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Visite de courtoisie - Malcom & Ethan
Mer 24 Jan 2018 - 23:55
Il est minuit passé, la fatigue n'est toujours pas là. T'as besoin de dormir, mais tu n'y arrives pas. Alors t'as décidé de lire un bon bouquin, tu tournes les pages entre deux gorgées de scotch. Tu adores lire des ouvrages de littérature fantastiques moldus, ça te fascine : parce que, quelques fois, tu reconnais quelques caractéristiques du monde dans lequel tu vis, celui des sorciers. Ce soir, c'est Le Maître et Marguerite que tu dévores. Il te reste une vingtaine de pages alors que tu l'as commencé aujourd'hui. Tu vides machinalement le contenu de ta bouteille dans ton verre, sans décrocher un oeil de ton livre, prenant ton verre en main tu remarques que celui-ci est vide. Tu souffles. Ah ouais, une bouteille de scotch entière. Pas mal, Ethan. Et bizarrement, t'arrives encore à lire. T'arrives encore à aligner les mots et à les enchaîner. Tu déposes ton livre sur la table, cherchant de quoi boire, à nouveau. Tu trouves des bières dans ton frigo et t'en ouvres une à l'aide de ton plan de travail. T'es un déchet, à boire autant, tu te le répètes tous les jours, mais c'est ta seule façon d'arrêter de penser. Tu sais pas où t'en es, t'es paumé : entre ton envie de quitter cette famille, d'arrêter tes études, Tina qui hante tes pensées pour plusieurs raisons, dont celle qu'elle ressemble terriblement à ton premier amour, et le seul, Regean. Tu sais pas ce que tu ressens, parce qu'aimer, t'en as plus envie, t'as plus envie de tomber amoureux. Une fois, tu l'as été. Et c'était celle de trop. T'as trop souffert, t'as trop fait souffrir, t'as pas envie de retomber amoureux de quelqu'un.
Tu effleures ton livre, hésitant à le continuer ou non. Ta tête commence un peu à tourner, te disant que tu devrais peut-être prendre un peu l'air. Alors, t'ouvres la fenêtre, sortant de ta poche une cigarette. Tu n'as pas le temps de l'allumer que quelqu'un frappe à ta porte. Surpris, tu te diriges, la clope au bec, vers ta porte. Tu t'attendais, soit à ton père, qui allait te défoncer parce qu'il avait découvert ta passion pour les moldus ou Malcom, complètement déchiré par l'alcool ou par toute autre substance, au choix. Tu ouvres la porte et tu aperçois ce dernier. Tu lâches la porte, le laissant entrer. Et tu attrapes une bière dans ton frigo, au passage, pour lui. Tu te demandes pourquoi il est là. Trop bourré ? Besoin de compagnie ? Il n'avouera jamais qu'il aime ta compagnie, tu le taquines souvent, parce que tu te vois en lui et t'as vraiment pas envie qu'il devienne comme toi : t'essaies de le protéger, mais c'est mal parti. "Que me vaut cet honneur, Monsieur Blackwell ?" dis-tu en lui proposant la bière. Tu t'installes à la fenêtre et tu allumes enfin cette cigarette. "T'es venu prendre de mes nouvelles ? Tu es tellement un jeune homme adorable. Alors, moi, tout va bien dans ma petite vie rangée en tranquille. Tu le sais bien ! Tu n'étais pas obligé de débarquer à l'improviste. La prochaine fois, on peut se contacter par hibou et se faire un brunch ! " ajoutes-tu d'un ton ironique. Tu sais très bien qu'il n'est pas là pour prendre de tes nouvelles. Et non, ça ne te dérange pas. Tu préfères le savoir ici quand il va mal - ou non - qu'ailleurs, dans des endroits, comme on peut dire, peu fréquentables.
