentir chez moi.
Et à dormir, aussi. Ce n'est pas faute de ne pas essayer, chaque fois que Faolan s'endort dans son berceau - pour l'heure positionné près de mon propre lit la nuit ou dans le salon près de moi la journée, je suis incapable de le garder éloigné plus de cinq minutes, et ne serait-ce pour les visites de mes ami(e)s, la salle de bain me resterait particulièrement difficile à occuper - mais le sommeil refuse de me gagner. Je suis épuisée, incapable de fermer l'oeil, paniquée à l'idée que les craintes de Gideon se réalisent.
Imagine qu'ils mettent son nom dans un registre, ou l'empêchent d'aller à Poudlard, ou... Ou qu'ils nous le prennent ?
Il n'y a aucune raison, pourtant. Officiellement, cet enfant est de père inconnu, et la clinique où j'ai accouché, spécialisée dans les naissances d'êtres et créatures proches des humains, des sorciers ordinaires, connaissait ma nature, savait la gérer - et la douleur ayant eu tendance à réveiller la harpie, ça n'était pas anodin - et dès son arrivée, ils ont pu s'assurer qu'il soit parfaitement ordinaire, exempt des dérives du sang vélane - autant que de toute autre ascendance hors sorcière, puisqu'on ignore son héritage paternel. C'est ce que dit leur rapport concernant Faolan Gwain Fergus De Launay, soigneusement rangé avec les documents le concernant dans l'alcôve qui me sert de bureau. Je ne suis pas sereine pour autant, et peut-être que le fait que je l'aie nommé 'Petit Loup' et que je lui aie donné le prénom de son grand-père en troisième n'aident pas à me rassurer. Je ne pouvais simplement pas me résoudre à ce qu'il n'ait rien de son père, déjà qu'il n'en porte pas le nom... Mais ça n'était sans doute pas la démarche la plus raisonnable qui soit.
Epuisée physiquement, psychologiquement affaiblie, je peine à ne serait-ce que me nourrir, me force à manger quelque chose chaque jour, en me répétant que mon fils a besoin de sa mère, qu'il faut que je prenne des forces pour lui. Mais des forces, en réalité, je n'en ai plus beaucoup, et mon corps est incapable de fournir du lait pour le nourrir. J'ai dû me rabattre sur ces préparations artificielles, et si je fais bonne figure face aux autres, je le vis comme un échec que j'ai toutes les peines du monde à encaisser. Faolan n'a dormi qu'une petite heure, et voilà qu'il s'éveille à nouveau. Il a faim, sans doute, n'a pas réussi à s'endormir aussitôt après son précédent biberon, et après avoir pris son petit corps dans mes bras, je m'affaire en cuisine, d'une main fébrile, bien que déjà habituée à ces gestes si souvent répétés. Et pendant le temps que dure son repas, le calme règne quelques instants dans notre appartement.
Un répit de courte durée, car dès le biberon vidé, ses pleurs redoublent, et faire son rot n'aide en rien à calmer ses larmes ni ses cris. Mon fils sur l'épaule, fredonnant tant bien que mal des berceuses en français dans l'espoir de le calmer, je fais les cent pas, incapable de parvenir à l'endormir à nouveau. Incapable également de dire combien de temps le supplice dure, et sans doute qu'il ressent le trouble de sa mère. Et je m'en veux, je m'en veux tellement de ne pas être capable de le rassurer !
- Oh Faolan, s'il te plaît, rendors-toi... Maman est fatiguée, et toi aussi, tu as besoin de dormir...
Des mots murmurés à son oreille, qui se veulent doux, mais je sens bien que l'épuisement les rend moins efficaces. Et les minutes s'égrènent, prolongeant la torture de l'entendre ainsi pleurer sans pouvoir le soulager. Je suis une mauvaise maman, c'est ce qui tourne en boucle dans ma tête, et tout ce que mon entourage peut dire pour me tirer cette idée de l'esprit n'y change rien.
- Je suis désolée mon coeur... Je ne sais plus quoi faire...
J'ai tout tenté. Il a été changé, a mangé, j'ai même tenté un second biberon qu'il n'a pas touché, il a fait son rot... et rien n'y fait. Réellement, je ne sais plus quoi faire, si ce n'est continuer à arpenter mon appartement en espérant qu'il finisse par être bercé par ce mouvement régulier, ou par ma voix moins mélodieuse qu'elle ne devrait.
On a sonné à la porte, et ma première réaction est agacée - ce n'est clairement pas le moment idéal pour une visite surprise - puis inquiète - et si ça n'était pas une visite amie ? Si on venait me le prendre ? - avant que je ne me dirige vers la porte, fébrile, mon fils en pleurs toujours dans les bras. Mais je crois que j'aurais imaginé voir n'importe quelle silhouette autre que celle qui fait face à mon visage défait lorsque j'ouvre le battant.
- Gi... Gideon ?...
Tellement surprise, abasourdie, même, de le voir sur mon palier, j'en oublie de m'effacer, lui barrant toujours le passage. Ce n'est pas faute de vouloir le laisser entrer, pourtant, mais mon cerveau bloque sur ses traits, s'attarde sur sa chevelure de feu, sur ses grands yeux sombres...
Et Faolan continue de pleurer dans mes bras.
@Gideon McKinnon
Je n'aurais pas vraiment cru terminer la soirée de Noël ainsi. Pourtant, les médecins m'avaient prévenue qu'il fallait que je lève le pied, qu'il me fallait du repos, étant dans les toutes dernières semaines de grossesse. Mais je ne pouvais simplement pas. Trop de choses étaient en jeu, trop de choses qui me tenaient trop à coeur, et dont mon avenir, notre avenir, risquait de découler. Il fallait que mes tenues soient parfaites. Il fallait que tout soit parfait, que la réception soit impeccable, les invités ravis, qu'aucune fausse note ne vienne entacher l'image de cette nuit de Noël aux yeux d'Astoria Vautier. Il fallait qu'elle soit convaincue par mes capacités à organiser ce genre d'événements. Parce que j'avais besoin de ce travail, parce que même si mon coffre à Gringott's était loin d'être vide, je savais pertinemment qu'il ne serait pas inépuisable, et je ne pouvais pas me permettre de ne pas avoir les moyens de subvenir aux besoins de mon fils.
Mais je pensais réellement avoir un peu plus de temps pour m'installer, pour préparer sa chambre, pour... me faire à l'idée, peut-être, aussi, qu'il arrivait. Oh ! Il y avait un moment, maintenant, que j'avais accepté ma grossesse, et sa future venue au monde. Mais je ne m'étais pas attendue à ce qu'il arrive si tôt. Pourtant, dix-neuf jours d'avance, ce n'était pas grand chose, ça n'avait rien de dramatique en soi. Les médecins de la clinique n'avaient eu de cesse de me le répéter. Et si au moins, j'avais pu être rassurée sur le fait que, physiquement, il était en pleine forme, on ne pouvait pas vraiment en dire autant de sa maman. On ne le peut toujours pas.
Il n'y a que quelques jours que je suis sortie de la clinique, et je n'aurais sans doute pas cet appartement sans l'aide des jumeaux, des licornes, de tous mes proches qui ont mis la main à la pâte pour qu'on ne manque de rien. Quand on est arrivés ici pour la première fois, je n'ai pas pu retenir mes larmes. Je ne sais pas qui de mes frangins ou de ma meilleure amie a fouillé dans les diverses notes que je pouvais avoir dans mon ancienne chambre à Hungcalf - peut-être que ça a été un travail d'équipe - mais j'ai retrouvé nombre d'éléments de décoration que j'avais sélectionnés, des catalogues et magasines soigneusement étiquetés leur ayant certainement simplifié la tâche. J'ai retrouvé mes affaires, aussi, tout ce que je n'ai pas eu l'occasion de récupérer de ma chambre d'étudiante moi-même. Mais j'ai encore du mal à me sentir chez moi.
Et à dormir, aussi. Ce n'est pas faute de ne pas essayer, chaque fois que Faolan s'endort dans son berceau - pour l'heure positionné près de mon propre lit la nuit ou dans le salon près de moi la journée, je suis incapable de le garder éloigné plus de cinq minutes, et ne serait-ce pour les visites de mes ami(e)s, la salle de bain me resterait particulièrement difficile à occuper - mais le sommeil refuse de me gagner. Je suis épuisée, incapable de fermer l'oeil, paniquée à l'idée que les craintes de Gideon se réalisent.
Imagine qu'ils mettent son nom dans un registre, ou l'empêchent d'aller à Poudlard, ou... Ou qu'ils nous le prennent ?
Il n'y a aucune raison, pourtant. Officiellement, cet enfant est de père inconnu, et la clinique où j'ai accouché, spécialisée dans les naissances d'êtres et créatures proches des humains, des sorciers ordinaires, connaissait ma nature, savait la gérer - et la douleur ayant eu tendance à réveiller la harpie, ça n'était pas anodin - et dès son arrivée, ils ont pu s'assurer qu'il soit parfaitement ordinaire, exempt des dérives du sang vélane - autant que de toute autre ascendance hors sorcière, puisqu'on ignore son héritage paternel. C'est ce que dit leur rapport concernant Faolan Gwain Fergus De Launay, soigneusement rangé avec les documents le concernant dans l'alcôve qui me sert de bureau. Je ne suis pas sereine pour autant, et peut-être que le fait que je l'aie nommé 'Petit Loup' et que je lui aie donné le prénom de son grand-père en troisième n'aident pas à me rassurer. Je ne pouvais simplement pas me résoudre à ce qu'il n'ait rien de son père, déjà qu'il n'en porte pas le nom... Mais ça n'était sans doute pas la démarche la plus raisonnable qui soit.
Epuisée physiquement, psychologiquement affaiblie, je peine à ne serait-ce que me nourrir, me force à manger quelque chose chaque jour, en me répétant que mon fils a besoin de sa mère, qu'il faut que je prenne des forces pour lui. Mais des forces, en réalité, je n'en ai plus beaucoup, et mon corps est incapable de fournir du lait pour le nourrir. J'ai dû me rabattre sur ces préparations artificielles, et si je fais bonne figure face aux autres, je le vis comme un échec que j'ai toutes les peines du monde à encaisser. Faolan n'a dormi qu'une petite heure, et voilà qu'il s'éveille à nouveau. Il a faim, sans doute, n'a pas réussi à s'endormir aussitôt après son précédent biberon, et après avoir pris son petit corps dans mes bras, je m'affaire en cuisine, d'une main fébrile, bien que déjà habituée à ces gestes si souvent répétés. Et pendant le temps que dure son repas, le calme règne quelques instants dans notre appartement.
Un répit de courte durée, car dès le biberon vidé, ses pleurs redoublent, et faire son rot n'aide en rien à calmer ses larmes ni ses cris. Mon fils sur l'épaule, fredonnant tant bien que mal des berceuses en français dans l'espoir de le calmer, je fais les cent pas, incapable de parvenir à l'endormir à nouveau. Incapable également de dire combien de temps le supplice dure, et sans doute qu'il ressent le trouble de sa mère. Et je m'en veux, je m'en veux tellement de ne pas être capable de le rassurer !
- Oh Faolan, s'il te plaît, rendors-toi... Maman est fatiguée, et toi aussi, tu as besoin de dormir...
Des mots murmurés à son oreille, qui se veulent doux, mais je sens bien que l'épuisement les rend moins efficaces. Et les minutes s'égrènent, prolongeant la torture de l'entendre ainsi pleurer sans pouvoir le soulager. Je suis une mauvaise maman, c'est ce qui tourne en boucle dans ma tête, et tout ce que mon entourage peut dire pour me tirer cette idée de l'esprit n'y change rien.
- Je suis désolée mon coeur... Je ne sais plus quoi faire...
J'ai tout tenté. Il a été changé, a mangé, j'ai même tenté un second biberon qu'il n'a pas touché, il a fait son rot... et rien n'y fait. Réellement, je ne sais plus quoi faire, si ce n'est continuer à arpenter mon appartement en espérant qu'il finisse par être bercé par ce mouvement régulier, ou par ma voix moins mélodieuse qu'elle ne devrait.
On a sonné à la porte, et ma première réaction est agacée - ce n'est clairement pas le moment idéal pour une visite surprise - puis inquiète - et si ça n'était pas une visite amie ? Si on venait me le prendre ? - avant que je ne me dirige vers la porte, fébrile, mon fils en pleurs toujours dans les bras. Mais je crois que j'aurais imaginé voir n'importe quelle silhouette autre que celle qui fait face à mon visage défait lorsque j'ouvre le battant.
- Gi... Gideon ?...
Tellement surprise, abasourdie, même, de le voir sur mon palier, j'en oublie de m'effacer, lui barrant toujours le passage. Ce n'est pas faute de vouloir le laisser entrer, pourtant, mais mon cerveau bloque sur ses traits, s'attarde sur sa chevelure de feu, sur ses grands yeux sombres...
Et Faolan continue de pleurer dans mes bras.
@Gideon McKinnon
- ça remonte...:
- InvitéInvité
Re: Need you now ♠ Hollydeon (terminé)
Dim 31 Déc 2017 - 15:33
La neige était parsemée de traces de pas, creusée sur une bonne profondeur, comme si elle avait été piétinée de nombreuses fois. Pourtant, la rue était déserte, tout le monde devait se trouver au coin du feu à la maison pour se protéger du froid de canard environnant et des tempêtes de neige qui se déclaraient sans crier gare. De nouveau, la neige craqua sous le poids de celui qui l'arpentait en long et en large depuis plusieurs minutes. Nul autre que toi, Gideon. Allées et venues, au gré de tes décisions. Tu n'arrivais pas à t'y résoudre, à trouver la porte du nouvel appartement d'Holly et à annoncer ta présence de quelques coups. Depuis cette soirée placée sous le signe du Quidditch, vous ne vous étiez plus adressé la parole, ne vous étiez plus vu, même, jusqu'au bal de Noël d'Inverness où elle n'était pas restée jusqu'au bout. Inutile d'en préciser la raison, son départ était bien évidemment lié à sa grossesse, de laquelle tu avais décidé de ne pas prendre part. Ce n'était pourtant pas l'envie qui te manquait, Gideon. Tu avais juste eu peur. Ta situation n'était pas au beau fixe - l'était-elle jamais ? -, et tu craignais qu'Holly et que votre enfant ne soient à leur tour les dommages collatéraux des explosions que tu déclenchais bien malgré toi. Pourtant, la situation semblait se tasser autant qu'elle le pouvait. Assez pour que tu te sentes assez serein pour lui rendre visite. Pas assez pour ne pas craindre qu'elle te claque la porte au nez, ce qui serait légitime.
Tu t'arrêtes, les mains dans les poches, le vent qui commence à se lever sans que tu sembles le remarquer. Tu lâches un soupir qui se mue en une bulle de vapeur, alors que tu te remémores ces derniers jours. La fin du bal, le retour à Thurso en compagnie de Tina et Stephen. Vous fêtez Noël et l'anniversaire de ta petite sœur, tu souris, fais acte de présence, échanges les cadeaux, avec un goût amer dans la bouche. La situation reste tendue, tu le sens bien, entre vous tous, pour des raisons totalement différentes. Anton est absent et les méfaits d'Iwan sont désormais connus de tous, pourtant, vous tentez de tirer le meilleur de cette fête familiale, qui ne ressemble à aucune autre que tu aies connu. Tu penses à Holly, qui est partie sans que tu aies pu ne fut-ce que lui adresser un mot. Est-ce qu'elle va bien ? Et le bébé ? Tu ne sais pas, et évidemment, comme ses amis proches savent que tu ne vas pas le reconnaître, personne ne t'envoie de nouvelles. Encore une fois, ils en ont tous les droits, cependant, tu ne pensais pas que la situation serait aussi difficile, que ne rien savoir te boufferait autant, et tu tournes comme un lion en cage durant ces quelques jours de congé que tu as pris, loin de la Chouette Enchaînée.
Tu dévoiles finalement à Stephen les raisons exactes de ta prise de décision. Oui, tu crains de transmettre tes gênes de lycan au bébé, et tu penses que t'as rien à lui offrir, qu'il aurait eu une meilleure vie si elle avait épousé Léandre, mais ça, de toute façon, c'était plus sur la table, vu qu'elle avait refusé de t'écouter. Pourtant, c'était l'attention toute particulière que te portait récemment le Ministère qui t'avait finalement fait prendre tes distances. Tu ne cessais de croiser un membre de la Brigade de police magique, et les menaces de t'envoyer à Azkaban si tu faisais le moindre de pas de travers reposaient telle une épée de Damoclès au-dessus de ta tête. Si Bushnell apprenait que tu avais lancé un bébé en route, qui risquait d'être un loup-garou, tu n'osais même pas imaginer ce qu'il aurait pu se passer. Il a semblé concerné, ton aîné, puis t'as asséné un coup sur la tête en te disant que tu aurais du le prévenir bien plus tôt. Le hibou familial est ensuite parti avec une lettre rédigée à la hâte et Stephen te disant que vous alliez trouver un moyen pour arranger tout ça.
