- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 1881
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Holly De L.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le Leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
» année d'études : 5e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste
» particularité : aucune mais cherche à apprendre l'occlumancie
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 833
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Blue Valentines ♣ Adriott (terminé)
Jeu 15 Fév 2018 - 0:23
— blue valentines —
ft. Eliott Keith
14 février 2018
Valentine's day. Blue Love's Day. Je sais pas trop comment aborder cette journée. Je sais pas trop comment aborder ma relation - il y en a encore une ? - avec Isalynn. Je fais le pied de grue un peu à l'écart de la foule qui s'amasse pour les visites du Loch et du village de l'eau. Et je sais pas si j'ai envie de rejoindre les autres visiteurs et d'oublier que j'étais censé être là en tête à tête avec Lynn ou d'aller faire un tour dans ce musée ridicule, pour oublier que je suis ici tout seul, un jour où tout le monde célèbre son couple, ce que je suis bien incapable de faire. Même cette année.
L'an dernier, j'ai passé la soirée à vider une bouteille de whisky irlandais avec Primerose dans l'animalerie. Le son familier des bestioles qui y séjourne, les odeurs même nauséabondes des cages entassées, me donnaient moins l'impression d'être un cas désespéré, à m'accrocher à une fille qui s'en fichait éperdument - ou en tout cas était-ce ce qui me semblait...
Il y a quelques semaines, j'espérais un peu, je crois, que pour une fois, ce ne serait pas une journée où je regarderais les autres couples avec envie... et puis il y a eu les fêtes et mes belles illusions se sont envolées. J'essaie de ne pas sauter aux conclusions, je prends sur moi, mais c'est difficile. Très difficile. Un peu trop sans doute. Ca fait des mois qu'on est ensemble, et que je m'efforce de la mettre à l'aise, de la rassurer, de lui montrer qu'elle peut avoir confiance en moi, qu'elle n'a pas à s'inquiéter, parce que je ne lui ferai jamais ce que son ex-fiancé lui a fait. Mais je la sens toujours hésitante, réticente, presque, et j'ai l'impression que les fêtes n'ont fait qu'accentuer ça.
Elle n'est pas venue au bal au château pour être avec sa famille, et en soi, je le comprends très bien. J'espérais qu'on puisse passer la Saint-Sylvestre ensemble, mais ça n'a pas été le cas, à mon grand dam. Sur le coup, j'ai été déçu, mais j'ai fait avec, après tout, les fêtes de fin d'années sont avant tout familiales... et puis la rentrée est passée, et ça n'a rien arrangée. Pire même, j'ai eu le sentiment que ses baisers étaient forcés lorsqu'on était en public, et qu'elle m'évitait. Quand j'ai cherché à avoir une explication, je me suis heurté à un mur.
—Il paraît que tu t'es bien amusé à Noël.
—Comment ça ?
J'ai rien compris quand elle m'a sorti un truc du genre que si j'avais à poser la question, c'était même pas la peine qu'on en parle. J'ai pas tilté tout de suite concernant ce ramassis de conneries qu'elle le chineur mais que, malheureusement, beaucoup trop de gens lisent. Après ça, elle m'a évité plus que jamais, et j'ai jamais pu réellement m'expliquer - même si je me considère pas comme en tort, en réalité - vu qu'elle m'a purement et simplement évité - et elle est manifestement passée maître dans cet art, chapeau.
En désespoir de cause, j'ai tenté le tout pour le tout avec cette invitation près du Loch. Je me dis, au vu du monde agglutiné près du port, qu'on sera aussi bien dans les ruines... Si toutefois elle vient, cependant. Elle a répondu positivement à mon invitation pourtant - cette fois - mais plus les minutes s'égrènent et moins je suis confiant. Il y a un moment que je suis là, il faut dire, et l'heure de rendez-vous est passée depuis un bail. Pourtant j'attends, encore, espérant encore et toujours voir sa tignasse rousse approcher.
Le soleil commence à décliner, et je me revois évoquer le chineur, la jalousie de Lynn, et tout ce qui va avec à Holly, quand je suis passé la voir le week-end dernier. Faolán a un mois et demi, et il a déjà tellement changé, grandi ! Et je suis tellement soulagé que Gideon soit revenu vers eux... Je ne sais pas si elle m'en a voulu, au départ, mais savoir qu'au final elle ne m'en veut pas m'a ôté un poids conséquent des épaules. J'ai vu mon amie soucieuse, cependant, et je me suis efforcé de la rassurer, de minimiser la possessivité de ma petite-amie... Je crains fort de ne pas avoir été très crédible, cependant.
