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We were born to be real, not to be perfect. (Malga) Terminé
Ven 23 Fév 2018 - 15:20
Tu aimes tout particulièrement ce genre de moment ou la journée se termine après plusieurs heures de cours, un repas consistant qui te permettra de tenir jusqu’au lendemain matin sans être obligé d’entendre ton ventre quémander de la nourriture pendant la nuit. C’est quand même atroce de devoir se réveiller pendant le sommeil à cause de la faim, de se lever pour aller manger surtout que c’est impossible dans une école. Tu as mis le haut rouge que ta cousine a eu la bonne idée de t’offrir pour ton dernier anniversaire ainsi qu’un pantalon noir, il va faire assez froid dehors pour un soir même si la journée a été ensoleillée pour le plus grand bonheur de chacun. Tu n’aimes pas la pluie et la neige depuis toujours, rien ne vaut un beau soleil et ce n’est pas l’un de tes sœurs qui te dira le contraire. Tu laisses les cheveux se balader sur ta nuque, pas besoin d’attacher quoi que se soit aujourd’hui, tu as juste envie de retrouver ton ami le plus vite possible. Plus tôt dans la journée, il t’a à peine croisé pour te dire qu’il serait à l’étang en début de soirée, ensuite, il a disparu. Il n’aime peut-être pas être vu avec toi, il faut dire que vous n’avez pas tellement l’air de vivre dans le même monde tous les deux, mais tu sais à quel point tout le monde se trompe sur Malcom. C’est un garçon rêveur et possède une infinie gentillesse, il faut juste arriver à le comprendre un minimum et ne pas juger au premier regard. Du moins, c’est l’image que tu as de lui et celle que tu ne veux pas du tout retirer de ton esprit une seule seconde. C’est important d’avoir des amis et ce garçon est ton ami, c’est une personne qui partage et écoute le silence avec toi, car oui, il est entièrement possible d’écouter le silence, c’est juste que presque personne prend vraiment la peine de le faire. Tu trouves ça plutôt dommage. Tu vas donc à l’extérieur en baladant les bras de gauche à droite dans un mouvement régulier alors que tu croises des élèves en promenade, certains viennent de terminer le repas, l’école n’est pas une prison et le même couvre feu qu’à Poudlard n’est pas présent ici. Tout le monde est majeur et vacciné. Tu arrives à l’étang, au lieu de rendez-vous et jettes de rapides coups d’œil autour de toi, il ne fait pas encore nuit, mais ça ne devrait pas tarder et les premières étoiles devraient se montrer rapidement. C’est alors que tu l’aperçois, au sol, le regard perdu dur l’étendue d’eau devant lui.
Tu armes ton plus beau sourire et sautille presque dans sa direction avant de poser tes deux mains sur ses épaules derrière lui pour lui faire une surprise, tu le regardes d’en haut un instant avant de te laisser tomber à côté de lui. Un regard tendre, une main levée en signe de salutation. Bonsoir Malcom. Tu aimerais pouvoir le dire. Tu penches légèrement la tête sans le quitter des yeux, c’est une façon de lui faire savoir s’il va bien, avec le temps, il commence un peu à te comprendre et il n’a pas réellement besoin de réponse pour faire la conversation. C’est tellement simple avec lui que ça en devient presque déroutant, tu n’as pas besoin de savoir ce qu’il est ou ce qu’il veut, sa simple présence, ici, maintenant, elle seule suffit amplement.
Tu aimes le bruit de l’eau quand arrive le soir, les animaux se décident aussi à sortir quand les humains ne sont pas forcément là, une petite grenouille passe devant vous alors qu’on oiseau plus haut commence à chanter. Tu détournes le regard puis finalement commence à fermer les yeux pour profiter pleinement de cet instant, tu voudrais que ce moment puisse durer de longue heures, mais tu sais aussi que tu ne peux pas rester indéfiniment et que toute chose a une fin. Pour le moment, ne pense pas à ça, profite de ton ami et de ce moment privilégié à ses côtés.
