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Re: what lies beyond ♦ Fiona & Zeno
Mar 20 Mar 2018 - 22:34
La journée a été longue. Je me suis levée tôt pour aller travailler ce matin et à l’heure du déjeuner, c’est à peine si j’ai eu le temps de grignoter un truc avant d’assister à mes cours de l’après-midi. Heureusement que je n’ai pas pris plus d’options, sinon je ne sais pas comment je ferais. Idéalement, il faudrait que je profite de la soirée pour terminer un devoir pour le cours d’étude des moldus dans deux jours. Je ne suis pas certaine d’avoir le temps de le faire demain. Mais avant, je m’accorde cinq minutes de pause. Une petite cigarette avant d’aller plancher sur ma dissert’, ça ne peut pas faire de mal.
Je me dirige d’un pas décidé vers la cour intérieure. Normalement je devrais y être à peu près au calme. Ça ne manque pas, mon coin de mur favori est désert. Je me tourne un peu pour m’y appuyer tout en posant mon sac besace par terre. Du coin de l’œil, il me semble apercevoir un mouvement près d’un pilier mais lorsque j’y porte le regard, je ne vois personne. Je hausse les épaules. Bah, j’ai dû rêver. Sans m’en préoccuper davantage, je sors de ma poche du papier à cigarette et un sachet de tabac à rouler. Avec des gestes qui trahissent l’habitude, je ne mets pas longtemps à rouler et à coincer ma clope entre mes lèvres. Je range tabac et feuilles et je sors un briquet à la place. Alors que je l’actionne, j’aperçois quelqu’un s’approcher. Un asiatique, visiblement un peu plus vieux que moi, sa tête me dit vaguement quelque chose. Je m’attends à ce qu’il passe son chemin, mais au lieu de ça il vient droit sur moi et m’appelle par mon prénom. J’achève d’allumer ma cigarette et range mon briquet tout en le dévisageant un petit instant. Ça y est, je le remets ! Je hausse les sourcils, un peu surprise.
- Zeno, c’est bien ça ? T’étais à Gryffondor je crois non ?
- Euh, o-oui c'est bien ça.
Il a l’air surpris que je me souvienne de son nom. Non, surpris n’est pas le mot… en fait si ça ne me paraissait pas totalement absurde, je dirais presque qu’il a peur de moi. Il ajoute un peu bêtement.
- Tu te souviens de moi ?
Je tire une bouffée de ma cigarette et détourne légèrement la tête pour ne pas lui cracher ma fumée à la figure. Je réponds alors avec un haussement d’épaules.
- Vaguement. J’ai une bonne mémoire des noms. Enfin ça remonte. Quand est-ce que t’as fini Poudlard ? 2010 par là non ?
Je me dirige d’un pas décidé vers la cour intérieure. Normalement je devrais y être à peu près au calme. Ça ne manque pas, mon coin de mur favori est désert. Je me tourne un peu pour m’y appuyer tout en posant mon sac besace par terre. Du coin de l’œil, il me semble apercevoir un mouvement près d’un pilier mais lorsque j’y porte le regard, je ne vois personne. Je hausse les épaules. Bah, j’ai dû rêver. Sans m’en préoccuper davantage, je sors de ma poche du papier à cigarette et un sachet de tabac à rouler. Avec des gestes qui trahissent l’habitude, je ne mets pas longtemps à rouler et à coincer ma clope entre mes lèvres. Je range tabac et feuilles et je sors un briquet à la place. Alors que je l’actionne, j’aperçois quelqu’un s’approcher. Un asiatique, visiblement un peu plus vieux que moi, sa tête me dit vaguement quelque chose. Je m’attends à ce qu’il passe son chemin, mais au lieu de ça il vient droit sur moi et m’appelle par mon prénom. J’achève d’allumer ma cigarette et range mon briquet tout en le dévisageant un petit instant. Ça y est, je le remets ! Je hausse les sourcils, un peu surprise.
- Zeno, c’est bien ça ? T’étais à Gryffondor je crois non ?
- Euh, o-oui c'est bien ça.
Il a l’air surpris que je me souvienne de son nom. Non, surpris n’est pas le mot… en fait si ça ne me paraissait pas totalement absurde, je dirais presque qu’il a peur de moi. Il ajoute un peu bêtement.
- Tu te souviens de moi ?
Je tire une bouffée de ma cigarette et détourne légèrement la tête pour ne pas lui cracher ma fumée à la figure. Je réponds alors avec un haussement d’épaules.
