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It feels good to be in your arms {{Adrilynn [Terminé]
Dim 17 Sep 2017 - 15:24
It feels good to be in your arms
Tu m'avais tellement manqué...
ft. Ceilynn Fraser && Adrian O'Connor
Ca faisait un moment que nous n’avions pas pu nous retrouver en tête à tête. Depuis mi-aout, lorsque j‘étais partie dans ma famille pour les anniversaires du semestre, j’avais la sensation que je l’avais à peine vu. Et la vérité, c’était qu’il m’avait manqué. La vérité, c’était que j’avais compris pendant cette séparation que, si nous n’avions pas encore officialisé notre relation – et mon lâcher prise, surtout – je l’aurais fait à la rentrée. Mon cœur battait clairement uniquement pour lui, et ne pas avoir le temps de réellement voir Adrian depuis que j’étais rentrée était un peu crèvecoeur. Alors, ce soir là, je lui avais donné rendez-vous dans les jardins suspendus, pour que nous puissions passer un peu de temps ensemble. La moitié du mois de sepembre s’était écoulée, déjà. Plus qu’une quinzaine de jours et presques tous mes samedis seraient occupés par mon job étudiant. J’avais de plus en plus hâte que ce moment arrive, tout en redoutant la façon dont mon petit ami le prendrait. Je n’en avais, après tout, pas du tout discuté avec lui.
Poussant un soupir, j’achevais de me préparer. J’avais réellement envie de lui plaire, ce soir. J’avais envie qu’il oublie complètement s’il y avait quelque chose qu’il voulait me reprocher. Comme ma discussion avec sa sœur, par exemple… Je n’avais pas reparlé à la Summerbee depuis ce soir-là en Arizona. Et je devais bien admettre que ne pas savoir comment elle se sentait à mon sujet me perturbait quelque peu. Je me mordis l’intérieur de la lèvre, faisant face à mon miroir en me demandant si celle qui faisait partie de mes meilleures amies avant cette révélation m’en voulait beaucoup. Après tout, j’avais quand même baladé son frère pendant sept ans en refusant de sortir avec lui, mais en revenant très souvent vers lui. Même moi, je me rendais compte que si on avait fait ça à mon frère – si j’en avais eu eu, mais si on le faisait à mes cousins, je réagirais pareil – j’aurais très mal réagi. Pire encore s’il s’était agi d’une de mes amies. Oui… j’avais clairement l’impression d’avoir franchi les frontières de l’amitié, et maintenant, il me fallait gérer, et prouver à l’amie en question que je n’allais pas briser le cœur de son frère, que je n’allais pas lui faire de mal. « N’est-ce pas que tu ne vas pas lui briser le cœur… ? » demandai-je à mon reflet dans le miroir. Mon amie me manquait, mais je n’osais pas aller vers elle. Peut-être demanderais-je à Adrian comment elle allait, et s’il pensait que je pouvais aller la voir…
M’éloignant de mon reflet, j’allais enfiler des chaussures et une veste, les nuits étant froides, déjà, en Ecosse et gagnais les jardins suspendus où nous avions rendez-vous. Le soleil n’était pas encore couché, et c’était tant mieux. Sinon, cela aurait signifié que j’étais en retard, puisque j’avais donné rendez-vous à Adrian pour le coucher du soleil. Mais il était déjà là à m’attendre et je ne pux m’empêcher d’oublier, l’espace d’un instant, tous mes soucis pour me jeter dans ses bras, comme si je ne l’avais pas vu depuis des siècles au moins. « Adrian ! Tu m’as manqué ! » murmurai-je, mes lèvres contre les siennes avant d’échanger un baiser profond avec lui. Ca faisait du bien d’être là avec mon compagnon et de pouvoi partager avec lui un moment rien qu’ nous. Nous en avions eu, pendant l’été, trois ou quatre petites escapades en amoureux que nous avions pu faire lorsque j’avais deux jours de repos d’affilée au travail. Ce n’était, certes, pas assez, mais c’était un avant-goût de la vie que nous pourrions avoir lorsque nous aurions fini nos études. Je m’interrompis brutalement pendant notre baiser et penchai un peu la tête en arrière pour l’observer tandis que mes pensées revenaient me frapper : avais-je vraiment envisagé un futur éloigné entre lui et moi ? Je fus soudainement prise d’un terrible frisson à cette prise de conscience qui eut pour résultat de me pousser à me couler un peu plus dans son étreinte pour ne pas m’effondrer.
