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niawell ▬ i'll be fine, i swear Terminé
Dim 25 Mar 2018 - 11:56
parfois, les amis deviennent la famille,
alors on n'est plus jamais seul
alors on n'est plus jamais seul
Les jours passent, les cicatrices restent pourtant. Il y a moins d'une semaine tu vivais la pire nuit de ta vie et la seule personne présente avait été ta pire ennemie, sa présence rendant la situation encore plus douloureuse, plus étrange. Son visage de porcelaine avait été ton unique réconfort. Ces derniers jours, tu pars tôt, tu rentres tard, tu fais tout pour ne pas croiser Naïa ou Samwell, tu n'aurais pas la force de mentir sur les bleus qui marbrent toujours ton corps. L'hématome de ta joue est encore douloureux, mais tu as la chance qu'il soit le plus discret, un peu de maquillage et tu peux te rendre en cours comme si de rien n'était. Tu évites les tenues habituelles, tu as rangé les robes, les brassières courtes, les manches courtes, tout ce qui laisse apparaître ton corps meurtri. Parfois tu croises Lilas, vous échangez un regard et tu la remercies intérieurement de ne pas te parler, de continuer comme vous l'avez toujours fait, même si elle te semble moins encline à t'ennuyer. Ce matin tu n'as pas quitté ta chambre, c'est samedi, tu devrais être occupée à donner cours à des enfants au Lovingblow's art center, mais Zad te remplace, tu es malade. Bien sûr ... En huit années à Hungcalf tu ne t'es jamais faite porter pâle, tu travailles qu'importe la saison, ton humeur ou ton état de santé, c'est ton oxygène. Alors, pourquoi est-ce qu'aujourd'hui c'est différent Niamh ? De quoi as-tu peur ? Serais-ce des bruits émanant de la cuisine ? Des signes de vies alentour ? Est-ce que tu comptes réellement rester dans ta chambre toute la journée ? Attendant simplement qu'ils vaquent à leurs occupations, t'oubliant dans un coin comme un enfant délaisserait son jouet pour mieux ? Bien entendu, tu aimerais vraiment qu'ils t'oublient, mais non.
Des fioles de potions traînent un peu partout dans la chambre, tu en as eu besoin pour tenir cette semaine, des antidouleurs, des potions fortes qui peuvent affaiblir l'esprit, tu le savais, mais tu as prit le risque tout de même. Tu te pensais incapable d'affronter les regards sans aide, sans soutient même si ce n'était qu'une illusion. Le plus difficile pour toi fut sans aucun doute d'accepter l'aide qui t'était proposée par la médicomage, toi qui es fière, forte, tu as saisi une main tendue par une femme inconnue à l'hôpital parce qu'après tout tu en avais besoin Niamh. Les examens n'étaient pas très bon et pourtant tu as repris le chemin de l'université, préférant prendre un risque que d'avouer ta faiblesse une fois de plus. Voilà des nuits que tu ne dors plus, tu ressens le froid, la douleur comme des lacérations fend ton esprit et tu pries, parce que c'est ce que font les Walsh quand quelque chose ne vas pas. Tu pries ce dieu auquel tu crois, le dieu de tes parents, ce dieu de miséricorde qui te protège et veille sur toi. Dieu ne donne plus d'épreuve qu'on ne peut en supporter Niamh, rappelle toi toujours ça les paroles de ta mère sont répétées comme un mantra, tu tentes de t'en convaincre, mais au fond, est-ce que cela fonctionne ?
Adossée au mur, assise par terre dans ton pyjama (celui avec des petits papillons à manches courtes légèrement trop large), tu as ton casque sur les oreilles, tu ne veux rien entendre, tu ne veux plus rien ressentir, ta chambre est plongée dans l'obscurité, tu serres un vieil ours en peluche contre ta poitrine et tu fixe le plafond. Il n'y a plus de larme dans tes yeux pourtant rougit, tes joues son sèches et pourtant déshydratées par le sel qui s'y est encore déposé cette nuit. D'ordinaire pas très épaisse, tu as probablement perdu un ou deux kilos cette semaine, tu n'as rien avalé d'autre que de l'eau et tu sais que tu ne peux pas continuer comme ça, mais pour l'instant tu as juste besoin de temps, besoin de mettre cette histoire de côté, de l'enfermer au fond de toi pour ne plus jamais y repenser. Doucement, tu plies tes jambes, tu les ramènes contre toi, posant ta tête sur tes genoux, tu es silencieuse Niamh, tu fais le moins de bruit possible. Tu voudrais qu'ils pensent que tu n'es pas là.
Des fioles de potions traînent un peu partout dans la chambre, tu en as eu besoin pour tenir cette semaine, des antidouleurs, des potions fortes qui peuvent affaiblir l'esprit, tu le savais, mais tu as prit le risque tout de même. Tu te pensais incapable d'affronter les regards sans aide, sans soutient même si ce n'était qu'une illusion. Le plus difficile pour toi fut sans aucun doute d'accepter l'aide qui t'était proposée par la médicomage, toi qui es fière, forte, tu as saisi une main tendue par une femme inconnue à l'hôpital parce qu'après tout tu en avais besoin Niamh. Les examens n'étaient pas très bon et pourtant tu as repris le chemin de l'université, préférant prendre un risque que d'avouer ta faiblesse une fois de plus. Voilà des nuits que tu ne dors plus, tu ressens le froid, la douleur comme des lacérations fend ton esprit et tu pries, parce que c'est ce que font les Walsh quand quelque chose ne vas pas. Tu pries ce dieu auquel tu crois, le dieu de tes parents, ce dieu de miséricorde qui te protège et veille sur toi. Dieu ne donne plus d'épreuve qu'on ne peut en supporter Niamh, rappelle toi toujours ça les paroles de ta mère sont répétées comme un mantra, tu tentes de t'en convaincre, mais au fond, est-ce que cela fonctionne ?
Adossée au mur, assise par terre dans ton pyjama (celui avec des petits papillons à manches courtes légèrement trop large), tu as ton casque sur les oreilles, tu ne veux rien entendre, tu ne veux plus rien ressentir, ta chambre est plongée dans l'obscurité, tu serres un vieil ours en peluche contre ta poitrine et tu fixe le plafond. Il n'y a plus de larme dans tes yeux pourtant rougit, tes joues son sèches et pourtant déshydratées par le sel qui s'y est encore déposé cette nuit. D'ordinaire pas très épaisse, tu as probablement perdu un ou deux kilos cette semaine, tu n'as rien avalé d'autre que de l'eau et tu sais que tu ne peux pas continuer comme ça, mais pour l'instant tu as juste besoin de temps, besoin de mettre cette histoire de côté, de l'enfermer au fond de toi pour ne plus jamais y repenser. Doucement, tu plies tes jambes, tu les ramènes contre toi, posant ta tête sur tes genoux, tu es silencieuse Niamh, tu fais le moins de bruit possible. Tu voudrais qu'ils pensent que tu n'es pas là.
Emi Burton
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Re: niawell ▬ i'll be fine, i swear Terminé
Dim 25 Mar 2018 - 17:05
Tu viens de passer une semaine assez spéciale avec la liste de devoirs impossible à gérer, il faut croire que les professeurs sont encore plus exigeant qu’en début d’année et en attende toujours de plus en plus, tu n’as pas le droit d’échouer et tu le sais, c’est pour cette simple raison que tu décides de passer le week-end à l’appartement pour réviser les cours, continuer ton dossier et rattraper ton retard sur la lecture des parchemins. Ce n’est pas tellement de toi d’être en retard sur quelque chose surtout quand ça concerne les études, mais tout le monde peut-être débordé et c’est loin d’être une mauvaise chose, simplement, tu ne pourras pas sortir pour boire et t’amuser pendant un petit moment. Tu n’as pas encore parlé de ce qu’il s’est passé le Samedi d’avant avec Primerose au parc d’attraction, impossible de savoir ce qu’il s’est réellement déroulé après ce baiser. D’après toi, elle t’a dit oui, mais attend simplement le moment d’être prête pour venir vers toi ce qui voudrait dire que tu n’es peut-être plus autant célibataire que tu le penses, du moins plus pour longtemps. Tu devrais en parler à tes colocataires qui sont aujourd’hui aussi tes amies, sûrement dans la soirée quand Naïa sera rentrée de je ne sais où et Niamh un peu moins dans sa chambre. Ça fait plusieurs jours qu’elle passe sont temps dans cette pièce sans prendre le temps de venir avec vous, pendant le repas elle ne parle presque plus, et même si tout le monde est en stress à cause des examens en ce moment il ne faut quand même pas allez aussi loin dans la déprime. Tu n’aimes pas te mêler des affaires d’autres personnes, mais ça fait un moment déjà que tu hésites à vraiment lui demander, c’est contre tes règles, mais il est question de Niamh. Ce n’est pas la même chose. Elle est la jeune femme pleine de joie qui peut tout surmonter avec un simple sourire, c’est impensable ce qu’il se passe depuis quelque temps. Tu devrais faire quelque chose.
