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Pourquoi faire le Mal, quand on peut facilement faire le Bien ? (Penny)
Dim 25 Fév 2018 - 11:35
L’établissement Sainte Mangouste accueil le plus souvent des sorciers, il est rare qu’un mordu y soit emmené pour des soins étant donné que l’hôpital est très difficile d’accès, il faut arriver par les vitrines de Purge & Pionce pour y expliquer la raison de sa venue, transplaner ou alors utiliser la poudre de cheminette. Ton mutisme t’empêche d’utiliser la poudre ou encore de t’adresser à la vitrine en question, le seul moyen pour toi et d’utiliser le transplanage. C’est un endroit réellement réputé pour l’utilisation du soin par le biais de la magie et le nombre incalculable de Médicomage connus à travers le monde des sorciers comme étant les meilleurs dans le domaine. Tu vas donc rencontrer des personnes qui aujourd’hui, on réussit à réaliser le rêve que possèdes au plus profond de ton âme, un objectif qui aide à se lever le matin et à se battre comme tu as l’habitude de le faire. L’esprit est une incroyable source d’énergie et c’est important pour alimenter la motivation dans un domaine ou tout n’est pas souvent très rose et joyeux, c’est à vous de le rendre ainsi par votre sourire, votre expérience et vos soins. C’est plutôt rare d’obtenir un stage aussi rapidement dans un établissement comme celui-ci, sûrement que les contacts de ta famille sont en partie responsable, un nom qui ne passe pas inaperçu même dans le domaine médical. Tu es simplement invisible pendant que les affaires familiales continuent et que les contrats de ton père arrivent en masse. Tu es simplement invisible pendant que les affaires familiales continuent et que les contrats de ton père arrivent en masse.
Tu as un peu peur pour ton premier jour, pas de rencontrer du monde et un univers qui avance rapidement, mais plutôt de ne pas arriver à te faire entendre à cause de ton handicap ou encore de ne pas arriver à accomplir une certaine tâche. Ce n’est pas que tu ne sais pas faire les choses, il est simplement plus facile de se mettre à angoisser que de respirer et accomplir son devoir, mais tu sais que personne n’a jamais rien eu à redire sur ta capacité à écouter, apprendre et agir. Il est donc évident, que tout va bien se passer. Tu arrives dans le hall et observes calmement les alentours, des panneaux avec les différents étages sont indiqués. Services des accidents matériels, blessures par créatures vivantes ou encore empoisonnement par potions et plantes. Tu arrives dans le hall et observes calmement les alentours, des panneaux avec les différents étages sont indiqués. Tout commence très bien, mais tu ne perds pas ton calme. Arrivant devant le comptoir, tu fais un léger signe de main à la femme de l’accueil en souriant, plaçant ta main sur ta bouche en la faisant partir vers l’extérieur. Bonjour. Tu penches légèrement la tête et cherches une solution pour te faire comprendre, tu as l’habitude et ce n’est pas la première fois que tu es dans ce genre de situation. Au début Scylla voulait toujours venir avec toi et n’arrivait même pas à partir en te laissant seule, mais maintenant que tu as 21 ans, il faudrait arriver à te débrouiller par toi-même. « Bonjour jeune fille, je peux vous aider ? » Tu laisses quelques secondes s’écouler et commences. Tu places une main vers ta joue et la fait doucement descendre en signe de politesse et commence à essayer de te faire comprendre en parlant le langage des signes. Simplement, ça ne fonctionne pas. « Pardon ? … Je ne comprends pas. » La femme n’est pas désagréable, elle ne sait simplement pas comment gérer cette situation. C’est alors que tu tournes la tête pour chercher de l’aide, une grande femme que tu reconnais bien arriver peu après. Penelope. La grande sœur de ton ami Malcom, tu lui fais un grand sourire et la salue à son tour.
La grande sœur de ton ami Malcom, tu lui fais un grand sourire et la salue à son tour. Tu sais que la jeune femme a pris connaissance du langage des signes un minimum pour pouvoir communiquer avec toi, ce qui d’ailleurs est adorable de sa part quand on sait que tu l’admires depuis quelques mois pour ce qu’elle est. Sa prestance, sa gentillesse et les notes toujours parfaites qu’elle obtient. Tu voudrais devenir comme elle, bien entendu, elle ne le sait pas et d’une certaine façon ça ne sert à rien qu’elle l’apprenne, c’est ton petit secret à toi. Tu as aussi ton jardin après tout. Tu frottes les mains l’une sur l’autre en direction de Penelope pour lui demander de l’aide à ta façon sans perdre pour autant ton sourire sincère.