- Vaguement. J’ai une bonne mémoire des noms. Enfin ça remonte. Quand est-ce que t’as fini Poudlard ? 2010 par là non ?
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Re: what lies beyond ♦ Fiona & Zeno
Mer 21 Mar 2018 - 22:23
Zeno a l’air vraiment mal à l’aise. Pourtant je me souviens d’un type plutôt grande-gueule à Poudlard. Pas le genre discret qui reste dans son coin. Et pas forcément timide avec les filles non plus si mes souvenirs sont bons d’ailleurs. Alors quoi ? Je l’intimide ? J’ai du mal à y croire. Pourtant ce qu’il me dit n’a aucun sens. Je me souviens bien de l’avoir croisé dans les couloirs de Poudlard pendant mes premières années, mais en dehors de ça… On n’était pas dans la même maison ni dans la même année. Je ne suis même pas certaine de lui avoir vraiment adressé la parole pendant les quatre ans où on était ensemble là-bas. Je ne vois pas bien de quoi d’autre je pourrais me souvenir et encore moins après son départ. Bon ok j’ai bien participé à deux ou trois soirées quand j’étais en dernière année, mais j’ai pas particulièrement le souvenir de l’avoir croisé. Ou alors ça ne m’a pas marquée. Sauf que voilà, lui il a l’air de se souvenir de quelque chose et par-dessus le marché, ça le fait se comporter comme une adolescente pré pubère face au plus mignon garçon de la classe. J’avoue que ça me laisse perplexe. Manquerait plus que je le vexe en ayant oublié. Je décide de la jouer prudente.
- C’est possible, peut-être. Tu penses à une soirée en particulier ?
Il reste silencieux. Il a l’air d’hésiter. Là j’avoue que je suis larguée. Pourtant je ne crois pas avoir eu de black-out à aucune des soirées que j’ai pu faire. Donc si c’était quelque chose d’important, je m’en souviendrais non ? Pourtant, ça a l’air vachement important pour lui. Et surtout ça le met dans tous ses états. C’est que je commencerais presque à m’inquiéter. Je tire une nouvelle bouffée de ma cigarette et penche légèrement la tête sur le côté en fronçant les sourcils.
- T’es sûr que ça va ? T’as pas l’air dans ton assiette ?
Il met un peu de temps à répondre.
- Te dire que ça va serait un peu mentir, je suis juste un peu surpris que tu ne te souviennes de rien d'autre.
Il marque une pause avant de rajouter.
- Rien de plus... grave.
Cette fois je ne peux que marquer mon étonnement. Où est-ce qu’il veut en venir exactement ? S’il s’était passé un truc grave à une soirée et qu’il était présent, je m’en serais souvenue quand même ! Je laisse mon geste en suspend alors que j’allais porter à nouveau ma cigarette à mes lèvres.
- Grave ? Comment ça grave ?
- C’est possible, peut-être. Tu penses à une soirée en particulier ?
Il reste silencieux. Il a l’air d’hésiter. Là j’avoue que je suis larguée. Pourtant je ne crois pas avoir eu de black-out à aucune des soirées que j’ai pu faire. Donc si c’était quelque chose d’important, je m’en souviendrais non ? Pourtant, ça a l’air vachement important pour lui. Et surtout ça le met dans tous ses états. C’est que je commencerais presque à m’inquiéter. Je tire une nouvelle bouffée de ma cigarette et penche légèrement la tête sur le côté en fronçant les sourcils.
- T’es sûr que ça va ? T’as pas l’air dans ton assiette ?
Il met un peu de temps à répondre.
- Te dire que ça va serait un peu mentir, je suis juste un peu surpris que tu ne te souviennes de rien d'autre.
Il marque une pause avant de rajouter.
- Rien de plus... grave.
Cette fois je ne peux que marquer mon étonnement. Où est-ce qu’il veut en venir exactement ? S’il s’était passé un truc grave à une soirée et qu’il était présent, je m’en serais souvenue quand même ! Je laisse mon geste en suspend alors que j’allais porter à nouveau ma cigarette à mes lèvres.
- Grave ? Comment ça grave ?
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Re: what lies beyond ♦ Fiona & Zeno
Sam 24 Mar 2018 - 14:44
Je regarde Zeno tourner les talons un peu interloquée. J’ai l’impression d’avoir manqué un épisode. Bof, ça n’a pas beaucoup d’importance. Je termine mon mouvement pour porter ma cigarette à mes lèvres et tirer une bouffée. Mais alors que je m’apprêtais déjà à passer à autre chose, le voilà qui revient vers moi pour finalement cracher le morceau.