Poussant un soupir, j’achevais de me préparer. J’avais réellement envie de lui plaire, ce soir. J’avais envie qu’il oublie complètement s’il y avait quelque chose qu’il voulait me reprocher. Comme ma discussion avec sa sœur, par exemple… Je n’avais pas reparlé à la Summerbee depuis ce soir-là en Arizona. Et je devais bien admettre que ne pas savoir comment elle se sentait à mon sujet me perturbait quelque peu. Je me mordis l’intérieur de la lèvre, faisant face à mon miroir en me demandant si celle qui faisait partie de mes meilleures amies avant cette révélation m’en voulait beaucoup. Après tout, j’avais quand même baladé son frère pendant sept ans en refusant de sortir avec lui, mais en revenant très souvent vers lui. Même moi, je me rendais compte que si on avait fait ça à mon frère – si j’en avais eu eu, mais si on le faisait à mes cousins, je réagirais pareil – j’aurais très mal réagi. Pire encore s’il s’était agi d’une de mes amies. Oui… j’avais clairement l’impression d’avoir franchi les frontières de l’amitié, et maintenant, il me fallait gérer, et prouver à l’amie en question que je n’allais pas briser le cœur de son frère, que je n’allais pas lui faire de mal. « N’est-ce pas que tu ne vas pas lui briser le cœur… ? » demandai-je à mon reflet dans le miroir. Mon amie me manquait, mais je n’osais pas aller vers elle. Peut-être demanderais-je à Adrian comment elle allait, et s’il pensait que je pouvais aller la voir…
M’éloignant de mon reflet, j’allais enfiler des chaussures et une veste, les nuits étant froides, déjà, en Ecosse et gagnais les jardins suspendus où nous avions rendez-vous. Le soleil n’était pas encore couché, et c’était tant mieux. Sinon, cela aurait signifié que j’étais en retard, puisque j’avais donné rendez-vous à Adrian pour le coucher du soleil. Mais il était déjà là à m’attendre et je ne pux m’empêcher d’oublier, l’espace d’un instant, tous mes soucis pour me jeter dans ses bras, comme si je ne l’avais pas vu depuis des siècles au moins. « Adrian ! Tu m’as manqué ! » murmurai-je, mes lèvres contre les siennes avant d’échanger un baiser profond avec lui. Ca faisait du bien d’être là avec mon compagnon et de pouvoi partager avec lui un moment rien qu’ nous. Nous en avions eu, pendant l’été, trois ou quatre petites escapades en amoureux que nous avions pu faire lorsque j’avais deux jours de repos d’affilée au travail. Ce n’était, certes, pas assez, mais c’était un avant-goût de la vie que nous pourrions avoir lorsque nous aurions fini nos études. Je m’interrompis brutalement pendant notre baiser et penchai un peu la tête en arrière pour l’observer tandis que mes pensées revenaient me frapper : avais-je vraiment envisagé un futur éloigné entre lui et moi ? Je fus soudainement prise d’un terrible frisson à cette prise de conscience qui eut pour résultat de me pousser à me couler un peu plus dans son étreinte pour ne pas m’effondrer.
ECK
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 1880
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Holly De L.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le Leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
» année d'études : 5e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste
» particularité : aucune mais cherche à apprendre l'occlumancie
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 830
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Re: It feels good to be in your arms {{Adrilynn [Terminé]
Dim 22 Oct 2017 - 6:35
It feels good to be in your arms
00.09.2017 • Les jardins suspendus
ft. Ceilynn Fraser && Adrian O'Connor
Cinq mois. Cinq mois qu'on est réellement ensemble. J'ai encore du mal à y croire, parfois, mais je mentirais si je disais que ça me laissait indifférent. Eli peut se moquer de mon air niais quand je regarde ma petite amie, il n'empêche que je suis heureux, réellement, de pouvoir enfin être avec elle. Même si j'arrive à me demander parfois si je n'ai pas rêvé tout ça, notamment quand il se passe plusieurs semaines sans que nous puissions réellement nous retrouver. Autant dire que ce rendez-vous ce soir, je l'ai attendu avec impatience - et ça aussi, ça pouvait valoir l'hilarité de mes potes mais... J'en ai rien à battre, et je sais que ce n'est pas méchant. Et puis c'est surtout une façon de parler, parce qu'Eli ne va clairement pas bien, et je ne peux que le comprendre. J'essaie d'ailleurs de pas trop parler de Lynn en permanence, histoire de ne pas afficher mon bonheur outre mesure alors qu'il vient de se séparer de son petit ami, mais je doute d'être très efficace sur ce point. Particulièrement aujourd'hui, donc.
Et le fait que Siobban refuse d'aborder son sujet n'empêche en rien, même si je déplore clairement cet état de fait. J'ignorais qu'elle s'était confiée à elle, auparavant, et j'imagine très bien la réaction de ma soeur quand elle a appris que ce garçon dont elle lui parlait, c'était moi. J'aurais pas réagi très différemment, je pense, si la situation avait été inversée. Mais j'en suis malgré tout désolé, et si j'ai essayé une fois d'aborder le sujet, je me suis heurté à un mur. Elles sont adultes, je les laisse gérer ça entre elles - ça ne ferait sans doute qu'empirer les choses si j'essayais de faire du forcing - mais ça me tue de savoir que ma soeur et ma petite amie sont en froid. Surtout qu'elles étaient très proches, et que c'est à cause de moi.
Ca n'empêche que ce soir, ce sujet reste en arrière-plan, et que c'est le sourire aux lèvres que j'ai gagné le lieu du rendez-vous : les jardins suspendus. Dans le soleil couchant, l'endroit a des airs irréels qui collent plutôt bien à mon état d'esprit comme j'ai encore parfois du mal à réaliser que tout ça est bien vrai, et que j'ai réellement le droit de la serrer dans mes bras comme elle me rejoint et s'y jette aussitôt.
« Adrian ! Tu m’as manqué ! »
Je n'ai pas le temps de répondre que ses lèvres rencontrent les miennes, et nous échangeons un baiser témoignant sans doute du manque qu'on a pu ressentir l'un comme l'autre ces dernières semaines. Parce que je ne suis, clairement, pas en reste à ce niveau-là. Elle a retrouvé sa famille cet été, moi de même, et c'est tout naturel. Elle a travaillé, aussi, et je n'ai rien à redire là-dessus, mais ne pas la voir, et ne faire que la croiser depuis la rentrée, ça n'a pas été si facile que ça à supporter. Alors mes bras resserrent leur étreinte sur ses frêles épaules comme pour répondre silencieusement à ce qu'elle vient de dire.