Tu as un peu peur pour ton premier jour, pas de rencontrer du monde et un univers qui avance rapidement, mais plutôt de ne pas arriver à te faire entendre à cause de ton handicap ou encore de ne pas arriver à accomplir une certaine tâche. Ce n’est pas que tu ne sais pas faire les choses, il est simplement plus facile de se mettre à angoisser que de respirer et accomplir son devoir, mais tu sais que personne n’a jamais rien eu à redire sur ta capacité à écouter, apprendre et agir. Il est donc évident, que tout va bien se passer. Tu arrives dans le hall et observes calmement les alentours, des panneaux avec les différents étages sont indiqués. Services des accidents matériels, blessures par créatures vivantes ou encore empoisonnement par potions et plantes. Tu arrives dans le hall et observes calmement les alentours, des panneaux avec les différents étages sont indiqués. Tout commence très bien, mais tu ne perds pas ton calme. Arrivant devant le comptoir, tu fais un léger signe de main à la femme de l’accueil en souriant, plaçant ta main sur ta bouche en la faisant partir vers l’extérieur. Bonjour. Tu penches légèrement la tête et cherches une solution pour te faire comprendre, tu as l’habitude et ce n’est pas la première fois que tu es dans ce genre de situation. Au début Scylla voulait toujours venir avec toi et n’arrivait même pas à partir en te laissant seule, mais maintenant que tu as 21 ans, il faudrait arriver à te débrouiller par toi-même. « Bonjour jeune fille, je peux vous aider ? » Tu laisses quelques secondes s’écouler et commences. Tu places une main vers ta joue et la fait doucement descendre en signe de politesse et commence à essayer de te faire comprendre en parlant le langage des signes. Simplement, ça ne fonctionne pas. « Pardon ? … Je ne comprends pas. » La femme n’est pas désagréable, elle ne sait simplement pas comment gérer cette situation. C’est alors que tu tournes la tête pour chercher de l’aide, une grande femme que tu reconnais bien arriver peu après. Penelope. La grande sœur de ton ami Malcom, tu lui fais un grand sourire et la salue à son tour.
La grande sœur de ton ami Malcom, tu lui fais un grand sourire et la salue à son tour. Tu sais que la jeune femme a pris connaissance du langage des signes un minimum pour pouvoir communiquer avec toi, ce qui d’ailleurs est adorable de sa part quand on sait que tu l’admires depuis quelques mois pour ce qu’elle est. Sa prestance, sa gentillesse et les notes toujours parfaites qu’elle obtient. Tu voudrais devenir comme elle, bien entendu, elle ne le sait pas et d’une certaine façon ça ne sert à rien qu’elle l’apprenne, c’est ton petit secret à toi. Tu as aussi ton jardin après tout. Tu frottes les mains l’une sur l’autre en direction de Penelope pour lui demander de l’aide à ta façon sans perdre pour autant ton sourire sincère.
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Re: Pourquoi faire le Mal, quand on peut facilement faire le Bien ? (Penny)
Mer 14 Mar 2018 - 14:37
Le réveil sonne, alors que je suis déjà debout depuis plusieurs minutes. Je n’ai jamais eu le sommeil très lourd, j’ai besoin de peu de temps pour me reposer, même si les choses se passent mieux dernièrement. Je suis déjà presque prête à l’heure où je pensais me lever et je termine un devoir en sirotant mon café. C’est que je n’ai pas de temps à perdre. Aujourd’hui, je me rends à Ste Mangouste, comme je le fais deux fois par semaine à ce moment de l’année, stage oblige. Cela fait plusieurs années que je fais mes stages là-bas et tout se passe à merveille. Travailler directement à l’hôpital m’a confortée dans l’idée que la médicomagie, c’était vraiment mon domaine, que c’était ça que je voulais faire le reste de ma vie. Mais il y a pas que ça. Non, en bonne acharnée qui ne supporte pas de ne rien faire, j’ai d’autres activités sur le côté. Par exemple, ce soir, après ma journée, je vais revenir au Château pour une répétition avec les Wicked & Divine, le groupe que je viens de rejoindre. Je ne sais pas quel billywig m’a piqué lorsque j’ai dit oui à Finn pour les rejoindre. Parce que j’étais déjà débordée. Mais je ne regrette pas. J’avais mes clubs, aussi, à gérer, et les week-ends, je travaillais à la Griffe de l’Hippo, parce que je refusais que mon père prenne en charge la totalité de mon loyer, maintenant que je vivais en colocation. Bref. Des journées bien remplies, je n’avais pas le temps de m’ennuyer, surtout avec le sujet de ma thèse qui était désormais sur le tapis. D’un côté, j’avais hâte d’en avoir fini avec Hungcalf, pour être une médicomage à temps-plein. En attendant, je tentais de faire de mon mieux dans tout ce que j’entreprenais.