Un hibou était revenu, s'adressant à toi, cette fois. Signé de la patte d'Adrian, qui t'annonçait qu'Holly avait donné naissance à un petit garçon, ainsi que sa nouvelle adresse. Rien de plus. Pas même le prénom... Mais tu étais déjà plus que reconnaissant. Et quelques heures plus tard, c'était une montagne qui venait frapper à la porte de la Renardière. Un ami de Stephen, qui a commencé à te parler des déviances du Ministère britannique. T'avais pas totalement compris, tout ce que tu en retenais, c'était que le Ministère était corrompu et que Bushnell usait clairement de sa position au Magenmagot pour en faire à sa guise. Évidemment, l'américain n'était pas passé inaperçu, et dès son départ, tes parents s'étaient montré curieux et, une nouvelle fois, tu avais du ressasser l'histoire depuis le début. Comme tu t'y attendais, ils étaient loin d'être ravis. Ce qu'il ressortait de cette conversation, tu aurais pu le prévoir, et tu n'avais pas envie d'y repenser. C'est ta mère qui est ensuite venue te voir, alors que tu étais resté seul dans la cuisine, et qui avait déposé quelque chose dans ta paume de manière plus compréhensive. Intrigué, tu avais regardé l'objet avant de comprendre. « Maman… » Elle avait secoué la tête, refermé tes doigts sur le présent. « Va la voir. »
Tu hoches la tête en repensant à ce dernier moment, te décides à ne plus faire demi-tour et marches jusqu'à cette porte qui te sépare d'une retrouvaille et d'une rencontre. Assuré, ton doigt presse la sonnette, mais lorsque tu entends du mouvement, tu n'es soudain plus si sûr de toi. Et ces pleurs qui franchissent la porte avant même son ouverture... Le battant glisse sur ses gonds et tu tombes nez à nez avec une Holly à l'air épuisé, les traits tirés, un petit corps braillard entre les bras. Tu restes un moment interdit, et c'est ton prénom prononcé avec incertitude qui te fait réagir. « Bonjour, Holly… » Tes yeux passent de son regard surpris à l'enfant qui pleure toujours, puis reviennent sur elle. « Adrian m'a donné ton adresse, je... Je voulais te voir... » Nouvelle pause. « Vous voir, tous les deux. » Les voir, alors que tu lui as spécifiquement dit que ça serait dangereux, que c'est toi qui t'es éloigné, tout seul. Elle va sûrement te prendre pour un fou. « C’est une longue histoire, mais je te promets de tout t’expliquer... » Tu ôtes le bonnet couvert de neige qui couvrait ta tête jusqu'ici, ne peut empêcher ton regard de se poser sur le bébé. « Si tu veux bien m'écouter », ajoutes-tu finalement, en espérant de tout cœur que ça sera le cas.
holly & gideon
need you now
Tu t'arrêtes, les mains dans les poches, le vent qui commence à se lever sans que tu sembles le remarquer. Tu lâches un soupir qui se mue en une bulle de vapeur, alors que tu te remémores ces derniers jours. La fin du bal, le retour à Thurso en compagnie de Tina et Stephen. Vous fêtez Noël et l'anniversaire de ta petite sœur, tu souris, fais acte de présence, échanges les cadeaux, avec un goût amer dans la bouche. La situation reste tendue, tu le sens bien, entre vous tous, pour des raisons totalement différentes. Anton est absent et les méfaits d'Iwan sont désormais connus de tous, pourtant, vous tentez de tirer le meilleur de cette fête familiale, qui ne ressemble à aucune autre que tu aies connu. Tu penses à Holly, qui est partie sans que tu aies pu ne fut-ce que lui adresser un mot. Est-ce qu'elle va bien ? Et le bébé ? Tu ne sais pas, et évidemment, comme ses amis proches savent que tu ne vas pas le reconnaître, personne ne t'envoie de nouvelles. Encore une fois, ils en ont tous les droits, cependant, tu ne pensais pas que la situation serait aussi difficile, que ne rien savoir te boufferait autant, et tu tournes comme un lion en cage durant ces quelques jours de congé que tu as pris, loin de la Chouette Enchaînée.
Tu dévoiles finalement à Stephen les raisons exactes de ta prise de décision. Oui, tu crains de transmettre tes gênes de lycan au bébé, et tu penses que t'as rien à lui offrir, qu'il aurait eu une meilleure vie si elle avait épousé Léandre, mais ça, de toute façon, c'était plus sur la table, vu qu'elle avait refusé de t'écouter. Pourtant, c'était l'attention toute particulière que te portait récemment le Ministère qui t'avait finalement fait prendre tes distances. Tu ne cessais de croiser un membre de la Brigade de police magique, et les menaces de t'envoyer à Azkaban si tu faisais le moindre de pas de travers reposaient telle une épée de Damoclès au-dessus de ta tête. Si Bushnell apprenait que tu avais lancé un bébé en route, qui risquait d'être un loup-garou, tu n'osais même pas imaginer ce qu'il aurait pu se passer. Il a semblé concerné, ton aîné, puis t'as asséné un coup sur la tête en te disant que tu aurais du le prévenir bien plus tôt. Le hibou familial est ensuite parti avec une lettre rédigée à la hâte et Stephen te disant que vous alliez trouver un moyen pour arranger tout ça.
Un hibou était revenu, s'adressant à toi, cette fois. Signé de la patte d'Adrian, qui t'annonçait qu'Holly avait donné naissance à un petit garçon, ainsi que sa nouvelle adresse. Rien de plus. Pas même le prénom... Mais tu étais déjà plus que reconnaissant. Et quelques heures plus tard, c'était une montagne qui venait frapper à la porte de la Renardière. Un ami de Stephen, qui a commencé à te parler des déviances du Ministère britannique. T'avais pas totalement compris, tout ce que tu en retenais, c'était que le Ministère était corrompu et que Bushnell usait clairement de sa position au Magenmagot pour en faire à sa guise. Évidemment, l'américain n'était pas passé inaperçu, et dès son départ, tes parents s'étaient montré curieux et, une nouvelle fois, tu avais du ressasser l'histoire depuis le début. Comme tu t'y attendais, ils étaient loin d'être ravis. Ce qu'il ressortait de cette conversation, tu aurais pu le prévoir, et tu n'avais pas envie d'y repenser. C'est ta mère qui est ensuite venue te voir, alors que tu étais resté seul dans la cuisine, et qui avait déposé quelque chose dans ta paume de manière plus compréhensive. Intrigué, tu avais regardé l'objet avant de comprendre. « Maman… » Elle avait secoué la tête, refermé tes doigts sur le présent. « Va la voir. »
Tu hoches la tête en repensant à ce dernier moment, te décides à ne plus faire demi-tour et marches jusqu'à cette porte qui te sépare d'une retrouvaille et d'une rencontre. Assuré, ton doigt presse la sonnette, mais lorsque tu entends du mouvement, tu n'es soudain plus si sûr de toi. Et ces pleurs qui franchissent la porte avant même son ouverture... Le battant glisse sur ses gonds et tu tombes nez à nez avec une Holly à l'air épuisé, les traits tirés, un petit corps braillard entre les bras. Tu restes un moment interdit, et c'est ton prénom prononcé avec incertitude qui te fait réagir. « Bonjour, Holly… » Tes yeux passent de son regard surpris à l'enfant qui pleure toujours, puis reviennent sur elle. « Adrian m'a donné ton adresse, je... Je voulais te voir... » Nouvelle pause. « Vous voir, tous les deux. » Les voir, alors que tu lui as spécifiquement dit que ça serait dangereux, que c'est toi qui t'es éloigné, tout seul. Elle va sûrement te prendre pour un fou. « C’est une longue histoire, mais je te promets de tout t’expliquer... » Tu ôtes le bonnet couvert de neige qui couvrait ta tête jusqu'ici, ne peut empêcher ton regard de se poser sur le bébé. « Si tu veux bien m'écouter », ajoutes-tu finalement, en espérant de tout cœur que ça sera le cas.
- Diane de CornouillerADMIN 🌹 hermine bretonne
- » parchemins postés : 882
» miroir du riséd : Lili Reinhart
» crédits : ECK ou Cinderella
» multinick : Le serpent de glace (James B.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 31 ans (20/09/1992)
» situation : mère célibataire (un tout petit peu amoureuse)
» année d'études : 3e année
» options obligatoires & facultatives : Nouveau cursus (3e année) :
Option obligatoire :
Stylisme enchanté
Option facultative :
Potions
------------------------------------------------------------------
Ancien cursus avorté en 7e année (Magics obtenus) :
Options obligatoires :
Histoire de la magie,
Etude des moldus,
Sciences politiques magiques.
Options facultatives :
Sortilèges,
Littérature magique,
Musique.
» profession : Organisatrice d'événements à temps partiel, associée au Loch d'Inès, étudiante et prez des Nymphes et maman
» particularité : semi-vélane
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 821
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Need you now ♠ Hollydeon (terminé)
Dim 31 Déc 2017 - 22:36
Je suis loin d'imaginer une seconde que sa silhouette se dessine sur le manteau blanc de neige qui recouvre Inverness, juste à l'extérieur de mon nouveau domicile. Je suis loin de me douter de l'initiative de mon ami, et sans doute qu'il vaut mieux que je ne l'aie pas su en amont, je l'aurais sans doute assez mal vécu. Voilà des semaines, des mois, même maintenant, que je m'efforce de rester fidèle à la décision de Gideon, quand bien même elle me bouffe littéralement, et Adrian va complètement à son encontre, sans même m'en demander l'autorisation ? Non, assurément, je ne l'aurais pas bien pris. Et même si j'aurais sans doute fini par comprendre pourquoi il a pris cette initiative, je ne suis pas certaine que je ne lui en aurais pas voulu quelques temps.
Mais je n'en sais rien, j'ignore les traces que ses pas laissent dans la poudreuse devant chez moi, j'ignore qu'il est là depuis de longues minutes, hésitant à venir frapper à ma porte. Tout ce que je sais, c'est que son fils ne parvient pas à trouver le sommeil, qu'il pleure toutes les larmes de son corps... et moi avec. D'épuisement, de panique, un peu, aussi, comme je ne vois pas ce qui le met dans cet état... Rien d'autre que mon propre état nerveux déplorable, s'entend, rien sur quoi je puisse réellement agir. Et je sais bien ce qu'ils disent, que les bébés ressentent ces émotions, y réagissent, et qu'il faudrait que je sois sereine pour qu'il se calme à son tour, mais comment le pourrais-je ? Mes frangins, mes amis m'aident autant qu'ils le peuvent, mais je ne peux pas leur demander d'être là vingt-quatre heure sur vingt-quatre. Et puis Faolan n'a que quelques jours, et je me répète que c'est le temps que nous prenions nos marques, que ça ira bientôt mieux... Sans trop y croire, au fond.
La sonnette retentit, me laisse perplexe, irritée, aussi, un peu, comme le moment est sans le moindre doute assez mal choisi, mais ça n'est rien comparé à ce que je ressens quant à ce que je découvre en ouvrant la porte, et je reste interdite, incapable du moindre geste.
« Bonjour, Holly… »
Pas même capable de répondre à la salutation la plus basique qui soit.
« Adrian m'a donné ton adresse, je... Je voulais te voir... Vous voir, tous les deux. »
Adrian ? Comment ça ? Pourquoi ? Enfin non, pas pourquoi, la raison est clairement en train de pleurer dans mes bras, mais je n'en reviens pas, je n'arrive pas à croire ce que j'entends... Et surtout, je n'arrive pas à croire qu'il soit là, face à moi, à nous, maintenant. Et je serais bien incapable de déterminer ce que j'en ressens exactement.
« C’est une longue histoire, mais je te promets de tout t’expliquer... Si tu veux bien m'écouter »
De trop longues secondes s'écoulent avant que je ne réagisse, où je me vois presque lui refermer la porte au nez... mais je n'en fais rien, bien au contraire. D'un pas sur le côté, je dégage le passage, pas très certaine de la conduite à tenir, et de toute façon assez peu en état d'y réfléchir. Une part de moi a envie de l'envoyer paître, à arriver maintenant comme une fleur après tout ce temps, de lui faire payer de cette manière la peine que la distance m'a causée, mais elle n'est rien à côté de la joie de le revoir, malgré tout, de pouvoir lui présenter son fils, et même si je n'ai aucune idée de ce que tout ça signifie, qu'il soit là est déjà énorme. Et peut-être que je me fais des illusions, mais je crois que j'ai besoin de me raccrocher à ça, à cette sensation fugace de bonheur de l'avoir là, face à moi, chez moi.
« Entre, il gèle dehors. »
Faolan pleure toujours dans mes bras quand je referme la porte, et d'un signe de tête, je désigne le salon, où son berceau vide attend désespérément qu'il se calme pour l'accueillir à nouveau, afin que Gid puisse s'y installer.
« Je suis... désolée... Je n'arrive pas à le rendormir... »
Et si j'invite l'ancien Wright à prendre place dans le divan d'un geste vague, je continue pour ma part à faire les cent pas, désespérant de voir notre fils rejoindre les bras de Morphée, honteuse, aussi, de donner une si piètre image de nous... Et pas seulement du point de vue de mon apparence, même si ça n'a sans doute rien d'anodin : j'ai toujours été tirée à quatre épingles, il le sait. Même lorsque je restais chez lui et portait ses vêtements, il y avait un minimum d'apprêt... Là, j'ai les traits tirés, pas une once de maquillage sur mes joues à peine séchée de larmes, les cheveux attachés à la va-vite et un peu en bataille, et je porte visiblement les premières fringues attrapées au hasard de mon placard, dont un t-shirt qui m'a visiblement servi de chemise de nuit pendant la grossesse vu sa taille... On est loin de la jeune fille de bonne famille parfaitement mise, aux tenues sophistiquées, à l'apparence impeccable. On est loin du masque d'une neutralité parfaite que je porte d'ordinaire, aussi.
Mais je n'en sais rien, j'ignore les traces que ses pas laissent dans la poudreuse devant chez moi, j'ignore qu'il est là depuis de longues minutes, hésitant à venir frapper à ma porte. Tout ce que je sais, c'est que son fils ne parvient pas à trouver le sommeil, qu'il pleure toutes les larmes de son corps... et moi avec. D'épuisement, de panique, un peu, aussi, comme je ne vois pas ce qui le met dans cet état... Rien d'autre que mon propre état nerveux déplorable, s'entend, rien sur quoi je puisse réellement agir. Et je sais bien ce qu'ils disent, que les bébés ressentent ces émotions, y réagissent, et qu'il faudrait que je sois sereine pour qu'il se calme à son tour, mais comment le pourrais-je ? Mes frangins, mes amis m'aident autant qu'ils le peuvent, mais je ne peux pas leur demander d'être là vingt-quatre heure sur vingt-quatre. Et puis Faolan n'a que quelques jours, et je me répète que c'est le temps que nous prenions nos marques, que ça ira bientôt mieux... Sans trop y croire, au fond.
La sonnette retentit, me laisse perplexe, irritée, aussi, un peu, comme le moment est sans le moindre doute assez mal choisi, mais ça n'est rien comparé à ce que je ressens quant à ce que je découvre en ouvrant la porte, et je reste interdite, incapable du moindre geste.
« Bonjour, Holly… »
Pas même capable de répondre à la salutation la plus basique qui soit.
« Adrian m'a donné ton adresse, je... Je voulais te voir... Vous voir, tous les deux. »
Adrian ? Comment ça ? Pourquoi ? Enfin non, pas pourquoi, la raison est clairement en train de pleurer dans mes bras, mais je n'en reviens pas, je n'arrive pas à croire ce que j'entends... Et surtout, je n'arrive pas à croire qu'il soit là, face à moi, à nous, maintenant. Et je serais bien incapable de déterminer ce que j'en ressens exactement.
« C’est une longue histoire, mais je te promets de tout t’expliquer... Si tu veux bien m'écouter »
De trop longues secondes s'écoulent avant que je ne réagisse, où je me vois presque lui refermer la porte au nez... mais je n'en fais rien, bien au contraire. D'un pas sur le côté, je dégage le passage, pas très certaine de la conduite à tenir, et de toute façon assez peu en état d'y réfléchir. Une part de moi a envie de l'envoyer paître, à arriver maintenant comme une fleur après tout ce temps, de lui faire payer de cette manière la peine que la distance m'a causée, mais elle n'est rien à côté de la joie de le revoir, malgré tout, de pouvoir lui présenter son fils, et même si je n'ai aucune idée de ce que tout ça signifie, qu'il soit là est déjà énorme. Et peut-être que je me fais des illusions, mais je crois que j'ai besoin de me raccrocher à ça, à cette sensation fugace de bonheur de l'avoir là, face à moi, chez moi.
« Entre, il gèle dehors. »
Faolan pleure toujours dans mes bras quand je referme la porte, et d'un signe de tête, je désigne le salon, où son berceau vide attend désespérément qu'il se calme pour l'accueillir à nouveau, afin que Gid puisse s'y installer.
« Je suis... désolée... Je n'arrive pas à le rendormir... »
Et si j'invite l'ancien Wright à prendre place dans le divan d'un geste vague, je continue pour ma part à faire les cent pas, désespérant de voir notre fils rejoindre les bras de Morphée, honteuse, aussi, de donner une si piètre image de nous... Et pas seulement du point de vue de mon apparence, même si ça n'a sans doute rien d'anodin : j'ai toujours été tirée à quatre épingles, il le sait. Même lorsque je restais chez lui et portait ses vêtements, il y avait un minimum d'apprêt... Là, j'ai les traits tirés, pas une once de maquillage sur mes joues à peine séchée de larmes, les cheveux attachés à la va-vite et un peu en bataille, et je porte visiblement les premières fringues attrapées au hasard de mon placard, dont un t-shirt qui m'a visiblement servi de chemise de nuit pendant la grossesse vu sa taille... On est loin de la jeune fille de bonne famille parfaitement mise, aux tenues sophistiquées, à l'apparence impeccable. On est loin du masque d'une neutralité parfaite que je porte d'ordinaire, aussi.
- ça remonte...:
- InvitéInvité
Re: Need you now ♠ Hollydeon (terminé)
Lun 1 Jan 2018 - 14:17
Le bonnet serré entre tes doigts, ton cœur bat à tout rompre, alors que tu restes face à Holly en attendant une réaction de sa part. Le vent souffle pas mal, et face à son expression ébahie, tu ne serais pas étonné qu'elle referme la porte sans même t'adresser un mot de plus. Ça serait normal, non ? Après l'avoir laissée tomber, après l'avoir mise en garde d'une telle façon, pourquoi prendrait-elle même la peine de t'écouter ? Pourtant, la Summerbee n'est pas comme ça, tu le sais bien. Si ses accès de colère peuvent dépasser des limites encore jamais vues, tu n'as jamais connu d'autre personne aussi compréhensive. Comme tu l'as souvent pensé, tu ne la mérites pas, et cette idée se renforce alors qu'elle se recule de côté, assez pour te laisser entrer. « Entre, il gèle dehors. » Elle n'a pas tort, tu te serais probablement transformé en glaçon à force de rester là, si tu n'avais pas passé ton temps à tourner en rond, en cherchant le courage de venir la voir. Tu es encore un peu hésitant, n'es pas certain de réellement être le bienvenu, pourtant, tu entres finalement dans ce nouvel appartement qui est le sien, la porte se refermant sur la tempête de neige qui s'apprête à nouveau à frapper. « Merci », lui dis-tu naturellement, à la fois pour ne pas t'avoir laissé dans le froid et surtout, pour accepter de te voir et te parler. Tu poses ton bonnet sur un crochet près de l'entrée, puis restes sur place, les mains dans les poches, sans trop encore savoir comment te comporter.