- C'est moi qui t'ai attaquée.
Alors qu’il prononce ces mots, mes cheveux changent de couleur pour devenir rouge sang, témoins de ma colère. Évidemment que je me souviens. Je m’apprêtais à rentrer à Poudlard quand j’avais été attaquée sans prévenir. Je n’avais pas compris ce qui s’était passé alors. Je n’avais pas pu voir mon agresseur et encore moins comprendre pourquoi il m’avait lancé le sortilège doloris. Heureusement pour moi son sort avait foiré sans quoi j’aurais certainement bien plus morflé encore. Ça ne m’avait pas empêchée d’avoir des courbatures pendant une semaine après ça. Sans parler du choc. Je n’avais rien fait qui puisse justifier un tel acte. Si tant est que quelque chose puisse le justifier d’ailleurs.
Et voilà maintenant que cet enfoiré vient se dénoncer. Comme si faire les yeux de Bambi allait suffire pour que je passe l’éponge. Et puis quoi encore ? Bientôt il va me dire qu’il n’a pas fait exprès ?
- C’était TOI ?
Avant même que j’aie le temps d’y réfléchir ou qu’il ait le temps de me répondre, mon poing vient s’écraser sur son visage. J’entends un craquement et je ne saurais pas dire si ça vient de son nez ou de mes doigts. Peut-être les deux. Dans tous les cas, ça fait du bien. Le groupe d’étudiants un peu plus loin a stoppé sa conversation pour nous regarder. Je leur lance un regard noir en secouant ma main endolorie et ils détournent le regard. Je reporte alors mon attention sur Zeno en baissant légèrement le ton pour qu’on ne nous entende pas.
- J’peux savoir pourquoi tu viens me dire ça maintenant ?
Son nez pisse le sang mais je n’en éprouve aucune culpabilité. Et encore moins quand il me répond d’un ton sarcastique.
- T'as le souvenir de m'avoir revu depuis ?
C’est sur le même ton que je lui réponds.
- Et qu’est-ce qui me retient de te dénoncer ?
Après tout, même s’il a raté son coup, il m’a quand même lancé un sortilège impardonnable. Je ne crois pas qu’il ait prescription pour ce genre de chose. Je n’ai rien dit à l’époque parce que je n’avais rien vu. Mais à présent que je connais le visage de mon agresseur…
- C'est moi qui t'ai attaquée.
Alors qu’il prononce ces mots, mes cheveux changent de couleur pour devenir rouge sang, témoins de ma colère. Évidemment que je me souviens. Je m’apprêtais à rentrer à Poudlard quand j’avais été attaquée sans prévenir. Je n’avais pas compris ce qui s’était passé alors. Je n’avais pas pu voir mon agresseur et encore moins comprendre pourquoi il m’avait lancé le sortilège doloris. Heureusement pour moi son sort avait foiré sans quoi j’aurais certainement bien plus morflé encore. Ça ne m’avait pas empêchée d’avoir des courbatures pendant une semaine après ça. Sans parler du choc. Je n’avais rien fait qui puisse justifier un tel acte. Si tant est que quelque chose puisse le justifier d’ailleurs.
Et voilà maintenant que cet enfoiré vient se dénoncer. Comme si faire les yeux de Bambi allait suffire pour que je passe l’éponge. Et puis quoi encore ? Bientôt il va me dire qu’il n’a pas fait exprès ?
- C’était TOI ?
Avant même que j’aie le temps d’y réfléchir ou qu’il ait le temps de me répondre, mon poing vient s’écraser sur son visage. J’entends un craquement et je ne saurais pas dire si ça vient de son nez ou de mes doigts. Peut-être les deux. Dans tous les cas, ça fait du bien. Le groupe d’étudiants un peu plus loin a stoppé sa conversation pour nous regarder. Je leur lance un regard noir en secouant ma main endolorie et ils détournent le regard. Je reporte alors mon attention sur Zeno en baissant légèrement le ton pour qu’on ne nous entende pas.
- J’peux savoir pourquoi tu viens me dire ça maintenant ?
Son nez pisse le sang mais je n’en éprouve aucune culpabilité. Et encore moins quand il me répond d’un ton sarcastique.
- T'as le souvenir de m'avoir revu depuis ?
C’est sur le même ton que je lui réponds.
- Et qu’est-ce qui me retient de te dénoncer ?