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Re: We were born to be real, not to be perfect. (Malga) Terminé
Lun 26 Fév 2018 - 15:13
C'était une très belle soirée en perspective. De celles qui permettaient d'observer les étoiles sans trop les chercher dans la multitude de nuages, de celles qui permettaient de partager des instants uniques et silencieux. Assis non loin de l'eau, mon carnet d'écriture posé à mes côtés, je soupirais doucement. Plus le temps passait, plus j'appréciais ces moments nocturnes que je partageais avec ma petite étoile blonde. Helga. Alors qu'elle ne s'exprimait pas par la voix, elle était la seule à avoir réussi à me percer à jour, la seule à me faire parler naturellement. Sa seule présence apaisait mes angoisses et j'oubliais que j'avais tendance à foutre ma vie en l'air avec mes addictions à la con. Addictions qui me poussaient à franchir de nouvelles limites chaque jour. Quand Grace faisait vibrer mon coeur, Helga faisait vibrer mon âme. J'avais besoin des deux jeunes filles, différemment. Elles étaient probablement les seules qui pourraient me sauver de moi-même quand j'irais trop loin, même si je n'avais aucune intention de les impliquer dans mes conneries. Il n'était pas question de les mettre en danger... Alors je profitais de nos rencontres pour mettre entre parenthèses ce qui m'effrayait parfois dans ma vie. Il n'y avait pas de jugement, pas de faux-semblants tandis que nos pupilles essayaient de distinguer les constellations. L'étang était calme, magnifique étendue d'eau qui recélait nombre de secrets. Le froid était toujours présent en ce moment, et j'étais bien content d'avoir opté pour mon blouson de cuir et mon jean épais. La plupart des animaux de l'étang étaient encore en hibernation au fond de l'eau, que ce soit les grenouilles ou les quelques petits poissons. En revanche, on pouvait entendre des oiseaux aux alentours.
Une bruissement de feuilles derrière moi m'alerta d'une présence et un sourire se dessina sur mes lippes tandis que des mains délicates se déposèrent sur mes épaules. Très discrète, la jeune Wright aurait presque pu me surprendre si je n'avais pas l'habitude d'écouter les bruits autour de moi. Elle s'assit à côté de moi tout en me faisant un petite signe de la main. D'un geste naturel quand il s'agissait de mon étoile, j'effleurais sa joue de mes lèvres en un baiser fraternel pour la saluer à ma façon. "Bonsoir ma belle... Tu sais que j'ai failli t'attendre..." Elle était à l'heure bien sûr, mais je pouvais bien l'embêter un peu. Sa tête penchée sur le côté, j'esquissais un sourire semblable au sien. "Je vais bien si tu vas bien, petite étoile." Je n'avais pas besoin de répondre bien sûr, c'était comme si on se comprenait sans se parler. Et au moins, je n'avais pas à me forcer à faire la conversation. Elle était là. Juste là, à côté de moi. Passant un bras autour de ses épaules pour la rapprocher de moi doucement, j'attrapais de ma main libre un papier qui était glissé dans mon carnet quelques secondes auparavant et je le lui donnais. Sur le fin papier s'étalait mon écriture, posée et élégante, bien loin de ce côté torturé qui ressortait souvent chez moi. Cela m'arrivait régulièrement de lui passer certains de mes écrits. "En cours de Média, le prof a demandé d'écrire un article sur la Médicomagie, comme une sorte de chronique médicale dans un journal, tu vois. J'ai choisi les brûlures magiques. Je me disais... que peut-être tu pourrais y jeter un coup d'oeil et m'écrire tes remarques?" Bien entendu, j'étais conscient qu'elle n'était que dans les premières années de son cursus et que ce n'était pas pertinent de le lui demander... Mais je connaissais sa passion pour la matière et je voulais lui faire plaisir. Laissant alors la place au silence quelques instants, je soupirais une nouvelle fois. Nos yeux regardèrent alors dans la même direction. Nos âmes liées par le silence.
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Re: We were born to be real, not to be perfect. (Malga) Terminé
Mer 28 Fév 2018 - 11:10
"Bonsoir ma belle... Tu sais que j'ai failli t’attendre..." Tu deviens toute rouge alors qu’il vient de te dire un compliment en déposant un baiser sur ta joue, ce n’est pas le genre de chose que tu as l’habitude de vivre avec une personne qui n’est pas de ta famille. Tu as l’impression qu’une vague de bonheur parcours l’intégralité de ton âme alors qu’il rend ce sourire si important pour toi la seconde d’après. "Je vais bien si tu vas bien, petite étoile. " Ce surnom est arrivé comme ça du jour au lendemain et ce qui est certains, c’est qu’il te plaît réellement, vous aimez regarder le ciel et les étoiles ensembles et donc vous êtes dans le thème. Tu aimes ce naturel chez le garçon, le fait de n’avoir même pas besoin de parler pour la première fois de ta vie, il est possible de ne pas avoir mal au cœur à chaque fois que quelqu’un cherche une réponse des yeux. Même une personne au courant avec son regard arrive à envoyer message qu’elle est lassé par cette situation, se mettre à ta hauteur n’est pas une chose facile à comprendre et même à pratiquer. Tu as mal dans ce genre de situation, mais tu n’arrives pas à en vouloir à qui que se soit, sûrement qu’à leur place, tu ne serais pas totalement différente. Impossible d’imaginer tout ça et tu n’en as même pas envie.
