- Margaret RoseburyThe Devil wears blue
- » parchemins postés : 916
» miroir du riséd : Jessica Chastain
» crédits : Angie
» multinick : Jules, Caël et Verena
» âge : 46 ans
» situation : Célibataire
» année d'études : .
» profession : Professeure de Sciences Politiques et Magiques & Directrice des Lufkin
» particularité : Legilimens
» nature du sang : Sang-pur
» gallions sous la cape : 1569
Retour aux sources [Adèle Hammerstein]
Lun 19 Fév 2018 - 18:21
Evangeline aimait ce doux bruit, le bruit de ses talons qui claquaient sur le sol de marbre du Ministère de la magie. Un bruit qui avait bercé toute sa jeunesse, ayant passé l'essentiel de son passé dans ces murs. De simple employé aux services de diplomatie avec l'étranger, elle avait réussi à montrer les échelons, petit à petit, et tout le mérite lui appartenait entièrement. Aujourd'hui, comme dans le temps, Evangeline en imposait par sa présence, et tous les anciens employés continuaient à se retourner sur elle quand elle avançait dans le grand hall tandis que les employés les plus récents eux se retournaient par simple admiration pour sa prestance. Une longue robe bleue en soie plutôt fluide à longue manche, un chignon impeccable, ses talons qui claquent comme autant de sons de cloche un jour de messe, elle est toujours aussi resplendissante. Le Ministère avait toujours été son domaine, son royaume, et elle avait été déchue par la vague des Sorciers et Travailleurs, ce qui avait signé la fin de son règne. Depuis, elle s'était recyclé pour faire profiter de ses connaissances aux étudiants de Hungcalf, mais jamais elle n'avait oublié son passé, et elle continuait encore parfois à venir voir ses anciens collègues au Ministère, même si bon nombre de ceux-ci avaient chuté en même temps qu'elle. Récemment, elle avait appris que son ancienne élève Adèle Hammerstein avait été promue à la tête du Département de la Justice magique, un haut poste qui avait rarement été occupé par une femme. D'un certain côté, Evangeline était fière de son étudiante, prouvant ainsi que son enseignement avait été bénéfique, mais d'un autre côté, elle restait un peu jalouse : elle était plus jeune, plus jolie, et au Ministère tandis qu'elle prenait de l'âge, que certains la déconsidéraient comme si elle était d'une époque révolue et elle avait été expulsée de son royaume... Mais elle était vite passée au-dessus de cette jalousie, et elle avait chaudement félicité la jeune femme pour sa promotion. Désormais, elle voyait en son ancienne étudiante l'opportunité de remettre un pied au Ministère, une opportunité pour l'enseignante de retrouver peut-être un peu de sa gloire d'antan, et de glaner quelques informations sur le Ministère en lui même.
C'est pour cette raison qu'elle déambulait dans le hall en ce moment-même, faisant claquer ses talons sur le sol de marbre en direction de l'ascenseur, avec dans la main un petit paquet de carton blanc cassé, avec du ruban rouge tout autour : des macarons aux goûts enchantés, qu'elle venait d'acheter dans une petite boutique et qu'elle ramenait pour rendre visite à Adèle. Dans l'ascenseur, elle garda le regard bien haut, comme dans le passé, légèrement prétentieux et hautain, sans considérer les autres employés dans la cabine, qui n'avaient ni sa classe ni son prestige. Une fois arrivée à l'étage du Département de la Justice Magique, elle se dirigea d'un pas ferme et volontaire, faisant claquer une fois de plus ses talons sur le sol, vers le bureau de la Directrice du Département de la Justice Magique. Une secrétaire l'arrêta en lui demandant ce qui l'amenait.
Mlle Hammerstein m'attend, vous pouvez lui dire que Miss Rosebury est arrivée.
Elle ne connaissait pas cette employée, elle devait être là depuis assez peu de temps, vu qu'elle ne réagit pas à son nom. Ainsi, on était bien vite oublié... Evangeline regrettait de ne pas avoir davantage marquer son temps, ce qui la persuadait qu'un jour elle devrait revenir pour vraiment imprimer le nom de Rosebury au Ministère, pourquoi pas en briguant un jour le poste de Ministre de la Magie ? Mais ce temps-là était bien loin, et elle afficha son plus beau masque d'amabilité quand elle entra dans le bureau d'Adèle, avec sa boite de macarons.
Adèle c'est un réel plaisir de vous voir ! Cela fait si longtemps ! Ou plutôt devrais-je dire Madame la Directrice du département de la Justice magique ! Ha vous êtes une vraie fierté, votre réussite m'a réellement fait plaisir.
Pleine de chaleur, ce qui ne lui ressemblait pas quand elle donnait ses cours, mais ce qu'elle mimait souvent lorsqu'elle était encore au Ministère, Evangeline fit la bise à Adèle, pour lui témoigner toute son amitié.
@Adèle Hammerstein
“Si vous voulez des discours, demandez à un homme. Si vous voulez des actes, demandez à une femme.” ▵ endlesslove.