Et je le suis toujours pas, aujourd'hui, quand je me répète en boucle qu'elle "ne va sans doute pas tarder". Je suis arrivé en avance, elle a déjà deux heures de retard, et je sens bien, au fond, qu'elle ne viendra purement et simplement pas. J'ai tenté le coup, pour recoller un peu les morceaux, mais ça servait manifestement à rien. Je comprends juste pas pourquoi elle m'a pas purement et simplement dit non. C'était une vengeance ? J'ai fait quoi pour mériter ça, franchement ?
J'ai pas de réponse à cette question, juste la sensation d'être le dernier des crétins avec ma boîte de chocolats surmontée d'un oeillet blanc, et j'ai juste envie de tout envoyer valser et d'aller me terrer dans un coin avec mon chat quand j'aperçois sa silhouette au loin.
—Eli... !
Trop loin. Il ne m'entend pas, poursuit son chemin naturellement ; il n'a aucune raison d'imaginer que je suis seul ici après tout. Je sors ma baguette, envoie mon patronus en sa direction, si bien que mon petit vison s'élance et vient faire le tour de son corps jusqu'à attirer suffisamment son attention pour qu'il le suive quand il revient vers moi.
—Hey...
Je voudrais avoir l'air plus assuré et moins morose, mais j'en suis incapable, et quand il est un peu plus à ma hauteur, je rajoute, amer, en levant la boîte de chocolats entre nos visages.
—Ca va se perdre, ça te dit qu'on évite le gaspillage un peu plus loin de...
Signe de tête en direction du Loch...
—...tout ça ?
J'ai pas envie d'aller m'enfermer je sais pas où - pour l'instant tout du moins - et j'ai pas envie de rester trop près de la foule. Je me serai bien calé sur la jetée, s'il y avait pas tous les touristes et les petits couples venus célébrer l'union des peuples terrestres et marins, mais du coup aujourd'hui, c'est hors de propos. Je regarde un peu partout autour de nous, pas très certain de la direction à prendre, et m'attarde dans la direction plus élevée des ruines.
—Urquhart Castle ?
Avec un peu de chance, on y sera tranquille, les gens seront venus s'entasser ici, et les vestiges surplombant le lac seront déserts...
Valentine's day. Blue Love's Day. Je sais pas trop comment aborder cette journée. Je sais pas trop comment aborder ma relation - il y en a encore une ? - avec Isalynn. Je fais le pied de grue un peu à l'écart de la foule qui s'amasse pour les visites du Loch et du village de l'eau. Et je sais pas si j'ai envie de rejoindre les autres visiteurs et d'oublier que j'étais censé être là en tête à tête avec Lynn ou d'aller faire un tour dans ce musée ridicule, pour oublier que je suis ici tout seul, un jour où tout le monde célèbre son couple, ce que je suis bien incapable de faire. Même cette année.
L'an dernier, j'ai passé la soirée à vider une bouteille de whisky irlandais avec Primerose dans l'animalerie. Le son familier des bestioles qui y séjourne, les odeurs même nauséabondes des cages entassées, me donnaient moins l'impression d'être un cas désespéré, à m'accrocher à une fille qui s'en fichait éperdument - ou en tout cas était-ce ce qui me semblait...
Il y a quelques semaines, j'espérais un peu, je crois, que pour une fois, ce ne serait pas une journée où je regarderais les autres couples avec envie... et puis il y a eu les fêtes et mes belles illusions se sont envolées. J'essaie de ne pas sauter aux conclusions, je prends sur moi, mais c'est difficile. Très difficile. Un peu trop sans doute. Ca fait des mois qu'on est ensemble, et que je m'efforce de la mettre à l'aise, de la rassurer, de lui montrer qu'elle peut avoir confiance en moi, qu'elle n'a pas à s'inquiéter, parce que je ne lui ferai jamais ce que son ex-fiancé lui a fait. Mais je la sens toujours hésitante, réticente, presque, et j'ai l'impression que les fêtes n'ont fait qu'accentuer ça.
Elle n'est pas venue au bal au château pour être avec sa famille, et en soi, je le comprends très bien. J'espérais qu'on puisse passer la Saint-Sylvestre ensemble, mais ça n'a pas été le cas, à mon grand dam. Sur le coup, j'ai été déçu, mais j'ai fait avec, après tout, les fêtes de fin d'années sont avant tout familiales... et puis la rentrée est passée, et ça n'a rien arrangée. Pire même, j'ai eu le sentiment que ses baisers étaient forcés lorsqu'on était en public, et qu'elle m'évitait. Quand j'ai cherché à avoir une explication, je me suis heurté à un mur.