Je ne peux évidemment pas lire dans ses pensées, mais son frisson ne m'échappe pas, et comme j'en ignore la cause, c'est sur le compte du soleil couchant et des nuits fraîches d'Ecosse que je mets ça.
« Tu as froid ? »
Question presque rhétorique : je suis déjà en train de retirer ma veste pour la poser sur ses épaules, avant de la reprendre dans mes bras. Elle m'a manqué, terriblement, et je suis pas près de la lâcher ce soir, pour une fois qu'on a un moment ensemble...
Et le fait que Siobban refuse d'aborder son sujet n'empêche en rien, même si je déplore clairement cet état de fait. J'ignorais qu'elle s'était confiée à elle, auparavant, et j'imagine très bien la réaction de ma soeur quand elle a appris que ce garçon dont elle lui parlait, c'était moi. J'aurais pas réagi très différemment, je pense, si la situation avait été inversée. Mais j'en suis malgré tout désolé, et si j'ai essayé une fois d'aborder le sujet, je me suis heurté à un mur. Elles sont adultes, je les laisse gérer ça entre elles - ça ne ferait sans doute qu'empirer les choses si j'essayais de faire du forcing - mais ça me tue de savoir que ma soeur et ma petite amie sont en froid. Surtout qu'elles étaient très proches, et que c'est à cause de moi.
Ca n'empêche que ce soir, ce sujet reste en arrière-plan, et que c'est le sourire aux lèvres que j'ai gagné le lieu du rendez-vous : les jardins suspendus. Dans le soleil couchant, l'endroit a des airs irréels qui collent plutôt bien à mon état d'esprit comme j'ai encore parfois du mal à réaliser que tout ça est bien vrai, et que j'ai réellement le droit de la serrer dans mes bras comme elle me rejoint et s'y jette aussitôt.
« Adrian ! Tu m’as manqué ! »
Je n'ai pas le temps de répondre que ses lèvres rencontrent les miennes, et nous échangeons un baiser témoignant sans doute du manque qu'on a pu ressentir l'un comme l'autre ces dernières semaines. Parce que je ne suis, clairement, pas en reste à ce niveau-là. Elle a retrouvé sa famille cet été, moi de même, et c'est tout naturel. Elle a travaillé, aussi, et je n'ai rien à redire là-dessus, mais ne pas la voir, et ne faire que la croiser depuis la rentrée, ça n'a pas été si facile que ça à supporter. Alors mes bras resserrent leur étreinte sur ses frêles épaules comme pour répondre silencieusement à ce qu'elle vient de dire.
Je ne peux évidemment pas lire dans ses pensées, mais son frisson ne m'échappe pas, et comme j'en ignore la cause, c'est sur le compte du soleil couchant et des nuits fraîches d'Ecosse que je mets ça.
« Tu as froid ? »
Question presque rhétorique : je suis déjà en train de retirer ma veste pour la poser sur ses épaules, avant de la reprendre dans mes bras. Elle m'a manqué, terriblement, et je suis pas près de la lâcher ce soir, pour une fois qu'on a un moment ensemble...
ECK
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Re: It feels good to be in your arms {{Adrilynn [Terminé]
Jeu 26 Oct 2017 - 20:01
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Tu m'avais tellement manqué...
ft. Ceilynn Fraser && Adrian O'Connor
Malgré le temps qui s'était déjà écoulé depuis que nous étions ensemble, lui et moi, j'avais encore du mal à réaliser que j'avais fini par craquer et par admettre que j'étais amoureuse de lui. J'avais résisté à mes sentiments le plus longtemps possible, au final, mais était arrivé un moment où je n'avais plus pu. Il avait fallu que je me dévoile quelles qu'en soient les conséquences. Je m'étais attendue à ce qu'il me repousse. A ce que pour lui, ce soit trop tard, à présent, mais il n'en avait rien fait et j'avais encore do mal à y croire. Je me disais encore régulièrement le matin en me levant qu'il allait finir par se rendre qu'il avait fait une erreur, que j'avais eu raison, pendant toutes ces années de ne vouloir qu'un plan cul régulier. Mais, jusque là, il n'en était rien, et nous avions repris les cours, lui en dernière année et moi en huitième année. J’essayais clairement de ne pas trop penser à l’année prochaine, mais il n’empêchait que j’avais peur. Quand il arriva, pourtant, je me jetai dans ses bras lui avouant qu’il m’avait manqué. Je l’embrassai avec passion et tendresse à la fois, profitant à fond de ces retrouvailles. Depuis deux semaines, nous n’avions fait que nous croiser. C’avait été assez dur, je devais bien le reconnaître, mais ça m’avait confortée dans mes sentiments pour lui. Je me blottis un peu plus dans ses bras, refusant de penser à ce qui nous attendait, même si c’était plutôt difficile.
Ne voulant pas prendre la parole pour gâcher la magie du moment, je tournai la tête vers le ciel pour regarder le soleil qui baissait doucement à l’horizon. Je frissonnai alors, mes pensées m’emmenant malgré moi vers ce futur incertain qui était le nôtre, et Adrian, parfait gentleman l’interpréta de la mauvaise façon, pensant visiblement que j’avais froid. Je n’eus pas le temps de lui dire que ça n’avait rien à voir avec la température, il avait déjà ôté sa veste pour me la passer sur les épaules. J’esquissai un petit sourire nostalgique alors que son parfum emplissait mes narines et me reblottis contre lui. « Non… Ca n’avait rien à voir. Mais c’est gentil… » répondis-je, l’oreille la joue contre son torse en écoutant les battements réguliers mais rapides de son cœur. « Je pensais à l’avenir, en fait… » murmurai-je, espérant presque qu’il n’entendrait pas. Mais je voulais être honnête avec lui, même si je parlais trop bas pour qu’il puisse saisir ce que je disais.