Tu poses ce que tu as dans les mains et tu te lèves du canapé en direction de la chambre de la jeune femme qui est encore à l’intérieur, tu n’as même pas eu le temps d’en parler avec Naïa, mais il faut dire qu’elle est tellement occupée en ce moment et ne rentre presque plus pour s’occuper de pleins d’activités en lien avec ses études. Tu n’as pas tout compris, mais elle a l’air d’être heureuse en ce moment, ça te fait plaisir. Tu arrives et tapes une première fois. « Elle est dans sa chambre miss panda ? » Tu attends quelques secondes et n’obtiens aucune raison, lâchant un soupir tu décides d’entrée quand même, elle est prévenu et sait quel genre d’homme tu es, tu préviens une fois, pas deux. Elle est là dans son coin assise, avec des vêtements de plusieurs jours, ça ne va pas du tout cependant ce n’est pas une bonne idée de la brusquer de cette façon, alors tu restes là devant elle les mains dans les poches. « T’es un vampire ? » Puis tu décides d’ouvrir les rideaux pour éviter qu’elle reste une seconde de plus dans le noir et devienne folle par la même occasion, ce n’est pas bon de rester l’obscurité trop longtemps, avec un soleil pareil dehors quelle idée en plus de ça. « Un peu de soleil, c’est quand même mieux tu ne crois pas. » Tu prends alors place sur le lit de la jeune femme et te mets devant elle en posant les mains sur ton menton, les coudes sur les genoux laissant dans un premier temps le silence prendre place. Tu ne risques pas de bouger. « Il se passe quoi Niamh ? » Tu n’y vas jamais par quatre-chemins, ça ne sert à rien de toujours ménager et ça ne règle pas les soucis, tu es bien placé pour le savoir, donc il faut demander directement. C’est un gain de temps. « Si tu ne veux pas parler, dépêche toi de venir me faire un câlin. » Tu souris légèrement, elle devrait savoir qu’elle peut compter sur toi et d’une certaine façon le fait qu’elle n'en soit pas venu, ça te vexe énormément, mais tu ne va pas lui en vouloir pour ça, elle a sûrement ses raisons. Simplement, tu ne veux plus attendre, il est temps de l’aider du mieux que tu le peux, c’est ce que fond les amis, c’est ce que fait une famille.
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Re: niawell ▬ i'll be fine, i swear Terminé
Lun 26 Mar 2018 - 10:07
parfois, les amis deviennent la famille,
alors on n'est plus jamais seul
alors on n'est plus jamais seul
Tu n'as pas entendu la porte s'ouvrir, tu n'as pas entendu les pas approcher comme cette nuit-là, alors c'est normal, quand tu vois des jambes devant toi tu sursautes, tu lèves les yeux doucement en faisant attention de ne pas croiser son regard parce que tu sais à qui elles sont ces jambes. Non, tu ne veux pas savoir ce qu'il pense, tu ne veux pas qu'il te regarde, parce que tu ne veux pas voir de la pitié dans son regard, tu l'estimes bien trop que pour tolérer ce sentiment. Il ouvre les rideaux et tu caches ton visage quelques secondes, ton casque est désormais sur le sol, tu ne veux pas le regarder, mais tu peux au moins l'écouter. Il s'installe sur ton lit et ton cœur se serre, il se serre si fort que tu en as le souffle presque coupé Niamh. Pourquoi? Pourquoi est-ce qu'il est là ? Pourquoi est-ce qu'il ne te laisse pas seule ? Pourquoi est-ce que même si tu veux qu'il soit ailleurs, sa présence te rassure ? Alors, il te demande. Il te demande naïvement ce qu'il se passe et tu lèves doucement le regard vers lui, tu n'es absolument pas sûre de toi, tu sens son regard qui ne te quitte pas, il laisse le silence s'installer et, c'est du sam tout craché, tu sais qu'il ne bougera pas tant qu'il n'aura pas eut ses réponses. « Si tu ne veux pas parler, dépêche toi de venir me faire un câlin. » Tes yeux se ferment un instant, tu cherches un once de force en toi que ce soit pour te lever ou lui dire la vérité, peut-être que partager ton fardeau avec un ami te ferais du bien ? Peut-être ... Mais tu ne serais pas toi, si tu acceptais l'aide des autres, n'est-ce pas Niamh ? Alors tu te contentes de te lever, tu le regarde, t'installe sur ses genoux et le serre contre toi, plus fort que tu n'as jamais serrer personne, comme si le serrer allait éloigner la douleur, les blessures. Ton enfuis ton visage dans son cou et tente de confiner les sentiments à l'intérieur, il t'a découvert dans ton état de faiblesse le plus avancé, hors de question qu'il te voit pleurer en plus. « ça vas aller », malgré le ton hésitant et la voix cassée tu espères qu'il te croira, qu'il ne te posera plus de question, tu as simplement envie de rester là, ses bras sont réconfortants, tu t'y sens mieux.
Le soleil qui passe à travers les fenêtres réchauffe ta peau glacée, tu as oublié qu'aujourd'hui tu es vêtue d'un simple short et d'un tee-shirt trop large, c'est le soleil qui te rappelle tout ça, tu tentes de te souvenirs si un pull ou un gilet ne traînerait pas sur ton lit pour caché les hématomes violets sur tes bras, tes épaules et bien d'autres endroits, mais ça serait probablement bizarre, si ce n'est déjà pas trop tard. Il ne fait pas froid du tout, alors tu espères que sam ne posera pas de question, pour l'heure, tu restes blottie comme une enfant contre lui, ta respiration est lente, même ça c'est douloureux. Faire semblant toute la semaine aura eu raison de toi, tu es exténuée et pourtant tu n'arrives pas à fermer l’œil. Les cauchemars se transforment en terreur, tu préfères alors ne pas sombrer, tu prends des potions qui t'en empêche et le matin, tu en prends un nouvelle pour te donner de la force, mais combien de temps pourras tu continuer ? Tu sens les battements de son cœur dans ta joue, son artère jugulaire fait soulever sa peau légèrement, tu te laisses bercer par le tempo et fini par sourire tendrement « merci sam... ». Merci d'être toi, d'être un ami, un soutient, d'être gentil simplement et sans attentes, merci de me prendre comme je suis, je ne pourrais jamais te remercier assez pour ça. Tu n'as pas envie de bouger et pourtant tu prends sur toi, tu te glisses sur le côté, t'installe en tailleur à ses côtés, ramassant ton oreiller, tu es obligée de tenir quelque chose, c'est une espèce de relique, tu canalise tes sentiments, du moins tu essaies. Pour la première fois depuis qu'il est entré dans ta chambre tu regardes son visage et même si tes yeux sont fuyants, tu finis par croiser ses yeux bleu et c'est un étrange mélange de sentiments qui t'envahit. « Tout ne s'est pas très bien passé le week-end dernier ... » Pas très bien passé, tu repasses ce bout de phrase dans ta tête, en effet, c'est le moins que l'ont puisse dire. Tu es tombée bien bas ce soir-là, tu ne sais pas comment tu vas l'expliquer, c'est la première fois que tu évoques ce qu'il s'est passé, mais tu sais qu'il est là pour toi, que pour la première fois de ta vie tu as quelqu'un qui ne vas pas te lâcher. En réalité, tu ne sais pas vraiment, tu ne pourrais pas en être certaine parce que vous ne vous connaissez pas depuis bien longtemps, mais c'est un sentiment que tu as pour lui depuis votre première rencontre, une chose unique et précieuse pour toi. Tu ne veux pas perdre cette relation, ce sentiment, alors tu t'y accroche de toute tes forces. Un goût de fer envahit ta bouche, tu ne fais pas attention et tu viens de mordre ta lèvre au sang, ça te ramène à la réalité, tu serres ton oreiller un peu plus fort contre toi, baissant légèrement la tête, fuyant son regard « il m'a ... j'ai... j'ai été agressée » C'est un début ...