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J'ai rien compris quand elle m'a sorti un truc du genre que si j'avais à poser la question, c'était même pas la peine qu'on en parle. J'ai pas tilté tout de suite concernant ce ramassis de conneries qu'elle le chineur mais que, malheureusement, beaucoup trop de gens lisent. Après ça, elle m'a évité plus que jamais, et j'ai jamais pu réellement m'expliquer - même si je me considère pas comme en tort, en réalité - vu qu'elle m'a purement et simplement évité - et elle est manifestement passée maître dans cet art, chapeau.
En désespoir de cause, j'ai tenté le tout pour le tout avec cette invitation près du Loch. Je me dis, au vu du monde agglutiné près du port, qu'on sera aussi bien dans les ruines... Si toutefois elle vient, cependant. Elle a répondu positivement à mon invitation pourtant - cette fois - mais plus les minutes s'égrènent et moins je suis confiant. Il y a un moment que je suis là, il faut dire, et l'heure de rendez-vous est passée depuis un bail. Pourtant j'attends, encore, espérant encore et toujours voir sa tignasse rousse approcher.
Le soleil commence à décliner, et je me revois évoquer le chineur, la jalousie de Lynn, et tout ce qui va avec à Holly, quand je suis passé la voir le week-end dernier. Faolán a un mois et demi, et il a déjà tellement changé, grandi ! Et je suis tellement soulagé que Gideon soit revenu vers eux... Je ne sais pas si elle m'en a voulu, au départ, mais savoir qu'au final elle ne m'en veut pas m'a ôté un poids conséquent des épaules. J'ai vu mon amie soucieuse, cependant, et je me suis efforcé de la rassurer, de minimiser la possessivité de ma petite-amie... Je crains fort de ne pas avoir été très crédible, cependant.
Et je le suis toujours pas, aujourd'hui, quand je me répète en boucle qu'elle "ne va sans doute pas tarder". Je suis arrivé en avance, elle a déjà deux heures de retard, et je sens bien, au fond, qu'elle ne viendra purement et simplement pas. J'ai tenté le coup, pour recoller un peu les morceaux, mais ça servait manifestement à rien. Je comprends juste pas pourquoi elle m'a pas purement et simplement dit non. C'était une vengeance ? J'ai fait quoi pour mériter ça, franchement ?
J'ai pas de réponse à cette question, juste la sensation d'être le dernier des crétins avec ma boîte de chocolats surmontée d'un oeillet blanc, et j'ai juste envie de tout envoyer valser et d'aller me terrer dans un coin avec mon chat quand j'aperçois sa silhouette au loin.
—
Trop loin. Il ne m'entend pas, poursuit son chemin naturellement ; il n'a aucune raison d'imaginer que je suis seul ici après tout. Je sors ma baguette, envoie mon patronus en sa direction, si bien que mon petit vison s'élance et vient faire le tour de son corps jusqu'à attirer suffisamment son attention pour qu'il le suive quand il revient vers moi.
—
Je voudrais avoir l'air plus assuré et moins morose, mais j'en suis incapable, et quand il est un peu plus à ma hauteur, je rajoute, amer, en levant la boîte de chocolats entre nos visages.
—
Signe de tête en direction du Loch...
—
J'ai pas envie d'aller m'enfermer je sais pas où - pour l'instant tout du moins - et j'ai pas envie de rester trop près de la foule. Je me serai bien calé sur la jetée, s'il y avait pas tous les touristes et les petits couples venus célébrer l'union des peuples terrestres et marins, mais du coup aujourd'hui, c'est hors de propos. Je regarde un peu partout autour de nous, pas très certain de la direction à prendre, et m'attarde dans la direction plus élevée des ruines.
—
Avec un peu de chance, on y sera tranquille, les gens seront venus s'entasser ici, et les vestiges surplombant le lac seront déserts...
ECK
– the best –
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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Re: Blue Valentines ♣ Adriott (terminé)
Sam 17 Fév 2018 - 13:08
— blue valentines —
ft. Eliott Keith
Je me suis bercé d'illusions, c'est aussi simple que cela. Il n'y a pas vraiment d'autre explication à tout ça, n'est ce pas ? Je ne comprends simplement pas comment, pourquoi, elle a pu juger utile d'accepter mon invitation si c'était pour me laisser faire le pied de grue des heures pour rien. J'ai beau chercher, je ne comprends pas ce que j'ai pu faire pour mériter pareil traitement et je crois que tout ça, toutes ces semaines de distance, tous ces mois à marcher sur des oeufs après tant d'années à attendre et espérer, m'ont usé. Je suis triste, blessé, et je crois que quelque chose s'est cassé. Ça n'empêche que j'ai de l'affection pour Lynn, ça, je crois que ça ne changera jamais, mais... mais j'en viens à me demander si j'ai vraiment envie de la voir arriver à présent. Je n'en suis franchement pas certain, je ne suis pas sûr de l'accueillir de façon très sympathique, comme un animal blessé peut devenir agressif.