Je passe sur mes épaules la robe bleue des stagiaires, convoitant celle vert citron que les guérisseurs portent. Un jour, Penny, un jour. J’attache mes cheveux en un chignon fouillis tout en prenant connaissance de mes tâches de la journée. Pas le temps de se faire ralentir par une mèche rebelle. Je lis les notes laissées par les infirmières durant la nuit. Je me spécialise dans la branche des empoisonnements par potions et plantes, autant dire qu’il y a pas mal de boulot. Certaines personnes ne sont pas très prudentes… Et nous pondent parfois des situations où aucun antidote n’est encore connu. C’est rare, mais ça arrive.
Je suis perdue dans mon dossier, m’avance dans les couloirs du célèbre hôpital sans faire très attention. Les couloirs sont encore assez calmes, à cette heure de la journée. Je passe par l’accueil, pour me rendre dans une autre salle, et relève le regard juste à temps pour reconnaître une petite silhouette qui m’est familière et qui m’adresse un signe. Helga. Une Wright qui suit justement un cursus de Médicomagie, et qui a beaucoup d’ambition. Elle ne parle pas mais ne se laisse pas décourager par cette particularité. Je l’admire beaucoup pour ça. Je lui fais un sourire et me dirige automatiquement vers elle, nonobstant le fait qu’elle me demande de l’aide. Je comprends un peu la langue des signes, je me suis renseignée lorsque j’ai appris qu’une jeune muette était dans le même cursus que moi. « Helga ! Comment tu vas ? » Je lui adresse un sourire sincère, ainsi qu’à la sorcière d’accueil. «Tu la connais Penny ? » J’hoche de la tête pour rassurer la sorcière. « Oui, c’est une jeune étudiante en médicomagie. Je vais m’occuper d’elle ! », je rajoute à la secrétaire qui me fait un signe reconnaissant de la tête. Je pose une main rassurante sur l’épaule d’Helga. « Tu es venue faire ton stage, pas vrai ? Je vais te montrer où tu dois aller, si tu veux. » J’attends qu’elle me donne son accord, et nous retournons ensemble de l’endroit où je viens, la salle de repos. « C’est ton premier stage, non ? Tu vas voir, c’est super chouette, même si ça peut paraître insurmontable au début. Qui est ton maître de stage ? », je m’enquiers ensuite, pour savoir vers qui la rediriger. Elle me tend le dossier contenant le nom du guérisseur, et je fais un signe de tête en souriant. « Ah oui, la même que moi. Elle est très sympa, je vais te la présenter. » Justement, la guérisseuse en question se trouve dans la salle, en train de préparer ses affaires avant le rush des premières heures. Je frappe quelques coups sur la porte d’entrée pour annoncer notre présence. « Bonjour… Helga est là pour faire son stage », je l’informe, tout en désignant la petite blonde qui se trouve toujours près de moi. La guérisseuse relève la tête tout en clignant des yeux derrière ses grosses lunettes. Elle est gentille, bien que parfois un peu lunaire. « Helga Muller ! Bienvenue jeune fille », lui dit-elle en remontant ses manches un peu trop larges au niveau de ses coudes. « J’ai une urgence là tout de suite. Un groupe entier de touristes s’est désartibulé, allez savoir comment. » De nouveau, elle cligne intensément des yeux. Elle me fait penser à une vieille chouette. « Penelope, vous pourriez peut-être vous occuper de la demoiselle durant mon absence. » « Euh, oui… » « Parfait ! Je dois vous laisser ! » Et avant que je n’ai pu ajouter quoique ce soit, elle a transplanné dans un "pop" sonore. Je tourne mon regard vers Helga, haussant les épaules. « Les aléas du métier… Enfin. Ca me ferait plaisir de te montrer ce qu’on fait ici. Tu connais déjà un peu les lieux, j’imagine ? Tu peux prendre une robe, si tu veux », je lui dis en désignant une pile de vêtements bleus comme celui que je porte.
