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Friedrich + Un ange peut parfois cacher un démon.
Mer 21 Mar 2018 - 12:24
— Friedrich Dimitri Kokorinov
Je suis un Hungcalf | scénario d'Abelforth
« C’est drôle la vie. Quand on est gosse, le temps n’en finit pas de se trainer, et puis du jour au lendemain on a comme ça 50 ans. Et l’enfance tout ce qui l’en reste ça tient dans une petite boite. Une petite boite rouillée. »
WIZARD CARD INFORMATIONS Friedrich | ©️ lazare ◈ célébrité |
MY STORY IS NOT LIKE THE OTHERS
Parfois, on cherche à oublier à se dire que l’ignorance est la meilleure des choses. Pour ma part, je cultive une autre doctrine qui est tout autre. Je préfère au contraire me rappeler tout ce que j’ai pu vivre dans ma vie. C’est sûrement pour cette raison que je consigne tout dans des carnets depuis mon plus jeune âge. Depuis que j’ai la capacité de tenir un crayon entre mes mains pour ensuite le laisser aller sur des pages blanches pour y griffonner des mots qui finissent par faire des phrases et raconter une histoire, je le fais. Je préfère me souvenir pour ne pas avoir à refaire les mêmes erreurs et surtout pour ne pas me voiler la face sur ce que j’ai pu vivre auparavant. La facilité dans tout ça, c’est d’oublier et d’enjoliver la chose pour pouvoir paraître normal… Depuis tout petit, j’ai pris la décision que je ne serai pas comme tout le monde. Il faut dire que malgré ma tête d’ange, j’ai très vite vécu des choses qui vous forgent le caractère et qui font que vous avez deux options. Soit vous sombrez et vous devenez un parasite, soit vous vous battez et vous faites en sorte de devenir quelqu’un de fort. J’ai très rapidement choisi la deuxième option.
Naître dans une famille de sorciers, ça peut paraître cool mais ça peut aussi être l’enfer quand vous avez un père alcoolique qui s’amuse à user de la magie pour faire subir toutes sortes de châtiments à votre mère. Encore aujourd’hui, je ne sais comment le ministère de la magie ne s’en est pas mêlé. J’ai perdu ma mère dans des circonstances atroces, j’en suis conscient et sans mon grand-père maternel, je n’aurais peut-être pas été aussi loin. Je suis fier aujourd’hui de porter son prénom parce que pour moi, c’est l’homme le plus fort au monde. Il a su tenir tête à mon père, à faire en sorte qu’il croupisse à Azkaban et que je n’ai pas à subir les mêmes châtiments que sa fille. Je reste persuadé aujourd’hui qu’il se sent coupable. Chaque jour que je partage avec lui me permet de lui montrer qu’il n’a pas à s’en vouloir. Mon grand-père paternel a également fait partie de ma vie, je me suis toujours demandé comment mon père avait pu devenir aussi sadique alors que son père était quelqu’un de droit et d’intègre. Au final, mon père restera une énigme pour moi…
Cette enfance particulière m’a rendu sombre et ténébreux, j’en suis conscient. Je ne répèterais pas les erreurs de mon père dont je ne veux pas me rappeler le prénom, c’est bien la seule chose que je veux oublier. Je reste tout de même un mec cynique, sûr de moi et qui ne veut qu’une chose, montrer qu’il est quelqu’un de fort et résistant. J’ai très vite compris à Durmstrang que mon regard était attiré par les courbes masculines. Vous allez me dire, quoi de plus normal quand on ne vit qu’entouré de mecs, mais non, tous les élèves de Durmstrang ne sont pas homosexuels, je vous rassure. Je ne vous cache pas que je me suis très rapidement assumé, usant de mon pouvoir de séduction et de ma gueule virile pour faire tourner les têtes. A quoi bon se cacher quand on peut goûter le fruit défendu. Je m’étais promis une chose ne m’attacher à personnes. Je préférais m’amuser et pouvoir garder en tête les études.
J’ai très rapidement été fasciné par les sciences occultes et je le suis toujours d’ailleurs. On aurait pu croire qu’avec mon passif, j’aurais pu devenir totalement dingue et sombrer dans la magie noire. Mais bien au contraire, je connaissais très bien la frontière à ne pas franchir et chaque fois que je devais la franchir et pour pouvoir revenir dans la lumière, je lisais ce fameux épisode de mon carnet de mes sept ans, celui de la mort de ma mère Anastasia. Ce souvenir, ces mots tellement durs à lire et d’une finesse extrême me permettait de ne pas devenir le monstre que je chassais le plus de mes souvenirs. J’en avais fait vivre des vertes et des pas mûres à mes camarades mais malgré tout, j’avais fait partie des têtes de ma promotion, ayant des résultats excellents. J’étais un petit génie, j’en étais conscient et je ne laissais pas de côté cette facette de moi. J’étais le premier à aller plus loin lors d’un cours ou bien à tenter des choses qui n’étaient pas forcément de mon âge. Je me foutais des conséquences, j’avais ce besoin de défi et d’excellence pour me sentir vivre.