Relevant finalement la tête et posant le menton contre son torse pour le regarder en parlant, j’ajoutai : « C’est tellement apaisant, les jardins suspendus, à cette heure-ci… » On aurait pu s’attendre à croiser d’autres couples ici, eux aussi désireux de profiter du coucher de soleil en amoureux, mais il n’en était rien. Nous avions l’endroit pour nous seuls. A moins que les autres ne soient de l’autre côté des jardins. « Comment va ta sœur, au fait… » finis-je par demander, sachant très bien que je risquais de gâcher le moment. Mais j’avais besoin de savoir, même si mon regard se para d’un léger voile de tristesse à l’évocation de Siobban.
Ne voulant pas prendre la parole pour gâcher la magie du moment, je tournai la tête vers le ciel pour regarder le soleil qui baissait doucement à l’horizon. Je frissonnai alors, mes pensées m’emmenant malgré moi vers ce futur incertain qui était le nôtre, et Adrian, parfait gentleman l’interpréta de la mauvaise façon, pensant visiblement que j’avais froid. Je n’eus pas le temps de lui dire que ça n’avait rien à voir avec la température, il avait déjà ôté sa veste pour me la passer sur les épaules. J’esquissai un petit sourire nostalgique alors que son parfum emplissait mes narines et me reblottis contre lui. « Non… Ca n’avait rien à voir. Mais c’est gentil… » répondis-je, l’oreille la joue contre son torse en écoutant les battements réguliers mais rapides de son cœur. « Je pensais à l’avenir, en fait… » murmurai-je, espérant presque qu’il n’entendrait pas. Mais je voulais être honnête avec lui, même si je parlais trop bas pour qu’il puisse saisir ce que je disais.
Relevant finalement la tête et posant le menton contre son torse pour le regarder en parlant, j’ajoutai : « C’est tellement apaisant, les jardins suspendus, à cette heure-ci… » On aurait pu s’attendre à croiser d’autres couples ici, eux aussi désireux de profiter du coucher de soleil en amoureux, mais il n’en était rien. Nous avions l’endroit pour nous seuls. A moins que les autres ne soient de l’autre côté des jardins. « Comment va ta sœur, au fait… » finis-je par demander, sachant très bien que je risquais de gâcher le moment. Mais j’avais besoin de savoir, même si mon regard se para d’un léger voile de tristesse à l’évocation de Siobban.
ECK
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» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
» année d'études : 5e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste
» particularité : aucune mais cherche à apprendre l'occlumancie
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 830
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: It feels good to be in your arms {{Adrilynn [Terminé]
Jeu 9 Nov 2017 - 6:00
It feels good to be in your arms
00.09.2017 • Les jardins suspendus
ft. Ceilynn Fraser && Adrian O'Connor
Elle a frissonné et presque par réflexe, j'ai posé ma veste sur ses épaules, qu'elle n'a pas refusée, bien que mes suppositions s'avèrent fausses. Sa tête contre mon torse, je savoure l'étreinte, mes bras enserrant sa taille, et finis par déposer un baiser sur sa chevelure blonde.
« Non… Ca n’avait rien à voir. Mais c’est gentil… Je pensais à l’avenir, en fait… »
La mention de notre futur accélère les battements de mon coeur, mais elle a parlé tellement bas que je ne suis pas certain d'avoir bien compris. Ca n'empêche qu'ainsi blottie contre moi, elle entend sans doute mon rythme cardiaque s'élever. Est-ce ce qui la pousse à changer de sujet ? Je l'ignore, mais pour l'heure, je n'en dis rien.
« C’est tellement apaisant, les jardins suspendus, à cette heure-ci… »
C'est vrai, mais je ne crois pas que cette remarque nécessite de réelle réponse. Je serre un peu les bras autour de son corps frêle, savourant sa présence tout contre moi, observe le couchant. Il y a six mois, je n'aurais pas imaginé que je pourrais me retrouver là aujourd'hui. Elle avait été claire, elle ne voulait pas d'une relation de couple, et elle m'avait même expliqué pourquoi. Et pourtant... Un sourire étire mes lèvres avant qu'elle ne reprenne la parole, l'effaçant aussitôt.
« Comment va ta sœur, au fait… »
Je me détache un peu, cherche son regard.
« Elle va bien. Il lui faut simplement un peu de temps pour... digérer tout ça. »
J'essaie de rassurer ma petite amie et en même temps, je crois que je cherche aussi à me convaincre. Mais je n'imagine réellement pas ma soeur garder un grief infini contre Lynn, même si elle n'a pas apprécié ce qu'il s'est passé entre la blonde et moi. Pour moi c'est du passé, je veux profiter de ce qu'on a aujourd'hui, et c'est ce que j'ai tenté de faire comprendre à ma cadette. Et j'espère que ça fera son petit bonhomme de chemin dans son esprit, et qu'elles se retrouveront comme avant. Elles étaient très amies avant tout ça, ça me tue d'être à l'origine du froid entre elles.
« Non… Ca n’avait rien à voir. Mais c’est gentil… Je pensais à l’avenir, en fait… »
La mention de notre futur accélère les battements de mon coeur, mais elle a parlé tellement bas que je ne suis pas certain d'avoir bien compris. Ca n'empêche qu'ainsi blottie contre moi, elle entend sans doute mon rythme cardiaque s'élever. Est-ce ce qui la pousse à changer de sujet ? Je l'ignore, mais pour l'heure, je n'en dis rien.