Le soleil qui passe à travers les fenêtres réchauffe ta peau glacée, tu as oublié qu'aujourd'hui tu es vêtue d'un simple short et d'un tee-shirt trop large, c'est le soleil qui te rappelle tout ça, tu tentes de te souvenirs si un pull ou un gilet ne traînerait pas sur ton lit pour caché les hématomes violets sur tes bras, tes épaules et bien d'autres endroits, mais ça serait probablement bizarre, si ce n'est déjà pas trop tard. Il ne fait pas froid du tout, alors tu espères que sam ne posera pas de question, pour l'heure, tu restes blottie comme une enfant contre lui, ta respiration est lente, même ça c'est douloureux. Faire semblant toute la semaine aura eu raison de toi, tu es exténuée et pourtant tu n'arrives pas à fermer l’œil. Les cauchemars se transforment en terreur, tu préfères alors ne pas sombrer, tu prends des potions qui t'en empêche et le matin, tu en prends un nouvelle pour te donner de la force, mais combien de temps pourras tu continuer ? Tu sens les battements de son cœur dans ta joue, son artère jugulaire fait soulever sa peau légèrement, tu te laisses bercer par le tempo et fini par sourire tendrement « merci sam... ». Merci d'être toi, d'être un ami, un soutient, d'être gentil simplement et sans attentes, merci de me prendre comme je suis, je ne pourrais jamais te remercier assez pour ça. Tu n'as pas envie de bouger et pourtant tu prends sur toi, tu te glisses sur le côté, t'installe en tailleur à ses côtés, ramassant ton oreiller, tu es obligée de tenir quelque chose, c'est une espèce de relique, tu canalise tes sentiments, du moins tu essaies. Pour la première fois depuis qu'il est entré dans ta chambre tu regardes son visage et même si tes yeux sont fuyants, tu finis par croiser ses yeux bleu et c'est un étrange mélange de sentiments qui t'envahit. « Tout ne s'est pas très bien passé le week-end dernier ... » Pas très bien passé, tu repasses ce bout de phrase dans ta tête, en effet, c'est le moins que l'ont puisse dire. Tu es tombée bien bas ce soir-là, tu ne sais pas comment tu vas l'expliquer, c'est la première fois que tu évoques ce qu'il s'est passé, mais tu sais qu'il est là pour toi, que pour la première fois de ta vie tu as quelqu'un qui ne vas pas te lâcher. En réalité, tu ne sais pas vraiment, tu ne pourrais pas en être certaine parce que vous ne vous connaissez pas depuis bien longtemps, mais c'est un sentiment que tu as pour lui depuis votre première rencontre, une chose unique et précieuse pour toi. Tu ne veux pas perdre cette relation, ce sentiment, alors tu t'y accroche de toute tes forces. Un goût de fer envahit ta bouche, tu ne fais pas attention et tu viens de mordre ta lèvre au sang, ça te ramène à la réalité, tu serres ton oreiller un peu plus fort contre toi, baissant légèrement la tête, fuyant son regard « il m'a ... j'ai... j'ai été agressée » C'est un début ...
Emi Burton
- InvitéInvité
Re: niawell ▬ i'll be fine, i swear Terminé
Lun 26 Mar 2018 - 17:40
Tu n’avais pas eu la possibilité de remarquer les marques sur son corps vu qu’elle portait une couverture sur elle au moment où tu es arrivé dans la chambre, alors qu’elle se lève, tu lèves un sourcil sans prendre la peine de t’affoler tout de suite. Elle arrive rapidement sur tes jambes en lâchant la petite couverture pour t’enlacer et venir enfouir son visage dans ton cou dans une étreinte qui est assez rare, mais qui pour toi aussi fait beaucoup de bien. Tu passes les mains dans son dos et viens la serrer tout contre toi en posant ton menton sur le haut de sa tête, elle dit qu’elle va bien, mais tu sais très bien que ce n’est pas du tout la vérité. « Ne me mens pas. » Tu serres un peu plus et fait de la jeune femme ta peluche pour les minutes à venir, elle doit savoir que tu es là pour elle et que tu ne risques pas d’attendre une seconde de plus qu’elle décide de sortir de sa chambre à nouveau avec le sourire. Ça n’arrivera pas si tu ne fais rien, alors qu’elle continue à rester immobile, tu peux sentir la pression de ses bras autour de toi, elle ne veut pas te lâcher et tu ne risques pas de le faire de toute façon. Tu laisses un léger sourire s’échapper et ton expression est amicale, pleine de douceurs alors que tu essaies d’être gentil avec la jeune femme qui à véritablement besoin d’aide. « Depuis quand les membres de cette famille ne disent rien quand il arrive quelque chose ? » Tu restes un silencieux un instant alors qu’elle relève la tête, mais continue à te fuir du regard comme si elle n’arrivait pas à assumer, qu’elle avait honte de le faire. C’est une erreur. Vous êtes une famille maintenant, Naïa, Niamh et toi-même vous pourriez donner votre vie les uns pour les autres, du moins tu sais que toi, tu pourrais le faire sans aucune hésitation.
Elle te remercie, tu ne sais pas tellement comment réagir étant donné que c’est un acte tellement naturel pour toi, quand Lily n’allait pas bien, tu savais absolument comment agir pour qu’elle retrouve directement le sourire, c’est d’ailleurs ce qu’il se passe en ce moment même avec la brunette. Même si tu sais qu’il n’est pas 100% authentique, au moins il est sincère et arrive à te faire chaud au cœur. Elle semble fatiguée, affamée et surtout elle a des bleus sur les bras, tu attrapes son bras en prenant soin de ne pas lui faire mal et la regarde avec un air sévère, tu ne peux pas attendre une seconde de plus. « Qui t’as fait ça ? » Tu viens de le dire avec une voix qui n’est pas la tienne, du moins Niamh ne connaît pas le Sammy du moment qui capable de s’énerver ne laissera jamais une injustice rester impunie. Qui a osé faire du mal à ta Nini ?! Tu n’as pas encore tous les détails, mais cette personne va le payer d’une façon ou d’une autre, c’est une certitude. Elle prend alors place à côté de toi en attrapant son coussin, ses yeux enfin dans les tiens, vous pouvez commencer une réelle conversation et entrer dans le vif du sujet, ce que tu attends depuis un moment déjà.
Apparemment tout s'est passé le week-end dernier, tu fronces légèrement les sourcils alors que la jeune femme commence à expliquer, mais ce que tu retiens, c’est qu’elle a mis une semaine entière à t’en parler et en plus de ça, c’est toi qui as fait le déplacement, sinon elle n’aurait rien fait en cet instant encore. Cette simple idée, tu ne l’aimes pas. C’est bon, tu es enfin en colère et ça ne va pas du tout bien se passer, il va falloir rapidement que tu puisses obtenir chaque détail sinon tu risques de réellement péter un câble. Tu ouvres de grands yeux alors qu’elle annonce enfin qu’elle a été agressée fuyant ton regard pour sûrement ne pas voir ta réaction, tu passes une main devant ton visage un moment laissant le silence s’installer une nouvelle fois. Tu vas devenir complètement malade. « Qui a osé ? » Tu relèves la tête en direction de la jeune femme, ce n’est pas une possibilité de répondre, c’est une obligation. Tu veux l’identité de cette personne, peu importe ce qu’il ou elle a fait, tu vas retrouver l’individu et t’occuper de lui. Tu as l’habitude de te battre pour ceux que tu aimes, tu es fort et loyal. Personne n’a le droit de toucher à ceux que tu aimes. Elle n’a pas besoin d’en dire plus, tu es complètement dévasté, dire que tu n’as rien vu depuis tout ce temps, elle était là dans sa chambre à souffrir et toi, tu n’as rien vu. Tu n’es pas un bon ami, c’est même tout le contraire. Tu avances et attrapes la jeune femme la faisant tomber sur le dos par la même occasion et la prend dans tes bras une nouvelle fois, cette fois, c’est ton visage qui vient se glisser dans son cou, d’habitude parfum framboise. « Pardonne moi. » De n’avoir rien vu, de n’avoir pas été là au moment de l’agression, d’avoir été le pire ami du monde, d’être quelqu’un qui ne prend pas soin des autres. Tu t’accroches à la jeune femme, c’est hors de question de lâcher prise une seule seconde, tu veux qu’elle comprenne à quel point elle peut compter sur toi malgré tout. « Je suis là maintenant. » Tu ne laisseras jamais plus, quelqu’un lui faire du mal. « Qu’est ce que je peux faire pour toi ? »
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Re: niawell ▬ i'll be fine, i swear Terminé
Lun 26 Mar 2018 - 22:53
parfois, les amis deviennent la famille,
alors on n'est plus jamais seul
alors on n'est plus jamais seul
Tu ne trompes personne Niamh, pas toi et encore moins Sam. Tu déglutis difficilement tout en te blottissant contre lui. Ses bras se resserent autour de ton corps et tu te sens bien, enfin mieux. Tu ne voudrais plus bouger. Il parle de famille, c'est un sujet sensible, vous avez tous les trois des familles dysfonctionnelles et ensemble vous trouvez un équilibre. Il ne peut pas savoir à quel point ses mots te touchent, encore plus aujourd'hui que la semaine dernière. Ton regard fuyant l'interpelle probablement, toi qui possède un port altier, qui ne baisse jamais les yeux, aujourd'hui tu fuis, tu voudrais être loin d'Inverness, que ton corps se retrouve loin des regards curieux et des explications à fournir. Tes remerciements sont sincères, tu ouvres progressivement ton coeur, il te faut du temps pour te confier, pour faire confiance et ce moment que tu passes dans ses bras vous rapprocheras probablement. Sa main attrape ton bras et ton coeur se serre une nouvelle fois, tu esquisses un mouvement de recul, mais ce n'est que Sam, il te demande qui t'a fait ça et tu prends une seconde pour comprendre ce qui se passe. Sa voix, son attitude, son regard, ils ont changé et tu ne sais pas très bien comment gérer ça, alors tu commences par le début, le week-end dernier rien ne s'est passé comme prévu. Le regard de Sam te brûle, il passe une main sur son visage et tu lui laisses accuser le coup jusqu'à ce qu'il te demande une nouvelle fois « qui » , tu aimerais avoir cette information, tu aimerais pouvoir mettre un nom et un visage sur ton bourreau et pourtant tu n'as rien à dire à ce sujet. Ton regard croise enfin le sien, il s'embrume à nouveau, tu mords ta lèvre et hausse les épaules « j'en sais rien sammy » .