La Dame ne fait pas demi-tour. ▵
- InvitéInvité
Re: Retour aux sources [Adèle Hammerstein]
Mar 20 Fév 2018 - 11:12
(HRP/à coder/HRP]
Tu la trouves particulièrement longue, cette journée Adèle. Cela n’arrive pas souvent. Mais il faut croire que l’incompétence de ceux qui travaillent pour toi te sort par les yeux en cette période fort troublée pour ton fils. La colère à ce sujet ne te quitte pas, d’ailleurs, même si tu la masques mieux que lorsque tu es allée voir Hikoboshi. Il a eu beau te dire qu’il était contre, lui aussi, tu n’as pas réellement l’impression qu’il fasse grand-chose pour empêcher cette situation de se produire. Mais toi, il est hors de question que tu laisses ton fils vivre ce que tu as toi-même vécu, même s’il n’y a jamais eu d’enfant en jeu. Tu secoues la tête et te penches sur un nouveau rapport que tu ne tardes pas à raturer d’une plume agacée. A refaire. Encore… Ne sont-ils donc pas capables d’écrire quelque chose sans faire d’oubli. songes-tu en mentionnant dans la marge la référence d’une loi oublié par l’auteur du rapport. Oubli qui pourrait causer l’annulation pure et simple de ce cas. Tu secoues la tête, poses ton front sur tes mains et le masse du bout des doigts. Tu as parfois l’impression d’être entourée d’incapables, Adèle, et que même Reginald Nott vaut mieux que les autres. Lui, au moins, il a compris tes exigences et a fini par s’y conformer. Un bon point pour lui. Il n’est peut-être pas si irrécupérable que cela, au final…
Tu te redresses en entendant toquer à la porte de ton bureau et, instantanément, ton masque de neutralité parfaite se reforme. En cet instant, pourtant, tu as plus envie d’être chez toi qu’à ton bureau. Tu n’as pas envie de voir tous ces incapables. Tu songes que ce n’est que la deuxième fois de ta vie que tu envisages de prendre les vacances, la première fois ayant été liée à la venue de ton fils chez toi. Curieusement, c’est encore lié à lui. Tu prends un peu de temps avant de répondre à la personne qui a frappé. Rien ne presse. C’est sans doute ton assistante, que tu as du mal à considérer comme une femme « capable » tant elle te semble superficielle. Heureusement, tu ne l’as encore jamais surprise à se faire les ongles au travail, sinon, tu l’aurais virée dans la minute. Enfin, après avoir pris le temps de remettre les dossiers dans l’ordre, ce qui a donné à ton masque le temps de se consolider, tu prends la parole. « Entrez ! » « Miss Rosebeurry est là, Miss Hammerstein. » « C’est Rosebury. » la corriges-tu avant de chasser l’air de ta main, comme si elle était une mouche importune. « Faites-la entrer. Et veillez à bien retenir les noms, la prochaine fois… » Si prochaine fois il y a ce dont tu n’es pas encore convaincue.
Tu te lèves de ton siège pour accueillir ton ancienne professeur de sciences politiques. Ta mentor à l’époque de Hungcalf. Une femme que tu respectes tout particulièrement. Sans doute celle qui t’a le plus inspirée depuis que tu es entrée en justice magique à Hungcalf. « Miss Rosebury, Evangeline ! C’est également un plaisir de vous voir. Vous ne changez pas ! » la félicites-tu, tout autant pleine de chaleur qu’elle. Des deux, difficile de savoir laquelle est la plus obséquieuse. Cela se vaut. Si votre chaleur est d’apparence, l’admiration que tu éprouves pour elle, elle, est tout ce qu’il y a de plus sincère. Tu souris lorsqu’elle souligne ton poste, que tu occupes maintenant depuis près de deux ans. Tu ne le soulignes pas, cependant, ne souhaitant pas la vexer car elle ne t’en a pas parlé plus tôt. Tu prends rarement des gants, Adèle, mais lorsque cela concerne Evangeline, tu en prends toujours. « Je n’ai fait que suivre votre exemple, Evangeline. Vous savez que vous m’avez toujours inspirée. » ajoutes-tu, là encore avec sincérité. A ton tour, tu fais la bise à ton ainée, posant légèrement une main sur l’épaule de celle-ci.