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Re: Pourquoi faire le Mal, quand on peut facilement faire le Bien ? (Penny)
Mar 20 Mar 2018 - 19:14
Ça fait maintenant plusieurs années que tu n’arrives plus à te faire comprendre des autres, tu n’as pas une seule seconde le besoin d’en vouloir à qui que se soit de ne pas apprendre le langage des signes qui est le tiens, mais d'une certaine façon, tu es triste quand même. C’est une chose qui pourrait être enseignée à l’école, mais personne ne prend vraiment le temps de se poser sur la question, sûrement parce que les humains comme toi ça ne court pas tellement les rues, il faut avouer Heureusement, il y a encore des personnes comme Penelope capable de faire preuve d’empathie et de prendre un peu de son temps pour apprendre un minimum un langage qui vous permet aujourd’hui de communiquer. Rien que ce simple geste, fait monter l’estime que tu as pour la jeune femme en flèche jour après jour. Alors, qu’elle vient une nouvelle fois de te sauver la mise, tu sens une main chaleureuse sur ton épaule alors qu’elle commence à te faire la conversation, une légère lueur dans ton regard alors que tu bois ses paroles. Elle ne le sait pas encore, mais elle est le premier objectif que tu t’es donné à atteindre avant d’aller plus loin, il faut que tu arrives à obtenir des notes aussi parfaite et une approche du métier aussi juste et précise que possible. Tu opines légèrement du chef, c’est en effet ton premier jour de stage et contre toute attente tu es toute excitée en cet instant même de pouvoir observer ce métier qui te fascine tant d’aussi près. C’est comme dans un rêve, tu vas tout faire pour être à la hauteur.
Tu attrapes le dossier de l’école dans ton sac avant de le déposer dans les mains de la jeune femme, ce genre de communication permet de gagner un temps fou et en médicomagie, on a rarement du temps pour faire autre chose qu’un soin. C’est sûrement l’un des domaines les plus occupé qui soit, il y a en chaque instant quelqu’un dans le monde qui a besoin de vous, c’est pour cette raison que tu prends ce futur boulot très à cœur. Tu accordes un léger sourire alors que la rencontre avec le tuteur de stage se fait dans le calme, alors que l’on prend la peine de te présenter, tu ne perds pas ton fidèle sourire et entreprends une rapide révérence comme tu as l’habitude de le faire. Il faut dire que dans votre famille, il est impossible de calculer le nombre de bonnes manières apprises, alors que vos parents eux même ne savent pas ce qu’est le respect. C’est une véritable blague, mais tu ne peux absolument rien y faire. La première affaire. Tu connais très bien ton sujet et sais que la désartibulement est fréquent chez les jeunes sorciers qui utilisent le transplanage sans avoir le permis, ce n’est pas quelque chose de simple et pour ton plus grand bonheur, tu n’as eu aucun mal à apprendre, il faut dire que vous avez toujours eu les meilleurs formateurs. Alors qu’elle s’enfuit pour l’intervention juste avant de préciser que Penelope prendra soin de toi pendant cette première journée, tu tournes le regard vers elle sans dissimuler ta joie. Tu vas pouvoir passer la journée avec ton idole. Cette première journée commence très bien. Tu attrapes la blouse et acquise, pendant une visite, tu as réussi à obtenir un guide donc l’hôpital ne t’est pas totalement inconnu et tu as déjà fait quelques visites ici pendant ta jeunesse. Notamment au moment où tu as perdu mystérieusement la voix, mais tu évites d’y penser.