Il te prend dans ses bras, tu tombes à la renverse, son visage dans ton cou les rôles sont inversés, il te demande pardon, mais pourquoi ? Tu es perdue, tu ne comprends pas ce qu'il se reproche, tu ne pourrais pas rêver ami meilleur que lui, il s'accroche à toi et tu resserres tes bras autour de lui profitant de sa présence rassurante. Il est là, tu le sais, tu le savais déjà, mais il s'assure que tu le comprennes. Tu n'as pas toujours bien agit dans ta vie, tu as fait des choix qui n'ont pas été judicieux, alors tu te demandes ce que tu as fait de bien pour mériter un ami comme lui, quelqu'un qui souhaite te protéger et qui, grâce à un regard, te permet de te sentir mieux. « Reste avec moi... » tu tournes ton visage vers lui, posant ton front contre le sien « s'il te plaît... » une de tes mains passe sur sa joue tandis que ton regard cherche le sien. Tu as besoin de ça, de cette proximité, de lui, jamais tu ne l'aurais imaginé et pourtant depuis qu'il est entré dans ta chambre le poids qui t'écrasait s'allège, il est ton remède alors que tu souhaitais l'éviter, si seulement tu avais su, tu n'aurais pas attendu pour te confier. Tu fermes les yeux tandis que le bout de tes doigts voyagent dans sa nuque et dans le bas de ses cheveux, sa chaleur irradie, c'est agréable et tes yeux s'ouvrent à nouveau sur son visage, tu souris, un sourire léger, discret mais sincère. Une émotion naît au fond de toi, poussée par ce besoin de proximité, de douceur tes lèvres trouvent les siennes, ce n'est pas la solution, tu le sais, mais pour l'instant tu as envie de ça, tu penses même en avoir besoin au plus profond de toi. Ton corps se presse contre le sien réduisant l'espace à néant, tu ne sais pas où tu vas, tu ne sais pas ce que tu fais, tu laisses parler tes émotions.
Il te prend dans ses bras, tu tombes à la renverse, son visage dans ton cou les rôles sont inversés, il te demande pardon, mais pourquoi ? Tu es perdue, tu ne comprends pas ce qu'il se reproche, tu ne pourrais pas rêver ami meilleur que lui, il s'accroche à toi et tu resserres tes bras autour de lui profitant de sa présence rassurante. Il est là, tu le sais, tu le savais déjà, mais il s'assure que tu le comprennes. Tu n'as pas toujours bien agit dans ta vie, tu as fait des choix qui n'ont pas été judicieux, alors tu te demandes ce que tu as fait de bien pour mériter un ami comme lui, quelqu'un qui souhaite te protéger et qui, grâce à un regard, te permet de te sentir mieux. « Reste avec moi... » tu tournes ton visage vers lui, posant ton front contre le sien « s'il te plaît... » une de tes mains passe sur sa joue tandis que ton regard cherche le sien. Tu as besoin de ça, de cette proximité, de lui, jamais tu ne l'aurais imaginé et pourtant depuis qu'il est entré dans ta chambre le poids qui t'écrasait s'allège, il est ton remède alors que tu souhaitais l'éviter, si seulement tu avais su, tu n'aurais pas attendu pour te confier. Tu fermes les yeux tandis que le bout de tes doigts voyagent dans sa nuque et dans le bas de ses cheveux, sa chaleur irradie, c'est agréable et tes yeux s'ouvrent à nouveau sur son visage, tu souris, un sourire léger, discret mais sincère. Une émotion naît au fond de toi, poussée par ce besoin de proximité, de douceur tes lèvres trouvent les siennes, ce n'est pas la solution, tu le sais, mais pour l'instant tu as envie de ça, tu penses même en avoir besoin au plus profond de toi. Ton corps se presse contre le sien réduisant l'espace à néant, tu ne sais pas où tu vas, tu ne sais pas ce que tu fais, tu laisses parler tes émotions.
Emi Burton
- InvitéInvité
Re: niawell ▬ i'll be fine, i swear Terminé
Mar 27 Mar 2018 - 10:11
Elle ne sait pas qui peut bien être à l’origine de cette atrocité qui aujourd’hui va te marquer pendant des semaines, sûrement même plusieurs mois tant que tu ne peux pas être certains que cette personne, que ce monstre a eu ce qu’il mérite. Tu sais que certaines personnes deviennent des tueurs par amour pour les membres de leur famille ou des proches qu’ils aiment plus que tout le reste, que la haine et l’amour ne sont pas si éloigné l’un de l’autre et qu’ils peuvent prendre possession de toi en une seconde. Tu es quelqu’un de bien, tu es même un homme adorable qui fait tout ce qu’il peut pour rendre son entourage heureux, une loyauté sans faille et un sens du devoir qui dépasse même celui de beaucoup d’Auror. Pourtant, il serait si simple de basculer par amour pour l’un des amis que tu as promis de protéger toute ta vie, pour Lily, tu pourrais basculer, pour Niamh, il serait simple de chavirer et pour Primerose, tu pourrais même y laisser ton âme. C’est ainsi que tu es, ce genre de personne qui ne pourra jamais vivre et grandir seul, tu as bien trop besoin d’amour. Si elle ne sait pas qui a fait ça, c’est un véritable problème, car il est impossible de retrouver quelqu’un sans aucune information, même pas un petit indice, à par peut-être le lieu de l’agression. Après tout, un agresseur revient toujours sur les lieux de son crime, mais c’est sûrement bon seulement dans les films ou les séries à gros budget. Ce n’est pas pour autant que tu vas laisser tomber, il ne faut pas toucher à la famille d’un Summerbee et si tu avais été à Poudlard sûrement que le Choixpeau aurait fait de toi un Poufsouffle sans la moindre hésitation, il faut dire que cette maison était pour toi seulement, Ilvermorny est de loin la meilleure école au monde et tu ne regrettes pas une seule seconde les années passées dans cet établissement. Tu voudrais d’ailleurs retrouver certains des amis de cette époque, si possible ne plus croiser ceux qui étaient un poison, mais passer un moment avec les autres ça ne pourrait être que du bonheur. Il faudra envoyer des lettres pour mettre ça en place dans quelques semaines quand les examens seront terminés.
La jeune femme pose son front contre le tien et te demande de rester, tu arrives à lui sourire malgré tout, c’est assez évident que tu ne vas pas la laisser toute seule après cette épreuve pour lui tenir compagnie un moment. Il faudrait lui proposer d’aller voir un professionnel pour en discuter, tu pourrais même l’accompagner et lui payer ses séances sans aucun problème après tout, il faut savoir se faire aider dans ce genre de situation sans avoir honte de le faire. Ça a été d’une grande aide quand ta mère a voulu mettre fin à ses jours, même d’une certaine façon elle n’a pas complètement sortie cette idée de sa tête, tu le sais, mais tu ne sais pas tellement quoi faire de plus pour elle. Ta sœur est avec elle, tu devrais être rassuré, pourtant, c’est bien plus compliqué que tu le penses. Sa main passe sur ton visage puis dans ta nuque et tu ne comprends pas tout de suite ce qu’elle cherche à faire, mais tu lui accordes le sourire qu’elle mérite alors que ses yeux viennent se plonger dans tes iris une nouvelle fois. Cette femme ne mérite pas tout ça, ce qu’il lui faut, c’est une pluie de bonheur et rien d’autre parce qu’elle en est plus digne que personne sur cette terre, mais l’injustice sera toujours là et c’est impossible de faire quoi que se soit, c’est pour cette simple raison que des hommes comme toi existent. Pour combattre cette injustice.
Tu ouvres tes mirettes avec surprise alors que ses lèvres se posent doucement sur les tiennes, une sensation de douceur et de chaleur s’empare alors de ton corps alors que tes yeux se ferment instinctivement à son contact. Tu ne sais pas tellement ce qu’il se passe, et même pourquoi elle décide d’agir ainsi, mais c’est agréable comme sensation et tu laisses ce moment t’emporter pendant quelques secondes alors que tout devient plus intense en un instant. Une main perdue se pose sur la jambe de la jeune femme et remonte le long de sa cuisse alors qu’un simple instinct primaire prend le dessus sur tout le reste au contact de sa peau, heureusement, tu n’es pas totalement un primate Sammy et il reste en toi une loyauté que rien ne pourra ébranler. Cette même main se retire et vient se poser sur la joue de la jeune femme alors que le baiser se termine au même moment. Tu poses ton front contre celui de ta colocataire et ferme les yeux un instant alors que le visage de Primerose arrive dans ton esprit. « Je ne peux pas… » Tu es réellement désolé, elle a sûrement besoin de réconfort et tu es la première personne à pouvoir lui en donner, à vouloir lui en donner par la même occasion, c’est inévitable, elle te plaît depuis le premier jour, ce petit, quelque chose d’attirant que tu ne trouves chez personne d’autre. Ce petit truc en plus. Mais tu as déjà une blondinette dans ton cœur que rien ne pourra venir retirer. Une fois sur les jambes, tu regardes la jeune femme puis viens t’asseoir à ses côtés en regardant le mur. « Je suis amoureux. Elle s’appelle Primerose. » Tu regardes la jeune femme un instant, un homme aussi honnête que toi ça n’existe sûrement pas, du moins c’est assez rare d’en trouver et tu le sais, mais c’est mieux comme ça plutôt que de laisse ton désir profiter d’une amie brisée tout en trahissant la femme que tu aimes et qui sera sûrement ta petite amie dans les semaines à venir. Tu choisies la fidélité, tu décides de croire en l’amour. « C’est la sœur de Penelope. Et je l'aime vraiment. » Tu sais que Niamh connaît bien Penny vu qu’elles sont dans un groupe de musique chacune en concurrence d’une certaine façon, tu avais l’intention de le dire de toute façon, mais une fois que ça serait officiel. « Je ne savais pas, que tu embrassais aussi bien… » Tu souris malgré tout et pose une main sur ta nuque, tu es vraiment gêné et pourtant tu utilises l’humour parce qu’elle mérite que tu fasses ce que tu peux pour l’aider, elle est l’une de tes amies les plus précieuses et même si tu ne peux pas lui apporter le réconfort physique, tout le reste est à elle sans aucune hésitation. « Donne-moi toutes les informations concernant l’agression. » Tu sais que ce n’est pas simple pour elle, tu imagines une seconde ce qu’elle peut ressentir et qu’elle ne veut peut-être pas en discuter, mais il va falloir le faire quand même. Tu dois savoir le plus de choses possibles, car ce crime ne restera pas impuni.