« Qu’est-ce qui vous amène au Ministère ? La nostalgie des lieux ? » demandes-tu en l’invitant à s’asseoir. « Cela me fait en tout cas très plaisir que vous soyez venue me saluer. Désirez-vous boire quelque chose ? » Sa présence te distrait en tout cas avec plaisir de cette pile de rapports sans saveur…
Tu la trouves particulièrement longue, cette journée Adèle. Cela n’arrive pas souvent. Mais il faut croire que l’incompétence de ceux qui travaillent pour toi te sort par les yeux en cette période fort troublée pour ton fils. La colère à ce sujet ne te quitte pas, d’ailleurs, même si tu la masques mieux que lorsque tu es allée voir Hikoboshi. Il a eu beau te dire qu’il était contre, lui aussi, tu n’as pas réellement l’impression qu’il fasse grand-chose pour empêcher cette situation de se produire. Mais toi, il est hors de question que tu laisses ton fils vivre ce que tu as toi-même vécu, même s’il n’y a jamais eu d’enfant en jeu. Tu secoues la tête et te penches sur un nouveau rapport que tu ne tardes pas à raturer d’une plume agacée. A refaire. Encore… Ne sont-ils donc pas capables d’écrire quelque chose sans faire d’oubli. songes-tu en mentionnant dans la marge la référence d’une loi oublié par l’auteur du rapport. Oubli qui pourrait causer l’annulation pure et simple de ce cas. Tu secoues la tête, poses ton front sur tes mains et le masse du bout des doigts. Tu as parfois l’impression d’être entourée d’incapables, Adèle, et que même Reginald Nott vaut mieux que les autres. Lui, au moins, il a compris tes exigences et a fini par s’y conformer. Un bon point pour lui. Il n’est peut-être pas si irrécupérable que cela, au final…
Tu te redresses en entendant toquer à la porte de ton bureau et, instantanément, ton masque de neutralité parfaite se reforme. En cet instant, pourtant, tu as plus envie d’être chez toi qu’à ton bureau. Tu n’as pas envie de voir tous ces incapables. Tu songes que ce n’est que la deuxième fois de ta vie que tu envisages de prendre les vacances, la première fois ayant été liée à la venue de ton fils chez toi. Curieusement, c’est encore lié à lui. Tu prends un peu de temps avant de répondre à la personne qui a frappé. Rien ne presse. C’est sans doute ton assistante, que tu as du mal à considérer comme une femme « capable » tant elle te semble superficielle. Heureusement, tu ne l’as encore jamais surprise à se faire les ongles au travail, sinon, tu l’aurais virée dans la minute. Enfin, après avoir pris le temps de remettre les dossiers dans l’ordre, ce qui a donné à ton masque le temps de se consolider, tu prends la parole. « Entrez ! » « Miss Rosebeurry est là, Miss Hammerstein. » « C’est Rosebury. » la corriges-tu avant de chasser l’air de ta main, comme si elle était une mouche importune. « Faites-la entrer. Et veillez à bien retenir les noms, la prochaine fois… » Si prochaine fois il y a ce dont tu n’es pas encore convaincue.
Tu te lèves de ton siège pour accueillir ton ancienne professeur de sciences politiques. Ta mentor à l’époque de Hungcalf. Une femme que tu respectes tout particulièrement. Sans doute celle qui t’a le plus inspirée depuis que tu es entrée en justice magique à Hungcalf. « Miss Rosebury, Evangeline ! C’est également un plaisir de vous voir. Vous ne changez pas ! » la félicites-tu, tout autant pleine de chaleur qu’elle. Des deux, difficile de savoir laquelle est la plus obséquieuse. Cela se vaut. Si votre chaleur est d’apparence, l’admiration que tu éprouves pour elle, elle, est tout ce qu’il y a de plus sincère. Tu souris lorsqu’elle souligne ton poste, que tu occupes maintenant depuis près de deux ans. Tu ne le soulignes pas, cependant, ne souhaitant pas la vexer car elle ne t’en a pas parlé plus tôt. Tu prends rarement des gants, Adèle, mais lorsque cela concerne Evangeline, tu en prends toujours. « Je n’ai fait que suivre votre exemple, Evangeline. Vous savez que vous m’avez toujours inspirée. » ajoutes-tu, là encore avec sincérité. A ton tour, tu fais la bise à ton ainée, posant légèrement une main sur l’épaule de celle-ci.
« Qu’est-ce qui vous amène au Ministère ? La nostalgie des lieux ? » demandes-tu en l’invitant à s’asseoir. « Cela me fait en tout cas très plaisir que vous soyez venue me saluer. Désirez-vous boire quelque chose ? » Sa présence te distrait en tout cas avec plaisir de cette pile de rapports sans saveur…
- Margaret RoseburyThe Devil wears blue
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» situation : Célibataire
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Re: Retour aux sources [Adèle Hammerstein]
Sam 24 Fév 2018 - 11:50
Les retrouvailles sont chaleureuses avec Adèle, cela fait pourtant quelques temps que les deux femmes ne se sont pas vus, étant toutes deux très occupées, même si du côté d'Evangeline c'était moins par les cours que par sa propre vie sociale, ce n'est pas parce qu'elle n'était plus directrice du département de la coopération magique internationale depuis une dizaine d'années qu'elle avait cessé pour autant les soirées de gala et autres dîners de charité. Elle avait dû abandonné sa carrière et son prestige mais jamais elle n'abandonnerait sa vie sociale, ce serait bien trop dure pour elle, et elle estimait qu'il était temps de rajeunir un peu cette vie sociale, elle en avait parfois marre de parler avec le vieux comte Merton qui devenait complètement gâteaux, son passé comme Oubliator avait été brillant, mais à force d'utiliser le sortilège d'Amnésie il avait fini par être gagné par une amnésie ponctuelle magique, les résidus de sortilège ont toujours des effets secondaires et chez ce pauvre homme cela avait fini par le faire confondre les queues de homard avec celles de veracrasse vénéneux, ce qui lui avait valu un séjour à l'hôpital Ste-Mangouste. Non, Evangeline ne voulait pas appartenir à ce cercle de vieux sorciers à la retraite, elle souhaitait rester active et dans la partie, pour préparer pourquoi pas son retour dans les affaires ministérielles un jour. Quoi de mieux que de commencer avec son ancienne élève qui était aujourd'hui à la tête du plus important département du Ministère, ayant sous son autorité les forces de sécurité et de défense magique du Ministère, mais aussi tout le système juridictionnel. C'est avec un vrai plaisir qu'Evangeline passerait ce moment avec elle.