Tu effleures ton livre, hésitant à le continuer ou non. Ta tête commence un peu à tourner, te disant que tu devrais peut-être prendre un peu l'air. Alors, t'ouvres la fenêtre, sortant de ta poche une cigarette. Tu n'as pas le temps de l'allumer que quelqu'un frappe à ta porte. Surpris, tu te diriges, la clope au bec, vers ta porte. Tu t'attendais, soit à ton père, qui allait te défoncer parce qu'il avait découvert ta passion pour les moldus ou Malcom, complètement déchiré par l'alcool ou par toute autre substance, au choix. Tu ouvres la porte et tu aperçois ce dernier. Tu lâches la porte, le laissant entrer. Et tu attrapes une bière dans ton frigo, au passage, pour lui. Tu te demandes pourquoi il est là. Trop bourré ? Besoin de compagnie ? Il n'avouera jamais qu'il aime ta compagnie, tu le taquines souvent, parce que tu te vois en lui et t'as vraiment pas envie qu'il devienne comme toi : t'essaies de le protéger, mais c'est mal parti. "Que me vaut cet honneur, Monsieur Blackwell ?" dis-tu en lui proposant la bière. Tu t'installes à la fenêtre et tu allumes enfin cette cigarette. "T'es venu prendre de mes nouvelles ? Tu es tellement un jeune homme adorable. Alors, moi, tout va bien dans ma petite vie rangée en tranquille. Tu le sais bien ! Tu n'étais pas obligé de débarquer à l'improviste. La prochaine fois, on peut se contacter par hibou et se faire un brunch ! " ajoutes-tu d'un ton ironique. Tu sais très bien qu'il n'est pas là pour prendre de tes nouvelles. Et non, ça ne te dérange pas. Tu préfères le savoir ici quand il va mal - ou non - qu'ailleurs, dans des endroits, comme on peut dire, peu fréquentables.
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Re: Visite de courtoisie - Malcom & Ethan
Dim 4 Fév 2018 - 20:23
Pour la énième fois, ce traitre de trottoir manqua de me faire trébucher. Pourquoi donc me semblait-il si haut d'un coup? Ma démarche, d'apparence tout à fait normale, trahissait pourtant sans mal l'état dans lequel j'étais. Calme mais bouillonnant de l'intérieur. Une chaleur intense m'attaquait de l'intérieur tandis qu'une douce mélancolie s'était emparée de mes pensées. Parfois, de brefs moments de lucidité me poussait à me dire que plus jamais je ne referais la même erreur que durant cette soirée. Il fallait dire que j'avais fait fort. Comme à mon habitude, j'avais récupéré le lot de came que je devais vendre sur Hungcalf, tout en faisant mon rapport à Landry. Chanceux et malin, mes affaires se portaient à merveille et mon boss était satisfait du travail effectué. Alors ouais, quand j'avais vu ce nouveau produit dans le lot qu'on m'avait donné, je n'avais pas pu résister à l'essayer par moi-même. Histoire de mieux connaître la marchandise. Et être capable de la vendre à nos clients. Le seul truc que j'avais pas prévu, c'était l'effet que cette saloperie allait me faire... Des drogues, j'en avais testé des tas. C'était la première que j'avais du mal à supporter. Je me sentais perdu et en danger. Rongé par des substances illégales. Alors d'instinct, je fis la seule chose que je savais faire quand je me sentais mal: je me rendais chez Ethan. Parce qu'au moins, lui, n'essaierait pas de me faire culpabiliser. Peut-être même qu'il voudra bien que je comate chez lui.
Arrivé devant la porte de son appartement, je tanguais dangereusement et finis par me rattraper à la porte. Reprenant mon souffle, je frappais et attendis patiemment que mon ami me laisse entrer. Tentant de garder contenance en esquissant un sourire amusé, je pris la bière qu'il me tendait d'une main presque tremblante. Le ton ironique d'Ethan m'arracha un ricanement soudain, avant que je ne boive la moitié de ma bière, non sans en foutre partout. Vive la précision quand t'es défoncé. Mon teint livide trahissait ma détresse intérieure et pourtant, je me refusais à simplement demander de l'aide. Prenant une grande inspiration, je finis par dire doucement: "Oh je passais dans le coin... et je... enfin je me suis dit... Oh et si j'allais rendre visite à Ethan? Il est cool, il me pose pas trop de questions et en plus, y'a de la bière et des clopes gratos." Me dirigeant vers lui d'un pas peu assuré, je pris sa main et y fourrer un petit sachet d'un air presque trop sérieux. "Tiens, je suis sûr que ça va te plaire! Ce truc c'est... dément." Oui, trop dément, même. Au point que je réprimais sans cesse l'envie de déverser le contenu de mon estomac sur le sol. Il me faudrait au moins trois jours pour encaisser à ce rythme-là... J'avais envie d'une clope. Sortant le paquet de mon jean en m'éloignant d'Ethan, je galérais à choper une clope sans trembler que je finis par pincer entre mes lèvres. Le briquet dans la main, je tentais de l'allumer mais finis par me brûler les doigts. Lâchant l'objet moldu sur le sol, je pestais contre moi-même: "Putain, fais chier!" Ouais, un vrai déchet.
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