Tu attrapes instinctivement le papier que le jeune garçon pose dans tes mains alors qu’il t’explique le contenu de celui-ci en demandant ton avis, tu es heureuse qu’il ait besoin de toi et de ce que tu penses même si tu n’es pas élève en Médicomagie depuis longtemps. Tout juste trois ans, donc tu commences quand même à avoir ton petit niveau dans le domaine. Les brûlures magiques ? C’est un bon sujet, tu acquisses légèrement la tête au fur et à mesure de la lecture, complément concentré dans la tâche que Malcom vient de te confier. Tu aimes donner ton possible pour ton prochain, mais surtout pour ceux que tu aimes et jusqu’aux dernières nouvelles le jeune garçon fait parti de la liste. Tu attrapes ton petit sac à bordel qui cependant est très bien rangé, il ne porte pas bien son nom, il faut dire, un crayon à papier dans la main, tu commences à noter quelques détails sur le devoir. Il a une très belle écriture, bien meilleure que la tienne. Tu lèves alors ta petite tête et ton regard croise celui du jeune garçon, tu détournes légèrement les yeux en rougissant, tu n’aimes pas qu’il te fixe de cette façon. Tu donnes la feuille à l’intéressé et ranges ton style avant de regarder l’étendue d'eau en plaçant une main devant ta bouche effleurant doucement le bout de ton nez. Tu espères que tu n’as absolument rien sur le visage, se serait bien trop gênant.
Le soleil commence à se perdre dans l’obscurité et les premières étoiles, déjà, prennent place petit à petit dans le ciel alors que tout devient plus beau, vous avez le temps surtout que demain, tu n’as pas de cours avant l’après-midi. Tu peux profiter de ton ami un peu plus longtemps. Tu laisses ton corps tomber sur le dos alors que l’herbe amortie ta chute et place tes bras à l’arrière de ta tête, tu observes le ciel sans trouver le besoin de regarder Malcom pour comprendre que le silence sera votre meilleure discussion encore ce soir. C’est l’une des seules personnes qui peut entendre ton silence, le comprendre et le rendre avec autant de douceur. Merci.
Tu attrapes la baguette dans ton sac et lèves le bras vers le ciel avant que le ciel ne soit complètement étoilé, il fait encore plus sombrer en cet instant et c’est le moment parfait pour s’amuser avec la lumière comme tu aimes le faire. Lumos. Ta baguette fait jaillir de la lumière de son extrémité et tu t’amuser à bouger le bras de gauche à droit en souriant, tu n’as besoin de penser à rien, simplement, tu laisses le rêve prendre possession de toi. Heureusement que ta famille a de l’argent et donc la possibilité de prendre un professeur particulier au manoir pour t’apprendre à utiliser les sortilèges informulés. Ça n’a pas été simple, mais tu as réussi. C’est l’une des seules choses pour laquelle tu devrais remercier tes parents même s'ils n’ont jamais l’effort d’apprendre le langage des signes ou même de venir voir comment se passe le cours. Ils donnent de l’argent, mais jamais de leur temps, avec le temps, tu as réussie à vivre avec et à ne plus pleurer le soir dans ton lit.
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Re: We were born to be real, not to be perfect. (Malga) Terminé
Mer 7 Mar 2018 - 22:10
Ma petite étoile ne tarda pas à attraper le bout de papier que je lui tendais et je m'amusais de la voir aussi concentrée sur ce que j'avais écrit. De mes pupilles claires, je détaillais chaque partie de son visage, remarquais sa mine focalisée sur sa mission, admirais la blondeur de ses cheveux qui faisait écho à la mienne. Dans la pénombre du soir, nos deux corps se perdaient dans le décor naturel qui entourait l'étang, et je me sentais bien. Dans mon élément. L'obscurité me détendait et je savais qu'il en était de même pour mon acolyte de la soirée. Sans arriver à me l'avouer, j'étais devenu acco à ces petites soirées et j'appréciais de plus en plus la présence de la jeune femme, apaisante. Tandis que la Wright écrivait des notes sur mon devoir, elle se rendit compte que je l'observais et ses joues prirent pendant quelques instants la couleur de sa maison, ce qui me fit sourire d'autant plus. Attachante, charmante petite étoile. Même dans l'obscurité, elle arrivait à rayonner. Une fois qu'elle eut terminé, je récupérais mon devoir et le rangeais précieusement, je pourrais regarder ses remarques plus tard... "Merci!" que je lui dis doucement, non sans venir replacer l'une de ses mèches derrière son oreille. Geste tendre mais sincère. Pour une fois sans arrières-pensées.