Vous êtes trop aimable ma chère, dire que je n'ai pas changé est un mensonge de toute évidence mais j'accepte d'y croire avec plaisir, vous savez bien ce qu'on dit, une femme a toujours peur de vieillir et lui dire qu'elle fait toujours le même âge est le plus parfait des compliments que l'on peut lui faire ! Vous à l'inverse vous avez tant changé, vous me semblez si affirmée et sûre de vous, j'en suis ravie !
Au fond d'elle-même, Adèle lui faisait penser à elle-même au même âge : déterminée, sachant ce qu'elle veut et comment y parvenir. Adèle avait vraiment été la plus belle réussite d'Evangeline dans sa carrière d'enseignante, et elle aurait aimé être collègue avec une telle femme dans le temps, à une époque où la plupart de ses collègues étaient des hommes qui pensaient plus à faire les coqs qu'autre chose, mais il ne faut jamais oublier le proverbe : Si vous voulez des discours, gardez les coqs, mais ce sont les poules qui pondent les œufs !
Vous avoir inspiré a dans ce cas été un plaisir Adèle, vraiment.
Evangeline prend alors place face au bureau de la directrice du département, un fauteuil assez accueillant bien que moins attirant que celui d'Adèle. Chassant ses souvenirs nostalgiques d'un coup de main mental, Evangeline expliqua la raison de sa présence. Oh en réalité elle voulait espionner un peu ce qu'il se passait au Ministère, mais ce n'était pas son excuse officielle.
Je voulais simplement vous rendre visite Adèle, et discuter un peu. Le Ministère me manque parfois vous savez, parcourir ce hall de marbre, sous le regard de ses collègues, et être aux prises avec la réalité du terrain. Bon je vous avoue que dîner avec le sultan sorcier des Emirats arabes était toujours assez particulier n'étant pas une passionnée de la nourriture orientale, mais tous ces contacts me manquent. Mais racontez-moi, comment se passe vos journées à la tête de ce département ? Ce doit être du travail, tant de services différents ! J'ai d'ailleurs vu que vous aviez quelques difficultés avec votre secrétaire ?
Rebondissant sur sa dernière question, elle lui offrit son petit colis :
Un thé si ça ne vous dérange pas, il est un peu tôt pour du Chardonnay je pense et ce ne serait pas professionnel. Je vous ai apporté de petits macarons enchantés pour ce petit moment, je me suis dit qu'un plaisir sucré vous ferait plaisir !
“Si vous voulez des discours, demandez à un homme. Si vous voulez des actes, demandez à une femme.” ▵ endlesslove.
La Dame ne fait pas demi-tour. ▵
- InvitéInvité
Re: Retour aux sources [Adèle Hammerstein]
Mar 13 Mar 2018 - 11:58
[HRP/à coder toujours/HRP]
Trop aimable ? Oui, sans doute. Un mensonge ? Non, par contre. Tu trouves en effet qu’Evangeline n’a pas vieilli depuis que tu la connais. Tu ne tardes, d’ailleurs, pas à l’en assurer. « Ne soyez pas si dure avec vous-même, Evangeline… Je vous assure que vous n’avez pas pris une ride depuis que je vous connais. J’espère que vous me donnerez le secret de votre cure de jouvence, un jour… » Tu retiens cependant une grimace lorsqu’elle t’annonce avoir changé. Comme elle, tu n’as pas envie de vieillir, même si tu accueilles cela avec plus de philosophie. Tu sais pertinemment que ce qui cause ce problème, c’est le fait qu’Hikoboshi ait toujours l’air de l’étudiant de Hungcalf qu’il était il y a quinze ans. Par contre, une chose est sûre, et tu ne contrediras pas la directrice des Lufkin sur ce point, c’est que tu as su t’affirmer, avec le temps. Et tu sais, clairement, ce que tu veux. Tu es déterminée, Adèle. Tu espères, un jour, finir Ministre de la Magie. Pas tout de suite, cependant. Tu veux profiter encore un peu de ta jeunesse – même si tu espères avoir le poste d’ici à tes cinquante ans au plus tard… Et encore… Si tu es honnête avec toi-même, tu es obligée d’admettre que tu voudrais le devenir d’ici cinq ans. Même si… Tu veux passer plus de temps avec ton fils et cela entre en conflit avec ton ambition. Allez… Mettons dans dix ans, dans ce cas. Et l’enseignement ? Plus tard, peut-être. Lorsque tu jugeras que tu auras suffisamment fait pour le monde magique. Lorsque tu auras laissé ton empreinte. Qu’on ne t’oubliera pas. Tu sais que l’enseignement est une chose essentielle : apprendre aux jeunes esprits à penser dans le bon sens. Mais tu n’es pas encore prête à leur faire face au quotidien. Enfin non… Tu n’en as pas l’envie, plutôt. Pour l’instant, tu préfères continuer de nager dans un nid de requins. Car ceux qui t’entourent sont des requins. Ils attendent le moindre de tes faux pas pour t’envoyer sur le banc de touche. Un plaisir que tu te refuses à leur faire… Tu es irréprochable dans ton travail et tu le sais. La seule fois où tu as contourné la loi, c’était pour rendre service à un adolescent. Finalement, c’est aujourd’hui comme si tu n’avais rien fait, son nom a fini par ressortir. Et si tu n’as pas demandé l’origine de cette délation, c’est uniquement pour ne pas attirer les regards sur toi.