Et puis j'ai aperçu sa silhouette. Je l'ai appelé, puis j'ai sorti ma baguette. Il m'a fallu m'y reprendre à deux fois pour réussir à faire apparaître mon vison argenté, le souvenir de la main de Lynn dans la mienne ne suffisant plus à lui donner corps comme il restait teinté de l'amertume de ces dernières semaines. Des éclats de rire avec ma famille de sang et de coeur ont fini par être plus efficaces.
—Adri. Oh je ne t'avais pas vu excuse-moi. Ton compagnon est un bon guide.
—Je suppose que tu n'es pas le seul...
S'il avait encore le moindre doute, j'imagine qu'ils sont à présent levés. Il n'était pas sans savoir la situation de ces derniers mois, à vrai dire il est le premier à qui je me suis confié, avant même que je ne l'évoque avec ma soeur ou les autres licornes. Et il est donc le premier aujourd'hui à connaître l'issue de cette journée des amoureux, mais ça aurait sans doute été le cas même si nos routes ne s'étaient pas croisées par hasard ainsi.
—Ça serait dommage ils ont l'air délicieux en plus. Ceux avec les petites noisettes sont délicieux.
—Je sais bien, tu penses...
Je force un sourire qui ne trompe aucun de nous deux. J'ai beau tenter de faire genre et me cacher derrière ma gourmandise légendaire pour faire bonne figure, je sais bien que ça ne fonctionne pas vraiment, surtout pas face à lui.
—Va pour Urquhart Castle. Allez viens.
Son bras autour de mes épaules m'apporte un peu de réconfort et pas un instant je ne m'interroge sur l'image qu'on peut renvoyer tant le geste me semble naturel. C'est mon meilleur ami, mon frère de coeur et ça fait tellement d'années que nous sommes inséparables que je n'imagine pas une seconde qu'il puisse un jour en être autrement. On a marché quelques temps en silence, jusqu'aux ruines désertes et un petit muret de pierre qui a sans doute autrefois constitué le mur d'une maison sur lequel il s'est assis, peu avant que je ne fasse de même à ses côtés. Son bras a retrouvé mes épaules, et il m'a attiré à lui dans un geste de réconfort que je suis bien loin de refuser.
—Je comprends pas... J'arrive pas à identifier ce que j'ai fait de travers... finis-je par murmurer après de longues minutes de silence pendant que sa main frotte mon dos toujours dans l'optique de me réconforter autant que possible. Je garde encore le silence de longues minutes avant de rajouter, sur un ton profondément l'as. Et le pire, c'est que je suis même plus trop sûr de vouloir savoir...
J'en ai marre. C'est pas moi. Je suis pas ce type qui reste englué dans une situation toxique. J'évite comme la peste les conflits et les relations houleuses. On n'a qu'une vie, elle est bien trop courte pour qu'on en gâche un temps fou en drames inutiles. Ça fait des mois pourtant que je m'embourbe, ma relation amoureuse est un fiasco, ma famille subit moult tempêtes, celle de sang comme celle de coeur d'ailleurs, et j'en peux plus.
—Je vais aller m'enfermer dans un monastère pendant les dix prochaines années et oublier que le monde existe...
Je suis pas vraiment sérieux même si l'idée a un côté séduisant dans le sens où je ne devrais plus être au coeur d'autant d'ouragans. Sauf que je serais isolé des gens que j'aime et c'est quelque chose dont je suis incapable.
—Mouais non, j'ai mon diplôme à passer, je finirais trop frustré et je crois que Sio me tuerait même avant ça...
Je secoue très légèrement la tête, toujours lové contre lui. J'ai besoin de me focaliser sur autre chose, sur lui potentiellement et les dates m'en donne l'occasion.
—Deal : on fait un sort à ces chocolats que ce serait un sacrilège de laisser perdre, et on débusque Sasha pour aller faire la fête entre bro jusqu'au petit matin...
Entendre boire jusqu'à se mettre la tête à l'envers, au moins pour ce qui me concerne.