Le petit, toujours dans les bras d'Holly, n'a cessé de pleurer. Évidemment, sa complainte ne te laisse pas indifférent. Peut-être que c'est toi qui l'as réveillé en sonnant à la porte, et voilà tout ce que tu as réussi à déclencher ? Tu l'ignores, mais entendre ses pleurs incontrôlables te sert le cœur. La blonde te désigne le canapé, telle une invitation pour t'asseoir ; ton regard curieux arpente alors les lieux où elle a élu domicile. C'est joliment décoré, ça te rappelle un peu sa chambre chez ses parents, c'est un peu en bazar, aussi : il y a beaucoup d'affaires pour le bébé et encore quelques cadeaux qui traînent dans leurs emballages. Tu es sûr qu'il a été très gâté. Et toi, tu es venu les mains vides, évidemment. Tu n'as rien prévu pour le bébé. Bien sûr, tu y as pensé. Tu ne pensais pas avoir l'occasion de lui offrir quoique ce soit, cependant. Tu te sens un peu nul, mais c'est habituel, c'est un sentiment qui ne te quitte plus vraiment. Tu t'avances dans le petit salon, sans pour autant t'asseoir. Holly continue à faire les cent pas pour tenter de calmer une autre tempête, celle des pleurs, qui persiste, et tu te sens impuissant alors qu'elle arpente la pièce de long en large. « Je suis... désolée... Je n'arrive pas à le rendormir... »
Tu prends le temps d'observer la semi-vélane. Holly a véritablement l'air à bout. Elle a de grandes cernes sous les yeux, qui sont d'ailleurs gonflés, sans doute parce qu'elle a pleuré. Elle qui est toujours si parfaite, même en petit comité, qui prend toujours le temps de s'apprêter, a l'air négligé, signe que ça ne va vraiment pas. Tu as même l'impression qu'elle ne porte déjà plus le poids qu'elle avait pu prendre depuis qu'elle s'était rendu compte de sa grossesse. Et tu culpabilises, Gideon, tu t'en veux, c'est ta faute, parce que tu ne t'es pas montré disponible pour elle, pour eux. Et ils sont tristes, ils sont malheureux, même si Holly n'est pas en train de pleurer comme peut le faire votre enfant, c'est tout comme, tu perçois sa détresse. Tu as du mal à avaler ta salive, en assistant à la scène qui découle malheureusement des actes et décisions qui viennent de toi. « Désolé si je l'ai réveillé en sonnant à la porte... » Tu n'es pas sûr que ça soit ça, mais au cas où... Tu as envie de faire des hypothèses : peut-être a-t-il faim ? Ou a-t-il besoin d'être changé ? Pourtant, ça serait remettre en cause les capacités d'Holly à en prendre soin, et tu n'en doutes pas. Elle a probablement déjà pensé à tout ça. Tu n'as pas beaucoup d'expérience avec les bébés, alors, tu ne sais pas vraiment. Le seul que tu as vraiment côtoyé était ta sœur, et tu étais encore toi-même un enfant à l'époque.
Pourtant, tu n'arrives pas à rester là sans rien faire. Puis, tu n'y connais pas grand chose, mais tu n'es pas certain que ballotter le bébé de gauche à droite soit une très bonne idée. Surtout parce que le corps d'Holly tremble d'épuisement et que l'enfant le ressent probablement. Tu ôtes ta veste d'un geste incertain, la poses sur le dossier d'une chaise. Te rapproches précautionneusement de la blonde, stoppant ainsi ses allées et venues. « Holly, tu es fatiguée, tu devrais peut-être t'asseoir... » Débarquer comme une fleur et donner des conseils par dessus le marché ? Mais tu ne supportes pas de la voir comme ça, tu as envie de l'aider, tu as l'impression qu'elle pourrait s'effondrer d'un moment à l'autre. Ta main se pose sur la sienne, contre le dos du bébé qui continue de pleurer. « Tu veux que je le prenne un peu ? ... » Tu n'es pas sûr qu'elle te fasse assez confiance pour ça, tu aimerais bien. À le fois pour la soulager et pour faire connaissance avec ce petit être qui se fait déjà bien entendre.
holly & gideon
need you now
Le petit, toujours dans les bras d'Holly, n'a cessé de pleurer. Évidemment, sa complainte ne te laisse pas indifférent. Peut-être que c'est toi qui l'as réveillé en sonnant à la porte, et voilà tout ce que tu as réussi à déclencher ? Tu l'ignores, mais entendre ses pleurs incontrôlables te sert le cœur. La blonde te désigne le canapé, telle une invitation pour t'asseoir ; ton regard curieux arpente alors les lieux où elle a élu domicile. C'est joliment décoré, ça te rappelle un peu sa chambre chez ses parents, c'est un peu en bazar, aussi : il y a beaucoup d'affaires pour le bébé et encore quelques cadeaux qui traînent dans leurs emballages. Tu es sûr qu'il a été très gâté. Et toi, tu es venu les mains vides, évidemment. Tu n'as rien prévu pour le bébé. Bien sûr, tu y as pensé. Tu ne pensais pas avoir l'occasion de lui offrir quoique ce soit, cependant. Tu te sens un peu nul, mais c'est habituel, c'est un sentiment qui ne te quitte plus vraiment. Tu t'avances dans le petit salon, sans pour autant t'asseoir. Holly continue à faire les cent pas pour tenter de calmer une autre tempête, celle des pleurs, qui persiste, et tu te sens impuissant alors qu'elle arpente la pièce de long en large. « Je suis... désolée... Je n'arrive pas à le rendormir... »
Tu prends le temps d'observer la semi-vélane. Holly a véritablement l'air à bout. Elle a de grandes cernes sous les yeux, qui sont d'ailleurs gonflés, sans doute parce qu'elle a pleuré. Elle qui est toujours si parfaite, même en petit comité, qui prend toujours le temps de s'apprêter, a l'air négligé, signe que ça ne va vraiment pas. Tu as même l'impression qu'elle ne porte déjà plus le poids qu'elle avait pu prendre depuis qu'elle s'était rendu compte de sa grossesse. Et tu culpabilises, Gideon, tu t'en veux, c'est ta faute, parce que tu ne t'es pas montré disponible pour elle, pour eux. Et ils sont tristes, ils sont malheureux, même si Holly n'est pas en train de pleurer comme peut le faire votre enfant, c'est tout comme, tu perçois sa détresse. Tu as du mal à avaler ta salive, en assistant à la scène qui découle malheureusement des actes et décisions qui viennent de toi. « Désolé si je l'ai réveillé en sonnant à la porte... » Tu n'es pas sûr que ça soit ça, mais au cas où... Tu as envie de faire des hypothèses : peut-être a-t-il faim ? Ou a-t-il besoin d'être changé ? Pourtant, ça serait remettre en cause les capacités d'Holly à en prendre soin, et tu n'en doutes pas. Elle a probablement déjà pensé à tout ça. Tu n'as pas beaucoup d'expérience avec les bébés, alors, tu ne sais pas vraiment. Le seul que tu as vraiment côtoyé était ta sœur, et tu étais encore toi-même un enfant à l'époque.
Pourtant, tu n'arrives pas à rester là sans rien faire. Puis, tu n'y connais pas grand chose, mais tu n'es pas certain que ballotter le bébé de gauche à droite soit une très bonne idée. Surtout parce que le corps d'Holly tremble d'épuisement et que l'enfant le ressent probablement. Tu ôtes ta veste d'un geste incertain, la poses sur le dossier d'une chaise. Te rapproches précautionneusement de la blonde, stoppant ainsi ses allées et venues. « Holly, tu es fatiguée, tu devrais peut-être t'asseoir... » Débarquer comme une fleur et donner des conseils par dessus le marché ? Mais tu ne supportes pas de la voir comme ça, tu as envie de l'aider, tu as l'impression qu'elle pourrait s'effondrer d'un moment à l'autre. Ta main se pose sur la sienne, contre le dos du bébé qui continue de pleurer. « Tu veux que je le prenne un peu ? ... » Tu n'es pas sûr qu'elle te fasse assez confiance pour ça, tu aimerais bien. À le fois pour la soulager et pour faire connaissance avec ce petit être qui se fait déjà bien entendre.
- Diane de CornouillerADMIN 🌹 hermine bretonne
- » parchemins postés : 882
» miroir du riséd : Lili Reinhart
» crédits : ECK ou Cinderella
» multinick : Le serpent de glace (James B.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 31 ans (20/09/1992)
» situation : mère célibataire (un tout petit peu amoureuse)
» année d'études : 3e année
» options obligatoires & facultatives : Nouveau cursus (3e année) :
Option obligatoire :
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Option facultative :
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Ancien cursus avorté en 7e année (Magics obtenus) :
Options obligatoires :
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Littérature magique,
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» profession : Organisatrice d'événements à temps partiel, associée au Loch d'Inès, étudiante et prez des Nymphes et maman
» particularité : semi-vélane
» nature du sang : sang-pur
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Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Need you now ♠ Hollydeon (terminé)
Mar 2 Jan 2018 - 22:42
Je n'en reviens pas. Il est là, face à moi, sur le pas de ma porte, et c'est tellement impensable qu'il me faut quelques minutes pour réaliser que je ne rêve pas. Une part de moi ne peut s'empêcher de se dire que si c'est un rêve, je n'ai pas envie d'en être éveillée. Je savais qu'il me manquait, que malgré le ressentiment que je pouvais avoir quant à sa décision, je n'avais qu'une envie, qu'il change d'avis, qu'il revienne vers moi, vers nous, mais je ne pouvais pas le lui imposer, je ne pouvais pas lui forcer la main, et son absence me tuait chaque jour un peu plus. Alors l'avoir, là, devant mes yeux ébahis, c'est simplement inimaginable, et je peine à croire que ce soit la réalité. Mais les pleurs de mon fils, notre fils, sont réels, et la tempête menaçante au dehors également. Un vent glacial, cinglant, souffle sur la ville, ébouriffe déjà sa tignasse malmenée par le bonnet qu'il portait un instant plus tôt. Je l'ai laissé entrer, de peur que nous prenions froid, tous les trois. Et si pour Gideon comme pour moi, ce ne serait déjà pas très conseillé, je ne veux même pas imaginer ce qu'il en serait pour Faolan qui n'est âgé que de quelques jours.
Merci...
C'est la moindre des choses, mais je me passe de commentaire, lui désigne seulement le salon, tente encore vainement de calmer le bébé qui pleure sans cesse dans mes bras. Je réalise seulement l'apparence que je dois avoir - bien qu'il y ait un moment que je ne me sois pas croisée dans un miroir - ainsi que l'état de l'appartement, et je me sens encore un peu plus honteuse que je ne le suis déjà. Ma maison n'est pas présentable, je ne suis pas présentable, et je n'arrive même pas à rassurer mon fils...
Désolé si je l'ai réveillé en sonnant à la porte...
- Non, ce n'est pas toi... C'est...
Je ferme les yeux, réprime un sanglot comme il s'approprie - encore et toujours - la faute, alors qu'il n'y est pour rien. Et que ça me renvoie en pleine figure mon incapacité à gérer.
- Je ne sais pas ce que c'est, j'ai tout essayé...
C'est seulement quand il s'approche de moi que je cesse de faire les cent pas dans la pièce qui me sert à la fois de salon, salle à manger, et de bureau avec cette alcôve un peu dissimulée derrière un joli paravent. Il est venu près de moi, et je relève avec peine les yeux vers lui comme il reprend la parole.
Holly, tu es épuisée, tu devrais peut-être t'asseoir...
Je sens sa main sur la mienne, son inquiétude presque palpable entre nous. Et ça me fait plaisir autant que ça me vrille le coeur. Parce qu'il a raison, et que ces mots soient prononcés semble donner plus de corps encore à la fatigue qui m'étreint. C'est comme si d'un coup, mes nerfs qui tenaient par je ne sais quel miracle - ou par la force des choses - jusque-là se décidaient à lâcher, et je sens les dernières traces de dignité s'effriter.
Tu veux que je le prenne un peu ?...
Une seconde d'hésitation. Non pas que je ne veuille pas lui mettre notre fils dans les bras, bien loin de là ! Mais je peine à réaliser que c'est bel et bien ce qu'il vient de me demander, et lorsque l'information se fraie un chemin jusqu'à mon cerveau, je hoche seulement la tête, comme si prononcer un mot de plus était un effort de trop, insurmontable. A vrai dire, ça n'est pas loin d'être le cas, et ce sont mes dernières forces qui accompagnent la démarche de lui remettre notre enfant.
- Tiens juste bien sa tête...
Ma voix est faible, presque inaudible, comme je lui tends le petit être braillard qu'il ne connaît pas encore, l'aide à le positionner dans ses grands bras. Une seconde, je reste à les observer tous les deux, avant de m'asseoir - me laisser tomber, plutôt -, comme il l'a conseillé, dans le divan, les coudes sur les genoux. Et Faolan ne voit pas son visage, trop loin de son champ de vision encore, pourtant c'est comme s'il sentait quelque chose, en tout cas, qu'il acceptait ces bras nouveaux, parce qu'il ne faut que quelques minutes pour qu'il se calme enfin, et s'endorme dans les bras de son père. Et tout du long, mon regard ne les quitte pas, attendri. C'est une image que je n'aurais pas pensé voir réellement, que je pouvais seulement rêver, et pourtant, elle est bel et bien devant moi, cette scène utopique... Et je n'en reviens pas.
- Tu vois, il a besoin de toi... finis-je par souffler, pas vraiment comme un reproche, simplement comme une constatation, un sourire fade sur les lèvres.
Et les larmes montent à nouveau à mes yeux, sans que je parvienne à les empêcher de couler.
- Et moi aussi...
L'instant d'après, mes paupières se ferment comme je suis incapable de croiser son regard alors que ma voix se brise, et je me recroqueville sur moi-même, comme si ça pouvait avoir un effet quelconque... Me protéger contre le reste du monde, peut-être ? Mais ça n'est efficace en rien, pas même pour me rassurer.
Merci...
C'est la moindre des choses, mais je me passe de commentaire, lui désigne seulement le salon, tente encore vainement de calmer le bébé qui pleure sans cesse dans mes bras. Je réalise seulement l'apparence que je dois avoir - bien qu'il y ait un moment que je ne me sois pas croisée dans un miroir - ainsi que l'état de l'appartement, et je me sens encore un peu plus honteuse que je ne le suis déjà. Ma maison n'est pas présentable, je ne suis pas présentable, et je n'arrive même pas à rassurer mon fils...
Désolé si je l'ai réveillé en sonnant à la porte...
- Non, ce n'est pas toi... C'est...
Je ferme les yeux, réprime un sanglot comme il s'approprie - encore et toujours - la faute, alors qu'il n'y est pour rien. Et que ça me renvoie en pleine figure mon incapacité à gérer.
- Je ne sais pas ce que c'est, j'ai tout essayé...
C'est seulement quand il s'approche de moi que je cesse de faire les cent pas dans la pièce qui me sert à la fois de salon, salle à manger, et de bureau avec cette alcôve un peu dissimulée derrière un joli paravent. Il est venu près de moi, et je relève avec peine les yeux vers lui comme il reprend la parole.
Holly, tu es épuisée, tu devrais peut-être t'asseoir...
Je sens sa main sur la mienne, son inquiétude presque palpable entre nous. Et ça me fait plaisir autant que ça me vrille le coeur. Parce qu'il a raison, et que ces mots soient prononcés semble donner plus de corps encore à la fatigue qui m'étreint. C'est comme si d'un coup, mes nerfs qui tenaient par je ne sais quel miracle - ou par la force des choses - jusque-là se décidaient à lâcher, et je sens les dernières traces de dignité s'effriter.
Tu veux que je le prenne un peu ?...
Une seconde d'hésitation. Non pas que je ne veuille pas lui mettre notre fils dans les bras, bien loin de là ! Mais je peine à réaliser que c'est bel et bien ce qu'il vient de me demander, et lorsque l'information se fraie un chemin jusqu'à mon cerveau, je hoche seulement la tête, comme si prononcer un mot de plus était un effort de trop, insurmontable. A vrai dire, ça n'est pas loin d'être le cas, et ce sont mes dernières forces qui accompagnent la démarche de lui remettre notre enfant.
- Tiens juste bien sa tête...
Ma voix est faible, presque inaudible, comme je lui tends le petit être braillard qu'il ne connaît pas encore, l'aide à le positionner dans ses grands bras. Une seconde, je reste à les observer tous les deux, avant de m'asseoir - me laisser tomber, plutôt -, comme il l'a conseillé, dans le divan, les coudes sur les genoux. Et Faolan ne voit pas son visage, trop loin de son champ de vision encore, pourtant c'est comme s'il sentait quelque chose, en tout cas, qu'il acceptait ces bras nouveaux, parce qu'il ne faut que quelques minutes pour qu'il se calme enfin, et s'endorme dans les bras de son père. Et tout du long, mon regard ne les quitte pas, attendri. C'est une image que je n'aurais pas pensé voir réellement, que je pouvais seulement rêver, et pourtant, elle est bel et bien devant moi, cette scène utopique... Et je n'en reviens pas.
- Tu vois, il a besoin de toi... finis-je par souffler, pas vraiment comme un reproche, simplement comme une constatation, un sourire fade sur les lèvres.
Et les larmes montent à nouveau à mes yeux, sans que je parvienne à les empêcher de couler.
- Et moi aussi...
L'instant d'après, mes paupières se ferment comme je suis incapable de croiser son regard alors que ma voix se brise, et je me recroqueville sur moi-même, comme si ça pouvait avoir un effet quelconque... Me protéger contre le reste du monde, peut-être ? Mais ça n'est efficace en rien, pas même pour me rassurer.
- ça remonte...:
- InvitéInvité
Re: Need you now ♠ Hollydeon (terminé)
Mer 3 Jan 2018 - 9:32
Apparemment, ce n’est pas le coup de sonnette qui a reveillé l’enfant, Holly te précise qu’elle a tout essayé, mais que rien n’y fait. Il ne veut pas s’endormir. Le pauvre… Les pauvres. Que peut-il bien avoir ? Après tout, il n’a que quelques jours, et les bébés qui pleurent c’est normal, non ? Pourtant, à voir la blonde galérer, aller de long en large dans la pièce, ne te semble pas la meilleure des idées, et tu te rapproches alors d’eux pour la stopper dans cette démarche vaine. Tu lui proposes de s’asseoir, de prendre le relai, si elle t’en laisse l’occasion. Tu vois bien qu’elle hésite un peu. Ses bras se tendent finalement dans ta direction, elle te remet le petit toujours criant dans les bras, te précisant de bien tenir sa tête. Il a l’air minuscule entre tes paluches, et au début, tu as un peu peur de mal faire, de mal le tenir, de mal t’y prendre. Il ne cesse pas de pleurer, pourtant, tu ne peux retenir un sourire d’étirer tes lèvres en le découvrant. Tu as encore du mal à réaliser que c’est ton fils, ton enfant à toi, que tu tiens entre les bras, qui ont commencé à se balancer doucement comme par un réflexe naturel.
« Bonjour toi », ta voix s’abaisse d’un ton également, comme pour ne pas lui rajouter une raison de pleurer, et parce que tu t’adresses à lui, rien qu’à lui. « Tu as un gros chagrin, hein ? » Comme pour te le confirmer, son hurlement redouble d’intensité, mais tu ne te décourages pas. « Oui oui, je t’entends… Ça va aller. » Tu passes un doigt sur ses petites joues toutes rouges pour lui ôter les larmes qui y ont coulé, et il décide de t’attraper le doigt de sa petite main, agrippée d’une force que tu n’aurais pas soupçonné. Tu ne peux t’empêcher de lâcher un rire. « Quelle poigne. » Peu à peu, les hurlements se font plus rares, ses larmes se tassent. Tu continues de lui parler d’un ton posé, lui répétant que ça va aller, que tu es là. Tu continues à le bercer doucement contre toi, jusqu’à ce que l’emprise qu’il avait sur ton doigt finisse par te relacher ; il s’est endormi.