Fermant les yeux quelques secondes pour apprécier la douceur du moment et la fraicheur rattachée à l'étendue d'eau, je pris une grande inspiration. Le silence nous entourait avec douceur, ce silence que j'appréciais car pur et non rempli de non-dits. Seuls les battements de nos coeurs semblaient le troubler. A côté de moi, Helga avait décidé de s'allonger dans l'herbe pour avoir un point de vue imprenable sur les étoiles, alors je finis par la rejoindre, mon épaule touchant la sienne. La baguette levée, mon amie dessina des arabesques lumineuses à l'aide d'un Lumos informulé, et mes yeux s'éclairèrent au rythme de cette danse de la Lumère. Une certaine sérénité s'emparait toujours de nous à ce moment précis. Parce que personne ne nous observait. Personne ne pouvait donc juger. Peu à peu, les astres s'offraient à nous sans complexe, et la lumière de la baguette laissa sa place à celle plus diffuse des constellations. La Grande Ourse, la petite ourse et tous les autres apparurent sous nos yeux émerveillés. Au moment où une étoile filante passa au dessus de nos têtes, je posai ma main sur son bras, comme pour lui signifier que mon voeu serait de passer plus de temps comme ceux-ci avec elle. "C'est magnifique." que je soufflais. Qui aurait pu penser que j'étais attiré par ce genre de contemplation? Une nouvelle inspiration alors que mes démons revenaient me dévorer de l'intérieur. Lentement. Insidieusement. La cigarette me perdra, si ce n'était pas toutes les autres substances que je m'amusais à essayer... Pendant quelques instants, j'essayais d'oublier mon envie et de continuer à observer les étoiles. Mais Helga allait finir par s'en rendre compte, ne serait-ce que parce qu'il y avait eu un minimum de changement de comportement. Alors je me relevais doucement et attraper mon paquet dans mon sac, ainsi que mon briquet. Je lançais un regard désolé à ma petite étoile, avant de dire, déçu de devoir briser ce beau moment: "Excuse-moi, j'ai besoin d'en griller une..." Foutue cigarette. Une fois que les effets de la nicotine se firent ressentir, je me détendis presque instantanément. Je tirais rapidement sur ma clope, histoire de me dépêcher. J'évitais de croiser le regard d'Helga, je ne voulais pas voir la déception dans ses yeux.
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Re: We were born to be real, not to be perfect. (Malga) Terminé
Ven 9 Mar 2018 - 19:21
Il te remercia pour les quelques notes sur son devoir, ce n’est rien, mais il fait preuve de beaucoup de gentillesse avec toi et tu ne peux pas t’empêcher de te pincer l’intérieure la joue quand il remet en place une mèche de tes cheveux pour ne pas crier de gêne. Tu n’as pas l’habitude que l’on soit aussi proche de ta personne ou encore que l’on pose une main sur toi à part un membre de ta famille ou ta meilleure amie, mais rarement un garçon pénétré dans ton espace de vie ainsi. Ce n’est pas quelque chose de désagréable, bien au contraire, tu es heureuse que quelqu’un puisse penser que ton handicap ne se transmet pas par le contact physique. Certains peuvent malheureusement le penser réellement, ce qui t’énerve assez facilement. Le jeune garçon ne met pas longtemps à te rejoindre alors que tu fais danser ta baguette dans le ciel, sur le dos alors que le soleil vient de complètement se coucher pour laisser place aux premières étoiles. Nox. L’obscurité prend place et le spectacle est tout simplement à couper le souffle, d’ailleurs, Malcom ne mets pas longtemps à le préciser. Tu ranges la baguette dans ton sac et contemples l’infini un long moment, il doit se passer des millions de choses dans le ciel en ce moment même et sur terre vous êtes sûrement tout petits à côté de l’immensité de ce monde. Cette simple idée est fascinante à tes yeux, tu arrives à apercevoir les premières constellations, étudié à Poudlard en Astronomie, un cours qui a eu pour effet de te passionner pour cet art hors du commun.