—...enfin s'il est pas déjà en bonne compagnie...
Ce qui connaissant notre tombeur de service n'aurait rien de surprenant. Je passe sous silence le fait qu'il y a aussi deux anniversaires à fêter, mais j'en pense pas moins. Et l'idée de passer la soirée tous les trois et leur offrir leurs cadeaux me séduit grandement, bien que je n'aie aucune idée de si elle sera réalisable ou non...
Et puis j'ai aperçu sa silhouette. Je l'ai appelé, puis j'ai sorti ma baguette. Il m'a fallu m'y reprendre à deux fois pour réussir à faire apparaître mon vison argenté, le souvenir de la main de Lynn dans la mienne ne suffisant plus à lui donner corps comme il restait teinté de l'amertume de ces dernières semaines. Des éclats de rire avec ma famille de sang et de coeur ont fini par être plus efficaces.
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S'il avait encore le moindre doute, j'imagine qu'ils sont à présent levés. Il n'était pas sans savoir la situation de ces derniers mois, à vrai dire il est le premier à qui je me suis confié, avant même que je ne l'évoque avec ma soeur ou les autres licornes. Et il est donc le premier aujourd'hui à connaître l'issue de cette journée des amoureux, mais ça aurait sans doute été le cas même si nos routes ne s'étaient pas croisées par hasard ainsi.
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Je force un sourire qui ne trompe aucun de nous deux. J'ai beau tenter de faire genre et me cacher derrière ma gourmandise légendaire pour faire bonne figure, je sais bien que ça ne fonctionne pas vraiment, surtout pas face à lui.
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Son bras autour de mes épaules m'apporte un peu de réconfort et pas un instant je ne m'interroge sur l'image qu'on peut renvoyer tant le geste me semble naturel. C'est mon meilleur ami, mon frère de coeur et ça fait tellement d'années que nous sommes inséparables que je n'imagine pas une seconde qu'il puisse un jour en être autrement. On a marché quelques temps en silence, jusqu'aux ruines désertes et un petit muret de pierre qui a sans doute autrefois constitué le mur d'une maison sur lequel il s'est assis, peu avant que je ne fasse de même à ses côtés. Son bras a retrouvé mes épaules, et il m'a attiré à lui dans un geste de réconfort que je suis bien loin de refuser.
—
J'en ai marre. C'est pas moi. Je suis pas ce type qui reste englué dans une situation toxique. J'évite comme la peste les conflits et les relations houleuses. On n'a qu'une vie, elle est bien trop courte pour qu'on en gâche un temps fou en drames inutiles. Ça fait des mois pourtant que je m'embourbe, ma relation amoureuse est un fiasco, ma famille subit moult tempêtes, celle de sang comme celle de coeur d'ailleurs, et j'en peux plus.
—
Je suis pas vraiment sérieux même si l'idée a un côté séduisant dans le sens où je ne devrais plus être au coeur d'autant d'ouragans. Sauf que je serais isolé des gens que j'aime et c'est quelque chose dont je suis incapable.
—
Je secoue très légèrement la tête, toujours lové contre lui. J'ai besoin de me focaliser sur autre chose, sur lui potentiellement et les dates m'en donne l'occasion.
—
Entendre boire jusqu'à se mettre la tête à l'envers, au moins pour ce qui me concerne.
—
Ce qui connaissant notre tombeur de service n'aurait rien de surprenant. Je passe sous silence le fait qu'il y a aussi deux anniversaires à fêter, mais j'en pense pas moins. Et l'idée de passer la soirée tous les trois et leur offrir leurs cadeaux me séduit grandement, bien que je n'aie aucune idée de si elle sera réalisable ou non...
ECK
@Sasha Muller pour info x)
– the best –
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 1881
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Holly De L.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le Leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
» année d'études : 5e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste
» particularité : aucune mais cherche à apprendre l'occlumancie
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 833
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Blue Valentines ♣ Adriott (terminé)
Mar 20 Fév 2018 - 0:43
— blue valentines —
ft. Eliott Keith
J'imagine bien que ce n'est pas vraiment dans ces circonstances qu'il aurait voulu qu'on passe une de nos soirées ensemble. Tout comme ce n'était pas vraiment de cette manière-là que j'aurais aimé le voir réintégrer notre chambrée à la rentrée, tiens... Comme quoi c'est pas vraiment notre meilleure année... Et je vois bien les efforts qu'il fait. Je sais bien qu'il cherche à me faire penser à autre chose, et à me sortir du marasme sentimental dans lequel je m'enfonce. Mais je suis pas sûr que ça puisse très bien fonctionner ce soir.