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Re: niawell ▬ i'll be fine, i swear Terminé
Mar 27 Mar 2018 - 19:17
parfois, les amis deviennent la famille,
alors on n'est plus jamais seul
alors on n'est plus jamais seul
Si seulement tu pouvais revenir en arrière, tu ferais les choses différemment, tu transplanerais, tu ne t’aventurerais pas dans les rues sombres de cette ville pourtant familières. Ton ami est là, il est présent pour toi, tu vois son comportement et tu es envahie par une vague de sentiments à son égard. Personne n’a jamais prit ta défense comme lui le fait, tu vois que ta mésaventure le touche et tu es touchée de sa sollicitude, de l’affection qu’il te témoigne. La fatigue, la faiblesse, la reconnaissance, le besoin d’être aimée et de te sentir rassurée, tu te blottis contre lui, ton front contre le sien tu te sens bien peut-être trop ? Tes yeux se ferment, tu te laisses porter par le ras-de-marée d’émotion qui grandit en toi et tes lèvres capturent les siennes dans un baiser plus intense que tu ne l’avais pensé. Ton corps se serre contre le sien, sa main glisse sur ta jambe, remonte vers le haut de ta cuisse et une crainte t’envahis au moment même où il s’arrête, il caresse ta joue et s’excuse presque alors que c’est toi qui à initié le mouvement. Tu mords ta lèvre gênée par ton comportement et lui souris. Il se relève et tu fais de même, tu t’installes les genoux contre la poitrine. Tu l’écoutes te parler d’une autre, de celle dont il est amoureux et tu souris, « elle a de la chance, tu es quelqu’un de formidable sammy ». Tu vois de qui il parle, la magnifique sœur blonde et qui semble adorable en plus. Tu poses ta main sur la sienne, « je suis désolée Sam, je… ce n’était pas calculé » et puis de toute façon tu ne mérites pas un homme comme lui, tu ne le mérites pas en tant qu’ami, encore moins pour partager ta vie. Il est pourtant tout ce dont tu as envie, mais plus encore, de tout ce dont tu as besoin. Son bonheur sera le tiens.
Il plaisante, c’est sa grande force à Sam, il à toujours le petit mot pour rire, pour détendre l’atmosphère et c’est probablement ce dont vous avez besoin grâce à toi et ton enthousiasme débordant pour ses lèvres. «Il y a encore beaucoup de choses que tu ignores, mais je prends le compliment, merci », tu fais une petite révérence de la tête pour accompagner ta réponse amusée. Tu apprécies la détente, tu te sens déjà mieux, finalement il ne te fallait pas grand-chose. Ton cœur s’allégeait, tu retrouvais le sourire et tu le perds en une seconde, il te demande une nouvelle fois de replonger dans cette nuit d’horreur et tu baisses les yeux avant d’être parcourue d’un frisson. Tu voudrais lui dire non, tu voudrais qu’il oublie simplement, comme toi tu tentes de le faire depuis une semaine, mais il est têtu l’américain, ça fait partie de son charme après tout. Tu reprends ton oreiller, tu le serres contre toi, ton regard est à nouveau fuyant et tu cherches du réconfort dans cette étreinte à sens unique, les battements de ton cœur affolé il y a encore quelques minutes ralentissent de manière spectaculaire. Tu fermes les yeux, tu fais un bon dans le temps, « j’étais sur myrddin wyllt , je revenais du travail ... » Ton travail c’est l’animation de soirée dans certains clubs, tu chantes, tu danses, tu donnes tout ce que tu as et peut-être que c’est de ta faute après tout ? Peut-être que si tu n’étais pas si aguicheuse, peut-être que si tu étais comptable plutôt que danseuse ça ne te serais pas arrivée à toi ? «J’avais mon casque sur la tête, comme toujours, je voulais marcher avant de revenir et … je ne l’ai pas entendus ... » Il n’en fallait pas plus pour que ton regard se voile, pourtant tu ravales ton sanglot, tu ne vas pas lui infliger ça, mais c’est terriblement dur pour toi de revivre ça, tu réfléchis avant de continuer ton récit « il a attrapé mon bras » instinctivement ta main droite vient frôler ton biceps gauche, celui qui porte la plus grosse marque «il … il m’a poussé dans une ruelle, celle qui se trouve à côter de la mouffette enchantée, il n’y avait personne… j’ai ... » trop tard … une première larme roule sur ta joue et tu la chasse aussi vite que possible du dos de la main « j’ai fais ce que j’ai pu … je te jure, mais j’ai rien pu faire et plus je me débattais plus il me faisait mal et … » c’est impossible pour toi de continuer, tu te lèves en prenant la direction de la fenêtre de ta chambre. Tu regardes le ciel et resserres tes bras contre toi, «il m’a violé et laissé dans cette ruelle, comme il l’aurai fait pour un vulgaire mouchoir … mais c’est de ma faute de toute façon » ta voix est faible, monocorde et totalement détachée, tu es perdue sur l’horizon, tu es sortie de ton corps, la douleur est toujours là, elle est même plus présente encore.
Il plaisante, c’est sa grande force à Sam, il à toujours le petit mot pour rire, pour détendre l’atmosphère et c’est probablement ce dont vous avez besoin grâce à toi et ton enthousiasme débordant pour ses lèvres. «Il y a encore beaucoup de choses que tu ignores, mais je prends le compliment, merci », tu fais une petite révérence de la tête pour accompagner ta réponse amusée. Tu apprécies la détente, tu te sens déjà mieux, finalement il ne te fallait pas grand-chose. Ton cœur s’allégeait, tu retrouvais le sourire et tu le perds en une seconde, il te demande une nouvelle fois de replonger dans cette nuit d’horreur et tu baisses les yeux avant d’être parcourue d’un frisson. Tu voudrais lui dire non, tu voudrais qu’il oublie simplement, comme toi tu tentes de le faire depuis une semaine, mais il est têtu l’américain, ça fait partie de son charme après tout. Tu reprends ton oreiller, tu le serres contre toi, ton regard est à nouveau fuyant et tu cherches du réconfort dans cette étreinte à sens unique, les battements de ton cœur affolé il y a encore quelques minutes ralentissent de manière spectaculaire. Tu fermes les yeux, tu fais un bon dans le temps, « j’étais sur myrddin wyllt , je revenais du travail ... » Ton travail c’est l’animation de soirée dans certains clubs, tu chantes, tu danses, tu donnes tout ce que tu as et peut-être que c’est de ta faute après tout ? Peut-être que si tu n’étais pas si aguicheuse, peut-être que si tu étais comptable plutôt que danseuse ça ne te serais pas arrivée à toi ? «J’avais mon casque sur la tête, comme toujours, je voulais marcher avant de revenir et … je ne l’ai pas entendus ... » Il n’en fallait pas plus pour que ton regard se voile, pourtant tu ravales ton sanglot, tu ne vas pas lui infliger ça, mais c’est terriblement dur pour toi de revivre ça, tu réfléchis avant de continuer ton récit « il a attrapé mon bras » instinctivement ta main droite vient frôler ton biceps gauche, celui qui porte la plus grosse marque «il … il m’a poussé dans une ruelle, celle qui se trouve à côter de la mouffette enchantée, il n’y avait personne… j’ai ... » trop tard … une première larme roule sur ta joue et tu la chasse aussi vite que possible du dos de la main « j’ai fais ce que j’ai pu … je te jure, mais j’ai rien pu faire et plus je me débattais plus il me faisait mal et … » c’est impossible pour toi de continuer, tu te lèves en prenant la direction de la fenêtre de ta chambre. Tu regardes le ciel et resserres tes bras contre toi, «il m’a violé et laissé dans cette ruelle, comme il l’aurai fait pour un vulgaire mouchoir … mais c’est de ma faute de toute façon » ta voix est faible, monocorde et totalement détachée, tu es perdue sur l’horizon, tu es sortie de ton corps, la douleur est toujours là, elle est même plus présente encore.