Tu relèves les yeux vers Holly, qui est partie s’asseoir comme tu le lui as conseillé, ne remarques même pas que ton sourire n’a pas quitté tes lèvres, peut-être un peu trop fier de toi. Elle, au contraire, ne sourit pas, et semble encore plus abattue que lorsqu’elle était debout. Tu effaces cet air ravi de ton visage, remplaçant le bonheur de cette petite victoire par un air soucieux. Elle prend la parole, amère. « Tu vois, il a besoin de toi… » Tu accuses la constatation, silencieux. Tu le sais bien, oui. Autant que tu vas avoir besoin de lui, maintenant que tu l’as rencontré, maintenant que tu sens que cette connexion s’est créée, peut-être un peu tard. « Et moi aussi… », ajoute-t-elle finalement, alors qu’elle fond en larmes. La scène te vrille le coeur, parce que évidemment, tu te sens – encore – coupable, à juste titre. Délicatement, du moins, tu essayes, tu vas déposer le bébé dans le berceau qui se trouve au salon. Il semble être profondément endormi et tu espères qu’il va récupérer ce sommeil duquel il manque cruellement. Tu t’approches de sa maman, t’installes à côté d’elle, te prends la tête entre les mains. T’as pas envie de lui dire que c’est exactement pour ça que tu voulais qu’elle reste près de ses parents, parce qu’ils auraient pu lui apporter l’aide que t’étais pas certain de pouvoir fournir. Parce que ça servirait à rien de dire ça, de revenir sur cette discussion qui a séparé vos chemins jusqu’à maintenant. Tu te redresses, la regardes. « Je suis désolé de vous avoir laisser tomber, Holly. » Et tu ne te sers pas des excuses qui font que tu as agi de la sorte, non, tu lui demandes juste pardon, parce que c’est ce que t’as fait, tu l’as abandonnée. Tu t’y es senti contraint, certes, n’empêche que tu t’en veux. Tu passes un bras sur son épaule. Le temps des explications arrivera assez vite, là, tu veux juste te montrer présent pour elle, comme tu as manqué de l’être. Tu n’as jamais supporté de la voir pleurer. Tu prends le risque qu’elle te repousse, mais tant pis. « Je veux pas te promettre que tout va s’arranger, parce que j’arrive pas à les tenir, mes promesses... » Bien malgré toi. « Mais je peux te dire que je vais tout faire pour ça soit le cas. »
holly & gideon
need you now
« Bonjour toi », ta voix s’abaisse d’un ton également, comme pour ne pas lui rajouter une raison de pleurer, et parce que tu t’adresses à lui, rien qu’à lui. « Tu as un gros chagrin, hein ? » Comme pour te le confirmer, son hurlement redouble d’intensité, mais tu ne te décourages pas. « Oui oui, je t’entends… Ça va aller. » Tu passes un doigt sur ses petites joues toutes rouges pour lui ôter les larmes qui y ont coulé, et il décide de t’attraper le doigt de sa petite main, agrippée d’une force que tu n’aurais pas soupçonné. Tu ne peux t’empêcher de lâcher un rire. « Quelle poigne. » Peu à peu, les hurlements se font plus rares, ses larmes se tassent. Tu continues de lui parler d’un ton posé, lui répétant que ça va aller, que tu es là. Tu continues à le bercer doucement contre toi, jusqu’à ce que l’emprise qu’il avait sur ton doigt finisse par te relacher ; il s’est endormi.
Tu relèves les yeux vers Holly, qui est partie s’asseoir comme tu le lui as conseillé, ne remarques même pas que ton sourire n’a pas quitté tes lèvres, peut-être un peu trop fier de toi. Elle, au contraire, ne sourit pas, et semble encore plus abattue que lorsqu’elle était debout. Tu effaces cet air ravi de ton visage, remplaçant le bonheur de cette petite victoire par un air soucieux. Elle prend la parole, amère. « Tu vois, il a besoin de toi… » Tu accuses la constatation, silencieux. Tu le sais bien, oui. Autant que tu vas avoir besoin de lui, maintenant que tu l’as rencontré, maintenant que tu sens que cette connexion s’est créée, peut-être un peu tard. « Et moi aussi… », ajoute-t-elle finalement, alors qu’elle fond en larmes. La scène te vrille le coeur, parce que évidemment, tu te sens – encore – coupable, à juste titre. Délicatement, du moins, tu essayes, tu vas déposer le bébé dans le berceau qui se trouve au salon. Il semble être profondément endormi et tu espères qu’il va récupérer ce sommeil duquel il manque cruellement. Tu t’approches de sa maman, t’installes à côté d’elle, te prends la tête entre les mains. T’as pas envie de lui dire que c’est exactement pour ça que tu voulais qu’elle reste près de ses parents, parce qu’ils auraient pu lui apporter l’aide que t’étais pas certain de pouvoir fournir. Parce que ça servirait à rien de dire ça, de revenir sur cette discussion qui a séparé vos chemins jusqu’à maintenant. Tu te redresses, la regardes. « Je suis désolé de vous avoir laisser tomber, Holly. » Et tu ne te sers pas des excuses qui font que tu as agi de la sorte, non, tu lui demandes juste pardon, parce que c’est ce que t’as fait, tu l’as abandonnée. Tu t’y es senti contraint, certes, n’empêche que tu t’en veux. Tu passes un bras sur son épaule. Le temps des explications arrivera assez vite, là, tu veux juste te montrer présent pour elle, comme tu as manqué de l’être. Tu n’as jamais supporté de la voir pleurer. Tu prends le risque qu’elle te repousse, mais tant pis. « Je veux pas te promettre que tout va s’arranger, parce que j’arrive pas à les tenir, mes promesses... » Bien malgré toi. « Mais je peux te dire que je vais tout faire pour ça soit le cas. »
- Diane de CornouillerADMIN 🌹 hermine bretonne
- » parchemins postés : 882
» miroir du riséd : Lili Reinhart
» crédits : ECK ou Cinderella
» multinick : Le serpent de glace (James B.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 31 ans (20/09/1992)
» situation : mère célibataire (un tout petit peu amoureuse)
» année d'études : 3e année
» options obligatoires & facultatives : Nouveau cursus (3e année) :
Option obligatoire :
Stylisme enchanté
Option facultative :
Potions
------------------------------------------------------------------
Ancien cursus avorté en 7e année (Magics obtenus) :
Options obligatoires :
Histoire de la magie,
Etude des moldus,
Sciences politiques magiques.
Options facultatives :
Sortilèges,
Littérature magique,
Musique.
» profession : Organisatrice d'événements à temps partiel, associée au Loch d'Inès, étudiante et prez des Nymphes et maman
» particularité : semi-vélane
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 821
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Need you now ♠ Hollydeon (terminé)
Jeu 4 Jan 2018 - 23:43
C'est vrai que j'hésite, un instant, à lui remettre notre enfant. Mais ça ne dure qu'un instant, et dès que l'image de l'ancien Wright tenant son fils dans ses bras s'imprime sur ma rétine, je sais que je ne parviendrai plus à m'en défaire. Ce qui rend encore plus difficile à supporter l'idée que ce ne soit sans doute que temporaire, qu'il ne sera pas toujours là pour lui. Parce que je ne veux pas me faire d'illusions, même si mon coeur n'attend que ça, de peur de tomber de trop haut ensuite et ne pas pouvoir m'en remettre. Je vois bien le sourire sur ses lèvres, malgré les pleurs de Faolan, je sens bien celui qu'il arrache aux miennes. Et je voudrais tellement que ça s'inscrive dans la durée !
« Bonjour toi... »
Un murmure, de sa part, indiquant sa volonté de tout faire pour apaiser son enfant, et je réalise alors seulement qu'il ne sait même pas son prénom.
« Tu as un gros chagrin, hein ? Oui oui, je t’entends… Ça va aller. »
Je suis hypnotisée par ses gestes tendres, bercée par la voix qu'il a abaissée pour calmer le petit être qui s'agrippe à présent à son doigt, et mes nerfs se relâchent, si bien que je craque, complètement. Je suis épuisée, autant physiquement que nerveusement, et les larmes roulent sur mes joues tandis que Gideon éclate de rire face à la force inattendue de son fils.
« Quelle poigne. »
En d'autres circonstances, j'aurais sans doute commenté ce sujet, mais à cet instant j'en suis incapable. Ca n'empêche pas qu'il soit dans le vrai, cependant, j'ai moi-même été surprise de la pression que ces tous petits doigts étaient déjà capables d'exercer. Combien de fois me suis-je fait la réflexion qu'il tenait très certainement ça de son père ? Je ne les compte plus, et pourtant ne se sont écoulés que quelques jours... Je voudrais pouvoir partager son bonheur, celui qui génère ce sourire ravi et fier sur son visage, mais je n'en ai plus la force, et je finis par lâcher ces quelques mots, si lourds de sens, et si réels. Ils donnent tellement de corps à ma solitude, à mon isolement actuel, et à mon incapacité à m'occuper de nous, aussi, que je craque, efface bien malgré moi le sourire que j'aime tant voir sur son visage. Je sens plus que je ne le vois qu'il est venu s'installer près de moi, mais je n'ose même pas relever le regard vers lui, dissimule tant bien que mal mes larmes, recroquevillée sur moi-même, bien que la démarche soit parfaitement vaine.
« Je suis désolé de vous avoir laissé tomber, Holly. »
Je sais pas comment réagir à ça, ni quoi répondre, même si ses excuses me touchent bien plus qu'il ne pourrait le croire compte tenu de mon manque de réaction. Et puis je sens son bras autour de mes épaules, sursaute presque à ce contact que je n'attendais plus vraiment après tous ces mois, alors pourtant que je le désirais ardemment. Et si je me redresse et tente de sécher mes larmes un instant - vaine démarche alors que d'autres les remplacent aussitôt - et m'apprête à lui répondre quelque chose du genre que "ça va aller, ça va passer", histoire de minimiser mon mal-être et de le délester de ma charge qu'il n'a plus à s'imposer depuis que la décision a été prise de séparer nos chemins, ses derniers mots m'arrêtent net dans cette démarche et je finis par l'observer, incrédule, incapable du moindre son comme mon cerveau ne semble pas vouloir intégrer ce qu'il vient de dire.
« Je veux pas te promettre que tout va s’arranger, parce que j’arrive pas à les tenir, mes promesses... Mais je peux te dire que je vais tout faire pour ça soit le cas. »
Il faut plusieurs dizaines de secondes pour que je finisse par formuler la question révélatrice du tumulte qui règne dans mon cerveau, comme je peine à croire ce que ses propos semblent vouloir me faire comprendre.
« Qu'est-ce que tu veux dire, Gid ? »
Je me trouve incapable de les accepter, trop craintive, certaine de ne pas pouvoir le supporter si je me fais des idées et tombe encore de haut, et pourtant je voudrais tellement me raccrocher à l'idée que tout ce que je suis en train d'imaginer soit vrai. Je crois que j'ai besoin de l'entendre me dire qu'il va rester, qu'il va réellement faire partie de nos vies, que je ne serai plus toute seule avec notre fils, textuellement, mot pour mot, avant de pouvoir réellement ne serait-ce qu'envisager de le croire. J'en meurs d'envie, là n'est pas la question, mais je ne suis pas capable d'y croire, et sans doute qu'il me faudra un moment avant de lui faire à nouveau pleinement confiance. Mais le peuple d'Eliande sait que l'idée de former une famille, réellement, tous les trois, reste mon souhait le plus cher, un voeu que je chéris plus que tout autre. L'obtenir puis le voir voler en éclat constituerait une souffrance intolérable, un ascenseur émotionnel qui détruirait mon coeur déjà passablement malmené par ces derniers mois, et je me refuse à me bercer d'illusions aussi tentantes puissent-elles être. Alors je cherche son regard, attends une réponse à cette simple interrogation qui implique sans doute de longues confessions : qu'est-ce que tout ça signifie précisément ?
« Explique-moi... Je... J'ai besoin de comprendre. »
J'en ai le droit, aussi, en réalité, mais je ne prononce même pas ces mots, me fiche de la légitimité de ma demande : c'est cette nécessité qui compte, ce besoin viscéral qui me noue les entrailles, fait battre la chamade à mon coeur, et je sens bien que je ne pourrai pas avancer si je n'obtiens pas de réponse.
« Bonjour toi... »
Un murmure, de sa part, indiquant sa volonté de tout faire pour apaiser son enfant, et je réalise alors seulement qu'il ne sait même pas son prénom.
« Tu as un gros chagrin, hein ? Oui oui, je t’entends… Ça va aller. »
Je suis hypnotisée par ses gestes tendres, bercée par la voix qu'il a abaissée pour calmer le petit être qui s'agrippe à présent à son doigt, et mes nerfs se relâchent, si bien que je craque, complètement. Je suis épuisée, autant physiquement que nerveusement, et les larmes roulent sur mes joues tandis que Gideon éclate de rire face à la force inattendue de son fils.
« Quelle poigne. »
En d'autres circonstances, j'aurais sans doute commenté ce sujet, mais à cet instant j'en suis incapable. Ca n'empêche pas qu'il soit dans le vrai, cependant, j'ai moi-même été surprise de la pression que ces tous petits doigts étaient déjà capables d'exercer. Combien de fois me suis-je fait la réflexion qu'il tenait très certainement ça de son père ? Je ne les compte plus, et pourtant ne se sont écoulés que quelques jours... Je voudrais pouvoir partager son bonheur, celui qui génère ce sourire ravi et fier sur son visage, mais je n'en ai plus la force, et je finis par lâcher ces quelques mots, si lourds de sens, et si réels. Ils donnent tellement de corps à ma solitude, à mon isolement actuel, et à mon incapacité à m'occuper de nous, aussi, que je craque, efface bien malgré moi le sourire que j'aime tant voir sur son visage. Je sens plus que je ne le vois qu'il est venu s'installer près de moi, mais je n'ose même pas relever le regard vers lui, dissimule tant bien que mal mes larmes, recroquevillée sur moi-même, bien que la démarche soit parfaitement vaine.
« Je suis désolé de vous avoir laissé tomber, Holly. »
Je sais pas comment réagir à ça, ni quoi répondre, même si ses excuses me touchent bien plus qu'il ne pourrait le croire compte tenu de mon manque de réaction. Et puis je sens son bras autour de mes épaules, sursaute presque à ce contact que je n'attendais plus vraiment après tous ces mois, alors pourtant que je le désirais ardemment. Et si je me redresse et tente de sécher mes larmes un instant - vaine démarche alors que d'autres les remplacent aussitôt - et m'apprête à lui répondre quelque chose du genre que "ça va aller, ça va passer", histoire de minimiser mon mal-être et de le délester de ma charge qu'il n'a plus à s'imposer depuis que la décision a été prise de séparer nos chemins, ses derniers mots m'arrêtent net dans cette démarche et je finis par l'observer, incrédule, incapable du moindre son comme mon cerveau ne semble pas vouloir intégrer ce qu'il vient de dire.
« Je veux pas te promettre que tout va s’arranger, parce que j’arrive pas à les tenir, mes promesses... Mais je peux te dire que je vais tout faire pour ça soit le cas. »
Il faut plusieurs dizaines de secondes pour que je finisse par formuler la question révélatrice du tumulte qui règne dans mon cerveau, comme je peine à croire ce que ses propos semblent vouloir me faire comprendre.
« Qu'est-ce que tu veux dire, Gid ? »
Je me trouve incapable de les accepter, trop craintive, certaine de ne pas pouvoir le supporter si je me fais des idées et tombe encore de haut, et pourtant je voudrais tellement me raccrocher à l'idée que tout ce que je suis en train d'imaginer soit vrai. Je crois que j'ai besoin de l'entendre me dire qu'il va rester, qu'il va réellement faire partie de nos vies, que je ne serai plus toute seule avec notre fils, textuellement, mot pour mot, avant de pouvoir réellement ne serait-ce qu'envisager de le croire. J'en meurs d'envie, là n'est pas la question, mais je ne suis pas capable d'y croire, et sans doute qu'il me faudra un moment avant de lui faire à nouveau pleinement confiance. Mais le peuple d'Eliande sait que l'idée de former une famille, réellement, tous les trois, reste mon souhait le plus cher, un voeu que je chéris plus que tout autre. L'obtenir puis le voir voler en éclat constituerait une souffrance intolérable, un ascenseur émotionnel qui détruirait mon coeur déjà passablement malmené par ces derniers mois, et je me refuse à me bercer d'illusions aussi tentantes puissent-elles être. Alors je cherche son regard, attends une réponse à cette simple interrogation qui implique sans doute de longues confessions : qu'est-ce que tout ça signifie précisément ?
« Explique-moi... Je... J'ai besoin de comprendre. »
J'en ai le droit, aussi, en réalité, mais je ne prononce même pas ces mots, me fiche de la légitimité de ma demande : c'est cette nécessité qui compte, ce besoin viscéral qui me noue les entrailles, fait battre la chamade à mon coeur, et je sens bien que je ne pourrai pas avancer si je n'obtiens pas de réponse.
- ça remonte...:
- InvitéInvité
Re: Need you now ♠ Hollydeon (terminé)
Dim 7 Jan 2018 - 23:40
Tu t'es assis près d'Holly, après t'être assuré que tu avais bien placé le petit dans son lit et qu'il ne risquait rien, bien qu'il semblait profondément endormi. Même si tu as réussi à le calmer, tu te sens encore plutôt gauche, tu te demandes si tu vas pouvoir gérer, tu n'en es pas très sûr. Est-ce que ça s'apprend, d'être père, est-ce que c'est naturel ? Tu penses à tes parents qui étaient bien plus jeunes que vous ne l'êtes quand ils ont eu leur aîné, et ils ont clairement assuré. Toi, tu as déjà blessé Holly, tu l'as déjà laissée tomber, tu es déjà mal parti pour faire quelque chose de bien... T'as pourtant envie d'assurer près de ce petit garçon pour en faire une réussite et pas une catastrophe comme tout ce que t'entreprends. Bref... T'as pas le temps de cogiter plus que ça. La blonde à tes côtés continue de verser des larmes qu'elle tente bien difficilement de retenir. Elle est épuisée et dans l'incompréhension, qui la blâmerait ? Sûrement pas toi. Au contraire, t'essayes de la réconforter, de la rassurer. Parce que ça a toujours fonctionné comme ça, vous êtes l'épaule sur lequel l'autre peut pleurer, depuis toujours ou presque. Même si vous vous êtes éloignés ces derniers mois, même si tu t'es montré plus qu'absent. Tu peux pas rester insensible. Tu lui promets pas que tout va s'arranger, mais que tu feras ton possible pour que ça arrive. Heureusement que ta famille était là pour te sortir du pétrin, d'ailleurs. Encore.