Après tout, même s’il a raté son coup, il m’a quand même lancé un sortilège impardonnable. Je ne crois pas qu’il ait prescription pour ce genre de chose. Je n’ai rien dit à l’époque parce que je n’avais rien vu. Mais à présent que je connais le visage de mon agresseur…
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Re: what lies beyond ♦ Fiona & Zeno
Sam 24 Mar 2018 - 17:37
Je fume quelques instants en silence. De temps en temps, je jette un coup d’œil à Zeno qui reste là, planté devant moi comme un con, comme s’il attendait de savoir quelle serait ma sentence. Je commence à sentir des élancements dans ma main mais je n’en montre rien. Je réfléchis. Il a l’air sincère quand il dit qu’il sait ce qu’il risque. Mais j’ai du mal à comprendre ses motivations. Pourquoi m’avoir attaquée comme ça à l’époque et pourquoi venir me l’avouer maintenant ? Je finis par laisser échapper un soupir et je me penche pour fouiller dans mon sac que j’ai posé par terre. J’en sors un mouchoir que je lui tends pour qu’il puisse un peu mieux essuyer le sang sur ses mains et sur son visage. C’est d’un ton un peu moins agressif que je demande.
- Pourquoi t’as fait ça ?
Il hésite une seconde avant de prendre le mouchoir que je lui tends et penche sa tête en arrière avant de répondre.
- Quelle que soit la raison c'était une connerie dans tous les cas.
Ça je ne lui fais pas dire. Une sacrée belle connerie même. Je l’observe essayer de se dépatouiller avec son saignement de nez et je soupire à nouveau.
- Faut pas pencher la tête comme ça. Après le sang coule dans la gorge. Vaut mieux pincer comme ça avec tes doigts.
Je fais un geste vers mon propre nez pour illustrer mes propos. Un truc que j’ai appris en m’occupant de mon petit frère. Faut dire que j’ai dû en soigner des bobos quand il était au collège. Il a tendance à être un peu trop casse-cou par moment. Zeno suit mon conseil tout en commentant.
- J'aime bien le goût, ça me dérange pas.
Je ne relève pas, préférant revenir au sujet qui nous occupe.
- J’avais pas oublié tu sais. J’avais pas vu ton visage ce soir-là.
Reste maintenant à savoir ce que je vais faire de ça. Même si de l’eau a coulé sous les ponts depuis le temps, je ne peux pas vraiment lui pardonner. Après tout c’est pas pour rien si on qualifie ces sortilèges d’impardonnables. D’un autre côté, je ne me vois pas non plus le dénoncer. Si je fais ça, je détruis sa vie et même s’il le mériterait surement après ce qu’il m’a fait, je suis pas certaine de l’assumer. Et puis la vengeance, c’est pas mon style. S’il est aussi sincère qu’il en a l’air… Je ne comprends toujours pas pourquoi il a pris le risque de me dire la vérité.
- T’aurais pu être tranquille, pourquoi t’es venu me le dire ?
- Pourquoi t’as fait ça ?
Il hésite une seconde avant de prendre le mouchoir que je lui tends et penche sa tête en arrière avant de répondre.
- Quelle que soit la raison c'était une connerie dans tous les cas.
Ça je ne lui fais pas dire. Une sacrée belle connerie même. Je l’observe essayer de se dépatouiller avec son saignement de nez et je soupire à nouveau.
- Faut pas pencher la tête comme ça. Après le sang coule dans la gorge. Vaut mieux pincer comme ça avec tes doigts.
Je fais un geste vers mon propre nez pour illustrer mes propos. Un truc que j’ai appris en m’occupant de mon petit frère. Faut dire que j’ai dû en soigner des bobos quand il était au collège. Il a tendance à être un peu trop casse-cou par moment. Zeno suit mon conseil tout en commentant.
- J'aime bien le goût, ça me dérange pas.
Je ne relève pas, préférant revenir au sujet qui nous occupe.
- J’avais pas oublié tu sais. J’avais pas vu ton visage ce soir-là.
Reste maintenant à savoir ce que je vais faire de ça. Même si de l’eau a coulé sous les ponts depuis le temps, je ne peux pas vraiment lui pardonner. Après tout c’est pas pour rien si on qualifie ces sortilèges d’impardonnables. D’un autre côté, je ne me vois pas non plus le dénoncer. Si je fais ça, je détruis sa vie et même s’il le mériterait surement après ce qu’il m’a fait, je suis pas certaine de l’assumer. Et puis la vengeance, c’est pas mon style. S’il est aussi sincère qu’il en a l’air… Je ne comprends toujours pas pourquoi il a pris le risque de me dire la vérité.