C’est alors que le jeune garçon se redresse, s’excuse avant de récupérer quelques choses dans son sac commençant à fumer en évitant de croiser tes yeux, tu te redresses et reste assise à regarder l’eau un moment sans réagir. Tu ne sais pas du tout ce que peut ressentir ton ami en ayant autant besoin de sa dose, et tu savais d’une certaine façon qu’il touche à la cigarette, ce n’est pas la seule personne de ton entourage, il faut dire. Tu n’as pas à apporter de jugement, simplement, tu aimerais savoir ce qu’il se passe dans sa tête aussi tourmenté soit-elle. Il se trouve que c’est néfaste pour la santé, tout comme beaucoup de choses et tu n’as pas pour habitude de lister toutes les choses dangereuses que tu fais dans la vie. Tu es loin d’être un véritable ange, tout le monde a ses démons et les tiens sont très bien dissimulés. Tu hausses les épaules, tu n’es plus une enfant, bientôt vingt-deux ans et tu ne sais même pas ce que procure la sensation de la clope, il serait peut-être temps d’essayer certaines folies, après tout Malcom a dix-neuf ans. Tu avances doucement le buste en direction du garçon et attrapes la cigarette des mains du jeune homme en souriant, c’est une façon de l’embêter, mais aussi de lui montrer que tu n’as rien contre le fait qu’il a besoin de ça en cet instant. Tu portes la cigarette à la bouche avec l’envie d’en connaître la sensation, tu veux arriver à comprendre le jeune garçon et lui montrer que tu peux tout surmonter avec lui. Tu aspires sur le bout de l’objet, le retires doucement des lèvres et toussote sans même souffler la fumée, tu tousses quelques secondes en fermant les yeux. Ce n'est pas comme ça qu’on fait apparemment. Tu rends la clope au garçon rapidement en faisant une grimace, tu n’essayeras plus jamais de ta vie. Tu arrêtes enfin de tousser et relèves le visage vers Malcom pour voir sa réaction avec un léger sourire, si tu pouvais parler, tu lui dirais à quel point c’est dégoutante la cigarette.
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Re: We were born to be real, not to be perfect. (Malga) Terminé
Dim 25 Mar 2018 - 21:49
Il y a des démons dont parfois j'aimerais pouvoir me débarrasser. De ceux qui gâchent des moments de poésie et de tendresse entre deux êtres qui ont besoin l'un de l'autre. La cigarette faisait partie de ces addictions qui me suivaient depuis des années. J'avais pris pour habitude de ne jamais me battre contre elle, et de céder à chaque envie qui me ramenait à elle. Pourtant, quand j'étais bien, j'arrivais parfois à l'oublier et m'en passer. Comme quoi, même de belles soirées ne pouvaient effacer ces soucis. Je soupirais doucement en sortant le paquet de clopes de ma poche, en allumant une avec mon briquet moldu. Une fois avoir tiré dessus deux ou trois fois, l'effet de la nicotine se fit sentir et je me détendis un peu, évitant alors de croiser le regard d'Helga. Je ne voulais pas qu'elle soit déçue. Je ne voulais pas qu'elle se dise qu'elle passait après mes addictions. Nouveau soupir. Mais contre toute attente, c'est la jolie Wright qui prit les devants et se rapprocha à nouveau de moi. Alors qu'elle piquait ma clope dans un sourire, je lançais un "Hey!" surpris, fronçant les sourcils. C'est avec beaucoup d'étonnement que je vis la jeune fille porter la cigarette à sa bouche. Alors ça. Oh je me doutais que cela devait être la première fois qu'elle s'essayait à ce genre de choses, et rien que sa tête valait le détour. Un sourire amusé prit place sur mes lèvres et je ris doucement en la voyant cracher ses poumons. Une grimace plus tard et elle me rendait ma propriété. Voyant son regard dégoûté, je déclarais, une pointe d'amusement dans la voix: "Une vraie connerie, cette saleté, hein? Ah, juste un truc, faut la recracher la fumée, pas l'avaler." Oh c'était amusant de la taquiner un peu, surtout une fille comme elle qui n'avait surement pas autant de vices que moi. Je ne connaissais pas tout d'elle, et je me doutais qu'elle avait ses secrets, mais je ne pouvais pas imaginer qu'elle ait d'aussi gros défauts que moi.