« C’est tellement apaisant, les jardins suspendus, à cette heure-ci… »
C'est vrai, mais je ne crois pas que cette remarque nécessite de réelle réponse. Je serre un peu les bras autour de son corps frêle, savourant sa présence tout contre moi, observe le couchant. Il y a six mois, je n'aurais pas imaginé que je pourrais me retrouver là aujourd'hui. Elle avait été claire, elle ne voulait pas d'une relation de couple, et elle m'avait même expliqué pourquoi. Et pourtant... Un sourire étire mes lèvres avant qu'elle ne reprenne la parole, l'effaçant aussitôt.
« Comment va ta sœur, au fait… »
Je me détache un peu, cherche son regard.
« Elle va bien. Il lui faut simplement un peu de temps pour... digérer tout ça. »
J'essaie de rassurer ma petite amie et en même temps, je crois que je cherche aussi à me convaincre. Mais je n'imagine réellement pas ma soeur garder un grief infini contre Lynn, même si elle n'a pas apprécié ce qu'il s'est passé entre la blonde et moi. Pour moi c'est du passé, je veux profiter de ce qu'on a aujourd'hui, et c'est ce que j'ai tenté de faire comprendre à ma cadette. Et j'espère que ça fera son petit bonhomme de chemin dans son esprit, et qu'elles se retrouveront comme avant. Elles étaient très amies avant tout ça, ça me tue d'être à l'origine du froid entre elles.
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Re: It feels good to be in your arms {{Adrilynn [Terminé]
Ven 29 Déc 2017 - 22:34
Peut-être que j'ai idéalisé ce moment. Je ne sais pas trop ce à quoi je m'attendais, mais j'imagine que j'espérais autre chose. Plus d'effusion, plus de complicité, plus de... Je ne sais pas. Et je me tais, parce que je ne sais de toute façon pas vraiment bien expliquer la sensation qui m'étreint. Je la sens distante, ailleurs, mais peut-être que je me fais des idées. Peut-être que c'est mon esprit qui divague, vagabonde dans des contrées que je n'ai pas envie pourtant de visiter, qui voit tout en noir, après avoir espéré trop longtemps et été déçu tellement de fois. Le fait qu'elles soient en froid avec ma cadette n'aide sans doute pas non plus, et quand elle me demande des nouvelles, je ne sais pas trop bien quoi lui répondre. Je suis sincère pourtant quand je dis qu'il lui faut sans doute juste un peu de temps, je le pense vraiment. Mais je ne suis, malgré tout, pas sûr à cent pour cent, et je ne suis pas dans la tête de Sio non plus. Ma soeur a son caractère après tout, et je sais qu'elle, comme moi, ne supporte pas qu'on fasse du mal aux siens.
« Oui… Je me doute… Je… J’essayerai d’aller la voir. »
Je hoche la tête, je pense que c'est effectivement la meilleure chose à faire, mais je ne veux pas m'immiscer davantage entre elles, et si elle prend le parti d'aller mettre les choses à plat avec Siobhán, je ne peux que valider. Autant laisser ce sujet de côté pour la peine, qui ternit quelque peu nos retrouvailles, et cette soirée qui n'était censée être que pour nous.
« Tu as passé un bon été ? »
Je souris comme elle détourne la conversation, comme si elle lisait dans mes pensées. Un détail qui balaie un instant mes inquiétudes précédentes.
« Mmmh mmmh... » fais-je pour répondre de façon affirmative. « J'étais en famille, ça va toujours dans ces cas-là. Et puis j'ai vu pas mal les Licornes... Et pas assez Eliott à mon goût, mais c'est sans doute logique. »
Il a sa vie, son couple, et je ne lui en veux pas. Ca n'empêche que je regrette de n'avoir pas pu passer plus de temps avec mon meilleur ami. Quant aux Licornes... Elles sont ma famille, en réalité, de coeur plutôt que de sang, mais ma famille malgré tout. Même si ça n'est pas quelque chose de concevable pour tout le monde, je le sais bien. Mais Holly ne va pas bien, sa rupture avec Gideon n'est pas chose aisée, et je vois bien que d'autres de notre groupe ne sont pas au mieux de leur forme. Je peux pas forcer les choses, je peux pas les forcer à en parler s'ils n'en ont pas envie. Mais je peux être là, montrer ma présence, mon soutien, et les laisser venir se confier s'ils en ressentent le besoin, l'envie, à un moment. Je serai là pour ça, pour quoi que ce soit dont ils pourraient avoir besoin, comme je le serai pour Sio, pour Caem, pour Killian et Ever, pour Eli, pour Sasha et tous mes proches. C'est dans ma nature, et je ne suis pas prêt à aller contre ça, pour rien au monde. Ni personne.
« Mais tu m'as manqué. »
Ce qui reste la stricte vérité. Et comme pour confirmer mes dires, je suis venu chercher un nouveau baiser.
« Oui… Je me doute… Je… J’essayerai d’aller la voir. »
Je hoche la tête, je pense que c'est effectivement la meilleure chose à faire, mais je ne veux pas m'immiscer davantage entre elles, et si elle prend le parti d'aller mettre les choses à plat avec Siobhán, je ne peux que valider. Autant laisser ce sujet de côté pour la peine, qui ternit quelque peu nos retrouvailles, et cette soirée qui n'était censée être que pour nous.
« Tu as passé un bon été ? »
Je souris comme elle détourne la conversation, comme si elle lisait dans mes pensées. Un détail qui balaie un instant mes inquiétudes précédentes.