Tu as passé ton bras sur ton épaule, elle s'est bien vite redressée, pourtant, et tu as désormais les mains jointes sur les genoux alors qu'elle te regarde avec incrédulité. C'est tellement bizarre, dorénavant, entre vous... Vous n'êtes plus ensemble, pourtant, tu ne peux nier cette connexion qui continue d'exister, et maintenant, en plus, vous avez un enfant ensemble... Ce qui n'efface en rien les raisons de votre séparation et tout ce qui en a découlé. Tu ignores même si vous seriez en train de vous parler, actuellement, s'il n'y avait pas eu le bébé. Ou les fiançailles. Elle serait encore à Hungcalf, en train de poursuivre ses rêves. Toi... Toi, tu vivais au jour le jour, alors peu importe. Tu n'arrives pas à mettre de l'ordre dans tes sentiments, mais tu peux essayer de mettre un peu d'ordre dans ta vie, ça te permettra sans doute d'y voir plus clair... « Qu'est-ce que tu veux dire, Gid ? Explique-moi... Je... J'ai besoin de comprendre. » Évidemment qu'elle a besoin d'explications. Tu lui es déjà assez reconnaissant de t'avoir laissé entrer, de t'avoir laissé même voir votre enfant avant la moindre explication de ta part. Tu hoches la tête, te passes une main sur la nuque. Tu réfléchis, par où commencer ? L'histoire te semble tellement brouillon, il faut pourtant tout remettre dans l'ordre et dans le contexte. « Bien sûr... » Tu détournes le regard, comme pour te concentrer, lâches un soupir. « En fait, j'ai appris qui m'avait dénoncé au Ministère... Pas par souci de veiller au bien de la communauté sorcière, non, juste histoire de me pourrir la vie. » Tu sais aussi que cette histoire a un rapport avec tes parents, mais peu importe, ça n'a pas grande importance là tout de suite. « Alors, évidemment, j'ai été le trouver. » Pas la peine de lui faire un dessin. Elle te connait assez. Et la une du dernier Chineur prouve encore une fois que tu n'agis pas très bien sous le coup de l'impulsivité. « Je sais, c'était purement idiot. Je pensais pas que ça pouvait avoir des retombées, ou que sur moi, au pire. » Tu pensais pas qu'on allait t'annoncer ta future paternité, autant le dire. « Pour faire court, j'ai été placé sous surveillance, et le moindre pas de travers... Je risquais le Magenmagot. Azkaban au pire des cas. » Tu secoues la tête. « Je m'en fichais si ça ne concernait que moi, mais quand tu m'as dit que tu étais enceinte... Je pouvais pas te laisser être mêlée à tout ça. » Tu le peux toujours pas, d'ailleurs. Tu te tournes vers elle, t'as pas envie de lui faire peur, et cette menace ne pèse plus - directement - sur ta tête aujourd'hui. « Ne t'inquiète pas, si je suis venu aujourd'hui, c'est parce que je ne suis plus surveillé, ou pas autant que j'ai pu l'être... Disons que ces menaces étaient placées sous la... » Tu t'arrêtes, plisses les yeux un instant. Comment disait Aroha, déjà ? « Déviance du Ministère britannique. Quelque chose comme ça... » Tu crois que tu as un peu fait le tour, en gros. Et même si tu lui avoues désormais la raison qui fait que tu t'es éloigné, tes autres peurs restent réelles : tu as tout de même peur qu'il soit lycanthrope, que le Ministère l'apprenne, peur de ne pas lui offrir une vie aussi géniale qu'il aurait pu avoir... « Mon père fait l'objet d'une enquête au Ministère, alors c'est pas la joie. » Tu t'en veux de le mettre dans cette position. Et tu t'en veux encore tellement pour ce fichu pari d'enfant. « J'aurais voulu te garder à l'écart de tout ça... Léandre et sa famille, ça me semblait être une bonne protection. » Tu le penses toujours, mais... « Je suis content que tu ne m'aies pas écouté, quand même. » Petit sourire, mi-figue, mi-raisin. « Enfin voilà... Je voulais te dire tout ça. Je pense qu'il vaut quand même mieux que je reste sur mes gardes quelques temps, jusqu'à ce que ça se tasse... » Si ça se tassait, tu espérais vraiment. Tu avais toujours pris la potion tue-loup, n'avais jamais fait de mal à personne... Ça devait jouer en ta faveur, non ? « Jusqu'à être sûr que vous n'aurez pas de soucis, toi et... » Tu fais une moue, déconfit. Quel genre de père ne connaît même pas le nom de son enfant ? « Comment tu l'as appelé...? »
holly & gideon
need you now
Tu as passé ton bras sur ton épaule, elle s'est bien vite redressée, pourtant, et tu as désormais les mains jointes sur les genoux alors qu'elle te regarde avec incrédulité. C'est tellement bizarre, dorénavant, entre vous... Vous n'êtes plus ensemble, pourtant, tu ne peux nier cette connexion qui continue d'exister, et maintenant, en plus, vous avez un enfant ensemble... Ce qui n'efface en rien les raisons de votre séparation et tout ce qui en a découlé. Tu ignores même si vous seriez en train de vous parler, actuellement, s'il n'y avait pas eu le bébé. Ou les fiançailles. Elle serait encore à Hungcalf, en train de poursuivre ses rêves. Toi... Toi, tu vivais au jour le jour, alors peu importe. Tu n'arrives pas à mettre de l'ordre dans tes sentiments, mais tu peux essayer de mettre un peu d'ordre dans ta vie, ça te permettra sans doute d'y voir plus clair... « Qu'est-ce que tu veux dire, Gid ? Explique-moi... Je... J'ai besoin de comprendre. » Évidemment qu'elle a besoin d'explications. Tu lui es déjà assez reconnaissant de t'avoir laissé entrer, de t'avoir laissé même voir votre enfant avant la moindre explication de ta part. Tu hoches la tête, te passes une main sur la nuque. Tu réfléchis, par où commencer ? L'histoire te semble tellement brouillon, il faut pourtant tout remettre dans l'ordre et dans le contexte. « Bien sûr... » Tu détournes le regard, comme pour te concentrer, lâches un soupir. « En fait, j'ai appris qui m'avait dénoncé au Ministère... Pas par souci de veiller au bien de la communauté sorcière, non, juste histoire de me pourrir la vie. » Tu sais aussi que cette histoire a un rapport avec tes parents, mais peu importe, ça n'a pas grande importance là tout de suite. « Alors, évidemment, j'ai été le trouver. » Pas la peine de lui faire un dessin. Elle te connait assez. Et la une du dernier Chineur prouve encore une fois que tu n'agis pas très bien sous le coup de l'impulsivité. « Je sais, c'était purement idiot. Je pensais pas que ça pouvait avoir des retombées, ou que sur moi, au pire. » Tu pensais pas qu'on allait t'annoncer ta future paternité, autant le dire. « Pour faire court, j'ai été placé sous surveillance, et le moindre pas de travers... Je risquais le Magenmagot. Azkaban au pire des cas. » Tu secoues la tête. « Je m'en fichais si ça ne concernait que moi, mais quand tu m'as dit que tu étais enceinte... Je pouvais pas te laisser être mêlée à tout ça. » Tu le peux toujours pas, d'ailleurs. Tu te tournes vers elle, t'as pas envie de lui faire peur, et cette menace ne pèse plus - directement - sur ta tête aujourd'hui. « Ne t'inquiète pas, si je suis venu aujourd'hui, c'est parce que je ne suis plus surveillé, ou pas autant que j'ai pu l'être... Disons que ces menaces étaient placées sous la... » Tu t'arrêtes, plisses les yeux un instant. Comment disait Aroha, déjà ? « Déviance du Ministère britannique. Quelque chose comme ça... » Tu crois que tu as un peu fait le tour, en gros. Et même si tu lui avoues désormais la raison qui fait que tu t'es éloigné, tes autres peurs restent réelles : tu as tout de même peur qu'il soit lycanthrope, que le Ministère l'apprenne, peur de ne pas lui offrir une vie aussi géniale qu'il aurait pu avoir... « Mon père fait l'objet d'une enquête au Ministère, alors c'est pas la joie. » Tu t'en veux de le mettre dans cette position. Et tu t'en veux encore tellement pour ce fichu pari d'enfant. « J'aurais voulu te garder à l'écart de tout ça... Léandre et sa famille, ça me semblait être une bonne protection. » Tu le penses toujours, mais... « Je suis content que tu ne m'aies pas écouté, quand même. » Petit sourire, mi-figue, mi-raisin. « Enfin voilà... Je voulais te dire tout ça. Je pense qu'il vaut quand même mieux que je reste sur mes gardes quelques temps, jusqu'à ce que ça se tasse... » Si ça se tassait, tu espérais vraiment. Tu avais toujours pris la potion tue-loup, n'avais jamais fait de mal à personne... Ça devait jouer en ta faveur, non ? « Jusqu'à être sûr que vous n'aurez pas de soucis, toi et... » Tu fais une moue, déconfit. Quel genre de père ne connaît même pas le nom de son enfant ? « Comment tu l'as appelé...? »
- Diane de CornouillerADMIN 🌹 hermine bretonne
- » parchemins postés : 882
» miroir du riséd : Lili Reinhart
» crédits : ECK ou Cinderella
» multinick : Le serpent de glace (James B.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 31 ans (20/09/1992)
» situation : mère célibataire (un tout petit peu amoureuse)
» année d'études : 3e année
» options obligatoires & facultatives : Nouveau cursus (3e année) :
Option obligatoire :
Stylisme enchanté
Option facultative :
Potions
------------------------------------------------------------------
Ancien cursus avorté en 7e année (Magics obtenus) :
Options obligatoires :
Histoire de la magie,
Etude des moldus,
Sciences politiques magiques.
Options facultatives :
Sortilèges,
Littérature magique,
Musique.
» profession : Organisatrice d'événements à temps partiel, associée au Loch d'Inès, étudiante et prez des Nymphes et maman
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Re: Need you now ♠ Hollydeon (terminé)
Mar 9 Jan 2018 - 8:56
Faolán dort enfin, grâce à son père. C'est une image que je n'aurais pas cru voir autrement qu'en rêve, et mes sentiments s'en trouvent partagés, entre ravissement attendri, honte de n'y être pas parvenue seule et incrédulité... J'ai fini par craquer, je n'en peux plus, et parfois, je réalise que j'aurais peut-être dû rester à la clinique plus longtemps, que j'y étais secondée, au moins, alors que je suis désespérément seule chez moi. J'ai senti ses mains sur mes épaules dans une tentative de réconfort qui me fait chaud au coeur mais intervient trop tôt. Je me suis redressée, et ses paumes ont trouvé ses genoux avant que je ne lui demande des explications d'une voix faible. Il a massé sa nuque, comme à chaque fois que l'embarras le gagne et je n'en suis pas surprise : cette situation n'a rien de simple, on le sait tous les deux même s'il manque bon nombre de cartes à ma main.
« Bien sûr... »
Il détourne le regard, cherche sans doute ses mots. Je le laisse aller à son rythme, attends plus ou moins patiemment, plus ou moins fébrile, aussi, une suite qui ne vient qu'après un soupir.
« En fait, j'ai appris qui m'avait dénoncé au Ministère... Pas par souci de veiller au bien de la communauté sorcière, non, juste histoire de me pourrir la vie. »
Un oh muet se fome sur mes lèvres comme un faible éclat de colère brille dans mon regard à la mention des intentions du fautif.
« Alors, évidemment, j'ai été le trouver. »
Je me fais violence pour ne pas intervenir, autant parce que je suis trop épuisée pour m'emporter, que parce qu'il est bien trop tard pour ça. Et puis je me suis promis de le laisser terminer avant de réagir, de peur que ça ne le coupe dans son élan. De toute façon, il commente lui-même son geste impulsif.
« Je sais, c'était purement idiot. Je pensais pas que ça pouvait avoir des retombées, ou que sur moi, au pire. »
Sauf que j'ai appris que j'étais enceinte. Et que ça faisait un magnifique moyen de pression supplémentaire.
« Pour faire court, j'ai été placé sous surveillance, et le moindre pas de travers... Je risquais le Magenmagot. Azkaban au pire des cas. Je m'en fichais si ça ne concernait que moi, mais quand tu m'as dit que tu étais enceinte... Je pouvais pas te laisser être mêlée à tout ça. »
Je réalise que mes doigts noués sur mes genoux ont blanchi, trop serrés sur eux-mêmes au fur et à mesure de son discours et je les délie, pose les mains à plat sur mes cuisses. Comment peut-on faire une chose pareille ? Je me revois en stage au Ministère, tente futilement d'associer son récit à un visage sans y parvenir bien évidemment. Puis je m'interroge quant à sa présence : Qu'est ce qui a changé, alors, pour qu'il soit venu jusqu'à notre porte aujourd'hui ? Ce à quoi il répond aussitôt, comme s'il avait pu lire dans mes pensées.
« Ne t'inquiète pas, si je suis venu aujourd'hui, c'est parce que je ne suis plus surveillé, ou pas autant que j'ai pu l'être... Disons que ces menaces étaient placées sous la... Déviance du Ministère britannique. Quelque chose comme ça... »
Je hoche la tête, encore en train d'intégrer tout ce qu'il vient d'annoncer. Ce qui n'est pas tout à fait terminé, pour la peine, comme il reprend la parole.
« Mon père fait l'objet d'une enquête au Ministère, alors c'est pas la joie. »
Nouveau vachement de tête. C'est logique, il a délibérément caché la nature de son fils, alors qu'il ne peut ignorer les lois à ce sujet. Les répercussions étaient à prévoir... Ca me fait de la peine cependant, pour Fergus, pour Edme, pour tous les cinq, aussi. Ils ne méritent pas ça, et je suis navrée de les savoir encore au coeur d'une autre tempête. J'espère seulement qu'elle sera moins violente que les précédentes, me promets de me renseigner auprès des membres du Ministère qui m'ont connue et appréciée...
« J'aurais voulu te garder à l'écart de tout ça... Léandre et sa famille, ça me semblait être une bonne protection.
- Gid... »
J'encaisse difficilement ces mots-là, cependant. Je suis trop épuisée pour me battre à ce sujet encore, mais rien que la mention de ces fiançailles me met le coeur au bord des lèvres. Je comprends parfaitement qu'il ait cherché à nous protéger mais je ne pouvais pas accepter ça, je ne le peux toujours pas et ça n'est de toute façon plus d'actualité. Je ferme les yeux un instant, secouant légèrement la tête avant qu'il ne rajoute ces mots qui m'arrachent un sourire un peu triste, autant qu'ils accélèrent un peu les battements de mon coeur.
« Je suis content que tu ne m'aies pas écouté, quand même.
- J'ai eu raison de ne pas accepter alors... »
Je suis trop lasse pour que la tentative d'humour parvienne à réellement nous dérider, mais l'idée est là pourtant. Je voudrais que les choses puissent à nouveau être simples entre nous. Ça n'est pourtant pas parti pour, avec un petit être demandeur de tant d'attention dans l'équation.
« Enfin voilà... Je voulais te dire tout ça. Je pense qu'il vaut quand même mieux que je reste sur mes gardes quelques temps, jusqu'à ce que ça se tasse... »
Ca semble censé comme démarche.
« Dans l'absolu, c'est pas mal d'éviter d'avoir des ennuis avec le Ministère, quoi qu'il arrive... »
C'est encore sur un ton léger que je prononce ces mots, cherchant à alléger l'atmosphère lourde qui règne dans la pièce malgré nous.
« Je comprends mieux... et... sans doute oui, qu'il vaut mieux faire profil bas encore quelques temps, jusqu'à ce que ça se tasse comme tu dis...
- Jusqu'à être sûr que vous n'aurez pas de soucis, toi et... »
Je suis déjà en train de me lever avant qu'il ne pose la question qui assombrit un instant encore ses traits, me dirigeant vers le bureau sur lequel se trouve le carnet de santé de notre fils, et le compte rendu de la clinique.
« Comment tu l'as appelé...?
- Faolán... »
Je lui tends alors les documents, lui laissant tout loisir de les consulter s'il le souhaite.
« Faolán Gwain Fergus... »
Un temps d'arrêt cependant comme je peine toujours à l'idée qu'il ne puisse pas porter le nom de son père.
« De Launay. Je me doutais que tu n'apprécierais peut-être pas que je le nomme 'petit loup' ni qu'il porte le prénom de ton père mais... je pouvais pas me résoudre à ce qu'il n'ait absolument rien de toi... »
Je me suis finalement assise à nouveau à ses côtés, pour guider sa lecture vers le résultat des nombreux tests médicomagiques et génétiques qu'ils lui ont fait passer.
« Il n'a rien Gid... Ils ont tout testé comme j'ai dit que je ne savais rien du père et... il n'a de Loup que le nom et même le sang vélane est suffisamment dilué pour qu'à part peut-être un charisme un peu supérieur à la moyenne et une affinité pour les sortilèges de feu, il ne pâtisse ni du Charme ni de la Furie... »
J'esquisse un sourire, les larmes encore aux yeux, comme lorsqu'ils se sont posés pour la première fois sur ce rapport. Le soulagement était indescriptible sur le moment, et la même sensation m'étreint comme je l'annonce à l'ancien Wright.
« Ca sera un sorcier tout ce qu'il y a de plus ordinaire... Il faudra peut-être juste éviter de le laisser trop jouer avec des allumettes... »
Un petit sourire, et je cherche sa main. Je ne sais pas où on va, tous les trois, ni si on arrivera à trouver un nouvel équilibre, mais pour la première fois depuis des mois, j'ai l'impression qu'une petite éclaircie perce à travers les nuages noirs qui constituaient jusque-là notre avenir, et je me raccroche à ses doigts noués aux siens comme s'ils pouvaient nous guider enfin vers ce petit rayon de soleil. Même si je ne le dis pas haut et fort, quoi que je l'aie un peu évoqué tout à l'heure, je crains fort de ne pas en être capable sans lui...
« Bien sûr... »
Il détourne le regard, cherche sans doute ses mots. Je le laisse aller à son rythme, attends plus ou moins patiemment, plus ou moins fébrile, aussi, une suite qui ne vient qu'après un soupir.
« En fait, j'ai appris qui m'avait dénoncé au Ministère... Pas par souci de veiller au bien de la communauté sorcière, non, juste histoire de me pourrir la vie. »
Un oh muet se fome sur mes lèvres comme un faible éclat de colère brille dans mon regard à la mention des intentions du fautif.
« Alors, évidemment, j'ai été le trouver. »
Je me fais violence pour ne pas intervenir, autant parce que je suis trop épuisée pour m'emporter, que parce qu'il est bien trop tard pour ça. Et puis je me suis promis de le laisser terminer avant de réagir, de peur que ça ne le coupe dans son élan. De toute façon, il commente lui-même son geste impulsif.
« Je sais, c'était purement idiot. Je pensais pas que ça pouvait avoir des retombées, ou que sur moi, au pire. »
Sauf que j'ai appris que j'étais enceinte. Et que ça faisait un magnifique moyen de pression supplémentaire.