- T’aurais pu être tranquille, pourquoi t’es venu me le dire ?
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Re: what lies beyond ♦ Fiona & Zeno
Sam 24 Mar 2018 - 22:30
Ce que je compte faire ? La logique voudrait que j’aille le dénoncer. Aux autorités, au doyen de l’université… les possibilités ne manquent pas. Et les conséquences désastreuses pour sa vie non plus. pourtant il semble bien décidé à assumer, quoi que je décide. J’avoue que ça me surprend un peu quand on voit tout ce qu’il a à perdre, mais il a l’air sincère. Heureusement pour lui, je ne compte pas en arriver là. En revanche, rien ne m’empêche de le laisser mariner un peu en se demandant si je vais ruiner sa vie ou non. C’est pour cette raison que je me contente de répondre.
- Je vais y réfléchir.
Je marque une pause, tirant une bouffée de ma cigarette avant d’ajouter.
- Tu as quelque chose de prévu ce soir ?
- … juste un entrainement.
À sa façon de répondre, je comprends qu’il a deviné que j’avais quelque chose en tête. En même temps c’est lui qui m’a dit qu’il ferait ce que je voulais. En fait, je veux surtout voir jusqu’où il est prêt à aller pour se faire pardonner. Et j’ai ma petite idée pour le mettre à l’épreuve.
- Jusqu'à quelle heure ?
- J'en sais rien, en général je termine vers 22h. C'est pas officiel donc je n'ai pas d'horaires précises.
Je hoche simplement la tête en écrasant ma cigarette.
- Retrouve-moi à 23h derrière l'Eden Court Theater. Je te dirai ce que j'ai décidé.
Je ne lui demande pas si ça lui convient. À vrai dire je ne lui laisse pas vraiment le choix. Je suis encore trop énervée pour me préoccuper de lui donner rendez-vous à une heure aussi tardive. Je ne lui donne pas davantage d’explications. Ça lui donnera quelques heures pour se demander à quelle sauce il va être mangé. C’est d’ailleurs un peu perplexe qu’il me répond.
- Huh... Okay...
Je me décolle du mur sur lequel j’étais appuyée et je ramasse mon sac.
- Parfait, à ce soir alors.
Sans lui laisser le temps de répondre, je me détourne pour m’éloigner. Avant de quitter la cour, je lance mon mégot éteint dans une poubelle d’une pichenette. Zeno ne peut pas le voir à présent que je lui tourne le dos, mais j’ai esquissé un sourire avant de crisper mon visage pour redonner à mes cheveux une couleur plus enjouée. Finalement toute cette histoire aura peut-être quelque chose d’amusant.
- Je vais y réfléchir.
Je marque une pause, tirant une bouffée de ma cigarette avant d’ajouter.
- Tu as quelque chose de prévu ce soir ?
- … juste un entrainement.
À sa façon de répondre, je comprends qu’il a deviné que j’avais quelque chose en tête. En même temps c’est lui qui m’a dit qu’il ferait ce que je voulais. En fait, je veux surtout voir jusqu’où il est prêt à aller pour se faire pardonner. Et j’ai ma petite idée pour le mettre à l’épreuve.
- Jusqu'à quelle heure ?
- J'en sais rien, en général je termine vers 22h. C'est pas officiel donc je n'ai pas d'horaires précises.
Je hoche simplement la tête en écrasant ma cigarette.
- Retrouve-moi à 23h derrière l'Eden Court Theater. Je te dirai ce que j'ai décidé.
Je ne lui demande pas si ça lui convient. À vrai dire je ne lui laisse pas vraiment le choix. Je suis encore trop énervée pour me préoccuper de lui donner rendez-vous à une heure aussi tardive. Je ne lui donne pas davantage d’explications. Ça lui donnera quelques heures pour se demander à quelle sauce il va être mangé. C’est d’ailleurs un peu perplexe qu’il me répond.
- Huh... Okay...
Je me décolle du mur sur lequel j’étais appuyée et je ramasse mon sac.
- Parfait, à ce soir alors.
Sans lui laisser le temps de répondre, je me détourne pour m’éloigner. Avant de quitter la cour, je lance mon mégot éteint dans une poubelle d’une pichenette. Zeno ne peut pas le voir à présent que je lui tourne le dos, mais j’ai esquissé un sourire avant de crisper mon visage pour redonner à mes cheveux une couleur plus enjouée. Finalement toute cette histoire aura peut-être quelque chose d’amusant.
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