« Mmmh mmmh... » fais-je pour répondre de façon affirmative. « J'étais en famille, ça va toujours dans ces cas-là. Et puis j'ai vu pas mal les Licornes... Et pas assez Eliott à mon goût, mais c'est sans doute logique. »
Il a sa vie, son couple, et je ne lui en veux pas. Ca n'empêche que je regrette de n'avoir pas pu passer plus de temps avec mon meilleur ami. Quant aux Licornes... Elles sont ma famille, en réalité, de coeur plutôt que de sang, mais ma famille malgré tout. Même si ça n'est pas quelque chose de concevable pour tout le monde, je le sais bien. Mais Holly ne va pas bien, sa rupture avec Gideon n'est pas chose aisée, et je vois bien que d'autres de notre groupe ne sont pas au mieux de leur forme. Je peux pas forcer les choses, je peux pas les forcer à en parler s'ils n'en ont pas envie. Mais je peux être là, montrer ma présence, mon soutien, et les laisser venir se confier s'ils en ressentent le besoin, l'envie, à un moment. Je serai là pour ça, pour quoi que ce soit dont ils pourraient avoir besoin, comme je le serai pour Sio, pour Caem, pour Killian et Ever, pour Eli, pour Sasha et tous mes proches. C'est dans ma nature, et je ne suis pas prêt à aller contre ça, pour rien au monde. Ni personne.
« Mais tu m'as manqué. »
Ce qui reste la stricte vérité. Et comme pour confirmer mes dires, je suis venu chercher un nouveau baiser.
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» multinick : L'hermine (Holly De L.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le Leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
» année d'études : 5e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste
» particularité : aucune mais cherche à apprendre l'occlumancie
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 830
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: It feels good to be in your arms {{Adrilynn [Terminé]
Jeu 18 Jan 2018 - 11:36
Les doutes... le pire poison qui soit dans une relation, je crois. Je m'efforce de les effacer, de lui prouver - mais est-ce seulement faisable ? - qu'elle peut avoir confiance en moi, mais j'ai parfois le sentiment que rien n'y fait. Malgré les années à l'attendre, malgré tous mes efforts pour me montrer compréhensif, malgré les mois qui viennent de passer pendant lesquels je ne pense pas lui avoir donné de raison de douter de ma fidélité, je crois que je ressens toujours un peu la réserve qui la retient, celle-là même qui faisait qu'elle refusait qu'on puisse être ensemble avant le printemps. Mais tout ce que je peux faire, c'est me montrer patient, m'efforcer de continuer à lui montrer qu'elle n'a rien à craindre et profiter des moments qu'on passe ensemble. Je regrette parfois que les choses ne soient pas plus simples entre nous, mais ce n'est pas comme si je pouvais y faire grand chose de plus.
Alors nous évoquons nos vacances, ce qu'on a fait pendant ces quelques temps loin l'un de l'autre. Mon meilleur ami m'a manqué, Lynn m'a manqué, mais la rentrée a été synonyme de bonne surprise comme je les ai tous les deux retrouvés... enfin bonne...
« Ca tombe plutôt bien, du coup, qu’il vous ait rejoint à la rentrée Sasha et toi, alors…
- J'aurais préféré que les circonstances soient différentes cela dit... »
Mon ami ne va pas ien. Sa rupture le torture et je déteste le voir aussi malheureux. Instinctivement, comme si ça pouvait effacer son mal-être, ou atténuer ma tristesse de le voir ainsi, j'ai serré un peu plus Lynn dans mes bras. Et peut-être que ça me préoccupe plus que je ne veux bien l'admettre, comme j'omets totalement de lui demander ce qu'elle a fait pendant ces quelques semaines, sans doute passées auprès de sa famille.
« Toi aussi, tu m'as manqué. Pour ma part, à la fin de mon stage, je suis retournée sur mon île en famille. Ca fait du bien de retrouver un peu l’esprit de clan familial. Ca m’a permis de me ressourcer, un peu…
- Pardon Lynn, tout ça me préoccupe un peu trop... Ta famille va bien ?...
- On a fait un grand rassemblement, comme à chaque fois qu’on rentre, Gina et moi. »
Je souris, imagine les grandes tablées familiales que ça doit représenter, et les deux franginesau centre de toutes les attentions.
« Ca devait être sympa. Je suis surpris j'aipas trop eu les oreilles qui sifflent il me semble pendant ce temps... »
J'ai fini mon propos sur un ton taquin manifestant clairement qu'il s'agit d'une boutade et que je n'ai pas la prétention d'être au coeur de toutes leurs conversations. Heureusement d'ailleurs, je crois que ça m'inquiéterait un peu... même si j'imagine bien qu'elles ont un peu évoqué mon sujet tout de même, tout comme j'ai parlé d'elle à Eli.
« Tiens ! Mon stage m’a proposé un job étudiant, le week-end, à partir d’octobre… A l’exception des week-end de match, bien entendu. Ils savent que je fais partie de l’équipe de Quidditch d’Ethelred.
- C'est cool ça ! Tu vas voir qu'ils vont bientôt te débaucher ! »
Je suis content pour elle sincèrement, mais je ne peux pas m'empêcher de penser que ça nous laissera moins de temps pour nous voir, et ça m'inquiète un peu. Je me promets pourtant mentalement qu'on arrivera à se ménager quelques moments, de temps à autre, comme ce soir. Entre nos cours respectifs, nos clubs, les entraînements, les matchs, son travail et nos familles... Subitement, la tâche ne me semble plus si simple que ça, et les événements d'octobre et novembre ne vont pas vraiment simplifier la donne...