Il a fallu attendre l’université et une correspondance endiablée pour que je finisse par tomber totalement sous le charme d’un homme. Encore aujourd’hui, je me refuse d’aller plus loin parce que j’ai peur. Finalement, essayer d’oublier ce monstre n’était pas possible puisqu’aujourd’hui, j’avais peur d’une chose, devenir un monstre à mon tour. Je ne ferais jamais le premier pas parce que je ne voulais pas faire souffrir ce bel homme. Non, il ne méritait pas de souffrir, pas avec une aussi belle gueule et une connaissance et une intelligence aussi forte. Je m’étais pourtant donné un bon coup de pied au cul en prenant la décision de lui révéler mon identité en lui donnant ma dernière lettre en tant qu’étudiant. J’avais réussi à lui donner en main propre et sans réfléchir je l’avais embrassé. Je me souviens encore de la nuit que j’avais passé en l’écrivant et surtout, je me rappelais chaque mot écrit sur ce morceau de papier.
Ce soir, je prends ma plume pour t’écrire une nouvelle missive. Je ne compte plus le nombre de lettres que j’ai bien pu t’écrire pour parler de choses tellement érudites que si elles étaient tombées dans d’autres mains, elles n’auraient peut-être pas compris. Et puis, il y a eu les lettres plus personnelles, plus intimes. Je ne regrette pas d’avoir pu écrire des mots aussi forts. Je le redis, tu es pour moi l’unique âme sœur de ma vie. En t’écrivant, j’ai l’impression de m’écrire à moi-même. Tu es quelqu’un de rationnel, de pragmatique, un cerveau qui m’aide à me sentir moins seul. Avec toi, je peux être moi-même, je n’ai pas l’impression d’être un extra-terrestre. Chaque fois que je reçois une de tes lettres, mon visage s’illumine, mon cœur se serre parce que j’ai hâte de lire tes mots si parfaitement choisis. Je ne sais comment l’expliquer, j’ai l’impression d’être connecté, de pouvoir te comprendre sans te voir. C’est un peu ça en même temps puisque nous n’avons pas encore eu la chance de nous dévoiler. En écrivant ces mots, j’ai pris une énorme décision, celle de me montrer au grand jour et que tu puisses mettre un visage sur un prénom. Je prends le risque mais après tout, les mots que l’on partage sont si forts que le risque est moindre. J’espère que tu ne seras pas déçu quand je te donnerai cette missive en main propre.
Cette lettre était courte mais tellement forte pour moi. Le lendemain, je remettais ce morceau de parchemin en main propre à Abelforth et sans réfléchir, je l’avais embrassé. Je m’étais enfui ensuite, prenant mes bagages et quittant l’université. Notre correspondance avait repris son cours et depuis, nous ne nous étions pas revus. J’avais eu peur, je devais l’avouer et même en relisant mes carnets, je ne trouvais pas le courage de le revoir. Pourtant, il allait bien falloir trouver une solution puisque j’avais passé des entretiens pour devenir assistant en études des runes. J’allais donc me retrouver de nouveau dans l’enceinte de l’université et si le destin se la jouait taquin, il me mettrait dans les pattes du bellâtre et je me retrouverais comme un con. Malgré tout, je ne pouvais pas dire non à une telle opportunité. Je prenais donc le risque de perdre cette relation si particulière qui plaisait tellement…
Naître dans une famille de sorciers, ça peut paraître cool mais ça peut aussi être l’enfer quand vous avez un père alcoolique qui s’amuse à user de la magie pour faire subir toutes sortes de châtiments à votre mère. Encore aujourd’hui, je ne sais comment le ministère de la magie ne s’en est pas mêlé. J’ai perdu ma mère dans des circonstances atroces, j’en suis conscient et sans mon grand-père maternel, je n’aurais peut-être pas été aussi loin. Je suis fier aujourd’hui de porter son prénom parce que pour moi, c’est l’homme le plus fort au monde. Il a su tenir tête à mon père, à faire en sorte qu’il croupisse à Azkaban et que je n’ai pas à subir les mêmes châtiments que sa fille. Je reste persuadé aujourd’hui qu’il se sent coupable. Chaque jour que je partage avec lui me permet de lui montrer qu’il n’a pas à s’en vouloir. Mon grand-père paternel a également fait partie de ma vie, je me suis toujours demandé comment mon père avait pu devenir aussi sadique alors que son père était quelqu’un de droit et d’intègre. Au final, mon père restera une énigme pour moi…
Cette enfance particulière m’a rendu sombre et ténébreux, j’en suis conscient. Je ne répèterais pas les erreurs de mon père dont je ne veux pas me rappeler le prénom, c’est bien la seule chose que je veux oublier. Je reste tout de même un mec cynique, sûr de moi et qui ne veut qu’une chose, montrer qu’il est quelqu’un de fort et résistant. J’ai très vite compris à Durmstrang que mon regard était attiré par les courbes masculines. Vous allez me dire, quoi de plus normal quand on ne vit qu’entouré de mecs, mais non, tous les élèves de Durmstrang ne sont pas homosexuels, je vous rassure. Je ne vous cache pas que je me suis très rapidement assumé, usant de mon pouvoir de séduction et de ma gueule virile pour faire tourner les têtes. A quoi bon se cacher quand on peut goûter le fruit défendu. Je m’étais promis une chose ne m’attacher à personnes. Je préférais m’amuser et pouvoir garder en tête les études.