Chassant le jeune Gideon et ses problèmes de ton esprit, même s’il est très proche de la filleule de ta mère, tu invites Evangeline à s’asseoir, lui demandant ce que te vaut l’honneur de sa visite. Tu souris à sa réponse. Un sourire à la fois sincère et d’agrément. Tu comprends son manque du Ministère. Tu hoches d’ailleurs la tête à la suite de ses explications. Toutefois, si Evangeline n’est pas une grande fanatique de la nourriture orientale, tu dois, quant à toi, admettre que tu lui trouves quelque chose, à cette nourriture. Elle a ses charmes, si on enlève le fait que ledit sultan a tendance à manger son couscous de façon traditionnelle : la viande et les légumes à la cuillère, et la semoule prise directement avec la main droite dans le plat – pas la gauche, celle-ci étant impure à toucher la nourriture. C’est quelque chose qui a tendance à te couper l’appétit, de le voir manger. Surtout qu’il a une vilaine tendance à en mettre partout dans cette barbe dont il est si fier et qui lui arrive à la ceinture… « C’est vrai qu’il vaut mieux avoir le sultan sorcier des Emirats arabes en photo qu’à table… » réponds-tu. « Quant à mes journées, elles sont chargées. J’ai parfois l’impression de passer mon temps à lire et relire les rapports de mes subordonnés qu’à réellement œuvrer pour l’avancée de la Justice magique… Mais il y a quelques nouvelles recrues prometteuses. Je pense notamment à Leez Wilson qui nous a rejoints voici peu de temps… » Tu estimes, d’ailleurs, qu’elle ira loin, la petite rousse… Si elle arrive à se défaire de tout ce battage médiatique. « « C’est dommage que la presse lui court à ce point autour… J’ai peur qu’à terme, elle ne finisse par être distraite… » conclus-tu en tendant ta baguette pour faire chauffer l’eau dans la bouilloire.
Tu t’attendais effectivement à ce choix de boisson compte tenu de l’heure et tu sors bientôt tout un assortiment de parfums différents pour le thé, afin qu’Evangeline puisse choisir le sien. Toi-même, tu choisis un thé aux saveurs orientales : caramel, badiane, citron cannelle, avec une pointe de miel pour adoucir l’acidité du citron. « Vous savez que j’adore les macarons, en plus… » réponds-tu avec un sourire chaleureux en prenant la boîte et en l’ouvrant. Tu la tends d’abord à Evangeline pour qu’elle puisse se servir avant d’en prendre un. Bientôt, la théière vient jusqu’à vous et remplit vos tasse d’une eau fumante avant de se poser sur un coin de la table.
Trop aimable ? Oui, sans doute. Un mensonge ? Non, par contre. Tu trouves en effet qu’Evangeline n’a pas vieilli depuis que tu la connais. Tu ne tardes, d’ailleurs, pas à l’en assurer. « Ne soyez pas si dure avec vous-même, Evangeline… Je vous assure que vous n’avez pas pris une ride depuis que je vous connais. J’espère que vous me donnerez le secret de votre cure de jouvence, un jour… » Tu retiens cependant une grimace lorsqu’elle t’annonce avoir changé. Comme elle, tu n’as pas envie de vieillir, même si tu accueilles cela avec plus de philosophie. Tu sais pertinemment que ce qui cause ce problème, c’est le fait qu’Hikoboshi ait toujours l’air de l’étudiant de Hungcalf qu’il était il y a quinze ans. Par contre, une chose est sûre, et tu ne contrediras pas la directrice des Lufkin sur ce point, c’est que tu as su t’affirmer, avec le temps. Et tu sais, clairement, ce que tu veux. Tu es déterminée, Adèle. Tu espères, un jour, finir Ministre de la Magie. Pas tout de suite, cependant. Tu veux profiter encore un peu de ta jeunesse – même si tu espères avoir le poste d’ici à tes cinquante ans au plus tard… Et encore… Si tu es honnête avec toi-même, tu es obligée d’admettre que tu voudrais le devenir d’ici cinq ans. Même si… Tu veux passer plus de temps avec ton fils et cela entre en conflit avec ton ambition. Allez… Mettons dans dix ans, dans ce cas. Et l’enseignement ? Plus tard, peut-être. Lorsque tu jugeras que tu auras suffisamment fait pour le monde magique. Lorsque tu auras laissé ton empreinte. Qu’on ne t’oubliera pas. Tu sais que l’enseignement est une chose essentielle : apprendre aux jeunes esprits à penser dans le bon sens. Mais tu n’es pas encore prête à leur faire face au quotidien. Enfin non… Tu n’en as pas l’envie, plutôt. Pour l’instant, tu préfères continuer de nager dans un nid de requins. Car ceux qui t’entourent sont des requins. Ils attendent le moindre de tes faux pas pour t’envoyer sur le banc de touche. Un plaisir que tu te refuses à leur faire… Tu es irréprochable dans ton travail et tu le sais. La seule fois où tu as contourné la loi, c’était pour rendre service à un adolescent. Finalement, c’est aujourd’hui comme si tu n’avais rien fait, son nom a fini par ressortir. Et si tu n’as pas demandé l’origine de cette délation, c’est uniquement pour ne pas attirer les regards sur toi.