Emi Burton
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Re: niawell ▬ i'll be fine, i swear Terminé
Jeu 29 Mar 2018 - 10:27
Tu sais depuis longtemps maintenant que Niamh est une jeune femme agréable à regarder et d’un charme à en faire perdre la tête plus d’un, mais tu ne pensais pas qu’elle viendrait s’emparer de tes lèvres désirant que tu fasses ton possible pour qu’elle puisse oublier ce qu’il s’est passé. C’est impossible d’oublier et encore moins de cette façon, tu lui donnerais ce qu’elle veut avec grand plaisir si tu savais qu’elle pourrait s’en remettre grâce à ça, mais ce n’est pas le cas. Tu n’es pas une mauvaise personne, l’idée même de profiter de sa faiblesse est insupportable pour toi et il est évident que dans l’histoire tu as le rôle de l’ami qui doit prendre soin d’elle aussi longtemps qu’il le pourra. Ce n’est pas quelque chose que tu peux décider, c’est simplement une évidence, tu as besoin de protéger et d’être là pour ceux que tu aimes et Niamh est l’une de ces personnes à qui il ne peut rien arriver. Tu lui parles enfin de la Blondinette pour venir justifier le fait que vos lèvres soient séparés en ce moment même alors qu’elle vient appuyer le fait qu’elle ai de la chance, ce n’est pas entièrement vrai. Tu viens prendre place devant la jeune femme et lui accorde un beau sourire avant de poser une main sur sa joue, affectueuse et plein de bonnes intentions. « C’est toi qui est formidable. » Tu le penses. Tu le sais. Elle pose sa main sur la tienne, tu sais très bien qu’elle n’a pas fait ça avec pour objectif de te faire du mal, tout comme tu n’as pas retiré ton geste pour qu’elle en souffre, c’est même tout le contraire. « Ce n’est rien… » C’est la seconde fois de la semaine que tu te retrouves dans une histoire de baiser et en plus de ça avec une jeune femme que tu connais depuis quelques temps, il faut croire que c’est la saison des révélations en ce moment.
Tu rigoles un moment alors qu’elle lance une remarque sur ce que tu ignores, tu n’en doute pas une seconde et pense même qu’elle dit entièrement la vérité, mais ce n’est pas à toi d’en juger. C’est alors que viens un dernier moment de douceur alors que ta main le long de sa joue quitte son visage pour venir croiser les bras, le regard devient plus sérieux et ton attention se porte à 100% sur ce que te dis la jeune femme et sur ce qu’il s’est passé ce soir-là où tu n’as pas été là pour lui venir en aide. Les choses sont différentes, maintenant que tu le sais. Myrddin Wyllt. C’est à cet endroit même que tu as passé la journée avec Sapphire la semaine dernière et que tu as réussi à créer des liens à nouveau avec la jeune femme que tu n’avais pas vu depuis plusieurs mois après votre petite soirée sur les toits de la taverne. C’est aussi là que ton amie s’est fait agresser et tu trouves ça insupportable, tu mords légèrement l’intérieur de ta joue pour ne pas montrer à quel point la colère prend possession petit à petit, cette même colère que tu essaies de combattre chaque jour à l’aide d’un groupe de parole dont tu es toi-même le Président. Simplement, en cet instant, tu as le droit d’être en colère. Non ? Tu penses que oui. Tu ne vas pas lui en vouloir d’écouter sa musique et de ne pas entendre ce qu’il se passe, tu es le premier à avoir un casque sur la tête quand tu es dans la rue, même seul et tard le soir sauf que personne n’a jamais osé poser une main sur toi. Va savoir pourquoi, tu as une petite idée de la réponse. Tu vas pour demander à quel endroit exactement dans Mysrddin Wyllt, mais la jeune femme donne directement la réponse, alors tu baisses les yeux et place une main sur ton menton pour méditer. La moufette enchantée. La suite, tu n’arrives pas à l’écouter et pourtant tes oreilles l’entendent quand, même te provoquant une douleur dans la poitrine incomparable à ce que tu as ressenti jusqu’à maintenant.
Tu grimaces alors qu’elle termine sa dernière phrase et d’un bond vient la rejoindre pour l’attraper par les épaules, il faut croire que tu ne contrôles pas tellement le péché que toutes les personnes qui te connaissent vraiment t’accuse de ne pas maîtriser. « Ce n’est en rien ta faute ! » Tu reprends ton souffle un instant, alors que tu viens presque de lui crier dessus sans t’en rendre compte, tu baisses les yeux un instant et attrapes la nuque de la jeune femme poussant son dos de l’autre main pour la coller à toi et poser ta tête sur le haut de la sienne en fermant les yeux. « Tu n’as rien fait de mal Princesse. » Elle ne doit pas le penser une seule seconde, c’est la faute de cette raclure, de cette petite merde qui ne mérite pas de vivre. Tu t’emportes un peu vite, mais tu as beau être le plus gentil des hommes, tu peux rapidement devenir le plus dangereux d’entre eux. Tu viens murmurer à l’oreille de la jeune femme. « Je vais le retrouver et je vais m’en occuper. » Tu recules légèrement et sort de la chambre en une fraction de seconde pour aller dans la tienne, tu attrapes ton téléphone et composes le numéro. « Lily ? Je n’ai pas le temps.. Non.. Ne pose pas de question et envoie moi ce que tu as concernant les agressions sexuelles.. Oui.. Non.. Fait le pour moi ! » Tu t’énerves et respires avant de reprendre. « S’il te plaît. » Tu acquises. « Je t’aime petite sœur. » aucune réponse, elle raccroche et saura te demander un service en retour quand elle aura besoin de quelque chose qu’elle ne veut pas faire elle-même, c’est ainsi dans la famille Hamilton, ce n’est pas grave, tu vas avoir les infos qu’il te faut après tout grâce à ton Avocate de sœur. Tu attrapes ton sac, une carte de la ville et ton appareil photo avant d’enfiler ta veste en sortant de la pièce en direction de la porte. Une chose est certaine, il ne risque pas de t’échapper.
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Re: niawell ▬ i'll be fine, i swear Terminé
Jeu 29 Mar 2018 - 21:14
parfois, les amis deviennent la famille,
alors on n'est plus jamais seul
alors on n'est plus jamais seul
Sa main sur ta joue, tu fermes les yeux une seconde en souriant. Tu n’as rien de formidable, tu le sais, mais tu apprécies son intention. Il a les mots, il sait comment te prendre et te faire sourire. Délicatement, ta main se pose sur la sienne afin de lui assurer qu’il n’y avait aucune malice derrière ce baiser, tu t’es laissée emportée par tes sentiments et la détresse qui te dévores. Tu pensais probablement que ta souffrance pourrait disparaître ou du moins s'amenuire à son contact. Avec sa douceur il te dit que ce n’était rien, pourtant tu te sens coupable et tu as l’impression d’être une personne horrible. Qui mettrait un ami dans une situation délicate comme tu l’as fait ? Malgré un bref malaise, vous retrouvez rapidement votre complicité, vous plaisantez et tu le taquines. Le sentiment de malaise disparaît avec la culpabilité. Tu penses que tout va aller mieux maintenant, que ton cœur sera allégé de sa peine puisque tu as partagé ton fardeau, mais non… Sam revient sur la nuit de ton drame et une nouvelle angoisse te gagnes. Tu préférais ne plus en parler, passer à autre chose comme tu tentais de le faire un peu plus tôt ou même simplement te faire oublietter, c’est une possibilité à laquelle tu as réfléchis.
Tu fais ton possible pour penser le minimum aux détails, il ne veut pas savoir ça, tu lui confies déjà bien trop. Les explications sont vagues, un lien, un déroulé sommaire et puis tu te lèves comme un automate, tu ressembles à ses poupées qui ornent les vitrines des magasins de ton enfance, ceux que tu allais voir avec ta maman quand tu étais enfant à Dublin. Tu t’animes et plonge ton regard dans ce ciel bleu, quelques nuages le parsème et tu les aimes ces nuages parce qu’ils sont doux, ils te font penser à de grosses boules de coton ou de la chantilly, tu aimerais t’y perdre pour que ton chagrin s’en aille avec les vents d’altitudes. Les mots s’échappent de ta bouche, ils glissent sur ta langue, tu sembles dépourvue d’émotions alors qu’intérieurement tu meurs un peu plus qu’hier. Le mouvement dans ton dos te ramène à la réalité, ses mains te saisissent aux épaules et si ce n’était pas lui, probablement que tu aurais eu peur de cette réaction. Ton frère est coutumier de ce genre d’accès, il t’a terrorisé durant des années, tu es habituée, tu restes stoïque et cherche son regard alors que tu sens sa main dans ta nuque. Il t’attire contre lui, tu le laisses faire princesse ce surnom que tu détestes tant dans la bouche d’un autre te rassure dans la sienne. Tes yeux se ferment et tu passes tes mains dans son dos en soupirant.