Alors qu’elle te montre le vestiaire, apparemment, tu peux choisir un casier de libre qui sera le tiens pendant toute la période du stage, pendant qu’elle te donne des informations dont tu ne perds pas la moindre miette, tu prends la peine de te changer pour mettre la tenue de combat. Tu attaches tes cheveux tout en effectuant une petite pirouette pour te retrouver face à face avec Penelope, tu écartes les bras en souriant. Tadaaam. Tu n’as aucune idée de ce qu’il va se passe aujourd’hui et ce que tu pourras bien raconter à ta famille en rentrant ce soir, mais c’est évident que tu vas prendre une certaine expérience et montrer à tout le monde qu’avec de la détermination, rien est impossible dans la vie. Ta main vient se poser seule sur ta bouche alors que tu as oublié quelque chose, tu fouilles dans ton sac à l’intérieur du casier rapidement avant de montrer à la jeune femme ta baguette. Il y a bien quelque chose que tu ignores, c’est si tu dois la laisser dans le vestiaire ou si vous allez utiliser la magie aujourd’hui. Après tout, tu n’es qu’une novice dans le domaine et à beaucoup de choses à apprendre. Tu sais que les médecins dans le monde des sorciers utilisent toute la magie pour ce qui est des soins, mais ce n'est sûrement pas une stagiaire dès son premier jour qui va devoir s'occuper d'un patient, tu penses que c'est surtout de l'observation.
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Re: Pourquoi faire le Mal, quand on peut facilement faire le Bien ? (Penny)
Mar 1 Mai 2018 - 11:41
La maître de stage, guérisseuse réputée, autant par ses talents que par ses frasques bizarroïdes vient de nous laisser, et je me demande un peu ce que je vais bien pouvoir montrer à Helga durant son premier jour. Bien qu'elle ne parle pas, ses expressions, son langage corporel, me permettent de comprendre ce qu'elle signifie et ses réponses à mes nombreuses questions. Elle est déjà venue à Ste-Mangouste, elle connait déjà un peu les environs. Bien. Cela nous empêchera de perdre trop de temps à lui faire le tour des lieux. Je lui indique le vêtement d'usage à porter et la petite Wright prend le temps de s'emparer des lieux, du casier qui sera le sien, de se changer pour porter la même couleur que moi ; celle des stagiaires. Pendant qu'elle fait tout ça, je détourne le regard, continuant à lire le dossier qui était sous mes yeux alors que je l'ai rencontrée dans les couloirs. J'ai cette tendance presque maniaque à ne pas pouvoir rester inactive. Même s'il ne s'agit de quelques secondes où je peux grappiller des informations par-ci, par-là, en parcourant le dossier des yeux, c'est déjà ça de pris. Je relève le regard alors que la petite blonde ouvre les bras pour me faire admirer sa nouvelle tenue, ce qui me fait sourire d'un air bienveillant. « Tu es toute jolie, Helga ! Cela te va vraiment bien. » Bien sûr, dans notre domaine, l'esthétique était loin d'être le plus important. Le pratique primait sur tout. Ce n'était pas pour autant que je ne pouvais pas lui adresser un compliment !
Helga semble avoir oublié quelque chose et se précipite sur son casier, en sortant sa baguette et me lance un regard sans équivoque : en aura-t-elle besoin, ou non ? « Prends-la quand même, on ne sait jamais ! Je pars du principe qu'il vaut mieux l'avoir et ne pas s'en servir, plutôt que le contraire. » Je lui adresse un nouveau sourire. Certes, je ne pense pas qu'elle en aura vraiment besoin, mais il suffit qu'elle laisse sa baguette derrière elle pour en avoir besoin en urgence. Je préfère qu'on prenne nos précautions. « Tu es prête ? Nickel, on peut y aller alors ! » Si, durant mes premiers mois à Ste Mangouste, je me contenais principalement de suivre des guérisseurs d'un étage à un autre en leur fournissant les dossiers et les détails de ces derniers, dernièrement, j'avais pris un peu plus d'autonomie. En soit, il me restait encore quelques cours à suivre, mais durant ces deux prochaines années de spécialisation, c'était surtout ma thèse qui allait m'occuper. Au niveau théorique, il me manquait certainement encore quelques petites notions, mais j'avais surtout besoin maintenant de pratique. Ce qui expliquait qu'on me laisse déambuler dans l'hôpital et qu'on me confie une nouvelle stagiaire.