Chassant le jeune Gideon et ses problèmes de ton esprit, même s’il est très proche de la filleule de ta mère, tu invites Evangeline à s’asseoir, lui demandant ce que te vaut l’honneur de sa visite. Tu souris à sa réponse. Un sourire à la fois sincère et d’agrément. Tu comprends son manque du Ministère. Tu hoches d’ailleurs la tête à la suite de ses explications. Toutefois, si Evangeline n’est pas une grande fanatique de la nourriture orientale, tu dois, quant à toi, admettre que tu lui trouves quelque chose, à cette nourriture. Elle a ses charmes, si on enlève le fait que ledit sultan a tendance à manger son couscous de façon traditionnelle : la viande et les légumes à la cuillère, et la semoule prise directement avec la main droite dans le plat – pas la gauche, celle-ci étant impure à toucher la nourriture. C’est quelque chose qui a tendance à te couper l’appétit, de le voir manger. Surtout qu’il a une vilaine tendance à en mettre partout dans cette barbe dont il est si fier et qui lui arrive à la ceinture… « C’est vrai qu’il vaut mieux avoir le sultan sorcier des Emirats arabes en photo qu’à table… » réponds-tu. « Quant à mes journées, elles sont chargées. J’ai parfois l’impression de passer mon temps à lire et relire les rapports de mes subordonnés qu’à réellement œuvrer pour l’avancée de la Justice magique… Mais il y a quelques nouvelles recrues prometteuses. Je pense notamment à Leez Wilson qui nous a rejoints voici peu de temps… » Tu estimes, d’ailleurs, qu’elle ira loin, la petite rousse… Si elle arrive à se défaire de tout ce battage médiatique. « « C’est dommage que la presse lui court à ce point autour… J’ai peur qu’à terme, elle ne finisse par être distraite… » conclus-tu en tendant ta baguette pour faire chauffer l’eau dans la bouilloire.
Tu t’attendais effectivement à ce choix de boisson compte tenu de l’heure et tu sors bientôt tout un assortiment de parfums différents pour le thé, afin qu’Evangeline puisse choisir le sien. Toi-même, tu choisis un thé aux saveurs orientales : caramel, badiane, citron cannelle, avec une pointe de miel pour adoucir l’acidité du citron. « Vous savez que j’adore les macarons, en plus… » réponds-tu avec un sourire chaleureux en prenant la boîte et en l’ouvrant. Tu la tends d’abord à Evangeline pour qu’elle puisse se servir avant d’en prendre un. Bientôt, la théière vient jusqu’à vous et remplit vos tasse d’une eau fumante avant de se poser sur un coin de la table.
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» crédits : Angie
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» situation : Célibataire
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» profession : Professeure de Sciences Politiques et Magiques & Directrice des Lufkin
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Re: Retour aux sources [Adèle Hammerstein]
Ven 6 Avr 2018 - 13:50
L'âge a toujours été la plus grande peur d'Evangeline. Elle se souvient encore de sa grand-mère, tellement ridé au visage et aux mains qu'on aurait pu penser à une momie. Evangeline ne voulait pas vieillir, mais elle était en train de perdre son combat, elle qui voulait rester jeune à jamais ne connaîtrait peut-être jamais ce bonheur. Elle détestait cette déférence que l'on accordait aux plus anciens, oui l'âge rend sage mais elle ne veut pas être considérée comme un vieux meuble dont on doit prendre soin, elle est encore vigoureuse et elle compte bien le montrer. Néanmoins, les compliments d'Adèle la touchent vraiment. C'est une gentille fille, la directrice des Lufkin l'a toujours su. Elle ne peut que lui répondre avec bienveillance et une reconnaissance non feinte.
Vous me voyez donc bien obliger de vous croire Adèle, vous êtes bien trop aimable avec moi, je ne sais si je le mérite réellement. Mon conseil sera très simple : fuyez les hommes tant que vous le pouvez, ce sont eux qui nous causent tant d'inquiétude, comment s'étonner que l'on ait des rides avec tous les tracas qu'ils nous causent !
Evangeline sent néanmoins la jeune femme se contracter quand elle lui dit qu'elle a changé. Aurait-elle déjà peur de vieillir à son si jeune âge ? C'est un âge d'or, celui où l'on risque tout, où l'on n'a plus peur de faire plusieurs nuits blanches d'affilée pour le travail, une époque révolue pour Evangeline qui est obligée de se doper à la crème anti-rides et au Chardonnay tous les matins pour avoir l'air fraîche et en forme. Une habitude qu'elle ne changerait pour rien au monde. Que ne donnerait-elle pas pour récupérer sa jeunesse et ces années envolées.. Adèle a encore du temps devant elle, elle est loin de vieillir, elle devient juste mature. C'est le plus gros changement qu'Evangeline a remarqué chez elle, surtout dans sa voix, elle est plus ferme, plus intransigeante. Exactement la voix que toute femme devrait avoir, une voix d'autorité qui n'a pas peur de foncer dans le tas et de dire ce qu'il doit être dit. Elle a été à bonne école à vrai dire, ce n'est pas avec Evangeline que l'on devient doux comme du miel de printemps. Evangeline c'est plutôt vu vinaigre, délicat mais acide pour celui qui ne s'en méfie pas. ON dit en général que les mauvais vins tournent en vinaigre, pour Evangeline c'est plutôt une qualité qu'un défaut ! La jeune femme avait l'air pourtant bien moins sûre dans son esprit que dans sa voix. L'enseignante ne pouvait s'empêcher de rentrer dans l'esprit de ses interlocuteurs pour estimer l'humeur de la personne et s'y adapter, et elle avait vraiment l'air tourmenté, pensant à de sombres histoires bien complexes. Mais Evangeline ne pousserait pas l'analyse, elle ne voulait pas violer l'intimité de la jeune femme, elle avait bien trop de respect pour elle pour faire cela.