Alors nous évoquons nos vacances, ce qu'on a fait pendant ces quelques temps loin l'un de l'autre. Mon meilleur ami m'a manqué, Lynn m'a manqué, mais la rentrée a été synonyme de bonne surprise comme je les ai tous les deux retrouvés... enfin bonne...
« Ca tombe plutôt bien, du coup, qu’il vous ait rejoint à la rentrée Sasha et toi, alors…
- J'aurais préféré que les circonstances soient différentes cela dit... »
Mon ami ne va pas ien. Sa rupture le torture et je déteste le voir aussi malheureux. Instinctivement, comme si ça pouvait effacer son mal-être, ou atténuer ma tristesse de le voir ainsi, j'ai serré un peu plus Lynn dans mes bras. Et peut-être que ça me préoccupe plus que je ne veux bien l'admettre, comme j'omets totalement de lui demander ce qu'elle a fait pendant ces quelques semaines, sans doute passées auprès de sa famille.
« Toi aussi, tu m'as manqué. Pour ma part, à la fin de mon stage, je suis retournée sur mon île en famille. Ca fait du bien de retrouver un peu l’esprit de clan familial. Ca m’a permis de me ressourcer, un peu…
- Pardon Lynn, tout ça me préoccupe un peu trop... Ta famille va bien ?...
- On a fait un grand rassemblement, comme à chaque fois qu’on rentre, Gina et moi. »
Je souris, imagine les grandes tablées familiales que ça doit représenter, et les deux franginesau centre de toutes les attentions.
« Ca devait être sympa. Je suis surpris j'aipas trop eu les oreilles qui sifflent il me semble pendant ce temps... »
J'ai fini mon propos sur un ton taquin manifestant clairement qu'il s'agit d'une boutade et que je n'ai pas la prétention d'être au coeur de toutes leurs conversations. Heureusement d'ailleurs, je crois que ça m'inquiéterait un peu... même si j'imagine bien qu'elles ont un peu évoqué mon sujet tout de même, tout comme j'ai parlé d'elle à Eli.
« Tiens ! Mon stage m’a proposé un job étudiant, le week-end, à partir d’octobre… A l’exception des week-end de match, bien entendu. Ils savent que je fais partie de l’équipe de Quidditch d’Ethelred.
- C'est cool ça ! Tu vas voir qu'ils vont bientôt te débaucher ! »
Je suis content pour elle sincèrement, mais je ne peux pas m'empêcher de penser que ça nous laissera moins de temps pour nous voir, et ça m'inquiète un peu. Je me promets pourtant mentalement qu'on arrivera à se ménager quelques moments, de temps à autre, comme ce soir. Entre nos cours respectifs, nos clubs, les entraînements, les matchs, son travail et nos familles... Subitement, la tâche ne me semble plus si simple que ça, et les événements d'octobre et novembre ne vont pas vraiment simplifier la donne...
– the best –
- InvitéInvité
Re: It feels good to be in your arms {{Adrilynn [Terminé]
Mar 30 Jan 2018 - 11:32
- Spoiler:
- je pense qu'on va pouvoir clore sur ta réponse
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 1880
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Holly De L.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le Leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
» année d'études : 5e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste
» particularité : aucune mais cherche à apprendre l'occlumancie
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 830
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: It feels good to be in your arms {{Adrilynn [Terminé]
Lun 19 Fév 2018 - 13:07
« Je me doute, moi aussi, j’aurais préféré que les circonstances de son retour soient meilleures… »
Je hoche tristement la tête. Eliott ne méritait pas ça, et je n'ai pas encore toute l'histoire, je ne l'aurai que bien plus tard, un peu au travers de nos lettres futures, surtout lorsqu'il reparaîtra dans l'enceinte de l'université après le nouvel an, mais clairement, cette relation n'était pas idéale, et il ne méritait pas d'en souffrir ainsi.
« Je lui ai proposé de devenir le vice-président des Dandelions… Comme la présidente est partie, je reprends la place, du coup, et Eli va être mon vice-président. Ca va lui occuper l’esprit… »
Un sourire éclaire mon visage.
« Oui ça devrait lui faire plaisir et lui mettre un peu de baume au coeur... »
Je connais la passion de mon ami pour les bestioles - surtout à écailles - et j'espère sincèrement que ça l'aidera un peu à penser à autre chose. Je ne sais pas encore que dans le même registre, c'est un élevage de dragons à l'autre bout de l'Europe qui détournera son esprit de cet homme qui n'a pas su voir la perle qu'il avait auprès de lui. Mes pensées sont sans doute un peu trop accaparées par la tristesse de mon meilleur ami, cependant, comme je manque à tous mes devoirs et passe peut-être pour celui qui n'en a rien à faire de sa petite amie. Ce n'est pourtant pas le cas, loin de là.
« Ne t’excuse pas. Ce n’est pas grave. Je comprends que la détresse de notre ami t’inquiète autant. »
Lynn se montre compréhensive, et ça me soulage grandement. Je n'aimerais pas devoir faire un choix entre mes proches et elle, c'est quelque chose que je n'accepterais clairement pas, et si je peux comprendre qu'on me reproche peut-être de parfois accorder trop de temps et d'énergie à mes amis, ma famille, je ne supporterais clairement pas qu'on m'impose de m'éloigner de l'un deux.