Nos pas nous ramènent vers l'accueil, ainsi que vers le tableau qui indique ce qui se trouve à tous les étages. « Voilà, donc ici, c'est le premier poste où viennent les patients quand ils arrivent. Ils expliquent ce qui ne va pas et la sorcière d'accueil les redirige... Les accidents matériels, c'est un peu plus loin sur la gauche. Premier étage pour les blessures par créatures vivantes, deuxième pour les virus et microbes magiques, troisième pour les empoisonnements par potions et plantes. Si un jour tu me cherches, il est très probable que je serai au troisième... Je fais ma thèse sur les potions. » Pas que sur ça, évidemment, il y avait un facteur bien plus important, mais je ne tenais pas à en parler, encore. « Le quatrième, c'est les pathologies des sortilèges. Et au cinquième, le salon de thé et la boutique. Ils y servent un thé à la mandragore qui est juste... » Je porte mon pouce et mon index à mes lèvres pour signifier qu'il est topissime, ce thé. « Donc voilà, en gros ! Tu sais déjà sur quoi tu vas faire ta thèse, toi ? Enfin, c'est peut-être un peu tôt pour le savoir. Je ne le savais pas avant début de cette année, par exemple. »
Je lui laisse un peu de temps pour s'acclimater aux lieux, me poser des questions si elle le souhaite, ainsi que répondre aux miennes. Puis, j'estime qu'il est temps d'y aller, et je lui indique de me suivre d'un petit mouvement de la tête. « Aujourd'hui, on va aller au deuxième étage ! Il y a une petite fille qui a une forme assez rare d'oreillongoules. Ça fait quelques jours qu'elle est là sans amélioration. Sa fièvre ne descend pas et sa maman est très inquiète. » Il s'agit du dossier que je n'arrête pas de tripoter depuis que je suis arrivée, ce matin. J'avoue que ça me chiffonne un peu, cette histoire. J'aimerais la voir et constater qu'elle va un peu mieux, même si j'en doute un peu.
On se dirige vers les ascenseurs, qui nous mènent à l'étage en question. Je guide la Wright à ma suite, jusqu'à la chambre de la petite fille. Elle est toujours clouée au lit, sa mère à son chevet. Je frappe pour signaler notre présence. « Bonjour... Comment ça va, aujourd'hui ? », je demande d'une voix douce avant d'entrer dans la chambre. « Helga, une stagiaire qui va m'accompagner aujourd'hui », j'indique en désignant le petite blonde alors que je vois la regard de la mère, inquisiteur. « Elle a toujours de la fièvre, elle ne reste pas longtemps éveillée... » Au contraire de sa mère, qui a de larges cernes sous les yeux à force de veiller son enfant. « On va essayer autre chose », j'affirme en m'approchant du lit d'hôpital, repoussant une mèche de cheveux collée au front en sueur de l'enfant. Je sors une fiole remplie de feuilles d'une plante sur laquelle j'ai fait des recherches. « Elle va mâchonner ceci, ça devrait faire baisser la fièvre. » Je lance un regard à Helga, espérant que ça va fonctionner. Être impuissant face à une situation, c'est vraiment le pire aspect du métier.
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Re: Pourquoi faire le Mal, quand on peut facilement faire le Bien ? (Penny)
Lun 14 Mai 2018 - 22:38
Alors que beaucoup de personne à l’école prenant un malin plaisir à se moquer de toi jour après jour sans aucune raison et simplement parce que tu n’arrives plus à prononcer le moindre mot, c’est absurde, mais ce n’est pas aujourd’hui que tu pourras changer ça. Tu ne peux plus compter le nombre d’injustices qui pourtant sont aussi entourées de belles actions comme ce qu’il se passe dans cet hôpital avec un nombre de soins impressionnant. C’est pour ça que ton avenir doit baigner dans ce genre de pratique, faire le bien et rendre heureuses les personnes qui ne peuvent plus l’être d’une certaine façon, c’est l’objectif que tu as envie de te fixer. Penelope est parmi ces personnes qui ne demande aucune reconnaissance ou du moins d’après ce que tu peux en voir, pourtant, elle aide les autres du mieux qu’elle peut et c’est ce qui fait que tu l’admires autant. Encore en cet instant, elle est vraiment gentille avec toi et fait un compliment qui te va droit au cœur alors que tu attrapes ta baguette maintenant que tu as son autorisation de la garder dans ta poche. Elle n’a pas tords, il faut l’avoir en cas d’urgence même si tu sais que tu ne vas pas être d’une très grande aide aujourd’hui, c’est sûrement une journée d’observation avant tout cependant, tu ne dois pas baisser ta garde et rester un maximum attentif pour attraper et conserver un maximum d’informations. Elle te demande si vous pouvez commencer votre journée et y’aller, tu réponds avec un rapide mouvement de tête en souriant avant de fermer le casier. Tu es prête à découvrir un nouveau monde.