« Pour faire court, j'ai été placé sous surveillance, et le moindre pas de travers... Je risquais le Magenmagot. Azkaban au pire des cas. Je m'en fichais si ça ne concernait que moi, mais quand tu m'as dit que tu étais enceinte... Je pouvais pas te laisser être mêlée à tout ça. »
Je réalise que mes doigts noués sur mes genoux ont blanchi, trop serrés sur eux-mêmes au fur et à mesure de son discours et je les délie, pose les mains à plat sur mes cuisses. Comment peut-on faire une chose pareille ? Je me revois en stage au Ministère, tente futilement d'associer son récit à un visage sans y parvenir bien évidemment. Puis je m'interroge quant à sa présence : Qu'est ce qui a changé, alors, pour qu'il soit venu jusqu'à notre porte aujourd'hui ? Ce à quoi il répond aussitôt, comme s'il avait pu lire dans mes pensées.
« Ne t'inquiète pas, si je suis venu aujourd'hui, c'est parce que je ne suis plus surveillé, ou pas autant que j'ai pu l'être... Disons que ces menaces étaient placées sous la... Déviance du Ministère britannique. Quelque chose comme ça... »
Je hoche la tête, encore en train d'intégrer tout ce qu'il vient d'annoncer. Ce qui n'est pas tout à fait terminé, pour la peine, comme il reprend la parole.
« Mon père fait l'objet d'une enquête au Ministère, alors c'est pas la joie. »
Nouveau vachement de tête. C'est logique, il a délibérément caché la nature de son fils, alors qu'il ne peut ignorer les lois à ce sujet. Les répercussions étaient à prévoir... Ca me fait de la peine cependant, pour Fergus, pour Edme, pour tous les cinq, aussi. Ils ne méritent pas ça, et je suis navrée de les savoir encore au coeur d'une autre tempête. J'espère seulement qu'elle sera moins violente que les précédentes, me promets de me renseigner auprès des membres du Ministère qui m'ont connue et appréciée...
« J'aurais voulu te garder à l'écart de tout ça... Léandre et sa famille, ça me semblait être une bonne protection.
- Gid... »
J'encaisse difficilement ces mots-là, cependant. Je suis trop épuisée pour me battre à ce sujet encore, mais rien que la mention de ces fiançailles me met le coeur au bord des lèvres. Je comprends parfaitement qu'il ait cherché à nous protéger mais je ne pouvais pas accepter ça, je ne le peux toujours pas et ça n'est de toute façon plus d'actualité. Je ferme les yeux un instant, secouant légèrement la tête avant qu'il ne rajoute ces mots qui m'arrachent un sourire un peu triste, autant qu'ils accélèrent un peu les battements de mon coeur.
« Je suis content que tu ne m'aies pas écouté, quand même.
- J'ai eu raison de ne pas accepter alors... »
Je suis trop lasse pour que la tentative d'humour parvienne à réellement nous dérider, mais l'idée est là pourtant. Je voudrais que les choses puissent à nouveau être simples entre nous. Ça n'est pourtant pas parti pour, avec un petit être demandeur de tant d'attention dans l'équation.
« Enfin voilà... Je voulais te dire tout ça. Je pense qu'il vaut quand même mieux que je reste sur mes gardes quelques temps, jusqu'à ce que ça se tasse... »
Ca semble censé comme démarche.
« Dans l'absolu, c'est pas mal d'éviter d'avoir des ennuis avec le Ministère, quoi qu'il arrive... »
C'est encore sur un ton léger que je prononce ces mots, cherchant à alléger l'atmosphère lourde qui règne dans la pièce malgré nous.
« Je comprends mieux... et... sans doute oui, qu'il vaut mieux faire profil bas encore quelques temps, jusqu'à ce que ça se tasse comme tu dis...
- Jusqu'à être sûr que vous n'aurez pas de soucis, toi et... »
Je suis déjà en train de me lever avant qu'il ne pose la question qui assombrit un instant encore ses traits, me dirigeant vers le bureau sur lequel se trouve le carnet de santé de notre fils, et le compte rendu de la clinique.
« Comment tu l'as appelé...?
- Faolán... »
Je lui tends alors les documents, lui laissant tout loisir de les consulter s'il le souhaite.
« Faolán Gwain Fergus... »
Un temps d'arrêt cependant comme je peine toujours à l'idée qu'il ne puisse pas porter le nom de son père.
« De Launay. Je me doutais que tu n'apprécierais peut-être pas que je le nomme 'petit loup' ni qu'il porte le prénom de ton père mais... je pouvais pas me résoudre à ce qu'il n'ait absolument rien de toi... »
Je me suis finalement assise à nouveau à ses côtés, pour guider sa lecture vers le résultat des nombreux tests médicomagiques et génétiques qu'ils lui ont fait passer.
« Il n'a rien Gid... Ils ont tout testé comme j'ai dit que je ne savais rien du père et... il n'a de Loup que le nom et même le sang vélane est suffisamment dilué pour qu'à part peut-être un charisme un peu supérieur à la moyenne et une affinité pour les sortilèges de feu, il ne pâtisse ni du Charme ni de la Furie... »
J'esquisse un sourire, les larmes encore aux yeux, comme lorsqu'ils se sont posés pour la première fois sur ce rapport. Le soulagement était indescriptible sur le moment, et la même sensation m'étreint comme je l'annonce à l'ancien Wright.
« Ca sera un sorcier tout ce qu'il y a de plus ordinaire... Il faudra peut-être juste éviter de le laisser trop jouer avec des allumettes... »
Un petit sourire, et je cherche sa main. Je ne sais pas où on va, tous les trois, ni si on arrivera à trouver un nouvel équilibre, mais pour la première fois depuis des mois, j'ai l'impression qu'une petite éclaircie perce à travers les nuages noirs qui constituaient jusque-là notre avenir, et je me raccroche à ses doigts noués aux siens comme s'ils pouvaient nous guider enfin vers ce petit rayon de soleil. Même si je ne le dis pas haut et fort, quoi que je l'aie un peu évoqué tout à l'heure, je crains fort de ne pas en être capable sans lui...
- ça remonte...:
- InvitéInvité
Re: Need you now ♠ Hollydeon (terminé)
Jeu 11 Jan 2018 - 0:47
Ça y est, Holly est désormais au courant de l'histoire - du plus gros et du plus important, cela dit. Il y avait encore probablement des détails que tu n'avais pas mentionnés, mais peu importe, elle comprenait dorénavant les raisons qui faisaient que tu t'étais éloigné d'elle. Celles qui faisaient, aussi, que tu ne pouvais pas t'impliquer à cent pour-cent contrairement à ce que tu voulais. Pour le moment, en tout cas. Holly semble comprendre, elle t'écoute parler, sans t'interrompre, jusqu'à ce que tu mentionnes Léandre, les fiançailles, pourquoi tu aurais voulu qu'elle accepte... Et pourquoi tu es content qu'elle ait refusé, au final. Tu n'oses plus imaginer une situation où elle serait mariée, où son mari serait le père de ton fils... Ça te semblait pourtant une bonne solution, à l'époque. Heureusement qu'elle a pris l'habitude de ne pas écouter tes bêtises. L'ancienne Summerbee continue à se montrer compréhensive, à comprendre pourquoi tu tiens tellement à éviter les ennuis avec le Ministère. Tu ne sais pas où vous allez, cette histoire avec ton père en prime, et tu préfères régler chaque problème à la fois. En les tenant à l'écart de l'équation tant que tu le peux. « Je comprends mieux... et... sans doute oui, qu'il vaut mieux faire profil bas encore quelques temps, jusqu'à ce que ça se tasse comme tu dis... » « Jusqu'à être sûr que vous n'aurez pas de soucis, toi et... Comment tu l'as appelé...? » Tu te sens carrément honteux de demander ça. Dans la logique, tu devrais déjà le savoir. Dans la logique, tu aurais même du le choisir avec elle, ce prénom. Dans sa lettre, Adrian te disait juste qu'il s'agissait d'un petit garçon... C'était déjà pas mal. Tu étais curieux de savoir quel nom il pourtant, maintenant.
Holly se lève avant même que tu ne poses la question, comme si elle avait compris où tu allais en venir. « Faolán... » Tu la regardes, incrédule, alors qu'elle te tend des documents, tu ne sais pas vraiment ce que c'est encore. Tu as été assez élevé entre le gallois de ton père et l'irlandais de ta mère pour comprendre où elle voulait en venir avec ce prénom. Qui veut littéralement dire petit loup. « Holly... », tu soupires malgré toi, d'un ton réprobateur. Et si les choses avaient vraiment été catastrophiques, qu'on était remonté jusqu'à elle et son enfant qui s'appelle petit loup ? « Faolán Gwain Fergus... De Launay. Je me doutais que tu n'apprécierais peut-être pas que je le nomme 'petit loup' ni qu'il porte le prénom de ton père mais... je pouvais pas me résoudre à ce qu'il n'ait absolument rien de toi... » Et le prénom de ton père, en plus de ça. Elle avait vu juste, tu étais loin d'apprécier le geste. Pas parce que tu n'aimais pas particulièrement ses prénoms, mais pour leur sécurité, à tous les deux. T'as les sourcils froncés alors que tu saisis les papiers qu'elle te tend. Par ton air renfrogné, tu caches aussi la déception du fait qu'il ne porte pas ton nom. Ce n'est la faute de personne, et c'est mieux comme ça, tu savais qu'il ne s’appellerait pas comme toi. Peut-être que c'est pas plus mal qu'elle ait rattrapé le coup par ses prénoms, au fond. Tu sais pas trop. « Ça valait bien la peine... », que tu lâches, comme pour faire allusion aux sacrifices que vous avez du faire, que tu as fait pour t'éloigner, pour qu'il finisse par s'appeler comme ça... Mais elle ne t'écoute pas, replonge ton attention sur les papiers que tu n'as pas encore regardé, visiblement, ils semblent importants.
Ton regard se pose donc sur eux, il s'agit d'un carnet, d'un papier de la clinique où elle s'est rendue. C'est la première fois que tu te retrouves confronté à ce genre de papiers, alors tu sais pas trop où regarder. Tu vois le nom entier du petit, comme elle vient de te le dire, sa taille et son poids à la naissance, l'heure exacte, aussi et... Son groupe sanguin, le même que le tien, et ton cœur manque un battement en réalisant ce que ça peut signifier. Tu dois sans doute devenir un peu pâle car Holly reprend la parole, pour te rassurer sur ce que tu peux penser. Qu'il est comme toi. « Il n'a rien Gid... Ils ont tout testé comme j'ai dit que je ne savais rien du père et... il n'a de Loup que le nom et même le sang vélane est suffisamment dilué pour qu'à part peut-être un charisme un peu supérieur à la moyenne et une affinité pour les sortilèges de feu, il ne pâtisse ni du Charme ni de la Furie... Ça sera un sorcier tout ce qu'il y a de plus ordinaire... Il faudra peut-être juste éviter de le laisser trop jouer avec des allumettes... » Tes yeux continuent à parcourir le papier de la clinique. Effectivement, comme elle le dit, tu peux y lire le résultat de différents tests, qu'ils ont sans doute pratiqué sur une prise de sang, tu ne sais pas trop. Tout ce que tu peux lire, de toute façon, ce sont des "négatif" dans toutes les cases, et tu te sens soudainement si léger, heureux, même, alors que les doigts d'Holly viennent se lier aux tiens et que tu lui rends une pression de tes doigts sans lâcher le document des yeux, comme si tu n'y croyais pas encore, malgré ce qu'elle dit et ce qu'en atteste le papier.
T'as le sourire aux lèvres, tu ris de sa remarque sur les allumettes. Qu'il devienne même artificier si ça lui chante ! Il pourra tout faire, tout, parce qu'il ne devra pas vivre avec les malédictions de ses parents... Tu tournes finalement ton regard vers la blonde, sans te départir de ton air enjoué, oubliant qu'il y a un instant de ça, tu faisais la moue en découvrant comment il s'appelait. Tu croises son regard, elle a toujours les larmes aux yeux, mais un sourire orne également ses lèvres, comme elle est heureuse de pouvoir t'annoncer cette nouvelle. Enfin une bonne nouvelle. Tu portes vos mains à tes lèvres, embrasses ses doigts dans un geste tendre. « C'est génial... Je suis tellement content, j'avais peur que... » Elle sait bien de quoi tu avais peur et sans doute qu'elle également. Tu secoues la tête. S'il n'a rien, c'est encore mieux pour votre situation, et le Ministère ne pourra rien lui faire. Pas vrai ? « C'est pas si mal, au final, Faolán... J'aime bien. » Tu as un sourire un peu coupable, regrettant presque d'avoir boudé de prime abord. « Peut-être qu'il aimera juste manger sa viande saignante... Mais on verra bien quand il aura des dents. » Tu lâches un son amusé, en lançant un regard vers le berceau. Il est toujours endormi, pour le moment, et à cet instant, tu te demandes bien quel genre de sorcier il va devenir. Tu aimerais être là pour le voir, c'est certain. Tu te rappelles alors soudainement de ce que tu as dans la poche, légué par ta mère, et tu te dis que c'est probablement le moment opportun pour le donner à ton tour. « Au fait... » Tu lui parles, alors que ta main libre fouille après le petit objet. « Je ne pense pas t'en avoir jamais parlé, tu as sans doute remarqué que ma mère avait pas mal de bijoux... » Malgré que vous n'avez jamais roulé sur l'or, ton père avait toujours mis un point d'honneur à la couvrir de présents. « C'est devenu une tradition, à chaque naissance il a offert à ma mère une bague avec une pierre différente... L'émeraude pour Iwan, le rubis pour Tina... Moi c'était la topaze. » Tu sors finalement la bague dont tu viens de faire mention de ta poche, la tends vers Holly. « C'est celle-ci. Je voulais te l'offrir à mon tour, enfin, c'est symbolique... Tu n'es pas obligée de la porter. C'est pour vous deux. » Peut-être qu'il pourra la transmettre un jour aussi, à son tour, enfin, si Holly l'accepte... Tu n'es venu avec rien d'autre en poche que ça, tu espères qu'elle acceptera. Ce n'est peut-être pas grand chose mais ça a beaucoup d'importance pour toi, et pour ta famille.
holly & gideon
need you now
Holly se lève avant même que tu ne poses la question, comme si elle avait compris où tu allais en venir. « Faolán... » Tu la regardes, incrédule, alors qu'elle te tend des documents, tu ne sais pas vraiment ce que c'est encore. Tu as été assez élevé entre le gallois de ton père et l'irlandais de ta mère pour comprendre où elle voulait en venir avec ce prénom. Qui veut littéralement dire petit loup. « Holly... », tu soupires malgré toi, d'un ton réprobateur. Et si les choses avaient vraiment été catastrophiques, qu'on était remonté jusqu'à elle et son enfant qui s'appelle petit loup ? « Faolán Gwain Fergus... De Launay. Je me doutais que tu n'apprécierais peut-être pas que je le nomme 'petit loup' ni qu'il porte le prénom de ton père mais... je pouvais pas me résoudre à ce qu'il n'ait absolument rien de toi... » Et le prénom de ton père, en plus de ça. Elle avait vu juste, tu étais loin d'apprécier le geste. Pas parce que tu n'aimais pas particulièrement ses prénoms, mais pour leur sécurité, à tous les deux. T'as les sourcils froncés alors que tu saisis les papiers qu'elle te tend. Par ton air renfrogné, tu caches aussi la déception du fait qu'il ne porte pas ton nom. Ce n'est la faute de personne, et c'est mieux comme ça, tu savais qu'il ne s’appellerait pas comme toi. Peut-être que c'est pas plus mal qu'elle ait rattrapé le coup par ses prénoms, au fond. Tu sais pas trop. « Ça valait bien la peine... », que tu lâches, comme pour faire allusion aux sacrifices que vous avez du faire, que tu as fait pour t'éloigner, pour qu'il finisse par s'appeler comme ça... Mais elle ne t'écoute pas, replonge ton attention sur les papiers que tu n'as pas encore regardé, visiblement, ils semblent importants.
Ton regard se pose donc sur eux, il s'agit d'un carnet, d'un papier de la clinique où elle s'est rendue. C'est la première fois que tu te retrouves confronté à ce genre de papiers, alors tu sais pas trop où regarder. Tu vois le nom entier du petit, comme elle vient de te le dire, sa taille et son poids à la naissance, l'heure exacte, aussi et... Son groupe sanguin, le même que le tien, et ton cœur manque un battement en réalisant ce que ça peut signifier. Tu dois sans doute devenir un peu pâle car Holly reprend la parole, pour te rassurer sur ce que tu peux penser. Qu'il est comme toi. « Il n'a rien Gid... Ils ont tout testé comme j'ai dit que je ne savais rien du père et... il n'a de Loup que le nom et même le sang vélane est suffisamment dilué pour qu'à part peut-être un charisme un peu supérieur à la moyenne et une affinité pour les sortilèges de feu, il ne pâtisse ni du Charme ni de la Furie... Ça sera un sorcier tout ce qu'il y a de plus ordinaire... Il faudra peut-être juste éviter de le laisser trop jouer avec des allumettes... » Tes yeux continuent à parcourir le papier de la clinique. Effectivement, comme elle le dit, tu peux y lire le résultat de différents tests, qu'ils ont sans doute pratiqué sur une prise de sang, tu ne sais pas trop. Tout ce que tu peux lire, de toute façon, ce sont des "négatif" dans toutes les cases, et tu te sens soudainement si léger, heureux, même, alors que les doigts d'Holly viennent se lier aux tiens et que tu lui rends une pression de tes doigts sans lâcher le document des yeux, comme si tu n'y croyais pas encore, malgré ce qu'elle dit et ce qu'en atteste le papier.
T'as le sourire aux lèvres, tu ris de sa remarque sur les allumettes. Qu'il devienne même artificier si ça lui chante ! Il pourra tout faire, tout, parce qu'il ne devra pas vivre avec les malédictions de ses parents... Tu tournes finalement ton regard vers la blonde, sans te départir de ton air enjoué, oubliant qu'il y a un instant de ça, tu faisais la moue en découvrant comment il s'appelait. Tu croises son regard, elle a toujours les larmes aux yeux, mais un sourire orne également ses lèvres, comme elle est heureuse de pouvoir t'annoncer cette nouvelle. Enfin une bonne nouvelle. Tu portes vos mains à tes lèvres, embrasses ses doigts dans un geste tendre. « C'est génial... Je suis tellement content, j'avais peur que... » Elle sait bien de quoi tu avais peur et sans doute qu'elle également. Tu secoues la tête. S'il n'a rien, c'est encore mieux pour votre situation, et le Ministère ne pourra rien lui faire. Pas vrai ? « C'est pas si mal, au final, Faolán... J'aime bien. » Tu as un sourire un peu coupable, regrettant presque d'avoir boudé de prime abord. « Peut-être qu'il aimera juste manger sa viande saignante... Mais on verra bien quand il aura des dents. » Tu lâches un son amusé, en lançant un regard vers le berceau. Il est toujours endormi, pour le moment, et à cet instant, tu te demandes bien quel genre de sorcier il va devenir. Tu aimerais être là pour le voir, c'est certain. Tu te rappelles alors soudainement de ce que tu as dans la poche, légué par ta mère, et tu te dis que c'est probablement le moment opportun pour le donner à ton tour. « Au fait... » Tu lui parles, alors que ta main libre fouille après le petit objet. « Je ne pense pas t'en avoir jamais parlé, tu as sans doute remarqué que ma mère avait pas mal de bijoux... » Malgré que vous n'avez jamais roulé sur l'or, ton père avait toujours mis un point d'honneur à la couvrir de présents. « C'est devenu une tradition, à chaque naissance il a offert à ma mère une bague avec une pierre différente... L'émeraude pour Iwan, le rubis pour Tina... Moi c'était la topaze. » Tu sors finalement la bague dont tu viens de faire mention de ta poche, la tends vers Holly. « C'est celle-ci. Je voulais te l'offrir à mon tour, enfin, c'est symbolique... Tu n'es pas obligée de la porter. C'est pour vous deux. » Peut-être qu'il pourra la transmettre un jour aussi, à son tour, enfin, si Holly l'accepte... Tu n'es venu avec rien d'autre en poche que ça, tu espères qu'elle acceptera. Ce n'est peut-être pas grand chose mais ça a beaucoup d'importance pour toi, et pour ta famille.