Le reste se passe trop vite pour toi, tu ne comprends pas, il murmure à ton oreille avant de s’éloigner. Il va s’occuper de quoi ? De qui ? Il sort de ta chambre comme une tornade, tu te laisses tomber contre le mur, posant la tête et soupirant. Tu entends des portes, des paroles lancées sans réponse et tu sors de ta chambre pour tomber presque nez à nez avec un explorateur des temps modernes. Tu viens te placer devant lui l’air sévère « tu crois aller où comme ça ? » Tes bras se croisent sous ta poitrine, tu te grandis comme tu sais si bien le faire avant de reprendre d’un air très sérieux « je n’ai pas besoin d’un chevalier en armure samwell, je ne suis pas une demoiselle en détresse... » Tu t’approches de lui, pose tes mains sur sa poitrine et le force à reculer de quelques pas « si tu veux m’aider, soit simplement mon ami, garde ça pour toi et reste là … je n’ai pas envie qu’il t’arrive quelque chose par ma faute, je ne me le pardonnerais jamais ... » Ta voix se brise un peu, elle est presque suppliante parce que c’est vrai Niamh, tu ne le supporterais pas si quelque chose devait lui arriver par ta faute.
Tu fais ton possible pour penser le minimum aux détails, il ne veut pas savoir ça, tu lui confies déjà bien trop. Les explications sont vagues, un lien, un déroulé sommaire et puis tu te lèves comme un automate, tu ressembles à ses poupées qui ornent les vitrines des magasins de ton enfance, ceux que tu allais voir avec ta maman quand tu étais enfant à Dublin. Tu t’animes et plonge ton regard dans ce ciel bleu, quelques nuages le parsème et tu les aimes ces nuages parce qu’ils sont doux, ils te font penser à de grosses boules de coton ou de la chantilly, tu aimerais t’y perdre pour que ton chagrin s’en aille avec les vents d’altitudes. Les mots s’échappent de ta bouche, ils glissent sur ta langue, tu sembles dépourvue d’émotions alors qu’intérieurement tu meurs un peu plus qu’hier. Le mouvement dans ton dos te ramène à la réalité, ses mains te saisissent aux épaules et si ce n’était pas lui, probablement que tu aurais eu peur de cette réaction. Ton frère est coutumier de ce genre d’accès, il t’a terrorisé durant des années, tu es habituée, tu restes stoïque et cherche son regard alors que tu sens sa main dans ta nuque. Il t’attire contre lui, tu le laisses faire princesse ce surnom que tu détestes tant dans la bouche d’un autre te rassure dans la sienne. Tes yeux se ferment et tu passes tes mains dans son dos en soupirant.
Le reste se passe trop vite pour toi, tu ne comprends pas, il murmure à ton oreille avant de s’éloigner. Il va s’occuper de quoi ? De qui ? Il sort de ta chambre comme une tornade, tu te laisses tomber contre le mur, posant la tête et soupirant. Tu entends des portes, des paroles lancées sans réponse et tu sors de ta chambre pour tomber presque nez à nez avec un explorateur des temps modernes. Tu viens te placer devant lui l’air sévère « tu crois aller où comme ça ? » Tes bras se croisent sous ta poitrine, tu te grandis comme tu sais si bien le faire avant de reprendre d’un air très sérieux « je n’ai pas besoin d’un chevalier en armure samwell, je ne suis pas une demoiselle en détresse... » Tu t’approches de lui, pose tes mains sur sa poitrine et le force à reculer de quelques pas « si tu veux m’aider, soit simplement mon ami, garde ça pour toi et reste là … je n’ai pas envie qu’il t’arrive quelque chose par ma faute, je ne me le pardonnerais jamais ... » Ta voix se brise un peu, elle est presque suppliante parce que c’est vrai Niamh, tu ne le supporterais pas si quelque chose devait lui arriver par ta faute.
Emi Burton
- InvitéInvité
Re: niawell ▬ i'll be fine, i swear Terminé
Ven 30 Mar 2018 - 21:00
Ce n’est plus le moment de faire le garçon gentil qui reste là à ne rien faire alors que dehors se trouve la personne à l’origine des larmes de la personne que tu aimes, tu n’arrives pas à trouver les mots, mais c’est hors de question que ce genre de personne puisse s’en sortir, c’est impensable et tu ne pourras pas le supporter. Simplement, parfois, ce n’est pas toujours aussi simple, et même si tu as une sœur qui peut te donner les informations qu’il faut, tu sais que c’est quelque chose de vraiment compliqué que tu ne peux sûrement pas régler tout seul. Il faut aller voir la police, mais ils ne vont encore rien faire, ce n’est pas différent en Écosse, au USA ou même en Angleterre et tu le sais n’importe quel que soit le pays, ils ne font rien pour régler ce genre de problème. Tu vas pour sortir de l’appartement, mais te retrouves rapidement intercepté par une petite bombe à retardement brune qui ne risque pas de te laisser passer. Elle n’a vraiment pas l’air d’être contente de ton comportement. « Tu crois aller où comme ça ? » Tu lèves un sourcil et regardes la jeune femme dans les yeux, elle va vraiment te faire passer un mauvais moment si tu continues ton chemin, tu avais oublié à quel point c’est une tête de mule, mais tu es bien trop sérieux sur le moment pour sourire même un seul instant. Ce n’est pas le moment pour ça. Elle commence à croiser les bras et tu l’imites rapidement en lui tenant tête, c’est une sorte de combat de coqs sauf que tu n’es pas tellement d’humeur, si ça n’avait pas été Niamh, tu serais sûrement hors de toi depuis un moment déjà. Il faut croire qu’elle détient un pouvoir spécial sur toi et n’a même pas conscience de le posséder, il ne faudrait pas qu’elle en abuse ou elle pourrait faire absolument tout ce qu’elle veut de toi. Tu n’as même pas toi-même conscience de ça.
Tu remontes la sangle de ton sac et sans perdre la jeune femme des yeux, tu essaies d’avancer à nouveau d’un pas, mais c’est impossible sans lui faire mal et ce n’est pas d’une toute une option pour toi. « Je n’ai pas besoin d’un chevalier en armure Samwell, je ne suis pas une demoiselle en détresse... » Tu poses ton sac au sol et redressé le buste en avançant légèrement la tête vers la jeune femme alors qu’elle commence à te pousser du mieux qu’elle peut. « Tu veux te battre ? » Tu la regardes sérieusement un moment et tu n’arrives plus à tenir, un léger rictus apparaît sur le coin de tes lèvres au même moment où tu n’es plus qu’à quelques centimètres de son visage. Elle ne laissera pas le grand garçon que tu es quitté l’appartement et tu le sais, pourtant, tu dois aller sur les lieux de l’agression pour essayer d’en apprendre plus, essayer de comprendre et voir si personne ne connaît quelqu’un qui serait comme Niamh, mais qui aurait des informations sur son violeur. Mais tu ne vas pas laisser la jeune femme alors qu’elle te regarde de cette façon, elle veut que tu restes. « Si tu veux m’aider, sois simplement mon ami, garde ça pour toi et reste là… Je n’ai pas envie qu’il t’arrive quelque chose par ma faute, je ne me le pardonnerais jamais ... » Sa voix se brise et se fait même douce alors que ses yeux deviennent presque humides, elle te dévore presque du regard prête à tout pour ne pas te voir partir. Tu ressens une profonde attirance pour la jeune femme, une sorte de tension impossible à calmer alors qu’elle te pousse un peu plus. Tu as envie de t’emparer d’elle, mais tu arrives à te mordre la lèvre pour ne pas le faire alors que tu poses les yeux sur les lèvres de la jeune femme un instant. « J’ai compris Niamh… » Tu arrêtes d’insister et reste sur place en posant ta veste sur le canapé, tu laisses un souffle long s’échapper alors que tu ne peux pas rendre la monnaie de sa pièce à l’insecte qui est dans ton esprit. Tu tombes sur le canapé et croises les bras, un vrai enfant qui n’a pas eu sa sucette, alors tu commences à bouder l’air de rien en regardant la télévision pourtant toujours éteinte. C’est un peu tout le temps comme ça, quand tu n’as pas le droit de faire ce que tu veux, tu commences à faire l’enfant et arrêtes de parler comme un bébé qui est sur le point de faire un caprice. Tu tournes la tête et regardes la jeune femme. « C’est quoi le programme ? » Tu arrives à sortir de ton silence, tu souris même s'il faut forcer un peu et pense à ce qu’il vient de se passer, vous n’avez jamais été aussi proche, cette fusion qui est de plus en plus intense. Plus en plus brûlante, mais tu n'es plus celui que tu étais Sammy, aujourd'hui tu as une femme que tu voudrais protéger et aimer pour les années à venir. C'est ce qui fait toute la différence.