En arrivant à nouveau vers l’accueil de l’établissement, tu prends soin de bien écouter la jeune femme qui t’explique le fonctionnement des tableaux, les étages et tout ce qu’il faut savoir même si ça fait beaucoup d’informations, c’est quelque chose qu’il va devoir rapidement assimiler et heureusement, tu as une très bonne mémoire. Tu devrais pouvoir t’en sortir concernant ce genre de chose, c’est déjà ça en moins à garder dans la poitrine, car oui, tu ne montres pas ce stress présent pourtant en toi dans le moment présent ce qui est normal. Quand elle parle de thé, tu continues de sourire, tu laisses même un léger rire s’échapper alors qu’elle commence à mimer presque, puis tu hausses rapidement les épaules d’instinct alors qu’elle demande si tu as déjà une idée de ton sujet de thèse. Il faut dire que tu n’as pas eu le temps de vraiment y penser, en ce moment avec le problème Eustache et la nouvelle menace qui plane sur ta famille, tu n’as pensée à rien d’autre, il faut dire. Tu signifies d’un mouvement de tête de gauche à droite que tu n’as pas encore prise de décision, il va falloir commencer à y penser peut-être. Pourquoi pas, le mutisme. Vous partez rapidement pour le second étage alors que Penelope t’explique en détail que vous devez vous occuper d’une petite fille, tu connais cette pathologie pour l’avoir déjà étudié et en temps normal, tu aurais sûrement eu une grimace simplement ce n’est pas l’endroit pour ce genre de chose. Pauvre petite. Tu commences déjà à t’inquiéter armée de ton empathie alors que vous arrivez enfin sur place, le fait que ça ne s’améliorer pas n’est pas agréable à entendre et tu ne peux pas t’empêcher de faire un petit mou alors que tu essaies de suivre le rythme sans perdre la jeune femme de vue. C’est aussi un endroit où il ne faut pas traîner et prendre son temps, chaque secondes est précieuse et tu le savais avant même d’arriver ici aujourd’hui. Heureusement, la fin du trajet se fait en ascenseur et tu peux reprendre un peu ton souffle, tu es excellente quand il est question de jouer au Quidditch, mais quand il faut courir tout de suite, tu as beaucoup moins de facilité à briller, c’est d’ailleurs pour ça que tu es Gardienne. Et parce que tu as de très bons réflexes aussi.
Vous arrivez enfin devant la chambre alors que Penelope prend soin de frapper et d’entrée, tu n’es pas loin alors qu’elle te présente calmement avec la voix posée et tu peux enfin voir la jeune fille et sa maman à qui tu accordes un sourire tendre. Le diagnostic n’est vraiment pas bon alors que rien n’a eu l’air de s’améliorer, la jeune femme s’approche, mais toi, tu décides de rester en retrait simple spectatrice, c’est ta première expérience sur le terrain et tu peux déjà sentir ton cœur se serrer dans ta poitrine. Cette douleur, tu n’es pas certaine de pouvoir t’y habituer. Penny a une solution, mais tu peux voir son regard inquiet se poser sur toi, alors que tu restes là sans bouger, totalement impuissante. Pour toi, si elle ne peut rien faire, personne ne le peut même si c’est totalement faux, tu ne peux pas t’empêcher d’en être persuadée. Tu décides enfin de prendre ton courage à deux mains et d’approcher du lit avec calme sans pour autant prendre le temps de te faire remarquer. Tu sais exactement quelle est cette plante que la petite fille doit mâcher, c’est vrai qu’elle est connue pour être très efficace. Tu peux voir que sa mère malgré un courage sans faille, n’a pas dormi depuis un moment et qu’elle est totalement en panique à l’intérieur, mais quoi de plus naturel quand son propre enfant est en danger. Tu passes ta main sur le front de la petite fille sans vraiment t’en rendre compte alors qu’on te regarde, c’est un geste affectif qui reste pleins de bonnes volontés. T’es vraiment courageuse petite princesse. Tu lèves les yeux vers sa maman, il faut simplement du repos pour sa fille, mais aussi pour elle. Tu passes les mains devant ton visage et avec douceur fait signifier à la mère que sa fille est charmante et qu’elle ressemble à un vrai petit ange. Tu oublies souvent que tout le monde ne parle pas le langage des signes, mais tu veux lui faire savoir que tu es prête à veiller avec elle s’il faut.
@Penelope Blackwell
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