—Tu verras on aura une superbe vue de là-bas on pourra rire fort sans embêter les autres.
Je n'ai pas répondu, mais j'en suis incapable. Je voudrais renchérir, aller dans son sens, mais ça m'est impossible. J'arrête pas de me repasser le film de ces dernières semaines, ces derniers mois, et je n'arrive, définitivement, pas à comprendre. Peut-être qu'un avis extérieur m'éclairerait ? C'est sans doute ce que je tente en lançant, comme ça, mes incompréhensions. Mais sans grande surprise, mon meilleur ami ne trouve pas de piste pour m'éclairer - mais à vrai dire, je ne suis pas étonné qu'il ne soit pas tout à fait objectif.
—Je ne pense pas que tu aies fait une erreur. Je te connais depuis suffisamment de temps pour le savoir. Les conflits c'est pas ton truc je le sais.
—Non ça se saurait...
Licorne bisounours. C'est quand même pas un surnom que j'ai eu pour rien... Je sens son étreinte se resserrer sur mes épaules, son menton se caler sur ma chevelure plus qu'en bataille - je ne cherche même pas à essayer de savoir combien de fois j'ai passé ma main dedans pour l'ébouriffer en attendant. Dépité de ma situation amoureuse - et à vrai dire, ma vie sentimentale a quand même quelque chose d'assez déprimant dans l'ensemble - j'envisage, pas très sérieusement cependant, le monastère. Quitte à rester célibataire...
—Dans ce cas-là, trouve une chambre double parce qu'il est hors de question que je te laisse aller là-dedans seul. On fera des soirées pyjamas tellement animées qu'on finira dehors en moins de deux… comme avant à l'école.
Je n'étais pas sérieux, et je sais que lui non plus. Mais aussi surprenant que ça puisse être, l'imaginer, nous imaginer dans une cellule religieuse, à nous faire engueuler parce qu'on aura trop fait les cons, ça me fait sourire. Je sens ses doigts dans mes cheveux, réfute l'idée même de m'engager dans la moindre ordination - mais encore une fois, j'en avais pas vraiment l'intention.
—Je préfère entendre ça, si tu arrêtes ou loupes tes études, je te fais une coloration permanente violette et j'en suis capable.
—Ca j'en doute pas une seconde !...
J'avoue, j'ai ri. Ca vaut pas de vrais éclats de rires du reste du temps quand on est ensemble, mais c'est déjà énorme. Et j'ai pas la moindre envie de me séparer de mon best, qui m'apporte un peu de réconfort ce soir, alors que j'en ai, réellement, terriblement besoin. Sérieusement, je suis à fond sur cette fille depuis des années, j'ai fait preuve de toute la patience possible, je crois, je me suis montré compréhensif, je suis fidèle et honnête, et je crois franchement avoir fait tout mon possible pour le lui montrer... Qu'est-ce que je foire, sérieux ? Je lâche un énième soupir, et propose qu'on fasse autre chose que se morfondre. Même si aller me mettre la tête à l'envers n'est peut-être pas l'idée du siècle, à cet instant, et même si je le regrette demain matin, c'est celle qui me fait le plus de bien.
—Il me semble qu'on va avoir des anniversaires à fêter en plus non ?
Nouveau sourire.
—Je ne vois absolument pas de quoi tu veux parler...
Je ne suis pas crédible une seconde, mais ça n'était pas fait pour.
—Tu sais ma proposition de passer une journée chez moi en compagnie de petites bestioles tient toujours. Je sais que tu n'es pas très écailles alors j'ai des plumes et des poils aussi.
—C'est adorable, merci...
Il est adorable. Vraiment. Je comprends définitivement pas que les filles autant que les mecs qui ont partagé sa vie s'en soient pas suffisamment rendu compte pour rester et pas le faire souffrir... Et il me connaît bien, surtout. Il a raison, je suis plus gaga des bestioles à poils que des créatures à écailles, mais ça ne risque pas de m'empêcher de devenir bêta devant des bébés, quels qu'ils soient...
—...et... mettons que si Sasha est pris ce soir, on n'a qu'à faire ça. Avec une bouteille de whisky pur feu tout de même.
Ce soir je bois. Pas "pour oublier" parce que ça marche jamais vraiment ce truc-là. Mais pour lâcher prise, au moins. Et me donner l'impression de pas passer la pire Saint-Valentin qui soit...