- InvitéInvité
Re: niawell ▬ i'll be fine, i swear Terminé
Sam 31 Mar 2018 - 20:01
parfois, les amis deviennent la famille,
alors on n'est plus jamais seul
alors on n'est plus jamais seul
Il se dresse devant toi dans le hall de votre appartement, tu le regardes durement, bien plus que tu ne le devrais au vu de ce qu'il s'apprête à faire pour toi, tu t'en rends compte au moins ? Tu fais barrage entre lui et la sortie, croise tes bras, tu refuses qu'il fasse un pas de plus au nom de ... de quoi au juste ? La vengeance ? TA vengeance ? Tu soupires, tu serres les dents contrariée et il semble dans le même état que toi. Sam ne bouge pas d'un iota, il ne te quittes pas des yeux et c'est très bien comme ça. Tu espères qu'il comprendras que tu ne plaisantes pas, que tu es plus sérieuse que jamais. Tu as beau être bercée de rêve romantique, de contes de fées, tu n'en demeures pas moins une jeune femme forte et particulièrement fière. Poussé par tes paroles, ton attitude, il pose son sac au sol tout en approchant de toi, loin de te laisser démonter tu poses tes mains sur son torse et lui répond sèchement tout en t'approchant à ton tour ne laissant que quelques minuscules centimètres vous séparer « ne me met pas au défi tu pourrais être surpris ! »Très sincèrement, tu sais qu'il aura le dessus dans n'importe quelle situation, tu ne pèses pas bien lourd, tu es affamée et déshydratée, alors non, ce n'est pas le moment de te lancer dans un duel stupide, mais tu pourrais par orgueil te mettre dans des situations bien plus difficiles encore qu'un américain récalcitrant dans un hall d'entrée. Vos regards sont durs et pourtant, il sourit, tu ne sais pas si c'est un rictus d'amusement ou de contrariété, mais tu gagnes du terrain sur cette bataille. Tes mains n'ont pas bougée de son torse, tu maintiens la tension et puis tu finis par lui demander de rester. Tu veux juste qu'il reste parce que tu ne veux pas être seule, parce que sa présence est rassurante, parce que le simple fait qu'il soit là signifie beaucoup pour toi, parce que tellement de choses font qu'il est lui et que tu as besoin de lui. Tu as laissé entrer quelqu'un dans ta vie, tu t'es ouverte, tu t'es confiée à lui. C'est vrai que tu détiens encore pas mal de mystère, des blessures profondes dont tu refuses de parler, des sujets que tu ne veux pas aborder parce que tu les as rangés dans ta mémoire, dans une pièce sombre que tu n'ouvres que très rarement, mais tu lui as fait suffisamment confiance jusqu'à présent, plus encore aujourd'hui.
Probablement touché par tes paroles ou ton regard suppliant, tu sens ses muscles se détendre, il abandonne le combat, tu ressors victorieuse de votre affrontement. Il y a une tension inexplicable entre vous, quelque chose qui n'avait jamais été présent avant. Tu es poussée en avant, vers lui, comme plus tôt dans ta chambre, mais tu recules pour qu'il puisse poser sa veste. Comme un enfant boudeur, Samwell se laisse tomber sur le canapé tandis que tu restes dans l'entrée à l'observer, les pensées tourbillonnent dans ta tête, tu es assaillie par un ras-de-marée de sentiments différents à son égard. Jamais personne, personne, n'avait pris ta défense comme il venait de le faire, personne n'a jamais voulu te défendre ou te protéger comme lui venait de te montrer qu'il était possible de le faire, d'ailleurs, tu te demandes bien pourquoi. Oui, il est ton ami, oui il y a eu une espèce d'alchimie entre vous dès le départ, mais pourquoi est-ce qu'il fait, ce que ton propre frère n'a jamais été capable d'imaginer faire une minuscule seconde ? Tu es une jeune femme blessée depuis bien trop d'année que pour comprendre ce genre de choses, depuis la mort de tes parents tu n'as plus jamais eu personne pour prendre soin de toi, pour vérifier que tu allais bien ou simplement te dire ça va aller . Tu t'es construite seule, alors peut-être que ton comportement n'est pas toujours le plus adéquat, tu fais probablement plus d'erreurs que la moyenne, mais tu fais toujours de ton mieux. Comme en ce moment où tu fais tout pour que Sam ne fasse rien de stupide. Tu avances et passe derrière le canapé en posant une main sur son épaule en souriant « j'adore ta tête quand tu boudes, c'est adorable ! » Tu fais le tour et t'installe à califourchon sur ses genoux pour lui faire face, tu te tiens droite, pose tes mains sur ses épaules et l'observe un instant avant de soupirer « aucune des idées que j'ai ne me sembles être adaptées » dis-tu en haussant les épaules sans quitter son regard océan une seconde, tu tentes un sourire et puis finalement vient coller ta poitrine contre son torse, ton menton sur son épaule, tes bras se resserrent autour de son cou, tu fermes les yeux pour profiter de ça, ce quelque chose indescriptible qui t'envahit et qui te laisse une sensation agréable. Du bout du nez tu frôles son cou en souriant avant de te redresser une nouvelle fois pour lui faire face, tu captes son regard et tente de ne pas le fuir, du bout des doigts tu caresses sa joue tandis qu'un mince sourire vient habiller tes lèvres « tu es un homme formidable Sam » c'est pour ça que je ne vais rien tenter de plus, parce que tu mérites bien mieux que ce dont je suis capable, parce que elle tu l'aimes déjà et qu'elle pourra certainement te donner bien plus... Ton sourire s'élargit, gagne en tendresse et tu poses un baiser sur le bout de son nez comme tu le fais avec Ian avant de prendre la direction de la salle de bain, tu mérites une douche, un dîner et tu as des cours à donner, avant de sortir de la pièce tu te tournes vers lui une dernière fois « je t'aime beaucoup Sam ... alors ne fais pas de conneries ... » dis-tu avant de continuer ton chemin en tapotant sur la porte. « ET SI TU EN FAIS JE LE SAURAIS...» cries-tu avec un ton amusé avant d'entrer dans la salle de bain.
Probablement touché par tes paroles ou ton regard suppliant, tu sens ses muscles se détendre, il abandonne le combat, tu ressors victorieuse de votre affrontement. Il y a une tension inexplicable entre vous, quelque chose qui n'avait jamais été présent avant. Tu es poussée en avant, vers lui, comme plus tôt dans ta chambre, mais tu recules pour qu'il puisse poser sa veste. Comme un enfant boudeur, Samwell se laisse tomber sur le canapé tandis que tu restes dans l'entrée à l'observer, les pensées tourbillonnent dans ta tête, tu es assaillie par un ras-de-marée de sentiments différents à son égard. Jamais personne, personne, n'avait pris ta défense comme il venait de le faire, personne n'a jamais voulu te défendre ou te protéger comme lui venait de te montrer qu'il était possible de le faire, d'ailleurs, tu te demandes bien pourquoi. Oui, il est ton ami, oui il y a eu une espèce d'alchimie entre vous dès le départ, mais pourquoi est-ce qu'il fait, ce que ton propre frère n'a jamais été capable d'imaginer faire une minuscule seconde ? Tu es une jeune femme blessée depuis bien trop d'année que pour comprendre ce genre de choses, depuis la mort de tes parents tu n'as plus jamais eu personne pour prendre soin de toi, pour vérifier que tu allais bien ou simplement te dire ça va aller . Tu t'es construite seule, alors peut-être que ton comportement n'est pas toujours le plus adéquat, tu fais probablement plus d'erreurs que la moyenne, mais tu fais toujours de ton mieux. Comme en ce moment où tu fais tout pour que Sam ne fasse rien de stupide. Tu avances et passe derrière le canapé en posant une main sur son épaule en souriant « j'adore ta tête quand tu boudes, c'est adorable ! » Tu fais le tour et t'installe à califourchon sur ses genoux pour lui faire face, tu te tiens droite, pose tes mains sur ses épaules et l'observe un instant avant de soupirer « aucune des idées que j'ai ne me sembles être adaptées » dis-tu en haussant les épaules sans quitter son regard océan une seconde, tu tentes un sourire et puis finalement vient coller ta poitrine contre son torse, ton menton sur son épaule, tes bras se resserrent autour de son cou, tu fermes les yeux pour profiter de ça, ce quelque chose indescriptible qui t'envahit et qui te laisse une sensation agréable. Du bout du nez tu frôles son cou en souriant avant de te redresser une nouvelle fois pour lui faire face, tu captes son regard et tente de ne pas le fuir, du bout des doigts tu caresses sa joue tandis qu'un mince sourire vient habiller tes lèvres « tu es un homme formidable Sam » c'est pour ça que je ne vais rien tenter de plus, parce que tu mérites bien mieux que ce dont je suis capable, parce que elle tu l'aimes déjà et qu'elle pourra certainement te donner bien plus... Ton sourire s'élargit, gagne en tendresse et tu poses un baiser sur le bout de son nez comme tu le fais avec Ian avant de prendre la direction de la salle de bain, tu mérites une douche, un dîner et tu as des cours à donner, avant de sortir de la pièce tu te tournes vers lui une dernière fois « je t'aime beaucoup Sam ... alors ne fais pas de conneries ... » dis-tu avant de continuer ton chemin en tapotant sur la porte. « ET SI TU EN FAIS JE LE SAURAIS...» cries-tu avec un ton amusé avant d'entrer dans la salle de bain.
Emi Burton
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