Une fois ma cigarette terminée, je rangeais mon paquet et soupirais doucement. Je passais mon bras derrière les épaules de la blonde, la serrant contre moi doucement. Mon regard observa un moment l'étang avant de divaguer sur le ciel où les étoiles s'offraient sans complexe à nous. Ma main glissa sur l'épaule d'Helga, effleurant sans vraiment le vouloir sa nuque d'une douce caresse. J'hésitais un moment avant de dire, d'une voix presque trop sérieuse: "Surtout, si des élèves te proposent d'essayer... des trucs... en soirée, ne le fais pas. Ou viens me voir." C'était une manière subtile de la protéger de cette merde que je vendais aux élèves de l'université. Quitte à ce qu'elle essaye, je tenais à ce que ce soit avec moi, au moins, je m'y connaissais un peu... Je n'avais qu'une peur en général, que mes proches se fassent avoir par mes démons, que je les retrouve sans vie à cause de moi... Mais conscient que ce n'était peut-être pas très agréable de parler aussi sérieusement alors que nous devions passer une bonne soirée, je rajoutais avec une pointe d'humour: "Mais je suppose que ma petite étoile ne va pas à ce genre de soirées..." Enfin du moins je l'espérais...
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Re: We were born to be real, not to be perfect. (Malga) Terminé
Ven 30 Mar 2018 - 11:12
Il râle légèrement alors que tu lui voles sa cigarette des mains avec un sourire remplis de malice, l’effet n’est pas celui imaginé et tu viens rapidement t’étouffer dès la première fois en regardant le jeune garçon qui a retrouvé le sourire ce qui tombe bien étant donné que ton geste avait pour objectif ce simple résultat. Ce n’est pas ça qui va te faire du mal, il faut beaucoup plus que ça pour que la santé soit prise d’assaut donc tu ne crains rien pour le moment, tu lances un faux regard noir alors que Malcom précise qu’il faut recracher la fumée plutôt que de l’avaler avant de rigoler en fermant les yeux. Il n’a pas tout à fait tord, tu devais être réellement drôle à regarder en ce moment même, le simple fait de l’imaginer n’arrive pas à laisser se rire nerveux sur tes lèvres s’enfuirent. C’est dingue, chaque seconde, avec le jeune garçon est un pur bonheur et même si il est plus jeune que toi et que vos personnalités sont opposés tu sais qu’il est le genre d’homme que tu veux voir dans ta vie. Tes parents ne seraient sûrement pas d’accord avec ça, tu ne dois pas avoir n’importe qui en amis pour l’image de la famille, c’est le genre d’argument que pourrait avoir ton père, tu n’aimes pas sa façon de penser ou de faire et tu comptes bien lui faire savoir un jour. Simplement, pour le moment, tu ne peux pas tellement lui tenir tête, il risquerait de te couper les vivres et tu serais dans une galère impossible à combler sans rater tes études par la même occasion réduisant au silence un rêve qui demeure en toi depuis si longtemps. Un rêve d’enfant.
Il range enfin son paquet et se rapproche de toi, son bras vient se passer autour de ton épaule, tu as l’habitude que l’on soit comme ça avec toi, ce rôle de petite boule d’amour te vas à merveille et quand il est question d’une personne que tu aimes, ce n’est pas un problème.Il range enfin son paquet et se rapproche de toi, son bras vient se passer autour de ton épaule, tu as l’habitude que l’on soit comme ça avec toi, ce rôle de petite boule d’amour te vas à merveille et quand il est question d’une personne que tu aimes, ce n’est pas un problème. Sa main passe légèrement dans ta nuque déclenchant comme un frisson dans tout le dos, tu mets ça sur le dos du vent qui pourtant n’est pas présent en cet instant, tu viens regarder Malcom alors qu’il continue. Comme si tu pouvais essayer à nouveau ou prendre des substances interdites. Tu acquisses alors qu’il termine. Absolument, tu ne vas pas à ce genre de soirée, quiconque te connaît ne l'ignore pas et c’est exactement l’entière vérité. Tu laisses l’instant prendre possession de ton humeur, alors qu’il commence à se faire tard, tu viens te mettre sur les jambes et attrapes le bras du garçon, signe qu’il doit te raccompagner jusqu’à l’école, mais vous avez le temps. Vous n’êtes pas obligés de marcher rapidement, vous avez tout votre temps, mais tu as envie simplement de pouvoir te dégourdir un peu les jambes avant d’aller dormir. Tu passes un très bon moment, hors de question qu’il se termine aussi rapidement, tu enroules ton bras autour de celui du garçon et avance doucement au rythme de ses pas en souriant, tu laisses le silence s’installer et profites de l’instant présent.
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