J’ai très rapidement été fasciné par les sciences occultes et je le suis toujours d’ailleurs. On aurait pu croire qu’avec mon passif, j’aurais pu devenir totalement dingue et sombrer dans la magie noire. Mais bien au contraire, je connaissais très bien la frontière à ne pas franchir et chaque fois que je devais la franchir et pour pouvoir revenir dans la lumière, je lisais ce fameux épisode de mon carnet de mes sept ans, celui de la mort de ma mère Anastasia. Ce souvenir, ces mots tellement durs à lire et d’une finesse extrême me permettait de ne pas devenir le monstre que je chassais le plus de mes souvenirs. J’en avais fait vivre des vertes et des pas mûres à mes camarades mais malgré tout, j’avais fait partie des têtes de ma promotion, ayant des résultats excellents. J’étais un petit génie, j’en étais conscient et je ne laissais pas de côté cette facette de moi. J’étais le premier à aller plus loin lors d’un cours ou bien à tenter des choses qui n’étaient pas forcément de mon âge. Je me foutais des conséquences, j’avais ce besoin de défi et d’excellence pour me sentir vivre.
Il a fallu attendre l’université et une correspondance endiablée pour que je finisse par tomber totalement sous le charme d’un homme. Encore aujourd’hui, je me refuse d’aller plus loin parce que j’ai peur. Finalement, essayer d’oublier ce monstre n’était pas possible puisqu’aujourd’hui, j’avais peur d’une chose, devenir un monstre à mon tour. Je ne ferais jamais le premier pas parce que je ne voulais pas faire souffrir ce bel homme. Non, il ne méritait pas de souffrir, pas avec une aussi belle gueule et une connaissance et une intelligence aussi forte. Je m’étais pourtant donné un bon coup de pied au cul en prenant la décision de lui révéler mon identité en lui donnant ma dernière lettre en tant qu’étudiant. J’avais réussi à lui donner en main propre et sans réfléchir je l’avais embrassé. Je me souviens encore de la nuit que j’avais passé en l’écrivant et surtout, je me rappelais chaque mot écrit sur ce morceau de papier.
Abelforth,
Ce soir, je prends ma plume pour t’écrire une nouvelle missive. Je ne compte plus le nombre de lettres que j’ai bien pu t’écrire pour parler de choses tellement érudites que si elles étaient tombées dans d’autres mains, elles n’auraient peut-être pas compris. Et puis, il y a eu les lettres plus personnelles, plus intimes. Je ne regrette pas d’avoir pu écrire des mots aussi forts. Je le redis, tu es pour moi l’unique âme sœur de ma vie. En t’écrivant, j’ai l’impression de m’écrire à moi-même. Tu es quelqu’un de rationnel, de pragmatique, un cerveau qui m’aide à me sentir moins seul. Avec toi, je peux être moi-même, je n’ai pas l’impression d’être un extra-terrestre. Chaque fois que je reçois une de tes lettres, mon visage s’illumine, mon cœur se serre parce que j’ai hâte de lire tes mots si parfaitement choisis. Je ne sais comment l’expliquer, j’ai l’impression d’être connecté, de pouvoir te comprendre sans te voir. C’est un peu ça en même temps puisque nous n’avons pas encore eu la chance de nous dévoiler. En écrivant ces mots, j’ai pris une énorme décision, celle de me montrer au grand jour et que tu puisses mettre un visage sur un prénom. Je prends le risque mais après tout, les mots que l’on partage sont si forts que le risque est moindre. J’espère que tu ne seras pas déçu quand je te donnerai cette missive en main propre.