—
Je n'ai pas répondu, mais j'en suis incapable. Je voudrais renchérir, aller dans son sens, mais ça m'est impossible. J'arrête pas de me repasser le film de ces dernières semaines, ces derniers mois, et je n'arrive, définitivement, pas à comprendre. Peut-être qu'un avis extérieur m'éclairerait ? C'est sans doute ce que je tente en lançant, comme ça, mes incompréhensions. Mais sans grande surprise, mon meilleur ami ne trouve pas de piste pour m'éclairer - mais à vrai dire, je ne suis pas étonné qu'il ne soit pas tout à fait objectif.
—
—
Licorne bisounours. C'est quand même pas un surnom que j'ai eu pour rien... Je sens son étreinte se resserrer sur mes épaules, son menton se caler sur ma chevelure plus qu'en bataille - je ne cherche même pas à essayer de savoir combien de fois j'ai passé ma main dedans pour l'ébouriffer en attendant. Dépité de ma situation amoureuse - et à vrai dire, ma vie sentimentale a quand même quelque chose d'assez déprimant dans l'ensemble - j'envisage, pas très sérieusement cependant, le monastère. Quitte à rester célibataire...
—
Je n'étais pas sérieux, et je sais que lui non plus. Mais aussi surprenant que ça puisse être, l'imaginer, nous imaginer dans une cellule religieuse, à nous faire engueuler parce qu'on aura trop fait les cons, ça me fait sourire. Je sens ses doigts dans mes cheveux, réfute l'idée même de m'engager dans la moindre ordination - mais encore une fois, j'en avais pas vraiment l'intention.
—
—
J'avoue, j'ai ri. Ca vaut pas de vrais éclats de rires du reste du temps quand on est ensemble, mais c'est déjà énorme. Et j'ai pas la moindre envie de me séparer de mon best, qui m'apporte un peu de réconfort ce soir, alors que j'en ai, réellement, terriblement besoin. Sérieusement, je suis à fond sur cette fille depuis des années, j'ai fait preuve de toute la patience possible, je crois, je me suis montré compréhensif, je suis fidèle et honnête, et je crois franchement avoir fait tout mon possible pour le lui montrer... Qu'est-ce que je foire, sérieux ? Je lâche un énième soupir, et propose qu'on fasse autre chose que se morfondre. Même si aller me mettre la tête à l'envers n'est peut-être pas l'idée du siècle, à cet instant, et même si je le regrette demain matin, c'est celle qui me fait le plus de bien.
—
Nouveau sourire.
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Je ne suis pas crédible une seconde, mais ça n'était pas fait pour.
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—
Il est adorable. Vraiment. Je comprends définitivement pas que les filles autant que les mecs qui ont partagé sa vie s'en soient pas suffisamment rendu compte pour rester et pas le faire souffrir... Et il me connaît bien, surtout. Il a raison, je suis plus gaga des bestioles à poils que des créatures à écailles, mais ça ne risque pas de m'empêcher de devenir bêta devant des bébés, quels qu'ils soient...
—
Ce soir je bois. Pas "pour oublier" parce que ça marche jamais vraiment ce truc-là. Mais pour lâcher prise, au moins. Et me donner l'impression de pas passer la pire Saint-Valentin qui soit...
ECK
– the best –
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Holly De L.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le Leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
» année d'études : 5e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
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• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste
» particularité : aucune mais cherche à apprendre l'occlumancie
» nature du sang : sang-pur
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Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Blue Valentines ♣ Adriott (terminé)
Lun 26 Fév 2018 - 21:20
— blue valentines —
ft. Eliott Keith
Je n'en peux plus, c'est aussi simple que ça. Je suis arrivé au bout de ma patience, de ma résistance aux déceptions aussi. Et je ne doute pas une seconde qu'il ait du mal à supporter ça, de me voir comme ça, parce que l'inverse était tout aussi vrai à la rentrée, lorsqu'il a réintégré notre chambrée après sa rupture.
—Tu sais je suis loin d'être un exemple en guise d'amour. Je collectionne les échecs mais je n'aime pas te voir si mal.
—On va monter un club...
Il y a plus festif comme club, avouons-le. Cela dit, ce soir, on n'a pas vraiment le coeur à la fête, et un club des coeurs brisés, ça semble plus indiqué que n'importe quoi d'autre. On essaie, pourtant, de trouver un moyen de détendre un peu l'atmosphère, de se focaliser sur le rire, et des bêtises aussi grosses que nous pour ne pas se morfondre éternellement. Ca fonctionne un peu, mais même nos rires ne sont pas aussi radieux qu'ils devraient l'être.
—Mais oui monsieur le bisounours licorne irlandais tu auras une magnifique crinière et je mettrais des paillettes. Sasha t'en parlera de mes paillettes.