« Ma sœur et mes parents vont bien. Et mon frère m’a dit qu’il allait venir à Hungcalf…
- Ah oui ? »
Je cherche son regard, alors, intrigué. J'identifie assez mal qui est ce frère, me rend compte qu'elle ne parle finalement que très peu de sa famille. Et comme je suis très protecteur envers ma cadette, je m'interroge évidemment sur son avis sur ma présence auprès de sa frangine.
« Je dois craindre pour mon grade ou ?... »
Un sourire un peu crétin pour signifier que ce n'est qu'une boutade - pourtant pas complètement infondée - encore, et pour dédramatiser la chose. Je n'ai de toute façon pas l'intention de faire du mal à Lynn, donc rien à me reprocher, ce que je serais tout à fait capable de signifier à un grand frère protecteur, d'autant que la démarche ne m'est pas du tout inconnue...
« Ca te dit qu’on rentre ? » reprend finalement la rousse, frissonnant presque dans mes bras. Le froid ? Autre chose ? « La nuit a fini par tomber, et il ne fait plus très chaud. »
Je hoche sobrement la tête, un peu déçu de devoir écourter aussi vite notre tête-à-tête. Il fait nuit, certes, il ne fait plus très chaud, certes, mais j'aurais aimé passer un peu plus de temps avec elle, et elle seulement. Je me penche cependant pour lui voler un baiser, refermant mes bras autour de sa taille pour la serrer encore un instant contre moi, avant de glisser ma main dans la sienne pour reprendre la direction de nos dortoirs. Lorsque nous aurons rejoint la salle commune, ça ne sera plus pareil, ça ne sera plus juste nous deux, mais je me console en me disant qu'il y aura d'autres occasions et qu'être de la même maison nous permet tout de même de nous retrouver plus facilement. J'espère cependant avec une pointe de doute que nos emplois du temps respectifs plutôt chargés nous permettront de faire autrement que seulement nous y croiser...
Je hoche tristement la tête. Eliott ne méritait pas ça, et je n'ai pas encore toute l'histoire, je ne l'aurai que bien plus tard, un peu au travers de nos lettres futures, surtout lorsqu'il reparaîtra dans l'enceinte de l'université après le nouvel an, mais clairement, cette relation n'était pas idéale, et il ne méritait pas d'en souffrir ainsi.
« Je lui ai proposé de devenir le vice-président des Dandelions… Comme la présidente est partie, je reprends la place, du coup, et Eli va être mon vice-président. Ca va lui occuper l’esprit… »
Un sourire éclaire mon visage.
« Oui ça devrait lui faire plaisir et lui mettre un peu de baume au coeur... »
Je connais la passion de mon ami pour les bestioles - surtout à écailles - et j'espère sincèrement que ça l'aidera un peu à penser à autre chose. Je ne sais pas encore que dans le même registre, c'est un élevage de dragons à l'autre bout de l'Europe qui détournera son esprit de cet homme qui n'a pas su voir la perle qu'il avait auprès de lui. Mes pensées sont sans doute un peu trop accaparées par la tristesse de mon meilleur ami, cependant, comme je manque à tous mes devoirs et passe peut-être pour celui qui n'en a rien à faire de sa petite amie. Ce n'est pourtant pas le cas, loin de là.
« Ne t’excuse pas. Ce n’est pas grave. Je comprends que la détresse de notre ami t’inquiète autant. »
Lynn se montre compréhensive, et ça me soulage grandement. Je n'aimerais pas devoir faire un choix entre mes proches et elle, c'est quelque chose que je n'accepterais clairement pas, et si je peux comprendre qu'on me reproche peut-être de parfois accorder trop de temps et d'énergie à mes amis, ma famille, je ne supporterais clairement pas qu'on m'impose de m'éloigner de l'un deux.
« Ma sœur et mes parents vont bien. Et mon frère m’a dit qu’il allait venir à Hungcalf…
- Ah oui ? »
Je cherche son regard, alors, intrigué. J'identifie assez mal qui est ce frère, me rend compte qu'elle ne parle finalement que très peu de sa famille. Et comme je suis très protecteur envers ma cadette, je m'interroge évidemment sur son avis sur ma présence auprès de sa frangine.
« Je dois craindre pour mon grade ou ?... »
Un sourire un peu crétin pour signifier que ce n'est qu'une boutade - pourtant pas complètement infondée - encore, et pour dédramatiser la chose. Je n'ai de toute façon pas l'intention de faire du mal à Lynn, donc rien à me reprocher, ce que je serais tout à fait capable de signifier à un grand frère protecteur, d'autant que la démarche ne m'est pas du tout inconnue...
« Ca te dit qu’on rentre ? » reprend finalement la rousse, frissonnant presque dans mes bras. Le froid ? Autre chose ? « La nuit a fini par tomber, et il ne fait plus très chaud. »
Je hoche sobrement la tête, un peu déçu de devoir écourter aussi vite notre tête-à-tête. Il fait nuit, certes, il ne fait plus très chaud, certes, mais j'aurais aimé passer un peu plus de temps avec elle, et elle seulement. Je me penche cependant pour lui voler un baiser, refermant mes bras autour de sa taille pour la serrer encore un instant contre moi, avant de glisser ma main dans la sienne pour reprendre la direction de nos dortoirs. Lorsque nous aurons rejoint la salle commune, ça ne sera plus pareil, ça ne sera plus juste nous deux, mais je me console en me disant qu'il y aura d'autres occasions et qu'être de la même maison nous permet tout de même de nous retrouver plus facilement. J'espère cependant avec une pointe de doute que nos emplois du temps respectifs plutôt chargés nous permettront de faire autrement que seulement nous y croiser...
– the best –
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