Je t’embrasse tendrement,
Friedrich
Friedrich
Cette lettre était courte mais tellement forte pour moi. Le lendemain, je remettais ce morceau de parchemin en main propre à Abelforth et sans réfléchir, je l’avais embrassé. Je m’étais enfui ensuite, prenant mes bagages et quittant l’université. Notre correspondance avait repris son cours et depuis, nous ne nous étions pas revus. J’avais eu peur, je devais l’avouer et même en relisant mes carnets, je ne trouvais pas le courage de le revoir. Pourtant, il allait bien falloir trouver une solution puisque j’avais passé des entretiens pour devenir assistant en études des runes. J’allais donc me retrouver de nouveau dans l’enceinte de l’université et si le destin se la jouait taquin, il me mettrait dans les pattes du bellâtre et je me retrouverais comme un con. Malgré tout, je ne pouvais pas dire non à une telle opportunité. Je prenais donc le risque de perdre cette relation si particulière qui plaisait tellement…
RÉSERVEZ VOTRE AVATAR
- Code:
<bottin><pris>●</pris> <b>tobias sorensen</b> ━ friedrich kokorinov</bottin>
- InvitéInvité
Re: Friedrich + Un ange peut parfois cacher un démon.
Mer 21 Mar 2018 - 12:34
Re beau gosse
Bonne chance pour ta fiche
Bonne chance pour ta fiche
- InvitéInvité
Re: Friedrich + Un ange peut parfois cacher un démon.
Mer 21 Mar 2018 - 12:44
Merci à toi belle brune :D
- Caël Mullerwild bear free heart
- » parchemins postés : 1800
» miroir du riséd : Christopher Mason
» crédits : tearsflight
» multinick : Margaret, Jules et Verena
» âge : 32 ans
» situation : Marié
» profession : Auror-sénior
» particularité : Animagus
» nature du sang : Sang-pur
» gallions sous la cape : 1293
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Friedrich + Un ange peut parfois cacher un démon.
Mer 21 Mar 2018 - 13:24
Bonne chance pour ta fiche mon beau :tong:
L'amour est plus fort que tout
- InvitéInvité
Re: Friedrich + Un ange peut parfois cacher un démon.
Mer 21 Mar 2018 - 13:27
Merci à toi mon joli :D Dommage que tu ne sois pas en études des runes ;)
- InvitéInvité
Re: Friedrich + Un ange peut parfois cacher un démon.
Mer 21 Mar 2018 - 13:29
Rebienvenue parmi nous Bon courage avec ta fiche et amuse toi bien avec Friedrich !
- InvitéInvité
Re: Friedrich + Un ange peut parfois cacher un démon.
Mer 21 Mar 2018 - 13:36
Merci future élève, bon ok je suis qu'assistant ;)
- InvitéInvité
Re: Friedrich + Un ange peut parfois cacher un démon.
Mer 21 Mar 2018 - 13:39
TOBIAS ! :food: :tina:
C'est quoi ce choix de fou là ? les BG comme ça, ça devrait être interdit !
Et ce scénario, olala ! re-bienvenue chaton !
C'est quoi ce choix de fou là ? les BG comme ça, ça devrait être interdit !
Et ce scénario, olala ! re-bienvenue chaton !
- InvitéInvité
Re: Friedrich + Un ange peut parfois cacher un démon.
Mer 21 Mar 2018 - 13:40
Merci blondinette et tu peux dire merci à Abel pour Tobias :D
- InvitéInvité
Re: Friedrich + Un ange peut parfois cacher un démon.
Mer 21 Mar 2018 - 13:52
Bienvenue ! Et pour le reste, TMTC...
- InvitéInvité
Re: Friedrich + Un ange peut parfois cacher un démon.
Mer 21 Mar 2018 - 13:54
Héhé oui :D J'ai tellement envie de jouer avec toi
- « Le visage d'ange cache parfois celui du démon .. »
- Matsuo + Fais attention à ce sourire d'ange, il peut cacher bien des choses.
- (fiche) Capri Coversmith - Un visage d'ange, une âme de démon.
- Une thèse peut en cacher une autre [Abigail]
- Attention au raz-de-marée émotionnel, ça peut faire mal parfois. | Isaac Hansberry
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