- Diane de CornouillerADMIN 🌹 hermine bretonne
- » parchemins postés : 882
» miroir du riséd : Lili Reinhart
» crédits : ECK ou Cinderella
» multinick : Le serpent de glace (James B.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 31 ans (20/09/1992)
» situation : mère célibataire (un tout petit peu amoureuse)
» année d'études : 3e année
» options obligatoires & facultatives : Nouveau cursus (3e année) :
Option obligatoire :
Stylisme enchanté
Option facultative :
Potions
------------------------------------------------------------------
Ancien cursus avorté en 7e année (Magics obtenus) :
Options obligatoires :
Histoire de la magie,
Etude des moldus,
Sciences politiques magiques.
Options facultatives :
Sortilèges,
Littérature magique,
Musique.
» profession : Organisatrice d'événements à temps partiel, associée au Loch d'Inès, étudiante et prez des Nymphes et maman
» particularité : semi-vélane
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 821
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Need you now ♠ Hollydeon (terminé)
Mer 17 Jan 2018 - 23:22
- Résolution 2018:
- 4 ㄨ the voice - Ma vie sera une comédie musicale ! Pendant toute une réponse RP, votre personnage ne s'exprimera plus qu'en paroles de chansons. Français, anglais, japonais... Du moment qu'il arrive à se faire comprendre !
Les choses sont plus claires à présent. Moins douloureuses aussi, même si elles ne restent pas si évidentes que ça à accepter. Je suis triste qu'il ait dû subir tout ça, que toute sa famille ait dû subir tout ça, mais je ne peux pas revenir en arrière et quand bien même, je ne vois pas ce qui aurait été en mon pouvoir pour l'empêcher. Que j'aie effectué quelques stages au Ministère ne m'aurait jamais permis d'avoir assez d'influence sur le bureau de régulation des créatures, de toutes les manières, et si le visage d'Adèle Hammerstein s'impose un instant à mon esprit, je ne me vois pas lui demander ce genre de service. J'ai déjà toutes les peines du monde à accepter l'idée qu'elle veuille nous soutenir matériellement, Faolán et moi...
Faolán. Un prénom que j'ai choisi en sachant pertinemment qu'il refuserait l'idée, mais comme la question en vient à se poser, je me lève pour récupérer le carnet de santé de notre fils où son nom complet apparaît... ainsi que sa nature ordinaire qui nous soulagera tous les deux. Il soupire à peine ai-je nommé notre enfant, et je ne doute pas un instant qu'il ait fait la traduction.
« Holly... »
J'ai presque répondu avant même qu'il ne prononce mon nom avec ce ton réprobateur que je m'attendais à entendre, mais qui me blesse malgré tout. Mets-toi à ma place, ai-je envie de me récrier, mais je me contente d'expliquer ma démarche, et de lui montrer les résultats des analyses.
« Ça valait bien la peine... »
J'occulte, volontairement, la réprimande. Je n'ai pas la force de me battre à ce sujet, et tout ce que je souhaite, c'est qu'il comprenne ce que tous ces termes médicomagiques veulent dire. Qu'il puisse être un minimum rassuré, car si notre fils partage son sang, son groupe sanguin, et porte des prénoms qui les rapproche indéniablement, il n'est pas né lycan. Et ça, c'est le plus profond des soulagements. Il n'est même pas vélane, et lorsqu'ils me l'ont annoncé, je n'ai pas pu m'empêcher de laisser couler quelques larmes, profondément soulagée. Et un sourire éclaire - enfin - le visage de l'ancien wright, quand il comprend, intègre, tout ce que ces mots barbares signifie, et ce que je suis en train de lui dire. Il a porté nos mains mêlées à ses lèvres, embrasse furtivement, tendrement mes doigts noués aux siens.
« C'est génial... Je suis tellement content, j'avais peur que...
- Yeah I know, I know how you feel (...) Now you know this will always be so. »
Personne ne pourra jamais changer ça. Il ne sera pas lycan ou vélane. Mais il saura ce que c'est, il sera mis en garde. Et il vivra bien, n'est-ce pas ? On pourra lui offrir une vie normale, n'est-ce pas ? J'ai besoin d'y croire, mais à cet instant, à voir le sourire radieux sur le visage de Gideon, je me plais à le faire, oubliant presque que pour l'heure, il parle pourtant de faire encore profil bas quelques temps.
« C'est pas si mal, au final, Faolán... J'aime bien. »
Je suis ravie qu'il réponde ainsi, atténuant la déception première de sa réaction renfrognée avant qu'il ne voie le résultat des analyses.
« Peut-être qu'il aimera juste manger sa viande saignante... Mais on verra bien quand il aura des dents. »
Je ris à mon tour, renchérit sur le sujet.
« One step at a time, there's no need to rush. It's like learning to fly or falling in love : It's gonna happen and it's supposed to happen... But not today... Not today... »
Il semble réaliser quelque chose d'important, et fouille dans sa poche sous mon regard soudain perplexe, après quelques instants de rires plus que nécessaires.
« Au fait... Je ne pense pas t'en avoir jamais parlé, tu as sans doute remarqué que ma mère avait pas mal de bijoux... »
Je hoche la tête, mais ne vois effectivement pas où il veut en venir : il est un fait que les bijoux que porte sa mère ne sont pas un sujet que nous ayons jamais ressenti le besoin d'aborder.
« C'est devenu une tradition, à chaque naissance il a offert à ma mère une bague avec une pierre différente... L'émeraude pour Iwan, le rubis pour Tina... Moi c'était la topaze. C'est celle-ci. Je voulais te l'offrir à mon tour, enfin, c'est symbolique... Tu n'es pas obligée de la porter. C'est pour vous deux. »
Je ne peux plus détacher mon regard de ce tout petit mais magnifique objet une fois qu'il entre dans mon champ de vision. Je suis restée combien de temps comme ça, à l'observer alors qu'il attend très certainement une réponse de ma part, une réaction, quelque chose ? Aucune idée, mais je peine à trouver des mots, et c'est d'une petite voix vibrante d'émotion que je finis par répondre.
« I just want to thank you... Thank you from the bottom of my heart... »
J'ai hésité à m'emparer du bijou, à détacher ma main de la sienne, et plus encore ensuite à tenter de le passer à mon doigt - lequel d'ailleurs ? - mais j'ai fini par tenter un peu tous les doigts de ma main gauche, pour finalement passer l'anneau travaillé orné de cette topaze impériale à mon majeur - sa mère n'ayant peut-être pas tout à fait la même taille que moi. Et puis j'ai posé le regard sur le berceau où notre fils dort toujours grâce à lui.
« Je lui dirai... »
Je lui dirai que c'est son héritage, que c'est une tradition, qu'il pourra la transmettre à son tour. Et je ne peux pas m'empêcher de me demander si ça ira vraiment mieux un jour, s'il connaîtra réellement son père ou s'il grandira en se demandant de qui il s'agit. Et même sans parler de Faolán, à cet instant, je n'ai aucune envie de le voir repartir. Je crois que je suis terrifiée à l'idée de ne pas avoir d'autre occasion de lui prendre la main, de me blottir dans ses bras, de sentir son parfum ou d'entendre sa voix avant des jours, des semaines, des mois... ou pire... et alors que l'idée même m'effleure à peine l'esprit, mes doigts cherchent à nouveau les siens, avant même que mes prunelles claires ne reviennent trouver les siennes.
« Please don't go, not this time, (...) I need you to stay. Don't turn your back and walk away. Don't leave me tonight... »
Et je sais que je ne devrais pas dire ça, que je ne devrais pas faire ça, que je m'expose à de graves désillusions, à ce qu'il me repousse, peut-être, parce que la situation n'est pas idéale, ou peut-être parce qu'il n'en a simplement pas envie, je ne sais plus vraiment ce que je dois croire, je crois que mon cerveau épuisé mélange toutes les informations et tous les événements traversés ces derniers mois, qu'il a décidé de se mettre en grève, peut-être pour les prochaines heures, les prochains jours, même. Et ma main s'est posée sur sa joue, mes lèvres sont venues s'emparer des siennes, et pendant les quelques instants où elles sont restées en contact, tout le reste n'a pas eu la moindre importance.
« Please don't leave me... » soufflé-je encore, à peine se sont-elles détachées des siennes.
Pourtant je n'ose plus croiser son regard de peur d'y lire encore la moindre désapprobation. Mon visage tout près du sien, la main toujours sur sa joue, j'ai encore le regard baissé quelques instants, espérant qu'il brise le silence avant que je doive finir par le relever.
- ça remonte...:
- InvitéInvité
Re: Need you now ♠ Hollydeon (terminé)
Dim 21 Jan 2018 - 16:56
Des sourires sont venus ornés vos visages. Ça fait bizarre, tellement bizarre, de partager un moment de bonheur après tout ce qu'il s'est passé, tout ce que vous avez traversé, alors qu'à un moment ou un autre, tous les deux, vous avez sûrement pensé que ça ne serait plus jamais possible. Pourtant, c'est le cas, et c'est ce petit être qui dort non loin de vous, qui n'était pas prévu, qui a fini par vous rapprocher de nouveau. Pas aussi simplement que ça, non. Mais encore une fois, tu n'es pas certain que vous en seriez là aujourd'hui si les choses ne s'étaient pas déroulées comme elles l'ont fait.
T'observes Holly, son sourire sincère bien que fatigué, à travers ses larmes. Tu tiltes soudainement, repenses au moment partagé avec ta mère il y a quelques jours, où elle t'a légué un héritage familial. Elle y tenait comme à la prunelle de ses yeux, à ses bijoux de naissance. Alors, qu'elle ait décidé de te l'offrir, qu'elle ait insisté pour que tu l'offres à ton tour, ça signifiait beaucoup, pour toi. Qu'elle acceptait tout, qu'elle pardonnait tes erreurs. Une maman, quoi. Et t'étais persuadé qu'Holly serait une bonne mère à son tour, t'en doutais pas un seul instant, et t'es heureux de te dire que ton fils grandira avec un tel amour. Probablement qu'il fera des erreurs aussi, probablement qu'il le méritera pas toujours, après tous, il a la moitié de tes gênes. Mais il sera aimé. Par toi, aussi. Tu l'as su dès que tu l'as vu.
Tes doigts ont cherché le bijou, expliqué ce qu'il signifiait à Holly, et t'attends désormais sa réaction, de savoir si elle va l'accepter, ou non. Elle reste un moment à regarder l'objet, sans réagir, un bon moment, même, et tu te demandes ce qu'il peut bien se passer dans sa jolie tête blonde avant qu'elle ne prenne finalement sa décision et qu'elle se saisisse de la bague. Tu souris, t'es un peu soulagé, faut l'avouer, mais tu ne vois pas pourquoi elle aurait refusé, après tout... Comme tu l'avais dit, c'était un présent pour elle mais aussi pour le petit, à l'occasion de sa naissance. Elle essaye plusieurs de ses doigts, avant de finalement opter pour le majeur, et ton regard se pose un moment sur cette petite pierre qui représente tant de choses. Tu souris. « Elle te va bien. » Vous tournez, ensemble, votre attention sur Faolan, qui se repose toujours. « Je lui dirai... » « Je sais », tu lui réponds, tout simplement. Tu sais bien que si tu n'as jamais l'occasion de lui dire, elle le fera, Holly. Tu as confiance en elle. Mais tu ne veux pas te poser la question maintenant ; tu espères que tout s'arrangera, que tu pourras avoir toutes ses discussions toi-même avec lui.
Holly revient ensuite vers toi, ne semble pas très encline à laisser partir tes doigts des siens. Tu la couves du regard, puis, elle finit par te demander de ne pas partir, ce soir. De rester avec elle, avec eux. Tu hoches la tête, compréhensif. Bien sûr qu'elle aimerait que tu restes, évidemment, elle n'a pas envie de rester seule avec toutes ces responsabilités. Tu t'apprêtes à lui répondre, n'en as pas le temps, cependant, alors que sa main trouve ta joue et que ses lèvres cherchent les tiennes. Tu lui rends son baiser, profites de ses lèvres pour le moment que ça dure, poses ton front contre le sien lorsqu'elle se recule, réitère une nouvelle fois sa volonté que tu restes à ses côtés. Tu prends son visage entre tes mains, cherchant son regard, qu'elle peine à t'accorder, comme si elle n'était plus très sûre du geste venant d'être échangé. « One step at a time », tu reprends ses mots, un sourire caché dans ta voix. Tu ne sais pas encore si vous êtes prêts pour ça, vos sentiments sont trop confus, et vous avez bien d'autres choses à régler avant de savoir où vous en êtes véritablement, tous les deux. Une part de toi veut être avec eux, pourtant, tu ne peux le nier. « Je ne peux pas rester, ce soir... C'est la pleine lune... » Ça t'attriste de briser son espoir dans l’œuf comme ça, mais même si tu prends la potion tue-loup, jamais tu ne serais resté avec elle sous cette forme de loup-garou, encore moins avec Faolan dans les parages. « Je peux encore rester quelques heures, et veiller, si tu veux te reposer... Et repasser demain ? » Tu ranges une mèche derrière son oreille, en espérant que ce compromis l'arrangera, et te fais la remarque intérieure qu'elle a bien besoin de sommeil, elle aussi. « Je pourrais te présenter Burton, c'est le chien que j'ai adopté. » Recommencer à la fréquenter, à vous apprivoiser, petit à petit, à refaire partie de la vie de l'un et l'autre.
T'observes Holly, son sourire sincère bien que fatigué, à travers ses larmes. Tu tiltes soudainement, repenses au moment partagé avec ta mère il y a quelques jours, où elle t'a légué un héritage familial. Elle y tenait comme à la prunelle de ses yeux, à ses bijoux de naissance. Alors, qu'elle ait décidé de te l'offrir, qu'elle ait insisté pour que tu l'offres à ton tour, ça signifiait beaucoup, pour toi. Qu'elle acceptait tout, qu'elle pardonnait tes erreurs. Une maman, quoi. Et t'étais persuadé qu'Holly serait une bonne mère à son tour, t'en doutais pas un seul instant, et t'es heureux de te dire que ton fils grandira avec un tel amour. Probablement qu'il fera des erreurs aussi, probablement qu'il le méritera pas toujours, après tous, il a la moitié de tes gênes. Mais il sera aimé. Par toi, aussi. Tu l'as su dès que tu l'as vu.
holly & gideon
need you now
Tes doigts ont cherché le bijou, expliqué ce qu'il signifiait à Holly, et t'attends désormais sa réaction, de savoir si elle va l'accepter, ou non. Elle reste un moment à regarder l'objet, sans réagir, un bon moment, même, et tu te demandes ce qu'il peut bien se passer dans sa jolie tête blonde avant qu'elle ne prenne finalement sa décision et qu'elle se saisisse de la bague. Tu souris, t'es un peu soulagé, faut l'avouer, mais tu ne vois pas pourquoi elle aurait refusé, après tout... Comme tu l'avais dit, c'était un présent pour elle mais aussi pour le petit, à l'occasion de sa naissance. Elle essaye plusieurs de ses doigts, avant de finalement opter pour le majeur, et ton regard se pose un moment sur cette petite pierre qui représente tant de choses. Tu souris. « Elle te va bien. » Vous tournez, ensemble, votre attention sur Faolan, qui se repose toujours. « Je lui dirai... » « Je sais », tu lui réponds, tout simplement. Tu sais bien que si tu n'as jamais l'occasion de lui dire, elle le fera, Holly. Tu as confiance en elle. Mais tu ne veux pas te poser la question maintenant ; tu espères que tout s'arrangera, que tu pourras avoir toutes ses discussions toi-même avec lui.
Holly revient ensuite vers toi, ne semble pas très encline à laisser partir tes doigts des siens. Tu la couves du regard, puis, elle finit par te demander de ne pas partir, ce soir. De rester avec elle, avec eux. Tu hoches la tête, compréhensif. Bien sûr qu'elle aimerait que tu restes, évidemment, elle n'a pas envie de rester seule avec toutes ces responsabilités. Tu t'apprêtes à lui répondre, n'en as pas le temps, cependant, alors que sa main trouve ta joue et que ses lèvres cherchent les tiennes. Tu lui rends son baiser, profites de ses lèvres pour le moment que ça dure, poses ton front contre le sien lorsqu'elle se recule, réitère une nouvelle fois sa volonté que tu restes à ses côtés. Tu prends son visage entre tes mains, cherchant son regard, qu'elle peine à t'accorder, comme si elle n'était plus très sûre du geste venant d'être échangé. « One step at a time », tu reprends ses mots, un sourire caché dans ta voix. Tu ne sais pas encore si vous êtes prêts pour ça, vos sentiments sont trop confus, et vous avez bien d'autres choses à régler avant de savoir où vous en êtes véritablement, tous les deux. Une part de toi veut être avec eux, pourtant, tu ne peux le nier. « Je ne peux pas rester, ce soir... C'est la pleine lune... » Ça t'attriste de briser son espoir dans l’œuf comme ça, mais même si tu prends la potion tue-loup, jamais tu ne serais resté avec elle sous cette forme de loup-garou, encore moins avec Faolan dans les parages. « Je peux encore rester quelques heures, et veiller, si tu veux te reposer... Et repasser demain ? » Tu ranges une mèche derrière son oreille, en espérant que ce compromis l'arrangera, et te fais la remarque intérieure qu'elle a bien besoin de sommeil, elle aussi. « Je pourrais te présenter Burton, c'est le chien que j'ai adopté. » Recommencer à la fréquenter, à vous apprivoiser, petit à petit, à refaire partie de la vie de l'un et l'autre.