—Ah ça ! J'ai une bonne mémoire, tu sais, je visualise bien ouais...
Est-ce que je réalise que ses gestes sont peut-être un peu plus affectueux que d'ordinaire, un peu plus qu'ils ne le devraient ? Pas vraiment. Pas encore. J'ai, je crois, trop besoin d'une présence amie et réconfortante pour m'en soucier, et Eliott occupe parfaitement bien ce rôle.
—On va s'amuser ensemble tu verras. Je te propose une soirée tranquille chez moi ce soir. Pizzas, plaid chaud, bestioles et histoires que je dois te raconter depuis des mois. Et évidemment de l'alcool si tu veux. Deal ?
—Deal.
A vrai dire, tant qu'il y a une bouteille d'alcool à ma disposition, ce soir, je valide. Je regrette seulement de pas pouvoir noyer mon chagrin dans le whisky en compagnie de mes deux meilleurs amis, mais je sais pas où est 'Sha et j'ai pas envie de lui bousiller sa soirée non plus - d'autant moins qu'aujourd'hui, c'est son anniversaire...
—Non mais Shasha il repeuple le monde de bébés Muller je suis certain qu'il a un plan maléfique en tête.
Nouveau sourire. J'ignore que ce sujet-là est plus que sensible, même la grossesse de Holly n'a pas permis à notre camarade gris de s'ouvrir sur sa propre paternité avortée. Alors l'allusion ne me semble pas indélicate, encore moins infondée : connaissant le caractère dragueur de notre ami, ça pouvait être plausible, au fond.
Eli s'est levé, tendant la main pour m'inviter à faire de même, et je me suis exécuté.
—Est ce que je suis autorisé à kidnapper un petit irlandais ou c'est mal ?
—Permission accordée. Mais je suis pas vraiment petit.
Je me suis donc levé avec son aide et je l'ai suivi quelques minutes, sans trop savoir où on allait avant de prendre la parole.
—On peut juste... S'éloigner d'ici.
Aller chez lui, boire et refaire le monde, grattouiller les bestioles qui voudront bie me laisser faire parmi sa ménagerie, mais juste... être loin de cet endroit qui célèbre l'amour avec un peu trop de visibilité, quand lui comme moi sommes parmi les - sans doute nombreux - malchanceux à n'avoir rien à célébrer...
—
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Il y a plus festif comme club, avouons-le. Cela dit, ce soir, on n'a pas vraiment le coeur à la fête, et un club des coeurs brisés, ça semble plus indiqué que n'importe quoi d'autre. On essaie, pourtant, de trouver un moyen de détendre un peu l'atmosphère, de se focaliser sur le rire, et des bêtises aussi grosses que nous pour ne pas se morfondre éternellement. Ca fonctionne un peu, mais même nos rires ne sont pas aussi radieux qu'ils devraient l'être.
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Est-ce que je réalise que ses gestes sont peut-être un peu plus affectueux que d'ordinaire, un peu plus qu'ils ne le devraient ? Pas vraiment. Pas encore. J'ai, je crois, trop besoin d'une présence amie et réconfortante pour m'en soucier, et Eliott occupe parfaitement bien ce rôle.
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A vrai dire, tant qu'il y a une bouteille d'alcool à ma disposition, ce soir, je valide. Je regrette seulement de pas pouvoir noyer mon chagrin dans le whisky en compagnie de mes deux meilleurs amis, mais je sais pas où est 'Sha et j'ai pas envie de lui bousiller sa soirée non plus - d'autant moins qu'aujourd'hui, c'est son anniversaire...
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Nouveau sourire. J'ignore que ce sujet-là est plus que sensible, même la grossesse de Holly n'a pas permis à notre camarade gris de s'ouvrir sur sa propre paternité avortée. Alors l'allusion ne me semble pas indélicate, encore moins infondée : connaissant le caractère dragueur de notre ami, ça pouvait être plausible, au fond.
Eli s'est levé, tendant la main pour m'inviter à faire de même, et je me suis exécuté.
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Je me suis donc levé avec son aide et je l'ai suivi quelques minutes, sans trop savoir où on allait avant de prendre la parole.
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Aller chez lui, boire et refaire le monde, grattouiller les bestioles qui voudront bie me laisser faire parmi sa ménagerie, mais juste... être loin de cet endroit qui célèbre l'amour avec un peu trop de visibilité, quand lui comme moi sommes parmi les - sans doute nombreux - malchanceux à n'avoir rien à célébrer...
ECK
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