Même en photo il n'est pas une compagnie des plus agréables si vous voulez mon avis, sa manie de tresser sa barbe m'a toujours fait bondir intérieurement pas vous ?
Le travail au Ministère avait toujours l'air aussi prenant, une telle charge manquait vraiment à Evangeline, qui se sentait bien plus à l'aise à traiter des dossiers politiques qu'à donner des cours à certains moments.
Comme je vous comprends, le personnel ce n'est plus ce que c'était. Je ne connais pas personnellement cette Mlle Wilson, mais je suis sûre que vous savez dénicher les talents là où ils se trouvent. Ne vous inquiétez pas avec la presse, ce sont des chiens très sauvages mais si vous savez leur donner les bons os à grignoter de temps à autre ils vous laissent tranquille. La presse a toujours été l'ennemi des politiques comme nous, ils nous imposent un réel numéro d'équilibriste parfois, la langue de bois n'est pas donné à tout le monde. Je conseillerai à votre employée de soit leur donner un élément étranger qui leur plaise ou alors de se faire oublier totalement, c'est la seule solution.
Evangeline se pencha sur la boîte que lui tendait sa jeune amie, et choisit un délicieux thé à la framboise et à la rose, un mélange qu'elle appréciait beaucoup. Elle se sert ensuite dans les macarons qu'elle a ramené et en prend un à la violette, ils sont si légers qu'ils donnent l'impression de voler dans l'estomac. Evangeline est sûre que le pâtissier leur lance des petits sorts à la sortie du four pour donner cette impression. Elle laisse la théière remplir sa tasse et reprend.
Les macarons sont le péché mignon de toutes les personnes bien éduquées à mon humble avis. Mais dites moi, comment est l'ambiance au Ministère en ce moment ? Le Premier Ministre semble bien s'en sortir selon vous ? Il me semble un peu mou sur les questions de sécurité, je sais que cela concerne prioritairement votre secteur …
Oui, Evangeline ne peut pas s'en empêcher, la politique c'est sa vie, elle ne peut empêcher sa curiosité d'agir. Si seulement elle pouvait faire un retour triomphal en politique ...
“Si vous voulez des discours, demandez à un homme. Si vous voulez des actes, demandez à une femme.” ▵ endlesslove.
La Dame ne fait pas demi-tour. ▵
- InvitéInvité
Re: Retour aux sources [Adèle Hammerstein]
Lun 9 Avr 2018 - 22:22
Vieillir en soi n’est pas le problème pour toi, Adèle. Ce sont plus les conséquences : avoir la sensation d’être passée à côté de la moitié de ta vie pour faire plaisir à tes parents. Avoir perdu l’amour de ta vie et avoir dû abandonner ton fils… Si tu n’avais pas dû céder à leurs obligations, tu aurais la vie que tu as toujours souhaitée. Tu sais pertinemment que cela n’aurait pas changé grand-chose à ton ambition, de garder ton fils, de te marier avec Hiko, si vous aviez dû en arriver là. Ambitieuse, tu l’as toujours été. Ce qui a bien failli, d’ailleurs, t’envoyer à Serpentard quand tu es entrée à Poudlard après avoir entamé ta scolarité à Beauxbâtons. Pourtant, ce sont bel et bien les bancs de Serdaigle qui t’ont accueillie. Parfois, tu le regrettes, d’ailleurs. Parce que si tu n’y avais pas été, tu n’aurais sans doute pas aussi bien connu le japonais. Tu chasses cette pensée de ton esprit. Ce n’est, clairement, pas le moment de penser à lui. Pas alors que tu es au travail et que ta journée est encore longue. Pas alors que tu sais pertinemment que cela va plus te donner envie de boire qu’autre chose. Tu n’es pas alcoolique, Adèle, loin de là. Tu as une trop grande maîtrise de toi-même. Mais ces derniers temps, tu dois bien admettre que tu te réfugies un peu trop dans ce genre de dérives le soir… Depuis que tu as reçu cette lettre des parents du père de ton fils, t’annonçant les fiançailles de ce dernier.
En attendant, Evangeline continue de parler, mais tu es obligée d’admettre que tu ne l’entends pas réellement, à cet instant là. Du moins, jusqu’à ce qu’elle te conseille de fuir les hommes, qu’ils sont source de tracas. Alors, tu esquisses un sourire, accompagné d’un léger rire calculé. « En effet. C’est le moins que l’on puisse en dire. Et nous n’avons pas besoin deux, de toute manière… » C’est ce que tu as dit à cette jeune femme, lors du gala de Noël : que les femmes fortes n’avaient guère besoin de faire-valoir. Tu en es toujours aussi persuadée. Maintenant plus que jamais lorsque tu vois qu’Hikoboshi ne t’a toujours pas donné de nouvelles des suites de l’affaire mariage.