- Diane de CornouillerADMIN 🌹 hermine bretonne
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» situation : mère célibataire (un tout petit peu amoureuse)
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Ancien cursus avorté en 7e année (Magics obtenus) :
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Re: Need you now ♠ Hollydeon (terminé)
Lun 22 Jan 2018 - 2:38
On était tellement persuadés, je crois, qu'un sourire ne pourrait plus venir orner nos deux visages face à face. J'en étais persuadée, en tous les cas. Tout comme je n'imaginais pas un instant que l'image de Gideon portant son fils dans ses bras puisse être autre chose qu'une fantaisie. Pourtant c'était bel et bien le cas quelques minutes auparavant, et je ne suis pas prête d'oublier cet instant. Jamais, sans doute. Tout comme je ne suis pas prête d'oublier cet anneau qu'il est en train de me remettre, et que mon regard peine à quitter, même après que mes doigts ont fini par s'en emparer et l'enfiler là où elle ne risquait pas de glisser.
« Elle te va bien. »
Elle est tellement belle, elle représente tellement, et les mots me manquent. Ou trop s'emmêlent dans mon esprit pour que je puisse réagir de façon plus prolixe que ces trois petits mots : je lui dirai. Je lui dirai que cet anneau lui provient de sa grand-mère, que c'est un cadeau de son père, qu'il représente tellement pour lui. Je lui dirai comme son père a tout fait pour le protéger même bien avant sa naissance. Je lui dirai comme il l'aime, même s'il ne peut pas lui dire lui-même. Un jour.
« Je sais. »
Mais ce jour-là est loin, et ce soir, les prochaines heures, même, seule, me semblent déjà représenter une épreuve insurmontable. Alors je lui demande de rester avec moi. Ce soir. Mais pas seulement, au fond. Même si je n'explicite pas tout ça, j'en suis incapable ; incapable, surtout, d'essuyer un refus. Alors pourquoi ma main vient-elle se poser sur sa joue, mes lèvres sur les siennes ? C'est plus fort que moi, je ne peux pas m'en empêcher, et mon coeur s'accélère comme il me rend ce baiser, loin de me repousser. Je romps cet échange presque malgré moi, et il pose son front contre le mien lorsque se termine ce baiser, avant de prendre mon visage entre ses mains, cherchant à relever mon regard vers le sien, que je peine à croiser à nouveau.
« One step at a time. »
J'entends le sourire à peine caché dans ses mots, en esquisse un sans même m'en rendre compte comme il reprend mes mots. J'acquiesce, bien que tout ça me laisse une impression très étrange. Presque comme si on apprenait seulement à se connaître, après toutes ces années. Presque comme si on était revenus au tout début de notre relation, balbutiante, quand on ne savait pas encore trop bien comment se comporter face à l'autre. Mais on n'en est pas si loin, finalement. Tout a changé, et c'est un nouvel équilibre qu'il nous faudra trouver... S'il doit y avoir un nous.
« Je ne peux pas rester, ce soir... C'est la pleine lune... »
Pas ce soir, donc. Mais outre la pleine lune, c'est peut-être mieux ainsi, plus raisonnable, sans doute, et je hoche simplement la tête. Le calendrier m'est sorti de la tête, alors que je savais, jusque-là, parfaitement quand la pleine lune tombait, systématiquement. Je m'en veux un peu de ne pas y avoir songé, d'avoir même faite cette requête qui me semble soudain terriblement égoïste. Pourtant ce que j'aurais aimé qu'il puisse rester près de moi, aussi déraisonnable cela soit-il ! Est-ce qu'il le voit dans mon regard ? Ou est-ce parce que je ne prononce pas le moindre mot encore ?
« Je peux encore rester quelques heures, et veiller, si tu veux te reposer... »
Une nouvelle fois, je hoche simplement la tête, tandis que ses doigts replacent une mèche de cheveux derrière mon oreille, un geste qu'il a fait des centaines, des milliers de fois peut-être, et qui, à cet instant, semble presque trop naturel. Ca ne devrait pas, ça ne devrait plus. Tout comme le goût de ses lèvres ne devrait sans doute pas sembler si familier. Je ne peux clairement pas refuser la proposition, pourtant, je suis réellement complètement épuisée, et savoir que, même juste pour quelques heures, il peut rester, veiller sur Faolán, ôte un poids considérable de mes épaules. A tel point que le relâchement me donne une irrépressible envie de bâiller que j'ai toutes les peines du monde à dissimuler.
« Et repasser demain ? Je pourrai te présenter Burton, c'est le chien que j'ai adopté.
- J'en serai ravie... D'ici là... Je suis désolée, tu avais sans doute autre chose de prévu mais... »
Accepter de l'aide reste toujours aussi difficile, c'est une évidence. Même la sienne. Alors pourtant qu'il fait partie des rares personnes de qui je peux réussir à l'accepter, ça ne reste pas une démarche si facile pour moi. Pourtant, à cet instant, je ne peux décemment pas m'opposer à cette proposition, mon corps hurle déjà son épuisement depuis trop longtemps. Et mon regard coule à nouveau vers le berceau où dort notre fils, plus sereinement qu'il ne l'a jamais fait depuis sa naissance je crois.
« J'espère qu'il va dormir encore un peu... »
L'inquiétude s'entend sans doute dans ma voix, se lit sur mon visage, et un soupir m'échappe avant que je ne revienne poser mes yeux clairs sur Gideon. J'ai besoin d'être rassurée, mais il n'y a pas vraiment de solution miracle pour ça, à cet instant. Je me surprends pourtant à lui demander :
« Tu... Tu veux bien me prendre dans tes bras, juste un instant ? Je... »
C'est très étrange de lui demander la permission pour un geste qui a été naturel si longtemps. Un geste qui ne devrait pas avoir à être demandé ni accordé, qui devrait se faire simplement, sans qu'on ait besoin de s'interroger à son sujet. Mais il n'y a plus grand chose de simple entre nous. Ce qui devrait être naturel ne l'est plus, ce qui ne devrait plus l'être retrouve parfois trop facilement sa place... Difficile de savoir comment se positionner, et nos sentiments n'aident en rien. Pourtant pour quelques instants, je voudrais retrouver l'étreinte rassurante de ses bras, comme avant, même si ce n'est qu'illusoire, même si je n'ai pas d'idée précise de ce qu'il adviendra de nous par la suite...
« Elle te va bien. »
Elle est tellement belle, elle représente tellement, et les mots me manquent. Ou trop s'emmêlent dans mon esprit pour que je puisse réagir de façon plus prolixe que ces trois petits mots : je lui dirai. Je lui dirai que cet anneau lui provient de sa grand-mère, que c'est un cadeau de son père, qu'il représente tellement pour lui. Je lui dirai comme son père a tout fait pour le protéger même bien avant sa naissance. Je lui dirai comme il l'aime, même s'il ne peut pas lui dire lui-même. Un jour.
« Je sais. »
Mais ce jour-là est loin, et ce soir, les prochaines heures, même, seule, me semblent déjà représenter une épreuve insurmontable. Alors je lui demande de rester avec moi. Ce soir. Mais pas seulement, au fond. Même si je n'explicite pas tout ça, j'en suis incapable ; incapable, surtout, d'essuyer un refus. Alors pourquoi ma main vient-elle se poser sur sa joue, mes lèvres sur les siennes ? C'est plus fort que moi, je ne peux pas m'en empêcher, et mon coeur s'accélère comme il me rend ce baiser, loin de me repousser. Je romps cet échange presque malgré moi, et il pose son front contre le mien lorsque se termine ce baiser, avant de prendre mon visage entre ses mains, cherchant à relever mon regard vers le sien, que je peine à croiser à nouveau.
« One step at a time. »
J'entends le sourire à peine caché dans ses mots, en esquisse un sans même m'en rendre compte comme il reprend mes mots. J'acquiesce, bien que tout ça me laisse une impression très étrange. Presque comme si on apprenait seulement à se connaître, après toutes ces années. Presque comme si on était revenus au tout début de notre relation, balbutiante, quand on ne savait pas encore trop bien comment se comporter face à l'autre. Mais on n'en est pas si loin, finalement. Tout a changé, et c'est un nouvel équilibre qu'il nous faudra trouver... S'il doit y avoir un nous.
« Je ne peux pas rester, ce soir... C'est la pleine lune... »
Pas ce soir, donc. Mais outre la pleine lune, c'est peut-être mieux ainsi, plus raisonnable, sans doute, et je hoche simplement la tête. Le calendrier m'est sorti de la tête, alors que je savais, jusque-là, parfaitement quand la pleine lune tombait, systématiquement. Je m'en veux un peu de ne pas y avoir songé, d'avoir même faite cette requête qui me semble soudain terriblement égoïste. Pourtant ce que j'aurais aimé qu'il puisse rester près de moi, aussi déraisonnable cela soit-il ! Est-ce qu'il le voit dans mon regard ? Ou est-ce parce que je ne prononce pas le moindre mot encore ?
« Je peux encore rester quelques heures, et veiller, si tu veux te reposer... »
Une nouvelle fois, je hoche simplement la tête, tandis que ses doigts replacent une mèche de cheveux derrière mon oreille, un geste qu'il a fait des centaines, des milliers de fois peut-être, et qui, à cet instant, semble presque trop naturel. Ca ne devrait pas, ça ne devrait plus. Tout comme le goût de ses lèvres ne devrait sans doute pas sembler si familier. Je ne peux clairement pas refuser la proposition, pourtant, je suis réellement complètement épuisée, et savoir que, même juste pour quelques heures, il peut rester, veiller sur Faolán, ôte un poids considérable de mes épaules. A tel point que le relâchement me donne une irrépressible envie de bâiller que j'ai toutes les peines du monde à dissimuler.
« Et repasser demain ? Je pourrai te présenter Burton, c'est le chien que j'ai adopté.
- J'en serai ravie... D'ici là... Je suis désolée, tu avais sans doute autre chose de prévu mais... »
Accepter de l'aide reste toujours aussi difficile, c'est une évidence. Même la sienne. Alors pourtant qu'il fait partie des rares personnes de qui je peux réussir à l'accepter, ça ne reste pas une démarche si facile pour moi. Pourtant, à cet instant, je ne peux décemment pas m'opposer à cette proposition, mon corps hurle déjà son épuisement depuis trop longtemps. Et mon regard coule à nouveau vers le berceau où dort notre fils, plus sereinement qu'il ne l'a jamais fait depuis sa naissance je crois.
« J'espère qu'il va dormir encore un peu... »
L'inquiétude s'entend sans doute dans ma voix, se lit sur mon visage, et un soupir m'échappe avant que je ne revienne poser mes yeux clairs sur Gideon. J'ai besoin d'être rassurée, mais il n'y a pas vraiment de solution miracle pour ça, à cet instant. Je me surprends pourtant à lui demander :
« Tu... Tu veux bien me prendre dans tes bras, juste un instant ? Je... »
C'est très étrange de lui demander la permission pour un geste qui a été naturel si longtemps. Un geste qui ne devrait pas avoir à être demandé ni accordé, qui devrait se faire simplement, sans qu'on ait besoin de s'interroger à son sujet. Mais il n'y a plus grand chose de simple entre nous. Ce qui devrait être naturel ne l'est plus, ce qui ne devrait plus l'être retrouve parfois trop facilement sa place... Difficile de savoir comment se positionner, et nos sentiments n'aident en rien. Pourtant pour quelques instants, je voudrais retrouver l'étreinte rassurante de ses bras, comme avant, même si ce n'est qu'illusoire, même si je n'ai pas d'idée précise de ce qu'il adviendra de nous par la suite...
- ça remonte...:
- InvitéInvité
Re: Need you now ♠ Hollydeon (terminé)
Lun 5 Fév 2018 - 0:25
Tes yeux ne se décrochent pas d'Holly, de son regard bleuté, de ses traits que tu savais lire parfaitement, à une époque, ceux que tu ré-apprends à côtoyer, aujourd'hui. Évidemment que tu aurais souhaité rester avec elle, avec eux, cette nuit. Aurait-ce été une bonne idée, pour autant ? Tu l'ignores. Tu es pourtant tellement reconnaissant qu'elle te propose au moins de le faire. Qu'aucune rancœur ne vient entacher votre relation. Holly aurait pu te repousser. T'interdire de rentrer chez elle. T'interdire de voir votre enfant. Elle aurait pu te dire que c'était ce que tu voulais, que tout ça, c'était de ta faute. Elle aurait pu avoir peur, quand tu lui as dit la vérité, elle aurait pu préférer que tu te tiennes éloigné d'eux jusqu'à ce que tout ça soit réellement résolu, que tout risque soit éloigné. Pourtant, elle n'en avait rien fait. Elle voulait de toi dans leur vie. Tu ignores encore comment tout cela va se passer, néanmoins. Mais tant qu'elle veut bien de toi, tu feras tout pour qu'elle ne change pas d'avis. Tout ce qui sera bien pour eux, le meilleur, pour Faolan. C'est tout ce que tu as toujours désiré, au fond.
Tu proposes un compromis à Holly, celui de revenir demain, ou du moins, le plus tôt que tu le pourras. En emmenant Burton, si elle est d'accord. Ce chien qui est devenu un fidèle ami. La blonde accepte, non sans une certaine déception que tu perçois sans difficulté. Mais tu ne décides pas du calendrier, malheureusement... Et ce mois de janvier qui comprend deux pleines lunes. « J'en serai ravie... D'ici là... Je suis désolée, tu avais sans doute autre chose de prévu mais... » « Non, pas du tout », que tu réponds d'un ton catégorique. Tu allais bientôt reprendre le boulot, mais à part ça, tu avais eu envie de venir la voir pendant toutes les vacances d'hiver, alors, non, tu n'avais rien d'autre de prévu. « Prends le temps qu'il te faut. » Votre attention se tourne vers Faolan, toujours paisiblement endormi. Même toi, qui ne le côtoies que depuis trop peu de temps, es étonné de la chose. Tu te demandes bien combien de temps cela va encore durer. « J'espère qu'il va dormir encore un peu... » « Je pense qu'il est parti pour un bon moment, il en avait bien besoin. » Tout comme elle, qui ne va pas tarder à céder non plus, d'ailleurs, tu le vois bien.
Elle te regarde, te demande si tu accepterais de la prendre dans tes bras, l'espace d'un instant. Tu réponds de la plus simple des manières, en passant ton bras autour de ses épaules pour l'attirer jusqu'à toi, où elle se blottit contre ton torse et finit par s'endormir presqu'aussitôt. Tu dois avoir un effet somnifère ou quelque chose comme ça, ou simplement apaisant. En tout cas, tu te réjouis du calme environnant, qui n'a pas du se produire depuis un moment, d'entendre les respirations calmes. Tu n'as pas envie de partir, du tout, et tu maudis ce cycle interminable qui régit ta vie depuis trop longtemps. Il te semble rester comme ça pendant un très long moment, où tu oscilles toi-même entre l'éveil et la somnolence. Ce sont des petits bruits s'échappant du berceau qui finissent par t'alerter, et tu parviens à t'extirper de l'étreinte d'Holly sans la réveiller, pour retrouver Faolan. L'émerveillement de la première rencontre ne s'estompe pas, tu restes toujours aussi attendri en le voyant, surtout que son petit visage n'est désormais plus baigné de larmes. Tu passes un moment volé avec lui, lui parlant tout bas pour ne pas réveiller Holly, le nourrissant d'un biberon que tu réchauffes d'un coup de baguette. Puis, le soleil décline, dehors, et tu dois bien malgré toi t'arracher au bonheur de ces instants sacrés. Tu déposes ton fils, viens réveiller Holly, bien que son air paisible te donne presque envie de la laisser dans les bras de Morphée encore un moment. « Je dois y aller... Je repasserai demain, je te le promets. » Tu t'étais promis de ne plus faire de promesse, mais tu entends bien tenir celle-là. Et c'est sur une pointe d'espoir et sur une appréhension de la nuit à venir que tu franchis à nouveau le pas de cette porte qui t'avait effrayé le matin même, prêt à tout faire pour qu'à l'avenir, même la pleine lune ne puisse plus se glisser sur votre chemin.
holly & gideon
need you now
Tu proposes un compromis à Holly, celui de revenir demain, ou du moins, le plus tôt que tu le pourras. En emmenant Burton, si elle est d'accord. Ce chien qui est devenu un fidèle ami. La blonde accepte, non sans une certaine déception que tu perçois sans difficulté. Mais tu ne décides pas du calendrier, malheureusement... Et ce mois de janvier qui comprend deux pleines lunes. « J'en serai ravie... D'ici là... Je suis désolée, tu avais sans doute autre chose de prévu mais... » « Non, pas du tout », que tu réponds d'un ton catégorique. Tu allais bientôt reprendre le boulot, mais à part ça, tu avais eu envie de venir la voir pendant toutes les vacances d'hiver, alors, non, tu n'avais rien d'autre de prévu. « Prends le temps qu'il te faut. » Votre attention se tourne vers Faolan, toujours paisiblement endormi. Même toi, qui ne le côtoies que depuis trop peu de temps, es étonné de la chose. Tu te demandes bien combien de temps cela va encore durer. « J'espère qu'il va dormir encore un peu... » « Je pense qu'il est parti pour un bon moment, il en avait bien besoin. » Tout comme elle, qui ne va pas tarder à céder non plus, d'ailleurs, tu le vois bien.
Elle te regarde, te demande si tu accepterais de la prendre dans tes bras, l'espace d'un instant. Tu réponds de la plus simple des manières, en passant ton bras autour de ses épaules pour l'attirer jusqu'à toi, où elle se blottit contre ton torse et finit par s'endormir presqu'aussitôt. Tu dois avoir un effet somnifère ou quelque chose comme ça, ou simplement apaisant. En tout cas, tu te réjouis du calme environnant, qui n'a pas du se produire depuis un moment, d'entendre les respirations calmes. Tu n'as pas envie de partir, du tout, et tu maudis ce cycle interminable qui régit ta vie depuis trop longtemps. Il te semble rester comme ça pendant un très long moment, où tu oscilles toi-même entre l'éveil et la somnolence. Ce sont des petits bruits s'échappant du berceau qui finissent par t'alerter, et tu parviens à t'extirper de l'étreinte d'Holly sans la réveiller, pour retrouver Faolan. L'émerveillement de la première rencontre ne s'estompe pas, tu restes toujours aussi attendri en le voyant, surtout que son petit visage n'est désormais plus baigné de larmes. Tu passes un moment volé avec lui, lui parlant tout bas pour ne pas réveiller Holly, le nourrissant d'un biberon que tu réchauffes d'un coup de baguette. Puis, le soleil décline, dehors, et tu dois bien malgré toi t'arracher au bonheur de ces instants sacrés. Tu déposes ton fils, viens réveiller Holly, bien que son air paisible te donne presque envie de la laisser dans les bras de Morphée encore un moment. « Je dois y aller... Je repasserai demain, je te le promets. » Tu t'étais promis de ne plus faire de promesse, mais tu entends bien tenir celle-là. Et c'est sur une pointe d'espoir et sur une appréhension de la nuit à venir que tu franchis à nouveau le pas de cette porte qui t'avait effrayé le matin même, prêt à tout faire pour qu'à l'avenir, même la pleine lune ne puisse plus se glisser sur votre chemin.
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