Heureusement, Evangeline change bientôt de sujet, évoquant le sultan des Emirats arabes. Un homme que tu exècres à peu près autant que tes parents, Adèle. Au fond, tu ne sais pas vraiment qui est le pire entre eux… Le couple que forme tes parents, ou bien le sultan ? C’est très difficile à dire. Mais, une fois encore, tu chasses un sujet fâcheux de ton esprit. « Effectivement… Une manie bien détestable… » réponds-tu à la femme d’âge mûr qui a été ta mentor tout au long de tes années d’étudiante. Heureusement, il est rapidement question de ton travail au ministère, et des personnes qui travaillent sous tes ordres au sein du département de la justice magique. Tu es surprise d’apprendre qu’Evangeline ne connait pas Leez Wilson et tu arques un sourcil en conséquence. « Il est pourtant indiqué dans son CV qu’elle était étudiante à Hungcalf… N’avez-vous jamais remarqué une jeune rousse à la crinière de feu ? » demandes-tu avant qu’Evangeline ne rebondisse sur le sujet de la presse. Oui, effectivement… Ces charognards en fond toujours trop. Néanmoins, tu laisses à ta jeune protégée le soin de se dépatouiller des ces vautours. Toi, tu préfères ne pas avoir à faire à eux.
L’eau chaude, tu proposes à Evangeline de se choisir un thé dans la boîte. Après quoi, Adèle, tu te sers à ton tour, d’un thé aux fines épices d’Orient, de caramel et de vanille que tu agrémentes d’une pointe de miel et d’un nuage de lait avant de prendre à ton tour un macaron tandis que vous continuez de discuter de tout et de rien. De rien, notamment, puisqu’il est question des macarons, avant de repasser au tout et de l’ambiance au Ministère. « C’est… Tendu, dirons-nous. Effectivement, je trouve qu’il n’en fait pas assez. Parfois, l’envie me titille d’aller voir si l’herbe est plus verte dans un Ministère étranger… » Tout est dit. Tu estimes, en tout cas, que le monde magique gagnerait beaucoup à avoir quelqu’un comme Evangeline à sa tête. Elle aurait beaucoup de modernité à apporter à tous les départements de ce bâtiment.
En attendant, Evangeline continue de parler, mais tu es obligée d’admettre que tu ne l’entends pas réellement, à cet instant là. Du moins, jusqu’à ce qu’elle te conseille de fuir les hommes, qu’ils sont source de tracas. Alors, tu esquisses un sourire, accompagné d’un léger rire calculé. « En effet. C’est le moins que l’on puisse en dire. Et nous n’avons pas besoin deux, de toute manière… » C’est ce que tu as dit à cette jeune femme, lors du gala de Noël : que les femmes fortes n’avaient guère besoin de faire-valoir. Tu en es toujours aussi persuadée. Maintenant plus que jamais lorsque tu vois qu’Hikoboshi ne t’a toujours pas donné de nouvelles des suites de l’affaire mariage.
Heureusement, Evangeline change bientôt de sujet, évoquant le sultan des Emirats arabes. Un homme que tu exècres à peu près autant que tes parents, Adèle. Au fond, tu ne sais pas vraiment qui est le pire entre eux… Le couple que forme tes parents, ou bien le sultan ? C’est très difficile à dire. Mais, une fois encore, tu chasses un sujet fâcheux de ton esprit. « Effectivement… Une manie bien détestable… » réponds-tu à la femme d’âge mûr qui a été ta mentor tout au long de tes années d’étudiante. Heureusement, il est rapidement question de ton travail au ministère, et des personnes qui travaillent sous tes ordres au sein du département de la justice magique. Tu es surprise d’apprendre qu’Evangeline ne connait pas Leez Wilson et tu arques un sourcil en conséquence. « Il est pourtant indiqué dans son CV qu’elle était étudiante à Hungcalf… N’avez-vous jamais remarqué une jeune rousse à la crinière de feu ? » demandes-tu avant qu’Evangeline ne rebondisse sur le sujet de la presse. Oui, effectivement… Ces charognards en fond toujours trop. Néanmoins, tu laisses à ta jeune protégée le soin de se dépatouiller des ces vautours. Toi, tu préfères ne pas avoir à faire à eux.
L’eau chaude, tu proposes à Evangeline de se choisir un thé dans la boîte. Après quoi, Adèle, tu te sers à ton tour, d’un thé aux fines épices d’Orient, de caramel et de vanille que tu agrémentes d’une pointe de miel et d’un nuage de lait avant de prendre à ton tour un macaron tandis que vous continuez de discuter de tout et de rien. De rien, notamment, puisqu’il est question des macarons, avant de repasser au tout et de l’ambiance au Ministère. « C’est… Tendu, dirons-nous. Effectivement, je trouve qu’il n’en fait pas assez. Parfois, l’envie me titille d’aller voir si l’herbe est plus verte dans un Ministère étranger… » Tout est dit. Tu estimes, en tout cas, que le monde magique gagnerait beaucoup à avoir quelqu’un comme Evangeline à sa tête. Elle aurait beaucoup de modernité à apporter à tous les départements de ce bâtiment.
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